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20 mai 2025
Par Mamadou Oumar NDIAYE
CES BRAVES SAGES QUI NE SE TROMPENT JAMAIS
Les Sénégalais doivent choisir entre 19 candidats dont certains ne méritaient pas d’être là tout en étant privés de la possibilité de porter leur choix sur d’autres dont le Conseil a jugé qu’ils ne méritaient pas de solliciter leurs suffrages
Tous aux urnes le 24 mars prochain et que le meilleur gagne ! Le meilleur ? Heu… en tout cas le bienheureux qui aura eu la chance non seulement de figurer dans la liste définitive proclamée par le Conseil constitutionnel en janvier dernier mais aussi de recueillir la majorité des suffrages des Sénégalais. Ils étaient 20 happy few, 20 candidats à figurer sur cette sainte liste mais l’un d’entre eux, une femme, a été rattrapée par sa double nationalité et a dû renoncer d’elle-même à se présenter à l’élection présidentielle. D’elle-même car qu’il soit compris et entendu que les sept prétendus « Sages » du Conseil constitutionnel ne peuvent pas se tromper. D’ailleurs, ils ne se trompent jamais. Ils sont comme le Pape dont l’infaillibilité constitue un des dogmes de l’Eglise. Ainsi, même lorsqu’il est apparu clairement que cette candidate démissionnaire en fin de compte avait effectivement une double candidature, et avait donc fait un parjure en faisant sa déclaration sur l’honneur, les membres du Conseil constitutionnel sont restés droits dans leurs bottes et escarpins et fait comme si de rien n’était en rendant leur décision suite au recours introduit par des députés et des candidats validés pour contester le report des élections. Les prétendus « Sages », donc, dans leur décision demandant au président de la République d’organiser la présidentielle « dans les meilleurs délais » avaient en même temps dit qu’elle devait se faire, cette élection, avec les 20 candidats figurant sur la liste qu’ils avaient validée. Ce bien que sachant parfaitement qu’une candidate avait avoué avoir deux nationalités ! Il en faut visiblement beaucoup plus pour ébranler nos braves « Sages » dans leurs certitudes. Des « Sages » responsables de tout le bazar que nous vivons actuellement pour avoir invalidé avec une légèreté déconcertante et une injustice révoltante un candidat, Karim Meïssa Wade en l’occurrence, qui avait pourtant prouvé avant qu’ils ne statuent qu’il avait renoncé à sa nationalité française ! Mais apparemment nos « sages » ne voulaient rien voir, rien entendre ni rien comprendre, KMW devait être éliminé, un point c’est tout !
De la même façon, et puisqu’ils sont infaillibles, c’est être bien optimiste, voire prétentieux, que de leur demander de réexaminer certaines candidatures auparavant retoquées par eux. Voire d’accepter un report de la présidentielle jusqu’au mois de juin. Drapés dans leur dignité outragée par des accusations de corruption portées contre deux d’entre eux et gardant un chien de la chienne du président Macky Sall coupable d’avoir encouragé ses députés à approuver la commission parlementaire chargée d’enquêter sur leurs vilenies, les « sages » ont donc entrepris de se venger de lui, depuis lors. En le désavouant systématiquement y compris quand il prend des mesures qui vont dans la bonne direction comme ses tentatives de rouvrir le processus électoral, à tout le moins de donner une seconde chance à des candidats injustement recalés par le Conseil constitutionnel — lequel, répétons-le, ne se trompe jamais ! — dont le logiciel de vérification des parrainages a fait des ravages. Or, les Sept ont à ce point commis des bêtises que le processus, franchement, méritait d’être corrigé. Sur ce point, le président Macky Sall a 1000 fois raison ! Hélas, on assiste à une formidable conjuration contre lui qui est le fait des magistrats du Conseil soudain considérés comme des héros et soutenus par des ONG aux financements douteux, une société civile politique, une opposition haineuse, une communauté internationale complotiste. N’en jetons plus.
Comme les Inquisiteurs face à Galilée
Revenons à nos Sept qui n’ont pas eu la curiosité de vérifier la sincérité des déclarations sur l’honneur faites par les candidats préqualifiés à l’issue de l’étape des parrainages s’agissant de leur situation fiscale. Pas plus qu’ils n’ont cherché à savoir si tous ces candidats parlaient et écrivaient couramment la langue française. C’était trop leur demander ! Eux, ce qui les intéressait, c’était d’éliminer Karim Wade et ils l’ont fait. Pour le reste, n’allez pas demander au bon Dieu sa barbe. Et puis, après avoir arrêté leur liste immuable, ils sont allés se laver les mains comme l’avait fait le procurateur romain Ponce Pilate qui avait condamné à mort Jésus Christ. Sauf que ce dernier avait ressuscité le dimanche de Pâques ! Et Karim Wade aussi, qui sait… Encore une fois, leur liste de candidats, c’est comme les Tables de la loi remises par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï en feu et sur lesquelles sont gravées les dix commandements. Les noms des 19 candidats sont gravés dans la pierre comme lesdits commandements. Circulez, il n’y a rien à modifier, les décisions du Conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours. Même si ce sont des conneries… Ça nous rappelle Galilée obligé par le tribunal de l’Inquisition, pour sauver sa vie, à abjurer sa découverte selon laquelle le Soleil est au centre du système solaire et aussi que la terre tourne sur elle-même. Il avait murmuré tout bas la phrase restée célèbre : « et pourtant, elle tourne ! » Ce qui avait été considéré comme une hérésie par les inquisiteurs de l’époque est pourtant devenu une vérité scientifique admise universellement ! Comme les Sept « sages » de notre Conseil constitutionnel, les braves inquisiteurs avaient la science infuse et ne pouvaient pas se tromper.
Les Sénégalais sont donc obligés de choisir entre 19 candidats dont certains ne méritaient vraiment pas d’être là tout en étant privés de la possibilité de porter leur choix sur d’autres dont le Conseil constitutionnel a jugé qu’ils ne méritaient pas de solliciter leurs suffrages. Ce quand bien même ils sont beaucoup plus représentatifs que la plupart des privilégiés qualifiés par Badio Camara et sa camarilla. Par leur volonté, un parti aussi grand que le Pds n’aura pas de candidat. Mais puisque le dernier mot leur revient, y compris lorsqu’ils se trompent lourdement comme c’est le cas pour cette élection présidentielle, il ne reste plus aux moutons de Panurge que nous sommes que de se rendre docilement aux urnes le 24 mars prochain. Ce tout en sachant que leurs choix seront tronqués ou truqués par la volonté de nos braves et infaillibles prétendus « sages » du Conseil constitutionnel… Mais au fait, notre Youssou Ndour national ne disait-il pas que « Nit ku dul juum aamul ? » Il aurait pu ajouter : « ludul wa Conseil constitutionnel » !
PS : Au moins 16 des 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel sont vent debout contre toute reprise du processus électoral. Normal : ils craignent qu’en cas de repêchage de Karim Wade et, surtout, d’Ousmane Sonko, ils ne récoltent que des miettes. C’est humain.
Par Mame Diarra SOW
POUR SAUVER LA REPUBLIQUE...UNE VALSE EN DEUX TEMPS ENTRE LE PRESIDENT ET LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Nous sommes tous indignés de voir notre charmant Sénégal, un pays où il fait toujours grand soleil, baigné dans les vagues de l’océan et ventilé par les alizés de l’Atlantique être au bord de l’abime.
Grande tristesse, gros chagrin et forte indignation. Comment ne pas s’indigner devant tant de souffrance pour reprendre la philosophie humaniste du grand résistant de la seconde guerre mondiale Stéphane HESSEL dans son célèbre opuscule « INDIGNEZ VOUS ».
Nous sommes tous indignés de voir notre charmant Sénégal, un pays où il fait toujours grand soleil, baigné dans les vagues de l’océan et ventilé par les alizés de l’Atlantique être au bord de l’abime. Le pays de l’hospitalité et de la « Teranga » où il fait bon vivre voler en éclats en interne et jeté en pâture à l’extérieur. Tout le monde en pâtit. De la politique à l’économie en passant par le social. Tout est mis en berne. La République du Sénégal est malade. Les sénégalais souffrent. Ils vivent dans l’inquiétude et l’angoisse.
La cause
L’annonce par le Président de la République du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février sine die. INEDIT !
La justification
Une forte crise préélectorale qui présageait d’un chaos post électoral. Un processus électoral fortement décrié : manquements et dysfonctionnements, accusations et coaccusations de double nationalité et de soupçon de corruption des juges constitutionnels, de validations et d’invalidations irrégulières et tutti quanti… Pléthore de contestations sur le processus en cours s’enchevêtrant et s’emballant les uns sur les autres.
Le Président de la République gardien de la Constitution dans une logique précautionneuse d’anticipation « Gouverner c’est prévoir » crut décider du meilleur avec le report de l’élection présidentielle du 25 février pour garantir l’organisation d’une élection libre, transparente et inclusive et s’inscrire dans la longue tradition démocratique d’un pays qui vote depuis 1848 et qui au demeurant a même envoyé son cahier de doléances aux États Généraux de la révolution française de 1789; et éviter le pire à savoir tout risque de chaos post électoral qui mettrait en péril notre République.
Toutefois une masse critique de citoyens sénégalais de l’intérieur comme de la diaspora ont considéré que le report sine die et inédit était le seuil critique à ne pas franchir, la ligne rouge à ne pas atteindre. Surtout Une classe politique farouchement opposée au report a estimé que le Président de la République du Sénégal venait de franchir le Rubicon.
De ces contestations démocratiques naquirent des détestations républicaines divisant et fracturant notre chère nation. Le Président de la République malgré sa posture de Président sortant non-candidat et sa réitération à ne pas briguer un 3ème mandat, il y eut une réédition des violentes manifestations de mars 2021 et juin 2023. Et la « chienlit » verbatim Général de Gaulle fit irruption. Le désordre électoral déjà constaté avec une inflation de candidatures plus d’une centaine (100) s’amplifia. Le chaos démocratique tant redouté commença à prendre place. Et le tumulte républicain assourdissant s’installa. En un laps de temps, l’image de notre aimable Sénégal s’est soudainement assombrie, passant de la lumière à l’ombre.
L’image noire d’un corps social en souffrance, assis sur un volcan et une chape de nuages sur la tête le mettant dans une atmosphère cataclysmique.
Crise institutionnelle ou crise insurrectionnelle ? On est dans un pays dévasté avec des pertes humaines et des dégâts matériels. Des corps mutilés et des ouvrages éventrés. Une République balafrée. Une nation fracturée. Un vivre ensemble en ruines avec des coeurs brisés, des âmes éteintes, des corps blessés et des esprits torturés.
L’on constate avec désolation et indignation qu’une avalanche de commentaires et un déferlement de chroniques se sont abattus sur le Sénégal. Amis et ou partenaires se tournent tristement vers le Sénégal. Notre pays est devenu sinistrement attractif. Partageant le tryptique de l’actualité brulante GAZA_UKRAINE_ SENEGAL. L’on note avec amertume qu’une fade lumière grise est braquée sur le Sénégal. Tous les yeux sont rivés sur la jeune et exemplaire République du Sénégal et toutes les oreilles restent pendues à ses convulsions démocratiques et l’évolution de son processus électoral pour le choix de son futur 5ème Président de la République.
Force est de constater que l’émotion a été mondiale. Le monde surtout occidental a eu peur. Toutes les grandes démocraties ont exprimé leur solidarité à l’endroit du peuple sénégalais. Il faut dire qu’il y va de leur intérêt vital de ne pas laisser le seul écrin démocratique en Afrique de l’Ouest se briser. Il y va de leur intérêt stratégique de préserver l’exception démocratique sénégalaise, l’un des rares pôles de stabilité et de sécurité qui n’a jamais été contaminé par l’épidémie de coups d’état militaires et de régimes autoritaires.
L’on comprend mieux la préoccupation pressante et insistante des occidentaux car notre stabilité sociale commande leur paix publique. Les phénomènes de crise migratoire mortelle et de terrorisme sanglant du Sahel disséminés en Occident consécutifs à la déstabilisation de la Libye montrent à suffisance leur intérêt à préserver la stabilité de notre cher continent. C’est dire que leur solidarité n’est ni gratuite ni fortuite. La chute de la démocratie sénégalaise c’est la déstabilisation achevée de l’Afrique de l’Ouest et l’insécurité croissante de l’Occident.
L’on comprend davantage leur solidarité si affirmée et si puissante avec son lot de leçons démocratiques qu’ils oublient le principe sacrosaint de la noningérence dans les affaires intérieures des pays africains pleinement souverains. Tout en ignorant dans le même temps tous les autres régimes autoritaires où il y a vraiment nécessité à enseigner leur modèle démocratique des droits de l’homme (Chine, Corée du Nord, Russie pour l’actualité…)
La décision du Conseil Constitutionnel arriva. Et vint à son heure. La décision Numéro 1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil Constitutionnel invalidant la loi instituant le report de l’élection présidentielle et abrogeant le décret s’y rattachant fut salutaire pour la République et la vie de la nation.
A priori, grâce à cette décision symbolique la mort de la République fut enterrée. Notre République laïque éminemment croyante renait de ses cendres avec l’aide d’Allah notre Seigneur. La nation en agonie revit et se revigore. Les citoyens se mettent à cesser de pleurer. Ils commencent à sécher leurs larmes et à enterrer cette funeste séquence avec la multiplication de manifestations pacifiques. Grace à cette décision essentielle, la réalité de l’État de droit refait surface. D’une part avec l’injonction du Conseil Constitutionnel à l’endroit du pouvoir exécutif au premier chef le Président de la République d’organiser les élections dans « les meilleurs délais »; et d’autre part avec la réaffirmation de l’État de droit illustré par la séparation des pouvoirs exécutif, judiciaire et parlementaire.
Mais un grand paradoxe surgit dans le dénouement de cette crise devenue inextricable
Car à posteriori, la décision censée préciser et éclairer la lanterne des sénégalais a engendré confusion et incertitude. Un débat sémantique sur la notion de meilleurs délais. Des interprétations diverses et divergentes de ladite décision engendrent une accentuation de la crise et une radicalisation des positions
Quant au Président de la République dans son rôle et dans ses prérogatives constitutionnelles il prit acte et se conforma lui aussi à ladite décision Erga Omnes avec l’autorité de la chose jugée. Il initia la tenue d’un dialogue national pour un consensus fort sur le choix de la date de l’élection et le modus opérandi du processus.
Aujourd’hui plus qu’hier, après la première décision du Conseil du 15 Février et les recommandations du dialogue national ainsi que la position réaffirmée et ferme du Président de la République de quitter ses fonctions au terme de son mandat le 2 Avril 2024, le problème reste entier. Les difficultés s’accumulent, les oppositions s’amoncellent dans une dynamique de dégringolade démocratique et dans un esprit de décadence républicaine sans pareille mesure. Et la République se voit mourir de sa belle mort et le monde entier la regarde périr. Dans cet imbroglio juridico politique et ce flou sémantique entourant la date de l’élection ou le jour J sacré de la République, le Sénégal est encore au bord de l’abime, il demeure au bord du précipice et tout pourrait basculer à tout moment.
Seule la valse à deux temps entre le Président de la République et le Conseil Constitutionnel sauvera notre République
Le salut de la République viendra de leur réalisme et de leur double sens de la responsabilité et de l’histoire.
Le réalisme c’est faire le constat que le report est acté depuis le 25 février et que le jeu est déjà fait. Et qu’il faut décider de manière concrète en tenant compte que l’élection ne pourra en aucun cas se tenir avant le 02 avril. En écho à l’illustre pensée du Général De Gaulle « il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités »
Concernant le Conseil Constitutionnel ma conviction citoyenne est qu’il sera le Sauveur de la République. Nul doute que la décision attendue sera à la hauteur de la gravité du moment. Nul doute qu’elle sera historique. Nul doute que le Conseil constitutionnel dans ses prérogatives exceptionnelles de créateur de droit de notre vivre ensemble à ce moment exceptionnel gratifiera la République d’une décision exceptionnelle empreinte de droit légal et de culture républicaine. Une décision qui garantit l’État de droit et l’unité nationale. Une décision qui dit la norme juridique et qui favorise la paix sociale.
Après avoir été à l’écoute d’un pays aussi fracturé et d’une nation si déchirée, Les sept « sages » dans leur sagesse ne sacrifieront pas le pays sur l’autel d’un calendrier républicain dogmatique. Rien ni personne n’ébranlera leur sagesse. Malgré la pression pressante et oppressante des politiques il demeure le maître des horloges. Alors nul doute qu’il s’agira d’une décision de compromis et de synthèse qui redonnera confiance aux sénégalais dans leur démocratie et qui réhabilitera le Sénégal dans son rôle de modèle démocratique.
C’est dire que les « 7 sages » dans leur rôle de créateur de droit dans cette séquence inédite; avec leur neutralité bienveillante et à équidistance du jeu politique viseront de manière concomitante la légalité et la stabilité du pays. Nul doute qu’ils mettront en oeuvre un format institutionnel de sortie de crise et une transition pertinente exonérant la république de tout vide institutionnel et l’instabilité y afférent. Avec comme seul double objectif l’État de droit et la concorde nationale.
S’agissant du Président de la République son devoir républicain dans cette crise n’est pas seulement de fixer la date de l’élection dans les meilleurs délais mais d’organiser les meilleures élections, d’assumer et d’assurer la meilleure passation du pouvoir républicain dont il est dépositaire.
L’ultime chantier du Président de la République et l’aboutissement de son oeuvre c’est de s’investir personnellement et fortement, se retroussant les manches à tout lieu et tout temps dans sa position de non participant, pour la tenue des meilleures élections dans un climat de concorde nationale et de paix sociale.
Le devoir républicain du Président c’est certes de fixer la date de l’élection mais avec un préalable majeur : parler à son peuple, converser avec les citoyens, leur dire et redire l’importance de préserver la concorde nationale. Et après avoir dit, faire en poursuivant la dynamique de réconciliation engagée
Le devoir républicain du Président c’est de finir sa mission républicaine comme un Président d’anthologie portant en bandoulière les meilleures élections et la meilleure transition démocratique du Sénégal qui seront inscrites dans le Panthéon de la démocratie; et pouvoir franchir successivement la porte de sortie du Sénégal et la porte d’entrée de la cour des grands hommes.
In fine, dans mon appel à l’indignation, ma conviction citoyenne est que cette séquence fut elle douloureuse sera un choc salutaire à l’épreuve d’une maturité démocratique. La République en sortira plus forte et plus robuste pour poursuivre le chemin du progrès au bénéfice d’un peuple sénégalais fier et digne avec une démocratie qui renoue avec son rôle de modèle universel.
Mame Diarra SOW
Citoyenne
LA COUR SUPREME REJETTE LA PLAINTE DE MADIAMBAL DIAGNE
Le dossier judiciaire opposant le juge Souleymane Téliko à Madiambal Diagne, l'administrateur du groupe Avenir Communication a été vidé.
Le dossier judiciaire opposant le juge Souleymane Téliko à Madiambal Diagne, l'administrateur du groupe Avenir Communication a été vidé. Après trois (3) ans de procédure dans ce conflit entre le magistrat et le journaliste, la Cour suprême a confirmé la décision de la Cour d'appel de Dakar hier, mercredi 6 mars 2024. La juridiction suprême a rejeté la plainte du journaliste contre l'ancien président de l'Union des magistrats Sénégalais (Ums).
Madiambal Diagne, accusé de diffamation, avait été condamné à six (6) mois de prison, dont trois (3) fermes, le 17 juin 2021, en première instance. Cette peine était assortie d’une amende de 600 millions de francs CFA et du versement de 5 millions de francs CFA à Souleymane Téliko.
Texte Collectif
HOMMAGE A PAPE FALL
Exilé en France, comme il se considérait, il n’était pas résigné pour autant ! Il n’a jamais cessé de lutter, se consacrant exactement à son idéal au service de ses concitoyens sénégalais et français par le biais de la transmission des savoirs
En ce 12ème anniversaire de la disparition de Abdoulaye Fall, mon frère, notre frère, je profite de cette opportunité pour lui rendre hommage pour sa bienveillance à notre égard et la source d’inspiration qu’il est pour nous. Je rends aussi hommage au camarade qu’il était depuis son adolescence, convaincu que la lutte pour la démocratie et la justice valait bien plus que toute autre lutte. Il était infatigable dans cette quête. Passeur hors pair, il l’a été au Sénégal pour l’accès à la culture, à la démocratie par le biais l’alphabétisation de ceux qui en étés privés, par l’enseignement, par les mouvements de jeunesse etc. Exilé en France, comme il se considérait, il n’était pas résigné pour autant ! Il n’a jamais cessé de lutter, se consacrant exactement à son idéal au service de ses concitoyens sénégalais et français par le biais de la transmission des savoirs. Les Assises Nationales du Sénégal ont été pour lui de rendre, sans rancune mais avec enthousiasme, ce que le Sénégal lui a donné. Il était une passerelle ! Repose en paix mon très cher frère !
Bougouma Fall, Lyon, frère de Pape Fall.
A NOTRE CHER PAAP FAAL, Buuba Diop
Nous nous sommes connus en France dans l’Aesf (Association des Etudiants Sénégalais en France) donc dans la Feanf donc dans l’Ugees.. Aesf avec ses faits et gestes dont les luttes de ligne et ses services aux communautés dont le Clet comite liaison étudiants et travailleurs. Puis est né le Front culturel patriotique l’éducation émancipatrice. Le 6 mars est pour nous annonciateur du 9 mars dans l’Anafa et la Paalae pour commémorer les âmes illuminées. Chaque année Paap est célébré et sa famille a participé à certaines éditions dont celle dans le Nord du pays. Paap est pour nous l’incarnation de la générosité consciente un souffle rassurant et discret étouffe parfois parce que maîtrisé indice d’éducation informelle formelle et informelle. C’est le partage en histoire aussi en dialogue des civilisations des générations le partage des bonnes pratiques. Nous formulons le vœu que les nouvelles générations de combattants pour les causes justes s’inspirent de son action et de sa pensée. Nous te saluons cher frère au regard serein inspiré et taquin. Jaajefati ba beneen
PAPE FALL, UNE SINGULARITE REMARQUABLE, Aziz Dieng
La présence accueillante, la fidélité inébranlable de cet ami m’ont marqué autant que ses qualités de constance, de retenue et une intuition exceptionnelle qui lui permettait de démasquer les faux sérieux. Il a utilisé l’humour avec finesse, en tant qu’arme de séduction et de détachement. Dans les débats et les combats les plus intenses, il avait le talent de déstabiliser avec son humour et son sourire, empreints d’humanisme, rappelant la célèbre maxime de Churchill sur l’humour comme le lien le plus direct entre deux êtres. Pour moi, voilà en quoi résidait sa singularité.
Aziz Dieng est sociologue.
A BODDY MILES, Yaya Camara
Pape je l’ai connu dans les années 70 sous le nom de Boddy Miles car il état batteur dans l’orchestre formé par mon frère et quirépétait dans notre garage !!! Je peux dire que l’engagement de Pape était un sacerdoce, un activiste avant l’heure. Je garde une image de Pape sortant de prison l’air pas content on avait l’impression qu’il n’était pas satisfait de sa sortie et dire que Pape a préparé son bac en prison, un camarade qui a toujours combattu l’opportunisme. Je me rappelle nos week-ends à Lyon on les passait dans les foyers Sonacotra pour l’alphabétisation, l’accompagnement des travailleurs immigrés dans leurs démarches administratives etc… Il était un vrai humaniste.
PAPE, LE POUVOIR DU SILENCE - Babacar Sall
En Pape Fall, je garde le souvenir d’un homme qui avait le pouvoir du silence, de la discrétion et de l’action accomplie. Je le croisais dans des réunions, toujours en retrait, mais attentif et préférant la parcimonie, l’efficience et l’économie de la parole. C’est en échangeant avec notre ami commun Mansour Gueye que j’ai découvert qu’il était en réalité, l’homme de l’édifice, le charpentier de ces initiatives collectives. Sans s’en vanter, œuvrant sans relâche pour le succès de l’action sociale et politique, il laissera derrière lui le souvenir d’un grand homme, bâtisseur de progrès. En cela, sa mémoire est une ressource majeure pour les entrepreneurs d’espérance et pour tous ceux qui sont en quête d’un modèle de référence.
Babacar Sall est sociologue et écrivain.
PAPE FALL, 12 ANS DEJA, Lamine Ndour
Pape Fall 12ans déjà ! Je ne n’arrive pas à réaliser ce temps sachant que pour moi Pape est toujours parmi nous à travers nos conversations et discussions avec nos épouses, amis sur différents sujets du moment d’ordre familial, sociétal, politique ; les idées de Pape et sa vision sont toujours citées. Que dire pour lui rendre hommage ! Un homme de conviction de cœur qui aime son pays le Sénégal et un grand panafricain ce qui explique tous les combats qu’il a mené jusqu’au dernier moment de sa vie. Je l’ai connu dans les années 80 en milieu étudiant depuis on ne s’est jamais quitté même si par moment pour des raisons professionnelles on n’était pas dans les mêmes régions en France on gardait toujours le contact et le destin a fait que sur les derniers moments de sa vie nos deux familles se sont retrouvées dans la région parisienne où il a fini sa vie. Fall comme je l’appelais et lui m’appelait Ndoura avec beaucoup d’humour était un homme rempli d’humanité, d’un calme et d’une sérénité déconcertante face des situations difficiles c’était son côté leader dans nos mouvements. J’ai beaucoup appris à ces côtés. Paix à son âme !
MA PART DE TEMOIGNAGE SUR LE CAMARADE PAPE FALL, Nouha Cissé
Je remercie sincèrement le camarade Benjamin Faye sur le témoignage vrai sur le défunt camarade Pape Fall. Son image postée en profil aux goupes Xarebi Mrdn et Débats des cents fleurs est la marque d’une reconnaissance posthume méritée. Pensant que tout ce qui a été dit et fait était largement suffisant, je me suis abstenu de toute forme de contribution. Mais le devoir de camaraderie et d’amitié entre mon épouse et moi et le couple Fall (Pape et Martine) commande mon témoignage.
J’ai connu Pape Fall en 1975 à Rufisque pendant que je dispensais des enseignements d’histoire à mes heures libres, à titre bénévole et gratuit, au bénéfice des auditeurs de l’ACAPES de Rufisque. Pape partageait la même cohorte de candidats libres au baccalauréat avec des instituteurs préparant des concours professionnels. Mamadou Castro étaient de ceux-là. Admis au bac alors que Castro le fut pour l’inspectorat de l’enseignement, Pape Fall me retrouva en faculté, au département d’histoire où j’étais moniteur. En 1977, il a été au nombre des jeunes camarades étudiants de la faculté des lettres avec lesquels notre courant a conduit (dirigé) la grève contre le décret de Senghor portant sur “ l’engagement triquinquenal auquel les étudiants étaient farouchement opposés. Avec Pape Fall nous avions animé quasi quotidiennement “les piquets de masses”, une trouvaille du courant, pour l’agitation et la mobilisation autour des différents mots d’ordre. Pape a poursuivi et diversifié la qualité de son engagement politique, ce que ma dame, Seynabou Male, a pu vérifier a l’occasion d’une visite au couple Fall en France. Prolongeant la camaraderie et l’amitié entre nos deux familles, Pape et sa dame Martine nous ont réservé une visite mémorable faite d’échanges intenses sur le courant et les grandes questions de l’époque entre autres. C’était en 1981. Pape était un camarade, un ami. Le couple Fall nous a adoptés comme aînés, amis et camarades. C’est un devoir pour moi de porter un témoignage sur ce grand monsieur arraché à notre affection et à la lutte.
BIG BROTHER, Saidou Ndiaye
Grand frère , 12 ans déjà ! Que ça passe vite mais je me rappelle ma première année à Lyon avec la manif devant la préfecture pour exiger un RDV pour les cartes de séjour au lieu d’une attente sous le froid glacial « premier arrivé, premier servi ». Tu m’avais pris à tes côtés pour former le cordon de sécurité face aux flics armés jusqu’aux dents et c’est ce matin d’automne qu’est née ma fibre revendicative de mes droits et plus tard, ma fibre associative. Je ne te remercierai jamais assez car tu m’as ouvert la voie de l’essentiel, le partage. Dommage que pour des raisons de « m’as-tu vu », je ne t’ai pas suivi comme ton adjoint lors des assises nationales mais tu as su mener ta mission convenablement. Comme Dieu fait bien les choses, il me t’a arraché pour me donner ton frère Zac avec qui je partage des moments inoubliables. Puisse Allah SWT t’accorder une place dans son paradis firdawci. Tu resteras à jamais dans mon cœur avec tous ces moments de bonheur partagés. RIP BIG BROTHER
UN HOMME EXEMPLAIRE, Sidy Fall MSU*
C'est une très belle initiative pour le vaillant feu Pape. Fall
Il était pour nous un homme exemplaire. Il est resté fidèle à ses idées jusqu'à la mort.
POUR UNE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE, Mamadou Saliou Diallo
Par Mamadou Saliou Diallo dit Zale, ancien membre du Comité France des Assises
Douze ans déjà que que Pape Fall n’est plus !
La communauté sénégalaise de France a perdu un homme exceptionnel qui n’a jamais ménagé ses efforts pour l’enracinement d’une culture civique et d’une conscience citoyenne au Sénégal.
Infatigable défenseur de la démocratie participative, Pape Fall a sillonné la France d’est en ouest et du nord au sud pour rencontrer et convaincre nos concitoyens de l’importance de la démocratie participative dans notre pays, mais aussi dans toute l’Afrique.
O Pape Fall, au moment où nous te rendons cet hommage, notre pays a mal.
Notre pays va mal.
Notre pays subit des soubresauts.
Notre pays hésite.
Mais le combat que tu as inlassablement mené, avec Mansour et toute l’équipe des Assises nationales du Sénégal en France reste toujours d’actualité mais ne sera pas vain.
Le lion rouge rugira de nouveau pour dissiper les ténèbres pour faire apparaître le soleil de nos espoirs, le soleil de ton espoir.
Cher Pape Fall, tu es parti trop tôt, mais le souvenir de ton combat reste toujours ancré en chacun de nous. Que Allah dans sa grande miséricorde t’accueille dans son Paradis Amine.
Tes compagnons de lutte pour la démocratie ne t’oublieront jamais, car comme disait le poète Birago Diop : « les morts ne sont pas morts ».
Repose en paix Pape Fall.
Mamadou Saliou Diallo est Conseiller municipal délégué de Rouen, ancien président de l’association des sénégalais de Rouen et Agglomération, ancien membre du Comité France des Assises Nationales du Sénégal.
LE PRINCIPAL TAUX DIRECTEUR MAINTENU A 3,50%
Le président du Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), non moins gouverneur de ladite institution, a décidé de maintenir inchangé le principal taux directeur à 3,50%.
Le Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a maintenu à 3,50% son principal taux directeur auquel elle (Banque centrale) prête ses ressources aux banques ainsi que le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal à 5,50%, en vigueur depuis le16 décembre 2023.
Le président du Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), non moins gouverneur de ladite institution, a décidé de maintenir inchangé le principal taux directeur à 3,50%. La décision a été prise à l’issue de sa réunion tenue hier, mercredi 6 mars 2024, à son siège, à Dakar.
Au terme de cette réunion ordinaire, le gouverneur de la Bceao, Jean-Claude Kassi Brou s’est ouvert à la presse pour expliciter les contours de cette décision. Ainsi, selon lui, cette décision tient compte de l’atténuation des tensions inflationnistes et de l’amélioration des comptes extérieurs de l’Union. Sur l’inflation, il a d’emblée précisé que le taux d’inflation est ressorti à 2,3% au quatrième trimestre 2023, après 2,9% le trimestre précédent.
Poursuivant son analyse, il fera comprendre que ce recul a été favorisé par «l’atténuation des pressions inflationnistes surles produits alimentaires, les effets des mesures de politiques monétaires prises par la banque centrale et les efforts des Etats pour lutter contre la vie chère». Il a, en outre, relevé que pour l’année 2023, le taux d’inflation s’est situé à «3,7% après 7,4% en 2022». En 2024, «l’inflation devrait rester dans la zone cible définie pour la conduite de la politique monétaire», indique le gouverneur de la Bceao, Jean-Claude Kassi Brou. A l’en croire, l’activité économique est restée «dynamique au quatrième trimestre 2023», avec une progression du Produit intérieur brut (Pib) réel équivalente à celle du trimestre précédent.
Au titre de l’année 2023, la croissance de l’union s’est située à «5,6% après 5,7% en 2022», a-til dit, affirmant ainsi qu’elle devrait s’accélérer en «2024 pour s’établir à 6,5%». Parlant des crédits, Jean-Claude Kassi Brou dira que les crédits à l’économie ont progressé de «9,4% en rythme annuel à fin décembre 2023 après 13,9% le trimestre précédent», contribuant ainsi à soutenir la croissance des économies de l’Union.
S’agissant de la stabilité monétaire, le gouverneur M. Brou a fait savoir qu’au cours des mois à venir, le Comité de politique monétaire analysera l’évolution de l’inflation ainsi que de la situation économique et financière. Ce qui, à priori, lui permettra de prendre si nécessaire les «mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire de la zone», a-t-il expliqué.
Il a, en outre, fait remarquer la reprise économique enclenchée depuis 2021 au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Celle-ci, dira-t-il, s’est poursuivie avec un taux de croissance de «5,6% en 2023». Saluant la politique monétaire, M. Brou a relevé que l’inflation a progressivement baissé pour l’année 2023, ressortant à «3,7% contre 7,4% l’année précédente».
LE SENEGAL A L’ASSAUT DES JOUTES PANAFRICAINES
Accra (Ghana), va vibrer aux rythmes des 13es Jeux africains qu’elle accueille du 8 au 23 mars. Près de 5000 athlètes venus de toute l’Afrique sont attendus dans les pistes, gymnases, pelouses et autres sautoirs pour quinze jours de compétition.
Accra, la capitale ghanéenne, sera à l’heure de la 13ème édition des Jeux africains qui se déroulent du 8 au 23 mars. Sous la conduite du Ministre des Sports, Lat Diop, les derniers membres de la délégation composée athlètes de diverses disciplines, d’encadreurs techniques, de professionnels de la santé et d’officiels, se sont envolés à destination de la capitale ghanéenne pour quinze jours de compétitions multisports. Ces joutes panafricaines serviront également, pour certaines disciplines, de qualification officielle pour les 33èmes Jeux Olympiques de Paris 2024.
Accra (Ghana), va vibrer aux rythmes des 13es Jeux africains qu’elle accueille du 8 au 23 mars. Près de 5000 athlètes venus de toute l’Afrique sont attendus dans les pistes, gymnases, pelouses et autres sautoirs pour quinze jours de compétition. A la tête de la délégation sénégalaise, le ministre des Sports Lat Diop s’est envolé hier, mercredi 6 mars vers la capitale ghanéenne. Il représentera le Président de la République Macky Sall á la cérémonie d'ouverture officielle prévue demain vendredi 8 mars. L'équipe sénégalaise forte de 130 personnes est composée d'athlètes, d'encadreurs techniques de médicaux et d'officiels. Le Sénégal s’est engagé dans ces joutes quatriennales avec 12 disciplines sportives, parmi lesquelles l’athlétisme, le football U20 (garçons et filles), le beach-volley (hommes et dames), la natation, le badminton, le taekwondo, le karaté, le judo, la lutte olympique, le triathlon, le tennis de table et la boxe. Cette compétition servira également de qualification officielle pour les 33es Jeux Olympiques de Paris 2024.
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Huit disciplines sont concernées par ces qualifications. Il s’agit de la lutte, du tennis, du vélo, de l’athlétisme, de la natation, du badminton du tennis de table et du triathlon. Le football sénégalais qui s’est déjà illustré à travers ses succès continentaux de ses sélections de petites catégories, sera l’une des disciplines les plus attendues dans les Jeux. Forte d’une cuvée de 13 athlètes, l’athlétisme sénégalais ne le sera pas moins. Déjà qualifié aux Jeux olympiques de Paris 2024, Louis François Mendy sera l’un des grands espoirs de médailles au vu des performances réalisé au cours de ces dernières années. Le spécialiste du 110 mètres vise cette fois-là plus haute marche du podium et de faire mieux que sa médaille de bronze aux derniers jeux africains en 2019. Lors de l’édition 2019 à Rabat (Maroc), le judoka Mbagnick Ndiaye, avait réussi à décrocher le précieux métal dans sa catégorie des +100 kg. Le Sénégal avait terminé à la 22ème place sur 54 pays avec une moisson de 22 médailles, dont une en or et 5 en argent glanées.