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28 juin 2025
VERS UNE ‘’ACTUALISATION’’ DE LA LOI D’ORIENTATION AGROSYLVOPASTORALE
La révision de cette loi vise principalement à renforcer le rôle central des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital.
Le président de la République a demandé aux ministres concernés, mercredi, de s’atteler à la ‘’revue’’ et à l’‘’actualisation’’ de la loi d’orientation agrosylvopastorale.
Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et au secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
‘’La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital’’, note le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
En ce qui concerne le secteur de l’agriculture, le chef de l’État a tenu à rappeler qu’‘’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents’’.
‘’Il convient […] de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Pour sa part, le Premier ministre ‘’a […] signalé l’urgence relevée par les acteurs (agriculteurs et éleveurs) de tenir une réunion du conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale, qui sera présidée par […] le président de la République’’.
MISE EN PLACE D'UN PLAN NATIONAL DE PRÉVENTION ET DE GESTION DES INONDATIONS
Le président de la République a demandé au ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement de prioriser l'identification des zones critiques nécessitant des travaux d'aménagement avant l'hiver, ainsi que le déploiement des ressources nécessaires...
Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de lui proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations, en même temps qu’il a recommandé de s’atteler à l’identification des zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernal, annonce le communiqué du Conseil des ministres.
‘’Parlant de la prévention des inondations, le chef de l’État a demandé au Premier ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’État et acteurs territoriaux concernés, à proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations’’, rapporte le ministre, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
‘’Le président de la République a invité le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernal et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers et du Génie militaire’’, ajoute la même source.
M. Sarré, également ministre de la Formation professionnelle, annonce que Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations’’.
DIOMAYE SONNE LA MOBILISATION CONTRE LES INONDATIONS
Le président ordonne la conception urgente d'un plan national et le ciblage précoce des sites nécessitant des travaux
Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de lui proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations, en même temps qu’il a recommandé de s’atteler à l’identification des zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernal, annonce le communiqué du Conseil des ministres.
‘’Parlant de la prévention des inondations, le chef de l’État a demandé au Premier ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’État et acteurs territoriaux concernés, à proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations’’, rapporte le ministre, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
‘’Le président de la République a invité le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernal et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers et du Génie militaire’’, ajoute la même source.
M. Sarré, également ministre de la Formation professionnelle, annonce que Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations’’.
ACCORD DE PÊCHE, L’UE PAIE UNE REDEVANCE ANNUELLE DE 1 MILLIARD 115 MILLIONS DE FCFA AU SÉNÉGAL
L’ambassadeur de l’UE déclare que ‘’la totalité des prises, au Sénégal, pour les navires européens, est de 400.000 tonnes [de poisson] par an’’.
Dakar, 8 mai (APS) – L’Union européenne (UE) paie à l’État du Sénégal une redevance annuelle de 1,7 million d’euros, soit 1 milliard 115 millions 126 mille 900 francs CFA, en vertu de l’accord de pêche signé par les deux parties, a-t-on appris mercredi du chef de la délégation européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani.
‘’Au total, l’Union européenne paye chaque année au Sénégal environ 1,7 million d’euros en raison de l’accord de pêche’’, a-t-il dit, précisant que ‘’les bateaux européens ne sont autorisés à pêcher que les stocks excédentaires’’.
M. Pisani intervenait à une conférence de presse en prélude à la célébration de la Journée de l’Europe prévue jeudi.
L’UE est ‘’disposée à renégocier avec le gouvernement sénégalais cet accord de pêche’’, a-t-il déclaré.
L’accord de pêche en cours va expirer en novembre prochain, selon l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.
‘’En vertu de cet accord de pêche, l’Union européenne paye une redevance à la fois pour les licences de pêche, mais aussi pour encourager la politique sectorielle de la pêche’’, a-t-il poursuivi.
L’ambassadeur de l’UE déclare que ‘’la totalité des prises, au Sénégal, pour les navires européens, est de 400.000 tonnes [de poisson] par an’’.
Selon Jean-Marc Pisani, la redevance payée par l’UE représente moins de 1 % des retombées annuelles de la pêche au Sénégal.
Il affirme que ‘’la plupart des prises sont transformées au Sénégal’’.
Les nouveaux dirigeants sénégalais ont fait part de leur volonté de revoir l’accord qui lie les deux parties en matière de pêche.
Ils estiment que cet accord est inégal et profite davantage à l’Europe qu’à l’économie sénégalaise, dont la pêche est l’une des mamelles.
ENGRAIS, LES DESSOUS D’UNE PROCÉDURE SECRÈTE SUR UN MARCHÉ DE PLUS DE 80 MILLIARDS AU MINIMUM
L'approvisionnement en engrais est, une fois de plus, entaché d'irrégularités. En effet, le ministère de l'Agriculture a contourné les règles des marchés publics en demandant directement des prix à certains fournisseurs, sans appel d'offres public
C’est parti pour la campagne agricole 2024-2025. En ce qui concerne le volet relatif au marché de l’approvisionnement en engrais, il ne faudrait pas s’attendre à des ruptures profondes pour la campagne en cours. Conformément à une vieille mauvaise pratique, cette année également, il n’y a pas eu d’appel d’offres ouvert et public en ce qui concerne ce juteux marché. C’est par une note estampillée ‘’Confidentielle’’ que le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne a saisi certains fournisseurs établis sur le marché pour leur demander des prix relativement à certaines variétés d’engrais.
‘’À la décharge des nouvelles autorités qui viennent d’être installées dans leurs fonctions, relève ce spécialiste, il leur était presque impossible de respecter les rigueurs du Code des marchés publics’’.
Mais l’État étant une continuité, on est tenté de se demander pourquoi le ministère en question n’avait pas pris les devants pour se conformer aux exigences prévues par la législation en vigueur ?
En fait, malgré les montants importants dépensés chaque année en matière d’approvisionnement en engrais et autres intrants agricoles, les services dudit ministère se sont toujours arrangés pour se soustraire à la législation en vigueur. Au lieu de planifier, ils attendent souvent la veille de la campagne pour se cacher derrière l’urgence et justifier le recours à des procédures dérogatoires. C’est comme si les règles des marchés publics, c’était pour les autres, pas pour le département de l’Agriculture. En tout cas pas dans les achats d’engrais et de semences.
Comme à l’accoutumée, le ministère attend la veille de la campagne, il se cache derrière l’urgence pour passer outre la législation. Il cible quelques opérateurs, leur demande de lui présenter les prix pour différentes variétés d’engrais ou de semences et le tour est joué. ‘’Souvent, on prend presque tous ceux qui soumissionnent parce que les délais sont tellement courts qu’aucun opérateur ne peut arriver à satisfaire toute la demande. Il suffit d’avoir des prix soutenables’’. Souvent, le régulateur est mis devant le fait accompli et il est obligé d’autoriser la procédure dérogatoire.
Le nouveau régime est donc attendu sur cette mauvaise pratique érigée en règle dans ledit ministère.
Pour justifier cette pratique que d’aucuns ne manquent pas de qualifier d’illégale, il est souvent évoqué le fait que ce sont les agriculteurs qui achètent. L’État ne fait que subventionner le prix. ‘’Après avoir sélectionné les opérateurs, l’État confie à chacun une zone. Le paysan vient prendre son quota, il paie la moitié et l’État va payer l’autre moitié. C’est pourquoi ils considèrent que ce n’est pas un marché, c’est le privé qui achète et l’État subventionne. L’autre argument qui est souvent brandi est lié aux crédits. ’’Cette procédure est loin d’être agréée par les puristes du droit de la commande publique qui estiment que ce marché doit également être passé conformément au Code des marchés, d’autant plus que les montants alloués dépassent largement les seuils prévus pour la procédure de demande de renseignements et de prix.
Cela dit, selon certains acteurs, les nouvelles autorités ont tout de même été plus rigoureuses dans l’établissement des critères pour participer à ce marché. ‘’Les critères ont été un peu corsés par rapport à ce qui se faisait. Nous sentons un souci d’instaurer plus de transparence et de rigueur’’, soutient ce fournisseur sous le couvert de l’anonymat, non sans ajouter que cela va ‘’encourager des pratiques plus vertueuses et une dynamique positive, à condition que sa mise en œuvre soit pragmatique et co-construite avec les professionnels’’.
Outre les violations du Code des marchés publics érigés en règle, la campagne agricole est souvent émaillée de magouilles qui devraient être revues par les nouvelles autorités. Parmi ces pratiques peu vertueuses, il y a celle qui consiste à travailler avec des fournisseurs qui, au lieu de donner de l’engrais aux paysans, vont leur donner de l’argent et se font rembourser en espèces sonnantes et trébuchantes. ‘’Par exemple, on doit te donner un sac d’engrais à 40 000 F. Normalement, le paysan paie 20 000 et l’État paie l’autre moitié. Parce que j’ai été retenu et je n’ai pas de l’engrais, je te donne 10 000 F en espèce et après l’État va me payer 20 000 F. Il y a trop de nébuleuses dans le secteur’’, confie ce paysan dont les propos ont été confirmés par plusieurs sources.
Les acteurs espèrent plus de transparence avec les nouvelles autorités.
Les attentes des paysans
Du côté du Cadre national de concertation des ruraux (CNCR), on met l’accent sur la nécessité de mettre à disposition des producteurs de l’engrais ‘’en quantité, en qualité et fortement subventionné’’. C’est du moins la conviction du porte-parole de l’organisation Sidy Ba.
Selon lui, la priorité des priorités, c’est de tout faire pour que l’engrais soit disponible très tôt au niveau des points de distribution et à des taux fortement subventionnés. ‘’Cela veut dire que les intrants doivent être disponibles avant l’hivernage. Si l’on commence à acheminer l’engrais le 15 mai, c’est déjà très bien et il faudrait commencer par le Sud où il pleut très tôt. En mi-juin, si tout est disponible, ce serait une excellente chose, une rupture par rapport à ce qui se faisait’’.
Dans la même veine, M. Ba insiste sur la nécessité de fournir ‘’l’engrais, organique comme chimique, en quantité et en qualité suffisante’’. Selon lui, l’État devrait également privilégier les engrais destinés aux céréales (riz, maïs, mil…) car c’est ce qui nourrit les Sénégalais, tirer le pays de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur, sans oublier l’engrais pour les légumineuses : arachide, niébé…
L’autre défi que le gouvernement devrait relever, c’est celui relatif aux quotas des gros producteurs. ‘’Les quantités sont insuffisantes. Il faut donc les utiliser à bon escient, en les donnant à ceux qui en ont le plus besoin. Les gros, ils ont de l’argent, ils ont des terres, ils ont de quoi acheter des intrants. Pourquoi leur donner des intrants ? Il faut les donner à ceux qui en ont besoin et ces gens sont identifiés ; ils sont dans les coopératives. Je pense que c’est plus pertinent. C’est une hérésie, ce n’est pas la rupture, c’est la continuité dans sa pire forme’’, soutient le porte-parole du CNCR.
À l’en croire, toutes les magouilles passent au niveau de ces quotas et l’État devrait y instaurer plus de transparence. ‘’Les gens savent s’adapter. À chaque fois qu’il y a des mutations, ils s’adaptent pour capter encore les choses. Aujourd’hui, ils sont en train de s’organiser en coopératives pour capter les subventions’’, a-t-il ajouté, non sans inviter l’État à ‘’responsabiliser les organisations agricoles qui connaissent le monde rural, qui connaissent les bons et les mauvais opérateurs pour lutter contre certaines fraudes’’.
Un marché estimé à plus de 80 milliards au minimum
Pour avoir une idée sur le cout du marché, ‘’EnQuête’’ a pu vérifier les prix en cours sur le marché, nettement en deçà des prix auxquels l’État achète. Si l’on se fie uniquement aux prix en gros, l’État va débourser au bas mot près de 80 milliards dans l’achat des engrais.
Selon le document que nous avons pu parcourir, le besoin exprimé par l’État est estimé à 100 000 t pour l’urée. Sur le marché, la tonne de l’urée est vendue à 280 000 F CFA (prix en gros), soit au total 28 000 000 000 F CFA.
En ce qui concerne l’engrais organique liquide, le besoin est de 100 000 l. Sur le marché, le litre est vendu à 11 000 F, soit 1 100 000 000 F CFA pour le total. Pour l’engrais organique solide, l’État a besoin de 10 000 t pour 210 000 F la tonne. Pour l’amendement organique, l’État a besoin de 10 000 t pour 160 000 F la tonne.
Relativement aux engrais chimiques, l’État a exprimé pour le NPK 6.20.10 à 57 000 t. Sur le marché, la tonne est vendue à 245 000 F. Pour le NPK 15.15.15, l’État a besoin de 45 000 t et la tonne coute 315 000 F sur le marché. Les quantités demandées dans les formules NPK 15.10.10, 10.10.20 et 9.23.30 sont respectivement de 26 000 t (260 000 F CFA la tonne) ; 20 000 t (295 000 F la tonne) et 3 000 t (375 000 F la tonne).
Pour le DAP, le document fait état d’une quantité de 8 000 t, alors que le prix est vendu sur le marché à 410 000 F la tonne. Il s’agit là des prix en gros et l’État achète bien plus cher.
À noter également que l’engrais utilisé vient souvent d’autres pays comme ceux de l’Est et d’Europe de l’Ouest, notamment en Russie, en Espagne et en Turquie, même s’il y a une partie qui est fabriquée localement.
LIGUE DES CHAMPIONS, LE REAL RENVERSE LE BAYERN ET S'OFFRE UNE FINALE CONTRE DORTMUND
En s'imposant grâce à un doublé de Joselu, les champions d'Espagne se qualifient en finale de Ligue des Champions pour la 18e fois de son histoire.
iGFM (Dakar) Mené sur son terrain, mardi soir, le Real Madrid a renversé le Bayern, en fin de partie, en demi-finale retour de ligue des champions.
En s'imposant grâce à un doublé de Joselu, les champions d'Espagne se qualifient en finale de Ligue des Champions pour la 18e fois de son histoire. Le 1er juin prochain à Wembley (Londres, Angleterre), le Real défiera Dortmund. Il vise son 15e trophée dans cette compétition.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 08 MAI 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une partie de la population.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale.
Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse.
Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite.
Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés.
Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche.
A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche.
Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs.
Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.
Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle.
Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.
Evoquant le secteur de l’agriculture, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents.
En s’inspirant du PROJET, il convient, selon lui, de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.
Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital.
Parlant de la prévention des inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés, à proposer un Plan national de Prévention et de Gestion des inondations.
Le Président de la République a invité, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement préhivernage et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire.
Dans ce cadre, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier Ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations.
Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation au sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’est tenu les 4 et 5 mai 2024 à Banjul.
Enfin, le Président de la République est revenu sur sa visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire effectuée le mardi 07 mai 2024. Il a, ainsi remercié le Président Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qu’il lui a réservés.
Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part de la tenue, le vendredi 03 mai 2024, d’un Conseil interministériel consacré à la campagne production agricole 2024.
Il a mis l’accent sur la détermination du Gouvernement à opérer une rupture systémique au niveau des mécanismes de subvention afin que les moyens financiers consentis par l’Etat soient effectivement affectés aux réels ayants-droits.
Il a également signalé l’urgence relevée par les acteurs de tenir une réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale qui sera présidée par Monsieur le Président de la République.
Le Premier Ministre a aussi informé le Conseil de l’évolution des travaux consacrés aux mesures de réduction des prix des produits de première nécessité, au cadrage du plan d’action d’urgence du Gouvernement et à la revue générale des programmes, des projets ainsi que du capital humain et des ressources budgétaires.
Il a, par ailleurs, informé le Conseil qu’il présidera une réunion interministérielle de revue des diligences préparatoires du pèlerinage à la Mecque édition 2024 et un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024, respectivement les 10 et 14 mai 2024.
Enfin, il a fait part des audiences qu’il a accordées au Gouverneur de la BCEAO, à l’Ambassadeur d’Inde au Sénégal et au Ministre en charge de l’agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite.
Au titre de la communication des ministres :
- le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du
Numérique a fait une communication sur le projet de Sénégal Connect Park (ex PTN) ;
- le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les projets hospitaliers ;
- le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le bilan de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.
Fait à Dakar, le 08 mai 2024
Le Ministre de la Formation Professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
LE SUDES RÉPLIQUE À ISMAILA MADIOR FALL
L'affectation avortée de l'ex-ministre à l'IFAN soulève de nombreuses zones d'ombre. Le syndicat enseignant pointe des contradictions dans les déclarations de l'intéressé et du recteur, avec des manigances illégales - COMMUNIQUÉ
Alors que le recteur de l'Ucad et Ismaila Madior Fall présentent des versions divergentes des faits autour de l'affectation de ce dernier à l'IFAN, le SUDES tire à travers le communiqué suivant, la sonnette d'alarme et décrie les agissements frauduleux visant selon lui, à contourner les textes en vigueur.
"NON E T NON AU VIOL RÉPÉTÉ DES TEXTES À L'UCAD
À la lecture des déclarations contradictoires du porte-parole du recteur de l'UCAD et du professeur Ismaïla Madior Fall sur l'affaire des velléités d'affectation de ce dernier à l'IFAN, le SUDES/ESR Section UCAD voudrait, en guise de clarification, rappeler les faits constants et irréfutables suivants.
Le recteur de l'UCAD avait consulté le directeur de l'IFAN pour une affectation du professeur Fall dans cet Institut. Ce dernier en a informé l'Assemblée des chercheurs de l'IFAN le 30 avril 2024 et non le 6 mai, ainsi que l'affirme le porte-parole du recteur. Ces démarches sont une violation flagrante du décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 i régit l'IFAN. L'Assemblée de l'IFAN au vu des articles 10 et 1 du décret susmentionné n'est pas un organe habilité à statuer sur les questions liées à l'affectation de PER qui relèvent du Comité scientifique comme le stipule l'article 8 du même décret.
En outre, M. Fall déclare avoir soumis une demande d'intégration à l'IFAN quand le porte-parole du Recteur, lui, affirme le contraire. Ces contradictions apparentes prouvent à suffisance les manigances qui étaient en cours. C'est pourquoi, le SUDES/ESR Section UCAD se réjouit d'avoir réussi à mettre à nu les manœuvres illégales pour caser un enseignant-chercheur fut-il un ancien ministre.
Au demeurant, M. Fall semble avoir une connaissance approximative du décret qui organise l'IFAN quand il soutient que seuls les avis favorables de sa faculté d'origine et de l'IFAN comptent pour lui permettre de rejoindre l'institution. Le SUDES/ESR Section UCAD se permet de rappeler à monsieur le Professeur titulaire de classe exceptionnelle de droit que suivant l'article 24 du décret, de quo supra, il ne pourrait rejoindre cet Institut que par un arrêté du ministre chargé de l'Énseignement supérieur sur proposition du Comité scientifique et après avis de l'Assemblée de l'université.
Le SUDES/ESR Section UCAD voudrait également s'offusquer de la vision étroite et égocentrique qu'a M. Fall de son rôle de professeur titulaire de classe exceptionnelle quand il affirme qu'il serait à présent plus utile à la communauté universitaire en rejoignant l'IFAN pour se consacrer à la recherche. M. Fall en tant qu'enseignant-chercheur peut bien mener des recherches en s'acquittant de ses tâches d'enseignement et d'encadrement à la FSJP qui comme la plupart des facultés souffre d'un déficit démentiel d'encadrement et d'un ratio PER/étudiant alarmant.
Par ailleurs, M. Fall qui se targue d'une expérience gouvernementale décennale en tentant de disqualifier les préoccupations légitimes des syndicalistes qu'il accuse d'ignorance ou de mauvaise foi fait preuve d'une arrogance déconcertante et inadmissible.
Le SUDES/ESR Section UCAD rappelle que les syndicats jouent un rôle crucial dans la défense des règles de fonctionnement de l'université, dans la protection des droits et des intérêts des enseignants-chercheurs et que leur voix doit être entendue et respectée dans les processus décisionnels universitaires.
Le SUDES/ESR Section UCAD souligne qu'il ne saurait avoir de compte à solder avec quiconque et que son attachement au respect des textes est en l'occurrence sa seule motivation.
En conséquence, el SUDES/ESR Section UCAD voudrait :
1. Exprimer sa profonde inquiétude face à l'attitude inconvenante de M. Fall et du recteur vis-à-vis des textes qui régissent nos institutions.
2. Exiger du recteur encore une fois de plus le respect strict des textes.
3. En appeler au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation pour une analyse approfondie du dossier, à la lumière des défis de l'UCAD en termes de ressources humaines, quand tel que le stipule le décret 84-1184, la demande de monsieur Fall lui sera soumise."
APRÈS LA DÉMISSION DE SONKO, LE NOM DU MAIRE DE ZIGUINCHOR PAR INTÉRIM EST CONNU
Mme Aida Bodian va occuper le poste jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil.
Suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko en sa qualité de Maire de la Commune de Ziguinchor, le nom de son successeur n’a pas tardé à être connu. Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code des Collectivités territoriales, Mme Aida Bodian, première adjointe au Maire, occupe provisoirement le fauteuil du président du Conseil municipal à compter du lundi 06 mai 2024. C’est du moins ce que nous apprend une note de service parvenu à Emedia.
Mme Bodian va occuper le poste jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil.
par Farid Bathily
EN AFRIQUE, L'ATTRAIT DE WASHINGTON S'ÉRODE AU PROFIT DE PÉKIN
La Chine a connu en 2023 et pour la première fois depuis plus d'une décennie, son plus important bond de popularité sur le continent africain, selon une nouvelle enquête de l'institut Gallup. Parallèlement, son rival américain a décliné.
La Chine a connu en 2023 et pour la première fois depuis plus d'une décennie, son plus important bond de popularité sur le continent africain, selon une nouvelle enquête de l'institut Gallup. Parallèlement, son rival américain a décliné, d'après la même étude.
En 2023, le taux de popularité américaine en Afrique était de 56% selon le baromètre des leaders du monde de l'institut Gallup qui révèle les taux d'approbation des États-Unis, de l'Allemagne, de la Russie et de la Chine dans plus de 130 pays.
Cela représente une baisse de trois points par rapport à l'année précédente. Des quatre puissances concernées, Washington est la seule à voir son chiffre décliner pendant cette période. Plus remarquable, le pays de l'oncle Sam est devancé par la Chine estimée à 58%, contre 52% en 2022.
Il s'agit d'une première depuis 2018 quand cette dernière menait alors les États-Unis d'une courte tête (53 contre 52%). Mieux, l'Empire du Milieu n'avait plus connu une hausse d'approbation aussi spectaculaire d'une année à l'autre depuis 2010-2011.
Meilleure perception chinoise
Pékin a notamment vu sa cote de popularité bondir à deux chiffres dans sept pays, dont cinq situés en Afrique de l'Ouest. Les plus fortes progressions concernent le Ghana (+15 points), ainsi que la Côte d'Ivoire et le Sénégal dont la hausse d'approbation atteint 14 points chacun.
Gallup indique à cet effet que le facteur décisif à cette forte flambée de l'image de la Chine dans ces pays concerne l'effritement du camp des personnes autrefois "sans avis" sur la question. Autrement dit, nombre de sondés auparavant sans opinion sur le leadership chinois ont aujourd'hui une position plus positive.
Cela tient d'une prise de position plus nette des populations vis-à-vis de Pékin, premier investisseur étranger sur le continent. Les États-Unis jouissent également d'un gain de popularité à deux chiffres dans sept nations, mais leur effondrement est plus marqué.
La Russie en embuscade
C'est notamment le cas en Ouganda (-29 points), en Gambie (-21 points) et au Kenya (-14 points). Les taux d'approbation du leadership américain restent les plus bas en Libye (23%) et en Somalie (25%).
Le rapport constate par ailleurs un regain de popularité de la Russie auprès des populations africaines. Avec un taux d'approbation de 42% en 2023 – soit huit points de plus que 2022 –, Moscou réalise sa meilleure performance sur le continent depuis 2012.
Le soutien à Moscou demeure exceptionnellement élevé dans les pays du Sahel, dont le Mali (89 %), le Burkina Faso (81 %) et le Tchad (76 %).