KEEMTAAN Gi - NOS PLUS FORTES
Reine d’une journée ? Une insulte faite à la Femme ! Car elle est reine toujours. Et pas seulement durant 24 heures ! Au pluriel, elles sont nos Reines sans qui la vie sur terre serait terne, fade, sans relief. Elles sont aussi le sel de nos vies comme le proclamait un de nos dignitaires religieux. Elles ont des droits, tous les droits même si certaines en réclament encore. C’est être trop gourmandes mais aussi trop demander vu qu’elles ont déjà tous les pouvoirs sur les pauvres hommes que nous sommes. Les femmes de l’autre siècle réclamaient de meilleures conditions de travail. Aujourd’hui, elles se disputent des postes avec les hommes et font même mieux que ces derniers. Certaines les dirigent d’ailleurs. Elles sont médecins, avocates, gendarmes, militaires, pilotes, banquières, ingénieures… Sur le plan politique, elles sont à toutes les stations. Qu’est-ce qu’elles veulent encore en revendiquant des droits alors qu’elles dominent déjà les mecs et les tiennent par le bout du nez ? Des mecs qui ont si peur de leurs bourgeoises, si peur d’avoir des deuxième ou troisième épouses que les « Takku Suff » font florès. Ce pendant que des femmes contractent des mariages avec plusieurs hommes. Nos tribunaux passent leur temps à vider ce genre de contentieux. Plusieurs mecs se font ainsi plumer par de croqueuses de diamants qui se livrent allègrement à la bigamie. Elles en font même un jeu, escroquant des hommes nantis. Des femmes si fortes et si puissantes sur nous autres pauvres mecs. Elles qui ont ce pouvoir de nous endormir avec leurs facultés démoniaques de séduction si bien qu’on leur laisse, aux creux desseins, après une nuit d’enfer, les titres fonciers de nos maisons chèrement acquises. D’autres artifices sont utilisés pour carrément « tuer » les plus ingénieux des hommes. Les positions sont inversées. Elles ne sont plus passives, mais participent intensément aux jeux érotiques. Elles réclament plus et mieux. Une porte ouverte à l’infidélité pour les plus vicieuses. Elles ont droit de vie et de mort sur nous. Une loi sur le viol a été expressément votée par nos députés pour elles. Elles en usent et en abusent pour régler des comptes. Que l’on se comprenne bien, il y a partout des violeurs et ce n’est pas une exception sénégalaise. On les harcèle et elles en font autant, nous rendant même idiots dans ce jeu. Une autre expression de la parité. A homme égal, femme égale. Que celles qui réclament plus de droits les arrachent alors comme elles le font dans l’empressement avec nos ceintures. Qu’elles fassent sauter les boutons ou ce bout de fil qui retient nos pantalons traditionnels. C’est symptomatique qu’au train où va le monde, des femmes viennent encore réclamer des droits alors qu’elles ont pris tous ceux qu’on avait. Bonne fête à celles entre les mains de qui nous sommes des jouets. Bien sûr, ces vœux sont adressés à vous autres, nos plus fortes et Reines de toujours, car nous ne parlons pas de ces féministes enragées et folles furieuses ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTILLE DU 24 MARS LES 7 SAGES S’ALIGNENT SUR MACKY SALL
C’est du genre rétropédalage. Et surtout que, depuis quelques temps, Macky Sall et les 7 Sages ne boivent plus les 3 normaux ensemble. Par un communiqué signé par le président du Conseil Constitutionnel Mamadou Badio Camara, les 7 Sages s’alignent désormais sur la date du 24mars pour l’élection présidentielle. Ces derniers avaient installé la confusion ce mercredi en décidant de la tenue du scrutin le 31mars, jour de Pâques en réponse à une requête des 16 candidats à la présidentielle. « Par décret numéro 2024-690 et 2024-691 du 06 mars, notifié le même jour au Conseil Constitutionnel par lettre numéro 504/PR/SG, le Président de la République a fixé la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024 et convoqué le corps électoral à cet effet. La fixation de la date de l’élection et la convocation du corps électoral relèvent des prérogatives légales du président de la République. Ainsi, le Conseil Constitutionnel, comme indiqué dans sa décision numéro 6/E/2024 du 06 mars 2024 n’a exercé ces prérogatives que par substitution, en vertu de son pouvoir de régulation, afin de pallier l’inertie de l’Administration et de satisfaire à l’exigence constitutionnelle de la reprise du processus électoral interrompu, en vue de la tenue du scrutin avant la fin du mandat présidentiel » explique le président Mamadou Badio Camara. Et d’ajouter que « les décrets précités sont conformes à cette exigence. En conséquence, par application des décrets numéro 2024-690 et numéro 2024-691 du 06 mars 2024 précités, le scrutin pour l’élection du Président de la République se tiendra le 24 mars 2024 ».
AFRIQUE DU SUD (SENEGAL) UNE PRESIDENTIELLE SANS ANC ( PDS)
Connaissez-vous l’African National Congress (Anc) ? Evidemment oui puisque c’est l’historique parti du président Nelson Mandela fondé en 1912.Des années durant, les responsables et militants de l’Anc ont mené des luttes pacifiques contre les discriminations raciales (Apartheid) des différents gouvernements blancs d’Afrique du Sud. À l’occasion des premières élections multiraciales de 1994, l’Anc remporte une très large victoire. Son président, Nelson Mandela, est élu président de la république. Pensez-vous un seul instant l’organisation d’une élection présidentielle en Afrique du Sud sans la participation de l’Anc de Nelson Mandela ? « Non ! » s’étrangle « Le Témoin » quotidien. Justement l’Anc nous renvoie au Parti démocratique sénégalais (Pds) crée en 1974 par Me Abdoulaye Wade. Un parti politique considéré comme d’inspiration libérale qui s’est toujours battu pour le multipartisme intégral et la démocratie. Et vous n’êtes pas sans savoir que le Pds de Me Wade s’est toujours distingué dans de grands combats pour l’égalité, la liberté d’expression, le dialogue, la justice sociale et l’inclusion contre les présidents Léopold Sedar Senghor et Abdou Diouf. Pensez-vous un seul instant à l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du Pds de Me Wade ? Non, vraiment non ! Et pourtant c’est ce qui passe actuellement au Sénégal où le parti-soldat de la démocratie et du multipartisme et son candidat Karim Meissa Wade ont été injustement exclus de la présidentielle 2024. Une exclusion de trop après celle de 2019.
LA CAMPAGNE ELECTORALE DEMARRE DIMANCHE
Les choses se précisent sur le chemin du 24 mars. La campagne électorale démarre ce dimanche 10 mars à 00h. Selon le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, le temps d’antenne à la RTS mis à la disposition des 19 candidats est de trois minutes par jour et par candidat du dimanche 10 mars à 00h au vendredi 22 mars 2024 à minuit. Soit 12 jours de campagne. Les 3 premiers candidats sur la liste du CNRA sont Idrissa Seck, Amadou Ba et Habib Sy. Espérons que Bassirou Diomaye Diakhère Faye pourra faire ses déclarations au même titre que les autres candidats! Mais au juste, pourquoi le Conseil constitutionnel, « arbitre du jeu électoral », ne se prononce-t-il pas sur ce cas manifeste d’antijeu ? Pour le reste, espérons seulement que Racine Talla n’interdira pas l’accès de la Rts aux mandataires de Sonko comme ça a été le cas en février dernier!
EXPLOSION DE GAZ AU TRIBUNAL DE DAKAR
Un cocktail Molotov déposé par des terroristes voire des forces occultes, Monsieur le procureur de la République Abdou Aziz Diop ? Heureusement qu’il ne s’agissait pas de cela ! L’incendie qui s’est produit ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité beaucoup de commentaires rapporte Seneweb. Les adeptes des théories du complot agitaient déjà, dans les réseaux sociaux, la thèse de la destruction de preuves dans un contexte de controverse politique autour de la loi d’amnistie générale votée hier par l’Assemblée nationale. Des allégations balayées d’un revers de la main par les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong) selon Seneweb. Le jeudi 7 mars 2024, aux environs de 9 h, alors qu’une dame préparait des beignets, l’huile a pris feu et cela s’est vite propagé. Ainsi, prises de panique, toutes les femmes qui se trouvaient dans le local ont pris la fuite avant d’alerter le service de sécurité qui, à son tour, a appelé les sapeurs-pompiers. Le feu a été circonscrit vers 11 h. Le bilan fait état de dégâts matériels très importants. Aucune perte en vie humaine et aucun blessé n’ont été enregistrés. Heureusement car, d’ici à ce que les policiers de la Sûreté urbaine et les gendarmes de la Section de recherches déclenchent une traque aux « terroristes », « forces spéciales » ou « forces occultes »…
JEUX AFRICAINS LES PREMIERES MEDAILLES DU SENEGAL
Si la cérémonie officielle des Jeux africains est prévue ce vendredi à Accra au Ghana, le Sénégal a commencé à récolter déjà ses premières médailles. C’est le tennisman de table Ibrahima Diaw qui a remporté hier la médaille de bronze de l’édition. Battu en demi-finale parle redoutable nigérian Qadri Arouna, Ibrahima Diaw a su rebondir pour décrocher la médaille de bronze. Il faut rappeler qu’Ibrahima Diaw a marqué l’histoire en devenant le premier Sénégalais à participer au tennis de table aux Jeux olympiques de Tokyo au Japon en 2020. Il fut éliminé dès le premier tour par le Singapourien Zhe Yu Clarence Chew (4-2). En Karaté, Makhtar Diop a remporté l’argent, tandis que Mohamed Falilou Diop le bronze. En foot, les U20 de Serigne Saliou Dia ont dominé le Sud Soudan par 1-0.
ERRATUM
Nos lecteurs ont dû se rendre compte que l’article ci-dessus annoncé à la Une de notre édition de ce jeudi 07 mars titré « Assemblée nationale : La loi d’amnistie votée malgré l’âpreté des débats et la défection de Yewwi ! » n’a pas été publié. La pression du bouclage est certainement passée par là surtout que le texte a été validé par le directeur de Publication. C’est seulement à la publication du journal, que l’on s’est rendu compte de notre erreur. Nous présentons nos sincères excuses à nos lecteurs, mais aussi à notre vaillante collaboratrice Zeinab Sangharé pour cette méprise.
MACKY SALL LANCE LES TRAVAUX DE LA CITÉ DIAMOND GREEN A DIAMNIADIO
Le projet ‘’Diamond Green City’’, présenté comme un éco-quartier, selon un document dont l’APS a eu connaissance, est développé sur 20 ha par le groupe Riad Emium à proximité des organisations internationales et de la sphère ministérielle.
Dakar, 7 mars (APS) – Le président de la République a procédé, ce jeudi, au lancement des travaux de la Cité ”Diamond Green” à Diamniadio, un autre projet emblématique de 1856 logements, a-t-on appris de source officielle.
‘’Le chef de l’Etat, Macky Sall, a procédé ce jeudi au lancement des travaux de la Cité Diamond Green à Diamniadio, un autre projet emblématique de 1856 logements répartis en différents types d’appartements offrant une variété d’options aux résidents‘’, rapporte la présidence sénégalaise sur le réseau social X.
Le projet ‘’Diamond Green City’’, présenté comme un éco-quartier, selon un document dont l’APS a eu connaissance, est développé sur 20 ha par le groupe Riad Emium à proximité des organisations internationales, de la sphère ministérielle et des opérateurs économiques de Diamniadio.
TEMPS D’ANTENNE POUR LES CANDIDATS, LES PRÉCISIONS DU CNRA
Au premier tour, le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques, mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, est de trois (03) minutes par jour et par candidat.
Le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 est diffusé dans les conditions fixées par la décision n° 0001 CNRA/P/DC./rb du 31 janvier 2024.
Au premier tour, le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques, mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, est de trois (03) minutes par jour et par candidat, du dimanche 10 mars 2024 à 00 heure au vendredi 22 mars 2024 à minuit.
la première émission réservée aux candidats à l’élection présidentielle sera diffusée le dimanche 10 mars 2024 et est produite à partir des seules déclarations des candidats .
l’enregistrement de la première déclaration de campagne des candidats est fait obligatoirement dans les studios de la RTS, le vendredi 8 et le samedi 9 mars 2024 suivant l’ordre de tirage retenu par le CNRA en présence des mandataires des candidats et le planning horaire fixé par la RTS et remis aux mandataires des candidats.
les émissions relatives à la campagne électorale pour le premier tour sont diffusées en deux (02) tranches, tous les jours : la première à partir de 18h40, la deuxième à partir de 20h40.
S’il y a un deuxième tour de scrutin
le temps d’antenne, mis à la disposition des candidats, est de sept (07) minutes et il est diffusé en une (01) tranche, tous les jours à partir de 21 heures .
le temps d’antenne des candidats est diffusé à compter du deuxième jour suivant l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel et sa diffusion s’arrête la veille de l’élection à minuit .
l’ordre de passage à la première émission est établi suivant le classement issu du tirage au sort effectué le 29 janvier 2024 au siège du CNRA en présence des mandataires des candidats retenus pour le premier tour de scrutin .
la première émission est produite à partir des seules déclarations des candidats et elle est enregistrée dans les studios de la RTS le jour suivant celui de l’affichage de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel, selon la programmation retenue par la RTS et portée à la connaissance des candidats par le CNRA.
SIDIKI KABA POUR TENIR LE CALENDRIER ÉLECTORAL
Nommé à la tête du gouvernement dans un contexte de crise politique, le nouveau Premier ministre de Macky Sall pourra s'appuyer sur son riche CV. Sa mission capitale : organiser une présidentielle apaisée
Nommé Premier ministre, mercredi soir, dans la foulée de la dissolution du gouvernement dans lequel il occupait le poste de ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, avocat de son état, n’aura pas besoin d’esquive pour exécuter l’ultime mission de l’institution gouvernementale : la tenue, le 24 mars, d’une élection présidentielle réussie.
L’avocat de 74 ans, nommé en remplacement d’Amadou Ba, aura sans doute en charge de former le gouvernement le plus éphémère dans l’histoire politique du Sénégal et dont la mission va vraisemblablement consister à organiser une élection présidentielle et assurer au président Macky Sall, appelé à quitter ses fonctions, le 2 avril prochain, une sortie honorable.
Le premier Africain à avoir accédé à la tête de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) hérite du poste de Premier ministre dans le contexte d’une crise politico-institutionnelle dans laquelle le Sénégal est plongé depuis la suspension du processus électoral qui devait déboucher sur le choix d’un nouveau président de la République, le 25 février dernier, en remplacement de Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.
Le président sortant avait notamment à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, acté de facto la suspension du processus électoral après avoir pris un décret pour abroger celui par lequel il avait convoqué le corps électoral, le 25 février.
Il s’en est suivi des développements en lien avec des procédures et des scenari faisant penser à un jeu d’échec qui s’est soldé jeudi par la confirmation par le Conseil constitutionnel de la date du 24 mars pour la tenue d’une élection présidentielle. La juridiction, se rangeant, après avoir fixé la date du 31 mars, à la décision prise la veille par le chef de l’Etat.
Sidiki Kaba, juriste de formation ayant fait ses humanités dans les universités d’Abidjan et de Dakar, va mettre son expérience, dans les différents gouvernements qui ont été formés ces dernières années, et son parcours pour exécuter ses missions.
Né le 21 août 1950, à Tambacounda (sud-est), l’ancien ministre des Forces armées a obtenu son Baccalauréat en 1972 au lycée Van Vollenhoven de Dakar, actuel lycée Lamine Guèye, puis trois Licences (en Droit, Philosophie et Lettres modernes), et une Maîtrise en Droit des Affaires.
Dans la capitale ivoirienne, Sidiki Kaba a mené une carrière de professeur de français de 1975 à 1978, au collège abidjanais d’Aké Loba.
Deux ans plus tard, il intègre le barreau de Dakar et prête serment comme avocat. Commence ainsi pour lui, une longue et riche carrière de juriste, mais surtout de militant actif des droits humains.
Membre d’Amnesty international en 1981, il rejoint l’Organisation nationale de défense des droits de l’Homme (ONDH) qu’il préside de 1995 à 2000, après en avoir été vice-président de 1987 à 1995.
Son engagement envers les droits de l’homme l’a ainsi amené à fonder et diriger nombre d’organisations : l’Union des avocats, l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), le Centre africain pour les études des droits de l’Homme et la démocratie (ACDHRS), le Centre africain pour la prévention des conflits (CAPREC), etc.
Avocat d’opposants politiques
Au Sénégal, comme dans d’autres parties de l’Afrique, l’avocat Sidiki Kaba a défendu de nombreuses personnalités politiques : l’actuel président ivoirien, à l’époque, Premier ministre, Alassane Ouattara, l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, des victimes du régime de l’ancien président tchadien, Hissène Habré, etc.
Figurent également dans ce lot, le président guinéen déchu, Alpha Condé, à l’époque opposant, l’ancien opposant et ancien président de la Côte d’Ivoire entre 2000 et 2010, Laurent Gbagbo, Karim Wade, ancien ministre et fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade. La liste n’est pas exhaustive.
Autant dire que Sidiki Kaba a porté sa robe d’avocat un peu partout devant les cours et tribunaux d’Afrique et au niveau des instances régionales de internationales de défense des droits humains.
Ces hauts faits d’armes ont valu à l’ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, d’être décoré dans plusieurs pays, notamment au Mali, au Portugal, au Sénégal, bien entendu, ou d’être fait citoyen d’honneur de la ville de Quito, en Équateur, par exemple.
Le tout nouveau Premier ministre sénégalais est également auteur de publications et d’ouvrages sur les droits de l’homme.
Responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), le parti fondé par le président Macky Sall, Sidiki Kaba, aura besoin de l’expérience acquise à la tête de ministères régaliens (Justice, Affaires étrangères, Forces armées, Intérieur) pour s’acquitter d’une tâche que les Sénégalais scruteront attentivement.
Les regards seront sans doute portés sur le choix du ministre de l’Intérieur, en charge de l’organisation des élections au Sénégal, poste que Sidiki Kaba a eu à occuper.
LES CANDIDATS DÉMARRENT LES ENREGISTREMENTS VENDREDI À LA RTS
Les enregistrements seront diffusés à partir de dimanche. L’émission va être diffusée en deux tranches, à 18 heures 30 pour la première et 20 heures 40 pour la seconde
La Radio télévision sénégalaise (RTS, chaine publique), va procéder, vendredi et samedi, à l’enregistrement des messages des 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars pour les besoins de l’émission ”Journal de la campagne”, supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appris l’APS de source officielle.
“L’enregistrement de la première déclaration de campagne des candidats est fait obligatoirement dans les studios de la RTS, le vendredi 8 et le samedi 9 mars 2024 suivant l’ordre de tirage retenu par le CNRA en présence des mandataires des candidats, suivant aussi le planning horaire fixé par la RTS qui sera remis aux mandataires’’, a indiqué l’organe de régulation de l’audiovisuel dans un communiqué.
Les enregistrements seront diffusés à partir de dimanche. L’émission va être diffusée en deux tranches, à 18 heures 30 pour la première et 20 heures 40 pour la seconde.
La campagne électorale doit officiellement s’ouvrir dimanche à 00 heure et sera clôturée le 22 mars à minuit, a rappelé le CNRA.
Elle fait savoir qu’en cas deuxième tour de scrutin, le temps d’antenne de sept (07) minutes mis à la disposition des candidats est diffusé en une (01) tranche, tous les jours à partir de 21 heures.
LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DÉMARRE SAMEDI
S'ouvre ainsi une période cruciale où les candidats vont s'activer sur le terrain pour défendre leurs programmes et convaincre les électeurs jusqu'au vendredi 22 mars à minuit
Le président de la République a signé jeudi un décret fiant le début de la campagne électorale le samedi 09 mars et son achèvement au 22 mars, a-t-on appris de source officielle.
En application des décisions du Conseil constitutionnel, la campagne électorale débute le samedi 9 mars 2024 à zéro heure pour terminer le vendredi 22 mars à minuit, lit-on dans le décret rendu public le même jour.
Il y rappelé que la campagne électorale va se dérouler conformément aux dispositions du Code électoral en matière de propagande électoral.
Le premier tour de l’élection présidentielle à laquelle participent 19 candidats va se tenir le 24 mars.
LE 24 MARS POUR METTRE FIN À L'INCERTITUDE
"Enfin, le Sénégal va pouvoir respirer à nouveau. On avait l'impression que le pays avait arrêté de tourner. "La date de la présidentielle à présent connue, les Sénégalais entrevoient l'idée de se rendre aux urnes avec un certain soulagement
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 07/03/2024
Les Sénégalais peuvent désormais voir le bout du tunnel de l'incertitude. Après plusieurs semaines de flou suivant le report de la présidentielle initialement prévue le 25 février, la date du premier tour a été officiellement fixée au 24 mars par les autorités.
Le Conseil constitutionnel s'est aligné sur cette date après en avoir retenu une différente de celle fixée par la présidence. Cette décision lève le dernier doute qui planait et permet aux candidats d'entrer officiellement en campagne pour l'élection qui s'annonce ouverte.
"Enfin, le Sénégal va pouvoir respirer à nouveau", a déclaré Mamadou Dramé, un étudiant dakarois interrogé par l'AFP. "Les étudiants et tout le monde étaient dans une situation un peu angoissante et stressante", a-t-il ajouté. L'artiste rappeur Xuman a également salué cette clarification: "On avait l'impression que le pays avait arrêté de tourner. Il est grand temps qu'on essaie de tourner cette page".
Cette annonce met fin à plus d'un mois de flottement et de confusion autour de la tenue du scrutin. Le 3 février dernier, le président Macky Sall avait créé la surprise en annonçant le report de dernière minute du vote, initialement prévu cinq jours plus tard. Il avait invoqué des "risques de troubles" liés à la non-validation de certaines candidatures par le Conseil constitutionnel.
Cette décision avait provoqué un tollé dans l'opposition, qui y voyait une manœuvre du chef de l'Etat pour éviter une défaite probable de son candidat, le Premier ministre Amadou Ba. Des manifestations avaient éclaté, faisant quatre morts et des dizaines d'arrestations selon l'AFP. Un "dialogue national" avait été lancé début février pour tenter de trouver une issue à la crise, mais les différentes parties restaient bloquées sur la date du scrutin.
Avec l'annonce du 24 mars, les principaux points de blocage semblent donc levés. Le Conseil constitutionnel a confirmé son refus de reporter l'élection après l'expiration du mandat de Macky Sall le 2 avril. Il a écarté la date du 2 juin qui avait été proposée et ne rouvrira pas non plus le dossier des candidatures déjà validées.
Reste désormais à voir dans quel climat se déroulera cette campagne éclair d'un mois, en plein ramadan, plus courte que les 21 jours minimum prévus. Certains leaders de l'opposition comme Ousmane Sonko, détenu depuis 2021, ne pourront pas y participer activement. Mais pour Babacar Gueye du collectif "Aar Sunu Election", "tout le monde est prêt à aller de l'avant". Avec cette date du 24 mars, un horizon se dessine enfin pour la présidentielle sénégalaise.
par Youssouf Mbargane Guissé
SÉNÉGAL, LES SIGNES ANNONCIATEURS DE LA FIN DE RÈGNE
EXCLUSIF SENEPLUS - La cause est perdue pour le pouvoir. Un climat de confusion pourrait être installé dans une atmosphère délétère dans le seul but de retarder et même de rendre impossible le cours inéluctable de la défaite qui s’annonce
Retoquage du report de la présidentielle et de la reprise du processus électoral par le Conseil constitutionnel ; fiasco total du dialogue dit « national » ; adoption controversée d’une proposition de loi impopulaire sur l’amnistie ; insuccès du projet nommé par la presse « protocole du Cap Manuel », etc. l'observation des récents évènements de la scène politique de notre pays semble indiquer que nous soyons à présent entrés dans la dernière scène de la tragédie, celle du jeu de la mort. Cette séquence politique se distingue de tous les épisodes successifs enflammés des luttes et confrontations violentes vécus jusqu’ici, par diverses réalités objectives.
Tout d’abord, le pouvoir dirigeant s'est révélé aux yeux de tous, non pas comme une « classe politique » dans le sens habituel du terme, mais comme un régime politique mafieux et criminel. Ce point élève désormais les rapports politiques de classe et leur vécu dans la conscience du peuple comme un conflit irréconciliable. La sonkorisation et le rejet psychologique de tout dialogue en sont l'illustration, de même que la disqualification de tous ceux qui tentent une médiation entre les deux camps opposés.
Ces éléments et d'autres qui se révèlent dans les médias et réseaux sociaux, montrent que le conflit est ouvert. A travers, l’antagonisme sur le vote de la loi d'amnistie et les contradictions sur la date de l'élection présidentielle, l’on peut d’ailleurs voir à quel point le conflit est consommé.
Ensuite, il appert que les rapports de force qui sont la trame de ce conflit de pouvoir ont fini d’évoluer en faveur du peuple et du Pastef. Ce parti qui remporte la palme de la popularité depuis 2019, est à présent aguerri. Malgré la répression sanglante et barbare dont les témoignages des prisonniers politiques libérés rendent compte, malgré sa dissolution et l’arrestation de son leader, ainsi que toutes les tracasseries qu’il a subies (interdiction de son congrès d’investiture par deux fois, fermeture de son siège, entraves sur ses procédures de financement), le peuple dont la jeunesse révoltée et toutes les catégories sociales, est resté debout, solidaire et résolu aux côtés de Pastef.
Aussi, le report de l’élection présidentielle a justifié, a posteriori, sa radicalité qui avait été jusqu’ici critiquée par une partie de l’élite, de la société civile et des seniors. D’ailleurs, les importantes victoires du Pastef sur le plan judiciaire, diplomatique et communicationnel, ont également renforcé la pression sur Macky Sall et son clan qui avaient été déjà amenés à renoncer à une troisième candidature scélérate.
À ce stade, il n'y a aucun doute que la cause est perdue pour le pouvoir dont un des revers majeurs reste le retoquage de ses initiatives juridiques et politiques par le Conseil Constitutionnel qui ne joue plus le jeu de la soumission, de même que manifestement une frange importante de la magistrature. Voilà donc que des points d'appui essentiels du régime s'affaissent au moment même où le pouvoir est gagné par des fissures de plus en plus béantes en son sein et que des membres influents du système se démarquent ou abandonnent le navire qui sombre. Il ne reste à présent que la séquence de la fin, celle du jeu de la mort. L’on risque, en effet, de voir monter au créneau et mener des manœuvres désespérées les éléments les plus radicaux, les compradores les plus conservateurs, impliqués à divers degrés dans la spoliation des ressources et des finances du pays.
Ces éléments - politiciens, journalistes, membres des forces de défense et de sécurité, éléments du clan présidentiel ethno-affairiste, courtiers de tout bord - en désarroi de ce qui les attend, pourraient être à l'origine de lâches combats de dernière heure. Il faut s’attendre à ce qu’ils se mettent à diffuser des mensonges, à procéder à des manipulations politiques, à faire des provocations, à simuler des agressions à mettre sur le dos de Pastef et de ses dirigeants.
Nous risquons de vivre ainsi, du fait des crapules du système, l'épisode difficile d'une fin de règne où sent l'odeur de la mort du système et de son modèle hideux. En réalité, s'appliquent ici et maintenant deux lois de la dialectique de la Nature et de l'Histoire.
En premier lieu, la loi dialectique que tout naît, se développe et disparaît. En second lieu, la loi dialectique que tout système de domination fondé sur l'exercice de la violence fini par être détruit par la violence elle-même. Cette ultime fin de règne pourrait se traduire donc par une volonté de désorganiser par diverses manœuvres la configuration actuelle des rapports de force politiques favorables au Pastef et au peuple. C'est ainsi qu'un climat de confusion pourrait être installé dans une atmosphère délétère dans le seul but de retarder et même de rendre impossible le cours inéluctable de la défaite qui s’annonce. L'objectif serait de perturber et de désactiver le processus vers la victoire électorale.
Il appartient au peuple de faire preuve d’intelligence collective et à Pastef de gérer en toute lucidité les tentatives répétées de désespoir et de ne pas tomber dans le piège de l'accessoire en retrouvant l'ennemi sur le terrain glissant où il veut situer la bataille. Nous devons continuer à tenir ferme la victoire entre nos mains et les laisser se faire prendre dans les mailles des filets de leurs propres turpitudes. Pour ce faire, nous devons impérativement écarter de notre esprit le doute sur notre victoire, garder la confiance entière en notre leader Ousmane Sonko et nous appuyer en toutes circonstances sur le génie créateur et la force invincible de notre peuple qui nous en donne des leçons tous les jours.
Nous devons également gérer de manière intelligente les alliances de plus en plus larges avec ceux qui rejoignent nos rangs sans être de notre famille, puisque certains manifestement le font par opportunisme ou par infiltration. En effet, une loi est que lorsque la lutte des masses prend un tournant décisif, des éléments de l'élite au pouvoir, des neutres, des opportunistes de tout bord rejoignent la vague déferlante. Cette catégorie doit être traitée politiquement et de manière différenciée, l'objectif étant de dégarnir le maximum les rangs de l'ennemi.
DERRIERE LE MIRAGE DE LA PEAU CLAIRE, LES DANGERS CAMOUFLÉS
De l'idéal de beauté à la quête du teint clair, les injections dépigmentantes envahissent les marchés d'Afrique de l'Ouest. Enquête sur un business florissant mais peu réglementé
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 07/03/2024
De nombreuses femmes en Afrique de l'Ouest ont recours à des injections pour éclaircir leur teint de peau, malgré les risques sanitaires importants liés à ces pratiques, selon un reportage de l'Agence France-Presse (AFP).
En Côte d'Ivoire, une femme du nom d'Anita (prénom modifié) s'est faite injecter à trois reprises sur un marché d'Abidjan "sans savoir ce que le liquide contenait", dans l'espoir de voir sa peau devenir plus claire. Elle a dû attendre dix jours sans résultat, se sentant "clairement arnaquée".
Son histoire illustre un phénomène répandu dans la région, sous l'influence d'un idéal de beauté privilégiant les teints clairs. "Un problème de santé publique mondial demandant une attention urgente", selon les termes employés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en novembre dernier.
Si des crèmes dépigmentantes circulent depuis longtemps, de nouveaux produits "injectables" dans les veines se sont répandus ces dernières années sur les étals, notamment auprès des jeunes femmes attirées par leur prétendu effet "plus rapide" et "uniforme", explique Marcellin Doh, président d'un collectif luttant contre la dépigmentation en Côte d'Ivoire.
Or, ces injections présentent des risques sanitaires importants qui n'ont pas été suffisamment documentés jusqu'à présent, alertent quatre dermatologues interrogés par l'AFP en Côte d'Ivoire et au Cameroun. Leurs effets secondaires supposés, comme les corticoïdes qu'ils pourraient contenir, peuvent entraîner diabète, hypertension, et même des troubles rénaux selon Grace Nkoro, dermatologue à l’hôpital gynéco-obstétrique de Yaoundé au Cameroun.
Dans son cabinet, elle a reçu plusieurs patientes ayant développé de tels problèmes après s'être injecté des produits achetés sur internet. Des consultations similaires ont également lieu à Abidjan selon Sarah Kourouma, dermatologue au CHU de Treichville, qui décrit des "femmes jeunes, instruites" présentant aujourd'hui "des pathologies de la peau comme l'acné, des affections laissant des cicatrices".
Au-delà des risques pour la santé, ces produits alimentent souvent des réseaux d'escroquerie. L'AFP a fait analyser en France un échantillon acheté en Côte d'Ivoire, étiqueté "Glutax 7000000 GM" et censé contenir du glutathion. Or le laboratoire parisien n'a détecté aucune trace de cette molécule.
Cet exemple illustre les arnaques répandues autour de ces produits dont la composition reste opaque, vendus à couvert sur les marchés ou sur des sites internet fournissant de fausses adresses en Italie ou aux Philippines. Même dans ce dernier pays, le produit "Glutax" a été épinglé par l'autorité sanitaire locale qui souligne son "danger potentiel".
Malgré les interdictions et les risques avérés, ces injections "blanchissantes" restent très demandées en Afrique comme en Asie du Sud-Est, répondant à des standards esthétiques "hérités de la période coloniale", explique la chercheuse Shingirai Mtero. L'OMS estime que le blanchiment de la peau touche encore jusqu'à trois-quarts de la population nigériane.
SECURITÉ ALIMENTAIRE, LA BAD OCTROIE 12 MILLIARDS DE FCFA AU SÉNÉGAL
Le don va servir à financer le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.
La Banque africaine de développement (BAD) annonce avoir fait au Sénégal un don de 20 millions de dollars US, environ 12 milliards 40 millions de francs CFA, pour renforcer la sécurité alimentaire et accroître les revenus des petits producteurs.
‘’Le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement a accordé, mardi 5 mars 2024, à Abidjan, un don de 20 millions de dollars américains au Sénégal pour […] accroître durablement les productions agricoles et les revenus des femmes et des jeunes vulnérables’’, selon la banque via son site Internet.
Le don va servir à financer le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.
Le financement va faciliter le ‘’renforcement’’ de ‘’la résilience des populations […] face aux changements climatiques’’, explique Chérif Mohamed, le responsable du bureau de la Banque africaine de développement au Sénégal.
Le projet auquel est destiné le financement de la BAD permettra de construire plusieurs infrastructures agricoles à Kaffrine et à Louga, d’installer des panneaux solaires pour 10 stations de pompage de fermes à Kaffrine et à Louga.
Cinq ouvrages de rétention d’eau seront construits dans la région de Kaffrine. D’autres infrastructures sont prévues avec le don de la Banque africaine de développement.