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14 mai 2025
L'HÉRITAGE MACKY SALL DANS LE MONDE MÉDIATIQUE
Durant 12 ans de présidence, les médias publics sénégalais ont été aux ordres du pouvoir. Purges, censure et propagande étaient leur lot quotidien. Avec l'élection de Bassirou Faye, l'espoir d'une indépendance retrouvée renaît
Alors que le nouveau président Bassirou Diomaye Faye est entré en fonction le 2 avril, l'indépendance des médias publics sénégalais est un chantier prioritaire, selon une enquête de Mediapart. Sous Macky Sall, ces médias étaient devenus des "outils de propagande" à la solde du pouvoir.
Lors de l'élection présidentielle du 24 mars, la télévision publique RTS a tardé à relayer la victoire surprise de Bassirou Faye, la plaçant seulement en troisième position dans son JT du soir, après des sujets sur le président sortant. "La RTS a tort de ne pas diffuser en direct le premier discours du nouveau président", a déploré Mamadou Thior du Cored.
Pourtant, durant 12 ans, la RTS a systématiquement privilégié le pouvoir. Son directeur Racine Talla, proche de Macky Sall, a interrompu des journalistes évoquant des résultats défavorables à la majorité en 2022. "La RTS est devenue un outil de propagande où l'opposition ne passe pas", affirme Seynabou C.*, ancienne journaliste. De nombreuses sources font également état d'ingérence politique dans les rédactions.
La presse écrite n'échappe pas à cette mainmise. Sous Macky Sall, "pour la première fois, on a des hauts responsables du parti présidentiel à la tête des médias publics", note Assane Diagne. Au Soleil, dirigé par l'apriste Yakham Mbaye, "c'est le directeur de publication qui a le dernier mot", selon un journaliste.
Cette instrumentalisation s'accompagne de "purges" et "mises au frigo" des voix dissidentes. Selon un syndicaliste, plus de 60 personnes sont ainsi écartées à la RTS. Des témoins évoquent aussi des nominations politisées.
Bassirou Diomaye Faye s'est engagé à renforcer l'indépendance des médias publics. Un chantier urgent pour rétablir un journalisme de qualité au Sénégal et en finir avec 12 ans de redevabilité au chef de l'État.
LE COUAC MÉMORIEL DE PARIS SUR LE GÉNOCIDE DES TUTSI
Emmanuel Macron avait promis de nouveaux éclairages sur le rôle controversé de la France au Rwanda en 1994. Sa sortie du dimanche n'en a pourtant apporté aucun, déroutant partisans comme détracteurs. Que s'est-il passé à l'Elysée ?
(SenePlus) - Dans un geste très attendu à l'occasion des commémorations du 30e anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda, Emmanuel Macron s'était engagé à reconnaître de nouveau la responsabilité de la France dans ce drame, selon un message transmis aux journalistes par l'Elysée. Cependant, dans une vidéo publiée le dimanche 7 avril, le président français a finalement fait marche arrière, ne réitérant pas ces propos, suscitant l'incompréhension et l'indignation, rapporte Le Monde.
Dans cette vidéo, encadré par les drapeaux français, européen et rwandais, M. Macron déclare : "Je crois avoir tout dit ce 27 mai 2021 quand j'étais parmi vous. Je n'ai aucun mot à ajouter, aucun mot à retrancher de ce que je vous ai dit ce jour-là", en référence à son discours historique tenu à Kigali. Pourtant, trois jours plus tôt, l'Elysée avait affirmé que "le chef de l'Etat rappellera que quand la phase d'extermination totale des Tutsi a commencé, la communauté internationale avait les moyens de savoir et d'agir (...) et que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n'en a pas eu la volonté."
Cette volte-face inattendue a été très mal accueillie par les spécialistes du sujet. "C'est un bazar insensé", commente un diplomate cité par Le Monde. Vincent Duclert, historien auteur du rapport qui a précédé la réconciliation franco-rwandaise, avait vu dans les propos initialement envisagés "un nouveau pas en avant". A Kigali également, on s'offusque de ce revirement qu'on attribue aux conseillers les plus conservateurs de M. Macron.
"Les mots ont une importance, surtout quand il s'agit de centaines de milliers de morts", souligne l'un des contributeurs à la rédaction du discours de 2021, cité par Le Monde. L'ambassadeur français à Kigali, Antoine Anfré, qui avait été un lanceur d'alerte du Quai d'Orsay en 1994, défend la version initiale.
Lors de la cérémonie de commémoration, les dirigeants rwandais n'ont d'ailleurs pas manqué de pointer du doigt les atermoiements français. Le président Kagame a dénoncé "la communauté internationale [qui] nous a laissés tomber". Son ministre a affirmé que "le génocide aurait pu être évité" et que "la volonté a fait défaut et non les moyens".
Pour les autorités françaises, cette séquence ratée vient gâcher les efforts récents de réconciliation avec le Rwanda, sur ce dossier majeur de la politique africaine de la France, déjà en difficulté dans certains pays comme au Sahel.
NOMINATION DE JEAN BAPTISTE TINE, LE CNRA MET EN GARDE CONTRE LES PROPOS DISCRIMINATOIRES
Selon l’organe de régulation, les médias laissant leurs collaborateurs exprimer des propos dangereux remettant en cause la nomination du nouveau ministre de l’Intérieur sur des bases religieuses violent la réglementation.
Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a mis en garde, ce lundi, dans un communiqué, contre « l’irresponsabilité qui prend de l’ampleur dans les médias audiovisuels » suite à des propos discriminatoires dans certains émissions, après la nomination du ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine
« Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, conformément à sa mission de veiller au respect de la réglementation et face à l’irresponsabilité qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans les médias et aux dangers qu’ils pourraient constituer pour vie en communauté, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique, après en avoir délibéré : Met en garde les médias audiovisuels et les appelle à prendre les mesures appropriées pour ne plus diffuser de contenus ou propos de nature porter atteinte à la vie en communauté ou à constituer une menace pour la cohésion sociale et la cohabitation pacifique », peut-on lire.
Selon l’organe de régulation des médias, en laissant leurs collaborateurs (journalistes et/ou chroniqueurs) tenir des propos extrêmement dangereux, et avec une légèreté extrême, consistant à remettre en cause ou à questionner la nomination du nouveau Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique sur des considérations exclusivement religieuses, les médias concernés ont violé la réglementation, notamment la Constitution et leur Cahier des charges.
Le CNRA de rappeler les dispositions de Constitution dont le préambule proclame « l’accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux » et « l’égal accès de tous les citoyens aux services publics.
«La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances (article premier). Tout acte de discrimination raciale, ethnique ou religieuse, de même que toute propagande régionaliste pouvant porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ou à l’intégrité du territoire de la République sont punis par la loi (article 5) », a-t-il averti.
Selon les Cahiers des charges des médias audiovisuels, le Concessionnaire veille, en particulier à ne pas diffuser: des propos ou contenus de nature à constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, notamment ceux susceptibles d’entraîner ou de provoquer une confrontation entre les religions, les confréries ou les communautés: des propos incitant à l’intolérance, à la stigmatisation, à l’exclusion et à la marginalisation.
« Par ailleurs, il est aussi noté de plus en plus dans les séries télévisées, une forte présence de contenus dont la diffusion est interdite, notamment les propos stigmatisants, déshonorants, dévalorisants ou injurieux à l’endroit de certaines communautés ou ethnies », a fait savoir Babacar Diagne.
PAR FARID BATHILY
UN LUXUEUX APPARTEMENT NEW-YORKAIS LIÉ À CLAUDIA SASSOU DANS LE COLLIMATEUR DES ÉTATS-UNIS
Le tribunal fédéral de Manhattan a été saisi d’une plainte en confiscation visant un bien immobilier de plusieurs millions de dollars, acquis au nom de Claudia Sassou, conseillère spéciale et fille du président congolais Denis Sassou Nguesso.
L’appartement, situé dans la Trump Tower, aurait été financé avec des fonds publics détournés du Congo.
La propriété est l’unité 32G située à New York dans la Trump International Hotel and Tower, un complexe immobilier appartenant à l’ancien président Donald Trump. Elle a été acquise en 2014 pour la somme de 7,1 millions de dollars.
Selon les enquêteurs américains, l’achat de ce complexe, qui comprend deux chambres et s'étend sur environ 164 m² avec vue sur le célèbre Central Park, aurait été rendu possible grâce à un vaste réseau de blanchiment de fonds publics orchestré par Claudia Sassou Nguesso, âgée de 52 ans.
La plainte en confiscation, datée du 29 mars 2024 et déposée par le ministère de la Justice, décrit un schéma de détournement présumé de fonds publics du Congo via des sociétés écrans dissimulées dans des paradis fiscaux.
« Homme de paille »
Initialement, le blanchiment concernait 491 millions d'euros versés en 2013 par la Délégation générale congolaise des grands travaux, une agence du ministère de l’Aménagement du territoire, à Asperbras LLC, une filiale du groupe brésilien Asperbras, basée dans le Delaware pour la construction d'hôpitaux au Congo.
Le document, d’une quinzaine de pages, indique qu’une partie de ces fonds, estimée à environ 19,5 millions de dollars, aurait ensuite transité par une société chypriote nommée Sebrit, contrôlée en réalité par Claudia Sassou Nguesso, afin de financer l’achat de l’appartement ciblé.
Selon les procureurs fédéraux, un peu plus de 247 000 dollars de frais liés à la propriété, inoccupée depuis son acquisition, ont été réglés entre 2018 et 2022 à partir de comptes bancaires au Luxembourg, au Portugal, et aux Émirats arabes unis, appartenant à un homme d'affaires portugais nommé José Veiga, agissant en tant qu'homme de paille pour Claudia Sassou.
Régime kleptocrate
C’est une enquête de l’ONG Global Witness, spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles et la corruption dans les pays en développement, publiée en 2019, qui a alerté les autorités américaines.
« Il est peu probable que les salaires des fonctionnaires au Congo puissent financer l'achat de ce type de propriété de luxe », avait notamment souligné l’organisation, décrivant un régime congolais kleptocrate, au pouvoir depuis près de quatre décennies sous la direction de Denis Sassou-Nguesso.
La famille présidentielle est impliquée dans plusieurs affaires dites des biens mal acquis. En France, un hôtel particulier attribué à Denis Christel, le frère cadet de Claudia, a été saisi par la justice fin septembre 2022. « En France, tout est permis pour salir les autorités d’Afrique », avait réagi Denis Sassou Nguesso.
LE MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ACHÈVE SA TOURNÉE AFRICAINE EN CÔTE D'IVOIRE
Evoquant les "bons résultats de l'économie ivoirienne depuis une décennie", il a également mentionné le rôle de la Côte d'Ivoire dans "la stabilité au niveau régional". "Nous continuerons à œuvrer avec vous pour cette stabilité", a dit M. Séjourné.
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a achevé lundi en Côte d'Ivoire sa première tournée africaine qui l'a mené au Kenya et au Rwanda, l'occasion de saluer "un partenariat équilibré" avec ce pays qui reste l'un des principaux alliés de Paris sur le continent.
"La diaspora est très active ici et en France, pour créer des startups, des ponts entre nos deux peuples. C'est le sens de l'histoire de nos nouvelles relations entre les deux pays: avoir des partenariats qui sont équilibrés, avoir une diaspora qui fait ce lien entre nos cultures et nos économies", a déclaré M. Séjourné lors d'un point presse avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
Evoquant les "bons résultats de l'économie ivoirienne depuis une décennie", il a également mentionné le rôle de la Côte d'Ivoire dans "la stabilité au niveau régional". "Nous continuerons à oeuvrer avec vous pour cette stabilité", a-t-il poursuivi. Le président Ouattara a de son côté salué "les liens historiques, d'amitié, de coopération particulièrement étroits qui continuent de se renforcer" entre les deux pays, remerciant la France pour son "soutien dans quasiment tous les domaines".
La Côte d'Ivoire reste un partenaire privilégié de la France en Afrique de l'Ouest à l'heure où plusieurs pays de la région comme le Mali, le Burkina et le Niger, tous gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d'Etat, ont ouvertement tourné le dos à Paris. Depuis environ un an, la France met en avant sa volonté de profondément transformer ses rapports avec le continent, martelant qu'elle est avant tout à l'écoute des demandes des partenaires africains, notamment sur les questions de sécurité.
Avant son passage à Abidjan, le ministre français s'était d'abord rendu samedi à Nairobi où il avait là aussi évoqué son souhait de "construire des partenariats équilibrés", qui doivent "être bénéfiques" aux pays africains. Dimanche, il a participé aux commémorations du 30e anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda. Stéphane Séjourné doit quitter Abidjan lundi soir pour regagner Paris.
LES PROMESSES DE LA NOUVELLE MINISTRE DES SPORTS, KHADY DIÈNE GAYE
Elle estime que ‘’l’articulation actuelle du secteur Jeunesse/Sports/ Culture’’ peut être ‘’une bonne opportunité pour la création d’emplois durables (…)’’.
Dakar, 08 avr (APS) – La nouvelle ministre des Sports, Khady Diéne Gaye, dit vouloir “Impulser une dynamique de gestion concertée’’ pour répondre aux besoins et aspirations des jeunes.
”C’est toujours un agréable devoir de servir mon pays dans mon domaine de compétence et à travers sa cible la plus représentative de la population. Dans notre démarche, je voudrais impulser une dynamique de gestion concertée et ouverte sur les grandes questions de l’heure relativement à la prise en charge des besoins et aspirations des jeunes”, a-t-elle déclaré à l’APS.
Première femme nommée à la tête du département des Sports depuis l’indépendance, Khady Diéne Gaye va s’occuper également de la Jeunesse et de la Culture.
Elle estime que ‘’l’articulation actuelle du secteur Jeunesse/Sports/ Culture’’ peut être ‘’une bonne opportunité pour la création d’emplois durables (…)’’.
”Le développement des métiers du sport et des métiers liés au sport, la création d’industries culturelles et l’accompagnement des initiatives et œuvres culturelles, la formation aux métiers de l’agriculture et aux métiers du numérique sont autant de programmes qui permettent d’accompagner l’insertion durable des jeunes dans des domaines porteurs de développement”, a-t-elle soutenu.
APRÈS L'ÉLECTION DE DIOMAYE, LE MONDE REGARDE LE SÉNÉGAL ET L'ATTEND
Alors que le nouveau gouvernement prend officiellement fonction ce lundi 08 avril, l’avocat français Juan Branco, qui a représenté Ousmane Sonko, a publié un texte empreint d’espoir, mais aussi de mises en garde.
iGFM - (Dakar) Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sont arrivés au pouvoir, après des années dans l’opposition, marquées par des incarcérations. Alors que le nouveau gouvernement prend officiellement fonction ce lundi 08 avril, l’avocat français Juan Branco, qui a représenté Ousmane Sonko, a publié un texte empreint d’espoir, mais aussi de mises en garde.
« La période de transition s’achève, le travail commence. Ousmane Sonko n’a pas eu le temps de retrouver sa famille, de se reposer, après dix mois de détention et d’isolement. Bassirou Diomaye Faye a été propulsé à la tête de son État dix jours après avoir été libéré.
La fatigue se sent sur leurs traits, le sens des responsabilités, la peur d’errer et de blesser leur peuple.
Mais le monde les regarde, les soutient, les attend, les espère.
A travers eux se dessinera peut-être une nouvelle ère. Une ère de rupture et de souverainisation des peuples.
Des accords de pêche à la lutte contre l’impunité en passant par celle contre la corruption, la réappropriation des ressources naturelles, l’investissement dans la recherche et l’éducation, l’autonomie alimentaire et la fin de la misère, un monde s’ouvre.
Le monde regarde le Sénégal, oui, et l’attend.
Ils nous savent à leurs côtés, prêts à tout pour déblayer le chemin, comme nous l’avons, depuis un an, été.
Nous serons impitoyables et d’une exigence absolue à l’égard de tous ceux qui trahiraient.
Nous espérons. Nous ne supporterons pas la trahison.
A l’amour et au lien qu’ils ont généré. Au bonheur qu’ils nous ont offert.
Aux chemins qu’ils ont dessinés.
Aux devenirs que nous nous apprêtons à tisser », a-t-il écrit.
NOMMÉ MINISTRE, SERIGNE GUEYE DIOP DÉMISSIONNE DE SON POSTE DE MAIRE DE SANDIARA
Dans son fief pour rencontrer les populations de Sandiara, le maire Serigne Guéye Diop nommé ministre de l’Industrie et du Commerce à demandé à ses administrés de le libérer afin qu’il puisse se concentrer exclusivement à ses nouvelles charges.
Le cumul de poste étant interdit dans le nouvel attelage gouvernemental, il déclare: «le Premier ministre Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye comptent sur moi pour amener des usines Ford dans le pays, créer des usines à Tivaouane, dans les phosphates de Matam, à Louga, à Touba et partout dans le pays ».
A ce titre, il révèle qu’il a déjà préparé le terrain pour la nouvelle équipe afin que le travail puisse continuer comme s’il était toujours présent.
«Ce gouvernement n’est pas un jeu. Je dois tout faire pour que la population retrouve partout des boutiques moins chères avec des usines qui fabriquent de l’huile et autres, pour que les mangues de Casamance à Kolda et dans d’autres villes soient transformées en jus ou en poudre, pour que les noix de cajou ne soient plus transportées à l’extérieur, et pour que l’arachide cultivée dans ce pays soit transformée avant d’être exportée. C’est ça mon travail, et il va falloir que vous me libériez pour que je puisse démissionner de la mairie de Sandiara », déclare-t-il.
Concernant son compagnonnage avec la coalition Diomaye Président et particulièrement le PASTEF, le ministre estime qu’il s’agit d’un compagnonnage fondé sur la confiance et la mutualisation des forces. A aucun moment, ajoute-t-il «il ne s’est agi de partage ou de recherche de profit mais de travailler pour un Sénégal prospère».
ASSEMBLÉE NATIONALE, AMADOU BA SUR LES TRACES DU DÉPUTÉ BIRAME SOULEYE DIOP
Le mandataire de la coalition Diomaye Président devrait faire son entrée dans l’hémicycle. S’il n’est pas profilé pour d’autres fonctions, Amadou Ba va remplacer Birame Soulèye Diop nommé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines.
Le mandataire de la coalition Diomaye Président devrait faire son entrée dans l’hémicycle. S’il n’est pas profilé pour d’autres fonctions, Amadou Ba va remplacer Birame Soulèye Diop nommé ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Mines.
Talentueux débatteur, Amadou Ba est le suppléant homme sur la liste départementale de la coalition Yewwi askan wi de Thiès. En application du principe de la parité, c’est à lui que revient cette charge de suppléer son camarade jusqu’ici président du groupe parlementaire Yewwi askan wi.
QUINZE NOUVEAUX HUISSIERS DE JUSTICE PRÊTENT SERMENT
Devant le président de chambre à la cour d’appel qui a reçu leur serment, ils ont tour à tour répété la formule : “Je jure de garder scrupuleusement le secret professionnel et de me conduire en tout comme un digne et loyal huissier de justice stagiaire”.
Dakar, 8 avr (APS) – Quinze huissiers stagiaires ont prêté serment, lundi, au Palais de justice de Dakar, prélude à leur intégration dans la profession, a constaté l’APS.
Devant le juge, Ndiep Diouf, président de chambre à la cour d’appel qui a reçu leur serment, ils ont tour à tour répété la formule : “Je jure de garder scrupuleusement le secret professionnel et de me conduire en tout comme un digne et loyal huissier de justice stagiaire”.
Ils vont effectuer un stage de formation de deux mois qui va les préparer à l’exercice de la fonction d’huissier. Durant ce stage, “vous serez détenteur de beaucoup de secrets que vous ne devez jamais divulguer, sauf à qui de droit’’, leur a lancé le magistrat.
Cette promotion, issue de la session 2023 du concours d’aptitude au stage d’huissier, vient renforcer les rangs de la corporation. ‘’Ce recrutement vient à point nommé. Ce sont des jeunes qui ont participé à un concours et qui ont réussi avec brio (…) et viennent grossir les rangs’’, a déclaré Adama Dia, président de l’Ordre des huissiers de justice du Sénégal qui prenait part à la cérémonie de prestation de serment.
Selon lui, cet effectif vient combler ‘’un déficit’’ noté dans la profession depuis près de cinq ans. ‘’En 2017 déjà, on avait organisé un autre concours pour lequel on avait 16 admis. On a par la suite encore fait des recrutements sur la base de dispositions transitoires pour obtenir onze, ça nous faisait en tout 27 huissiers de justice’’, a souligné le président de l’Ordre des huissiers.
S’agissant du secret professionnel, Adama Dia a rappelé aux stagiaires que ‘’le serment de l’homme de droit lie l’homme à son propos’’ dans l’exercice de ses fonctions. Selon lui, l’huissier de justice ne ‘’peut pas, à l’occasion de l’exercice de sa profession, recueillir des secrets très sensibles et aller en parler en toute liberté dans le public’’.
Me Ibrahima Ndiéguène, avocat à la Cour, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal a, pour sa part, exhorté les jeunes stagiaires à être ‘’fidèles au serment” qu’ils viennent de prêter.
‘’En prêtant serment, on s’engage à respecter les valeurs de la profession. Lorsqu’un professionnel prête serment, il s’engage non seulement à respecter les règles qui gouvernent sa profession, mais il s’engage également envers les pairs et envers la société’’, a-t-il souligné.
Il affirme que l’huissier doit avoir un comportement ‘’irréprochable’’, expliquant que ‘’des écarts” ou “des erreurs” ne peuvent pas être tolérés dans l’exercice de sa fonction qui doit être faite dans le respect des lois et règlements de la profession.
‘’La protection du secret professionnel qui lie l’ensemble des hommes et des femmes de robes signifie simplement que la société vous reconnaît certaines qualités mais également vous donne des prérogatives qui ne sont pas reconnues à tout le monde. Et les secrets que nous recevons dans l’exercice de nos fonctions, c’est quelque chose que l’on nous confie mais qui ne nous appartiennent pas’’, a insisté M. Ndiéguène.