Baadoolo - Janvier et gens vieux
Presque mi-janvier et aucun coup de fraîcheur... du froid. 31 décembre sakh, on ose des polos. Même les gens vieux n'ont plus peur de janvier et sa dictature des pulls, des jaquettes, des couettes et des mbadious. Mais ce janvier sera plus chaud chez ces candidats qui ont juré qu'ils doivent diriger le Sénégal après avoir été ministres ou Premiers ministres. Il y a déjà des premiers sinistres. Possible qu'il y en ait d'autres ce 20 janvier.
Coupe d’Afrique des Nations L’Etat octroie 50 millions CFA aux Sénégalais vivant en Côte d’Ivoire
L’initiative est salutaire. L’Etat du Sénégal, ne cesse d’œuvrer dans le social. En perspective de la participation de notre équipe nationale à cette cérémonie de la coupe d’Afrique des Nations, le chef de l’Etat, Macky Sall, a octroyé une somme conséquente de 50 Millions de nos francs à la communauté Sénégalaise résidant en Côte D’Ivoire. Dans le communiqué qui nous est parvenu, hier, le Ministre des Sports, Lat Diop, précise que cette somme «a été remise à l’ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire». Le ministre des Sport magnifie cet appui financier «Au même titre que les autres structures pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations». Lat Diop, ministre des Sports, s’engage à poursuivre les instructions du Président de la République.
Étude sur l’Intelligence artificielle Les résultats de l’Ansts attendus ce lundi
L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts) tient ce lundi sa « séance académique solennelle annuelle » au Grand Théâtre national. Ce sera l’occasion pour cette institution de restituer aux plus hautes autorités du Sénégal, les résultats de l’étude qu’elle a menée en collaboration avec d’éminents experts nationaux sur « l’Intelligence artificielle : Enjeux éthique, défis humains ». C’est également l’occasion de rendre un hommage au président Macky Sall, en sa qualité de « Protecteur de l’Académie, devant la communauté scientifique nationale et internationale ». L’Ansts a pour rôle d’assister, de conseiller l’Etat, les institutions publiques et privées dans le cadre de la définition et de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de science et technologie.
Préoccupée par l’avancée de la mer Kafountine alerte l’État
La commune de Kafountine, située dans le département de Bignona, est préoccupée par l’avancée de la mer. Hantées par cette problématique environnementale, les populations de cette localité ont tenu à alerter l’Etat. Selon le maire David Diatta, ce phénomène prend des proportions inquiétantes et aucune localité côtière n’est épargnée. « Nous avons essayé avec des mesures douces, avec des épis perméables pour atténuer l’avancée de la mer. La bande de terre qui sépare les îles de l’océan est fortement menacée. Kafountine est constitué de 14 îles et il n’y a qu’une bande de moins de 30 mètres maintenant qui tient ces îles de l’océan Atlantique », a confié M. Diatta à l’Aps. D’après le chef de village, la pêche et le tourisme sont fortement menacés et le village risque de disparaître.
Liaison Dakar-Gorée La chaloupe Joseph Ndiaye remplace Coumba Castel
Le célèbre conservateur de la maison des esclaves, Joseph Ndiaye, a été immortalisé. La nouvelle chaloupe de la liaison Dakar-Gorée porte son nom. D’un niveau de sécurité et de confort de classe mondiale, selon la direction générale du port autonome de Dakar, cette chaloupe qui a été commandée en Turquie, a une capacité de 396 passagers. En effet, pour répondre au souci de confort et de sécurité, des experts ont parcouru des pays réputés en la matière. Ainsi, des visites de chantiers ont été effectuées en Espagne, en Hollande, aux pays Nordiques et en Turquie. La chaloupe Joseph Ndiaye est construite par la société Turque Efsane. «Le vaisseau, d’après ses concepteurs, est «d’une grande solidité avec une résistance quasi parfaite aux chocs»
Le 25 février 2024 au soir, il se dit que ce peuple ayant vécu dans la terreur, jubilera et dansera le souss. En choisissant mon poulain pour ces joutes électorales, je me demande quelle est la personne qui m’a obligé à choisir Amadou Ba
Dans cette vie pardi, que me vaut cette parodie de justice qui m’attendra au fond de mon cachot infesté de cancrelats, de moustiques et de rats semblables à des moutons de Tabaski.
Woy aïe Ousmane S…! Que me vaut ce titre de texte tiré de mes nuits de songe. Des nuits de cauchemar depuis que j’ai annoncé à ce peuple que je dirige sous la torture, la déchirure et dans le sang, que j’ai renoncé à un 3e règne.
Le règne de Macky 1er, oups, le pouvoir à vie de son Excellence que je suis. Un pouvoir semé de troubles politiques et baignant dans le sang. Je me demande si c’est moi qui ai semé le chaos dans ce petit lilliputien que j’appelle ‘’beau petit pays’’. Ndoumbélane où règne ce pouvoir dynastique des Faye-Sall, seigneurs dans l’âme.
Dans cette vie, me répétait à l’envi mon grand-père ; il est d’un passé, d’un présent et d’un futur. Et quant au dernier, je ne cesse de crier Woy aïe Ousmane S ! J’aime son prénom mais je n’aime pas prononcer le nom de famille. Cela me fout des insomnies. Des cauchemars. Et seul dans ma tête, je vois défiler la vie de ce pays à travers soubresauts et tueries. Mais me demande qui m’a mis dans tous ces travers.
Marième, t’es où, viens à mon secours, je me sens si seul et la solitude est mon cachot de turpitudes et de regrets. Mon présent et qu’en-est-il de ce passé douloureux qu’on me colle à la peau ? Je ne suis pas un Bokassa, l’ogre de Berengo et encore moins un Idy-Amin Dada, ces fous d’une autre époque. Il est vrai que l’on m’a poussé à commettre l’irréparable. Des manifestations matées dans le sang et dans la douleur. Et il est vrai qu’une soixantaine de sénégalais ont été assassinés. Tués par balles.
Ô la maréchaussée du Gl Fall ! Et le summum de l’horreur, les deux gendarmes de ce beau sud dont l’un d’eux reste toujours introuvable. Et il se dit, je pèse mes propos, que son corps a été dissout dans de l’acide sulfurique assimilé à du pk de -10. Et non loin de ce charmant village lébou, Bargny.
Mon Dieu, cette belle contrée a perdu quatre de ses jeunes enfants durant les premières émeutes de cette belle aube du 1er juin 2023. Ils étaient jeunes et ont donné leur vie bêtement. Ousmane S…, ma langue me lâche, je n’arrive pas prononcer son nom et l’on me dit simplement de dire boy jola, grrr. Ce peuple du sud que j’ai martyrisé en le coupant du reste du monde. Ce peuple rebelle mérite ma punition, matéy ! Mais bon, nous sommes en Afrique et tout pouvoir a besoin de sang pour se maintenir au pouvoir. Kadhafi, Mobutu, Idi-Amin, le beau Blaise, Ali Bongo, Ado et tutti quanti. Mais là, je sens le pouvoir me filer entre les mains, je le vois de loin en loin se dégager de mon corps dodu, de ma grosse bedaine et de mon âme torturée.
Ô Allah, sauve-moi de cette souffrance atroce. Le 25 février 2024 au soir, il se dit que ce peuple ayant vécu dans la terreur, jubilera et dansera le souss. En choisissant mon poulain pour ces joutes électorales, je me demande quelle est la personne qui m’a obligé à choisir amadou Ba ; le surnaturel ou mon cher ami Emmanuel, ce français venu d’ailleurs ou mes amis occidentaux, le FMI et la Banque mondiale. Ces deux entités qui n’ont pas de qualificatif dans mon vocabulaire.
Amadou Ba, ce successeur que je connais très peu. Ce simple collaborateur qui ne sait pas mouiller le maillot et ne sait pas se mouiller, en vaudra-t-il un autre gatsa-gatsa ? Ce Bazoum sénégalais, mérite-t-il mes honneurs ? Un vrai bébé, un poussin. Il n’avance pas, ne recule pas et divise plus ma majorité présidentielle. Ô mon cher et ancien Premier ministre Boune Dione avec qui je levais le coude tous les soirs, m’en voudra-t-il ? Je l’ai sacrifié. Je jure par tous les dieux qu’Amadou Ba ne franchira même pas le premier tour.
Ô woy aïe Ousmane S…, sors de mon corps ! Du fond de son trou à rats, ce maestro déroule. Cette presse mange-mil que j’abhorre est acquise à sa noble cause. Même ma presse, celle du palais semble s’énamourer de cet homme à l’allure fière. Il ferait un bon président, oups, ma langue, tais-toi Macky ! Et quant à mon avenir, j’aurais aimé que ‘’beau petit pays’’ s’appelle désormais Macksall vu que mon nom y est partout placardé et même l’école où j’ai usé le fond de ma culotte. Resterai-je au Sénégal et fort heureusement que mon ami Macron me promet déjà un job, un machin fâcheux avec ses bureaux à Paris-la France. Ce cher ami oublie que je ne peux vivre à Paris et encore moins aux USA. Je pense poser mes valises à Dubaï ou dans le fin fond du Canada, ce lointain pays au froid extrême. Mais ma grande peur est le changement de régime. Peur d’atterrir dans un trou à rats et d’où je ne verrai plus mon cher chambellan Farba, mon griot à la richesse légendaire et n’ayant jamais créé une entreprise. Et ma pauvre Marième, mon amour, mes gosses et mon très proche entourage ?
Et cette peur bleue me faisant frémir, c’est enfin d’entendre la voix du juge suprême tonner ; accusé Macky Sall, le peuple et Dieu vous écoutent ; que dites-vous de ces chefs d’accusation ? Woy aïe Ousmane S. est mon malheur. Suant à grosses gouttes, versant de chaudes larmes, le regard perdu dans le décor d’une salle d’audience surchauffée de regards et de cris.
KARIM WADE, CANDIDAT LÉGITIME SELON SES SOUTIENS
Alors que certains remettent en cause sa nationalité, la Coalition Karim 2024 dit stopper net ces “manœuvres politiciennes”. Elle réaffirme la conformité de la candidature de son leader et appelle à se concentrer sur les vrais enjeux
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 14/01/2024
La candidature de Karim Wade à l'élection présidentielle du 25 février prochain fait l'objet de vives critiques de la part de certains de ses adversaires politiques. Pourtant, la Coalition Karim 2024, qui soutient sa candidature, affirme qu'elle est tout à fait légitime et conforme à la loi.
Dans un communiqué publié ce dimanche 14 janvier, la Coalition se félicite de la décision n°1 du Conseil constitutionnel du 13 janvier qui a déclaré recevable la candidature de leur leader. Cette décision fait suite à "un examen minutieux du strict respect des conditions imposées pour se porter candidat".
Les soutiens de Karim Wade déplorent toutefois que "malgré cette décision, certains s'acharnent à tenter de discréditer Karim Wade en soulevant des questions fantaisistes relatives à sa nationalité française". Pour la Coalition, "questionner la nationalité de Karim Wade, qui a clairement renoncé à sa binationalité est l'expression méprisable d'une discrimination ou d'une xénophobie".
Or, comme le rappelle le communiqué, "le Conseil Constitutionnel, après une étude approfondie, a statué de façon incontestable sur cette question". Karim Wade "a accompli, conformément aux exigences légales, toutes les formalités nécessaires concernant sa renonciation à la nationalité française qui au demeurant a été actée par les autorités françaises".
Pour la Coalition Karim 2024, ces attaques sur la nationalité de son candidat ne sont que de "manœuvres politiciennes" qui "visent à détourner l'attention des citoyens des enjeux réels de l'élection". Elle met en garde contre "ces tactiques de diversion" et appelle à se concentrer "sur les véritables enjeux qui attendent notre pays". Résolue à "œuvrer sans relâche pour un Sénégal prospère, uni et fier", elle reste déterminée à faire campagne pour Karim Wade.