SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
3 août 2025
UNE USINE DE DESSALEMENT DE L’EAU DE MER VA BIENTOT VOIR LE JOUR AU LAC ROSE
L’usine sera financée à hauteur de 458 milliards de francs CFA par la société saoudienne ACWA Power. Elle exploitera puis vendra l’eau dessalinisée à la Sen’Eau pour la consommation des Sénégalais.
Une usine de dessalement va voir le jour sur la Grande Côte, au lac Rose. L’usine sera financée à auteur de 458 milliards de francs CFA par la société saoudienne ACWA Power. Elle construira, exploitera puis vendra l’eau dessalinisée à la Sen’Eau pour la consommation des Sénégalais. La cérémonie de signature de ce contrat entre Acwa Power et la SONES sera présidée ce jeudi 21 mars 2024 par le président Macky Sall.
Cette usine de dessalement de la Grande Côte aura une capacité de production de 400 000 m3 d’eau par jour en deux phases de 200 000 m3/j chacune, mobilisables respectivement en 2033 et en 2043. Elle dépassera donc la capacité de production record de KMS3 (Keur Momar Sarr 3) qui est de 200 000 m3/j.
« Ce dimensionnement se justifie par la nécessité de répondre efficacement à la demande en eau potable enregistrant une très forte croissance dans le triangle Dakar, Thiès et Petite Côte. En effet, les prévisions en termes d’évolution des besoins sont préoccupantes à l’horizon 2043. Il faudra mobiliser 2 millions de mètres cubes supplémentaires pour satisfaire la demande », selon une note
Pour amoindrir les incidences de l’énergie sur le prix de vente de l’eau au consommateur, la société saoudienne sera également tenue de construire deux centrales photovoltaïques.
LE DERNIER JOURNAL DE LA CAMPAGNE EN UNE SEULE TRANCHE, VENDREDI
“Exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale (celle du vendredi 22 mars 2024) sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures”, indique le régulateur dans un communiqué.
Dakar, 21 mars (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) signale qu'”exceptionnellement”, l’émission du dernier jour de campagne électorale du vendredi 22 mars “sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures”.
“Exceptionnellement, l’émission du dernier jour de campagne électorale (celle du vendredi 22 mars 2024) sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 heures”, indique le régulateur dans un communiqué.
Il ajoute qu’en conséquence, “les candidats ont jusqu’à 20 heures, au plus tard, pour remettre les enregistrements et fiches de montage à la RTS”, la Radiotélévision sénégalaise (publique).
Selon le CNRA, ce réaménagement tient compte de “la décision fixant le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats à l’élection présidentielle diffusée par la Radiotélévision sénégalaise (RTS)”.
Le CNRA rappelle par ailleurs que “la veille et le jour de l’élection (le samedi 23 et le dimanche 24 mars 2024) aucun élément de propagande ne peut être diffusé dans les médias”.
BASSIROU DIOMAYE PROMET DE METTRE FIN A LA CHERTÉ DE L’ENGRAIS
A Mbacké, candidat de la coalition ‘’Diomaye président’’ s’engage à améliorer la qualité des semences d’arachide.
Le candidat de la coalition ‘’Diomaye président’’, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a promis, jeudi, d’améliorer la qualité des semences d’arachide et de mettre fin à la cherté à la cherté du prix de l’engrais.
”Nous allons améliorer les semences pour la culture de l’arachide. L’engrais sera accessible parce que l’on ne peut pas avoir une usine qui produit du phosphate aux Industries chimiques du Sénégal (ICS) et à Ndendory et puis avoir un problème de cherté du prix de l’engrais pour les paysans ”, a-t-il expliqué.
Le candidat de la coalition Diomaye président est arrivé peu avant 2 heures du matin à Mbacké. Sur place, une foule nombreuse composée en majorité de jeunes l’attendait au rond-point Darou Salam, à la gare ferroviaire, à la station Elton et au boulevard Ndoyène où il a finalement fait sa déclaration.
Une bonne partie des militants et sympathisants sont venus de la ville de Touba. Ils ont escorté son convoi en dansant sur plusieurs kilomètres et en scandant ‘’la victoire au premier tour pour Diomaye’’. ”Les cultivateurs achètent des sacs d’engrais entre 20 à 30 mille francs CFA”, a-t-il déploré. Il a promis de mettre fin à la cherté de cet intrant s’il remporte la présidentielle.
Bassirou Diomaye Faye a également promis de régler le problème de l’eau et de l’assainissement à Touba, ce qu’a échoué à faire l’actuel régime pendant ses douze années au pouvoir, selon lui. ”C’est un manque de sérieux”, a-t-il fustigé, soulignant qu’il revient à sa coalition de régler ces deux problèmes dans la capitale du mouridisme.
”Nous pouvons le régler le plus rapidement possible, car ça ne demande que du sérieux et de la volonté alors que nous l’avons”, a martelé Bassirou Diomaye Faye. Sa caravane a quitté Mbacké peu avant l’aube pour se rendre à Dahra Djolof pour un autre meeting.
MAKHTAR CISSÉ DESCEND SUR LE TERRAIN
Le ministre de l’Intérieur a indiqué, jeudi, que le matériel électoral est en place dans les deux centres témoins qu’il a visités le même jour à Thiès et ses faubourgs, pour vérifier l’état de préparation du scrutin de dimanche
Le ministre de l’Intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé a indiqué, jeudi, que le matériel électoral est en place dans les deux centres témoins qu’il a visités le même jour à Thiès et ses faubourgs, pour vérifier l’état de préparation du scrutin de dimanche.
“Le matériel est en place – les bulletins, les cachets, les listes d’émargement. Les bureaux (de vote) sont aussi en place”, a dit Mouhamadou Makhtar Cissé.
Accompagné d’une délégation de son ministère et du gouverneur de Thiès Oumar Mamadou Baldé, Mouhamadou Makhtar Cissé s’est rendu à l’école élémentaire de Lalane, dans les faubourgs de Thiès et à l’école Sud-Stade dans la commune de Thiès Ouest, deux centres témoins, pour vérifier l’état du dispositif électoral.
Cette tournée est une tradition au ministère de l’Intérieur à l’approche de chaque élection. Elle vise, selon M. Cissé, à s’assurer que le matériel électoral est en place et que toutes les disposions sont prises “pour nous conduire à une élection apaisée, transparente, où le résultat sera sincère et ne sera pas contesté”, a-t-il expliqué. C’est, a-t-il dit, l’objectif que le président de la République a fixé à a son département.
“Nous comptons l’atteindre avec l’aide de Dieu, la collaboration de tous les acteurs”, a dit le ministre de l’Intérieur, convaincu que “si chacun joue son rôle nous aurons un scrutin transparent et incontestable”.
Le ministre de l’Intérieur a mis en garde contre la désinformation et la manipulation. “La première règle de la transparence, c’est l’information et la première règle de l’information, c’est d’aller à la bonne source”, a poursuivi Mouhamadou Makhtar Cissé.
Il rassure que les portes de la Direction générale (DGE) sont “ouvertes” et que dans ce service où il a démarré sa tournée, en présence du directeur de l’Automatisation du fichier (DAF), les commissions travaillent comme il se doit pour la distribution des cartes.
“On a un objectif, c’est un scrutin transparent, mais l’objectif ultime, c’est qu’on ait un pays apaisé, et toute manipulation, toute désinformation qui peut créer de la violence, de la tension doit être évitée”, a-t-il dit. Tout en soulignant qu’“il n’y a pas de boîte noire” dans l’organisation de cette élection, il précise que chaque acteur a son rôle et qu’il ne faudrait pas que les uns empiètent sur les prérogatives des autres.
Parlant des 18 candidats en lice-Cheikh Tidiane s’est retiré mercredi-, il a rappelé que comme le permet la loi électorale, il est possible pour l’électeur de choisir juste cinq bulletins, pour ne pas avoir à les prendre tous. Ce faisant, le temps de vote sera raccourci, et il n’y aura pas besoin de prolonger le scrutin au-delà de 18 heures.
Après Thiès, le ministre a fait cap sur Mbour.
LA LETTRE D’ANTA BABACAR NGOM À ME ABDOULAYE WADE
Elle a soumis une requête au secrétaire général national du parti démocratique sénégalais.
En cette fin de campagne électorale, Anta Babacar Ngom a choisi de prendre sa plume pour envoyer un message à Me Abdoulaye Wade. Elle a soumis une requête au secrétaire général national du parti démocratique sénégalais. Ci-dessous sa correspondance.
Monsieur le Président,
Je vous adresse cette lettre en ma qualité de candidate déterminée à remporter l'élection présidentielle du 24 Mars 2024, avec une vision moderne et adaptée aux besoins actuels du Sénégal. Mon admiration pour votre engagement historique envers notre pays et les principes d'égalité et de justice sociale m'inspire profondément. Votre parcours a préparé le terrain pour une nouvelle génération de leadership prête à relever les défis contemporains de notre nation.
La non-participation du Parti Démocratique Sénégalais à cette élection présidentielle est une épreuve pour la diversité et le pluralisme, valeurs que vous avez toujours chéries. Pour perpétuer l’esprit de votre engagement, je sollicite votre soutien, non seulement en tant que symbole de notre combat commun pour la justice et l'équité, mais également comme un appui politique vital pour mener à bien cette élection.
Avec un programme cohérent, audacieux et volontariste, conçu pour répondre aux exigences de notre temps, je m'engage à diriger le Sénégal vers une ère de prospérité, d'innovation et d'inclusion. Mon projet pour notre pays est ancré dans une compréhension profonde des défis actuels et futurs, avec une attention particulière à l'éducation, la santé, l'économie, la protection de notre environnement et l’équité territoriale, garantissant ainsi un avenir durable pour toutes et tous.
Votre soutien personnel et celui de vos partisans représenterait une force formidable pour notre ambition et un signal fort à la Nation dans son aspiration au « Sopi ». Un changement porté par une candidature qui, tout en s'inspirant de vos actions et de votre vision, est résolument tournée vers l'avenir, prête à défendre les droits et le bien-être de tous les Sénégalais sans exception.
Loin de l’immobilisme, de la violence ou de l’esprit aventurier, je suis convaincue que notre collaboration peut marquer un tournant historique pour le Sénégal, illustrant l'importance vitale de l'adaptation et de l'innovation dans le respect de nos valeurs communes. Ensemble, nous avons l'opportunité de démontrer que le leadership éclairé, compétent et responsable est la clé d'un avenir prometteur pour notre pays.
Je suis à votre disposition pour discuter de notre vision commune et explorer comment, avec votre soutien, nous pouvons aller vers la victoire au grand profit du Sénégal.
CERTAINS PROGRAMMES DE CANDIDATS SUR LE SECTEUR EXTRACTIF SONT SUPERFICIELS, SELON BIRAHIM SECK
"Ils se sont contentés de parler des ressources naturelles, de renégociations de contrats, il fallait se prononcer sur le contenu local, aller au fond des choses", déplore-t-il.
Le coordonnateur du Forum civil n’est pas du tout satisfait des programmes de certains candidats à la présidentielle de dimanche prochain, en ce qui concerne le secteur extractif. «Les programmes de certains candidats sur les questions liées au secteur extractif sont superficiels. Ils se sont contentés de parler des ressources naturelles, de renégociations de contrats, il fallait se prononcer sur le contenu local, aller au fond des choses», déplore Birahim Seck dans un atelier de formation avec les journalistes sur le secteur extractif.
Le militant de la société civile nationale s’attendait à ce que les candidats se prononcent sur les questions relatives au contenu local, aux conditions des femmes dans les collectivités minières, qu’ils fassent aussi des propositions qui concernent les communautés avec des mesures opérationnelles.
Entre autres, le coordonnateur du Forum civil considère que la question de la redevabilité est l’une des faiblesses constatées et déplore que les résultats des audits faits par les missions des organes de gestion n’aient pas été rendues publics : «ce qui constitue une entrave à l’accès à l’information », se dit-il.
LE SENEGAL SE DOTE D’UNE NOUVELLE LOI D’ORIENTATION SUR L'ACTION DE L'ETAT EN MER
L’Assemblée nationale a adopté une nouvelle loi d’orientation n°06/2024 portant organisation de l’action de l’Etat en mer. Elle permet de mettre en œuvre des instruments internationaux.
L’Assemblée nationale a adopté une nouvelle loi d’orientation n°06/2024 portant organisation de l’action de l’Etat en mer. Elle permet de mettre en œuvre des instruments internationaux, notamment la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, la Convention internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (Oprc), entre autres. Au final, l’objectif est d’optimiser les moyens à déployer pour juguler efficacement des activités criminelles et menaces complexes et émergentes pouvant affecter le domaine fluviomaritime national.
Le Sénégal s’est doté d’une nouvelle loi d’orientation n°06/2024 portant organisation de l’action de l’Etat en mer. Le texte, qui a été voté mardi à l’Assemblée nationale, entre dans le cadre du «nouveau contexte maritime marqué par l’exploitation du pétrole et du gaz offshore devant être corrélé à une gestion durable de l’économie bleue» et qui «soulève de nouvelles problématiques sur la sécurité et la sûreté maritime, entraînant de nouveaux paradigmes de l’action de l’Etat en mer». Ainsi, le ministre des Forces armées, qui a défendu le projet de loi, a fait savoir en commission que «la mise en œuvre effective des instruments internationaux, notamment la Convention des Nations unies sur le Droit de la mer, la Convention internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (Oprc), la Charte africaine sur la sécurité maritime, la sûreté maritime et le développement en Afrique et des lois et règlements spécifiques à prendre en compte, il est impératif d’aménager un cadre juridique unique d »orientation fixant une coordination cohérente avec une approche holistique et inclusive de l’Action de l’Etat en mer (Aem)». Ce, «afin d’optimiser les moyens à déployer et juguler efficacement des activités criminelles et menaces complexes et émergentes pouvant affecter le domaine fluviomaritime national».
Le ministre Oumar Youm a en outre déclaré que cette «loi d’orientation répond à un besoin urgent de mettre en place des instruments et mécanismes de coordination intégrés en matière de sécurité maritime, de sûreté maritime et de protection de l’environnement marin, favorisant ainsi une synergie parfaite de l’ensemble des administrations mettant en œuvre l’Aem». Poursuivant ses explications, il précise que cet instrument «introduit deux (2) innovations majeures : la fixation d’un ensemble de principes directeurs, d’objectifs et de fonctions opérationnelles qui gouvernent l’action de l’Etat en mer et la mise en place d’un Conseil national consultatif sur l’action de l’Etat en mer pour l’orientation et le suivi stratégiques de la gouvernance sécuritaire maritime globale du Sénégal». M. Youm a par ailleurs ajouté que le texte comprend cinq chapitres. Le premier est relatif aux dispositions générales, le deuxième fixe les principes directeurs, le troisième est consacré aux objectifs et fonctions opérationnelles de l’Aem, le quatrième concerne l’organisation administrative et opérationnelle de l’Aem et le cinquième traité des attributions de l’Autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin.
Par le Prof Mary Teuw NIANE
FACE A LA PANIQUE DE LA VIEILLE CLASSE POLITIQUE, LE PEUPLE JUBILE
À une journée de la clôture de la campagne électorale, les représentants de la vieille classe politique paniquent, ils tirent tous sur DIOMAYE. Même sa frêle ombre leur fait peur !
À une journée de la clôture de la campagne électorale, les représentants de la vieille classe politique paniquent, ils tirent tous sur DIOMAYE. Même sa frêle ombre leur fait peur !
Ils voient déferler les foules volontaires que ni l’argent et encore moins la peur n’ont déplacé pour accueillir avec joie et détermination DIOMAYE et SONKO.
Ils voient l’affection et l’amour naturels des Sénégalais de tout âge envers DIOMAYE.
Ils voient combien les jeunes collent à leurs idoles dont la prison a démultiplié la popularité.
SONKO et DIOMAYE n’ont pas besoin d’argent pour rassembler les foules, pour drainer cette ferveur incommensurable que l’argent ne produit pas, que les ruses et les leurres d’une campagne ne peuvent faire éclater.
C’est le produit de la fidélité à leurs idées, de l’attachement aux intérêts des populations et aux bases de la souveraineté nationale.
C’est parce que DIOMAYE est le peuple sénégalais que le peuple Sénégalais le lui rend.
À un jour de la clôture de la campagne électorale, la vieille classe politique et ses alliés paniquent. Ils tirent sur tout ce qui ressemble à Diomaye.
Les soi-disants candidats de l’opposition soft jettent un à un le masque.
En fait, ils ne sont opposés qu’à BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE.
Ils n’étaient là que pour la galerie, pour tenter la diversion, et chercher maladroitement à détourner des voix qui devraient aller ver DIOMAYE.
Car pour cette caste de pilleurs des deniers publics, de mange-mil, de défenseurs intéressés des intérêts étrangers, de spoliateurs fonciers, de prête-noms, de candidats à la continuité du régime du Président-putschiste, il n’y a qu’un adversaire, le candidat du PROJET, le candidat DIOMAYE.
En ces dernières heures de campagne, la peur s’est vraiment emparée du camps de l’anti-Senegal.
Les mallettes d’argent fonctionnent à merveille, les frontières vont s’ouvrir, la circulation inter région va être légalisée, les hommes et femmes non républicains de l’administration vont être réquisitionnés pour valider l’expulsion de représentants dans les bureaux de vote, prolonger à des heures indues le vote dans certaines localités.
Ils sont prêts à tout pour que DIOMAYE ne passe pas au premier tour.
Soyons encore plus déterminés qu’eux à nous opposer à tous leurs vils projets, leurs ruses, leurs intimidations, leurs tentatives de corruption, pour que se réalise la victoire de DIOMAYE au premier tour.
Le peuple sénégalais rêve tout simplement d’un Sénégal meilleur, juste et prospère.
Le dimanche 24 mars 2024 sera le jour où le Soleil lèvera vraiment à l’Est, où enfin le rideau de fumée qui enveloppe notre pays depuis les indépendances se déchirera.
Il va alors naître le Sénégal que nous aimons, le Sénégal dont nous aspirons.
Vivement que DIOMAYE soit élu dès le premier tour !
MACKY VEUT LE POINT SUR LES INVESTISSEMENTS ET REALISATIONS POUR L'ACCES A L'EAU
Le président de la République, Macky Sall, a demandé, mercredi en Conseil des ministres, au gouvernement de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau.
Dakar, 20 mars (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a demandé, mercredi en Conseil des ministres, au gouvernement de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau.
Revenant sur la Journée mondiale de l’Eau et de la maitrise stratégique du secteur de l’Eau, le chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette célébration prévue ce 22 mars 2024 pour demander au gouvernement, notamment au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau, rapporte le communique du Conseil des ministres.
A cet effet, ajoute la même source, il a souligné l’importance d’accorder ”une attention particulière aux efforts consentis pour améliorer l’accès à l’eau des populations en milieu rural et d’accentuer le déploiement des programmes de branchements sociaux”.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs salué ”la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable avec le développement des projets de dessalement de l’eau de mer, de même que les projets de transfert d’eau dans plusieurs localités pays”.
Au regard de la forte urbanisation et des évolutions démographiques du pays, le président de la République, a demandé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Sérigne Mbaye Thiam, ”de poursuivre avec toutes les parties prenantes, les réflexions stratégiques pour garantir la sécurisation durable de l’approvisionnement en eau dans le périmètre affermé et en milieu rural, avec le renouvellement des forages et réseaux”.
LA DERNIERE SORTIE DU PRESIDENT SALL ET LA DERNIERE LIGNE DROITE DE LA CAMPAGNE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
La livraison de ce jeudi traite notamment des ralliements marquant la fin de la campagne pour le scrutin présidentiel de ce dimanche et la dernière prise de parole du président sortant Macky Sall.
Dakar, 21 (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite notamment des ralliements marquant la fin de la campagne pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, certains quotidiens revenant à l’occasion sur la dernière prise de parole du président sortant, qui a évoqué son action à la tête du pays ces derniers mois.
“Tant de ralliements”, affiche par exemple le journal Le Quotidien, au sujet des soutiens reçus par les différents candidats, au cours des “dernières heures” de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel prévu ce dimanche.
Selon le journal, des libéraux (Parti démocratique sénégalais) et Rose Wardini – candidate qui s’est retirée de la course – “renforcent Amadou Ba”, le champion de la coalition Benno Bokk Yaakaar regroupant les partis de la majorité.
Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition coalition “Président bi ñu bëgg”, “se range derrière Diomaye [Faye]”, alors que “73 mouvements et partis [sont] debout derrière Khalifa [Sall]”, un des principaux candidats de l’opposition, rapporte Le Quotidien.
L’Observateur décèle les “signes d’un gros malaise au PDS”, relativement au soutien de “25 fédérations et des députés” de la formation fondée par l’ancien président Abdoulaye Wade au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.
La campagne proprement dite poursuit pendant ce temps son petit bonhomme de chemin. L’Observateur revient sur le cas des villes qui ne sont visitées que pendant les campagnes électorales. “Ils sont nombreux, ces terroirs qui ne voient d’autorité politique qu’en période d’élection”, avance le journal.
Une bonne occasion pour cette publication de “faire le focus sur ces contrées abandonnées à elles-mêmes, malgré les mille et une promesses non tenues des candidats à la magistrature suprême qui n’y passent” que lorsqu’il y a élection.
Bès Bi Le Jour propose à ses lecteurs un voyage “au royaume de l’enfance” de Bassirou Diomaye Faye, qui, avec Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a “pris une longueur d’avance” sur les autres prétendants, selon le quotidien Kritik’.
“Entre ces deux énarques des impôts et domaines, les électeurs doivent faire leur choix même si ces deux postulants ne partagent” pas la même génération et ne peuvent se prévaloir d’une expérience de même niveau au service de l’Etat, note le même journal. “Deux profils atypiques aux fonds communs”, titre-t-il à ce sujet.
L’Info relaie “la colère” des acteurs de la culture qui constatent avec ce journal le peu de place réservé à leur secteur dans les thèmes de la campagne qui en est à son “dernier virage”, relève Libération, Enquête faisant observer de son côté que les jeunes, “cible transversale des politiques publiques”, sont “au cœur des programmes” des candidats.
“Vivier électoral convoité, du moins dans la tranche d’au-delà des 18 ans”, la jeunesse “suscite une surenchère de promesses, en particulier sur l’emploi des jeunes”, constate Enquête.
Toujours est-il que le président sortant “appelle à voter dans le calme”, selon des propos rapportés par le quotidien L’As, quand d’autres publications quotidiennes, à l’image de Sud Quotidien, mettent plutôt en exergue des déclarations de Macky Sall sonnant comme un regard posé par le chef de l’Etat sur son action à la tête du pays, principalement ces derniers mois.
“Macky Sall se dédouane”, peut-on ainsi lire à la une de Sud Quotidien, lequel reprend une déclaration choc du président de la République : “Je n’ai pas d’excuses à présenter, puisque je n’ai pas commis de faute”.
“A onze jours de son départ à la tête de l’Etat le 2 avril, le président de la République Macky Sall se prononce sur l’actualité politique sénégalaise fortement marquée par le report de la présidentielle prévue le 25 février dernier au 24 mars prochain”, souligne Sud Quotidien.
Et d’ajouter que dans un entretien accordé à la BBC, média public britannique, “le chef de l’Etat a dégagé sa responsabilité sur le report de la date de la présidentielle en pointant l’Assemblée nationale, tout en précisant qu’il n’a aucune excuse à présenter pour toutes les vies humaines perdues et les dommages occasionnés par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 3 février dernier”.
“Toutes les actions ont été posées dans le cadre de la loi et du règlement”, a assuré le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, quotidien qui reprend à son tour les mêmes déclarations de Macky Sall selon lesquelles il n’a pas d’excuses à présenter.
Tribune relaie les propos en question, de même que Walfquotidien et Les Echos, lequel quotidien ajoute que dans son entretien avec la BBC, “le président Sall a déclaré vouloir laisser à la postérité l’image d’un président qui s’est beaucoup déployé, qui a fait de son mieux pour développer son pays et le mettre sur la rampe de l’émergence”.
“Macky Sall s’est également dit meurtri par les jugements de valeur qui sont faits sur sa personne”, évoquant les accusations selon lesquelles il aurait “tenté de prolonger son mandat”, écrit Les Echos.