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14 mai 2025
L’OMC ANNONCE UNE REPRISE DU COMMERCE MONDIAL
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit une reprise progressive du commerce mondiale (OMC) des marchandises au rythme de 2, 6 % en 2024 et de 3,3% en 2025, après une chute à 1,2% en 2023.
Dakar, 11 avr (APS) – L’Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit une reprise progressive du commerce mondiale (OMC) des marchandises au rythme de 2, 6 % en 2024 et de 3,3% en 2025, après une chute à 1,2% en 2023.
‘’Le commerce mondial des marchandises devrait reprendre progressivement cette année après avoir connu une contraction en 2023, qui résultait des effets persistants des prix de l’énergie élevés et de l’inflation’’, indiquent les économistes de l’OMC dans une nouvelle prévision le 10 avril.
Ils précisent que ‘’la croissance en volume du commerce mondial des marchandises devrait être de 2,6% en 2024 et de 3,3% en 2025, après une chute à 1,2% en 2023’’.
‘’Les pressions inflationnistes devraient s’atténuer cette année, permettant aux revenus réels de croître à nouveau — en particulier dans les économies avancées — ce qui stimulera la consommation de produits manufacturés’’, annoncent-ils dans le rapport ‘’Perspectives et statistiques du commerce mondial”.
Reprise de la demande de biens échangeables en 2024
Selon le rapport, ‘’une reprise de la demande de biens échangeables en 2024 est déjà manifeste’’. Il relève que les indices des nouvelles commandes à l’exportation montrent ‘’une amélioration des conditions du commerce au début de l’année’’.
“Nous progressons vers une reprise du commerce mondial, grâce à des chaînes d’approvisionnement résilientes et à un cadre commercial multilatéral solide – qui sont cruciaux pour améliorer les moyens de subsistance et le bien-être’’, déclare la Directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala.
Elle estime qu’’’il est impératif de limiter les risques comme les troubles géopolitiques et la fragmentation des échanges, pour maintenir la croissance économique et la stabilité.”
Le rapport signale que ‘’les prix de l’énergie élevés et l’inflation ont continué de peser lourdement sur la demande de produits manufacturés, ce qui a entraîné une baisse de 1,2% du commerce mondial des marchandises en volume en 2023’’. ‘’La baisse a été plus importante en valeur, les exportations de marchandises ayant diminué de 5%, s’étant établies à 24 010 milliards de dollars EU’’, fait-il observer.
‘’L’évolution du commerce des services a été plus positive, les exportations de services commerciaux ayant augmenté de 9% pour atteindre 7 540 milliards de dollars EU, ce qui compensait en partie le recul du commerce des marchandises.’’
Diminution des volumes des importations
Le rapport constate une diminution des volumes des importations ‘’dans la plupart des régions, mais surtout en Europe, où elles ont fortement chuté’’.
‘’Les principales exceptions ont été les grandes économies exportatrices de combustibles, dont les importations ont été soutenues par de fortes recettes d’exportation, car les prix de l’énergie sont restés élevés par rapport aux normes historiques’’, fait-il remarquer.
Le niveau du commerce mondial ‘’est resté bien au-dessus’’ de celui d’avant la pandémie tout au long de 2023.
‘’Le rapport estime en outre que la croissance du PIB mondial aux taux de change du marché restera stable dans l’ensemble au cours des deux années à venir, devant atteindre 2,6% en 2024 et 2,7% en 2025, après être tombée à 2,7% en 2023 contre 3,1% en 2022’’.
Il avertit que ‘’les tensions géopolitiques et l’incertitude des politiques pourraient limiter l’ampleur de la reprise du commerce’’. Il fait état en effet de risque de ‘’fortes hausses’’ que pourraient connaître les prix des produits alimentaires et de l’énergie en raison des événements géopolitiques.
Il annonce une forte croissance du volume des importations en Asie (5,6%) et en Afrique (4,4%), laquelle ‘’devrait contribuer à soutenir la demande mondiale de produits échangés cette année’’.
Il fait état d’une augmentation de 9 % du commerce mondial de services commerciaux en 2023 ‘’malgré un recul du transport de marchandises, grâce à la reprise du commerce international et à la hausse des services fournis par voie numérique’’.
‘’Les exportations mondiales de services fournis par voie numérique sont montées en flèche en 2023, atteignant 4 250 milliards de dollars EU, soit une augmentation de 9,0% en glissement annuel, et représentaient 13,8% des exportations mondiales de marchandises et de services. ‘’
LE MAGISTRAT OUSMANE DIAGNE A PRIS FONCTION AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Sur son compte X, le ministère de la Justice indique que ce jeudi, ”Madame Aissata Tall Sall, a transmis ses fonctions de Garde des Sceaux à Monsieur Ousmane Diagne (…)”.
Dakar, 11 avr (APS) – Le nouveau garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a pris fonction, ce jeudi, a-t-on appris auprès de son ministère.
Sur son compte X, le ministère de la Justice indique que ce jeudi, ”Madame Aissata Tall Sall, a transmis ses fonctions de Garde des Sceaux à Monsieur Ousmane Diagne (…)”.
M. Diagne, avocat général à la Cour suprême au moment de sa nomination, a été doyen des juges d’instruction, procureur de la République et procureur général.
ABDOURAHMANE SARR ÉVOQUE LES IMPLICATIONS DE LA SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE
La souveraineté économique devrait permettre au Sénégal de “maîtriser son destin”, par le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale, dans l’objectif “de nous libérer des liens de dépendance dans nos politiques publiques”, a-t-il déclaré.
La souveraineté économique devrait permettre au Sénégal de “maîtriser son destin”, par le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale, dans l’objectif “de nous libérer des liens de dépendance dans nos politiques publiques”, a déclaré, jeudi, à Dakar, le nouveau ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.
La souveraineté économique “sera le moyen qui nous permettra d’atteindre l’objectif de maîtriser notre destin”, a-t-il dit dans son adresse lors de la cérémonie de passation de service avec con prédécesseur, Mamadou Moustapha Ba.
Les progrès jusque-là réalisés par le Sénégal dans “beaucoup de domaines”, notamment celui des infrastructures, serviront de base pour “un nouveau cap”, a indiqué Abdourahmane Sarr.
Il souligne toutefois que ces réalisations ont “accéléré notre endettement en devises pour les réaliser, ainsi que pour faire face à des chocs extérieurs”, endettement qui, “dans une certaine mesure”, a “réduit notre souveraineté économique”.
“De ce fait, nous renforcerons la coopération bilatérale et multilatérale tout en ayant comme objectif de nous libérer des liens de dépendance dans nos politiques publiques”, a-t-il promis.
Le ministre entrant de l’Economie, du Plan et de la Coopération a appelé à “une affirmation d’un leadership devant faciliter la réforme du secteur public par une meilleure évaluation des dépenses en soutien à l’économie”.
Selon lui, cette perspective implique de construire “des consensus sur les mesures nécessaires aussi bien sur les recettes, les dépenses et la dette, afin d’atteindre les objectifs politiques assignés, tout en préservant des finances publiques saines et soutenables”.
“L’objectif principal assigné est d’avoir les moyens de financer des biens et services publics de qualité au bénéfice des populations, notamment les plus vulnérables […]”, a soutenu le ministre de l’Économie.
De cette manière, “l’État fort, aux finances publiques soutenables et aux marges de manœuvre certaines, accompagnera et trouvera les partenaires nécessaires pour soutenir nos entreprises capitalisant sur nos propres instruments financiers”.
Le ministre sortant, Mamadou Moustapha Ba, s’est félicité de passer le témoin, disant savoir qu’avec Abdourahmane Sarr, le Sénégal “continuera à consolider sa place de choix en matière de production de statistiques de référence, pour mieux asseoir notre adhésion à la norme spéciale de diffusion des données, en tirant le meilleur de la masse inestimable d’informations fournies par les enquêtes […]”.
“C’est autant d’éléments indispensables pour bâtir, dans un contexte marqué par des chocs multiformes, des politiques publiques adossées à des choix et options pertinentes, permettant de dégager des perspectives heureuses pour nos agriculteurs, nos jeunes à la recherche d’emplois, nos femmes en quête d’autonomisation et d’émancipation”, note-t-il.
Selon Mamadou Moustapha Ba, ces derniers points sont tout aussi indispensables pour “notre secteur privé en quête de plus de vigueur et de performance, et enfin pour tous nos compatriotes, qui aspirent légitimement à un accès aux services essentiels”.
LE GÉNÉRAL BIRAME DIOP A PRIS LES COMMANDES DU MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES
Le nouveau ministre des Forces armées, général Birame Diop, a pris officiellement fonction, jeudi, à Dakar, lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a promis une bonne synergie entre les composantes de l’armée et des FDS.
Dakar, 11 (APS) – Le nouveau ministre des Forces armées, général Birame Diop, a pris officiellement fonction, jeudi, à Dakar, lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a promis une bonne synergie entre les composantes de l’armée et des autres forces de défense et de sécurité, afin de “garantir” une bonne performance et une bonne efficience des forces armées.
“Le ministère des Forces armées fera tout l’effort nécessaire pour que toutes ses composantes travaillent en synergie, en solidarité pour garantir une bonne performance, une bonne efficacité, mais également pour garantir une bonne efficience dans l’exécution de la mission constitutionnelle qui est confiée à ce ministère”, a-t-il déclaré.
Le général Birame Diop s’exprimait lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur à la tête de ce département ministériel, Oumar Youm, au siège du ministère de Forces armées.
“Je peux vous assurer qu’en dehors de ce ministère, nous ferons les efforts nécessaires pour que les composantes des Forces armées, aux côtés des autres Forces de défense et de sécurité, travaillent de façon à mutualiser pour une prise charge globale de la sécurité de notre pays”, a-t-il dit.
Il a promis également de travailler à la création de canaux de communication, de coordination et de coopération avec les États frontaliers du Sénégal pour assurer une prise en charge collective de la question sécuritaire au niveau de la sous-région.
Le nouveau ministre des Forces armées est un général de corps aérien, ancien chef d’état-major général des armées sénégalaises (2020-2021).
Il a également occupé le poste de conseiller militaire au département des Opérations de la paix de l’Onu.
Né le 29 mars 1961 à Thiès (ouest), le général Birame Diop a intégré le Prytanée militaire de Saint-Louis, après une brillante scolarité dans le cycle primaire qu’il a effectué dans sa ville natale.
Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, il est admis à l’École royale de l’air de Marrakech (Maroc), en 1981.
Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en aéronautique et de pilote de transport à sa sortie d’école en 1985, il passe, avec succès, le diplôme de pilote commercial, qualification IFR, à Montréal, en 1988, puis celui d’officier de sécurité des vols en Californie, en 1992.
À partir de 1994, il obtient la qualification de pilote commandant de bord et celle d’instructeur en France.
Le général Diop est aussi diplômé de l’École d’état-major de l’université d’Alabama (États-Unis) et breveté du Collège interarmées de défense de Paris.
Il a occupé toutes les fonctions dévolues à un officier de l’armée de l’air : de chef de bureau en 1989 à celle de chef d’état-major de l’armée de l’air en 2015.
De décembre 2017 à janvier 2019, il a servi comme chef d’état-major particulier du président de la République.
par Célestin Monga
MAHAMMED
Les douleurs et les trahisons qui constituent la trame de nos vies intrinsèquement misérables par-delà nos pouvoirs d'achat supposés n'ont jamais ébranlé la fine conscience que Mahammed Boun Abdallah Dionne avait de notre devoir de vivre
De temps à autre, par inadvertance, de bonnes nouvelles aussi arrivent dans mon courrier. Comme ce message insolite reçu en septembre 2013 d'un certain Mahammed Boun Abdallah Dionne. Je n'avais pas l'honneur de le connaître. Il se présentait comme le responsable des programmes Afrique de l'Organisation des nations unies pour le développement industriel (UNIDO), basée à Vienne, Autriche, et disait être « le président de mon fan club ». Je m'en suis immédiatement méfié car très jeune, j'ai appris l'effet que les compliments (réels ou artificiels) provoquent dans le cerveau humain : ils font baisser inconsciemment la garde.
Intrigué tout de même par l'essentiel du message, qui m'invitait à donner un discours à de la conférence générale de l'institution, prévue le mois suivant à Lima, Pérou, j'en avais parlé à mon superviseur Kaushik Basu, le premier vice-président et économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale. Sans hésiter une seule seconde, Kaushik dont j'étais le conseiller-directeur, m'avait encouragé à accepter l'invitation. Il estimait que l'UNIDO était une des meilleures agences des Nations Unies et Amartya Sen, son ancien directeur de thèse, le lui avait confirmé.
J'ai donc rencontré Mahammed Boun Abdallah Dionne au Pérou, en marge de la conférence. Debout dans un coin de la salle, à l'abri des micros et des caméras, il m'avait alors révélé la véritable raison de son invitation. Après m'avoir confié qu'il se préparait à abandonner sa carrière internationale pour retourner au Sénégal comme Directeur de cabinet et Premier ministre du président Macky Sall. Puis, il avait ajouté en dardant sur moi son regard droit comme une lame : « Peu de cadres africains qui pensent notre condition occupent les hautes fonctions de décision dans les organismes internationaux. L'ONUDI se prépare à recruter deux directeurs-généraux adjoints [Managing Directors]. Je voudrais que tu postules à ces postes. Même si tu n'en as pas envie, fais-le pour l'Afrique. Nous te soutiendrons. »
Interloqué par cette proposition décente, j'avais promis d'y réfléchir. Je travaillais depuis plus d'une quinzaine d'années à la Banque mondiale à Washington D.C. et j'y avais atteint le grade de directeur. J'aimais la quantité de savoirs que brassait l'institution, mais je savais aussi que mon parcours improbable et aléatoire dans cette maison de verre et peu transparente était constamment l'objet du courroux des gardiens du temple ceux qui ne supportaient ni l'indiscipline de mes idées publiées régulièrement dans des ouvrages non-autorisés, ni mon attitude jugée hérétique je ne jouais pas au golf le weekend avec les gourous et je ne socialisais pas avec les faiseurs de carrière. Je n'avais donc pas eu à réfléchir longtemps.
Après ce premier contact à Lima, Mahammed et moi avions continué nos échanges.
J'avais postulé donc aux offres d'emploi publiées quelques mois plus tard, après son départ de l'ONUDI. Le processus de recrutement avait duré un an, avec huit rounds d'interviews— y compris des séquences avec des psychologues ou avec des représentants du staff dont je voulais être le leader. Ma nomination à l'ONUDI et mon séjour au sein de cette merveilleuse institution m'avaient permis de densifier mon regard sur les grandes questions internationales et de renouveler mon métabolisme. Elle m'avait apporté aussi les nombreuses externalités positives qu'offre la vie à Vienne. Je la dois d'abord à Mahammed.
Tout chez cet homme était inhabituel. Sa bonté étrange chez un cadre africain de gros calibre suscitait de la culpabilité et finissait par être contagieuse. Sa chaleur était énergisante, son regard toujours vrai et profond. Ses yeux surchargés d'attention pour son interlocuteur ôtaient toute envie de dire des bêtises. Sa foi en l'Afrique et son sens de nos responsabilités d'« élites » privilégiées était intimidants.
Il parlait avec une ardeur qui reflétait son enthousiasme et son sérieux. Sa vérité intérieure surgissait de chaque syllabe, même humoristique, qu'il prononçait avec une franchise déconcertante.
Généreux et humble, il avait une grande idée de la responsabilité des Africains qui ont eu la bonne fortune d'aller à l'école et de se confronter à d'autres manières de voir et de faire. Il aimait le mouvement et la remise en question de soi. C'était une hygiène de vie. « Jaar jaar ! ...» : le parcours, me disait-il en wolof pour expliquer la nécessité d'avoir un itinéraire, une trace.
En sa présence, le temps s'étirait : l'échange était toujours intense, la parole lumineuse et le silence exaltant. Toute discussion économique avec lui-sur la dette ou sur la politique monétaire était une exploration des espaces ignorés, comme si on déambulait ensemble dans une grande maison fascinante et inconnue pour y ouvrir ensemble des armoires et des tiroirs abandonnés et y découvrir ensemble des poupées russes. C'était un exercice d'humilité, un défi pour le Bantou porteur de semi-certitudes que je suis...
Pas un grain de la frivolité et de l'agitation immobile qui donnent à beaucoup d'entre nous le faux sentiment d'avoir « réussi » leur vie. Un jour où je suis à Dakar, il promet de passer me chercher pour aller prendre un vers. Je l'attends devant l'hôtel Savanah où des véhicules divers se garent toutes les minutes. Il est en retard. Pas de problème : un homme d'Etat gère constamment les urgences mystérieuses de la République. Pendant que je l'attends, un véhicule garé depuis longtemps pas loin « fait des appels de phare ». Je ne m'en offusque pas : nous avons l'esprit magique et le sens du spectacle. Au bout de quelques minutes, le chauffeur de ce voiture ambiguë ouvre lentement la portière et descends : c'était Mahammed, qui m'attendait depuis un moment et il conduisait lui-même son véhicule !
« Tu gâtes le métier de Premier ministre », lui di-je étonné par tant d'incivilité. Chez nous et ailleurs, ça ne se passe pas comme cela. Un haut dignitaire de la République ne s'abaisse pas à conduire. Il sourit, me tape sur l'épaule, et m'emmène dans un café de la ville où tous les employés ne se gênent pas pour le tutoyer en lui faisant la conversation. Les douleurs et les trahisons qui constituent la trame de nos vies intrinsèquement misérables par-delà nos pouvoirs d'achat supposés n'ont jamais ébranlé la fine conscience que Mahammed avait de notre devoir de vivre. De vivre pour autrui pour se donner, peut-être, une raison valable d'exister. Même lorsqu'il s'est parfois retrouvé dans ce lieu inévitable où la vie nous renvoie comme un miroir nos impossibilités, « l'en-commun du grand désenchantement » (comme l'énonce Patrick Chamoiseau), Mahammed est demeuré stoïque dans la foi.
De temps à autre, les mauvaises nouvelles me parviennent avec un acharnement cynique. Comme celle reçue le 5 avril m'annonçant son décès. J'ai parlé hier avec Caty, sa lumineuse épouse bien-aimée. Elle m'a dit : « Mahammed était mon guide, mon conseiller, mon ami, mon mari, mon tout. Il était un homme parfait, j'ose le dire. »
Mahammed Boun Abdallah Dionne, mon grand-frère, a été inhumé ce jour, 10 avril 2024 à Touba.
par Mouhamadou Sall
L’HYDROGÈNE, LA SOLUTION VERS UN MONDE NET ZÉRO CARBON
Alors que les conséquences du réchauffement planétaire se font de plus en plus sentir avec leur cortège de catastrophes, il devient urgent de repenser notre modèle énergétique
Relever le challenge de l’Energie et du Numerique ou s’enfoncer dans la dépendance et le sous-développement :
Cet article aborde l’un des deux enjeux majeurs actuels à relever obligatoirement : les enjeux climatiques et environnementaux vers un monde décarboné. Un second article à venir aborde les enjeux du numérique.
Gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre, naturellement présents dans l’atmosphère, font office de paroi absorbant une partie de la lumière du Soleil et de la chaleur émise par la Terre et, de ce fait, garantissent les conditions de la vie sur notre Planète.
Sans ces gaz, la température moyenne globale à la surface de notre planète serait froide (environ -18 °C).
L’activité humaine génératrice de gigantesques quantités de certains gaz, et l’accumulation de nouvelles substances entrainent un dérèglement de l’équilibre naturel provoquant un réchauffement et un changement climatique qui mettent en danger le devenir des êtres humains et de toute autre forme de vie sur notre Planète.
D’après les Nations Unies les combustibles fossiles, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz sont responsables de l’effet de serre :
plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre
près de 90 % de toutes les émissions de dioxyde de carbone.
Aussi, la transition énergétique est -elle devenue un consensus à l’échelle mondiale pour assurer «le passage d’une société de consommation abondante d’énergies fossiles à une société consommatrice d’Energie renouvelable ou d’Energie faiblement carbonée. »
Feuille de route de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) Zero carbone en 2050« Net Zéro by 2050 »
L’AIE propose une feuille de route mondiale pour la décarbonation du secteur de l’énergie « Net Zéro by 2050 » : Net Zero by 2050 – Analysis - IEA. A. Il est donc recommandé d’utiliser toute ressource qui ne produit pas de gaz carbonique (ou CO2) lorsqu’elle produit de l’énergie.
Energie renouvelable ou faiblement carbonée.
Les énergies renouvelables provenant de sources dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle du temps humain sont :
Énergie éolienne (terrestre et en mer)
Énergie solaire (photovoltaïque, thermique et thermodynamique)
Biomasse
Énergie hydraulique
Géothermie
Il est à noter que toutes les sources d’énergie renouvelables existantes sont exemptes d’émission de carbone, à l’exception de la biomasse qui émet un gaz CO2 local mais absorbé par les plantes ce qui contribue à la photosynthèse (absorption de CO2 et production d'oxygène (O2)).
Forte demande en énergie, de l’Afrique, horizon 2050
Selon OCDE (l’organisation de la Coopération et du Développement Economique) la croissance de la demande mondiale d’énergie n’est plus portée par les pays développés, mais par les pays émergents (la Chine, l’Inde et le Brésil) et aussi, d’ici 2050, par l’Afrique qui devrait connaître le taux de croissance urbaine le plus rapide du monde ce qui , en corollaire, entrainerait une forte demande croissante en Energie.
L’Hydrogène comme Solution vers un monde zéro émission CO2
Les projets à grande échelle qui s’appuie sur l’usage de l’hydraulique, des panneaux solaires et des éoliennes requièrent beaucoup d’espace qui peuvent impacter négativement sur l’environnement.
Eu égard aux besoins croissants en Energie, la solution durable pour atteindre les objectifs climatiques, vers un monde zéro émission de CO2, repose en grande partie sur l’hydrogène comme source d’ énergie:
Hydrogène naturel ou Hydrogène blanc
Hydrogène vert : produit par des énergies renouvelables telle que les éoliennes et les panneaux solaires. La seule émission qui en résulte serait de l’eau potable !
La fusion thermonucléaire, fondée sur les isotopes de l’hydrogène à l’état de recherche mais dont l’issue est certaine
L’hydrogène naturel ou natif (H2), ou hydrogène blanc
L’hydrogène a toujours été considéré comme un « vecteur énergétique » qui, contrairement aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), ne peut être produit qu’à partir d’une autre source d’énergie.
Cependant, la découverte de puits d’hydrogène naturel, ces dix dernières années, ouvrent des nouveaux axes de développement.
L’origine et l’étendu des ressources en hydrogène naturel dont des traces ont été trouvées dans plusieurs endroits de l’écorce terrestre et dans les océans sont en cours d’étude.
Il est à noter que le premier puits a été découvert à proximité de Bourakébougou, au Mali. Depuis plusieurs années, il alimente ce village en électricité.
Entre autres applications de l’Hydrogène : La pile à Hydrogène
Entre autres applications de l’hydrogène : la pile à hydrogène. La pile à hydrogène utilise l’hydrogène et l’oxygène comme combustibles et produit directement de l’Energie en fournissant de l’eau et de la chaleur.
La production de pile à hydrogène, partant de l’hydrogène blanc (après évaluation de l’étendue des ressources) et de l’hydrogène vert, est un enjeu majeur pour une alternative aux énergies fossiles pour les carburants qui alimentent les transports.
Fusion nucléaire ou reproduction de soleil artificiel dans les centrales électriques
La fusion nucléaire, objet de recherche depuis environ 70 ans, semble être la solution comme source d’énergie durable illimitée. Il s’agit de reproduire du soleil artificiel, dans les centrales électriques, en utilisant une source d'énergie sans limite et sans risque de déchet à vie longue.
La fusion nucléaire est une énergie propre qui use d’un combustible quasi inépuisable, sans carbone ni déchets à longue durée.
Le principe de la fusionnucléaire consiste à faire fusionner deux noyaux atomiques légers d'hydrogène pour en créer un lourd, de l'hélium, afin de libérer de l'énergie. La fusion nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre mais de l’hélium (He) stable.
Par opposition, le principe de la fission nucléaire, utilisée dans les centrales nucléaires actuelles, qui consiste à rompre des liaisons de noyaux atomiques lourds radioactifs entrainant la pollution radioactives
La fusion nucléaire utilise comme source d’énergie des atomes légers isotopes de l’hydrogène qui constituent un carburant quasi inépuisable :
le Deutérium , disponible en quantité illimitée dans la mer
le Tritium , qui n’existe pas à l’état naturel. Il est extrait du lithium qui est présent dans l’écorce terrestre, et à l'état de traces, dans les océans.
D’évidence la mise en œuvre de la fusion est complexe en particulier :
atteindre une température très élevée de l’ordre de 100 Millions de degrés soit 10 fois plus qu’au cœur du soleil
maintenir le plasma (milieu totalement ionisé) sur la durée.
Deux méthodes de fusion sont utilisées pour atteindre le seuil de rentabilité énergétique à savoir ; libérer une énergie de fusion supérieure à celle produite pour amorcer la réaction.
Fusion par confinement magnétique
Fusion par confinement inertiel
Fusion par confinement magnétique.
Les atomes légers d'hydrogène (deutérium et tritium) sont chauffés et le plasme obtenu est confiné par des champs magnétiques intenses à l’aide d’aimants.
Cette configuration est la plus proche d’un futur réacteur à fusion destiné à fournir de l’électricité. Elle est celle utilisée par plusieurs projets dont le projet ITER issu de la coopération internationale qui a débuté dans les années 80.
Le projet ITER regroupe 35 pays dont les Etats-Unis, l'Union européenne le Japon, la Chine, la Corée du Sud ITER - une énergie pour notre avenir
Le réacteur ITER devrait générer son premier plasma au début des années 2030.
Fusion par confinement inertiel.
Des lasers de très forte énergie sont envoyés à l'intérieur d'une capsule cylindre, de la taille d'un dé à coudre, contenant l'hydrogène.
Le but de cette méthode est de démontrer le principe physique de la fusion nucléaire.
Cette méthode est utilisée par le NIF (National Ignition Facility,) un laser de recherche extrêmement énergétique, construit par le laboratoire américain LLNL (Laboratoire national Lawrence Livermore). Laboratoire national Lawrence Livermore — Wikipédia (wikipedia.org)
Le 5 décembre 2022, le NIF a atteint pour la première fois le seuil de rentabilité énergétique où l'énergie produite est supérieure à l'énergie consommée. Cet exploit a été renouvelé le 07 août 2023
Émergence de startups en Fusion
Aujourd’hui, la course à la fusion fait rage. En raison de l’évolution technologique, en plus des projets internationaux et nationaux, on assite, dans la course, à une émergence de starts up.
Les enjeux de la transition énergique et celle du numérique sont une chance à saisir pour les pays en développement et pour l’Afrique en particulier.
L’hydrogène est la source d’Energie incontournable à l’horizon 2050. Tel est le message de Cheikh Anta il y a plus de 60 ans.
L’évolution technique a brisé les frontières entre les pays et favorisé le partage du savoir, du savoir-faire et du faire-savoir à travers le cyber espace, ce qui offre l’opportunité pour l’Afrique et le Sénégal en particulier d’être des références techniques mondiales à l’image des GAFAM (Google Facebook, Amazon, Apple, Microsoft).
IDRISSA SECK AFFIRME ÊTRE AU SERVICE DU PAYS
Il a formulé des prières pour que les nouveaux dirigeants répondent aux attentes de la population sénégalaise en matière de coût de la vie, d'emploi des jeunes et de justice, entre autres.
Idrissa Seck, l’un des grands perdants de l'élection présidentielle du 24 mars dernier, s’est exprimé ce mercredi 10 avril à la grande mosquée Moussanté de Thiès, après la prière de la Korité dirigée par l'imam ratib Babacar Ndour. L'ancien Premier ministre estime que l'heure est à l'action, le débat étant clos.
« Le peuple a décidé souverainement, nous acceptons cette décision-là et prions pour que les nouveaux dirigeants délivrent les résultats qu'ils ont promis au peuple sénégalais sur la cherté de la vie, l'emploi des jeunes, la justice, entre autres », a déclaré l’ancien Premier ministre qui a obtenu 0,9% des suffrages, n’ayant pratiquement pas battu campagne pour des raisons non élucidées jusqu’ici.
Il a formulé des prières pour que les nouveaux dirigeants répondent aux attentes de la population sénégalaise en matière de coût de la vie, d'emploi des jeunes et de justice, entre autres.
L'ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a affirmé « être au service du pays » et qu'il restera toujours «au service du pays, quelles que soient les circonstances ». Il a rendu hommage à l'imam Babacar Ndour, renouvelant son serment selon les enseignements divins et ceux du Prophète Mohammad (SAW). Il lui souhaite longévité et santé afin qu'il continue à remplir sa mission à la tête de la grande mosquée.
POUR UNE AGRICULTURE PLUS PERFORMANTE ET UNE MEILLEURE ALIMENTATION
Pour Julien Huck le secrétaire général de l’Uistaac, "l’agriculture va mal dans le monde du fait de politiques patronales et capitalistes. Elle n’est pas considérée comme un bien public".
L’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire (UISTAAC) tient sa 5ème Conférence annuelle à Saly du 10 au 14 avril. C’est la première fois que cette Conférence qui regroupe 86 pays est organisée hors de Paris.
Cette 5eme Conférence annuelle qui a été retardée par la pandémie du Coronavirus fait suite à la rencontre du comité exécutif tenu à Paris du 11 au 13 mai 2023.
« C’est la première fois que cette rencontre se tient hors de Paris. Et nous nous réjouissons du choix de notre pays par le comité exécutif. Le monde est confronté à beaucoup de problèmes. L’alimentation est l’arme des pays développés. Or, la terre doit revenir à celui qui l’exploite. L’Afrique qui a 52% des terres arables ne doit pas connaître la faim », a déclaré Aliou Ndiaye, le secrétaire général de l’Union des travailleurs du Sénégal. À l’en croire, la souveraineté alimentaire n’existe pas chez nous parce que tout simplement il n’ y a jamais eu dans notre pays de bonne politique agricole.
« Chez nous, il y a plutôt une insécurité alimentaire. Toutes les politiques qui se sont succédé ont parlé de souveraineté alimentaire en riz. En fait, notre pays n’est pas prêt à atteindre la souveraineté alimentaire qui nécessite une politique agricole, ce qui n’existe pas. Une politique agricole va de la formation du producteur à l’écoulement du produit, ce qui n’est pas le cas. On ne peut pas atteindre la souveraineté alimentaire en deux à trois mois », soutient Aliou Ndiaye.
Pour Julien Huck le secrétaire général de l’Uistaac, "l’agriculture va mal dans le monde du fait de politiques patronales et capitalistes. Elle n’est pas considérée comme un bien public".
A l’en croire, pour inverser la tendance il n’ y a que la lutte syndicale qui s’impose.
« Il y a eu de nombreuses luttes d’organisations syndicales de travailleurs agricoles. L’exemple le plus récent est celui de l’Inde où 250 mille travailleurs agricoles ont montré leur capacité de mobilisation et ont imposé le recul par rapport à la loi de privatisation des terres », se réjouit Julien Huck.
« Le secrétaire général déplore, par ailleurs, le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation qui éloigne l’agriculture des populations »
L’agriculture face aux inégalités extrêmes
La 5eme Conférence annuelle de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture, du commerce et similaire a déploré que « les inégalités extrêmes sont telles que des milliers de personnes se sont retrouvées sans ressources.
« Le gouffre béat entre les riches et les pauvres ne cesse de s’approfondir. Sur les 30 dernières années, le 1% des plus riches a capté 27% de la croissance du revenu mondial. Toutes les 26 heures, il y a un nouveau milliardaire dans le monde depuis le début de la pandémie du coronavirus. À l’opposé, un million de personnes basculent dans la pauvreté toutes les 33 heures. » déplorent les syndicalistes.
Pour eux, seule la lutte libère
« Les pressions s’accentuent sur les peuples. La crise profonde et indépassable que traverse le systéme capitaliste pousse l’humanité dans le gouffre. Nous nous affrontons à un système dominant corrompu et pourri, possédant puissance financière, militaire et idéologique. Seules les luttes vigoureuses durables et conscientes permettront de résister et de vaincre », clament-ils fort.
KOULIBALY DÉFIE BENZEMA EN FINALE DE LA SUPERCOUPE D'ARABIE SAOUDITE
Objectif premier trophée de la saison. En attendant d’être sacré pour une 19e fois record en championnat, Al-Hilal espère consolider sa confiance à travers la victoire.
iGFM (Dakar) Al-Ittihad défie Al-Hilal jeudi (17h30 GMT) en finale de la Supercoupe d’Arabie saoudite. Le duel Benzema-Koulibaly sera à l'honneur.
Objectif premier trophée de la saison. En attendant d’être sacré pour une 19e fois record en championnat, Al-Hilal espère consolider sa confiance à travers la victoire. Celle qui inaugurera un possible triplé cette saison, sachant que les Bleus et Blancs sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Asie. Pour les Jaunes et Noirs en revanche, il s’agit de sauver leur saison. Eux qui sont distancés en Saudi Pro League (4es à 30 points du leur adversaire du soir) en plus d’avoir été éliminés de toute compétition asiatique.
Mission parait quasi impossible pour Al-Ittihad ?
À première vue, la mission parait quasi impossible pour Al-Ittihad. En effet, la bande à Hamdallah a perdu ses cinq dernières confrontations cette saison contre le club de Bounou et compagnie. Pis, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly restent sur une incroyable série de 35 succès consécutifs. C’est simple : ils n’ont plus connu de contre-performance depuis le résultat nul contre Damac (1-1) le 21 septembre passé.
Al-Ittihad devra livrer une partition quasi parfaite pour faire tomber l’ogre riyadien. Il pourra s’inspirer du Al-Nassr de Sadio Mané, qui a battu Al-Hilal lors de leur dernière finale, en Coupe arabe des clubs champions (1-3 le 12 août dernier), mais qui n'a pas fait le poids lundi en demi-finales (1-2).
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FAKE NEWS AUTOUR DE LA COOPÉRATION MILITAIRE FRANCO-SÉNÉGALAISE
Les réseaux sociaux se sont embrasés ces derniers jours avec la viralité d'une intox : Bassirou Diomaye Faye aurait réclamé le départ des soldats français stationnés sur le sol sénégalais. Des montages vidéos tronqués ont même circulé à ce sujet
Le nouveau président élu affiche une ferme ambition souverainiste. Mais contrairement aux rumeurs virales, il n'a nullement exigé le retrait des troupes françaises du pays.
Les réseaux sociaux se sont embrasés ces derniers jours avec la viralité d'une intox : Bassirou Diomaye Faye, le tout frais président sénégalais, aurait réclamé le départ des soldats français stationnés sur le sol sénégalais. Des montages vidéos tronqués, avec voix off artificielle, ont même circulé pour accréditer cette fausse information.
Pourtant, rien n'est moins vrai. Depuis son élection, le chef de l'État n'a jamais évoqué cette question épineuse. Son équipe de campagne l'a confirmé à France 24 : ce sujet est un "non-sujet" pour le nouveau pouvoir en place à Dakar.
Il faut dire que la France compte parmi les premiers partenaires économiques du Sénégal. Une rupture militaire semble donc peu envisageable, même si Faye prône incontestablement une vision plus souverainiste dans les relations avec l'ancienne puissance coloniale.
Rééquilibrage oui, rupture non. Un rééquilibrage qui pourrait d'ailleurs passer par une réduction conjointe des effectifs français. Environ 350 soldats sont actuellement déployés, essentiellement à des fins de formation auprès des armées locales et régionales.
Emmanuel Macron avait lui-même émis le souhait en 2022 d'une réduction du tonnage militaire français au Sénégal. Une volonté réaffirmée après l'élection de Faye, même si aucun chiffre officiel n'a encore filtré sur l'ampleur de ce potentiel redimensionnement.
C'est l'ex-ministre Jean-Marie Bockel, nommé envoyé spécial pour l'Afrique, qui planche actuellement sur des recommandations en ce sens. Réduire la voilure mais sans casser les amarres : tel semble être le cap à tenir avec le Sénégal, après les ruptures intervenues avec le Mali, le Burkina Faso ou encore le Niger ces dernières années.