SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 juin 2025
par Mary Teuw Niane
NON À LA MISE À MORT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET AU REPORT DES ÉLECTIONS
Le régime est complètement fâché avec la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des vingt candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 25 février 2024
Après les multiples rumeurs, les indiscrétions dans la presse, les phrases énigmatiques de politiciens en mission, les ballons de sonde lancés par des opposants en mission commandée, voici qu’arrivent l’heure de vérité et le coup de poker pour d’un coup ramasser la mise totale: discréditer et humilier le Conseil constitutionnel, le dissoudre et reporter sine die les élections.
En effet le régime est complètement fâché avec la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des vingt (20) candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Les tenants du pouvoir savent que cette configuration conduira à la victoire inéluctable du candidat du Président Oumane Sonko (PROS) dès le premier tour.
Ces derniers temps la presse sénégalaise a laissé apparaître le dilemme du régime : arrêter le processus électoral ou bien attendre la victoire du candidat de PROS pour ensuite procéder à un coup d’État constitutionnel afin de l’empêcher d’exercer le pouvoir que le suffrage universel lui a valablement donné.
Sans aucun doute, l’expérience du Front islamique pour le Salut (FIS) algérien a été largement ausculté avec tous les risques que cela comporte.
En effet, en Algérie, après la victoire du Front islamique pour le Salut (FIS), pour l’empêcher de gouverner, il y eut un coup d’État militaire suivi d’une chasse aux sorcières qui a éradiqué ce parti.
Évidemment le pouvoir ne veut pas prendre le risque d’avoir un coup d’État qui ne peut être que dévastateur dans une zone sahélienne où les militaires sont entrain de remettre en cause la main mise politique française au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
C’est pourquoi il faut absolument arrêter le processus électoral.
Que faire disait Lénine ?
Le problème du pouvoir est triple.
Premièrement, une partie de la nomenclatura de l’APR, particulièrement celle proche de la Première Dame considère que le Président de la République a fait un mauvais choix de candidat en investissant le Premier Ministre Amadou Ba dont ils doutent de sa loyauté et de sa capacité à gagner les élections.
Certains d’ailleurs insinuent que si jamais il y avait un second tour, il pourrait même ne pas atteindre le score lui permettant d’y accéder.
C’est pourquoi ils sont aujourd’hui nombreux au sein de l’APR à soutenir ouvertement ou à attendre le moment opportun pour soutenir particulièrement le candidat Mouhamed Boun Abdallah Dionne ou même les candidats Aly NGouille Ndiaye et Mame Boye Diao.
Le discours constant du Ministre Mame Mbaye Niang n’est que l’expression de la lutte mortelle en cours au sein du pouvoir entre les pro-Amadou Ba et les anti-Amadou Ba.
La question est devenue vitale.
Comment assurer la survie du pouvoir de Macky Sall?
C’est sans doute la raison pour laquelle la guillotine du Président n’a pas osé, cette fois-ci, couper la tête de Mame Mbaye Niang. À moins que ce qui se sussure ne soit vraie que le Ministre exprimerait les états d’âme du clan de la Première Dame.
En tout état de cause le régime est aujourd’hui totalement divisé, qu’il n’a aucun espoir de garder le pouvoir si le processus électoral en cours aboutit à des élections libres et transparentes le 25 février 2024.
Le clan des anti-Amadou Ba rêve d’un report des élections pour lui permettre de remettre en cause cette candidature qui le dérange complètement.
Deuxièmement, le Conseil constitutionnel a lâché une grosse bombe politique à fragmentation en publiant sa liste définitive des vingt (20) candidats.
Le Conseil constitutionnel a fâché définitivement le pouvoir.
Non seulement il n’a pas éliminé les indésirables mais il a commis un dégât collatéral en invalidant la candidature du Président Karim Wade ce qui aggrave considérablement la posture électorale du candidat du Président Macky Sall et de manière générale rend définitivement impossible une victoire du pouvoir.
Le Conseil constitutionnel a divisé les voix de la majorité en validant les candidatures de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao ce qui réduit irrémédiablement les suffrages du candidat Amadou Ba.
Les dernières élections législatives ont montré combien les suffrages de BBY se sont comprimés.
Le Conseil constitutionnel en validant la candidature des indésirables, Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy a donné à PROS la possibilité de désigner le candidat que les innommables proposent et de remporter haut la main la mise électorale le 25 février 2024.
Enfin, troisièmement, le Conseil constitutionnel en invalidant la candidature du Président Karim Wade a mis son électorat contestataire à la disposition de l’opposition radicale renforçant ainsi sa victoire dès le premier tour.
Il faut souligner que certaines franges du pouvoir, déboussolées par le risque de défaite de leur candidat, soupçonnent contre toute logique le Président Karim Wade d’être un possible plan B caché du Président Macky Sall.
En définitive, le Conseil constitutionnel est de fait devenu incontrôlable, insaisissable, totalement fou, alors que jusque là ses prises de décisions agréaient joyeusement le pouvoir.
Le Conseil constitutionnel en publiant sa liste définitive a-t-il seulement dit le droit?
Ou bien a-t-il voulu exprimé, dans un dernier sursaut d’orgueil, sa libération totale et définitive de l’étreinte du pouvoir ?
Dans tous les cas, le Conseil constitutionnel a posé volontairement ou involontairement un acte téméraire de défiance vis-à-vis du pouvoir.
Le pouvoir ne peut laisser passer cette situation.
Il faut trouver une manière subtile d’arrêter le processus électoral ainsi pouvoir reporter les élections.
Le pouvoir pourra alors prendre le temps nécessaire pour inverser la situation électorale comme en Guinée lors du second tour de l’élection présidentielle entre Alpha Condé et Cellou Dalin Diallo pour organiser le vote des citoyens à son profit.
Il ne faut surtout pas que l’idée de report vienne du pouvoir.
D’autres, de la société civile, des leaders se réclamant de l’opposition, des journalistes, des experts étrangers pourraient s’en charger.
Il y a encore plus subtil, saisir au vol les multiples errements du processus électoral brandis par un candidat ou des groupes de candidats lésés pour en faire l’arme fatale pour stopper le processus électoral.
Le pouvoir semble se diriger avec la probable mise en place de la Commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS vers le discrédit, l’humiliation revancharde et la mise à mort volontaire ou forcée du Conseil constitutionnel.
Cette liquidation programmée, du fait du ralliement du groupe BBY, stoppera le processus électoral.
En effet, le pouvoir saisit cette requête légitime du PDS de création d’une commission d’enquête parlementaire pour en faire l’outil de mise à mort du Conseil constitutionnel.
Le Sénégal entrera alors définitivement dans l’ère de l’illégalité constitutionnelle, de la prolongation illégale du mandat présidentiel et qui sait, d’une nouvelle troisième candidature ?
Nous devons être vigilants, ce qui se passe, à quelques semaines du 25 février 2024, n’est pas anodin.
C’est une tentative délibérée du pouvoir de voler la victoire au peuple.
Nous devons de toutes nos forces refuser l’arrêt du processus électoral et le report des élections.
Non à la tentative de coup d’État institutionnel !
Je vous souhaite une excellente journée sous la protection divine. Juma Mubaarak.
NB: l’expression « le candidat désigné par PROS » désigne simplement le candidat des innommables.
VIDEO
VERS L'INSTAURATION D'UNE NOUVELLE ÈRE DE GOUVERNANCE
À l'issue de discussions nourries avec la société civile, des candidats ont convenu d'inscrire le Sénégal dans une dynamique réformatrice démocratique, s'inspirant des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI
Lors d'une rencontre citoyenne inédite jeudi 25 janvier à Dakar, des candidats à la présidentielle se sont engagés à signer un pacte national de bonne gouvernance, à l'issue de discussions nourries avec des représentants de la société civile.
Ce pacte vise à concrétiser les conclusions des Assises nationales de 2008-2009 et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) de 2013, deux processus de concertation majeurs dont les réformes tardent à se matérialiser.
Le document présenté s'articule autour de 6 articles définissant le contexte, les engagements des candidats, les mécanismes de suivi, sur une durée de 5 ans. Il s'appuie sur la Charte de gouvernance démocratique issue des Assises et les principales propositions de la CNRI en matière d'État de droit, d'équilibre des pouvoirs, de transparence et de décentralisation.
Les candidats présents ont majoritairement apprécié cette initiative citoyenne. Certains ont proposé des amendements, d'autres comme Thierno Alassane Sall ont insisté sur l'importance de mécanismes pour garantir le respect des engagements après les signatures.
La cérémonie de signature est prévue le 30 janvier, à la veille du début de la campagne électorale. Selon les organisateurs, elle permettra de "matérialiser l'engagement solennel des candidats envers les pertinents de notre démocratie et l'avenir du pays". Une étape cruciale pour le Sénégal.
UMOA, UNE BANQUE ÉTABLIE AU SÉNÉGAL SANCTIONNÉE
Le Collège de supervision de la Commission bancaire de l’Umoa a, de nouveau, abattu une sanction sur une banque installée au Sénégal. Une sanction disciplinaire et pécuniaire.
iGFM - (Dakar) Le Collège de supervision de la Commission bancaire de l’Umoa a, de nouveau, abattu une sanction sur une banque installée au Sénégal.
Une sanction disciplinaire et pécuniaire. C’est ce dont a écopé un établissement de crédit installée au Sénégal. En effet, lors de sa session tenue le 18 décembre 2023, la Commission Bancaire de l’Umoa, après avoir entendu les dirigeants de l’établissement concerné, a prononcé un blâme à l'encontre de la banque installée au Sénégal. Son nom n'a pas été dévilé.
Cette sanction disciplinaire est motivée par le non-respect des termes de l’injonction donnée par Décision du 9 décembre 2020 ainsi que des insuffisances dans la gestion et des infractions aux textes légaux et réglementaires applicables aux établissements de crédit. La Bceao a décelé «des faiblesses dans le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme de cette banque».
En sus de la sanction disciplinaire, l’établissement de crédit a écopé d’une sanction pécuniaire d’un montant de 300 millions de francs Cfa. Ce, conformément aux dispositions de l’Instruction n° 006-05-2018 du 16 mai 2018 fixant les modalités d’application des sanctions pécuniaires prononcées par la Commission Bancaire de l'Umoa à l’encontre des établissements de crédit de l’union monétaire.
SÉNÉGAL-CÔTE D’IVOIRE, LES SUPPORTERS DES ÉLÉPHANTS METTENT L’HOSPITALITÉ EN STANDBY
Leur discours commencent à changer, le mot hospitalité, «Akwaba» est pour le moment rangé dans les tiroirs, du moins jusqu’après cette rencontre décisive à élimination directe.
Le pays organisateur revient de loin. Grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie, les Eléphants sont remis dans le jeu. Et dès le coup de sifflet de l’arbitre de la fin de la rencontre, c’était une liesse populaire dans les rues, des jeunes sont sortis massivement pour manifester leur joie. «Nous sommes qualifiés», répétaient-ils. Cette euphorie était accompagnée de klaxons de voiture. Ils ont mis l’ambiance jusque tard dans la nuit. Les Ivoiriens vont affronter leurs «frères» sénégalais, mais leur discours commencent à changer, le mot hospitalité, «Akwaba» est pour le moment rangé dans les tiroirs, du moins jusqu’après cette rencontre décisive à élimination directe.
Il n’y a plus de calcul. Un monsieur de teint noir, très costaud, par l’accent, reconnait la table des Sénégalais qui étaient en train de déguster tranquillement dans un maquis sis à la place de la gare leurs poulets braisés avec comme accompagnement de l’alloco ou encore l’attiéké. Avec une boisson bien fraiche pour étancher la soif de la chaleur du soir, il lance to de go : «Hé, Sénégalais, préparez-vous hein. C’est fini l’hospitalité, c’est ballon que nous allons jouer et on va taper fort. Parce que nous revenons de loin.»
Mais c’est sans compter sur la confiance des supporters sénégalais qui croient aux poulains de Aliou Cissé. «On vous attends, nous ne sommes pas champion d’Afrique pour rien. On ne parle pas beaucoup, lundi, Inchallah, vous allez tout comprendre», préviennent les Sénégalais. Dans la foulée, un groupe de supporters tenant le drapeau du Sénégal et de la Côte d’Ivoire déclare, dans une ambiance festive : «C’est vrai, vous êtes nos frères, et on vous a toujours supportés car on vous adore. Mais, tout ça s’est fini, ça va chauffer dé. Ça va être corsé, un lion blessé revient toujours fort. Vous allez trouver des lions aguerris. Et nos joueurs vont laver l’affront, ce n’est pas pour rien que Dieu a fait que la Côte d’Ivoire puisse se qualifier.»
Un Sénégalais d’ajouter : «Le Sénégal n’a peur de personne dans cette compétition, nous avons l’étoffe pour battre n’importe quelle équipe. Pour devenir champions, il faut battre aussi les meilleurs. Les joueurs, le coach ont conscience de cela. L’équipe ivoirienne ne verra que du feu.»
PAR Thierno Alassane Sall
LA RÉPUBLIQUE DES DEALERS
Les dealers sont démasqués. Au lieu de dénoncer l’attitude méprisante de Karim Wade envers les Sénégalais, qui leur a menti éhontément, des politiciens de tous bords sortent du bois pour chercher à récupérer son électorat
Les dealers sont démasqués. Au lieu de dénoncer l’attitude méprisante de Karim Wade envers les Sénégalais, qui leur a menti éhontément, des politiciens de tous bords sortent du bois pour chercher à récupérer son électorat. Admettre la corruption de la Constitution est une honte ! Dans le même temps, d’autres se murent dans un silence complice devant ces manigances à ciel ouvert.
Pire, le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS veulent décrédibiliser les institutions, en mettant en place une commission d’enquête parlementaire, pour des calculs bassement politiques : s’emparer de l’électorat du PDS avec qui ils ont dealé dans leur dialogue faussement national.
Une commission parlementaire pour confondre deux magistrats, cela s’appelle du ciblage et du détournement de procédure. Il existe des mécanismes plus appropriés.
Pourquoi ils ont refusé de saisir le Parlement pour faire la lumière sur les 1000 milliards du fonds Covid ? Pourquoi il n’y a jamais eu d’enquête pour tous les faits extrêmement graves de prévarications documentés par les rapports de l’IGE et de la Cour des comptes ? Qu’ont-ils fait du rapport sur le contrat PetroTim ? Des vagues d’émeutes sanglantes, avec des dizaines de morts, ont secoué ces dernières années le pays, cela n’a nullement intéressé les groupes qui contrôlent l’Assemblée nationale. Le naufrage d’embarcations surchargées qui emportent tant de vies humaines au fond des océans n’a suscité aucun émoi.
Personne ne peut changer ce pays avec cette façon de faire de la politique. Un enseignement que les citoyens peuvent tirer de cet épisode : « politicien du mbokk ! »
Duñ leen bàyyi ngeen yàq Senegaal ! La République des Valeurs se dressera contre la République des dealers.
Thierno Alassane Sall
Candidat à l’élection présidentielle
Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor
BOUGANE RÉAGIT À L'OUVERTURE D'UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE À l'INITIATIVE DU PDS
Pour le leader de Gueum sa bop, si les accusations de corruption par des juges du Conseil constitutionnel sont confirmées, le processus devra être réévalué
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a demandé une commission d’enquête parlementaire pour des soupçons de corruption par des juges du Conseil Constitutionnel pour écarter Karim Wade de la présidentielle. Pour le leader de Gueum Sa bop, ces allégations beaucoup trop sérieuses, si après l’enquête, sont avérées, le processus électoral ne peut être continué.
«Nous avions déjà souligné que cette rencontre, postérieure à la décision du Conseil Constitutionnel, serait dénuée de sens. Aujourd’hui, le PDS rejoint les candidats écartés, et leur lutte deviendra notre. Les accusations portées contre le Conseil Constitutionnel par le PDS sont graves, impliquant des allégations de corruption. Si ces accusations sont confirmées, le processus devra être réévalué, et nous ne pouvons pas continuer dans un processus biaisé. Donc le combat continue, et tous les Sénégalais doivent dénoncer cette situation », déclare-t-il.
A noter que le chef de l’Etat Macky Sall avait reçu le collectif des recalés pour recueillir leur plainte. Cependant, après son communiqué, il a affirmé qu’aucun recours n’est possible à ce stade pour revenir sur le processus.
OUSMANE SONKO A MONTRÉ UNE AUTRE FACETTE DE SA PERSONNALITÉ, SELON ALIOUNE TINE
La sortie du leader du parti dissous Pastef, dans une vidéo préenregistrée, continue de susciter de nombreux commentaires quant à sa capacité à anticiper les événements
La sortie du leader du Pastef, dans une vidéo préenregistrée, continue de susciter de nombreux commentaires quant à sa capacité à anticiper les événements. Pour le fondateur d’Afrika Jom Center, avec cette déclaration, Ousmane Sonko montre une autre facette de sa personnalité.
« Ce que Ousmane Sonko a fait est la démonstration d’un vrai leadership politique. Il faut reconnaitre honnêtement qu’en dépit de ses erreurs Ousmane Sonko est un homme de valeur d’une qualité exceptionnelle. Un panafricain qui mérite respect. Sa libération serait salutaire », écrit Alioune Tine sur le réseau social X.
Même son de cloche pour Lansana Gagny Sakho qui estime que le maire de Ziguinchor a fait preuve d’un « don de soi pour la patrie » et d’une « grande ouverture d’esprit »
Dans la vidéo publiée ce jeudi 26 janvier, Ousmane Sonko anticipe sur l’invalidation de sa candidature et propose à ses partisans une alternative.
JÜRGEN KLOPP ANNONCE SON DÉPART DE LIVERPOOL
"Je vais quitter le club à la fin de la saison. Je peux comprendre que ce sera un choc pour les gens quand ils vont l’entendre, mais je peux au moins essayer de l'expliquer"
8 octobre 2015. Un visage nouveau venait bousculer la hiérarchie des entraîneurs de Premier League : Jürgen Norbert Klopp. Ce dernier succédait à un certain Brendan Rodgers, limogé seulement quelques semaines après le début de la saison 2015-2016 en raison de résultats sportifs décevants pour un club de la trempe de Liverpool, qui ne traversait pas la période la plus faste de son histoire. Il s’agissait là de la première expérience à l’étranger du natif de Stuttgart, après avoir fait ses gammes en Allemagne, après Mayence et le Borussia Dortmund, club avec lequel il se révèle au grand public.
Très vite à la tête des Reds, il devient la véritable coqueluche des pensionnaires d’Anfield, qu’il emmène d’abord en finale de la Ligue Europa dès sa première saison avant de lui faire passer un cap au fil des années. Le natif de Stuttgart remet le nom du Liverpool FC non seulement parmi les grands d’Angleterre mais aussi d’Europe. Il aura tout gagné avec les Scousers, avec un effectif qu’il aura construit de ses propres mains au fil des années : une Premier League en 2020 (30 ans après le dernier sacré), deux finales de Ligues des champions dont une remportée en 2019, une Supercoupe d’Europe ainsi que tous les trophées nationaux possibles (FA Cup, League et Community Shield). Mais au milieu de sa neuvième saison (2023-2024), le coach de 56 ans a fait une annonce retentissante quant à son avenir.
«Je suis à court d’énergie…»
«Je vais quitter le club à la fin de la saison, a-t-il déclaré dans un entretien accordé du média officiel du club et posté sur les réseaux sociaux. Je peux comprendre que ce sera un choc pour les gens quand ils vont l’entendre, mais je peux au moins essayer de l’expliquer. J’aime absolument tout dans ce club, dans cette ville, dans ses supporters. J’aime l’équipe, le staff, tout. Mais je prends quand même cette décision, dont je suis convaincu.» Une véritable bombe pour les supporters liverpuldiens, alors qu’il avait signé un nouveau bail jusqu’en 2026 il y a moins de deux ans, preuve de la belle histoire d’amour entre Klopp et Liverpool. Le technicien outre-Rhin explique néanmoins ses raisons sur la fin d’aventure à venir avec les Reds.
«Je suis à court d’énergie. Je n’ai aucun problème actuellement, je vais bien en ce moment. Mais je sais que je ne pourrais pas continuer à faire le job encore, encore et encore. Après toutes ces années ensemble, tout le temps passé, toutes les épreuves, avec tout le respect et l’amour qui ont grandi au fil des années, je vous devais la vérité, et c’est la vérité.» Six trophées, une prestance retrouvée à l’échelle du Vieux Continent, une philosophie de jeu bien installé durant des années : Jürgen Klopp aura réussi sa mission de marquer à jamais l’histoire du Liverpool FC, en bonne route pour aller chercher une deuxième Premier League sous ses ordres cette saison.
YAMOUSSOUKRO, LE LAC AUX CROCODILES TOUJOURS IMPRESSIONNANT
A Yamoussoukro, le lac aux crocodiles continue d’impressionner les visiteurs. Créé par le premier président ivoirien Félix Houphouët Boigny, il abrite plusieurs crocodiles qui nagent dans les trois lacs artificiels de la ville reliés par des canaux.
A Yamoussoukro, le lac aux crocodiles continue d’impressionner les visiteurs. Créé par le premier président ivoirien Félix Houphouët Boigny, il abrite plusieurs crocodiles qui nagent dans les trois lacs artificiels de la ville reliés par des canaux.
S’il y a un lieu qui attire le public à Yamoussoukro, c’est bien le lac aux crocodiles. Il jouxte le palais présidentiel construit par le Père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët Boigny, entouré de maisons de ses proches et d’un mur de 22 km. Les après-midi, sur les grilles de protection, se tiennent plusieurs personnes qui viennent satisfaire leur curiosité. De temps à temps, quelques crocodiles, une dizaine on peut dire, surgissent de l’eau. Ils font des sauts et saisissent les poulets que les visiteurs leur jettent, un véritable spectacle. Ils sont de toutes les tailles et de toutes les formes.
Créé dans les années 50 par le premier président ivoirien, le lac abritait des crocodiles offerts à Félix Houphouët Boigny par Modibo Keïta, ancien président du Mali. D’autres provenaient des rivières ivoiriennes. Ces bêtes sont surtout associées à la puissance mystique de Félix Houphouët-Boigny. Aujourd’hui, le lac continue d’attirer des visiteurs qui affluent de tous bords. «Le lac aux crocodiles est une véritable attraction. Chaque jour, beaucoup de personnes viennent visiter. Ça fait des années que je vends du café aux abords de la route, ça a toujours été comme ça », raconte Ibrahima, Malien d’origine. «J’ai quitté Bouaké, là où est installée l’équipe algérienne pour la Can, pour venir visiter le lac. On fait une heure de route entre Bouaké et Yamoussoukro. J’entendais toujours parler du lac aux crocodiles et je suis venu voir ce que c’est. Ce que j’ai vu est impressionnant. Je n’ai jamais vu autant de crocodiles comme ça », laisse entendre Noureddine, Algérien.
Les crocodiles nagent dans les trois lacs artificiels de Yamoussoukro reliés par des canaux. Cependant, il faut noter que des panneaux précisent qu’il est interdit de les approcher. Et pour cause, plusieurs personnes ont été dévorées par ces sauriens. D’ailleurs, on raconte qu’en 2012, un gardien du lac du nom de Dicko Toké âgé de près de 70 ans a été dévoré par les crocodiles alors qu’il faisait une démonstration habituelle pour les touristes. Il effectuait ce métier depuis plus de 30 ans. Cet incident a ainsi entraîné une polémique relative à la sécurité des gardiens responsables des crocodiles. Des autorisations de visite qui sont délivrées à la Fondation Félix Houphouët Boigny, permettaient de visiter l’intérieur de la résidence dans lequel se trouvent sa tombe et des béliers, son totem et d’avoir un guide mais à cause des travaux effectués à l’intérieur, les autorités ont tout suspendu au grand malheur des visiteurs de Yamoussoukro.
LA RENCONTRE D’UN PROJET AVEC SON PEUPLE !
Coucou, revoilà Sonko. Le prisonnier s’est «évadé» virtuellement pour s’adresser à ses hommes. Un peu du «génie» de Njomborton avec ses Cd n°1, 2… Lui aussi sort des vidéos préenregistrées 1, 2… Le ou les plans définitifs ne sont pas encore décidés.
Coucou, revoilà Sonko. Le prisonnier s’est «évadé» virtuellement pour s’adresser à ses hommes. Un peu du «génie» de Njomborton avec ses Cd n°1, 2… Lui aussi sort des vidéos préenregistrées 1, 2… Le ou les plans définitifs ne sont pas encore décidés. Diomaye est tout de même un candidat qui peut bien prendre un double p (président-prisonnier). Ce sera pour l’ex-Pastef le démenti que l’élection présidentielle est la rencontre d’un homme avec son peuple. Mais plutôt la rencontre d’un «projet» avec son peuple.