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15 août 2025
L'ART EN SOUFFRANCE A SALY
Des artisans établis au village artisanal de la station balnéaire de Saly (Mbour, ouest) disent être confrontés au manque de clients, à la concurrence déloyale et au problème de la formation.
Saly, 28 fév (APS) – Des artisans établis au village artisanal de la station balnéaire de Saly (Mbour, ouest) disent être confrontés au manque de clients, à la concurrence déloyale et au problème de la formation.
En cette matinée, des objets, des tableaux et des bijoux exposés un peu partout à l’intérieur du village artisanal attirent l’attention des quelques rares touristes venus visiter les lieux.
Le village artisanal de Saly réceptionné en 1981 compte aujourd’hui 113 boutiques fonctionnelles gérées par la chambre de métiers de Thiès.
”Aujourd’hui, nous avons de sérieux problèmes pour la visibilité de nos produits’’, a confié Momar Diaw, le président du village artisanal de Saly, ajoutant que les boutiques ouvertes dans les hôtels concurrencent les artisans.
‘’Les hôteliers ne font pas la publicité pour nous. Des touristes peuvent rester à l’hôtel pendant des semaines, ils ne sauront qu’il y a un village artisanal que le dernier jour de leur séjour, parce que les boutiques sont installées dans presque tous les réceptifs hôteliers’’, a souligné M. Diaw.
Et pourtant, a-t-il relevé, ‘’le village artisanal a plus de produits et de choix moins chères que ces boutiques’’ installées dans les réceptifs hôteliers.
La formation des acteurs, un impératif pour diversifier la clientèle
L’autre difficulté à laquelle font face les artisans de Saly est liée au ”défi de la formation des acteurs’’, a poursuivi encore Momar Diaw.
‘’Les clients viennent et à chaque fois, ils trouvent le même objet. Par exemple le client qui était venu en 2012 peut revenir en 2024 et trouver le même objet’’, a-t-il fait observer.
‘’Nous avons besoin qu’on nous aide à trouver une formation pour qu’on puisse changer de modèle et diversifier les produits’’, a dit l’artisan.
Moussa Gadji a de son côté insisté sur la nécessité de faire une promotion du tourisme sénégalais pour diversifier la clientèle.
‘’Généralement, nous n’avons que des touristes français, il faut explorer d’autres pays pour attirer davantage de touristes’’, a plaidé l’artisan.
AMADOU OURY BAH NOMMÉ PREMIER MINISTRE EN GUINÉE
Le président de la transition guinéenne, le général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, a pris mardi un décret nommant Amadou Oury Bah, nouveau Premier ministre.
Dakar, 27 fev (APS) – Le président de la transition guinéenne, le général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, a pris mardi un décret nommant Amadou Oury Bah, nouveau Premier ministre.
‘’Monsieur Amadou Oury Bah, économiste, est nommé Premier ministre, chef du gouvernement’’, a déclaré la présidence guinéenne dans une annonce lue à télévision publique.
Amadou Oury Bah remplace Bernard Goumou, dont le gouvernement a été dissout il y a une semaine, le 19 février. Il devient ainsi le troisième chef de gouvernement de la transition guinéenne dirigée par le général de corps d’armée, Mamadi Douymbouya.
Plus connu sous le nom de Bah Oury, le nouveau chef du gouvernement guinéen est le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (URDG).
Ancien ministre chargé de la Réconciliation nationale sous le règne de feu général Lansana Conté, il a étudié au Sénégal où, selon l’Agence guinéenne de presse, son père s’était exilé pour fuir le régime du président Sékou Touré.
Brillant élève, lauréat de plusieurs prix au concours général sénégalais, en Mathématiques, Philosophie, Histoire, le président Léopold Senghor lui octroie la nationalité sénégalaise et une bourse d’excellence qui lui permet d’intégrer le lycée français Louis-Le-Grand.
LE FLOU DANS LE SECTEUR TOURISTIQUE
Les nombreuses annulations de réservations enregistrées au niveau des réceptifs hôteliers de Saint-Louis en lien avec la montée de la tension politique laissent craindre une baisse du chiffre d’affaires du secteur touristique
Saint-Louis, 28 fév (APS) – Les nombreuses annulations de réservations enregistrées au niveau des réceptifs hôteliers de Saint-Louis en lien avec la montée de la tension politique laissent craindre une baisse du chiffre d’affaires du secteur touristique de cette localité du nord du Sénégal, ont indiqué à l’APS des professionnels du secteur.
Selon Bachir Cissé, le président du Syndicat d’initiative de Saint-Louis, l’office du tourisme local, la situation politique actuelle du pays, marquée par une montée de la tension politique à la suite du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février, a affecté le secteur touristique de la ville tricentenaire.
‘’Nous avons enregistré pas mal d’annulations de groupes de touristes, parce que le pays a connu quelques remous, voire une certaine instabilité’’, a-t-il confirmé lors d’un entretien avec l’APS.
Des manifestations violentes ayant entrainé la mort de quatre personnes, dont deux étudiants à Saint-Louis, ont éclaté après le report annoncé de l’élection présidentielle.
Cette situation a impacté les arrivées de touristes dans la ville, a en croire M. Cissé.
Il a rappelé que lors des différents salons du tourisme, notamment celui tenu au mois de janvier dernier à Lille (France), ‘’beaucoup de clients s’étaient inquiétés de la situation au Sénégal’’.
Trouvé dans un l’hôtel dont il est le gérant, M. Cissé estime que le tourisme a besoin d’une certaine stabilité pour que les étrangers choisissent de venir passer leurs vacances dans un pays.
‘’Quand le touriste décide de partir dans un pays, il a besoin du minimum de quiétude et de sécurité. D’ailleurs, lorsqu’une personne part en vacances, ce n’est pas pour se retrouver dans des situations d’insécurité ou de peur ’’, a souligné l’hôtelier.
En période électorale, dit-il, les touristes préfèrent décaler d’une à deux semaines leurs vacances, le temps que l’élection se tienne pour éviter de se retrouver dans des situations de probables troubles.
Une baisse du chiffre d’affaires attendue
Pour M. Cissé, la tension ambiante après les violentes échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre a eu des conséquences économiques dans le secteur touristique de Saint-Louis. Il en veut pour preuve les nombreuses annulations reçues de ses clients.
‘’A partir du moment où ils ont eu écho des violences et des morts d’hommes, j’ai été informé de plusieurs annulations de réservations. Aujourd’hui, je ne dirais pas que l’hôtel est vide de clients, mais c’est tout comme, comparé à la même période les années passées’’.
M. Cissé pense toutefois qu’’il est trop tôt pour faire le bilan’’, même s’il ajoute qu’il est évident que son chiffre d’affaires connaîtra une baisse.
‘’Je peux vous dire, d’ores et déjà, que notre chiffre d’affaires du mois de février sera nettement inférieur à celui de l’année dernière’’, craint-il.
‘’On avait quand même un très bon taux d’occupation, entre 60% et 70%, mais actuellement, on est peut-être à 35%’’, se désole M. Cissé, soulignant que les remous politiques ont impacté le secteur touristique saint-louisien.
La baisse du taux de fréquentation des touristes affecte également les guides touristiques, qui font face au chômage.
Selon Abdou Razakh Niang, le secrétaire général de l’Association des guides touristiques de Saint-Louis, la situation politique a affecté effectivement leur profession.
Appel à un consensus des acteurs politiques
Face à tous ces problèmes, les professionnels du tourisme invitent les acteurs politiques à trouver un accord pour la tenue de l’élection présidentielle.
‘’Il faut que l’on aille à l’élection afin que le pays retrouve sa stabilité, que les gens reprennent normalement leur travail et que les activités économiques tournent aussi normalement’’, plaide le guide touristique.
Le directeur d’hôtel Bachir Cissé espère qu’un accord entre les ‘’forces vives de la nation’’ sera rapidement trouvé pour la tenue de l’élection présidentielle.
‘’On espère juste qu’ils vont trouver un accord rapidement, qu’on fasse l’élection présidentielle et puis on passe à autre chose parce qu’on le veuille ou non aujourd’hui, le pays est à l’arrêt’’, dit-il. ‘’Les investisseurs ne viendront pas dans un pays instable’’, ajoute-t-il.
PRÈS DE MILLE PERSONNES SOUFFRENT DE MALADIES RARES AU SÉNÉGAL (OFFICIEL)
Quelque 1000 personnes souffrent de maladies dites rares au Sénégal, en particulier des enfants, catégorie “la plus touchée” par ces affections, a-t-on appris mercredi du directeur de la lutte contre la maladie, le docteur Mouhamadou Moustapha Diop.
Dakar, 28 fév (APS) – Quelque 1000 personnes souffrent de maladies dites rares au Sénégal, en particulier des enfants, catégorie “la plus touchée” par ces affections, a-t-on appris mercredi du directeur de la lutte contre la maladie, le docteur Mouhamadou Moustapha Diop.
“Au Sénégal, il a été dénombré quelque 1000 personnes qui souffrent de ces maladies dites rares, en particulier des enfants”, a dit le directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Il prenait part à une randonnée pédestre organisée par AfrikSanté, une association humanitaire de lutte contre les maladies rares, avec la participation des clubs de gymnastique de Cambérène et Guédiawaye, à Dakar.
Selon Mouhamadou Moustapha Diop, les maladies dites rares sont qualifiées de cette manière “du point de vue de leur faible prévalence au niveau la population générale’’.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, a-t-il précisé ‘’ une maladie est dite rare lorsqu’il y a moins d’un cas pour 2000 personnes’’.
Il précise que “près de 8000 maladies rares répondent à cette définition au niveau mondial”, pour un total de “près de 350 millions de personnes” concernées par ces maladies rares à l’échelle du monde.
“L’essentiel de ces maladies sont les myopathies parmi lesquelles il y a la myopathie de Duchenne, la myopathie de Becker. Il y a également les neuropathies telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Charcot mais également il y a des maladies non neurologiques parmi lesquelles on peut citer la drépanocytose, l’hémophilie, la dracunculose”, a expliqué docteur Diop.
Il est revenu sur les stratégies mises en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour lutter contre les maladies dites rares, notant que le plan stratégique de lutte contre les maladies non transmissibles prend également en charge les maladies rares.
Le ministère de la Santé, dit-il, prévoit d’élaborer un plan dédié spécifiquement aux maladies rares, mais en attendant, “dans le plan que nous sommes en train de mettre en œuvre et dans nos perspectives, nous mettons l’accent sur la prévention et la communication”.
La prévention “passe également par le diagnostic anténatal et postnatal. Cela veut dire que pendant la grossesse et les consultations prénatales, nous avons la possibilité de faire un diagnostic. Cela se fait dans plusieurs hôpitaux”, a-t-il indiqué.
Le dépistage néonatal de la drépanocytose, par exemple, se fait à l’hôpital de Touba, à l’hôpital d’enfants Albert Royer, entre autres structures hospitalières du pays, a signalé le directeur de la lutte contre les maladies.
Pour Sidy Mouhamed Ndiaye, vice-président de AfrikSanté, une association humanitaire de lutte contre les maladies rares, à l’origine de cette randonnée pédestre, l’objectif poursuivi est “d’attirer l’attention de l’opinion et des politiques, tels que le gouvernement, le ministère de la Santé, car ces maladies ne sont pas rares si on les prend globalement”.
“Nous sommes satisfaits de l’organisation de cette journée. Nous avons choisi de célébrer cette journée des maladies rares parce que ce qu’on appelait les maladies rares ne sont plus rares”, a-t-il indiqué.
La Journée internationale des maladies rares est commémorée le dernier jour du mois de février.
GNITH S’OUVRE AU MONDE
La commune de Gnith, située à une quarantaine de kilomètres de Dagana, s’est dotée d’une radio communautaire dont l’ambition est de participer au rayonnement économique et social de cette zone agrosylvopastorale.
Gnith (Dagana), 28 fév (APS) – La commune de Gnith, située à une quarantaine de kilomètres de Dagana, s’est dotée d’une radio communautaire dont l’ambition est de participer au rayonnement économique et social de cette zone agrosylvopastorale.
”En tant que promoteur de la radio communautaire dans la commune de Gnith une zone rurale, il est important de répondre à ces questions de manière réfléchie et stratégique”, a souligné le Directeur de la radio, Adama Diaw, plus connu sous le nom de Diaw Fara lors de la cérémonie d’inauguration de la station.
Il a fait part de sa volonté ”de donner la parole aux habitants de (sa) localité qui est une zone rurale dans le Diery (zone sylvopastorale), de partager des informations locales qui touchent tous les domaines sociaux, santé, éducation, activités économiques, l’agriculture, la pêche, promouvoir la culture et les traditions locales”.
Selon M. Diaw, la diffusion d’informations locales pertinentes, les émissions sur les sensibilisation par le renforcement des liens inter ethniques, religieux, les annonces communautaires, les nouvelles locales, participeront à la promotion de la culture locale à travers des émissions musicales, des programmes éducatifs et des interviews avec des membres influents de la communauté.
”La Voix du Lac”, le slogan donné à cette nouvelle radio communautaire, permettra d’être un catalyseur de changement dans la communauté et ambitionne d’améliorer l’image de la commune de Gnith en donnant la parole aux populations, surtout les couches vulnérables, la jeunesse et les femmes.
”Notre mission principale est de faire de cette radio une plate-forme de communication inclusive, d’informer, de divertir et d’éduquer la communauté, tout en renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté locale, a-t-il indiqué.
“En termes de rentabilité financière, il est important de considérer la viabilité économique à long terme tout en maintenant notre mission communautaire”, a ajouté le promoteur de la radio qui envisage des revenus publicitaires locaux, des partenariats avec des organisations locales, des subventions ou des contributions de la communauté.
La sous-préfète de Ndiaye, Oumou Diamanka, s’est réjouie de la présence d’une radio dans la commune.
“Cette radio communautaire dans cette zone agrosylvopastorale du département de Dagana participera de manière symbolique à informer les populations et contribuer au développement de la zone, a-t-elle déclaré.
L’autorité administrative invite le personnel à une bonne prise en charge de la radio et espère voir cette onde apporter un plus dans le quotidien des populations de Diery.
par Madieye Mbodj
TOURNER LA PAGE DE LA MÉTHODE MACKY SALL
Le pouvoir Macky-APR-BBY est de plus en plus isolé, paniqué et en mauvaise posture : user de dilatoire, divertir, diviser, puis choisir le bon moment pour attaquer et réprimer, telle est la méthode favorite du Macky
Dans un premier communiqué de février 2024, les partis de ‘’la Gauche du Macky’’ regroupée au sein de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), mettaient en garde contre tout report de l’élection présidentielle du 25 février, report à leurs yeux « juridiquement impossible et politiquement inopportun ».
En effet, précisaient-ils fort justement, « il n’existe dans le pays aucune crise institutionnelle, aucune interruption du fonctionnement régulier des institutions pouvant justifier un tel report » ! Mais curieusement depuis lors, la CDS a choisi de ne piper mot, sous le prétexte de « chercher des informations » avant toute nouvelle prise de position !
Pourtant, le Comité Central du PIT, parti membre de ladite entité, dans sa résolution générale en date du 18 février 2024, enfonce le clou en soulignant « la grave crise politico-judiciaire inédite et complexe liée à l’élection présidentielle, provoquée et nourrie par diverses manœuvres entreprises pour le report de l’élection présidentielle en violation des dispositions de la Constitution » !
Mais les militants du PIT qui animent le Comité de la Plateforme de Réflexion /CPR Dooleel PIT, n’ont pas tardé à réagir, en dénonçant la prétendue « stratégie de large rassemblement » d’un parti qui se fait « le porte-parole de la violence d’Etat, de la dictature rampante, de la démission nationale et de la liquidation de nos acquis démocratiques » (CPR-Communiqué du 25 février 2024).
Comment la direction d’un parti prétendument de gauche peut-elle aspirer à « faire véritablement barrage aux velléités impérialistes et néocoloniales », tout en se faisant le chantre d’un « compagnonnage subalterne avec les franges réactionnaires de la bourgeoisie politico-bureaucratique » (Idem, ibidem) ? N'est-ce pas tout simplement de l’inconséquence, pour ne pas dire pire ?
Sur le même registre, quel crédit peut-on accorder aux thuriféraires du pouvoir et à leur président devenus subitement les promoteurs zélés de l’inclusivité, en même temps que « les défenseurs de la souveraineté nationale », opposés d’une part, à toute mainmise impérialiste sur nos ressources pétrolières et gazières, d’autre part aux ’’intrusions des médias étrangers d’occident dans notre vie politique intérieure’’ ?
Le débat pourtant est clair et l’invite du Conseil constitutionnel (C.C) à l’endroit du président de la République et de ses services compétents, demande explicitement, dans la décision du 15 février : i) de garantir le respect des institutions et de leurs décisions, conformément aux dispositions de la Constitution ; ii) d’organiser l’élection dans les meilleurs délais et, en tout état de cause, avant le 2 avril 2024, date de la fin constitutionnelle du mandat présidentiel en cours,; iii) de ne mettre en compétition à cette élection que les 19 candidats dûment validés par la décision du C.C en la matière.
Si le représentant de l’église n’a fait que rappeler ces vérités dans son intervention, ferme sur les principes, à l’occasion du cérémonial d’ouverture, ce 26 février 2024, du « énième dialogue national » du président Sall, ce dernier quant à lui fait montre d’une position bien singulière en matière d’application des lois de la république. Rappelons qu’il a pourtant publiquement prêté serment, en jurant « devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, » (Article 37 de la Constitution).
Le chef de l’Etat-Parti APR-BBY aurait dû simplement préciser : les dispositions de la Constitution et des lois qui arrangent mon camp et mes intérêts ! Car tout le monde sait, à commencer par le président lui-même, qu’en l’état actuel de notre loi fondamentale, « les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles » (Article 92 de la Constitution).
Que valent alors tous les discours enjôleurs sur la sacralité de la loi, les envolées lyriques sur la démocratie, l’État de droit, la République, la transparence, la justice ou l’inclusivité et le dialogue, si seuls comptent en réalité les calculs, le bon-vouloir, les désirs et ‘’la vérité’’ du Monarque de la République (« Le président-Dieu, notre dieu terrestre autoproclamé », pour reprendre les termes du professeur Makhtar Diouf) ? Qui donc a décidé, sans consultation, d’arrêter le processus électoral par un décret illégal pris à quelque 10 heures du démarrage officiel de la campagne ? Qui a donné son onction au vote d’une proposition de loi anticonstitutionnelle prolongeant la durée du mandat présidentiel en cours ? Deux textes déclarés d‘ailleurs nuls et non avenus par le Conseil constitutionnel ! A quoi bon chanter les ‘’vertus africaines’’ de la paix et du dialogue, hors souci de la vérité, de la justice, de la dignité et de l’honneur ?
Trêve alors d’hypocrisie et de balivernes sur des catégories trompeuses et fourre-tout du genre « classe politique » et « société civile », utilisées par certains milieux ou porte-voix du pouvoir dans le dessein cynique de faire croire à l’opinion publique : ‘’ils sont tous pareils'’ ! Tous corrompus, tous sans foi ni loi, tous mus par leurs seuls intérêts, et patati et patata ! Ces gens-là naturellement voient le monde, et tout le monde, à leur propre image, et profondément vautrés dans le confort douillet de leurs insolents privilèges, ils prient tous les jours pour que rien ne bouge, que rien ne change ! Changeons nos mentalités et nos comportements, changeons nous-mêmes pour changer le Sénégal et l’Afrique ! Tels de vrais charlatans au pouvoir, nos adeptes de la politique politicienne ont artificiellement créé une crise institutionnelle, mal ficelée du reste, en installant d’abord la suspicion au sein des « sept Sages » du C.C, puis en cherchant à opposer ce dernier au Parlement, à travers un simulacre de ‘’Commission d’enquête’’, (mise sur pied en ‘’mode fast track’’ sur la base de simples soupçons de corruption, non étayés - le présumé corrupteur étant curieusement d’ailleurs le Premier ministre et candidat désigné du pouvoir APR-BBY !), puis à travers le vote d’une ‘’loi constitutionnelle’’, jusqu’au tout dernier plat réchauffé de ‘’dialogue national’’ au Centre Abdou Diouf de Diamniadio ! Autant de stratagèmes cousus de fil blanc en accord avec leurs nouveaux alliés et complices du clan des Wade-PDS ! Effet de boomerang, pan sur le crâne : à force de ruses, la crise artificielle est aujourd’hui devenue une vraie crise, dont nul ne sait vraiment comment en faire sortir indemne notre cher pays le Sénégal !
Mais ni les faux dialogues, ni les lois d’amnistie faisant fi de la démarche de principe : vérité, justice, réconciliation, ne sauront rencontrer l’agrément des forces progressistes, démocratiques, sociales et citoyennes de notre pays, sa jeunesse en tête, qui continue de lutter contre la misère sociale, le chômage, la vie chère, pour la libération de tous les détenus politiques, pour une école et une santé de qualité, etc., avec l’espoir et la perspective d’un Sénégal meilleur dans une Afrique unie, libre et prospère. Comme le dit un adage de chez nous, wiiri wiiri, jaari ndaari : après douze longues années de wër-wërloo avec les peuples du Sénégal et de l’Afrique, il urge de tourner la page de « la méthode Macky Sall », la méthode de tous les adeptes du système néocolonial de servitude volontaire, de prédation et d’autocratie. Il est venu en effet le temps où le Sénégal de « la deuxième République des Senghor-Diouf-Wade-Macky » est mûr pour céder la place au « Sénégal de la troisième République », juché sur les épaules des Conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI), nourries de toutes les expériences, positives comme négatives, tirées de nos parcours de lutte depuis 1960, 1968, 1988, 2000, 2011, 2021 jusqu’à 2024, pour n’en citer que quelques étapes marquantes. Le pouvoir Macky-APR-BBY est de plus en plus isolé, paniqué et en mauvaise posture : user de dilatoire, divertir, diviser, puis choisir le bon moment pour attaquer et réprimer, telle est la méthode favorite du Macky. Aux patriotes, démocrates et progressistes d’en tirer les conséquences, pour rester plus que jamais organisés, unis, mobilisés et déterminés, dans la confiance, la sérénité et la vigilance, jusqu’à la victoire finale.
Madieye Mbodj, membre de la Coalition Diomaye Président.
LA GARE DE LA CAPITALE DU RAIL REMISE EN SERVICE, LA DESSERTE THIÈS-DIAMNIADIO RELANCÉE
“Désormais, il faudra juste moins de deux heures pour partir du cœur de ville de Thiès, pour arriver au centre-ville de Dakar, à raison de cinq allers, cinq retours”, a dit M. Sow à la gare ferroviaire de Thiès.
“Désormais, il faudra juste moins de deux heures pour partir du cœur de ville de Thiès, pour arriver au centre-ville de Dakar, à raison de cinq allers, cinq retours”, a dit M. Sow, lors de la cérémonie à la gare ferroviaire de Thiès. Les directeurs généraux de la SENTER, Abdou Ndéné Sall et de la SN CFS Malick Ndoye étaient présents, ainsi que le gouverneur de Thiès Oumar Mamadou Baldé et les cheminots, entre autres.
Il a assuré que les tarifs ont été arrêtés à 1.500 FCFA pour la première classe climatisée et 1.000 FCFA pour la deuxième classe ventilée.
De son côté, Papa Amadou Ndiaye, ministre auprès du ministre des Transports et du Désenclavement, chargé du Développement des chemins de fer a annoncé le lancement dans les jours à venir, du transport de fret par train.
Il a rappelé l’attachement du président Macky Sall au renouveau des chemins de fer, qui a “toujours été son combat” depuis son arrivée au pouvoir.
Le chef de l’Etat a mesuré l’“intérêt vital” de ce moyen de transport “névralgique pour la vie du pays dans tous ses effets d’entraînement (sur) les activités économiques et sociales”, a dit M. Ndiaye.
L’officiel en a profité pour magnifier les “fruits d’un pari audacieux, mais réussi de mettre à la disposition des populations le train express régional, une infrastructure de transport de masse moderne, rapide, sécurisée et structurante, qui signe l’entrée du Sénégal dans une nouvelle ère”.
Papa Amadou Ndiaye a fait remarquer que cette relance du transport ferroviaire intervient dans un contexte où les besoins de mobilité sont en “constante progression” du fait de l’accroissement de la population et du développement des activités économiques.
“Cette belle gare est le symbole de la renaissance des chemins de fer sénégalais”, a noté, par ailleurs l’officiel, en parlant de l’infrastructure qui a été rénovée tout en conservant son architecture coloniale.
Il s’est réjoui de voir Thiès qui a joué un rôle dans l’histoire et le développement des chemins de fer au Sénégal et en Afrique, redevenir un “hub ferroviaire”.
“GTS déploie beaucoup d’efforts pour la reprise des activités dans le transport interurbain, surtout dans le cadre du rabattement modal a la gare emblématique de Diamniadio”, a dit le ministre.
Il n’a pas manqué d’inviter les populations thiessoises à s’approprier cet outil de transport.
Selon lui, cette société exploitera la ligne “Thiès-Diamniadio, dans un premier temps, et les tronçons Thiès-Tivaouane-Meckhé et Touba-Mbacké, dans une seconde étape”.
Par Ndiaga SYLLA
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT MACKY PAR LA PROCEDURE D’EMPECHEMENT !
Au début du cycle électoral, le dialogue est instauré pour la définition d’un cadre juridique consensuel. La tradition de dialogue sénégalaise, connue de tous, a déjà permis de modifier la Constitution et le Code électoral..
Au début du cycle électoral, le dialogue est instauré pour la définition d’un cadre juridique consensuel. La tradition de dialogue sénégalaise, connue de tous, a déjà permis de modifier la Constitution et le Code électoral... A présent, il est demandé au Président de la République de respecter le droit fondamental de suffrage, réaffirmé par le Conseil constitutionnel. Le calendrier électoral a été proposé, comme par le passé, par ses services compétents (DGE) dans le respect des délais constitutionnels et légaux en tenant compte d’autres paramètres qu’il invoque à la fin du monologue.
Il devient subitement metteur en scène :
Scène 1 : 2 journalistes militants, chefs de médias officiels régentent une interview à la stalinienne avec une méprise de la communauté internationale.
Scène 2 : 2 ministres, juristes et militants pour contourner la décision du Conseil constitutionnel qui s’impose à tous.
L’incohérence de ses actes inquiète sérieusement ! Par-delà la démission envisagée puis l’amnistie qui visent à légitimer une volonté de rebattre les cartes, il y a lieu de se demander s’il n’est pas venu le temps de faire constater l’empêchement... Cela serait peut-être dû à la psychose de la fin du pouvoir ou de fortes pressions.
Il faut donc sauver notre grand-frère qui était pourtant attaché au respect du calendrier électoral !
Ndiaga SYLLA
Expert électoral
Par Mohamed GUEYE
LES VOIES DE DEVELOPPEMENT TRACEES DANS LE DESERT
Beaucoup, surtout les Africains, oublient que dans les années 1970, et même bien après, le niveau de vie des habitants de Dubaï, Abu Dhabi et autres, n’était pas plus élevé que celui de chez eux
Un débat malsain a commencé à pointer le nez au Sénégal à la suite d’un banal incident à l’aéroport, mettant aux prises une sorte de célébrité musicale étrangère avec des membres de la police des frontières. Certains ont commencé même à agiter des termes proches de la théorie du Grand remplacement, si chère aux racistes occidentaux dont Eric Zemmour est l’un des plus ardents porte-voix. Au moment où les pays d’Afrique ont tellement des problèmes existentiels, certains trouvent toujours le moyen de leur en ajouter. Ils oublient que les pays et les peuples qui ont confiance en eux-mêmes n’ont pas peur de l’étranger. Il suffit pour s’en rendre compte, de prendre l’exemple des Emirats arabes unis (Eau).
Une fédération de 7 (sept) émirats désertiques, dans les années 1970, à la fin du protectorat britannique, décident de se fédérer, à l’initiative de l’Emir d’Abu Dhabi, pour, entre autres, résister aux ambitions du royaume d’Arabie Saoudite. Il s’agit des émirats d’Abu Dhabi, de Dubaï, d’Ajman, de Sharjah, de Fujaïrah, de Ras Al Qayman et d’Oum Al Qaywan. La capitale politique est à Abu Dhabi, bien que Dubaï soit le centre du rayonnement économique. Pour une population totale d’environ 11 millions d’habitants répartis sur 83 600 km², on compte plus de 8 millions d’étrangers, soit plus de 80% de la population. Et pourtant, on n’y entend pas se développer des discours racistes et xénophobes. Les résidents indiquent que toute manifestation de xénophobie ou tout délit ou toute expression de ségrégation due à la race ou à la religion sont punis avec toute la rigueur de la loi. Et cette rigueur n’est pas juste une figure de style. Une grosse réussite quand on sait que près de 200 nationalités se côtoient et cohabitent depuis des années. Mais surtout, la réussite d’une politique dynamique tournée vers le développement du pays grâce à l’ouverture et aux échanges avec le monde entier.
Quand les émirs ont décidé de faire de leur pays une zone de tourisme de luxe et d’échanges économiques, ils ont compris qu’ils avaient besoin, pour réussir cette ambition, de s’ouvrir au monde entier, afin de récolter les capitaux nécessaires à leurs ambitions, mais aussi et surtout, rassembler les capacités de toutes les personnes susceptibles de servir leurs intérêts. Ils ont ainsi accueilli toutes sortes d’expertises, allant de banquiers à des femmes de ménages ou des gardiens de maison, en passant par des architectes, des enseignants, des pilotes d’avion, et même des commerçants, des négociants, ainsi que de nombreux métiers dont on puisse avoir besoin. Ce conglomérat d’aspirations diverses se fait dans des conditions les plus strictes. Un étranger ne réside aux Emirats que dans des conditions très strictes. On ne va pas chercher du travail dans ce pays ; on n’y va qu’après avoir obtenu un travail, qui conditionne d’ailleurs l’obtention d’un permis de séjour. Il est quasiment impossible pour un étranger d’obtenir la nationalité émirienne, à moins de pouvoir démontrer des services exceptionnels ou des capacités hors du commun. Une fois son travail perdu, et sans possibilité de retrouver un poste après un certain délai, il est fortement conseillé à tout étranger de quitter le territoire au plus vite. Ces conditions permettent aux autochtones de vivre dans une certaine aisance et avec la certitude d’une protection sociale les plus étendues au monde. D’ailleurs, vu que les étrangers occupent presque tous les emplois du pays, seules des fonctions dans les domaines de la sécurité nationale, la surveillance du territoire, la grande administration publique… sont réservées aux nationaux. Et cela ne pose de problèmes à personne.
Bien sûr, les étrangers, surtout les migrants pauvres, ne chantent pas toujours avec entrain le refrain de la prospérité aux Emirats, pays d’inégalités sociales les plus prononcées, surtout face aux étrangers les plus pauvres. Il n’empêche qu’il en arrive tous les jours et de presque partout. Et comme au Moyen-Orient, les potentats aiment se mesurer par rapport à la munificence de leurs palais, à la beauté de leurs villes et à l’opulence de leurs pays, le modèle économique des Emirats a tendance à s’imposer tout autour du Golfe Persique et dans les autres capitales arabes.
L’une des clés importantes de sa réussite, c’est la discipline et l’autorité dont font montre les dirigeants du pays. Une fois qu’ils se sont donné des objectifs et ont tracé leurs plans de développement, ils ont tout mis en œuvre pour que rien ne fasse dérailleur leur grande ambition. En accueillant autant d’étrangers dans leur pays, ils savaient qu’ils devaient s’ouvrir aux autres sans perdre leur âme pour autant. Ainsi, si le grand nombre de mosquées rappelle aux étrangers que l’on est dans un pays à très grande majorité musulmane, la pratique des autres religions n’est pas restreinte, même s’il n’est encouragé de faire du prosélytisme dans des lieux publics. La religion n’est pas interdite, mais il n’est pas non plus recommandé d’afficher publiquement sa pratique religieuse. Une chose importante dans un pays où plus de 33% des Hindous, la majorité de la population, ne sont pas des musulmans ou s’ils le sont, ne pratiquent pas le même islam que celui des gens du Golfe. Et l’on ne parle pas des Népalais bouddhistes, des Philippins et Coréens chrétiens, ou des Africains de l’Est, qui ont leur forme de christianisme.
Cela suppose une police omniprésente, dans une région où les tensions politiques ne manquent pas. L’efficacité des services de renseignements est redoutable et n’est pas prise à la légère. La moindre pensée dissidente est réprimée sans pitié, mais très souvent dans la discrétion. Des journalistes assurent que ce n’est pas en suivant les médias locaux que l’on saura exactement ce qui se passe à Dubaï ou à Abu Dhabi. La grande chaîne qatarie, Al Jazeera, sait filtrer ses émissions destinées à être diffusées dans les grandes villes émiraties. C’est la condition pour elle de continuer à être captée chez ses voisins.
Tout cela permet aux touristes de circuler à toute heure du jour et de la nuit en toute quiétude, de se rendre presque partout sur le territoire sans avoir à se faire du souci pour sa vie ou ses biens. Ce qui fait que les gens qui vont à Dubaï, même sans voir des policiers dans les rues, ne songent jamais à être agressés car les délits sont sanctionnés le plus durement possible. Le seul motif d’inquiétude des étrangers, de passage ou en résidence, est souvent de savoir s’ils ont assez de moyens pour se permettre la vie de luxe qui est exposée devant leur nez.
Or, beaucoup, surtout les Africains, oublient que dans les années 1970, et même bien après, le niveau de vie des habitants de Dubaï, Abu Dhabi et autres, n’était pas plus élevé que celui de chez eux. La différence est que quand les chefs bédouins se sont rassemblés pour décider d’ouvrir leur pays aux étrangers sous certaines conditions, les nôtres préféraient aller quémander de l’argent aux Occidentaux, en promettant pour certains, à ces dirigeants occidentaux, de leur en refiler une bonne partie sous formes de rétro-commissions. La conséquence est qu’au moment où un pays comme le Sénégal perd son littoral à la suite d’une pression foncière inconsidérée et d’une érosion côtière non maîtrisée, les villes de Dubaï et d’Abu Dhabi gagnent du terrain sur la mer en construisant des villes sur polder, verdissent leurs anciennes terres arides grâce au dessalement de l’eau de mer et en pratiquant de l’arrosage au goutte à goutte à grande échelle. Au point de créer plus de 50 km de forêt sur les 120 km de distance qui séparent les deux plus grandes villes de la fédération, et d’y implanter de la faune sauvage…
Cela fait qu’au moment où certains pays veulent se gargariser du terme «émergence» pour les décennies à venir -si tout va bien-, des pays dits développés et industriels vont à Dubaï pour chercher à s’inspirer et tenter de copier le modèle de développement admirablement tracé à partir des sables du désert.
LOI D’AMNISTIE, LES DÉPUTÉS DE YEWWI FACE À UN AUTRE DILEMME
Les députés de l’ex-Pastef et de Yewwi askan wi vont-ils voter cette offre politico-judiciaire du président Macky Sall ?
Les députés de l’ex-Pastef et de Yewwi askan wi vont-ils voter cette offre politico-judiciaire du président Macky Sall ? Pour un projet de loi devant faire table rase des «faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024» et pour lesquels Sonko a été emprisonné, le suspense reste entier.
Le projet de loi d’amnistie sera adopté en Conseil des ministres, ce mercredi, et sera présenté à l’Assemblée nationale en urgence, a annoncé, lundi, le chef de l’Etat, à l’ouverture du dialogue national. Controversée depuis son état larvaire, cette loi d’amnistie se veut une main tendue du président sortant à la principale force de l’opposition, l’ex-Pastef. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye croupissent en prison pour, entre autres charges, appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.
Devant être soumis à l’Assemblée nationale, ce projet de loi risque de se révéler, cependant, comme une gêne pour les députés du parti dis- sous. Car, si d’une part l’offre est partie pour consacrer une fin des poursuites contre Sonko et ses camarades en plus d’une libération garantie, d’autre part, son parti ne peut en sortir indemne.
Les suspicions en vogue autour de négociations entre l’opposant en prison et le président Macky Sall ne pourront être que renforcées, pour ne pas dire légitimes, comme le laisse entendre un Khalifa Sall. Et que dire d’une image, au cœur de l’hémicycle, où des députés de Pastef, récemment en ordre de bataille contre le projet de loi portant sur le report, se rangent derrière le groupe parlementaire du pouvoir en faveur de l’amnistie ? Les positions du groupe parlementaire Yewwi et des députés non-inscrits de Taxawu restent une équation.