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14 mai 2025
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TOUT POUR EUX ET RIEN POUR ELLES EN 80 ANS
Bien qu’une femme eût joué un rôle déterminant dans la mise en place de l'ONU, près de 80 ans après, on note que seuls les hommes l'on dirigée avec des résultats ô combien mitigés. Les femmes réclament maintenant. L’avis de Marie -Angélique SAVANE
L'Organisation des Nations unies peine, non seulement à prévenir les crises et autres conflits qui minent le monde, mais aussi, elle ne réussit pas à les résoudre quand ils éclatent. Dans ces conditions, ne serait-il pas censé d’essayer un autre leadership avec une femme à la tête du Secrétariat général pour une fois ? En-tout-cas, pour la militante féministe Marie-Angélique Savane, les femmes peuvent faire la différence comme elles l'ont démontré avec la gestion de la pandémie de COVID-19. D’ailleurs, elles se mobilisent de par le monde pour une alternance en faveur des femmes et à juste raison.
Bien qu’une femme eût joué un rôle déterminant dans la mise en place de l'Organisation des Nations unies (ONU), près de 80 ans après, on note que seuls les hommes l'on dirigée avec des résultats ô combien mitigés. Les femmes réclament maintenant.
De manière tout à fait légitime, la gent féminine réactive son vieux combat pour des reformes à la tête de l’organisation et surtout un changement en faveur des femmes. Cela d’autant plus que s'il ne s’agit que de profil ou de compétence, aujourd'hui les femmes en ont à vendre. Elles sont partout et sont tout aussi surdiplômées que les hommes avec un leadership incontestable.
Fort de ce constat un groupe de femmes principalement d’Amérique Latine commencent à se mobiliser pour qu’ après Antonio Guterres, une femme puisse diriger cette organisation planétaire créée après la deuxième guerre mondiale afin de régler les crises que connaît le monde et surtout les prévenir. Le temps d’un nouveau leadership est venu.
Pour mémoire, lors de la mise en place de cette organisation, l'épouse du président Franklin Delano Roosevelt, Eleanor Roosevelt, a joué un rôle déterminant. Il est donc stupéfiant que depuis lors, tous les secrétaires généraux qui se furent succédé à la tête de l'organisation jusqu’à ce jour ne soient que des hommes.
Face aux impuissances de l’organisation, Marie Angélique Savane pense qu’une femme pourrait répondre valablement aux attentes des États membres et pacifier notre monde en crise.
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LES FEMMES, DINDONS DE LA FARCE DES POLITICIENS
La militante et ancienne fonctionnaire internationale, Marie-Angélique Savané, regrette des "femmes mobilisatrices" choisies pour leur "bagou", plutôt que des législatrices compétentes pour défendre un réel programme féministe
À la faveur de la loi sur la parité, leur nombre a considérablement augmenté au sein de l’Assemblée nationale. Mais en termes de contribution de proposition de loi ou de contrôle de l'action gouvernementale les femmes ont-elles été à la hauteur de la mission ? Marie-Angélique Savane n’en est pas convaincue. Mais plus généralement qu’est-ce qui freine l’ascension des femmes en politique au Sénégal ? La militante féministe et ancienne fonctionnaire internationale répond aux questions d’AfricaGlobe Tv, elle qui semble émerveillée par ce que se passe dans les pays d'Afrique anglophones et qui est très au fait surtout de la situation enviable du Rwanda.
La lutte pour la protection des droits des femmes, même si elle a connu des avancées depuis la conférence de Beijing de 1995, beaucoup de défis restent à relever dans bien des domaines et notamment en politique. Le patriarcat a la peau dure. Les partis politiques se servent pratiquement des femmes juste pour la mobilisation surtout en période électorale.
Quant à les pousser à tutoyer les sommets en politique et à être dans des instances de décision, ce n’est pas chose donnée.
Marie Angélique Savane est l’une des féministes les plus connues du continent africain. Une pionnière du militantisme à l’origine de plusieurs associations dont la plus connue est Yewu Yewi grâce a laquelle beaucoup de droits des femmes ont été obtenus.
Depuis des années 70, cette sociologue et ancienne fonctionnaire des Nations Unies, elle a été sur tous les fonts pour défendre avec hargne les droits des femmes africaines et sénégalaises en particulier.
Marie-Angélique Savané a parcouru le monde et surtout l’Afrique, rencontré de grandes personnalités de la planète et surtout des dirigeants africains pour discuter de la situation de la gent féminine écrasée par le machisme et la culture patriarcale.
En plein mois de mars, consacré à la promotion des droits des femmes, nous avions rencontré cette infatigable militante pour discuter de diverses questions relatives aux femmes, notamment les obstacles qui les empêchent d’émerger en politique au Sénégal, des avancées notées, en l'occurrence dans les médias, ainsi que les défis.
Si dans le domaine de l’éducation, des avancées significatives sont enregistrées parce qu’il y a de plus en plus de femmes diplômées et qui occupent des bonnes positions, certaines questions comme l’avortement en cas de viol, ne sont pas encore regelées à cause du poids de la religion, des traditions ou de la culture patriarcale en général.
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"REVIVEZ LA PRIÈRE DE KORITÉ DU PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE À LA GRANDE MOSQUÉE"
Les musulmans du Sénégal ont célébré ce mercredi l’Aïd el fitr ou Korité, la fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan. Fait majeur cette année, la communauté musulmane célèbre l’Aïd le même jour alors que la Korité est souvent fêtée en deux jours.
Les musulmans du Sénégal ont célébré ce mercredi l’Aïd el fitr ou Korité, la fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan. Fait majeur cette année, la communauté musulmane célèbre l’Aïd le même jour alors que la Korité est souvent fêtée en deux jours selon les différentes commissions d’observation du croissant lunaire.
Conformément à la tradition islamique, la journée de fête est marquée par des prières dans les mosquées ou dans des lieux pouvant recevoir de nombreux fidèles.
A Dakar, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a effectué la prière à la grande mosquée. Revivez la prière à la grande mosquée.
LES ATTENTES DE KARIM WADE À L'ÉGARD DU NOUVEAU GOUVERNEMENT
À l'occasion de la fête de Korité, Karim Wade a, comme à son habitude, fait un post pour renouveler ses vœux aux Sénégalais. Il en a profité pour dire au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko ce qu'il attend d'eux.
À l'occasion de la fête de Korité, Karim Wade a, comme à son habitude, fait un post pour renouveler ses vœux aux Sénégalais. Il en a profité pour dire au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko ce qu'il attend d'eux, en tant que nouveaux responsables du Sénégal. Voici in extenso son message.
"Chers compatriotes,
Je saisis l'opportunité de ce jour béni de la Korité pour adresser mes salutations à l'ensemble des musulmans et des chrétiens du Sénégal. Cette année, la convergence des jeunes des deux communautés religieuses revêt une symbolique particulière, renforçant ainsi notre unité nationale et notre solidarité interconfessionnelle.
La réussite de la récente élection présidentielle a été le fruit des prières et de l'engagement de chacun d'entre vous. Grâce à votre participation active, nous avons réussi à organiser un scrutin transparent qui a permis l'élection démocratique du président de la République Bassirou Diomaye FAYE. Je remercie chaleureusement les militants du PDS, nos sympathisants, et nos alliés qui ont massivement porté leurs suffrages sur le nouveau chef de l’État, lui garantissant un éclatant succès dès le premier tour.
Cependant, cette élection a également révélé les défis auxquels notre pays est confronté, notamment la prévalence de la corruption dans nos institutions. En politique, l'éthique revêt une importance capitale. Les dirigeants politiques doivent être exemplaires et rejeter catégoriquement toute forme de corruption ou de malversation. L'intégrité et la transparence doivent guider leurs actions afin d'instaurer un climat de confiance et de crédibilité au sein de la société.
J’attends des nouvelles autorités qu’elles accordent une attention particulière à la lutte contre ce fléau pour garantir un avenir meilleur à notre pays. Au-delà des gouvernants, nous devons nous engager collectivement à promouvoir une culture de l'éthique en politique, où les valeurs morales et le respect des principes démocratiques prévalent sur les intérêts personnels ou partisans.
Dans le même esprit, nous devons également mettre un terme aux discours haineux et aux attaques personnelles en politique. La sérénité et la courtoisie sont des valeurs essentielles pour favoriser un dialogue constructif et respectueux, permettant ainsi à chacun de participer pleinement à la vie politique.
Les enseignements tirés de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 nous invitent à réviser le système de parrainage pour garantir une représentativité équitable, assurant la sélection de candidats qui incarnent véritablement les aspirations de notre électorat.
Je tiens aussi à exprimer ma grande préoccupation face aux violations des droits politiques qui ont marqué la dernière décennie. Il est inacceptable qu'un citoyen soit réprimé ou persécuté pour avoir exprimé ses convictions politiques. Nous devons œuvrer ensemble pour garantir la liberté d'expression et le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens.
Je voudrais enfin encourager la jeunesse sénégalaise à rester engagée et à jouer un rôle actif dans la construction d'un Sénégal meilleur. Votre énergie, votre créativité et votre passion sont indispensables pour l'avenir de notre nation.
En cette période de réjouissance, je formule mes vœux les plus sincères de bonheur, de paix et de prospérité pour chacun d'entre vous.
Que la Korité soit une occasion de renforcer nos liens fraternels et de bâtir un Sénégal plus juste et prospère !
Deweneti !
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique"
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CHOISISSEZ LA PAUVRETÉ À VIE, GARDEZ LE FRANC CFA
Convertibilité du CFA : une supercherie made in France - Pourquoi le projet ECO est-il problématique ? Que vaut une monnaie unique sans État fédéral ? Sentiment anti-français ou racisme anti-africain ? Entretien avec l'economiste NDONGO SAMBA SYLLA (P2)
Dans son analyse, l’économiste met à nu la supercherie de la France qui prétend garantir la convertibilité du franc CFA alors qu’il n’en est rien. Aussi, Ndongo pense-t-il que c’est tenter d’arrêter la mer avec ses bras que de prétendre lutter contre l’inflation puisque même les puissances économiques du monde n’ont qu’une solution précaire et non enviable à ce phénomène économique. Les dirigeants de la zone franc devraient bien comprendre cela.
Découvrez la dernière partie de l’entretien de cet économiste patriote et panafricaniste dont les analyses constantes depuis des années, tranchent avec la masse de ses confrères, angulés dans la ligne du neolibéralisme et du néocolonialisme impitoyable qui oppriment les peuples africains et les maintiennent dans la pauvrete et le sous-developpement.
Pédagogique comme à son habitude, il démonte les mensonges et rétablit la vérité autour de la question de la monnaie dont il n’a de cesse d’expliquer que non seulement, elle est un attribut de souveraineté, mais qu’elle est absolument politique si l’on se fie à son étymologie même.
Économiste hétérodoxe, loin des carcans classiques, néo-libéraux, Ndongo Samba Sylla contribue depuis plusieurs années à éclairer les peuples africains, surtout les Ouest-africains sur les enjeux de la souveraineté monétaire et ses implications.
Encore dans cette entrevue, Ndongo soutient sans ambages que la détention de sa propre monnaie ne développe pas systématiquement un pays, toutefois, les pays de la zone CFA devrait avoir chacun sa propre monnaie ou idéalement avoir une monnaie commune mais non contrôlée par une puissance impérialiste comme c'est le cas aujourd'hui parce que la monnaie, c’est un attribut de souveraineté.
Ndongo Samba Sylla casse tous les mythes dont on enrobe souvent la question monétaire et qui n'ont pas leur raison d'être. C'est ainsi qu'avec la journaliste Fanny Pigeaud, ils ont arraché le débat sur le franc CFA aux mains des « spécialistes » qui l’ont accaparé pour le démocratiser et le porter à tous les citoyens.
Convaincus, que le débat sur la monnaie en Afrique de l’Ouest appartient aussi à tous les citoyens sans exclusive. Les deux intellectuels - l'un, chercheur et l'autre, journaliste - ont contribué surtout à expliquer que la création et la gestion d’une monnaie est d’abord politique avant d’être économique.
De ce point de vue, pourquoi devrait-on laisser ce débat aux seuls techniciens qui prétendent que les autres n’en savent rien et ne devraient pas s’y mêler ? Pour mettre à nu ce mysticisme autour de la monnaie, Ndongo Samba Sylla et Fanny Pigeaud ont co-écrit le livre « L’arme invisible de la France Afrique : une histoire du franc CFA » en 2018.
Un ouvrage présenté dans un langage simple et accessible qui aide à mieux comprendre les enjeux de la souveraineté monétaire et de la sortie du franc CFA, une monnaie coloniale. Comme l’ouvrage a fait sensation, notamment dans les pays anglophones, les deux auteurs et complices intellectuels ont décidé de sortir un nouvel ouvrage « De la democratie en Françafrique » pour faire suite au premier.
La cérémonie de présentation et de dédicace se fera sans doute dans les prochaines semaines. Pourquoi la question monétaire devrait-elle être laissé aux seuls économistes alors que c’est une question éminemment politique ?
MALGRE LA DISTANCE, LA DIASPORA CÉLÈBRE L'AÏD AUX CÔTÉS DU SÉNÉGAL
Dans les quartiers historiques de la diaspora à Paris et Montreuil, les témoignages abondent. Malgré les sacrifices consentis, les Sénégalais d'Île-de-France se mobilisent pour acheminer des fonds au pays
À l'approche de l'Aïd el Fitr prévue ce mercredi 10 avril, de nombreux membres de la diaspora sénégalaise en France intensifient leurs efforts de solidarité envers leurs proches restés au pays, comme en témoignent les témoignages recueillis par RFI dans le quartier historique de Château-Rouge à Paris et à Montreuil.
"Je me suis préparé pour pouvoir aider un peu", raconte Ousmane Diallo après avoir envoyé 200 euros à sa famille à Dakar via un bureau de transfert. Comme lui, beaucoup se "serrent la ceinture" pour réunir des fonds à faire parvenir au Sénégal. Ibrahima Sarre a de son côté destiné près de 600 euros à sa femme et ses enfants, expliquant que "quand tu es en France c'est pour travailler et envoyer au pays".
Même s'il travaille le jour de l'Aïd, Ousmane Diallo se réjouit que sa famille puisse "bien fêter", soulignant que "tout Africain en France soutient toute une famille restée au pays". Ibrahima Sarre, qui célébrera modestement en France, transmet aussi des "bénédictions" via cet argent destiné à acheter nourriture, vêtements et cadeaux.
Ces transferts financiers, parfois au prix de sacrifices, sont un "sacerdoce" pour ces travailleurs afin que leurs proches puissent dignement vivre cette grande fête religieuse et culturelle au Sénégal, malgré la distance.
LE MESSAGE DE L'IMAM DE KOLDA
Thierno Alassane Tall a exhorté les fidèles à promouvoir le culte du travail, surtout chez les jeunes. Il a également appelé à renforcer la paix au quotidien et à respecter les recommandations du Prophète
L’imam de la Grande mosquée de Kolda (Sud), Thierno Alassane Tall, a exhorté, mercredi, les musulmans à promouvoir le culte du travail et la paix au quotidien.
”On doit promouvoir le culte du travail surtout chez les jeunes et également promouvoir la paix dans nos faits et gestes. Nous devons suivre les recommandations du Prophète (PSL)”, a déclaré l’Imam Tall en prononçant son sermon lors de la prière de Korité marquant la fin Ramadan.
Le guide religieux à invité les dirigeants à faire preuve de responsabilité, soulignant que ”le musulman doit craindre Dieu”.
L’imam a également insisté sur le respect des prières et l’entraide entre les fidèles. ”La prière est une obligation pour tout musulman et l’entraide doit être une vertu pour chaque fidèle. Il faut penser aux démunis”, a dit le guide religieux.
L’imam de la Grande mosquée de Kolda a prié pour la paix au Sénégal et la réussite des nouvelles autorités placées à la tête du pays.
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L'APPEL DE DIOMAYE APRÈS LA PRIÈRE DE L'AÏD
Le chef de l'État a exhorté les Sénégalais à tout mettre en œuvre pour préserver le vivre ensemble dans le pays. Gage de paix, cette culture revêt selon lui une importance vitale pour l'avenir du Sénégal
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a invité, mercredi, les Sénégalais à consolider la culture du vivre ensemble, gage ”d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion”.
”Il nous faut impérativement consolider notre précieux vivre ensemble qui est la garantie d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion”, a-t-il déclaré après avoir effectué la prière de l’Aïd el Fitr, marquant la fin du Ramadan, à la Grande mosquée de Dakar.
Bassirou Diomaye Faye était accompagné de son Directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, du Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, du maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, entre autres autorités.
Selon lui, il s’agit d’un ”héritage sacré et précieux et nous avons la responsabilité individuelle et collective de l’entretenir”.
Le chef de l’État a rendu un vibrant hommage à tous les maîtres coraniques, hommes de Dieu et Khalifes généraux, dont les prières bénies ”constituent le socle qui nous permet, quel que soit les péripéties, de toujours rester debout”.
Il a par ailleurs renouvelé ses remerciements aux Sénégalais qui ont choisi un nouveau président de la République dans la paix, durant le ramadan, ”un mois particulier de communion et de dévotion multipliées et acceptées”.
Pour sa part, l’imam ratib de la Grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a lors de son sermon, formulé des prières à l’endroit du nouveau gouvernement, invitant le président de la République à accorder un accent particulier, à l’éducation, la solidarité, l’inclusion, ainsi que le respect des coutumes et des guides religieux.
LIGUE DES CHAMPIONS, LE REAL ARRACHE LE NUL CONTRE MAN CITY
Les quarts de finale aller de Ligue des Champions UEFA disputés, ce mardi 9 avril 2024, ont été marqués par deux nuls de haute facture. Le Real Madrid et Manchester City n'ont pas su se départager ce mardi, au terme d'un scénario dingue.
iGFM (Dakar) Les quarts de finale aller de Ligue des Champions UEFA disputés, ce mardi 9 avril 2024, ont été marqués par deux nuls de haute facture.
Le Real Madrid et Manchester City n'ont pas su se départager ce mardi, au terme d'un scénario dingue.
Il ne faut décidément rien attendre de raisonnable lorsqu'arrivent ces confrontations, devenues un passage obligatoire depuis trois ans en Ligue des champions. Dans la lignée du bras de fer de 2021 (4-3, 3-1 a.p.), arraché par le Real, et de la claque de 2022 (1-1, 4-0) infligée par City, ce quart de finale aller a livré un match fou, achevé sur un nul presque logique (3-3).
La qualification en demi-finales de Ligue des champions se jouera lors de la manche retour, le 17 avril.
Les Gunners ont tenu
Pas de vainqueur dans ce quart de finale aller de qualité à l'Emirates, où Arsenal a arraché une égalisation (2-2) méritée face au Bayern mais pourra peut-être regretter cette dernière situation de penalty (90e+5). Menés à un quart d'heure de la fin, les Gunners ont égalisé grâce au coaching gagnant de Mikel Arteta, et aux deux entrants Gabriel Jesus passeur et Leandro Trossard buteur (77e). D'un poteau dans le temps additionnel, Kingsley Coman a manqué l'occasion de redonner l'avantage aux Munichois avant le retour en Bavière dans huit jours.
MINISTÈRE DE LA FEMME, UNE ENTITÉ QUI NE VALORISE PAS LA FEMME, SELON DR NDÉYE ASTOU NDIAYE
"Des discussions doivent être engagées sur la question des femmes que beaucoup ne prennent pas au sérieux ou transforment en gag. Nous avons plus besoin d’une cellule familiale repensée notamment avec un code de la famille complètement revu."
Ndeye Astou Ndiaye, Maîtresse de conférences titulaire à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’UCAD a indiqué, mardi, dans un entretien avec Seneweb qu’en lieu et place d’un ministère de la femme souvent très « politisé », il faut privilégier la recherche, les échanges autour des droits des femmes, les partages de savoirs de tous bords.
"Contrairement à certains, le ministère de la Femme ne me parle pas du tout. Surtout, je vois ce que les politiques en font. Et l’instrumentalisation qu’il y a derrière. Pour qu’il y ait le respect des droits des femmes, les changements doivent venir aussi bien du bas que du haut pour ne pas dire qu’il doit être systémique et institutionnel. En lieu et place d’un ministère de la femme souvent très « politisé, il faut privilégier la recherche, les échanges autour des droits des femmes, les partages de savoirs de tous bords.”
Selon elle, en termes de droits, nous trompons souvent d’occurrence soulignant que le patriarcat « nous plonge dans la réaction plus que dans l’action. Des discussions doivent être engagées sur la question des femmes que beaucoup ne prennent pas au sérieux ou transforment en gag. Nous avons plus besoin d’une cellule familiale repensée notamment avec un code de la famille complètement revu. Donc le ministère de la famille me parle davantage”
Ndeye Astou Ndiaye estime que le ministère de la Femme ne doit pas être une nécessité car dit-elle : « il n’y a pas une femme mais des femmes ».
“Ce ministère ne nous valorise pas. Le profil choisi pour l’occuper non plus. L’image reste celle des « femmes qui mobilisent », « les femmes et le folklore en politique ou encore le 8 mars qu’on transforme en fête au point d’oublier les revendications. Pourquoi pas le ministère de l’homme ? ” , a-t-elle soutenu.
L’enseignante chercheure soutient, cependant que ” nous avons plus besoin d’une cellule familiale repensée notamment avec un code de la famille complètement revu”.