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14 mai 2025
OUSMANE SONKO DONNE LE TOP DEPART DU TRAVAIL
Officiellement nommé le 2 avril dernier, le nouveau Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions hier, mardi 8 avril, lors d’une cérémonie de passation de service, empreinte de sobriété et de solennité.
Lors de la cérémonie de passation de service sobre qui a eu lieu hier, mardi 8 avril, à la Primature, le Premier ministre sortant Sidiki Kaba a félicité son successeur Ousmane Sonko avant de lui souhaiter « plein succès » dans sa mission. Pour sa part, le nouveau chef du gouvernement qui a loué les services de son prédécesseur, a indiqué que les passations de service dans les autres ministères auront lieu dans les prochains jours « pour qu’immédiatement après les fêtes de Korité, les différents départements ministériels puissent être opérationnels ».
Officiellement nommé le 2 avril dernier, le nouveau Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions hier, mardi 8 avril, lors d’une cérémonie de passation de service, empreinte de sobriété et de solennité. « La cérémonie d’aujourd’hui (hier) est la matérialisation du choix qui a été porté sur notre modeste personne par son excellence le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour coordonner et impulser l’action du gouvernement. Nous sommes venus procéder à la transmission de cette lourde responsabilité entre le Premier sortant Monsieur Sidiki Kaba et moi-même. C’est une passation qui s’est passée dans de très bonnes conditions et qui nous permet à partir de cet instant de commencer à exercer la responsabilité qui nous a été confiée », a déclaré Ousmane Sonko. A l’en croire, les passations dans les autres ministères de service se feront très prochainement. « Aujourd’hui c’est le chef du gouvernement et dans les prochaines heures et les prochains jours, nous nous attèlerons à installer l’ensemble du gouvernement pour qu’immédiatement après les fêtes de Korité, les différents départements ministériels puissent être opérationnels », a informé le nouveau chef du gouvernement.
En effet, le nouveau Premier ministre a profité de l’occasion pour louer les années de service de son prédécesseur, Sidiki Kaba, qui a passé tout juste un mois à ce poste. « Je le félicite également pour ses longues années de bons et loyaux services au sommet de l’Etat et surtout ses longues années de service irréprochables, puisqu’il a eu à exercer dans différents départements ministériels et je n’ai pas souvenance qu’il ait été cité dans autre chose que dans une application des consignes et directives dans la déontologie », a dit Ousmane Sonko.
Prenant la parole, le Premier ministre sortant Sidiki Kaba a souhaité « plein succès » à son successeur. « En le rencontrant aujourd’hui dans le cadre d’une passation de service qui est empreint de sobriété et de solennité, j’ai pu échanger avec le Premier ministre Ousmane Sonko. Je voudrais pouvoir le féliciter, lui souhaiter plein succès dans l’action qu’il aura à mener au profit du Sénégal et des attentes nombreuses qui sont là et que Dieu le guide dans ce travail exaltant qu’il aura à faire », a fait savoir Sidiki Kaba. Il n’a pas manqué de remercier le président Macky Sall et les Sénégalais. « Je voudrais insister sur cet aspect qui est l’occasion qui m’a été donnée par le président Macky Sall en me nommant à des postes de responsabilité régalienne et en même temps dans l’attelage gouvernemental au plus haut niveau de cet attelage Premier ministre du Sénégal. Je voudrais également dire que cela m’a permis de servir mon pays et de pouvoir donner la mesure de ce qui peut être à ma disposition et en termes d’expérience », a souligné Sidiki Kaba.
KEEMTAAN Gi - FOUCADES FEMINISTES
Vous savez certainement ce que le vilain Kàccoor Bi pense de nos féministes locales et surtout celles d’entre elles qui sont « radicales ». Ou folles furieuses, c’est selon. J’attends toujours que ces enragées m’expliquent ce qui les différencie des autres qui se prétendent telles. Molles, tendres, voire douces, assumées ou non assumées. Là se trouve certainement la différence. Depuis que certaines d’entre les pionnières se sont retrouvées dans des ménages polygames, je me disais qu’il n’existait plus de meufs se réclamant de ce mouvement. Mais apparemment, y en a qui s’accrochent encore à ces combats d’occidentales voire de blanches pendant que les pionnières se sont mises dans les rangs, gérant leurs Aladji Aass avec force « diongé ». Bon, nos féministes n’ont sans doute pas tort de désirer encore des postes ministériels. Leurs compétences sont reconnues ici et ailleurs dans le monde. Sur ce point, je les retrouve dans leur combat. Serigne Bass, qui n’est pas misogyne, doit satisfaire leurs doléances. L’Etat est assez vaste pour qu’elles puissent servir ailleurs la République que dans un gouvernement. Leur statut usurpé de féministes dans ce beau pays, il est temps qu’elles le mettent aux vestiaires pour se soumettre à la dure loi. « Si c’est réclamer les droits de la Femme sur le plan social, professionnel et religieux, le respect réciproque tout en étant soumise à un mari raisonnable, responsable et respectable, qui se comporte comme le mari religieux cité ci-dessus… alors, je suis féministe. Je n’ai jamais réclamé l’égalité entre homme et femme car, quelque part, je me sens supérieure à l’homme en ce sens que lui, est incapable d’enfanter. Or, c’est le plus grand rôle qu’un être humain puisse jouer sur terre. Je suis l’alliée de Dieu pour la continuité des espèces. « Na ndey di ndey, baay di baay, gune di doom », ainsi parlait la regrettée romancière, Mame Younouss Sèye, à la question de savoir si elle se considérait comme une féministe. Sa belle sentence résume tout. Aucun homme n’est supérieur à la femme. A celles qui dénoncent la polygamie et qui, toutes griffes dehors, hurlent avec les Occidentaux qui cautionnent l’homosexualité, et condamnent la polygamie, une autre belle plume nous disait préférer un mari polygame à un coureur de jupons. Mesdames et mesdemoiselles, vivez cette belle vie pour vous éviter des crises hormonales, l’homme étant naturellement polygame. Parole de Kaccoor ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LE 1ER CONSEIL DES MINISTRES DU PRESIDENT DIOMAYE CE MARDI
C’est aujourd’hui mardi que se tiendra le 1er Conseil des ministres de l’ère du président Bassirou Diomaye Faye. La quasi totalité du Gouvernement va découvrir la mythique salle Bruno Diatta et les allées du Palais de la République. On ne sait pas encore si c’est le mardi qui est retenu pour les réunions hebdomadaires du gouvernement ou si c’est parce que la Korité sera célébré ce mercredi que la date a été avancée. Parce que, durant les 12 ans du magistère du président Sall, le Conseil des ministres se tenait les mercredis. On attend pour voir. Sous le président Me Wade, la rencontre hebdomadaire des ministres se tenait les jeudis tandis que sous le président Abdou Diouf elle avait lieu les mardis.
DEBUT DE DECHIRURE A L’ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE ?
La défaite durant la dernière présidentielle du candidat Amadou Ba commence-t-elle à diviser les rangs de l’Alliance pour la République (APR) ? En tout cas hier nous avons reçu un communiqué signé par certains membres se disant membres du Secrétariat Exécutif national qui dénonce le communiqué publié ce 07 avril dans la presse. Dans ledit communiqué, le SEN de l’APR s’en prend au nouveau régime qui tenterait d’effacer des actes posés par le président Macky Sall notamment la nomination du nouveau président de la Cour Suprême. Seulement au sein de l’APR, certains membres du SEN dénoncent un tel document. « Un communiqué daté du 7 avril 2024 et portant la signature du Secrétariat Exécutif National de l’APR (SEN), a été rendu public. De quel SEN s’agit-il ? Quand et où s’est-il réuni ? En présence de qui ? Ce communiqué est une manipulation d’un groupe téléguidé et qui n’engage pas le parti. L’obligation première du parti dans la situation actuelle est plutôt de faire l’évaluation des élections du 24mars, de situer les responsabilités dans la défaite de son candidat, en particulier celles de son Président et d’en tirer toutes les conséquences. Fait à Dakar le 8 avril 2024 ». Voilà ce qu’on peut lire dans ce communiqué signé par des gens se disant membres du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR. Dans cet embrouillamini, espérons que, comme Dieu, le président Macky Sall saura reconnaître les siens !
LA REGION DE THIES SE TAILLE LA PART DU LION (SUITE)
Dans notre édition d’hier, nous écrivions qu’avec sept ministres, la région de Thiès, y compris la capitale régionale, se taille la part du lion dans le gouvernement Ousmane Sonko composé de 25 ministres et cinq secrétaires d’Etat ! Eh bien, des électeurs nous ont appelés pour dire que le compte n’y est pas puisque nous avons omis dans notre décompte deux ministres originaires de cette région à savoir le ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, natif de Fissel Mbadane (département de Mbour), et la ministre des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, qui est elle de Joal, dans le même département. Ce qui fait en tout neuf ministres pour la seule région de Thiès. Qui dit mieux ?
L’ETAT ET LES CEREMONIES RELIGIEUSES : VIVE LA RUPTURE !
Depuis notre accession à l’indépendance en 1960, l’Etat a été toujours représenté dans les cérémonies religieuses par le ministre de l’Intérieur en charge des cultes. Dans les Magals comme dans les Gamous en passant par les Ziarras et autres Thiantes, du moins les plus importants de ces événements religieux, le ministre de l’Intérieur mettait un point d’honneur à assister aux cérémonies officielles. Dans les autres « gamous », « magals » et autres « thiants » de moindre importance, il se faisait représenter, selon le poids de l’événement, par un gouverneur, un préfet, un sous-préfet ou un chef de CER ! Et ces vingt dernières années, les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall ont consenti d’immenses investissements dans les foyers religieux. Sans oublier les nombreuses enveloppes financières et lots de vivres en guise d’appui octroyés chaque année aux chefs religieux pour l’organisation de leurs événements. Peine perdue puisqu’il n’y avait jamais de dividendes électoraux puisqu’à chaque scrutin, le parti au pouvoir perd pratiquement dans tous les foyers religieux. Ou localités à forte coloration religieuse. Des défaites politiques qui symbolisent l’éveil d’une nouvelle génération consciente composée de talibés et de militants. Avec la nomination du général Jean-Baptiste Tine de confession catholique à la tête du ministère de l’Intérieur, l’occasion est offerte au président de la République Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko de sonner la rupture ! Autrement dit, restreindre la présence officielle de l’Etat dans les cérémonies religieuses qui ne rapportent rien à la communauté. Une incongruité dans un pays se disant laïc ! Vive la rupture dans tous les domaines ! Cela dit, ce n’est pas la première fois qu’un catholique est nommé ministre de l’Intérieur puisque, avant le général Jean-Baptiste Tine, Jean Collin et André Sonko avaient eu à officier Place Washington !
AFFAIRE MOHAMED DIOP : UNE BRUTALITE POLICIERE INDIGNE A NOUVEAU !
Dans la journée du 24 mars dernier, le sieur Seydina Mouhamed Diop était interpellé et torturé à mort par les éléments du commissariat de police de Pikine. Une enquête rondement menée par la Division des investigations criminelles (Dic) a confirmé que la victime a été battue à mort par six policiers. Les bourreaux ont été tous identifiés, arrêtés et placés sous mandat de dépôt pour meurtre. « Le Témoin » quotidien a tristement constaté que si des policiers-enquêteurs sont parvenus jusqu’à arrêter et déférer leurs propres collègues, c’est parce que les incriminés sont d’une particulière gravité. Il est vrai que dans la Police, la Gendarmerie comme dans l’Armée, un bon chef doit toujours protéger ses hommes, mais dans la légalité ! Comme quoi, ces brutes et méchants policiers de Pikine n’ont pas agi dans le cadre de la loi. Avec cette affaire Seydina Mohamed Diop, la brutalité policière refait encore surface dans notre pays où des agents de police tuent et torturent à…huis clos.
EMIGRATION CLANDESTINE : PRES DE 162 MIGRANTS SENEGALAIS RAPATRIES A PARTIR DE CE MARDI
Au total, 162 candidats sénégalais à l’émigration séjournant depuis le début dumois de mars à Dakhla-Oued Eddahab, une région du sud marocain, vont regagner le Sénégal à partir de mardi, a appris l’APS d’une source diplomatique. ”Les 162 compatriotes candidats à l’émigration irrégulière qui séjournaient depuis le début du mois de mars 2024 dans les centres d’accueil de Bir-Gandouz et Argoub dans la région de Dakhla-Oued Eddahab au Royaume du Maroc seront rapatriés au Sénégal à partir du mardi 09 avril 2024’’, indique la source. Elle souligne dans note d’information parvenue à l’APS que le premier convoi de ces migrants devrait arriver à Saint Louis demain mercredi en début d’après-midi. Le deuxième convoi devant quitter Dakhla jeudi devrait arriver le lendemain (vendredi) à Saint-Louis en début d’après-midi, fait savoir le consul général du Sénégal à Dakhla.
LA KORITE CELEBREE CE MERCREDI
La lune n’a pas été aperçue ce lundi. C’est ce qu’a déclaré la Coordination des musulmans du Sénégal (Cms) après avoir recueilli les informations de ses correspondants nationaux et internationaux, dit-elle. La Commission d’Observation du Croissant Lunaire de la Coordination des Musulmans du Sénégal (Cms) vient de faire face à la presse. Elle a déclaré qu’après avoir recueilli les informations provenant de ses correspondants nationaux et internationaux, «la lune n’a pas été aperçue ». Par conséquent, demain mardi 9 avril 2024 complètera le mois de Ramadan, et après-demain mercredi 10 avril 2024 sera le 1er du mois lunaire Chawwal, dit-elle. La Korité devrait, donc, être célébrée demain mercredi.
LES 1ERS ACTES DE DIOMAYE SALUES PAR LA SOCIETE CIVILE ET DES PERSONNALITES INDEPENDANTES
Les actes posés par le président Bassirou Diomaye Faye à travers son discours à la Nation et la formation du nouveau gouvernement ont été bien appréciés par le Groupe d’initiative pour la consolidation de la démocratie. Cette structure qui réunit des organisations de la Société civile (ENDA GRAF SAHEL, FORUM SOCIAL SÉNÉGALAIS, GRADEC, PACTE, RADI et VISION CITOYENNE) et deux personnalités indépendantes (ALFRED BULAKALI (Directeur dé Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest) et Joseph Bagne Faye (secrétaire général de la LSDH) notent dans une déclaration publiée hier que le discours du 04 avril ainsi que la formation du gouvernement qui l’a suivi interviennent dans un contexte marqué par un besoin de renouveau et de profonds changements que le peuple sénégalais attend à la suite d’un large plébiscite lors de l’élection du 24 mars. Le Groupe d’initiative se réjouit de cette volonté de rupture annoncée etse félicite des décisions prises par le président de la République allant dans le sens de renforcer la gouvernance de notre système électoral par la réforme des organes de gestion, d’assainir la vie politique en procédant à la rationalisation des partis et à leur financement public et de fiabiliser et mettre à jour le fichier électoral avec l’inscription automatique des détenteurs de la carte nationale d’identité. En conséquence, le groupe d’initiative pour la consolidation de la démocratie soutiendra toutes mesures allant dans le sens de la réalisation des priorités ci-dessus au seul bénéfice du peuple sénégalais. Seulement disent-ils, « ces décisions quoique salutaires appellent un examen minutieux afin d’en cerner toutes les conséquences dans le cadre de discussions approfondies pour en garantir les succès. Pour sa part, le GRADEC, partie prenante du groupe d’initiative pour la consolidation de la démocratie, avait déjà, à l’occasion du forum des partis politiques qu’il a organisé en 2019, élaboré une série de recommandations en vue de contribuer à la consolidation de notre système démocratique. Ces recommandations seront versées dans le panier dans le cadre des concertations annoncées parle Chef de l’Etat ». Sur un autre registre, le Groupe d’initiative prend acte de la formation du gouvernement resserré autour des cinq priorités que sont la baisse du cout de la vie et la lutte contre la vie chère, l’entreprenariat, la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes, la justice, la transparence, la protection des droits humains, la bonne gouvernance etla reddition des comptes, la souveraineté économique, la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité.
Baadoolo - Sans femmes ni feem !
On ne demande pas 50-50 puisque la loi sur la parité l’exige seulement pour les fonctions électives. Mais il faudra vite corriger cet impair, même si quatre est un chiffre pair. Pour les féministes, c’est une équipe presque sans femme. Donc ni feem. C’est un «crime» in- femm- ant à la limite ! Marie Angélique savonnait hier le nouveau régime. Fatou Sow Sarr pose un autre débat, avec ce ticket présidentiel homme-femme. Fatou, boul yakh deal bi ! Elles avaient quand commencé à voler de leurs propres «elles».
Maroc 162 migrants sénégalais rapatriés à partir de mardi
162 candidats migrants sénégalais séjournant depuis le mois de mars à Dakhla-Oued Eddahab, au Maroc, vont regagner le Sénégal à partir de mardi. Selon l’Aps, le premier convoi de ces migrants devrait arriver à Saint-Louis ce mercredi en début d’après-midi. Le deuxième convoi devant quitter Dakhla, jeudi, devrait arriver le lendemain (vendredi) à Saint-Louis en début d’après-midi, a fait savoir le Consulat général du Sénégal à Dakhla. La même source signale que six femmes, un bébé âgé de moins d’un an et cinq malades en convalescence font partie du deuxième groupe devant être rapatriés au Sénégal. Le Consulat indique qu’il ne restera plus de Sénégalais en attente de rapatriement après ces retours et assure dans le même temps ne pas avoir enregistré d’arrivées de pirogues en provenance du Sénégal depuis le début de l’année 2024.
Thiès La Douane saisit des billets noirs d’une contrevaleur de 315 millions de francs
C’est une grosse opération que la Brigade spéciale et de recherche des douanes (Bsr) de Thiès a réalisée. Un communiqué indique qu’elle a saisi des billets noirs d’une contrevaleur de 314 millions 826 mille 036 francs CFA, ce dimanche 7 avril 2024 vers 10h à la Cité Balabey de la Capitale du rail. «La saisie est le résultat de l’exploitation d’un renseignement sur des d’individus détenteurs de billets noirs à la recherche d’un laveur pour en faire des dollars. Le dispositif de surveillance et l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de recherche ont permis de stopper l’opération de lavage desdits billets et de saisir le colis contenant les coupures de couleur verdâtre. Il s’agit au total de cinq mille quatre cent (5400) billets noirs en coupures de cent (100) dollars américains», indique la Division de la Communication et des relations publiques. Qui soutient que 6 individus impliqués dans ce faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et mis à la disposition du Parquet de Thiès.
Agnam - Le verger de Farba Ngom ravagé par les flammes
Un violent incendie a dévasté le jardin de Farba Ngom, situé près de la sortie de sa commune, Agnam, entre Godé et Séoul. L’incendie a décimé, selon Pressafrik, une partie de son cheptel constitué de vaches et de moutons. Les causes de ce sinistre demeurent pour l’instant inconnues. Le gardien était absent lors de l’incident et ce sont les voisins qui ont alerté les proches de Farba Ngom de la catastrophe. L’absence de sapeurspompiers dans le village a été déplorée, car les appels pour leur intervention sont restés sans réponse. Le bilan complet des dégâts n’a pas encore été dressé, mais cet incendie a engendré d’importantes pertes pour le député-maire de Benno bokk yaakaar qui se trouverait actuellement à la Mecque pour effectuer la Oumra
Inscriptions pour le Pèlerinage aux lieux saints de la chrétienté 350 pèlerins attendus
Les inscriptions pour le pèlerinage aux lieux saints de la chrétienté débutent ont démarré ce lundi, a annoncé le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (Cinpec). Prévu du 24 août au 15 septembre 2024, le pèlerinage suivra l’itinéraire Dakar–Rome–Jérusalem– Lourdes–Saint Jacques de Compostelle–Fatima– Dakar, comme précisé dans le communiqué. Le Comité interdiocésain prévoit d’organiser le voyage pour 350 pèlerins, répartis en 7 groupes de 50 personnes chacun. Les intéressés sont invités à s’inscrire dès maintenant pour participer à cette expérience spirituelle.
Dérapages dans les médias - Les mises en garde du Cnra
Des propos discourtois tenus à l’endroit de certaines personnalités ont fait sortir le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) de ses gonds. Dans un communiqué, l’organe dirigé par Babacar Diagne met en garde les médias audiovisuels concernés et les appelle à «prendre des mesures appropriées pour ne plus diffuser de contenus ou propos de nature à porter atteinte à la vie en communauté ou à constituer une menace pour la cohésion sociale et la cohabitation pacifique».
par Adama Thiam
PATRIOTISME ET RESPONSABILITÉ MÉMORIELS
Notre conviction reste figée à l'impérieuse nécessité de concevoir des communautés régionales politiques qui permettront à nos pays, en Afrique, d'élaborer des politiques publiques communes fondées sur la mutualisation des ressources
Le peuple sénégalais, dans la pluralité de ses composantes, vient d'élire son cinquième président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, issu de l'opposition, au premier tour du scrutin de mars 2024, avec 54,28% des suffrages valablement exprimés, loin devant le candidat de la majorité sortante, M. Amadou BA, 35,79%. Resplendissante expression, à travers les urnes, d'une aspiration profonde à une nouvelle forme de gouvernance plus démocratique, empreinte d'éthique, plus respectueuse des libertés fondamentales des citoyens, et adossée à l'idéal d'une société plus juste et prospère enracinée dans les valeurs fondamentales du panafricanisme.
D'abord, les nouvelles figures de la majorité présidentielle, particulièrement les responsables du parti Pastef, ont une grande responsabilité et un rendez-vous avec l'Histoire. Jamais dans la démocratisation moderne des Nations africaines, une formation politique formée par des jeunes, membres de l'élite administrative, n'a entamé une telle entreprise immense, suscité un si énorme espoir et réussi à conquérir le pouvoir, dès le premier tour de l'élection présidentielle, à la suite d'une adversité permanente et d'une tentative de son démantèlement.
Il est moins difficile d'arriver au sommet du pouvoir que de l'exercer avec responsabilité et habileté, pour offrir à sa Nation émancipation et prospérité, dans un empire du monde, toujours plus mortel, où les antagonismes entre forces politiques, économiques et financières sont plus aigus et porteurs de germes destructeurs pour les Nations et les Etats faiblement préparés aux défis innombrables et fluctuants.
L'exercice du pouvoir n'est nullement un long fleuve tranquille encore moins une recherche de gloire personnelle. En effet, il demande sens du devoir, autorité, humilité et des concours de circonstances favorables. La coalition Diomaye Président 2024 a proposé un projet au peuple sénégalais. Des objectifs, des ressources et un délai. En fait, plus qu'un projet, la nouvelle classe politique doit impérativement mettre en avant un nouvel idéal de société et une stratégie partagée, par l'essentiel des forces vives de la Nation, susceptibles de transcender les mandats présidentiels.
De surcroît, l'absence de démocratie interne dans les formations politiques à la tête desquelles trône un président inamovible ne facilite, certes, pas une meilleure formation des militants et des citoyens, une contribution utile aux affaires publiques.
Ni le Parti Socialiste, ni le Parti démocratique sénégalais, encore moins l'Alliance pour la République ne survivront à leurs fondateurs. Cette appropriation malsaine par ces conglomérats en réalité, témoigne de l'absence de sens de la transmission.
Cette perversion de la démocratie constitue une source explicative de la patrimonialisation des affaires publiques.
Par conséquent, pour une meilleure réussite, le nouveau pouvoir politique doit impérativement conduire des réformes majeures pour assainir l'espace politique, à la suite de la prolifération de formations politiques, souvent opportunistes et parasitaires ; veiller à la stabilisation de la constitution, notamment dans l'intelligibilité du texte, trop sujet à des interprétations diverses admissibles, et des institutions ; auditer les effectifs de l'administration centrale et territoriale dans le but de rationnaliser le personnel ; recourir au numérique pour favoriser l'éclosion d'un service public plus transparent, plus efficace et plus accessible aux citoyens. Humilité et sens du devoir doivent guider chaque citoyen dans ses actes, car si tout le monde ne peut accéder aux responsabilités dans une République, tout le monde peut, cependant, participer aux efforts de construction d'une communauté nationale solidaire, juste et aisée.
La brutalité et les violences des forces de l'ordre notées dernièrement au Sénégal, commandent de mener des enquêtes et des poursuites judiciaires. De même, les crimes financiers commis, et souvent publiés par les organes de l'Etat, dans leurs différents rapports, et révélés par les médias, doivent être sévèrement sanctionnés. Le nouveau pouvoir doit veiller à garantir l'indépendance de la justice et ne point chercher à s'immiscer dans le processus de la reddition des comptes. Il doit être disposé à affronter les facéties du peuple sénégalais. Simultanément, les Sénégalais sont capables de demander une reddition des comptes aux pouvoirs publics et les taxer, dans la même agitation, de cruauté, d'acharnement ou d'inclémence. Aussi, il est urgent de s'engager très rapidement dans la construction de nouveaux centres de détention plus respectueux des droits de l'homme. Une terre qui a connu, durant des siècles, une humiliation permanente d'envahisseurs-prédateurs - esclavage et colonisation - ne peut aucunement accepter que la dignité de ses enfants soit enfreinte.
Le véritable PSE, Plan Sénégal Education, doit être pensé et mis en œuvre pour façonner un nouveau modèle de citoyenneté. En outre, au vingt-et-unième siècle, il est plus sage d'associer dans la gouvernance les citoyens grâce aux immenses progrès, dans la collecte et la diffusion des savoirs et des opinions, portés par la révolution numérique. Et cela requiert un militantisme plus sincère, de la part des citoyens, un militantisme porté par des idéaux justes et moins flagorneurs, qui vise plus à contribuer à la construction d'une meilleure communauté nationale et moins disposer de la générosité ou de la reconnaissance des gouvernants.
Le dilemme, pour les nouveaux gouvernants, risque de se trouver sur comment atteindre cet objectif de citoyenneté qui enjoint la discipline, donc de la contrainte érigée par une autorité, qui en fin de compte aspire à l'élévation du niveau de culture et de civisme de la population, sans pour autant verser dans l'atteinte à la liberté, droit fondamental des sociétés modernes. De tout temps, les critiques du mouvement socialiste et collectiviste ont eu une véritable crainte de voir, à force de vouloir régenter la vie des citoyens pour atteindre l'ambition nationale d'une communauté plus juste et prospère, sombrer dans la tyrannie. L'enfer est pavé de bonnes intentions.
En outre, universitaires, hommes des médias, intellectuels, syndicalistes et autres mouvements sociaux doivent éviter, à force de vouloir suivre l'euphorie populaire ou la peur de recevoir des avis impertinents, d'aduler les nouveaux détenteurs du pouvoir politique ou encore se mettre servilement à leur disposition sans interroger constamment si leurs décisions et leurs actions répondent aux convoitises légitimes et possibles des populations actuelles et futures. Il est indispensable pour une meilleure respiration démocratique d'encourager l'expression d'opinions contraires à celles qui prédominent et la formulation d'autres alternatives.
En démocratie, la quête de nouveaux droits, l'espérance toujours à une meilleure vie sont des mouvements consubstantiels à son approfondissement.
De plus, le futur gouvernement devrait très rapidement, sur le plan économique, après avoir identifié des secteurs porteurs de croissance, notamment dans les filières agricoles auxquelles il pourrait adjoindre sa stratégie d'industrialisation, accroître les investissements, initiés par les régimes précédents, dans le secteur énergétique. L'exploitation future des hydrocarbures doit permettre au Sénégal d'être une terre attractive aux investissements directs étrangers.
Un nouvel écosystème fondé sur la maitrise des coûts de production énergétique, composé de voies de communications construites dans le but d'augmenter la productivité, d'amorcer des activités économiques nouvelles - motivées par les réelles potentialités des territoires et la conviction forte de réaliser des profits et des recettes fiscales -, d'intégrer des activités économiques et d'encourager une mutualisation des services aux entreprises pour la constitution de marchés viables, doit être promu pour relever le défis de l'emploi et de la création de revenus, gages d'une amélioration du niveau de vie des populations.
Notre conviction reste figée à l'impérieuse nécessité de concevoir des communautés régionales politiques qui permettront à nos pays, en Afrique, d'élaborer des politiques publiques communes fondées sur la mutualisation des ressources. En effet, la rapacité des puissances étrangères, en particulier celles occidentales, assise sur un système politique et administratif solide et aguerri, des entreprises publiques comme privées détentrices de tous les leviers nécessaires à la puissance économique et financière - connaissances, brevets, technologies, maîtrise des circuits financiers et de la négociation - des structures militaires efficaces dans la collecte et le traitement de renseignements, disposant de moyens de coercition inimaginables, témoignent de l'impossibilité pour un seul État en Afrique de mettre en place des stratégies efficaces pour leur faire face.
Mais encore, en 2023, le Fonds Monétaire International et les autorité sortantes du Sénégal ont abouti à un « accord au niveau des services sur la conclusion des premières revues au titre du Mécanisme Elargi de Crédit et de la Facilité Elargie de Crédit, ainsi que de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité ».
Le Sénégal, sous emprise d'un programme du fonds monétaire, est donc assujetti à un ensemble de réformes, et renseigne que les autorités gouvernementales nouvelles n'auront pas totalement l'autonomie dans la conception et les décisions politiques. Des lors, il est de leur devoir d'envisager des alternatives et des manœuvres réfléchies, pour appliquer leurs engagements tenus auprès des populations, et concomitamment éviter de plonger le Sénégal dans une conflictualité avec l'extérieur.
Le Sénégal, modeste par la taille de sa population et de sa superficie mais immense par la qualité des hommes qu'il a vu naître sur son sol, doit être inspirateur des transformations profondes de la nouvelle Afrique. Les nouvelles autorités doivent tracer les chemins de la dignité. Elles ont les ressources, l'énergie et la légitimité populaire pour relever les défis qui se présenteront continuellement durant l'exercice de cette nouvelle mandature. Le Sénégal doit être assimilé à la grandeur du continent africain. Plus qu'un territoire abritant des peuples - pluriels mais unis dans leur diversité -, terre où les particularismes sont constamment sublimés, décidés à avoir un commun vouloir de vie commune, le Sénégal doit être un espoir, un phare, une guidance pour l'Afrique mais également pour le reste du monde, à travers son sens du dialogue permanent.