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11 mai 2025
IDRISSA SECK AFFIRME ÊTRE AU SERVICE DU PAYS
Il a formulé des prières pour que les nouveaux dirigeants répondent aux attentes de la population sénégalaise en matière de coût de la vie, d'emploi des jeunes et de justice, entre autres.
Idrissa Seck, l’un des grands perdants de l'élection présidentielle du 24 mars dernier, s’est exprimé ce mercredi 10 avril à la grande mosquée Moussanté de Thiès, après la prière de la Korité dirigée par l'imam ratib Babacar Ndour. L'ancien Premier ministre estime que l'heure est à l'action, le débat étant clos.
« Le peuple a décidé souverainement, nous acceptons cette décision-là et prions pour que les nouveaux dirigeants délivrent les résultats qu'ils ont promis au peuple sénégalais sur la cherté de la vie, l'emploi des jeunes, la justice, entre autres », a déclaré l’ancien Premier ministre qui a obtenu 0,9% des suffrages, n’ayant pratiquement pas battu campagne pour des raisons non élucidées jusqu’ici.
Il a formulé des prières pour que les nouveaux dirigeants répondent aux attentes de la population sénégalaise en matière de coût de la vie, d'emploi des jeunes et de justice, entre autres.
L'ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a affirmé « être au service du pays » et qu'il restera toujours «au service du pays, quelles que soient les circonstances ». Il a rendu hommage à l'imam Babacar Ndour, renouvelant son serment selon les enseignements divins et ceux du Prophète Mohammad (SAW). Il lui souhaite longévité et santé afin qu'il continue à remplir sa mission à la tête de la grande mosquée.
POUR UNE AGRICULTURE PLUS PERFORMANTE ET UNE MEILLEURE ALIMENTATION
Pour Julien Huck le secrétaire général de l’Uistaac, "l’agriculture va mal dans le monde du fait de politiques patronales et capitalistes. Elle n’est pas considérée comme un bien public".
L’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire (UISTAAC) tient sa 5ème Conférence annuelle à Saly du 10 au 14 avril. C’est la première fois que cette Conférence qui regroupe 86 pays est organisée hors de Paris.
Cette 5eme Conférence annuelle qui a été retardée par la pandémie du Coronavirus fait suite à la rencontre du comité exécutif tenu à Paris du 11 au 13 mai 2023.
« C’est la première fois que cette rencontre se tient hors de Paris. Et nous nous réjouissons du choix de notre pays par le comité exécutif. Le monde est confronté à beaucoup de problèmes. L’alimentation est l’arme des pays développés. Or, la terre doit revenir à celui qui l’exploite. L’Afrique qui a 52% des terres arables ne doit pas connaître la faim », a déclaré Aliou Ndiaye, le secrétaire général de l’Union des travailleurs du Sénégal. À l’en croire, la souveraineté alimentaire n’existe pas chez nous parce que tout simplement il n’ y a jamais eu dans notre pays de bonne politique agricole.
« Chez nous, il y a plutôt une insécurité alimentaire. Toutes les politiques qui se sont succédé ont parlé de souveraineté alimentaire en riz. En fait, notre pays n’est pas prêt à atteindre la souveraineté alimentaire qui nécessite une politique agricole, ce qui n’existe pas. Une politique agricole va de la formation du producteur à l’écoulement du produit, ce qui n’est pas le cas. On ne peut pas atteindre la souveraineté alimentaire en deux à trois mois », soutient Aliou Ndiaye.
Pour Julien Huck le secrétaire général de l’Uistaac, "l’agriculture va mal dans le monde du fait de politiques patronales et capitalistes. Elle n’est pas considérée comme un bien public".
A l’en croire, pour inverser la tendance il n’ y a que la lutte syndicale qui s’impose.
« Il y a eu de nombreuses luttes d’organisations syndicales de travailleurs agricoles. L’exemple le plus récent est celui de l’Inde où 250 mille travailleurs agricoles ont montré leur capacité de mobilisation et ont imposé le recul par rapport à la loi de privatisation des terres », se réjouit Julien Huck.
« Le secrétaire général déplore, par ailleurs, le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation qui éloigne l’agriculture des populations »
L’agriculture face aux inégalités extrêmes
La 5eme Conférence annuelle de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture, du commerce et similaire a déploré que « les inégalités extrêmes sont telles que des milliers de personnes se sont retrouvées sans ressources.
« Le gouffre béat entre les riches et les pauvres ne cesse de s’approfondir. Sur les 30 dernières années, le 1% des plus riches a capté 27% de la croissance du revenu mondial. Toutes les 26 heures, il y a un nouveau milliardaire dans le monde depuis le début de la pandémie du coronavirus. À l’opposé, un million de personnes basculent dans la pauvreté toutes les 33 heures. » déplorent les syndicalistes.
Pour eux, seule la lutte libère
« Les pressions s’accentuent sur les peuples. La crise profonde et indépassable que traverse le systéme capitaliste pousse l’humanité dans le gouffre. Nous nous affrontons à un système dominant corrompu et pourri, possédant puissance financière, militaire et idéologique. Seules les luttes vigoureuses durables et conscientes permettront de résister et de vaincre », clament-ils fort.
KOULIBALY DÉFIE BENZEMA EN FINALE DE LA SUPERCOUPE D'ARABIE SAOUDITE
Objectif premier trophée de la saison. En attendant d’être sacré pour une 19e fois record en championnat, Al-Hilal espère consolider sa confiance à travers la victoire.
iGFM (Dakar) Al-Ittihad défie Al-Hilal jeudi (17h30 GMT) en finale de la Supercoupe d’Arabie saoudite. Le duel Benzema-Koulibaly sera à l'honneur.
Objectif premier trophée de la saison. En attendant d’être sacré pour une 19e fois record en championnat, Al-Hilal espère consolider sa confiance à travers la victoire. Celle qui inaugurera un possible triplé cette saison, sachant que les Bleus et Blancs sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Asie. Pour les Jaunes et Noirs en revanche, il s’agit de sauver leur saison. Eux qui sont distancés en Saudi Pro League (4es à 30 points du leur adversaire du soir) en plus d’avoir été éliminés de toute compétition asiatique.
Mission parait quasi impossible pour Al-Ittihad ?
À première vue, la mission parait quasi impossible pour Al-Ittihad. En effet, la bande à Hamdallah a perdu ses cinq dernières confrontations cette saison contre le club de Bounou et compagnie. Pis, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly restent sur une incroyable série de 35 succès consécutifs. C’est simple : ils n’ont plus connu de contre-performance depuis le résultat nul contre Damac (1-1) le 21 septembre passé.
Al-Ittihad devra livrer une partition quasi parfaite pour faire tomber l’ogre riyadien. Il pourra s’inspirer du Al-Nassr de Sadio Mané, qui a battu Al-Hilal lors de leur dernière finale, en Coupe arabe des clubs champions (1-3 le 12 août dernier), mais qui n'a pas fait le poids lundi en demi-finales (1-2).
VIDEO
FAKE NEWS AUTOUR DE LA COOPÉRATION MILITAIRE FRANCO-SÉNÉGALAISE
Les réseaux sociaux se sont embrasés ces derniers jours avec la viralité d'une intox : Bassirou Diomaye Faye aurait réclamé le départ des soldats français stationnés sur le sol sénégalais. Des montages vidéos tronqués ont même circulé à ce sujet
Le nouveau président élu affiche une ferme ambition souverainiste. Mais contrairement aux rumeurs virales, il n'a nullement exigé le retrait des troupes françaises du pays.
Les réseaux sociaux se sont embrasés ces derniers jours avec la viralité d'une intox : Bassirou Diomaye Faye, le tout frais président sénégalais, aurait réclamé le départ des soldats français stationnés sur le sol sénégalais. Des montages vidéos tronqués, avec voix off artificielle, ont même circulé pour accréditer cette fausse information.
Pourtant, rien n'est moins vrai. Depuis son élection, le chef de l'État n'a jamais évoqué cette question épineuse. Son équipe de campagne l'a confirmé à France 24 : ce sujet est un "non-sujet" pour le nouveau pouvoir en place à Dakar.
Il faut dire que la France compte parmi les premiers partenaires économiques du Sénégal. Une rupture militaire semble donc peu envisageable, même si Faye prône incontestablement une vision plus souverainiste dans les relations avec l'ancienne puissance coloniale.
Rééquilibrage oui, rupture non. Un rééquilibrage qui pourrait d'ailleurs passer par une réduction conjointe des effectifs français. Environ 350 soldats sont actuellement déployés, essentiellement à des fins de formation auprès des armées locales et régionales.
Emmanuel Macron avait lui-même émis le souhait en 2022 d'une réduction du tonnage militaire français au Sénégal. Une volonté réaffirmée après l'élection de Faye, même si aucun chiffre officiel n'a encore filtré sur l'ampleur de ce potentiel redimensionnement.
C'est l'ex-ministre Jean-Marie Bockel, nommé envoyé spécial pour l'Afrique, qui planche actuellement sur des recommandations en ce sens. Réduire la voilure mais sans casser les amarres : tel semble être le cap à tenir avec le Sénégal, après les ruptures intervenues avec le Mali, le Burkina Faso ou encore le Niger ces dernières années.
LE SÉNÉGAL VERS DES PÉRIODES DIFFICILES, SELON LE MINISTRE DES FINANCES
Après la prière de l’Aïd el Fitr à Massalikoul Jinan, Cheikh Diba a appelé les Sénégalais à préserver leur capacité de résilience car le pays tend vers de moments difficiles au vu du contexte national et international marqué par des crises...
A la déclaration du président Bassirou Diomaye Faye comme quoi il a trouvé «une situation déplorable» à son arrivée au sommet le l’Etat, le ministre des Finances et du Budget est venu rajouter une couche.
Après la prière de l’Aïd el Fitr à Massalikoul Jinan, Cheikh Diba a appelé les Sénégalais à préserver leur capacité de résilience et de dépassement car le pays tend vers de moments difficiles au vu du contexte national et international marqué par des crises qui ont impacté et qui continent d’impacter l’économie.
«Ces derniers temps, le Sénégal a traversé des moments assez difficiles. Mais le peuple a encore montré qu’il détient des ressorts lui permettant, à chaque fois qu’il y a des divergences, de se retrouver autour de l’essentiel et de préserver l’unité et la cohésion nationale Nous avons la responsabilité de préserver nos acquis d’autant plus important que nous allons vers des moments assez difficiles », alerte-t-il.
Le ministre de l’Elevage, de l’Agriculture et de la Souveraineté nationale, Mabouba Diagne qui était dans la délégation conduit par Cheikh Diba, a pour sa part demandé des prières aux Sénégalais afin que la mission qui leur a été assigné pour sortir le Sénégal du gouffre puisse prospérer.
MALI, LE GOUVERNEMENT SUSPEND LES ACTIVITÉS DES PARTIS POLITIQUES
Le régime malien a annoncé mercredi suspendre "jusqu'à nouvel ordre" les activités des partis et des associations à caractère politique, coupables selon lui de "discussions stériles" et de "subversion".
Le régime malien a annoncé mercredi suspendre "jusqu'à nouvel ordre" les activités des partis et des associations à caractère politique, coupables selon lui de "discussions stériles" et de "subversion".
"Sont suspendues jusqu'à nouvel ordre, pour raisons d'ordre public, les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations sur toute l'étendue du territoire national", dit un décret pris en conseil des ministres par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, et lu devant des journalistes par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement.
Il s'agit d'une nouvelle restriction à toute expression d'opposition ou de dissidence de la part des colonels qui ont pris le pouvoir par la force en août 2020 en renversant le président civil Ibrahim Boubacar Keïta. "Les actions de subversion des partis politiques et de leurs alliés ne font que se multiplier", dit le communiqué du conseil des ministres.
Ce nouveau tour de vis survient alors que les militaires se sont maintenus à la tête du pays au-delà du 26 mars 2024, date à laquelle ils s'étaient engagés, sous la pression de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), à céder la place à des civils élus. Ils n'ont pas non plus organisé de présidentielle en février 2024 comme ils en avaient pris l'engagement.
Le colonel Maïga a justifié la suspension des partis en invoquant un "dialogue" national initié le 31 décembre par le colonel Goïta. Le lancement de ce "dialogue" ainsi que le non-respect de l'échéance du 26 mars ont donné lieu à des "discussions stériles", a dit le colonel Maïga. "On ne peut pas mener un dialogue aussi crucial que l'est le dialogue direct intermalien dans la cacophonie et la confusion", a-t-il dit. "On ne peut pas accepter que des forces politiques, pour une raison ou une pour autre, prennent en otage une initiative aussi salvatrice", a-t-il insisté.
L'opposition est réduite à l'impuissance depuis août 2020 par les mesures coercitives, les mises en cause judiciaires, les dissolutions d'organisations et la pression du discours dominant sur la nécessité de faire corps autour de la junte dans un pays confronté depuis 2012 au jihadisme et à une profonde crise multidimensionnelle.
Plusieurs partis et organisations de la société civile se sont cependant émus dans une déclaration commune le 31 mars du "vide juridique et institutionnel" laissé selon eux par le non-respect de l'échéance du 26 mars, ont réclamé des militaires une "concertation rapide et inclusive" pour la tenue de la présidentielle "dans les meilleurs délais" et se sont réservé la possibilité de "toutes les voies légales et légitimes" pour le retour des civils.
"Phase critique"
Un collectif d'organisations de défense des droits humains a estimé le même jour que le Mali se trouvait "dans une impasse" et qu'il était temps pour les militaires "de retourner dans les casernes" et de "laisser d'autres citoyens élus gérer les affaires publiques du pays". "On n'est pas du tout dans un vide juridique, la transition continue", a rétorqué le colonel Maïga mercredi en parlant de la période supposée transitoire entre l'arrivée au pouvoir des colonels et la rétrocession de celui-ci à des civils.
Le colonel Maïga a aussi invoqué la poursuite de la lutte contre les groupes armés jihadistes et indépendantistes touareg. "Le Mali est dans une phase critique", a-t-il déclaré. "Dans ces circonstances, on ne peut pas accepter que des débats politiques stériles nous ramènent là d'où nous venons", a-t-il dit.
Le communiqué du conseil des ministres annonce par ailleurs l'extension du périmètre de sécurité autour de l'aérodrome militaire et de la poudrière de la cité garnison de Kati, centre névralgique de la junte à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Depuis sa prise du pouvoir consolidée par un second putsch en mai 2021, la junte a multiplié les actes de rupture. Elle a rompu l'alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens pour se tourner militairement et politiquement vers la Russie.
Elle a poussé vers la sortie la mission de l'ONU Minusma. Elle a dénoncé l'accord signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord, considéré comme essentiel pour stabiliser le pays. A la suite du Mali, des militaires se sont emparés du pouvoir chez les voisins sahéliens du Burkina Faso en 2022 et du Niger en 2023. Les trois pays en proie au jihadisme ont forgé une alliance et décidé de quitter la Cedeao.
DELPHINE DIALLO, CELEBRER LA FEMME ET L’AFRIQUE PAR LA PHOTOGRAPHIE
Diallo a décidé, il y a un peu plus d’un an, d’utiliser l’Intelligence artificielle pour l’accompagner dans les créations photographiques de son dernier projet, «Kush», exposé en ce moment au musée Picto de New York. Reportage.
Installée à New York depuis plus de dix ans, la photographe franco-sénégalaise, Delphine Diallo, vit ses expériences artistiques pleinement, en se concentrant, entre autres, à la valorisation des femmes et des mouvances culturelles liées à celles-ci sur le continent africain durant l’Histoire. En voulant parler du passé, et en voulant valoriser l’importance des femmes dans l’histoire des sociétés africaines, Diallo a décidé, il y a un peu plus d’un an, d’utiliser l’Intelligence artificielle pour l’accompagner dans les créations photographiques de son dernier projet, «Kush», exposé en ce moment au musée Picto de New York. Reportage.
Les clichés sont d’une précision rare, unique, presque troublante de réalisme. Détails de pigmentation, paysages qui rappellent l’Ethiopie, l’Egypte, mais aussi touches futuristes avec des costumes et tenues dorés qui rappellent certains classiques de science-fiction. Actuellement présentée au musée Picto de Brooklyn, l’exposition Kush, de l’artiste franco-sénégalaise, Delphine Diallo, est une rencontre entre le passé et le futur, avec, toujours, les femmes au centre de l’œuvre. «L’histoire oublie un peu trop souvent la place des femmes dans les sociétés, dans les sociétés africaines très patriarcales, alors que celles-ci ont eu, et ont encore de très nombreux exemples de groupes dont les femmes étaient/sont les leaders, les piliers de ces structures», précise Diallo. «Avec l’exposition Kush, j’ai voulu parler de celles dont on ne parle que trop peu dans les livres d’histoire. Une sorte d’hommage aux femmes noires de cette région qui couvrait une partie de l’Egypte et de l’Ethiopie actuelles, et qui étaient très importantes dans l’organisation de leur société.» L’idée originale de l’exposition est venue après un voyage en Egypte de la photographe, et des observations sur le terrain, mais aussi de longues heures passées à lire les œuvres de Cheikh Anta Diop et ses écrits sur les liens entre l’Egypte, l’Ouest de l’Afrique et l’importance de la femme dans les sociétés du continent. A cela, Diallo a voulu apporter une touche futuriste, avec l’utilisation de l’Intelligence artificielle, pour créer des clichés qui mélangent le passé et des projections d’avenir. «La mention d’Intelligence artificielle fait peur à beaucoup de monde, mais pour Kush et mes créations pour cette exposition, j’ai senti que mes idées et la technologie allaient de pair», souligne-t-elle. «J’ai donc pris le taureau par les cornes, et je me suis lancée. Ça m’a ouvert des perspectives, et j’ai pu sortir plusieurs centaines de clichés, pour, au final, en garder une trentaine. C’est un monde infini, qui permet de produire des créations qui plongent au plus profond de l’imaginaire et des observations de chacun. J’ai pris une claque énorme, et je pense qu’on n’est qu’au début de l’utilisation de l’Ia dans l’art.» Autre détail qui a son importance, les yeux ont été le point de départ de la création de ces images de femmes. Et leurs expressions, la profondeur de leurs regards ont été cruciales dans le développement de chacun des portraits. «Les yeux sont pour moi d’une importance centrale. C’est une partie du corps qui est d’une beauté inouïe et qui permet aussi de faire passer des sentiments, des émotions. Si le regard, les expressions des yeux ne me plaisaient pas, je ne conserverais pas le cliché», précise Diallo.
Déconstruire les clichés et célébrer les femmes noires
Au-delà de l’exposition Kush, Diallo a toujours voulu célébrer les femmes noires, montrer la beauté et les histoires de celles dont la société occidentale et la société patriarcale ont toujours voulu minimiser, voire nier l’existence. «La manière dont j’exprime mon art est guidée par les femmes, par le respect, l’amour. Le but est de rendre plus connues, plus visibles les histoires de celles-ci, qu’elles viennent de Dakar, du Caire, d’Addis Abeba ou bien de Nairobi», sourit Diallo. «L’histoire a beaucoup trop minimisé l’apport des femmes dans la société, et les exemples venus d’Afrique sont caractéristiques de cela, car de grandes ethnies ont été dirigées, portées par des groupes de femmes. Il est temps de mettre les femmes noires dans la conversation, et de leur rendre hommage à leur juste valeur. Il ne faut jamais effacer l’impact historique de celles-ci, jamais !»
Diallo, qui a grandi dans une famille franco-sénégalaise, a toujours été au milieu de l’art, entre la musique, le design et la photo. C’est une rencontre avec le célèbre photographe américain, James Beard, qui a changé sa vie. L’artiste a pris une nouvelle dimension. «J’ai pu prendre conscience de plusieurs choses : que la femme devait être déconstruite de l’hypersexualisation qui l’entoure, mais aussi qu’il fallait casser ces codes, ces clichés racistes et sexistes qui entourent la femme, noire essentiellement», précise-t-elle. Il y a une quinzaine d’années, Diallo s’installe aux Etats-Unis et prend cette mission à cœur de parler des femmes, de prendre les femmes comme centre de réflexion, de création artistique. «J’ai pris beaucoup de portraits de femmes que j’ai hébergées chez moi à Brooklyn, pour montrer les beautés, mais aussi les émotions que chacune peut éprouver», explique-t-elle. «J’essaye un peu de casser les codes des portraits classiques, en ajoutant des touches personnelles, des objets par exemple, des tenues, mais aussi en puisant une certaine inspiration dans l’expression de la spiritualité et dans mes expériences (voyages ou lectures) personnelles»
Diallo, qui a grandi dans une famille franco-sénégalaise, a toujours été au milieu de l’art, entre la musique, le design et la photo. C’est une rencontre avec le célèbre photographe américain, James Beard, qui a changé sa vie. L’artiste a pris une nouvelle dimension. «J’ai pu prendre conscience de plusieurs choses : que la femme devait être déconstruite de l’hypersexualisation qui l’entoure, mais aussi qu’il fallait casser ces codes, ces clichés racistes et sexistes qui entourent la femme, noire essentiellement», précise-t-elle. Il y a une quinzaine d’années, Diallo s’installe aux Etats-Unis et prend cette mission à cœur de parler des femmes, de prendre les femmes comme centre de réflexion, de création artistique. «J’ai pris beaucoup de portraits de femmes que j’ai hébergées chez moi à Brooklyn, pour montrer les beautés, mais aussi les émotions que chacune peut éprouver», explique-t-elle. «J’essaye un peu de casser les codes des portraits classiques, en ajoutant des touches personnelles, des objets par exemple, des tenues, mais aussi en puisant une certaine inspiration dans l’expression de la spiritualité et dans mes expériences (voyages ou lectures) personnelles»
UN VIBRANT HOMMAGE RENDU A MAGUETTE THIAM
Ancien Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), l’éminent mathématicien a tiré sa révérence dimanche dernier
Un vibrant hommage a été rendu au professeur Maguette Thiam, avant-hier à l’hôpital Fann, lors de la cérémonie de levée du corps du défunt universitaire. Ancien Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), l’éminent mathématicien a tiré sa révérence dimanche dernier
Une ambiance chargée d’émotion a fait jour à l’hôpital Fann, avant-hier. L’endroit était le point de convergence des acteurs politiques sénégalais. Ces derniers ont tenu à se rendre sur les lieux pour assister à la levée du corps du professeur Maguette Thiam. Arraché à l’affection des siens, dimanche dernier, Maguette Thiam a reçu une pluie d’éloges de la part de ses concitoyens au moment de rejoindre sa dernière demeure. «Maguette Thiam, un homme courtois, humble, généreux et résilient… !» Tel est le message unanime délivré de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) où il tenait ses activités professionnelles, en passant par son parti jusqu’à Ouakam ainsi que par ses proches. Les anciens ministres Mamadou Diop Decroix, leader d’Aj/Pads, et Mankeur Ndiaye, un ancien membre du Pit, ont pris part à l’enterrement du défunt.
Ancien ministre sous la présidence de Abdou Diouf et personnalité marquante de la Gauche, «constant» dans son parcours politique avec une «modestie inégalée» qui le caractérise, Maguette Thiam a été le maître penseur de Mansour Sy Djamil. Leader du mouvement politique Bes du niak, ce dernier a tenu à le souligner en reconnaissant avoir appris de l’éminent mathématicien.
Maguette Thiam, «c’est la tempérance», souligne-t-il. «Il nous apprenait comment mener le combat contre nos adversaires. Pour Maguette, nous ne devrions pas répondre à la violence par la violence et aux insultes par les insultes. Il m’a appris le sens de la pondération», témoigne l’acteur politique nostalgique de cette période où il apprenait de l’ancien ministre... L’ex-ministre du Travail, du dialogue social et des relations avec les institutions, Samba Sy, de témoigner à l’endroit du défunt professeur : «Maguette a été un militant résolu, un combattant infatigable des causes justes. Un homme constamment préoccupé par le sort du plus grand nombre. Maguette fut urbain, policé avenant, de commerce agréable, maîtrisant nombre de nos langues nationales. Il a toujours eu un mot gentil, surtout pour les jeunes dont il adorait la compagnie et qui le fréquentaient assidument», surligne Samba Sy. Maguette était un «féru de connaissances qui a régulièrement poussé ceux qui le fréquentaient à s’engager dans la recherche», rappelle l’ancien ministre du Travail, qui affirme que «Maguette a bien vécu». «Il fut un homme de vertu, conscient de la finitude humaine et de la vanité des choses», arguet-il. Maguette Thiam, ancien ministre de l’Intégration africaine, sous la présidence de Abdou Diouf, et personnalité importante de la Gauche sénégalaise, est décédé dimanche dernier.
Maguette Thiam est né le 26 mai 1938 à Ouakam (Dakar). Universitaire doublé de syndicaliste et homme politique sénégalais, Maguette Thiam était depuis 2010 le Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), en remplacement de feu Amath Dansokho. Thiam fait partie des fondateurs du Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), le 20 avril 1976, alors qu’il était professeur à la Faculté des sciences.
LES TRAVAILLEURS DEMANDENT AU NOUVEAU REGIME D’ARRETER LE PROCESSUS
Protocole d’accord à Dakarnave - Les travailleurs de Dakarnave, engagés dans un long bras de fer avec les anciennes autorités sur le processus de reprise de leur structure, espèrent que le nouveau régime va remettre en cause le protocole d’accord étabi
Les travailleurs de Dakarnave, engagés dans un long bras de fer avec les anciennes autorités sur le processus de reprise de leur structure, espèrent que le nouveau régime va remettre en cause le protocole d’accord déjà établi.
«Arrêter le processus du contrat !» Tel est le cri du cœur lancé par les travailleurs de Dakarnave. De guerre lasse, ils n’ont pas eu une oreille attentive de la part du Directeur général de la Sirn et de leur tutelle, l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, pour éviter la signature d’un protocole pour la reprise de Dakarnave. D’après Abass Fall, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de Dakarnave (Satnav), le contrat a été signé par la Sirn avec un partenaire turc. «Il y a une signature en catimini par la Sirn avec un partenaire turc à l’insu du personnel, sous prétexte qu’il y a un caractère de confidentialité», a-t-il informé au cours d’une conférence de presse tenue vendredi. Selon lui, «ce contrat doit non seulement impliquer tout le monde, mais aussi il doit être rendu public avec un appel d’offres transparent et concurrentiel. Ce qui n’a jamais été le cas». Ils ne savent plus maintenant à quel saint se vouer puisque leurs alertes pour se faire entendre n’ont pas rencontré une oreille attentive de la part du Dg de la Sirn, «qui n’a jamais manifesté l’intérêt de nous accueillir, et du ministre de la Pêche qui fait des promesses jamais tenues».
Aujourd’hui, les travailleurs de Dakarnave et leurs cadres voient les nouvelles autorités du pays comme leur seule bouée de sauvetage pour sortir de cette situation. «Nous demandons et lançons un appel aux nouvelles autorités, notamment M. Bassirou Diomaye Faye, président de la République, et son Pm, Ousmane Sonko, et notre tutelle, ministre de la Pêche et des infrastructures portuaires, Mme Fatou Diouf, d’arrêter ce processus et d’impliquer toutes les parties prenantes», exprime le Secrétaire général de Satnav. Pour lui, «un chantier d’une telle ampleur, où on répare des bateaux, va participer activement à l’exploitation du pétrole et du gaz qui est l’avenir de notre pays et ne doit pas être bradé par un lobby à col blanc».
Ce contrat, pense Abass Fall, «doit être annulé». Ce n’est pas la seule demande des syndicalistes. «On doit impliquer les travailleurs dans l’élaboration du plan social pour prendre en charge les attentes et aspirations ainsi que leurs expériences afin d’assurer un legs à nos générations futures», dit M. Fall. Pour faire évoluer la situation, les travailleurs ont adressé une lettre au Président Faye pour qu’il arrête le processus. «Nous demandons aux nouvelles autorités de revoir ce processus qui est suspicieux en ce sens qu’on ne sait rien des cahiers des charges. Qu’elles nous viennent en aide pour qu’on puisse reprendre un appel d’offres digne de ce nom, clair et concurrentiel», suggère M. Fall. Il ajoute : «Si nous demandons de surseoir à ce processus de signature, c’est parce que nous n’avons pas le temps matériel de faire la transition entre un nouveau repreneur et ceux qui travaillent ici. Et sur ce, il y a même un risque de connaître un arrêt des activités de réparation navale. Ce sera catastrophique.»
Thierno Ndiaye, le président des cadres de Dakarnave, n’a pas caché sa déception vu le déroulement de la situation. «Nous sommes sortis parce qu’on nous a dit que ce contrat a été signé. Notre volonté c’est d’arrêter le processus afin d’y voir plus clair. Tout est opaque concernant ce contrat. Nous devions être en mesure de vous informer des tenants et aboutissants de ce contrat en tant qu’acteurs, travailleurs et cadres. Mais nous sommes au même niveau d’information que vous. Nous avons même appris qu’un contrat a été signé et que les chantiers navals de Dakar ont été accordés à un repreneur turc pour faire son exploitation. Et pour un cahier des charges qui ne peut se faire sans les travailleurs et les cadres qui connaissent mieux cette maison, nous sollicitons l’intervention du nouveau régime pour arrêter cette arnaque. L’objectif, c’est de préserver les intérêts du pays», a-t-il révélé avec amertume.
Par Ibou FALL
2029, C’EST MAINTENANT
Contrairement à Abdou Samba Toro Diouf, pour Macky, ce n’est qu’un au revoir, n’est-ce pas ? Les Sénégalais risquent de virer Diomaye et ses deux épouses à la prochaine présidentielle pour réclamer à gorges déployées son retour à lui, le Superman du PSE
Le sort en est jeté, c’est BDF qui est gravé sur le drapeau en miniature surplombant la présidence de la République. Depuis une semaine, le Palais n’abrite plus le même locataire. Macky Sall, conformément à la Constitution, le 2 avril 2024, après avoir remis de mauvaise grâce les clés du propriétaire à son successeur resté sur le perron, s’en est allé, raccompagné par un garde rouge dont le rigide pas de l’oie semble le virer à coups de pieds.
La veille, il se permet une ultime cérémonie officielle pour décorer ses compatriotes méritants, histoire de leur laisser un souvenir indélébile. Il y a un peu de tout dans le lot des récipiendaires : du brave soldat, du fonctionnaire frustré, du sportif en déclin, de l’artiste méconnu…
Mieux vaut tard que jamais ? Les bobos à panser, c’est derrière lui, désormais
Le prophète du Pse prendra un dernier bain de foule, une fois les grilles du Palais définitivement franchies, saluant au passage un peuple où se s’entremêlent les cris de remerciements de ses groupies côtoyant les rancuniers inconsolables qui tiennent à lui cracher un haineux bon débarras et sans regret. Il fera un saut chez lui, à Mermoz, où une populace d’inconditionnels se presse devant la demeure pour espérer lui serrer la pince une dernière fois.
Des images de son départ circuleront ensuite, à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, faisant ses adieux à quelques proches alignés aux pieds de la passerelle de l’avion présidentiel, avant de s’envoler vers son destin que l’on localise pour l’heure au Maroc où un p’tit pied-à-terre l’attend dont quelques images circulent.
Sa misérable baraque de Marrakech a au moins l’avantage de le tenir loin des parquets financiers locaux qui pourraient se prendre pour la Crei et le sommer d’expliquer l’origine d’un tel luxe.
Vous savez bien, quand la «demande sociale» exige un bouc émissaire, plus il est haut placé, plus la camorra des indignés est heureuse…Il ne chômera pas longtemps, semble-til, Emmanuel Macron, le pape de la Françafrique, l’ayant recruté comme Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète. Macky Sall aurait même commencé le job par une visioconférence depuis Dakar.
La bonne étoile, on l’a ou on ne l’a pas…
Un remake de l’alternance de 2000, lorsque le 1er avril, après la prestation de serment du Pape du «Sopi» au Stade de l’Amitié devant une marée de sans-culottes, Abdou Samba Toro Diouf lui remet les clés du propriétaire et s’éclipse par l’avion présidentiel à destination du Caire où il représentera son tombeur à un sommet de chefs d ’ E t a t . Il faudra à Abdou Samba Toro Diouf, cependant, un peu plus de temps pour se caser à la Francophonie. Le président Abdoulaye Wade aurait traîné des pieds pour lui accorder sa bénédiction…
Et puis, contrairement à Abdou Samba Toro Diouf, pour Macky Sall, ce n’est qu’un au revoir, n’est-ce pas ? Dans des courriers adressés à ses militants de l’APR et ses alliés de Benno bokk yaakkaar, il tient à préciser qu’il reste le président de l’APR, avec résidence à Marrakech tout de même, leur demandant de rester mobilisés pour se préparer à la reconquête du Palais.
Il ne le dit pas comme ça, j’avoue…
Mais c’est sous-entendu : les Sénégalais risquent de virer Bassirou Diomaye Faye et ses deux épouses à la prochaine présidentielle pour réclamer à gorges déployées son retour à lui, le Superman du PSE, et Marième Faye, l’attachante darling kor qui arrache des larmes aux sentimentales des taudis de banlieue…
Il y a déjà des imams qui regrettent le «soukeur’ou kôr» traditionnel tandis que les féministes hurlent au scandale : quatre femmes dans le vent, ça ne fait pas la parité dans un gouvernement. Les sempiternels attributaires illégitimes des passeports diplomatiques, les abonnés aux distributions de fonds politiques, les talibés qui ne tolèrent pas que l’on snobe leurs marabouts, les paresseux qui ne trouvent pas de travail mais jurent en chercher tous les matins, les pèlerins qui voyagent aux frais de la République, les bénéficiaires des marchés publics sans appel d’offres, les DG parachutés pour leur art de cirer les bottes et les PCA absentéistes ont du souci à se faire…
A cette cohorte de nouveaux pauvres, s’ajoutent leurs courtisans empressés et divers dégâts collatéraux : les onéreuses maîtresses, leurs bâtards et leurs familles dont les robinets s’assèchent brutalement. C’est tout autant de l’électorat hostile qui va gonfler dans les cinq prochaines années.
Il ne faut pas croire que c’est la fin des privilèges : ce sont juste les minois des privilégiées et leurs jolies fesses, qui changent. Pourquoi, dans la perspective de 2024, ne pas miser également sur un clash entre l’actuel président et son encombrant Premier ministre ? Ça pourrait aider…
C’est connu, la Primature est un cadeau empoisonné pour les fortes têtes. Puisque les pratiques païennes qui consistent à renverser du poivre dans une demeure sont démodées, le tandem présidentiel sortant, durant ses habituelles dévotions devant la Kaaba, devrait souhaiter une zizanie insoluble au sommet de l’Etat. C’est déjà arrivé, entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, Macky Sall et Abdoul Mbaye…
Bref, de quoi rester optimiste pour le futur : cinq ans, ce n’est pas une éternité…
Sauf que les duettistes Sall et Faye ne seront pas seuls à manœuvrer : le challenger de la dernière présidentielle, Amadou Ba, claque la porte de l’Apr pour appeler les bonnes volontés à faire bloc avec lui. Il vient de ramasser près de 35 % des votes, en dépit de la mauvaise volonté affichée (c’est un euphémisme) de Macky Sall à le soutenir. Les esprits chagrins parlent carrément de trahison.
L’équation Amadou Ba est qu’il se positionne d’entrée comme le patron de l’opposition et s’affranchit de la tutelle de Macky Sall en appelant les républicains, ou ce qui en reste, à la veillée d’armes pour les prochaines conquêtes. Il y aura sans doute bientôt des Législatives, puisque l’actuel Parlement n’accorde à aucun camp une majorité indiscutable. La prochaine bataille de Dakar, qui devra confirmer les forces en présence, risque d’être meurtrière : entre Barthélemy Dias qui n’a pas une tête à céder la place à Khalifa Sall, Amadou Ba qui a besoin d’une place forte pour attendre patiemment les signes du Destin et l’actuel régime qui fera un point d’honneur à s’emparer de la citadelle, tous les coups, ou presque, seront permis…
Vous voulez mon avis ? Je vous le donne quand même : on ne va pas sentir passer les cinq années qui viennent, il y aura du sport !