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19 mai 2025
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WILFRIED NATHAN DOUALA, LA SUPERCHERIE QUI RISQUE DE COÛTER CHER AU CAMEROUN
Révélation surprise de la CAN 2024 avec le Cameroun, le joueur de 17 ans Wilfried Nathan Douala est depuis suspendu pour avoir menti sur son identité. Selon le journal Le Monde, l'intéressé se serait déjà présenté sous un autre nom par le passé
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/03/2024
D'après une enquête menée par le journal Le Monde, l'affaire du jeune footballeur camerounais Wilfried Nathan Douala, sélectionné avec les Lions indomptables pour la CAN 2024 avant d'être suspendu, prend une nouvelle tournure. Ce milieu de terrain de 17 ans, évoluant au Victoria United à Limbé au Cameroun, avait été appelé surprise par le sélectionneur Rigobert Song pour la Coupe d'Afrique des Nations qui s'est tenue en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février dernier.
Mais rapidement, des doutes sont apparus concernant son identité et son âge. C'est alors que Le Monde révèle qu'il avait rencontré en janvier 2022 à Douala un certain Alexandre Bardelli se disant âgé de 21 ans et évoluant dans le monde amateur. Or, selon le quotidien français, il s'agirait bien de la même personne au vu de tatouages et d'une cicatrice communs.
Cette découverte a poussé la Fédération camerounaise de football, dirigée par la légende Samuel Eto'o, à suspendre le joueur le 10 mars dernier de toute compétition nationale pour "double identité". Contactée par Le Monde, la Fecafoot n'a pas souhaité commenter davantage cette affaire embarrassante.
En effet, les répercussions pourraient être lourdes pour les Lions indomptables selon le règlement de la Confédération africaine. Celui-ci prévoit l'exclusion de la compétition lors des deux prochaines éditions en cas de sélection d'un joueur ayant menti sur son identité ou son âge. Affaire à suivre donc pour la sélection camerounaise, dont la crédibilité est mise à mal par cette rocambolesque affaire.
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LE GRAND DÉBALLAGE D'ALAIN FOKA
Après 32 ans de bons et loyaux services à RFI, le journaliste vedette claque la porte. Son nouveau projet "Manssah" fait déjà des vagues. Dans un réquisitoire choc, l'inflexible panafrican livre sa version des faits - ENTRETIEN
À 60 ans, l'ancien journaliste vedette de RFI, Alain Foka, n'a plus rien à prouver. Après 32 années de bons et loyaux services, il claque la porte pour voler de ses propres ailes panafricaines. Dans une interview musclée, le Camerounais s'explique sans détour sur son départ fracassant et son nouveau projet "Manssah".
Foka le rebelle lâche ses premières vérités
Alain Foka revendique désormais son droit à la liberté d'expression totale. L'homme se lâche et dézingue sa désormais ex-maison RFI : "À 60 balais, je n'accepte plus la tiédeur avec laquelle on couvre l'Afrique...ce regard un peu condescendant de la presse internationale."
Vieux briscard du micro, le journaliste reconnaît avoir surfé sur une vague de tolérance à l'égard de ses audaces éditoriales. "J'étais un peu le poil à gratter, le prétexte qu'on exhibait pour dire 'vous voyez, on est libre'".
Manssah, bébé de la controverse
Foka crée la controverse avec Manssah, son nouveau projet qualifié par certains de "pions des Français". Une accusation qu'il balaie d'un revers de manche affirmant "faire exactement le contraire de ce que voudraient les pays occidentaux". Pour l'infatigable sexagénaire, l'heure est venue de proposer un réel contre-modèle africain de gouvernance.
Basé au Togo, un choix mûrement réfléchi selon lui, Manssah se veut un laboratoire d'idées visant à "repenser l'Afrique". Un dessein ambitieux que Foka compte bien réaliser en rassemblant toutes les voix et sensibilités du continent. Même les activistes les plus critiques comme Kemi Seba et Nathalie Yamb sont respectés dans leur combat.
L'esprit frondeur n'abdique pas
S'il courtise désormais les chefs d'Etat, l'esprit frondeur d'Alain Foka ne faiblit pas pour autant. L'ancien de RFI regrette de ne pouvoir s'exprimer pleinement, même sur le Cameroun dont il dit "connaitre l'inertie". Conscient que son départ aura durablement scellé sa rupture avec son ex-employeur français, le journaliste semble aujourd'hui résigné mais déterminé à réveiller les consciences panafricaines.
Bâillonné un temps par le poids des convenances, le Camerounais reprend son indépendance d'esprit et de ton. La nouvelle croisade de ce libre-penseur promet d'agiter les lignes du paysage médiatique africain.
PAPA DJIBRIL FALL SE RÊVE EN PRÉSIDENT DU RENOUVEAU
À 38 ans, Papa Djibril Fall se présente comme le candidat de la génération montante à la présidentielle sénégalaise. Fort du succès de son mouvement "Les Serviteurs", ce néophyte en politique entend porter un nouvel élan, malgré un parcours atypique
Papa Djibril Fall, 38 ans, se présente comme le candidat du renouveau générationnel à l’élection présidentielle du 24 mars.
Question de génération ! Papa Djibril Fall fait partie des plus jeunes candidats de tous les scrutins présidentiels confondus à solliciter les suffrages des Sénégalais.
Né le 22 janvier 1986 à Thiadiaye, Papa Djibril Fall ou PDF, de par ses initiales, est un néophyte de la scène politique sénégalaise porté par un groupe de Sénégalais jeunes et engagés.
Pour autant, un responsable de son mouvement politique, “Les Serviteurs“, indique que leur parti est présent dans les 40 départements sur 46, près de 420 communes sur 557 et dans 18 pays de la diaspora.
Trois mois après avoir lancé “les Serviteurs”, le journaliste et ancien chroniqueur à la chaîne privée, Télévision Futurs Médias (TFM, privée), réussit à former une coalition qui lui a permis de totaliser 56 303 suffrages, lui permettant de devenir député lors des Législatives de juillet 2022.
Malgré les épreuves d’un parrainage citoyen extrêmement compliqué, où il y avait 93 candidats à la candidature, le député de la 14ème législature réussit son passage en faisant partie des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel.
”Armé uniquement de sa foi et de son amour inébranlable pour le Sénégal”, dit un responsable du mouvements, PDF a ainsi réussi sa deuxième prouesse politique en figurant parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle.
Avant de se lancer en politique, PDF a été journaliste pour l’essentiel de sa carrière professionnelle.
Très connu dans le paysage médiatique à travers ses analyses et prises de positions à la TFM, Papa Djibril Fall a fait un bref passage à l’Agence de presse sénégalaise (APS) en tant que stagiaire.
L’ancien journaliste a également fait un passage à la Radio Sénégal internationale (RSI) et à la chaîne de télévision privée, 2stv.
Papa Djibril Fall est diplômé de la 42ème promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
POUR LE CAMP AMADOU BA, SONKO EST TOUJOURS DANS LA DIFFAMATION
Le directoire de campagne du candidat de BBY réagit à la conférence de presse du leader de Pastef. Il dénonce les "diffamations et calomnies insipides" de ce dernier, tout en mettant en avant sa propre démarche de proximité auprès des Sénégalais
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du directoire de campagne du candidat Amadou Ba, daté du samedi 16 mars 2024, en réaction à la sortie médiatique d'Ousmane Sonko la veille.
"C'est avec une consternation mélée de déception que les Sénégalais ont suivi la conférence de presse de M. Ousmane Sonko de ce vendredi 15 mars 2024.
«Chassez le naturel et il revient au galop! ». Décidément, entre Ousmane Sonko et la diffamation, le dénigrement, le mensonge et la manipulation, c'est une histoire d'amour.
Après avoir bénéficié de la clémence du président Macky Sall et humé à nouveau l'air de la liberté, le voilà qui récidive en consacrant toute une conférence de presse à des diffamations et des calomnies insipides contre le président Amadou Ba.
On espérait que l'isolement lui aurait permis d'acquérir un minimum de maturité et de sagesse, l'éloignant ainsi de la violence verbale et physique qui est l'unique programme de sa mouvance politique. Hélas !
Le président Amadou BA n'a évidemment pas de temps à consacrer à ses enfantillages. Il est en train d'aller à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais des villes et campagnes pour leur parler, échanger avec eux et leur présenter son programme de développement économique et social dont l'objectif majeur est la prospérité partagée.
En effet, partout où il passe, le président Amadou Ba leur parle de son offre d'un Etat exemplaire, d'un Etat protecteur, d'un Etat solidaire, d'un Etat égalitaire et d'un Etat juste. Ii n'a ni l'habitude ni le temps de parler des autres mais de partager avec les populations sa vision qui offre de plus grandes perspectives aux jeunes, aux femmes, aux ouvriers, aux entrepreneurs, pour s'inscrire dans cette belle symphonie de construction nationale, enclenchée depuis 1960, en consolidant et élargissant l'héritage légué par ses prédécesseurs.
Rien ni personne ne saurait le détoumer de sa volonté de rester au service de la paix, une vraie paix, une paix positive qui constitue le ciment de la liberté, de la sécurité, de la prospérité partagée ainsi que l'ouverture au monde »
Et il est heureux de constater que nos compatriotes ont plébiscité le candidat Amadou Ba, de Keur Massar à Podor, en passant par Dakar, Mbacké, Touba, Tivaouane, Louga, Saint-Louis, Dagana, Richard Toll, Aéré Lao, etc. Ces Sénégalais demeurent ses seuls interlocuteurs et le dialogue avec eux restera le seul crédo de sa campagne jusqu'au triomphe au soir du 24 mars 2024.
Le président Amadou Ba exhorte tous les autres candidats à militer pour une campagne électorale responsable et mature, offrant au vaillant Peuple Sénégalais des débats programmatiques, leur permettant de faire le meilleur choix pour la conduite des destinés de notre pays.
Enfin, le président Amadou Ba renouvelle sa profonde gratitude et ses sincères remerciements à tous les sympathisants, militants et responsables de son parti l'APR, de la Coalition BBY et de la grande Coalition de la majorité présidentielle pour leur mobilisation, leur engagement militant à l'accompagner jusqu'à la victoire des le premier tour au soir du 24 mars 2024."
LE REJET DES RECOURS DU PDS PAR LA COUR SUPRÊME ET LA PREMIÈRE SORTIE PUBLIQUE D’OUSMANE SONKO EN UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE WEEK-END
Les parutions de ce week-end traitent du rejet par la Cour suprême du recours déposé par le PDS pour annulation du décret convoquant le corps électoral pour le 24 février et la prise de parole d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye après leur libératio
Dakar, 16 mars (APS) – Le rejet par la Cour suprême des recours en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février et la prise de parole d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, deux figures de l’opposition au lendemain de leur élargissement de prison, font le menu des journaux parvenus samedi à l’APS.
La Cour suprême a jugé irrecevables vendredi les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars en argumentant que la fixation de la date du scrutin rentre dans les prérogatives du président de la République.
De plus, rappellent les juges de la Cour suprême, le Conseil constitutionnel a “la plénitude de juridiction en matière électorale” et ses décisions ne sont susceptibles d’aucun recours et sont contraignantes.
Ces requêtes en référé examinées vendredi lors d’une audience publique émanait notamment de candidats dits ‘’spoliés’’ et de responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.
Les plaignants avaient introduit ces recours devant la haute juridiction pour demander l’annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, pour excès de pouvoir.
‘’La Cour suprême anéantit l’espoir des spoliés’’, affiche ainsi à sa Une le journal L’AS en faisant savoir dans ses colonnes que le juge des référés, Jean Aloise Ndiaye, a déclaré irrecevables les requêtes en suspension déposées par le Parti démocratique sénégalais et des candidats spoliés.
‘’Tous les arguments de droit étaient favorables à l’annulation du décret du chef de l’Etat ayant convoqué le corps électoral du 24 mars abrégeant la durée de la campagne électorale, en totale violation du Code électoral qui dispose que la durée de la campagne pour la présidentielle est de 21 jours. Les juges de la Chambre administrative ont fermé les yeux pour éviter au Sénégal un précédent lourd de conséquences’’, commente la publication.
Fin de non-recevoir à Karim Wade et au PDS : toutes les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de la présidentielle (ont été) rejetées à l’audience de la Chambre administrative de la Cour suprême, informe de son côté, Sud Quotidien.
Tirant les conséquences de cet arrête de la haute juridiction, le journal du groupe Sud Communication souligne que le processus électoral devant mener à l’élection présidentielle du 24 mars va se poursuivre.
Le PDS et compagnie déboutés, le processus électoral se poursuite et l’élection présidentielle aura lieu le 24 mars, résume à sa Une Le Soleil.
‘’La décision du juge des référés de la Cour suprême, déclarant irrecevables toutes les requêtes introduites pour la suspension des décrets organisant la présidentielle, réduit les chances de Karim Wade de participer à cette joute. Les conséquences de ce jugement sont entre autres l’impossibilité de reprendre le processus électoral et la confirmation de la date du scrutin au 24 mars’’, explique le journal.
Pendant ce temps, d’autres publications du week-end ont mis l’accent sur l’effet accélérateur de l’entrée en campagne du candidat de l’opposition, Bassirou Dimaye Faye avec le soutien d’Ousmane Sonko.
‘’Sonko et Diomaye ouvrent les hostilités’’, indique Walf Quotidien en rendant compte de la conférence de presse organisée vendredi par les deux premiers responsables du parti Pastef, dissous.
‘’Elargis de prison avant-hier, Ousmane Sonko et le candidat de la coalition Diomaye Président ont fait face aux journalistes. Sonko a, cette fois-ci, ménagé le président Macky Sall pour se défouler sur Amadou Ba, le candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bok Yakaar (BBY).
‘’Pour sa première sortie après une privation de liberté de huit mois, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver ses alliés, militants et sympathisants venus nombreux le soutenir. L’homme qui n’a pas perdu de sa verve, n’a pas tardé à emprunter les mécanismes habituels de ses discours’’, fait remarquer L’Observateur.
La publication du groupe futurs médias (GFM), n’a pas manqué de relever qu’aux côtés de Bassirou Diomaye Faye, Sonko a fait des révélations sur les discussions avec le régime de Macky Sall, attaqué durement le candidat Amadou Ba, raillé kles manœuvres de la majorité et a donné les clés pour décrypter ses dernières décisions.
Analysant la teneur de la première sortie publique de l’opposant, Enquête évoque un temps de la normalisation. ‘’Après les rapports conflictuels avec Macky Sall et son régime, l’ex-Pastef engage une ère plus soft, moins belliqueuse, sans rancœur, ni désir de vengeance’’, soutient le journal.
Pour Le Quotidien, la décrispation de l’espace politique est le ‘’Nouveau projet de Pastef’’.
JE RECONCILIERAI LES SENEGALAIS
Moi Président… Aly Ngouille Ndiaye - L’ancien ministre qui entend faire du Sénégal et des Sénégalais sa «seule et unique priorité», va initier «dès avril 2024, un projet de loi de finance pour orienter une part importante des ressources vers les secteurs
Elu, la première tâche de Aly Ngouille Ndiaye sera de «réconcilier les Sénégalais». «Je pense profondément et intimement que chacun d’entre nous a des ondes positives. Ces ondes sont des forces sur lesquelles je vais m’appuyer pour un nouveau contrat du vivre-ensemble sur le plan économique, social et cultuel», a-t-il dit.
L’ancien ministre qui entend faire du Sénégal et des Sénégalais sa «seule et unique priorité», va initier «dès avril 2024, un projet de loi de finance pour orienter une part importante des ressources vers les secteurs pro-pauvres». Il estime qu’il faut «une réorientation du budget vers nos ambitions à court et moyen terme».
C’est ainsi que, précise-t-il, il mettra «300 milliards dans le secteur primaire, 200 milliards pour le Fonds de développement de l’industrie, 60 milliards pour les daaras et 140 milliards pour l’apprentissage».
Aly Ngouille Ndiaye compte mettre en place des Domaines industriels artisanaux (Dia) dans les départements sur des superficies de 50 hectares. Pour le secteur de la santé, dans chaque département, il sera érigé un établissement public de santé de niveau 2. Pour une meilleure prise en charge des urgences médicales, il est prévu des Services d’assistance médicale d’urgence (Samu) dans toutes les régions. Avec le maire de Linguère, une part importante du budget sera consacrée à l’agriculture et la recherche constituera une priorité. Dans son programme, il prévoit la prise en charge des jeunes qui sont dans les daaras, dans la rue, dans les ateliers…
«LA TAILLE DU GOUVERNEMENT SERA CONSTITUTIONNALISEE»
Ingénieur polytechnicien, Déthié Fall promet de transformer le pays. Et il s’engage à faire en sorte que le nombre de ministres ne dépasse pas 30 et à le constitutionnaliser
Ingénieur polytechnicien, Déthié Fall promet de transformer le pays. Et il s’engage à faire en sorte que le nombre de ministres ne dépasse pas 30 et à le constitutionnaliser
«La mal gouvernance symbolisée par la gabegie, la corruption, une organisation institutionnelle inefficiente et inefficace fait face à une justice instrumentalisée par le pouvoir exécutif. Ainsi, l’État de droit, jadis notre fierté, est en déliquescence à cause de ses tares congénitales et ne joue plus son rôle de régulation et de stabilisation. Notre pays, par ses fortes dépendances à l’extérieur, est dans une situation très vulnérable et sans souveraineté stratégique».
Le diagnostic est de Déthié Fall. S’il est élu, il compte s’appuyer sur un programme axé sur «Un Sénégal bon à vivre et un Sénégal beau à voir». Le candidat veut transformer «le Sénégal en un pays totalement souverain, en une démocratie parachevée et en une émergence économique portée par une industrialisation soutenue essentiellement par le secteur privé national». Il va limiter constitutionnellement la taille du Gouvernement à 30 ministres au maximum. Tout dépassement de ce nombre ne pourra se faire qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale.
«Le Gouvernement ne doit pas être un lieu pour caser une clientèle politique. Il doit s’inscrire dans une dynamique de performance et d’optimisation des charges publiques. Il est par conséquent nécessaire, comme pour les autres institutions, que sa composition soit encadrée par notre Constitution», a-t-il dit. Déthié Fall compte «soumettre les fonds politiques de toutes les institutions au contrôle des organes habilités».
Selon le leader du Prp, ces fonds politiques seront dissociés des fonds «Secret défense» soumis à plus de discrétion. Il prévoit également de rendre les ministres et le président de la République pénalement responsables des actes qu’ils auront à poser dans l’exercice de leur fonction. «Au nom de l’État de droit et de l’Égalité de tous les citoyens devant la Justice, les personnes incarnant le pourvoir exécutif doivent répondre de leurs actes dans des conditions qui seront déterminées par le constituant», a-t-il conclu.
SURSAUT CITOYEN S’ENGAGE POUR LA PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE
À l'approche de la présidentielle, le mouvement tient un QG à Dakar pour pousser les candidats à s'engager en faveur de la bonne gouvernance. Ce cadre d'experts soumet un Pacte national aux postulants et entend faire valoir les conclusions des Assises
Créé en 2023, le mouvement Sursaut citoyen, cadre de concertation composé d’experts et d’intellectuels sur plusieurs domaines tient, à Dakar, du 14 au 26 mars, un quartier général pour discuter des «idées de centralité citoyenne».
L’objectif, selon Mamadou Lamine Loum, est «de faire en sorte, à l’occasion de la Présidentielle du 24 mars, que les citoyens mettent un point d’honneur à assurer la défense de leur demande citoyenne en face des offres des décideurs politiques et qu’ils soient pris en compte dans toutes les affiches de l’Etat».
En rapport avec d’autres organisations de la société civile, le mouvement compte travailler, à la veille de l’élection présidentielle, autour des conclusions des Assises nationales et la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) pour «ressortir des éléments les plus prégnants et les prendre en charge et les faire valider par les différents candidats».
Constitué de onze principes, le Pacte national de bonne gouvernance est soumis aux 19 candidats de la Présidentielle dont 11 ont déjà manifesté leurs intérêts. Ainsi le mouvement Sursaut citoyen propose à ses signataires de «promouvoir dans leurs programmes et discours électoraux les engagements pris pour transformer le Sénégal dans la direction de la démocratie et l’Etat de droit».
En clair, il s’agit de promouvoir les principes du pacte dans la campagne et faire comprendre aux électeurs la valeur de ses transformations, selon l’ancien ministre Mamadou Ndoye. La plateforme s’est dite également s’engagée à faire appliquer au futur vainqueur de la Présidentielle les engagements du pacte.
AMADOU BA TEND LA MAIN AU PDS
Le candidat de Benno veut élargir sa coalition. A Podor, Amadou Ba, qui ambitionne de préserver le «titre foncier», a tendu la main au Pds pour «gagner ensemble et gouverner ensemble».
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR |
Publication 16/03/2024
Le candidat de Benno veut élargir sa coalition. A Podor, Amadou Ba, qui ambitionne de préserver le «titre foncier», a tendu la main au Pds pour «gagner ensemble et gouverner ensemble».
Ce vendredi, de Ndioum à Boké Dialloubé en passant par Aéré Lao et Doumga Lao, la foule était sortie en masse pour accueillir leur candidat Amadou Ba. Malgré le Ramadan et la chaleur d’étuve, les militants sont restés debout sur plusieurs kilomètres comme une façon pour eux de confirmer au candidat de la majorité présidentielle que «Fouta reste le titre foncier» de Benno. Des responsables locaux comme Cheikh Oumar Anne, Mountaga Sy, Moussa Sow, coordonnateur du Puma et maire de Walaldé et Abdoulaye Daouda Diallo ont fortement mobilisé avec une seule ambition, donner une victoire sans appel à Amadou Ba au soir du 24 mars prochain.
Amadou Ba à Boké Dialloubé, main dans la main avec ADD
Leur adversité semble être rangée et ils l’ont montré encore hier. Amadou Ba a été reçu par Abdoulaye Daouda Diallo à Boké Dialloubé, preuve d’une unité confirmée. Les deux hommes, main dans la main, s’engagent à garder intacte l’hégémonie de Benno dans le département de Podor. Amadou Ba ambitionne d’élargir les rangs de sa coalition en tendant la main aux libéraux notamment. «Aujourd’hui, à une semaine des élections, nous devons tous nous unir. Mon ambition, c’est de garder le Benno bokk yaakaar intact. Mon ambition, c’est d’ajouter d’autres forces, comme le Pds et les autres, pour qu’ensemble, on puisse sauver et préserver la République. Nous gagnerons ensemble, nous gouvernerons ensemble. Nous partagerons les responsabilités et nous serons ensemble pour que le Sénégal puisse progresser dans la paix et à aller de l’avant», a-t-il dit lors d’une caravane à Boké Dialloubé. Un appel au Pds qui intervient quelques heures après le rejet des requêtes du Fpdei par la Cour suprême. Mais dont la réponse semble plus compliquée au vu des accusations de corruption de Karim Wade et Cie contre lui. Il a promis l’émergence aux populations en 2030. «Le président Macky Sall avait promis l’émergence en 2035. Moi, je promets l’émergence en 2030», a soutenu le candidat de la coalition Benno bokk yaakaar.
5 NOUVEAUX POUR LE GABON ET LE BENIN
Il s’agit notamment d’Habib Diarra, milieu de terrain de Strasbourg, le défenseur Arouna Sangaté du Havre du milieu de terrain, Mamadou Lamine Camara (RS Berkane/Maroc) et du défenseur Seydou Sano d’Al-Gharafa.
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé a dévoilé hier, vendredi 15 mars la liste de ses 31 Lions qui devront prendre part aux prochains matchs amicaux du Sénégal contre le Gabon le 22 mars et face au Bénin le 26 mars à Amiens en France. Parmi eux, cinq nouveaux entrants. Il s’agit notamment d’Habib Diarra, milieu de terrain de Strasbourg, le défenseur Arouna Sangaté du Havre du milieu de terrain, Mamadou Lamine Camara (RS Berkane/Maroc) et du défenseur Seydou Sano d’Al-Gharafa. Le sélectionneur national a profité de cette première sortie post-Can pour évoquer le parcours des Lions et cette élimination précoce en 8ème de finale. Mais aussi d’autres sujets liés au prolongement de son contrat ou encore Youssouf Sabaly de mettre un terme à sa carrière internationale.
«IL FAUT UN MOMENT OUVRIR LA TANIERE ET APPORTER D’AUTRES JOUEURS»
«Une équipe de football, c’est une évolution. Il y a aujourd’hui du sang neuf mais ce n’est pas quelque chose que l’on a préparé pendant la CAN. C’est quelque chose pensé avant la CAN. Nous savions qu’un moment il faudra ouvrir la Tanière et apporter d’autres joueurs qu’on ne pouvait pas mettre dans la liste des 27. C’est le cas de Mamadou Lamine Camara, de Sangaté, de Habib Diarra, Amara Diouf et tous ces garçons. On sait qu’au cours des matchs amicaux, on aurait pu les intégrer. Mais pour un match de football, il faut anticiper, voir d’autres joueurs et possibilités. C’est ce que nous avons fait. Rien n’est figé. En équipe nationale, il y a une porte d’entrée et une porte de sortie. Habib Diarra, est un bon pedigree. C’est un garçon que nous suivons depuis trois à quatre ans. J’ai toujours essayé de le convaincre. Il est né à Guédiawaye. L’équipe nationale du Sénégal, c’est chez lui. Il a énormément de talents. Il y a de jeunes joueurs de talents. Il faut aller les chercher et les amener dans cette équipe nationale. Habib Diarra avait besoin de réflexion et il l’a eu. Je remercie Kader Mangane qui a fait un excellent travail dans ce dossier-là. Nous sommes heureux de le voir parmi nous d’autant plus qu’il a été sélectionné avec l’équipe espoir. C’est un très bon joueur qui vient s’ajouter à la concurrence».
«NOUS NE SOMMES PAS LA MEILLEURE EQUIPE DU MONDE»
«Notre désir c’est bien sûr jouer d’abord. Vous ne nous avez jamais entendu dire que les autres sont de petites équipes. La dernière a montré qu’il n’y a plus de petites équipes sur le continent africain. Les matchs sont compliqués et difficiles. Après la coupe du monde, il y a une politique qui a été mise en place par la direction technique. C’était de pouvoir jouer des gros matchs. Effectivement, on n’a joué des gros matchs. Le Brésil n’est pas une petite équipe. Nous l’avons joué et nous l’avons battu. Tout le monde est d’accord de la manière dont nous avons battu le Brésil. On a joué l’Algérie ici à domicile malgré qu’on ait perdu. C’est une grosse équipe. En réalité, elle fait partie des meilleures équipes africaines. Nous avons aussi joué le Cameroun au mois de septembre. Ce n’est pas une petite équipe. Jouer ces gros matchs ne dépend pas de nous. On peut vouloir jouer le Brésil et que le Brésil n’ait pas envie de jouer le Sénégal. On peut aussi vouloir jouer l’Argentine ou la France et qu’eux, dans leur planification, ils n’ont pas envie de jouer contre nous. Il ne faut pas donc penser que dans ces préparations de matchs, c’est Aliou Cissé et Augustin Senghor qui se mettent dans un coin et décident de jouer. Ce sont des opportunités qui se présentent. En neuf ans, le Sénégal a joué tous les Grands d’Afrique. On peut comprendre que l’on dise le Sénégal a un autre standing et qu’il doit jouer contre la France, les pays européens etc., mais nous nous préparons les prochaines échéances de la CAN et non la Coupe du monde».
«J’AI TOUJOURS EU LE SOUTIEN DE MES DIRIGEANTS»
«Les gens parlent beaucoup de moi mais je ne suis pas important. Je suis ici et je fais mon travail correctement. Et vous êtes tous d’accord que mon travail je le fais du mieux que je peux. Je suis quelqu’un de très humble. Je crois que l’histoire du football sénégalais, j’aurai été l’entraineur qui ait fait le plus de résultats positifs. Ça, je pense que de temps en temps vous l’oubliez. Mais, c’est un fait, ce n’est pas quelque chose qu’on a inventé. En réalité, les statistiques sont là. Maintenant, mon sort ne dépend pas de moi mais de la direction technique, du Comex, du président, de la fédération. Si les dirigeants, le président de la fédération pensent que je ne suis plus l’homme de la situation, il n’y a aucun souci. Je suis sûr et certain que on a d’autres sénégalais qui sont en place et capables de diriger cette équipe nationale. Donc, je ne suis pas quelqu’un qui s’accroche. On parle souvent de mon avenir. En réalité, cela fait 9 ans que je suis ici et je ne me suis jamais senti inquiété ni par le comité exécutif, ni qui que ce soit, ni par le ministère».
«MON CONTRAT S’ARRETE A LA CAN 2025»
«Au contraire, j’ai toujours eu le soutien de mes dirigeants, de l’Etat. Si on me fait confiance, je ferais ce qu’il faut. Si on m’appelle pour me dire que tu n’es plus l’homme de la situation, je m’en vais tout simplement. Le poste n’appartient à personne. Ce qui est important est que le Sénégal avance… Les objectifs sont clairs. Aujourd’hui, j’ai une prolongation de contrat. Elle ne va pas jusqu’en 2026 mais la CAN 2025. Il faut l’éclaircir pour que tout le monde soit au courant. Dans cette proposition de prolongation de contrat, il y a les éliminatoires de la coupe du monde 2026. On peut faire les éliminatoires et ne pas aller à la compétition. Je pense que nous avons le groupe, l’expérience, le vécu pour atteindre ces objectifs».
«AMARA DIOUF EST JEUNE ET VIENT POUR APPRENDRE»
«Amara, c’est un garçon que je suis notamment à travers les performances qu’il fait en championnat mais aussi ce qu’il fait avec nos différentes sélections. C’est un jeune joueur ! J’avais à cœur de le voir personnellement pour que je puisse le connaître, discuter et voir un petit peu quelle est sa mentalité, quel est son état d’esprit. Parce que j’entends beaucoup de choses sur lui… Amara est jeune et aujourd’hui il vient pour apprendre. J’espère même qu’il va battre le record du joueur le plus jeune sénégalais à être convoqué en équipe nationale A. On ne peut que le féliciter et lui souhaiter une bonne carrière à l’image de ses aînés. Mais, aujourd’hui, il vient pour apprendre et nous lui souhaitons en tout cas le bienvenu. Cela me permet aussi de l’avoir au moins dix jours avec moi et voir qui est ce garçon sur le plan mental, physique et surtout de son état d’esprit».
«J’ASSUME TOTALEMENT L’ELIMINATION A LA CAN»
«C’est une grande frustration, une sensation de goût inachevé, une sensation du travail que l’on n’a pas bien terminé. Mais je ne dirai pas échec. Ce n’était pas un échec. L’échec peut-être serait la façon dont nous avons joué le quatrième match contre la Côte d’Ivoire. Mais nous avons bien débuté cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec trois victoires en trois matchs, huit buts marqués et un but encaissé sur pénalty, dans un groupe que beaucoup disait être celui de la mort. À la sortie de cette première phase de compétition, on a été élu meilleur entraîneur de la compétition, et nous avons vu émerger de jeunes talents à l’image de Lamine Camara. Oui, je suis frustré, car nous avions l’occasion de marquer l’histoire, de faire ce back-to-back. Je comprends nos supporters et j’assume totalement cette élimination. Aujourd’hui, bien sûr, quand vous ne gagnez pas, le premier visé c’est l’entraîneur. C’est parce que c’est moi qui mets en place le groupe, qui constitue l’équipe. Je suis le manager. Donc, je suis responsable aujourd’hui de tous les résultats. Comme je l’ai dit, cette élimination a été difficile à gérer, difficile à accepter, mais je l’assume ».
«IL FAUT QUE LES ARBITRES SOIENT A NIVEAUX»
«J’avais sensibilisé sur l’arbitrage depuis trois ans. Quand mon ami Belmadi parle de l’arbitrage, on dit qu’il est un pleureur. Moi, je suis là depuis neuf ans. Nous avons bourlingué partout sur le continent africain. Les difficultés des arbitres qui nous mettent la pression, des délégués qui nous mettent la pression, c’est fréquent. Peut-être, que pour certains, c’est sur cette 8e de finale qu’ils ont vus l’arbitrage. Mais c’est notre quotidien. On a déjà parlé, discuté de ça mais cela ne change pas. Comment l’arbitre n’a pas pu siffler ce pénalty. Comment il n’a pas pu aller voir la Var ? On dit qu’on sanctionne Krépin Diatta. Mais on peut aussi me sanctionner et tous les joueurs de l’équipe nationale. Il faut que cela cesse ! Si on veut progresser, il faut que les joueurs, les techniciens soient à niveau. Mais, il faut les arbitres soient à niveau».
RETRAITE INTERNATIONALE DE SABALY : «UNE GROSSE PERTE POUR NOUS»
«C’est un garçon avec qui j’ai une bonne relation, un joueur, pour qui, je me suis battu pour qu’il vienne en équipe nationale. C’est un très bon joueur. Il est l’un des meilleurs à son poste sur le continent. C’est un garçon qui a toujours été honnête avec moi. J’ai toujours tenu un discours franc avec lui. Je sais que s’il prend la décision de ne pas revenir en équipe nationale, c’est avec maturité. Cela a été mûrement réfléchi. Ces dernières années, si on regarde le nombre de matchs, il n’a pas beaucoup joué. Depuis qu’il a signé au Bétis Séville, en raison de nombreux problèmes de santé. Donc, quand un homme comme Youssouf, aussi équilibré, droit et honnête qu’il est vous appelle pour vous dire : « Coach, j’ai bien réfléchi, je veux arrêter». C’est une grosse perte pour nous… le sport de haut niveau, c’est d’abord la santé. Elle peut chambouler la trajectoire d’un joueur. On voit que ses saisons ne sont pas remplies. Si vous ne jouez pas 20 matchs pendant trois ans, vous vous posez des questions».
«NOUS ESPERONS QUE PAPE THIAW VA NOUS AIDER A NOUS AMELIORER»
«Le nouvel attelage de l’équipe nationale a été mis en place par le directeur technique national. Pape Thiaw arrive dans un staff qui vit ensemble depuis pratiquement dix ans. C’est à lui de s’intercaler, de s’imposer. D’autant plus que mon adjoint numéro 1 c’est Régis Bogart. Je travaille avec lui depuis 10 ans. C’est quelqu’un qui fait un travail exceptionnel, très professionnel. Je lui rends hommage car tout ce que nous avons gagné aujourd’hui, c’est grâce à lui. Nous souhaitons le bienvenu à Pape Thiaw. Omar Daf était là, Youssou Dabo était là et on lui a ouvert la porte. Nous sommes un staff qui partage. Nous espérons que Pape Thiaw va nous aider à nous améliorer.»