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20 mai 2025
LE SECRET D’UNE SOCIETE HEUREUSE RESIDE DANS L’EPANOUISSEMENT DES FEMMES
En ce 8 mars destiné à mettre en avant les femmes de médias, Bés bi donne la parole à Oumy Régina Sambou, journaliste active dans la préservation des droits des femmes
En ce 8 mars destiné à mettre en avant les femmes de médias, Bés bi donne la parole à Oumy Régina Sambou, journaliste active dans la préservation des droits des femmes. Elle revient entre autres sur la récurrence des agressions visant les femmes de médias et la nécessité de sensibiliser les forces de l’ordre et de porter plainte en cas d’abus. Aussi, elle donne des conseils à ses consœurs et raconte une anecdote sur la fois où elle a été accusée et virée d’une salle d’audience pour une histoire de drague qui a mal tourné.
Quelle est votre réaction face à la violence exercée récemment contre des femmes journalistes ?
Une grande déception ! La preuve qu’on est aussi dans une société de plus en plus violente contre tous ses membres. On croyait qu’être une femme met à l’abri de certains abus. Ce n’est absolument pas le cas. Ces dernières années, on a assisté à l’agression de plusieurs femmes de médias qui sont des professionnelles aguerries. Elles ont été formées sur la question de la sécurité des femmes sur le terrain. L’Association des femmes de médias dont je suis la chargée de communication en a fait son cheval de bataille. Nous avons organisé plusieurs sessions sur cette question, nous avons eu aussi des rencontres afin de transmettre certains «Soft skills» aux femmes sur le terrain. Malgré tout cela, nous constatons et déplorons ces attaques récurrentes et nous indexons nos forces de sécurité. Pour nous, autant il est important de former les professionnels de l’information, autant il est important de former les forces de sécurité qui ne doivent pas être dans une logique de défiance vis-à-vis de la presse. La presse n’est là ni pour les forces de sécurité ni pour les manifestants surtout en cas de manifestations non autorisées. C’est son devoir de rendre compte de ce qui se passe sur le terrain. Ces forces de sécurité sont très corrects vis-à-vis des médias occidentaux, elles devraient encore faire preuve de plus de correction avec leurs médias locaux ne serait-ce que par patriotisme.
Au-delà de votre profession de journaliste, vous êtes aussi active dans la défense des femmes. En quoi consiste ce combat ?
Ce combat consiste à faire entendre la voix des femmes, leur point de vue. Faire en sorte que les femmes jouent leur rôle dans le développement de notre société, que les femmes soient considérées à leur juste valeur, qu’elles puissent avoir accès au minimum syndical et assurer leur autonomie pour le bien-être de la famille. Le secret d’une société heureuse réside dans l’épanouissement des femmes.
Qu’est ce qui est à l’origine de cet engagement ?
Défendre les femmes est tout à fait naturel chez moi. J’ai grandi entouré par des femmes qui se soutenaient. Ma mère a toujours bénéficié du soutien de ses sœurs, de sa maman, et quand l’une d’entre elles devait se battre, toutes les autres étaient là. J’ai été entourée de femmes battantes sur tous les plans qui gèrent plusieurs fronts en même temps et en menant leurs combats, elles tendent la main et soutiennent d’autres femmes à travers les Gie, les tontines et autres. En grandissant, on prend conscience de ce microcosme féminin qui nous entoure et une fois sortie de notre bulle, on prend conscience à quel point on est privilégiée. Et personnellement, tout ce à quoi j’ai accès, je veux que ça soit le cas pour toutes les femmes.
Au cours de votre carrière, avez-vous, vous-même, été la cible de violences, menaces ou de l’irrespect ?
Bien sûr. C’est d’une banalité. On s’y habitue finalement. Parfois on pique des colères noires, d’autres fois on respire et on avance parce que l’information n’attend pas. C’est pour une histoire de drague qui a mal tourné qu’on m’a accusée et virée de la salle d’audience numéro 4 lors d’un grand procès. Je ne me suis pas laissée faire. J’ai traité les gendarmes de tous les noms d’oiseaux avant de partir. Les gendarmes m’ont dit : «c’est pas grave, je reviens le lendemain…» C’est ce qui m’a fait arrêter les chroniques judiciaires par mesure de prudence. Très vite, on vous accuse d’outrage alors que c’est eux qui attaquent parce que très souvent, forts de la tenue, ils croient qu’ils peuvent se permettre tous les excès.
Comparé aux premières générations de journalistes, est-ce qu’il y a une avancée ou un recul de la condition des femmes journalistes ?
Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de femmes dans les rédactions. C’est une avancée. La seule que je vois d’ailleurs. Les premières générations de journalistes, quand je les entendais parler, c’étaient des journalistes POINT. Pas de journalistes femmes qu’il faut traiter comme un verre parce que fragile. Elles allaient sur le terrain, se battaient et s’imposaient autant que les hommes. Aujourd’hui, très souvent, les hommes dans les rédactions veulent être dans des postures de «kilifeu (de décision)» et s’imposent aux femmes. Ce qu’aucune femme ne devrait accepter. Pour cela, il faut se départir de son éducation traditionnelle et savoir qu’on est journaliste.
Quelles mesures doivent être prises dans les rédactions pour aider les femmes journalistes à s’épanouir dans ce métier ?
Je ne pense pas qu’il y ait des mesures à prendre pour aider les femmes journalistes à s’épanouir. Ce serait renforcer les biais sur les contraintes qu’imposent le fait d’être une femme et journaliste. Elles ont droit à des congés de maternité, des heures d’allaitement… Leur statut de femmes ne devrait pas les limiter. Elles doivent elles-mêmes s’imposer, ne rien attendre. Elles peuvent tout prendre, quitte à l’arracher. Elles sont brillantes mais très bien éduquées pour être dans certains types de rivalité sur le plan professionnel. Ce qui est dommage. Chaque femme journaliste doit être ambitieuse, prendre une ancienne journaliste comme repère et se dire : ‘’je vais faire plus et mieux qu’elle’’, et naturellement elles s’imposeront dans les rédactions.
Comment mieux protéger les journalistes sur le terrain ?
Pour mieux protéger les journalistes sur le terrain, il faut mieux sensibiliser les forces de l’ordre, porter plainte aussi en cas de bavures. La corporation doit s’organiser afin de mener ces combats. Certes, il vaut mieux un mauvais arrangement qu’un bon procès mais il faut qu’on apprenne à aller jusqu’au bout afin de nous faire respecter, régler les bavures à l’amiable, que la victime retire sa plainte a montré ses limites. Il faut durcir le ton et passer à la vitesse supérieure.
En quoi l’intuition et la sensibilité féminine sont importantes dans la pratique du journalisme ?
Un bon journaliste doit avoir du flair, une belle plume, une certaine sensibilité… Être une femme nous avantage-t-elle ? Je n’en ai aucune idée. Je ne sais pas si ma sensibilité féminine a un quelconque impact sur ma pratique du journalisme. Je travaille dur pour avancer professionnellement et c’est ce que je conseille à mes consœurs. Travailler plus et surtout être dans une logique de perpétuelles formations, utiliser toutes les sources de savoirs afin de faire un travail de qualité.
L’EFFICACITÉ DANS LA DISCRÉTION ET L’HUMILITÉ
Gynécologue-obstétricienne discrète, Dr Youhanidou Wane Dia est la première femme à avoir mené une opération au front en Casamance. Aujourd'hui, elle conduit l'hôpital militaire de Ouakam vers l'excellence médicale
La grande muette leur ayant ouvert officiellement ses portes, à tous les niveaux, il y a environ deux décennies, des femmes se distinguent de plus en plus dans l’Armée. Dans le domaine de la santé où elles étaient admises bien avant, elles abattent un travail considérable et sont au front dans toutes les spécialisations. En ce 08 mars consacré Journée internationale de la Femme, nos regards se sont tournés vers une femme dont la prouesse est chantée par la population, après la réussite de la première transplantation rénale au Sénégal : le médecin-colonel Dr Youhanidou Wane Dia.
L’hôpital militaire de Ouakam a dirigé de main de maître la première transplantation rénale au Sénégal. Et cela a été possible grâce à la détermination d’une femme directrice d’hôpital qui s’est donné les moyens pour y arriver. Avec l’appui de médecins turcs et une équipe d’experts sénégalais, elle a coordonné les opérations et en est sortie avec tous les honneurs. Et cette prouesse l’a fait découvrir au grand public. Cette dame n’est autre que Dr Youhanidou Wane Dia, un médecin-colonel d’une discrétion inouïe.
Femme militaire, elle est gynécologue-obstétricien de profession. Depuis son arrivée à la tête de cette structure sanitaire militaire de Ouakam (trois ans), elle travaille pour rehausser le niveau d’appréciation. Aujourd’hui, sa structure sanitaire est réputée être l’une des meilleures du pays, avec un plateau technique de pointe. L’hôpital militaire de Ouakam peut se permettre, aujourd’hui, de diriger les plus grandes opérations chirurgicales comme celles qu’il a abrité à savoir la transplantation.
Humble dans sa démarche, sa logique et son esprit, le médecin-colonel, se prononçant après le succès de la première expérience de transplantation rénale au Sénégal, a rendu honneurs à ses pairs. Dr Youhanidou Wane Dia précise d’abord que c’est le fruit d’un travail d’équipe qui a réuni des urologues, des néphrologues, des biologistes, des psychologues. «Je puis vous assurer qu’aujourd’hui le Sénégal peut transplanter tout seul. Cela a nécessité beaucoup d’équipements, avec des tests de compatibilité surtout. Nous pouvons nous vanter d’avoir cette plateforme qui n’existe pas dans la sous-région. Les 2 premiers malades qui ont eu la transplantation sont montés dans leur chambre, 2 sœurs sont en salle de réveil», a dit Dr Youhanidou Wane Dia.
A l’écoute de ses pensionnaires, ce médecin répond toujours à l’appel sur les urgences signalées, pour une meilleure prise en charge des malades. Au sein de sa structure, elle est apprécié tant par son personnel que les patients qui fréquentent ce lieu. «Je l’ai côtoyée pendant des années. Elle ne se fait jamais passer pour la cheffe. Elle est à l’étude des médecins et privilégie toujours le travail d’équipe pendant les interventions d’urgence», a soutenu un de ces collègues dans l’Armée. Et de poursuivre : «elle est une femme très discrète. Quand, il y a des rencontres, elle préfère déléguer des gens pour la représenter»
Femme de défis, elle aime les relever partout. Dans les opérations de l’Armée, elle est allée au front en Casamance. Selon ses pairs, «jeune médecin-militaire, elle est envoyée au front dans la gestion de la rébellion, en 1997, avec les événements meurtriers de Mandina Mancagne, dans le Sud du pays, faisant d’elle l’une des premières femmes militaires à avoir vécu sur le terrain cette tragédie».
Fille de Amadou Tidiane Wane, ancien maire de Kanel, elle est aussi une femme modèle dans son foyer et son époux ne tarit pas d’éloges pour elle. «Audelà du fait qu’elle fait preuve d’une conscience professionnelle aveugle, c’est aussi une femme très attachée à la religion. D’ailleurs, chaque jour, c’est de façon implacable qu’elle me réveille à l’aube en m’invitant à m’acquitter de la prière de Fadjr. Et après la séance de prière, pendant que je m’empresse de replonger dans mon sommeil, elle ne se donne pas de temps à perdre. Elle se prépare vite et prend la route de l’hôpital. C’est son boulot qui la préoccupe», témoigne son époux, Elhadj Dia cité par des médias.
SEULE FEMME CANDIDATE A LA PRESIDENTIELLE
Novice en politique, Anta Babacar Ngom n'en reste pas moins déterminée. A la tête d'un mouvement citoyen, cette économiste de 40 ans ambitionne de replacer l'éducation et la jeunesse au coeur du débat présidentiel
Anta Babacar Ngom est la seule femme en lice à la prochaine élection présidentielle du Sénégal. Qui plus est, elle en est la plus jeune des candidats. Depuis sa déclaration de candidature, la directrice générale de la SEDIMA fait, en effet, le maximum pour convaincre sur son projet présidentiel.
«Sénégalaises et Sénégalais, c’est parce que je veux faire renaître l’espoir que je me présente à l’élection présidentielle du Sénégal. Je suis candidate à l’élection présidentielle», avait-elle déclaré lors du lancement officiel de son mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), sur l’esplanade du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba-Rose, en juillet dernier. Elle, c’est Anta Babacar Ngom, directrice générale de la SEDIMA.
De figure emblématique de la réussite féminine dans le monde des affaires africain, elle décide ainsi de s’engager en politique et de briguer la plus haute fonction de la République du Sénégal. Et le 20 février dernier, après la révision de la liste des candidats à la prochaine élection présidentielle, par le Conseil constitutionnel, suite au retrait de Rose Wardini, elle restait ainsi la seule femme en lice, face à 18 hommes. A 40 ans, elle signe également le rajeunissement de la classe politique au Sénégal.
Novice dans le milieu de la politique et plus jeune des candidats, elle a tout de même marqué de son empreinte le terrain dans le cadre du parrainage, étape importante pour pouvoir être candidat à la présidentielle. La fondatrice du mouvement Alternative pour la relève citoyenne a presque sillonné tout le pays, pour se faire connaître et convaincre sur son projet présidentiel.
Dans ce projet, elle ambitionne, en plus de «faire renaître l’espoir» chez les jeunes en luttant contre l’émigration clandestine, de rebâtir l’école sénégalaise si jamais elle est élue présidente de la République. C’està-dire «l’éducation et la formation professionnelle» pour relever une nouvelle génération de leaders qui sera, selon elle, «apte à relever les défis futurs». nEt la particularité de ce programme réside dans le caractère obligatoire de l’école dès l’âge de 6 ans, avec la généralisation de l’enseignement de l’anglais pour tous. Entre autres axes du programme d’Anta Babacar Ngom, il y a l’instauration d’un service civique pour des jeunes, la création d’un ministère des Affaires religieuse, l’éradication de la mendicité dans la rue. Anta Babacar est aussi engagée dans la cause des femmes.
Anta Babacar Ngom a fait ses études au Canada, à l’université York de Toronto, d’où elle est sortie avec un Master 1 en Economie, et en France à l’université Paris Dauphine avec un Master 2 en Management international de Projets et NTIC. Elle est également titulaire d’un Exécutive MBA en communication de Science Po Paris. Depuis 2016, Anta Babacar Ngom est aux commandes de l’entreprise familiale SEDIMA (Sénégalaise de distribution de matériel avicole), spécialisée dans l’aviculture et fondée par son père, Babacar Ngom. Sa carrière y a débuté en 2009 où elle a occupé plusieurs postes. Anta Babacar Ngom est mariée et mère de trois enfants.
ARTICLE 19 PROMEUT LE DROIT A L’INFORMATION SANITAIRE
La santé étant un droit pour les citoyens et un service public, l’Etat doit lui prêter une attention particulière afin de garantir un meilleur accès à tous.
La santé étant un droit pour les citoyens et un service public, l’Etat doit lui prêter une attention particulière afin de garantir un meilleur accès à tous. Sous ce rapport, le directeur de Article 19, Sénégal et Afrique de l’Ouest, estime qu’il est aussi primordial pour les journalistes, les Bloggeurs et autres acteurs des médias de disposer des informations nécessaires sur le secteur de la sécurité sanitaire afin de mieux les couvrir à travers le journalisme d’investigation pour mieux informer les citoyens sur la planification de la santé dans le pays, les ressources qui y sont affectées. Alfred Nkuru Bulakali s’exprimait hier, jeudi 7 mars, lors d’un atelier ayant pour objectif de former les journalistes sur la gouvernance de la santé.
D’après le directeur régional Article 19, Sénégal, « Le fait qu’il y a un détenteur d’obligations et de droits, signifie qu’il faut qu’ily ait un pont qui permet la participation des uns et des autres à la définition des politiques mais aussi au suivi de leur provision, de l’utilisation des ressources affectées à ces services-là. ». Alfred Nkuru Bulakali qui se prononçait hier, jeudi, lors d’un atelier ayant pour objectif de former les journalistes sur la gouvernance de la santé a relevé que la rencontre qui s’inscrit dans cette dynamique, permettra « Aux journalistes, aux bloggeurs, aux acteurs des médias de disposer des informations nécessaires sur le secteur de la sécurité sanitaire afin de mieux les couvrir à travers le journalisme d’investigation et d’autres formats pour mieux informer les citoyens sur la planification de la santé dans le pays, les ressources qui y sont affectées, comment elles sont utilisées et par là promouvoir la transparence, la redevabilité nécessaire qui doit gouverner ce secteur autant d’ailleurs pour d’autres services sociaux et questions d’intérêt général».
A la question de savoir si l’information sanitaire passe bien au Sénégal, il déclarera : « Je dois dire qu’il y a beaucoup à faire. Il y a beaucoup de paramètres à couvrir lorsqu’il s’agit d’informations sanitaires. Il faut que le citoyen sache comment est gouverné le secteur, comment est gouverné ce service social... ».
Pour lui, « L’Etat a des obligations, les citoyens ont des droits. Il faut un pont au milieu pour permettre que les politiques qui sont définies et conduites, soient des politiques participatives aussi bien dans leurs définitions que dans leur conduite et évaluation ».
A cet effet, les médias étant les vecteurs de l’information, « Ils donnent cette possibilité aux citoyens de pouvoir s’informer d’abord mais de pouvoir dialoguer avec les détenteurs d’obligations », a-t-il conclu.
UNE BAISSE DE 38% NOTEE SUR LES IMPORTATIONS
En effet, entre 2018 et 2023, les importations de moutons pour la Tabaski sont passées de 402 000 à 246 165 sujets, soit une baisse sur cinq ans de 38,76%, selon les révélations de l’adjoint au gouverneur de Dakar.
Le Sénégal a réalisé de grands pas dans sa marche vers l’autosuffisance en moutons, notamment dans le cadre de l’approvisionnement pour la Tabaski. Selon les autorités du ministère de l’Elevage, les importations de moutons ont connu une baisse continue depuis 2018. Ce qui peut être considéré comme un bon indicateur dans l’atteinte des objectifs vers l’autosuffisance.
En effet, entre 2018 et 2023, les importations de moutons pour la Tabaski sont passées de 402 000 à 246 165 sujets, soit une baisse sur cinq ans de 38,76%, selon les révélations de l’adjoint au gouverneur de Dakar. D’après Assane Guèye qui présidait l’ouverture de l’atelier sur le bilan de la Tabaski 2023, « le Sénégal est sur la voie de l’autosuffisance en moutons grâce à une augmentation de la production locale ». Dans ce cadre, il a assuré que les actions pour la résorption du déficit structurel en moutons de Tabaski se poursuivront, conformément au Plan Sénégal Emergent et à la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire 2024-2028. « A ce propos, il conviendra d’accélérer les actions de développement de la chaine de valeur ovine des différents projets du département ainsi que celles des projets sous tutelle des autres départements ministériels » a-t-il annoncé.
Revenant sur le bilan de la Tabaski 2023, l’autorité administrative s’est félicitée de l’atteinte de l’objectif de 810.000 têtes annonçant même un surplus de plus de 44000 têtes. « Il est heureux de constater que pour l’édition 2023, le niveau d’approvisionnement a été satisfaisant sur l’ensemble du territoire national.
En effet, un cumul de 854 326 sujets a été recensé au niveau des différents points de vente de moutons durant l’opération, pour un besoin estimé à 810 000 têtes », a noté M. Guèye.
Un résultat qui est le fruit des efforts conjugués des parties prenantes, collectivités territoriales, services techniques et surtout les populations riveraines des différents points de vente. Il a invité les acteurs de la filière ovine à s’engager résolument pour relever le défi national de l’autosuffisance en moutons et de l’accessibilité des béliers mais aussi la baisse du prix du mouton de Tabaski.
LE F24 EXIGE LE CHOIX D’UNE PERSONNALITE NEUTRE ET INDEPENDANTE
La plateforme des Forces vives F24 a réagi à la suite du communiqué du Conseil Constitutionnel confirmant la date du 24 mars pour le scrutin présidentiel.
La plateforme des Forces vives F24 a réagi à la suite du communiqué du Conseil constitutionnel confirmant la date du 24 mars pour le scrutin présidentiel. En effet, dans le souci d’une bonne organisation des élections, le F24 a sorti un communiqué pour exiger du président Macky Sall le choix d’une personnalité neutre et indépendante. Mamadou Mbodj et ses pairs ont également demandé aux autorités compétentes de prendre les mesures idoines pour matérialiser la décision du Conseil constitutionnel.
A travers un communiqué parvenu à notre rédaction, « F24 exige des autorités compétentes de prendre les dispositions idoines pour la matérialisation de cette décision pour qu’enfin l’élection présidentielle se tienne à la date indiquée. » Dans le même registre, « F24 exige aussi le choix d’une personnalité neutre et indépendante pour l’organisation de l’élection présidentielle et appelle les candidats à faire bloc pour la sécurisation du scrutin afin d’avoir une élection libre, transparente et démocratique », note le même communiqué.
Par contre, souligne le document, « F24 s’indigne par ailleurs de la mascarade d’hier à l’Assemblée nationale avec le vote de cette loi d’amnistie et demande au président de surseoir à la promulgation de celle-ci pour qu’une enquête sérieuse puisse être menée et les responsabilités situées. » Par ailleurs, F24 saluant la décision du Conseil constitutionnel soutient que « Ce dernier a rendu à la démocratie sénégalaise ses lettres de noblesse et a maintenu le Sénégal dans le rang des pays d’Etat de droit ».
CHRONIQUE DES LUTTES FÉMINISTES AU SÉNÉGAL
Depuis soixante ans, les femmes sénégalaises ouvrent la voie peu à peu. Mais certaines positions clés leur échappent toujours. Retour sur leur conquête progressive du champ politique et les défis qui demeurent
La présence des femmes dans les instances politiques et de décisions est encore moindre au Sénégal. Malgré les avancées significatives notées avec l’application de la loi sur la parité dans les fonctions électives et semi-électives, votée depuis 2010, la réforme du Code de la famille avec l’«autorité parentale» à la place de la «puissance paternelle» etc., les femmes sénégalaises mènent toujours le combat pour leur émancipation. En attendant, conscientes des multiples crises auxquelles fait face le monde et qui exercent une pression énorme sur les communautés, rendant la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes encore plus cruciale, les Nations Unies (ONU ont choisi comme thème de la Journée internationale des Femmes, édition 2024 : «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme». D’autant qu’elles sont convaincues que «Garantir les droits des femmes et des filles dans tous les aspects de la vie est le seul moyen de bâtir des économies justes et prospères et de préserver une planète saine pour les générations de demain».
La célébration de la Journée internationale de la Femme, ce vendredi 8 mars 2024, nous sert de prétexte pour revenir sur quelques quêtes et conquêtes de la cause féminine. Même si l’on constate aujourd’hui quelques progrès dans ce domaine, avec notamment l’effectivité de la loi sur la parité à l’Assemblée nationale, les bureaux de collectivités locales et territoriales et autres institutions électives et semi électives, l’autorité parentale et le Code de la famille, les femmes sont toujours à la quête d’une liberté qui est souvent bafouée dans notre société.
Caroline Faye Diop et Maïmouna Ndongo Kane, les pionnières
Déjà, le combat des mouvements de femmes a commencé à porter ses fruits dès les années 1960. Ainsi, sous le régime du président poète, Léopold Sédar Senghor, deux dames ont «inauguré» l’avènement des femmes dans un gouvernement de la République du Sénégal. Ancien auditeur à la Cour suprême, ancien Substitut du Procureur de Dakar, ancien conseiller à la Cour d'Appel de Dakar, Mme Maïmouna Ndongo Kane entre, le 15 mars 1978, dans le gouvernement socialiste du Premier ministre Abdou Diouf, en même temps qu'une autre pionnière, Mme Caroline Faye Diop. Maïmouna Kane née Ndongo est nommée Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée de la Condition féminine, de la Condition humaine et de la Promotion humaine, un portefeuille dont l'intitulé connaîtra plusieurs changements par la suite. Elle sera promue ministre du Développement social dans le gouvernement Niasse I formé le 5 avril 1983.
Quant à sa collègue, Caroline Faye Diop qui a participé à la création du mouvement féminin associé à l'Union progressiste sénégalaise (UPS, ancêtre du PS, créée en 1958 et dirigé par Léopold Sédar Senghor), elle a d’abord été la première femme de l’histoire de notre pays à siéger à l’Assemblée nationale, en tant que député, entre 1963 et 1978. Celle qui sera élue quatrième vice-présidente de l'Assemblée nationale et, en 1964, présidente des Femmes de l'UPS, à dès 1963, travaillé notamment au sein de cette assemblée sur le projet de création d'un Code de la famille et encouragé les femmes à gagner leur vie. Elle sera d’ailleurs la seule femme à participer au vote de ce Code de la famille. Avant d’être nommée parmi les premières femmes (avec Maïmouna Ndongo Kane) ministres du pays, en 1978, héritant du département de l'Action sociale.
Les cheffes de gouvernement et la série des premières
C’est sous le régime de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, qu’on a élevé, pour la première fois, une femme au rang de Premier ministre, en la personne de Mme Mame Madior Boye, en 2001. Aussi, la juge Mireille Ndiaye aura été présidente du Conseil constitutionnel. Siégeant au sein de la haute juridiction sénégalaise à partir de 2002, feue Mme Mireille Ndiaye en devient présidente à compter de 2004 et jusqu'à son départ à la retraite, qui consacra l’avènement de son successeur Cheikh Tidiane Diakhaté, en avril 2010. Lui emboitant le pas, son successeur, Macky Sall nommera Aminata Touré au poste de Chef du gouvernement, de septembre 2013 à Juillet 2014. Mieux, le chef de l’Etat Macky Sall fera d’Anna Sémou Faye la première femme patronne de la Police nationale, en juillet 2013, suite au scandale de trafic de drogue qui avait secoué la Police sénégalaise. La première femme préfet, sous le régime de Wade, est devenue la première femme gouverneure de région du Sénégal. Mme Viviane Laure Elisabeth Bampassy Dos Santos, précédemment préfet des départements de Guédiawaye et de Pikine, puis Secrétaire générale du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs Citoyennes, depuis janvier 2013, a été gouverneure de la région de Fatick, avant d’être nommée ministre du Travail en juillet 2014.
Toujours dans la conquête des stations dont certaines leur résistent encore notamment des institutions de la République, (présidence de l’Assemblée nationale), il faut noter que les lignes ont un peu bougé. Après le Secrétariat général de la Présidence, depuis octobre 2009 sous Me Abdoulaye Wade et du 1er avril 2012 à janvier 2013 sous Macky Sall, Mme Aminata Tall, nommée plusieurs fois ministre et ministre d’Etat, est la première femme présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), entre le 17 janvier 2013 et 2019. De même, Aminata Mbengue Ndiaye est devenue la première à être nommée présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT), depuis le 02 novembre 2019, à la suite du rappel à Dieu, en juillet de la même année d'Ousmane Tanor Dieng.
Les femmes sénégalaises peuvent désormais transmettre leur nationalité
Pour ce qui est de leurs acquis toujours, les femmes sénégalaises peuvent désormais transmettre leur nationalité. En effet, le vendredi 28 juin 2013, les députés avaient adopté à l’unanimité un projet de loi modifiant la loi N°61 du 7 mars 1961, et autorisant les femmes sénégalaises à octroyer la nationalité à leur époux et à leurs enfants de nationalité étrangère. Le Code de la famille, quant à lui, avait aussi été modifié. Les nouvelles dispositions consacrant, entre autres, l’autorité parentale à la place de la puissance paternelle, permettent à la conjointe, si elle est salariée, de prendre en charge son époux et ses enfants. Néanmoins, ce projet de loi modifiant la loi de juin 1972 portant Code de la famille au Sénégal, contient encore quelques insuffisances.
L’autorité parentale partagée, un autre défi pour les femmes
Au Sénégal, en cas de divorce, la femme ne peut pas voyager avec son enfant, sans l’autorisation du père. L’application de l’article 278 serait un handicap pour beaucoup de femmes. A ce titre, un collectif dénommé «Autorité Parentale Partagée, Sunu yité» a été mis en place récemment. Ce collectif demande la révision de l’article 278 du Code de la famille afin de garantir «une protection efficace des droits et des intérêts des enfants et des parents au Sénégal».
Autre avancée, la Loi n°2010- 11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue homme-femme pour un égal accès des femmes et des hommes aux mandats et aux fonctions électives est également considérée comme un acquis majeur pour la gent féminine. Cette Loi votée par l’Assemblée nationale, en mai 2010, a été promulguée par le président de la République d’alors, Me Abdoulaye Wade. Toutefois, concernant les postes électifs, les femmes sénégalaises peinent toujours à accéder à ces fauteuils. Pour preuve, lors de l’installation des députés de la 14e législature, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Mimi Touré, alors tête de liste de la coalition de la majorité au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar, était pressentie presque par la plupart des Sénégalais pour occuper le poste de présidente de l’Assemblée nationale. Finalement elle a été déchue au détriment d’Amadou Mame Diop.
Au chapitre des défis toujours, force est de relever que le fauteuil du président de la République n’a toujours pas été occupé par une femme au Sénégal. Un véritable challenge. En atteste les résultats de la présidentielle du 26 février 2012 qui a vu, pour la première fois dans l'histoire du Sénégal indépendant, la candidature de femmes à l'élection présidentielle, les deux seules candidates, parmi les 14, à briguer la magistrature suprême, n'ont récolté que 0,31% des suffrages valablement exprimés.
Néanmoins, elles continuent de gagner du terrain pour ce qui est des postes électifs. Pour la présidentielle de cette année, prévue ce 24 mars, sur 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, il n’y a qu’une seule femme, en la personne d'Anta Babacar Ngom. Ce qui nous amène à nous demander si notre pays est encore prêt à porter une femme à la magistrature suprême ? L’avenir nous édifiera.
LA DATE DE DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE ET LA CELEBRATION DU 8 MARS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
L’intérêt des quotidiens parvenus vendredi à l’APS se trouve partagé à part presque égale entre l’annonce officielle du démarrage de la campagne pour la présidentielle prévue le 24 mars et la commémoration de la Journée internationale de la femme.
Dakar, 8 mars (APS) – L’intérêt des quotidiens parvenus vendredi à l’APS se trouve partagé à part presque égale entre l’annonce officielle du démarrage de la campagne pour la présidentielle prévue le 24 mars et la commémoration de la Journée internationale de la femme.
Le Conseil constitutionnel s’étant accordé avec le président de la République pour la tenue du scrutin le 24 mars, la campagne électorale démarre samedi à zéro heure, annonce Le Soleil.
Le journal relève que le Conseil constitutionnel, qui avait fixé la date de la présidentielle au 31 mars, finalement “s’aligne sur le président de la République pour l’organisation du scrutin à la date du 24 mars 2024″.
“De la confusion à la délivrance”, affiche L’Observateur en allusion à la crise politique suscitée au Sénégal par le report de la présidentielle initialement prévue le 25 février dernier.
“Du 20 janvier, date de la publication de la liste des candidats retenus pour la présidentielle au mercredi 6 mars où le président Macky Sall a choisi une nouvelle date pour l’élection, il y a eu plusieurs décisions ou initiatives qui ont fait craindre le pire”, écrit le journal.
Dans cet intervalle de quelques semaines, “l’on est passé par plusieurs émotions. Plusieurs réactions. 4 morts”, rappelle L’Observateur, en revenant dans le détail sur les évènements ayant conduit à cette crise politique.
Le chef de l’État avait annoncé le 3 février dernier l’abrogation du décret convoquant les électeurs aux urnes, le 25 février, à moins de 24 heures du démarrage de la campagne électorale.
Macky Sall avait invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais à l’encontre de deux membres du Conseil constitutionnel, après le rejet du dossier de candidature de Karim Wade – le candidat du PDS – pour double nationalité.
Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.
“Quinze jours pour convaincre”
Dans une décision rendue le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution.
Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République.
Le 16 février, dans un communiqué, le chef de l’Etat s’est engagé à pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités concernées à fixer la date de l’élection présidentielle.
Il a ensuite organisé un dialogue national en prélude au choix de la date du scrutin.
Les participants à cette concertation ont proposé que le chef de l’État convoque par décret les électeurs aux urnes, le 2 juin prochain, pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février dernier, avant d’être reportée sine die.
Ils proposent également que le président de la République sortant, dont le mandat prend fin le 2 avril, continue à diriger le pays jusqu’à l’élection de son successeur.
Mais toutes ces préconisations ont été rejetées par le Conseil constitutionnel qui a maintenu sa dernière liste de candidats – arrêtée à 19 – et fixé la date de l’élection au 31 mars, avant de se rallier à celle choisie par le chef de l’Etat.
Les quotidiens notent que le Conseil constitutionnel s’est aligné sur la date du 24 mars et annonce dans le même temps que la campagne électorale débute le 9 mars, avec “3 mn par jour pour chaque candidat”, comme précisé par Le Quotidien.
“15 jours pour convaincre”, affiche à ce sujet le même journal, pendant que Vox Populi titre : “La présidentielle en 16 jours chrono !”. Et le dernier quotidien nommé de signaler que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel a réactualisé “sa décision du 31 janvier, fixant le temps d’antenne des candidats à l’élection présidentielle”.
“Le pouvoir change de camp”
“Le Conseil constitutionnel s’est rangé derrière la date du 24 mars. La campagne électorale débute le samedi 9 mars 2024 à 00 heure pour se terminer le vendredi 22 mars 2024 à minuit”, précise le quotidien Libération.
Mais à moins de 20 jours du scrutin, “il n’y a aucune lisibilité dans les agendas des candidats”, estime le quotidien Enquête, avant d’ajouter : “En sus de l’effet de surprise, les candidats sont confrontés au défi des moyens et du temps”.
Walfquotidien pointe lui la fin de mandat “difficile de Macky Sall”. “Les Sénégalais pensaient qu’il allait finir en beauté [avec sa décision de ne pas briguer un troisième mandat]. Mais ses derniers mois au pouvoir sont mouvementés. Macky Sall vit actuellement une fin de mandat difficile à cause de ses manœuvres visant à interrompre le processus électoral”, résume ce journal.
Malgré le poids de l’actualité politique, les quotidiens n’oublient pas de célébrer la gent féminine, en cette Journée internationale de la femme, à l’image de Sud Quotidien, qui titre : “Le pouvoir change de camp”. “Fabuleux destins des héroïnes de l’ombre”, renchérit L’Observateur, lequel quotidien dresse le portrait de différents profils de femmes qui, à force de volonté, sont parvenues à arracher leur autonomie.
Le Quotidien L’As ouvre sur la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ndiaye Ngom, décrite comme “un modèle de résilience et de performance”.
Bés Bi Le jour fait focus sur les femmes de médias. “Voix précieuses”, indique le journal à sa une, en revenant sur le parcours de Maïmouna Ndour, Absa Hane, Aminatou Diop, Annette Mbaye D’Eerneville, Nafissatou Diouf.
L’Info donne la parole à Zahra Iyane Thiam, une femme politique fort remarquée au sein du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République, là où Kritik’ revient sur la condition des femmes dans les zones minières.
Selon ce journal, dans le cadre du programme pour la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif (TRACES), le Forum civil organise, ce 8 mars, un atelier de renforcement de capacités sur le contenu local et l’autonomisation des femmes dans le secteur extractif.
“Un prétexte” pour interpeller le coordonnateur du Forum civil “sur la situation des femmes dans les collectivités minières. Plaidant pour moins de festivités et davantage d’actions, Birahim Seck n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour décrire, lamentablement, les conditions des femmes dans les zones minières”, selon le journal.
Une bagarre entre voisins vire au drame à Kaolack
Un homme a été mortellement poignardé, dans la nuit du mercredi au jeudi, vers les coups de 23 heures, au quartier Ndangane de la ville de Kaolack. Tout est parti d'une dispute opposant les deux femmes des belligérants qui se sont livré une bataille mortelle. C'est au cours d'une rixe entre les femmes des deux protagonistes qui habitent dans la même maison que l'irréparable s'est produit. Les époux des deux femmes sont intervenus dans la bagarre avant d'échanger des coups de couteau. Ainsi, le sieur Baldé a mortellement poignardé dans la poitrine le sieur Khalil. Selon certaines indiscrétions, c'est la victime qui est le premier à donner un coup de couteau au sieur Baldé au niveau de l'abdomen avant que ce dernier ne le lui rende au niveau la région du coeur. La victime s'est vidée de son sang et a finalement succombé à ses blessures. Son corps a été évacué au centre hospitalier régional, El hadji Ibrahima Niass. La police a arrêté le présumé meurtrier. Une enquête est ouverte.
Incendie au Palais de justice de Dakar
Un incendie s’est déclaré hier au palais de justice de Dakar, aux environs de 8h, précisément à la salle polyvalente qui se trouve au rez-de-chaussée du tribunal. L’explosion d’une bonbonne de gaz est à l’origine de cet incendie. Mais il y a eu plus de peur que de mal car le personnel qui venait d’arriver s’est mobilisé pour circonscrire rapidement les flammes avant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Le feu a été vite maîtrisé. Les pandores avaient pris le soin d'évacuer tout le Palais de justice. Il n’y a eu que quelques dégâts matériels, juste dans la salle polyvalente. Des vitres ont été cassées pour les besoins de l'intervention des secouristes. Les archives n'ont pas été touchées. D’ailleurs, l’incendie du palais n’a pas entravé le travail car le tribunal a retrouvé son activité habituelle et ses audiences se sont tenues.
La Fondation Friedrich Neumann capacite les étudiants
En partenariat avec l'Université catholique de l'Afrique de l'ouest (Ucao) Saint Michel, la Fondation Friedrich Neumann a tenu hier un atelier d'échange sur l'échec, le premier pas vers la réussite. L'objectif est d'amener les étudiants à être des employeurs et non des employés. D'après le chargé du programme, Antoine Oumar Gningue, cette initiative vise à inculquer les valeurs de l'entrepreneuriat aux étudiants et à les conscientiser sur les échecs dans ce domaine. C'est pourquoi, poursuit-il, des exemples de personnalités qui ont démarré à zéro et qui ont réussi dans leurs projets ont été exposés. C'est le cas d’Alioune Badara Mbengue, qui, depuis l'âge de 17 ans, a eu le projet dénommé «la poubelle intelligente» et pourtant il a rencontré plusieurs obstacles avant d'arriver au sommet. Le chargé de programme exhorte ainsi les jeunes, particulièrement les Sénégalais, à s'inspirer de ces personnalités qui ont pourtant échoué mais qui n'ont jamais arrêté.
Un faux policier interpellé
Conducteur de moto de livraison, le sieur S. Seck habitant Yoff croupit en prison pour usurpation de fonction. Il a pris un taxi nuitamment, en refusant de payer la course sous prétexte qu’il était policier. Les faits se sont produits sur la route des Parcelles assainies menant vers le croisement 22. Voyant qu’il avait affaire à un escroc, le taximan M. Fall s’est alors directement dirigé vers des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). Et pressé de question, le faux-policier a nié les faits qui lui sont reprochés. Quant à la carte de police trouvée par devers lui, il déclare qu’elle était la propriété de son frère. Suffisant alors pour qu’il soit placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour usurpation de fonction.
Commerçant véreux
Vendeur de carreaux établi à la cité Soprim, A. B. Ndiaye est d’un genre bien particulier. Il encaisse l’argent de ses clients mais ne livre jamais la marchandise commandée. Le teinturier A. Bathily voulant réfectionner la maison de son frère établi à Goudomp l’a appris à ses dépens. En effet, après avoir passé une commande de carreaux en versant une avance de 5 millions 405 mille francs au commerçant indélicat, Bathily ne verra que du feu. Car des jours voire des mois passent sans que Ndiaye ne respecte sa parole. Les faits se sont produits en 2023. Ainsi, Bathily dépose une plainte à la police contre le commerçant véreux pour escroquerie, avec les factures à l’appui. Suffisant pour que le mis en cause soit arrêté et placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie par les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies.
Employé indélicat
Mamadou B séjourne présentement en prison pour abus de confiance au préjudice de son employeur M. A. Barry. Ce dernier qui avait engagé Mamadou comme livreur a eu une déception après lui avoir confié une moto. Car le livreur a vendu la moto avant de se fondre dans la nature. Ce qui n’a pas découragé le commerçant qui a mené ses investigations. Informé de la présence de son voleur, le commerçant a mis à contribution ses enfants pour le traquer. Interpellé par les enfants de la victime, Mamadou sera conduit à la police des Parcelles assainies où il a eu à reconnaître les faits face aux hommes du Commissaire Kébé. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance.
Un taux de mortalité de près 90% chez les enfants de moins de 5 ans
Le taux de mortalité chez les enfants de moins cinq ans s’élève à 89% dans la région de Kédougou, contre 56% pour la moyenne nationale, a relevé, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho. A l’en croire, cette situation de mortalité invite l’Etat à entreprendre des solutions d’urgence pour inverser ces tendances en matière de santé nutrition. Il s’agira aussi d’entreprendre des actions de lutte contre ces problèmes de santé publique favorisés par des mauvaises pratiques alimentaires au sein des communautés, a-telle dit à l’Aps. Mme Cissokho s’exprimait lors de la journée de sensibilisation et de vulgarisation du décret sur la prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye. Elle a appelé les structures de développement intégré de la petite enfance (DIPE) à s’impliquer davantage pour l’amélioration de l’état sanitaire et nutritionnel des enfants âgés de 0 à 6 ans. Elle a révélé également que le taux de prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans s’élève à 45 % dans la région de Kédougou, contre 17% pour la moyenne nationale. Maïmouna Cissoko a fait savoir que la région de Kédougou est, dans ce cadre précis de ce projet, dans la zone rouge compte tenu de son faible taux de couverture en matière de cantines scolaires et de sa situation géographique en milieu rural.
Me Ibrahima Sarr inculpé et mis en liberté provisoire
Le procureur ne lâche pas les greffiers. L’affaire Maître Ngagne Demba Touré continue de faire des victimes. Le président de l’amicale des greffiers, Me Ibrahima Sarr, a été inculpé hier et mis en liberté provisoire par le doyen des juges pour la même infraction que son collègue, Me Abdoulaye Mboup qui a passé quatre jours de garde à vue.
Aar Sunu Election» veille sur le processus électoral
Le combat de la plateforme «Aar sunu élection» est quasiment sans objet puisque la date de la présidentielle est fixée. C’est pourquoi elle a accueilli avec beaucoup de satisfaction les décisions du Conseil constitutionnel. «Aar Sunu Élection» prend acte également de la décision du président de la République de convoquer le scrutin à la date du 24 mars. Dès lors, la plateforme retient que l'élection présidentielle se tiendra le 24 mars 2024 et se satisfait de la tenue prochaine du scrutin avant le terme du mandat du président de la République en exercice. Une nouvelle donne qui est un acquis majeur dans la lutte citoyenne menée par Aar Sunu Élection dans l'objectif de réhabiliter le calendrier républicain, en organisant l'élection présidentielle dans les délais prescrits par la Constitution, indique-t-on dans un communiqué reçu à «L’As». Cependant, Aar Sunu Election reste vigilant sur la suite du processus électoral et compte l'accompagner jusqu'à la publication des résultats définitifs, consacrant l'élection du nouveau président de la République du Sénégal.
Les importations de moutons sont passées de 402 000 à 246 165
En perspective de la fête de l’Aïd El Kébir au Sénégal, le ministère de l’Élevage et de la Production animale a tenu hier, à la sphère ministérielle de Diamniadio, une réunion préparatoire pour un bon approvisionnement en bétail du marché national. L’occasion a été saisie pour faire le bilan de l’opération de 2023 dont l’objectif était de 810 000 moutons dont 260 000 pour la région de Dakar. Pour la Tabaski 2024, le même objectif a été retenu. Selon l’adjoint du gouverneur de Dakar, Hassane Guèye, un plan d’action a été mis sur place et sera appliqué après validation. Selon Hassane Guèye, le plan d'actions consigne l'ensemble des activités à tout mettre en œuvre pour maintenir un bon niveau d'approvisionnement en moutons du marché sénégalais. D’après les estimations de l’an 2023, les importations sont passées de 402 000 à 246 165 sujets durant les cinq dernières années, soit une baisse de 38,76%, confirmant ainsi que le Sénégal est sur la voie de l'autosuffisance en moutons grâce à une augmentation de la production locale. Il rassure que le travail de fond pour la résorption du déficit structurel en moutons de Tabaski se poursuit conformément au Plan Sénégal Émergent et à la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire 2024-2028. À ce propos, il conviendra d'accélérer les actions de développement de la chaîne de valeur ovine des différents projets. L’adjoint du gouverneur de Dakar, rapporte dakaractu, a profité de l’occasion pour exhorter toutes les parties prenantes à travailler en synergie pour réussir l’opération Tabaski 2024. La Direction de l'élevage a présenté l'ensemble des mesures qui ont été prises pour faciliter l'approvisionnement du marché en moutons pour la Tabaski 2024 ainsi que les données collectées dans le cadre du suivi opérationnel.