KEEMTAAN GI - ÇA S’ENJAILLE DEJA !
Malgré la température sociale et électorale qui monte, monte, le pays affiche le sourire. Les « Lions » ont prouvé, hier, qu’ils tiennent à leur titre de « rois » d’Afrique. Ils ont obtenu une belle victoire à l’entame de la CAN contre le voisin gambien. Ça rassure pour la suite. Pendant que le sport déride et unit le peuple, les frustrés des parrainages grimacent. Ils sont allés s’apitoyer sur leur funeste sort devant les « Toubabs » de l’Union Européenne. Image écornée d’une démocratie à reculons que l’on pensait aux archives des larmoiements. Comme si ces Occidentaux n’ont rien vu des exécrables actes posés par le pouvoir en place depuis deux ans et qui relèvent du registre du « je m’en foutisme ». Ils ont tout vu, ces Toubabs donneurs de leçons, mais préfèrent regarder ailleurs. Attendant certainement que ça brûle pour venir jouer aux sapeurs-pompiers. Et puis, pourquoi donc ramener à la raison un président qui sert si bien leurs intérêts ? Nous devons être assez grands et responsables pour régler nos propres contradictions et problèmes. Bien entendu les messieurs et dames recalés de ces étranges parrainages n’ont pas tort dans un pays où l’on se fout éperdument des décisions de Justice. Tout est permis à ceux qui sont au pouvoir, pendant que l’Opposition est traitée comme des terroristes. Une situation que l’avocat Me Adama Gueye résume ainsi avec justesse : « Une justice à deux vitesses, forte avec les plus faibles et faible avec les plus forts ». Vous en doutez ? Pendant que l’on gaze des opposants, emprisonne des jeunes gens qui ne faisaient que discuter avec des citoyens sur la place publique, des jeunes dont on a amené le dossier en instruction pour prolonger leur séjour carcéral, pendant que l’on interdit à des leaders politiques de manifester avec leurs militants, que les gendarmes ferment les permanences de ces mêmes leaders, le candidat du pouvoir, lui, déroule tranquillement dans la région Sud du pays avec une belle propagande de flagorneurs constipés à force de bouffer indument les richesses du pays. Selon ces frotte-manches, la jeunesse de ces contrées aurait dit oui au candidat du pouvoir. Elle aurait acquiescé à travers des mobilisations payantes comme cela se fait couramment avant que tout ne leur retombe dans la gueule le jour des élections. De flagrantes injustices auxquelles nos amis de l’Union Européenne assistent sans réagir… Mais que voulez-vous ? Ce candidat du pouvoir les arrange tellement !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
REPORTERS GAMBIENS DU DESSIN ANIME A LA PLACE D’UN DEBRIEFING A LA TELE !
Hier, le Sénégal a écrasé sans difficulté la Gambie en s’imposant 3-0 lors de son entrée en lice dans cette CAN 2024 au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. A 48 heures de cette confrontation historique entre Lions et Scorpions, la fièvre du football s’était emparée de la Gambie aussi où tous les débats et pronostics tournaient autour d’une éventuelle…défaite du Sénégal. A la télévision nationale gambienne (Grts) comme à la radio, journalistes, chroniqueurs et invités s’acharnaient sportivement sur les Lions de la Téranga qu’ils qualifient de… Moutons de la Téranga. Sans oublier les réseaux sociaux où les tick-tokeurs et supporteurs gambiens se défoulaient sur la bande à Sadio Mané. Hier, dès le coup de sifflet final sanctionnant la lourde défaite des Scorpions, « Le Témoin » quotidien s’est précipité sur la télévision nationale gambienne pour suivre le débriefing d’après match. Ne rigolez surtout pas ! Car, en lieu et place d’un débriefing, nos confrères gambiens ont tout bonnement mis des…dessins animés pour enfants ! Ndeyssane Mbokka !
ENSEMBLE LYRIQUE DE SORANO LE DG OUSMANE BARRO DIONE REFUSE LA NOMINATION D’OUMAR DIAW SECK
Derrière son activisme débordant, le directeur général du Théâtre Daniel Sorano El Hadji Ousmane Barro Diène est accusé d’avoir installé un malaise au sein de la grande famille de la compagnie du Théâtre national Daniel Sorano. Nos antennes braquées au niveau de l’antenne du Boulevard de la République nous décrivent une situation d’ostracisme dont a été victime un des pensionnaires de la compagnie, en l’occurrence Oumar Diaw Seck. Ce dernier avait obtenu l’aval des autorités, notamment du ministre de la Culture Dr Aliou Sow, pour être porté à la tête de l’Ensemble lyrique traditionnel de la compagnie du Théâtre national Daniel Sorano le 29 septembre 2023. Mais en lieu et place, lors d’une rencontre le 02 novembre, El Hadji Ousmane Barro Dione n’a rien trouvé à faire que de proposer à Oumar Diaw Seck le poste de conseiller technique chargé de la coopération avec un contrat de prestation de service. Inutile de dire que Oumar Diaw Seck n’a pas accepté une telle proposition qui ne correspondait pas aux recommandations des autorités supérieures notamment du ministre de la Culture D Aliou Sow qui avait personnellement câblé le concerné pour l’informer de la décision du président de la République de le porter à la tête de l’ensemble lyrique traditionnel de la compagnie du Théâtre Daniel Sorano. Seulement au niveau des couloirs de Sorano, Oumar Diaw Seck bénéficie d’un large courant de sympathie parce que l’homme fait partie de la grande famille de Sorano. Il avait rejoint Sorano à l’âge de 19 ans comme membre du Ballet National. Ce qui lui a permis de voyager à travers le monde notamment aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique. Il finira par s’installer pendant 20 ans, à partir de 1996, aux Etats-Unis pour continuer son engagement dans le monde du théâtre et de la culture. Chez les Yankees, il a dirigé une radio communautaire à New York avant de créer ensuite un Ensemble instrumental de l’Afrique composé d’artistes en provenance de 26 pays africains. Un Ensemble qui sillonnait le continent américain pour effectuer des prestations diverses. Aux Etats-Unis, Oumar Diaw Seck s’est aussi illustré comme promoteur culturel puisque la quasi-totalité des artistes sénégalais (notamment Kiné Lam, Doudou Ndiaye Mbengue, Ndiollé Tall, Abou Thioubalo, Khar Mbaye Madiaga, Athia Wélé, Soda Mama Fall, Ndiouga Dieng, Fatou Laobé, Moussa Ngom…) ont séjourné au pays de l’Oncle Sam grâce à cet homme devenu promoteur et expert traditionnel incontournable à New York. Malgré son séjour américain, il a continué à travailler avec Sorano. En 2016, il a réalisé notamment « Khawaré, demb ak tay » du temps du DG Abdoulaye Coundoul et d’autres spectacles comme le célèbre drame « Nder en flammes ». Voilà l’homme au pédigrée respectable dont Ousmane Baro Diène refuse la nomination à la tête de l’Ensemble Lyrique traditionnel. D’ailleurs, selon nos sources, Oumar Diaw Seck va organiser une conférence de presse ce jeudi pour dénoncer cette situation. En attendant la version du patron de Sorano qu’on a essayé de joindre dans la soirée, espérons qu’Ousmane Barro Dione va revenir à de meilleures sentiments le concernant.
KAOLACK EN DEUIL GUEDEL MBODJI EST DECEDE
Kaolack s’est réveillé hier dans la stupeur avec l’annonce du décès du célèbre Guedel Mbodj. L’homme a marqué la capitale du bassin arachidier ces dernières décennies par son engagement à tous les niveaux pour le rayonnement économique et culturel de sa ville. Opérateur économique, homme politique et surtout promoteur culturel — il était l’initiateur du célèbre Festival du théâtre et rire (Fest’rire) de Kaolack — Guédel Mbodj est décédé hier matin à Dakar des suites d’une longue maladie. Son enterrement était prévu hier en fin de soirée à Kaolack. Le Témoin présente ses condoléances à sa famille et à notre ami, le journaliste employé à la Lonase Guédel Mbodj qui était son homonyme. Que sa chère terre de Kaolack lui soit légère et que Dieu l’accueille en Son paradis !
DECES DE MARIETTE MBAYE, EPOUSE DE FEU KEBA MBAYE
La veuve de l’éminent magistrat Kéba Mbaye, Mariette Mbaye, est décédée hier à Dakar. Une disparition qui a suscité un immense élan de sympathie à l’endroit des enfants de la défunte et notamment de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. «Je suis profondément attristé d’apprendre le rappel à Dieu de madame Mariette Mbaye, épouse de Feu le président Kéba Mbaye», a écrit le candidat Karim Wade sur sa page X. «Je présente mes condoléances les plus attristées à toute la Famille éplorée, en particulier à ses enfants Abdoul et Cheikh Tidiane Mbaye. La mémoire de leur mère et l’héritage du président Kéba Mbaye resteront à jamais. Les familles Mbaye et Wade partagent une longue et profonde histoire d’amitié empreinte de respect mutuel», a témoigné le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade et candidat à la prochaine présidentielle.
POLICE NATIONALE
Dans le cadre de la poursuite du maillage territorial et de la densification de la présence policière, le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, accompagné de l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, Directeur général de la Police nationale, va procéder à l’inauguration de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack. L’information est livrée à travers un communiqué du Bureau des relations publiques de la Direction générale de la Police nationale ce lundi 15 janvier. Ainsi, le programme est établi comme suit : le 16 janvier 2024 à 9 h, inauguration du commissariat de Biscuiterie-HLM. Le 26 janvier 2024 à 11 h, inauguration du camp GMI de Leybar à Saint-Louis. Le 30 janvier 2024 à 11 h, inauguration du camp GMI de Mbour et le 1er février 2024 à 11 h, ce sera au tour de l’École des sous-officiers de police de Kaolack.
Baadoolo - Déclaration sur l’horreur !
Le Sénégal n’est pas un jouet qui doit être entre des mains de gens qui font du «ngaralé». Quand on est poursuivi par la justice sénégalaise, on est Français ou Américain. Quand veut être candidat, on est Sénégalais. Bi ou double nationalité, pour diriger notre pays, nous devons l’aimer et ne jamais le comparer à un autre. C’est l’avenir du pays et des risques de haute trahison qui sont en jeu. La législation doit être corsée sur ce point avec un contrôle a priori. Et non juste une confiance aveugle à une «déclaration sur l’honneur». Pour éviter l’horreur.
Inauguration de 4 nouvelles unités La police se renforce dans les villes
La police nationale se renforce dans les grandes villes du pays. Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, et le directeur général de la police nationale, Seydou Bocar Yague, vont inaugurer du 16 janvier au 1er février 2024 de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack. Les cérémonies d’inauguration auront lieu respectivement le 16 janvier pour le commissariat de Biscuiterie-HLM, le 26 janvier pour le camp Gmi de Leybar à SaintLouis, le 30 janvier pour le Camp Gmi de Mbour et enfin le 1er février pour l’école des sous-officiers de Police de Kaolack. Ces réalisations s’inscrivent dans l’objectif de l’Etat du Sénégal qui consiste à la poursuite du maillage territorial et de la densification de la présence de la police dans tout le pays.
Nécrologie Rappel à Dieu de Guédel Mbodji
Le Saloum est en deuil. Guédel Mbodj, homme politique et opérateur économique, a été rappelé à Dieu dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 janvier 2024, vers les coups de 2h du matin. Père fondateur de l’Arcots (Artistes comédiens du théâtre sénégalais), Guédel Mbodj qui était aussi le promoteur du Festival du rire annuel à Kaolack. C’est dans cette ville qu’il a été inhumé hier, après la levée du corps à l’Hôpital Principal de Dakar.
Autoroute à péage Une collision entre 3 véhicules fait 16 blessés
Un violent accident impliquant trois véhicules dont un de transport en commun s’est produit sur l’autoroute à péage ce lundi. Le choc a eu lieu à hauteur de Diamniadio, dans le sens Aibd-Dakar. Le bilan fait état de 16 blessés dont 5 dans un état grave, selon le commandant des sapeurs-pompiers du Pôle urbain.
Après la victoire face à la Gambie Macky Sall félicite les Lions
Après la belle victoire du Sénégal face à la Gambie (3-0), le président de la République, qui a suivi le match, a félicité les Lions de la Téranga sur le réseau social X. «Félicitations à nos Lions pour cette belle et triomphale entrée en matière dans cette Coupe d’Afrique des nations. Votre engagement et dévouement font vibrer le Sénégal ! Nos prières vous accompagnent pour le reste de la compétition», a écrit Macky Sall. Le Sénégal jouera son deuxième match vendredi prochain face au Cameroun.
Can 2024 Changement dans le calendrier scolaire
Comme pour les éditions précédentes, la Coupe d’Afrique des nations va un peu impacter le calendrier scolaire. Des réaménagements qui interviennent le plus souvent lorsque le Sénégal joue. C’était le cas hier, lors du match Sénégal-Gambie qui était prévu à 14 heures. En effet, dans plusieurs établissements du privé et du public, les élèves ont quitté les classes plus tôt que d’habitude. Certains ont été libérés à 12 h. Les autorités de l’inspection d’académie de Dakar soulignent que ces dispositions sont validées certes, mais les enseignements continuent normalement en dehors des matches du Sénégal. «Même pour la Côte d’Ivoire qui accueille la Can, j’ai appris que les cours ne seront suspendus que quand la Côte d’Ivoire joue. C’est pareil aussi pour nous», a précisé Aboubakry Sadikh Niang sur Rfm.
OXFAM LANCE L’INITIATIVE « WAAJAL ÉLECTIONS », CE MARDI
Le bureau d’Oxfam au Sénégal annonce qu’il va procéder, mardi, au lancement de l’initiative dénommée “Waajal élections’’ (se préparer pour les élections) en vue de renforcer la capacité des journalistes et des influenceurs.
Dakar, 15 jan (APS)-Le bureau d’Oxfam au Sénégal annonce qu’il va procéder, mardi, au lancement de l’initiative dénommée “Waajal élections’’ (se préparer pour les élections) en vue de renforcer la capacité des journalistes et des influenceurs pour un meilleur traitement de l’information en prélude à l’élection présidentielle du 25 février prochain
La rencontre prévue à partir de 9 heures à la Maison de la presse Babacar Touré, sera marquée par la tenue d’un panel sur le thème « La désinformation en période électorale : quels risques et quelles réponses ? », précise le communiqué transmis à l’APS.
« Waajal élections » est une initiative entreprise dans le cadre du Projet d’appui à un processus électoral apaisé et inclusif (PAPE) dont l’une des composantes concerne « la désinformation et la manipulation à travers les médias traditionnels, les réseaux et médias sociaux pendant la période électorale », soulignent les organisateurs.
Ils expliquent que « l’objectif est, par la réflexion et l’anticipation, d’apporter une contribution collectivement pensée, en identifiant les menaces que peuvent poser la désinformation et la manipulation sur l’unité nationale et la cohésion sociale (…) ».
Le panel sera suivi d’un atelier de formation sur le fact-checking au bénéfice des journalistes et des influenceurs, indique la même source.
SÉNÉGAL-CAMEROUN, RIGOBERT SONG ANNONCE LA COULEUR À J-4
"Contre le Sénégal (vainqueur de la Gambie 3-0), ce sera un autre match, nous restons positifs. On sait que ce sera pas la même chose que ce que vous avez vu aujourd'hui"
iGFM (Yamoussoukro) Le sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun, Rigobert Song, a annoncé la couleur avant le choc du groupe C, contre le Sénégal, prévu vendredi prochain, à Yamoussoukro, dans le cadre de la 2e journée de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
"On a mal commencé parce qu'on a pris un but qui vient de nous. Après on est revenu au score, mais avec la façon dont on a joué après, on aurait pu gagner mais on ne l'a pas fait. Les débuts d'une compétition, ce n'est pas toujours évident. On sait comment se passent les débuts de certaines équipes. Au début, ils (joueurs camerounais) avaient de la crainte. Ils n'ont pas fait ce qu'on leur avait demandé de faire. Ils ont fait preuve de volonté, je leur fécilite. Dieu va nous accompagner la prochaine fois pour qu'on puisse marquer, ce qui nous a manqué aujourd'hui."
"Ce sera un autre match"
"Nous avons vu tous le match, on va se remettre, il y a eu des choses à corriger. Les joueurs sont conscients de cela, nous allons réajuster car c'est juste quatre jours de différence. Je pense que les choses iront mieux au prochain match. Je n'ai aucun doute. Sénégal-Cameroun ? Ce match (Cameroun-Guinée) était le plus difficile. Contre le Sénégal (vainqueur de la Gambie 3-0), ce sera un autre match, nous restons positifs. On sait que ce sera pas la même chose que ce que vous avez vu aujourd'hui", a déclaré le technicien camerounais à la fin du match nul contre la Guinée (1-1).
Le match Sénégal-Cameroun se jouera le 19 janvier 2024 à 17h GMT.
BOUGANE, UN AVENIR POLITIQUE CONTRARIÉ
Alors qu'il se rêvait en outsider crédible, le patron de D-Media est recalé pour la présidentielle de 2024, un contretemps dans sa ascension
Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, qui s’est fait recaler lors du processus de parrainage, voit sa carrière politique remise en cause par sa non-participation à la plus importante élection du calendrier républicain.
Jamais deux sans trois. Après la présidentielle de 2019 et les Législatives de juillet 2022, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp n’a pas été retenu parmi les candidats ayant validé leurs dossiers de parrainage en vue de la présidentielle du 25 février 2024. Le magnat de la presse se voit une nouvelle fois écarté par le système du parrainage.
En effet, d’après la commission de contrôle des parrainages, il n’a validé que 28 476 sur les 44 231 requis. Bougane Guèye voit encore ses chances de participation à une élection présidentielle lui échapper. Ainsi, ce nouvel échec risque, selon plusieurs observateurs, de briser l’élan de mobilisation des militants du mouvement qui, dans le sillage de leur leader, voulait faire de Gueum Sa Bopp une nouvelle force dans le landerneau politique sénégalais.
Malgré des résultats aux dernières élections locales mitigées : succès dans plusieurs communes comme la Médina, Rufisque-Ouest, Koussy, Samékanta à Sédhiou et de Saré Bidji à Kolda, rejet de la liste pour l’élection de la ville de Dakar, invalidation de la liste Gueum Sa Bopp à Saint-Louis lors des Locales de 2022, le mouvement a poursuivi son programme de massification à l’intérieur du pays. Le dernier meeting d’investiture (16 décembre) à la place de la Nation semblait montrer un certain dynamisme enclenché lors des nombreuses tournées de Bougane Guèye Dany à l'intérieur du pays.
L’absence du patron de D-Média pourrait, à terme, fortement réduire l’offre politique avec le risque d’un découragement de la base militante. L’élection présidentielle aurait été un moyen de faire un état des lieux sur le poids politique de Bougane Guèye Dany à l'échelle nationale.
D’autant plus qu’avec l’absence d’Ousmane Sonko, ce courant antisystème et souverainiste pouvait rapidement se rallier au discours nationaliste économique incarné par l’ancien journaliste de Walfadjri. Ce qui l’aurait propulsé comme l’une des nouvelles têtes de la scène politique sénégalais qui a vu l’émergence de figures comme Cheikh Tidiane Dièye, Anta Babacar Ngom et Pape Djibril Fall, entre autres.
Pour Bougane Guèye Dany, l’avenir semble se jouer lors des prochains mois. ‘’Plus Macky Sall me fait subir l’injustice, plus cela est un carburant qui me motive’’, a-t-il déclaré, indiquant sa ferme détermination à lutter contre le régime de Macky Sall. À l’instar des élections législatives, le patron de Gueum Sa Bopp compte s’investir pour mettre fin au règne de Macky Sall. Bougane Guèye Dany dénonce un acharnement du régime qui le prive d’un droit d’aller à la rencontre des Sénégalais.
Néanmoins, cette situation pourrait renforcer le narratif de Bougane Guèye qui se présente comme un candidat antisystème. Cette posture d’anticonformiste sur le plan politique et attachée à la cause de la jeunesse et des couches les plus vulnérables pourrait lui permettre d’avoir un discours porteur auprès d’un certain électorat.
Par ailleurs, la jeunesse de l’homme d’affaires (47 ans) constitue aussi un atout pour ce dernier et qui devrait lui permettre de survivre sur l’échiquier politique.
Selon le politologue Mamadou Sy Albert, la léthargie et l’immobilisme sont les principales menaces pour Bougane, dans la perspective de la présidentielle. ‘’Il faut qu’il s’implique fortement sur la campagne et apporter un soutien à un candidat, car s’il croise les bras, il risque de voir son mouvement péricliter. Après cet échec dans le parrainage, Bougane doit travailler politiquement pour rester au-devant de la scène, au risque de voir ses militants migrés vers d’autres cieux. Bougane, avec ses militants et ses supports médiatiques, peut jouer une grande influence dans la prochaine Présidentielle, s’il s’investit entièrement’’, déclare-t-il d’entrée.
Toujours selon l’analyste politique, l’échec du parrainage n’est pas fatal pour la carrière politique de Bougane. ‘’Je pense que cette épreuve peut l’aguerrir et le motiver à long terme. D’autant plus qu’il possède une identité et que les élections législatives qui risquent de se tenir après la présidentielle pourront lui permettre de rebondir’’, conclut-il.
CISSÉ SATISFAIT DE LA PRESTATION DE SES POULAINS
« Il nous fallait être patients. Ce premier but vite marqué nous a facilité la tâche. Nous sommes conscients qu’il y a des ajustements à faire encore, et nous allons continuer à travailler », a dit le sélectionneur national
Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a dit être satisfait de la prestation de ses poulains qui, selon lui, ont pris le jeu à leur compte, contre la Gambie, en menant très tôt au score dès la 4ᵉ minute de cette rencontre finalement remportée par les Lions, 3-0, lundi, à Yamoussoukro, pour la première journée du groupe C de la 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
« C’est toujours intéressant et important de débuter une compétition avec une victoire. Nous sommes satisfaits. Je suis satisfait de la prestation de l’équipe, malgré une grosse chaleur et face à une équipe qui a bien défendu et était costaud », a-t-il dit.
Cissé donnait une conférence de presse, après la victoire du Sénégal face à la Gambie, lors du match de la première journée du groupe C de la CAN.
La 34e Coupe d’Afrique des nations de football se déroule en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 févier.
« Il nous fallait être patients. Ce premier but vite marqué nous a facilité la tâche. Nous sommes conscients qu’il y a des ajustements à faire encore, et nous allons continuer à travailler », a dit le technicien sénégalais.
Le Sénégal a « bien préparé ce match sur tous les plans, depuis quinze jours. C’est une équipe que nous connaissions », a-t-il souligné en parlant de la Gambie. « C’est un derby important qu’il fallait gagner. Et dans ce groupe, nous en avons trois. »
« Le championnat n’est pas encore fini. La Gambie a des arguments pour continuer la compétition », a reconnu Aliou Cissé en rappelant : « En Coupe du monde, nous avons perdu notre premier match, mais cela ne nous a pas empêché de sortir des phases de poules. »
Le Sénégal va prendre les matchs les uns après les autres, selon son sélectionneur national.
« Nous n’avons pas peur. Depuis six ou huit ans, vous savez ce que l’équipe est en train de faire en termes de statistiques et de résultats positifs. Il faut rester humble et c’est cela qui fait l’ADN de l’équipe. Nous savons que nous pouvons perdre contre n’importe qui », a-t-il déclaré.
SADIO MANÉ CONFIANT
Le Sénégal a démontré, lors de son premier match, qu’il peut aller loin dans cette 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, a déclaré, lundi, à Yamoussoukro, son attaquant vedette
Le Sénégal a démontré, lors de son premier match, qu’il peut aller loin dans cette 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, a déclaré, lundi, à Yamoussoukro, l’un de ses attaquants, Sadio Mané, après la victoire de l’équipe sénégalaise sur la Gambie, 3-0.
« Nous avons gagné avec la manière. C’est ce que tout le monde attendait de nous. Nous avons démontré une fois encore qu’on peut aller loin, même si c’est très tôt de le dire », a réagi Mané à la fin du match.
Le joueur d’Al-Nassr (Arabie Saoudite) promet, avec ses coéquipiers, de « prendre la compétition match par match » et de « continuer à bien jouer ».
« Dans l’ensemble, on mérite notre victoire », a soutenu l’attaquant des Lions du Sénégal.
« Nous avons remporté les trois points. C’est très important pour nous. Nous savions que le match n’allait pas être facile en raison de notre statut de champion d’Afrique […] Donc, il fallait faire une bonne entrée », a dit son coéquipier Cheikhou Kouyaté.
« Nous allons bien préparer la rencontre contre le Cameroun »
Les Lions du Sénégal vont jouer les autres matchs du groupe C comme des finales, a assuré le joueur de Nottingham Forest (Angleterre).
« Nous allons bien préparer la rencontre contre le Cameroun prévue vendredi », a promis Kouyaté, qui n’a pas joué le match de ce lundi.
« L’essentiel a été fait, c’est-à-dire gagner le match d’ouverture. Nous avons mis trois buts sans en encaisser. Cela fait du bien. En seconde période, nous avons maîtrisé le match. Nous n’avons pas été endormis par le score. Nous sommes restés concentrés », a fait remarquer Pape Guèye.
Auteur du premier but du Sénégal, à la 4ᵉ mn, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille assure que les Lions vont se concentrer sur le prochain match.
LE PARC DJOUDJ, UN ÉCOSYSTÈME IMPORTANT
Le ministre de l’Environnement a rappelé que le parc national de Dioudj est un site de reproduction pour plusieurs espèces d’oiseaux. « La nature, a-t-il relevé, elle est extrêmement bien faite et chaque élément a sa place et son rôle ».
Saint-Louis, 15 jan (APS) – Le parc national des oiseaux du Djoudj est un écosystème important, voire capital, a estimé lundi, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, saluant le travail des hommes « engagés et compétents » pour la préservation de ce site qui s’étend sur 16 000 hectares dans le delta du Sénégal (nord).
« Cet écosystème-là, aujourd’hui, il est capital. Djoudj est quelque chose d’important par rapport justement à ses oiseaux migrateurs et autres », a-t-il déclaré à des journalistes.
Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye participait à la journée pour le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (DIOE), édition 2024.
Cette manifestation « permet […] de revoir le parc et de voir les difficultés ou les contraintes avec lesquelles les hommes qui sont ici font face. Beaucoup de menaces sur cet écosystème qui est extrêmement important, mais qui est également fragile comme tous les écosystèmes », a-t-il ajouté.
Aussi le ministre Alioune Ndoye a-t-il salué le travail des agents publics préposés à la préservation de ce site.
« Heureusement, nous avons là des hommes compétents, engagés aussi bien des hommes du département que de tous les villages environnants qui collaborent dans ce travail de protection et de préservation de cet endroit hypersensible et hyper important qui nécessite d’ailleurs des investissements », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Environnement a rappelé que le parc national de Dioudj est un site de reproduction pour plusieurs espèces d’oiseaux. « La nature, a-t-il relevé, elle est extrêmement bien faite et chaque élément a sa place et son rôle ».
En prélude du Dénombrement international d’oiseaux d’eau, Alioune Ndoye a effectué une visite à la Réserve spéciale de faune de Guembeul (RSFG), ce dimanche 14 janvier.
Le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (DIOE) est un programme de suivi des effectifs d’oiseaux d’eau, coordonné depuis 1967 par Wetlands International, bras technique de la Convention Ramsar sur les zones humides. Le dénombrement est effectué au niveau international, lit-on dans une note de presse.
Le même document renseigne que pour l’édition 2024, la sterne royale « Thalasseus maximus » a été choisie comme oiseau parrain, précisant que ce choix s’explique par le fait que cette espèce a été la plus touchée par l’épidémie de la grippe aviaire en 2023.
par Ibrahima Anne
SYSTÈME DE PARRAINAGE, L’HEURE DES COMPTES
"Le traumatisme né de la floraison de listes en 2017 était tel que l’instauration d’un filtre était quasiment devenue une demande sociale. Les partis politiques, participants au dialogue politique, avaient convenu du parrainage comme tamis nécessaire..."
Le traumatisme né de la floraison de listes en 2017 était tel que l’instauration d’un filtre était quasiment devenue une demande sociale. Les partis politiques, participants au dialogue politique, avaient convenu du parrainage comme tamis nécessaire en vue de rationaliser la participation aux élections. Telles étaient, en tout cas, les intentions de départ. A l’arrivée, malheureusement, force est de constater que ce parrainage dont le second contrôle s’est achevé, cette semaine, a été une occasion de rigoler, n’eut été le sérieux du sujet : le processus de présélection de celui qui nous dirigera pendant les cinq prochaines années.
La démocratie, dit-on, est le moins mauvais des systèmes politiques. Le parrainage pourrait, par analogie, être considéré comme le moins mauvais des filtres de sélection. Sauf que son usage nous a donné à voir et constater ce qui, en temps normal, devrait se jouer au Grand Théâtre. Des candidats à la candidature, naturellement parrains de leur propre candidature, ont été surpris de s’entendre dire que le fichier électoral dont dispose le Conseil constitutionnel ignore jusqu’à leur existence. C’est le cas, par exemple, du Pr Mary Teuw Niane. Le candidat recalé révèle que, après investigations, lui et son équipe se sont rendu compte qu’il fait partie des «28 887 parrains non identifiés au fichier général des électeurs».
L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur jure, la main sur le cœur, qu’ «il n’y a [pourtant] pas d’erreur» sur ses données reportées. Une incongruité parmi tant d’autres. En effet, tout comme Mary Teuw Niane, Mohamed Ben Diop, candidat issu de la Diaspora, est tombé des nues quand il s’est vu notifier qu’il était impossible, pour la commission de contrôle des parrainages, de l’identifier.
Et que dire de ce candidat qui a déposé une liste de parrains de faux députés ? Dans un pays où, pendant toute une journée, un citoyen lambda s’est prévalu du titre de député pour siéger dans l’hémicycle, on est presque dans l’ordre du paranormal, me dira-t-on.
Ces cas, celui de la Pouponnière «Keur Yeurmandé» et tant d’autres, sont, hélas, le reflet de ce que nous sommes : une société de frime où le paraître justifie tous les excès. Conséquence : culture du faux à tous les étages.
La comédie vire au tragique quand un ancien ministre de l’Intérieur, lui-même victime des ravages du parrainage, commence à douter de la fiabilité du fichier qu’il avait sous sa responsabilité, en 2019. «J’ai été ministre de l’Intérieur du Sénégal, c’est moi qui ai organisé les élections de 2019, donc je sais bien de quoi je parle. C’est normal qu’on se pose des questions parce que quand quelqu’un a sa carte d’électeur, régulièrement inscrit, il n’a jamais changé de bureau de vote, rien ne peut justifier qu’il ne soit pas dans le fichier électoral», déclare Aly Ngouille Ndiaye.
Samedi 06 janvier, c’est la Cena, chargée de la supervision et du contrôle des élections, qui se fend d’un communiqué qui jette un énième doute sur la fiabilité du fichier. Dans le document, signé de son Président, mais dépourvu de cachet – qu’elle finira par authentifier – la structure autonome «tient à informer les électrices et électeurs que la version actuelle du fichier électoral sur son site n’a pas encore été mise à jour en vue de l’élection présidentielle de 2024». Par conséquent, elle déconseille vivement l’utilisation des informations actuellement disponibles sur son site, qui se réfèrent aux élections législatives de 2022. «Ces données sont incomplètes et peuvent contenir des erreurs, notamment en ce qui concerne les lieux et bureaux de vote», ajoute-t-elle. Interdit de rire !
Et dire que c’est ce fichier sur lequel les acteurs peinent à accorder leurs violons qui servira de base de fiabilisation du processus électoral ! Même légal, un pouvoir issu de ce processus risque de souffrir, ab initio et jusqu’à la fin de son mandat, d’un déficit de légitimité.