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par Madieye Mbodj

TOURNER LA PAGE DE LA MÉTHODE MACKY SALL

Le pouvoir Macky-APR-BBY est de plus en plus isolé, paniqué et en mauvaise posture : user de dilatoire, divertir, diviser, puis choisir le bon moment pour attaquer et réprimer, telle est la méthode favorite du Macky

Madieye Mbodj  |   Publication 28/02/2024

Dans un premier communiqué de février 2024, les partis de ‘’la Gauche du Macky’’ regroupée au sein de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), mettaient en garde contre tout report de l’élection présidentielle du 25 février, report à leurs yeux « juridiquement impossible et politiquement inopportun ».

En effet, précisaient-ils fort justement, « il n’existe dans le pays aucune crise institutionnelle, aucune interruption du fonctionnement régulier des institutions pouvant justifier un tel report » ! Mais curieusement depuis lors, la CDS a choisi de ne piper mot, sous le prétexte de « chercher des informations » avant toute nouvelle prise de position !

Pourtant, le Comité Central du PIT, parti membre de ladite entité, dans sa résolution générale en date du 18 février 2024, enfonce le clou en soulignant « la grave crise politico-judiciaire inédite et complexe liée à l’élection présidentielle, provoquée et nourrie par diverses manœuvres entreprises pour le report de l’élection présidentielle en violation des dispositions de la Constitution » !

Mais les militants du PIT qui animent le Comité de la Plateforme de Réflexion /CPR Dooleel PIT, n’ont pas tardé à réagir, en dénonçant la prétendue « stratégie de large rassemblement » d’un parti qui se fait « le porte-parole de la violence d’Etat, de la dictature rampante, de la démission nationale et de la liquidation de nos acquis démocratiques » (CPR-Communiqué du 25 février 2024).

Comment la direction d’un parti prétendument de gauche peut-elle aspirer à « faire véritablement barrage aux velléités impérialistes et néocoloniales », tout en se faisant le chantre d’un « compagnonnage subalterne avec les franges réactionnaires de la bourgeoisie politico-bureaucratique » (Idem, ibidem) ? N'est-ce pas tout simplement de l’inconséquence, pour ne pas dire pire ? 

Sur le même registre, quel crédit peut-on accorder aux thuriféraires du pouvoir et à leur président devenus subitement les promoteurs zélés de l’inclusivité, en même temps que « les défenseurs de la souveraineté nationale », opposés d’une part, à toute mainmise impérialiste sur nos ressources pétrolières et gazières, d’autre part aux ’’intrusions des médias étrangers d’occident dans notre vie politique intérieure’’ ?

Le débat pourtant est clair et l’invite du Conseil constitutionnel (C.C) à l’endroit du président de la République et de ses services compétents, demande explicitement, dans la décision du 15 février : i) de garantir le respect des institutions et de leurs décisions, conformément aux dispositions de la Constitution ; ii) d’organiser l’élection dans les meilleurs délais et, en tout état de cause, avant le 2 avril 2024, date de la fin constitutionnelle du mandat présidentiel en cours,; iii) de ne mettre en compétition à cette élection que les 19 candidats dûment validés par la décision du C.C en la matière.

Si le représentant de l’église n’a fait que rappeler ces vérités dans son intervention, ferme sur les principes, à l’occasion du cérémonial d’ouverture, ce 26 février 2024, du « énième dialogue national » du président Sall, ce dernier quant à lui fait montre d’une position bien singulière en matière d’application des lois de la république. Rappelons qu’il a pourtant publiquement prêté serment, en jurant « devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, » (Article 37 de la Constitution).

Le chef de l’Etat-Parti APR-BBY aurait dû simplement préciser : les dispositions de la Constitution et des lois qui arrangent mon camp et mes intérêts ! Car tout le monde sait, à commencer par le président lui-même, qu’en l’état actuel de notre loi fondamentale, « les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles » (Article 92 de la Constitution).

Que valent alors tous les discours enjôleurs sur la sacralité de la loi, les envolées lyriques sur la démocratie, l’État de droit, la République, la transparence, la justice ou l’inclusivité et  le dialogue, si seuls comptent en réalité les calculs, le bon-vouloir, les désirs et ‘’la vérité’’ du Monarque de la République (« Le président-Dieu, notre dieu terrestre autoproclamé », pour reprendre les termes du professeur Makhtar Diouf) ? Qui donc a décidé, sans consultation, d’arrêter le processus électoral par un décret illégal pris à quelque 10 heures du démarrage officiel de la campagne ? Qui a donné son onction au vote d’une proposition de loi anticonstitutionnelle prolongeant la durée du mandat présidentiel en cours ? Deux textes déclarés d‘ailleurs nuls et non avenus par le Conseil constitutionnel !  A quoi bon chanter les ‘’vertus africaines’’ de la paix et du dialogue, hors souci de la vérité, de la justice, de la dignité et de l’honneur ?

Trêve alors d’hypocrisie et de balivernes sur des catégories trompeuses et fourre-tout du genre « classe politique » et « société civile », utilisées par certains milieux ou porte-voix du pouvoir dans le dessein cynique de faire croire à l’opinion publique : ‘’ils sont tous pareils'’ ! Tous corrompus, tous sans foi ni loi, tous mus par leurs seuls intérêts, et patati et patata ! Ces gens-là naturellement voient le monde, et tout le monde, à leur propre image, et profondément vautrés dans le confort douillet de leurs insolents privilèges, ils prient tous les jours pour que rien ne bouge, que rien ne change ! Changeons nos mentalités et nos comportements, changeons nous-mêmes pour changer le Sénégal et l’Afrique ! Tels de vrais charlatans au pouvoir, nos adeptes de la politique politicienne ont artificiellement créé une crise institutionnelle, mal ficelée du reste, en installant d’abord la suspicion au sein des « sept Sages » du C.C, puis en cherchant à opposer ce dernier au Parlement, à travers un simulacre de ‘’Commission d’enquête’’, (mise sur pied en ‘’mode fast track’’ sur la base de simples soupçons de corruption, non étayés - le présumé corrupteur étant curieusement d’ailleurs le Premier ministre et candidat désigné du pouvoir APR-BBY !), puis à travers le vote d’une ‘’loi constitutionnelle’’, jusqu’au tout dernier plat réchauffé de ‘’dialogue national’’ au Centre Abdou Diouf de Diamniadio ! Autant de stratagèmes cousus de fil blanc en accord avec leurs nouveaux alliés et complices du clan des Wade-PDS ! Effet de boomerang, pan sur le crâne : à force de ruses, la crise artificielle est aujourd’hui devenue une vraie crise, dont nul ne sait vraiment comment en faire sortir indemne notre cher pays le Sénégal !

Mais ni les faux dialogues, ni les lois d’amnistie faisant fi de la démarche de principe : vérité, justice, réconciliation, ne sauront rencontrer l’agrément des forces progressistes, démocratiques, sociales et citoyennes de notre pays, sa jeunesse en tête, qui continue de lutter contre la misère sociale, le chômage, la vie chère, pour la libération de tous les détenus politiques, pour une école et une santé de qualité, etc., avec l’espoir et la perspective d’un Sénégal meilleur  dans une Afrique unie, libre et prospère. Comme le dit un adage de chez nous, wiiri wiiri, jaari ndaari : après douze longues années de wër-wërloo avec les peuples du Sénégal et de l’Afrique, il urge de tourner la page de « la méthode Macky Sall », la méthode de tous les adeptes du système néocolonial de servitude volontaire, de prédation et d’autocratie. Il est venu en effet le temps où le Sénégal de « la deuxième République des Senghor-Diouf-Wade-Macky » est mûr pour céder la place au « Sénégal de la troisième République », juché sur les épaules des Conclusions des Assises nationales et des recommandations de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI), nourries de toutes les expériences, positives comme négatives, tirées de nos parcours de lutte depuis 1960, 1968, 1988, 2000, 2011, 2021 jusqu’à 2024, pour n’en citer que quelques étapes marquantes. Le pouvoir Macky-APR-BBY est de plus en plus isolé, paniqué et en mauvaise posture : user de dilatoire, divertir, diviser, puis choisir le bon moment pour attaquer et réprimer, telle  est la méthode favorite du Macky. Aux patriotes, démocrates et progressistes d’en tirer les conséquences, pour rester plus que jamais organisés, unis, mobilisés et déterminés, dans la confiance,  la sérénité et la vigilance, jusqu’à la victoire finale.

Madieye Mbodj, membre de la Coalition Diomaye Président.

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