L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN Gi - NOS PLUS FORTES
Reine d’une journée ? Une insulte faite à la Femme ! Car elle est reine toujours. Et pas seulement durant 24 heures ! Au pluriel, elles sont nos Reines sans qui la vie sur terre serait terne, fade, sans relief. Elles sont aussi le sel de nos vies comme le proclamait un de nos dignitaires religieux. Elles ont des droits, tous les droits même si certaines en réclament encore. C’est être trop gourmandes mais aussi trop demander vu qu’elles ont déjà tous les pouvoirs sur les pauvres hommes que nous sommes. Les femmes de l’autre siècle réclamaient de meilleures conditions de travail. Aujourd’hui, elles se disputent des postes avec les hommes et font même mieux que ces derniers. Certaines les dirigent d’ailleurs. Elles sont médecins, avocates, gendarmes, militaires, pilotes, banquières, ingénieures… Sur le plan politique, elles sont à toutes les stations. Qu’est-ce qu’elles veulent encore en revendiquant des droits alors qu’elles dominent déjà les mecs et les tiennent par le bout du nez ? Des mecs qui ont si peur de leurs bourgeoises, si peur d’avoir des deuxième ou troisième épouses que les « Takku Suff » font florès. Ce pendant que des femmes contractent des mariages avec plusieurs hommes. Nos tribunaux passent leur temps à vider ce genre de contentieux. Plusieurs mecs se font ainsi plumer par de croqueuses de diamants qui se livrent allègrement à la bigamie. Elles en font même un jeu, escroquant des hommes nantis. Des femmes si fortes et si puissantes sur nous autres pauvres mecs. Elles qui ont ce pouvoir de nous endormir avec leurs facultés démoniaques de séduction si bien qu’on leur laisse, aux creux desseins, après une nuit d’enfer, les titres fonciers de nos maisons chèrement acquises. D’autres artifices sont utilisés pour carrément « tuer » les plus ingénieux des hommes. Les positions sont inversées. Elles ne sont plus passives, mais participent intensément aux jeux érotiques. Elles réclament plus et mieux. Une porte ouverte à l’infidélité pour les plus vicieuses. Elles ont droit de vie et de mort sur nous. Une loi sur le viol a été expressément votée par nos députés pour elles. Elles en usent et en abusent pour régler des comptes. Que l’on se comprenne bien, il y a partout des violeurs et ce n’est pas une exception sénégalaise. On les harcèle et elles en font autant, nous rendant même idiots dans ce jeu. Une autre expression de la parité. A homme égal, femme égale. Que celles qui réclament plus de droits les arrachent alors comme elles le font dans l’empressement avec nos ceintures. Qu’elles fassent sauter les boutons ou ce bout de fil qui retient nos pantalons traditionnels. C’est symptomatique qu’au train où va le monde, des femmes viennent encore réclamer des droits alors qu’elles ont pris tous ceux qu’on avait. Bonne fête à celles entre les mains de qui nous sommes des jouets. Bien sûr, ces vœux sont adressés à vous autres, nos plus fortes et Reines de toujours, car nous ne parlons pas de ces féministes enragées et folles furieuses !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTILLE DU 24 MARS LES 7 SAGES S’ALIGNENT SUR MACKY SALL
C’est du genre rétropédalage. Et surtout que, depuis quelques temps, Macky Sall et les 7 Sages ne boivent plus les 3 normaux ensemble. Par un communiqué signé par le président du Conseil Constitutionnel Mamadou Badio Camara, les 7 Sages s’alignent désormais sur la date du 24mars pour l’élection présidentielle. Ces derniers avaient installé la confusion ce mercredi en décidant de la tenue du scrutin le 31mars, jour de Pâques en réponse à une requête des 16 candidats à la présidentielle. « Par décret numéro 2024-690 et 2024-691 du 06 mars, notifié le même jour au Conseil Constitutionnel par lettre numéro 504/PR/SG, le Président de la République a fixé la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024 et convoqué le corps électoral à cet effet. La fixation de la date de l’élection et la convocation du corps électoral relèvent des prérogatives légales du président de la République. Ainsi, le Conseil Constitutionnel, comme indiqué dans sa décision numéro 6/E/2024 du 06 mars 2024 n’a exercé ces prérogatives que par substitution, en vertu de son pouvoir de régulation, afin de pallier l’inertie de l’Administration et de satisfaire à l’exigence constitutionnelle de la reprise du processus électoral interrompu, en vue de la tenue du scrutin avant la fin du mandat présidentiel » explique le président Mamadou Badio Camara. Et d’ajouter que « les décrets précités sont conformes à cette exigence. En conséquence, par application des décrets numéro 2024-690 et numéro 2024-691 du 06 mars 2024 précités, le scrutin pour l’élection du Président de la République se tiendra le 24 mars 2024 ».
AFRIQUE DU SUD (SENEGAL) UNE PRESIDENTIELLE SANS ANC ( PDS)
Connaissez-vous l’African National Congress (Anc) ? Evidemment oui puisque c’est l’historique parti du président Nelson Mandela fondé en 1912.Des années durant, les responsables et militants de l’Anc ont mené des luttes pacifiques contre les discriminations raciales (Apartheid) des différents gouvernements blancs d’Afrique du Sud. À l’occasion des premières élections multiraciales de 1994, l’Anc remporte une très large victoire. Son président, Nelson Mandela, est élu président de la république. Pensez-vous un seul instant l’organisation d’une élection présidentielle en Afrique du Sud sans la participation de l’Anc de Nelson Mandela ? « Non ! » s’étrangle « Le Témoin » quotidien. Justement l’Anc nous renvoie au Parti démocratique sénégalais (Pds) crée en 1974 par Me Abdoulaye Wade. Un parti politique considéré comme d’inspiration libérale qui s’est toujours battu pour le multipartisme intégral et la démocratie. Et vous n’êtes pas sans savoir que le Pds de Me Wade s’est toujours distingué dans de grands combats pour l’égalité, la liberté d’expression, le dialogue, la justice sociale et l’inclusion contre les présidents Léopold Sedar Senghor et Abdou Diouf. Pensez-vous un seul instant à l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du Pds de Me Wade ? Non, vraiment non ! Et pourtant c’est ce qui passe actuellement au Sénégal où le parti-soldat de la démocratie et du multipartisme et son candidat Karim Meissa Wade ont été injustement exclus de la présidentielle 2024. Une exclusion de trop après celle de 2019.
LA CAMPAGNE ELECTORALE DEMARRE DIMANCHE
Les choses se précisent sur le chemin du 24 mars. La campagne électorale démarre ce dimanche 10 mars à 00h. Selon le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, le temps d’antenne à la RTS mis à la disposition des 19 candidats est de trois minutes par jour et par candidat du dimanche 10 mars à 00h au vendredi 22 mars 2024 à minuit. Soit 12 jours de campagne. Les 3 premiers candidats sur la liste du CNRA sont Idrissa Seck, Amadou Ba et Habib Sy. Espérons que Bassirou Diomaye Diakhère Faye pourra faire ses déclarations au même titre que les autres candidats! Mais au juste, pourquoi le Conseil constitutionnel, « arbitre du jeu électoral », ne se prononce-t-il pas sur ce cas manifeste d’antijeu ? Pour le reste, espérons seulement que Racine Talla n’interdira pas l’accès de la Rts aux mandataires de Sonko comme ça a été le cas en février dernier!
EXPLOSION DE GAZ AU TRIBUNAL DE DAKAR
Un cocktail Molotov déposé par des terroristes voire des forces occultes, Monsieur le procureur de la République Abdou Aziz Diop ? Heureusement qu’il ne s’agissait pas de cela ! L’incendie qui s’est produit ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité beaucoup de commentaires rapporte Seneweb. Les adeptes des théories du complot agitaient déjà, dans les réseaux sociaux, la thèse de la destruction de preuves dans un contexte de controverse politique autour de la loi d’amnistie générale votée hier par l’Assemblée nationale. Des allégations balayées d’un revers de la main par les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong) selon Seneweb. Le jeudi 7 mars 2024, aux environs de 9 h, alors qu’une dame préparait des beignets, l’huile a pris feu et cela s’est vite propagé. Ainsi, prises de panique, toutes les femmes qui se trouvaient dans le local ont pris la fuite avant d’alerter le service de sécurité qui, à son tour, a appelé les sapeurs-pompiers. Le feu a été circonscrit vers 11 h. Le bilan fait état de dégâts matériels très importants. Aucune perte en vie humaine et aucun blessé n’ont été enregistrés. Heureusement car, d’ici à ce que les policiers de la Sûreté urbaine et les gendarmes de la Section de recherches déclenchent une traque aux « terroristes », « forces spéciales » ou « forces occultes »…
JEUX AFRICAINS LES PREMIERES MEDAILLES DU SENEGAL
Si la cérémonie officielle des Jeux africains est prévue ce vendredi à Accra au Ghana, le Sénégal a commencé à récolter déjà ses premières médailles. C’est le tennisman de table Ibrahima Diaw qui a remporté hier la médaille de bronze de l’édition. Battu en demi-finale parle redoutable nigérian Qadri Arouna, Ibrahima Diaw a su rebondir pour décrocher la médaille de bronze. Il faut rappeler qu’Ibrahima Diaw a marqué l’histoire en devenant le premier Sénégalais à participer au tennis de table aux Jeux olympiques de Tokyo au Japon en 2020. Il fut éliminé dès le premier tour par le Singapourien Zhe Yu Clarence Chew (4-2). En Karaté, Makhtar Diop a remporté l’argent, tandis que Mohamed Falilou Diop le bronze. En foot, les U20 de Serigne Saliou Dia ont dominé le Sud Soudan par 1-0.
ERRATUM
Nos lecteurs ont dû se rendre compte que l’article ci-dessus annoncé à la Une de notre édition de ce jeudi 07 mars titré « Assemblée nationale : La loi d’amnistie votée malgré l’âpreté des débats et la défection de Yewwi ! » n’a pas été publié. La pression du bouclage est certainement passée par là surtout que le texte a été validé par le directeur de Publication. C’est seulement à la publication du journal, que l’on s’est rendu compte de notre erreur. Nous présentons nos sincères excuses à nos lecteurs, mais aussi à notre vaillante collaboratrice Zeinab Sangharé pour cette méprise.