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15 août 2025
UN PROJET DE LOI D'AMNISTIE TRÈS POLÉMIQUE
Le projet de loi d'amnistie défendu par Macky Sall fait des vagues au Sénégal. Sa propre majorité lui fait front, dénonçant un "déni de justice". L'opposition crie également à l'"impunité". Dans ce climat explosif, l'avenir du texte interroge
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/02/2024
Le projet de loi d'amnistie sur les faits liés aux manifestations politiques entre 2021 et 2024 présenté par le président sénégalais Macky Sall fait l'objet de vives controverses, révèle une enquête du journal Le Monde.
Porté par le chef de l'Etat comme un geste en faveur de "la cohésion nationale" dans le contexte de crise politique née du report de l'élection présidentielle, ce texte vise selon lui à "surmonter ces moments difficiles" à travers "l'amnistie et le pardon". Il prévoirait d'amnistier les personnes poursuivies dans le cadre des manifestations qui ont fait une soixantaine de morts ces dernières années.
Cette mesure permettrait notamment à l'opposant Ousmane Sonko, en détention depuis sept mois, de recouvrer la liberté. "Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles", a déclaré Macky Sall lors de l'ouverture d'un dialogue national boycotté par la majorité des candidats à la présidentielle.
Cependant, ce projet suscite d'importantes réticences au sein même de la majorité présidentielle, rapporte Le Monde. "Certains ministres l'ont durement désapprouvé", affirme une source proche du chef de l'État. Lors de la présentation du texte, le ministre du Travail Samba Sy, membre d'un parti allié, a ainsi "vertement dénoncé ce projet", selon ses termes: "Notre parti ne peut accepter que l’université ait été brûlée en chantant, que deux jeunes filles aient été consumées dans un bus".
De nombreuses voix s'élèvent également dans l'opposition pour dénoncer un "déni de justice". "Cette loi n’a pas pour but de pacifier le pays (...) Le président veut en fait protéger les membres des forces de sécurité, des responsables politiques et les nervis qui ont participé aux sanglantes répressions", affirme le directeur d'Amnesty International Sénégal.
Alors que le pays traverse l'une de ses plus graves crises, les débats sur ce projet de loi s'annoncent âpres. Le texte devra être adopté par une Assemblée divisée, la majorité présidentielle ne disposant que de 80 députés sur 165. Au sein même du camp de Sonko, certains dénoncent une "légalisation de l'impunité", plaçant les députés de l'opposition face à un dilemme.
LA POLICE DE L'UE DÉPLOYÉE CONTRE LES MANIFESTATIONS
Une enquête conjointe d'Al Jazeera et de la fondation porCausa révèle que le gouvernement de Macky Sall a fait appel à une unité spéciale de contre-terrorisme équipée et formée avec le financement de l'Union européenne, pour réprimer l'opposition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/02/2024
Une unité d'élite sénégalaise formée, équipée et financée par l'Union européenne, devait initialement lutter contre la criminalité transfrontalière. Pourtant, selon une enquête d'Al Jazeera, elle a été utilisée pour réprimer un mouvement populaire.
Depuis 2021, le procès du leader d'opposition populaire et controversé Ousmane Sonko a mené à des manifestations à travers le Sénégal, pays d'Afrique de l'Ouest, lors desquelles des dizaines de personnes ont été tuées. L'enquête menée conjointement par Al Jazeera et la fondation porCausa révèle que le gouvernement sénégalais a fait appel à une unité spéciale de contre-terrorisme, le Groupe d'Action Rapide de Surveillance et d'Intervention (GAR-SI), créé, équipé et formé avec le financement de l'Union européenne, pour réprimer violemment ces manifestations pro-démocratie.
Dans une vidéo décrite par Al Jazeera, on voit des membres des forces de sécurité dans le même type de véhicules blindés que l'UE a acheté pour le GAR-SI Sénégal tirer du gaz lacrymogène sur une caravane de manifestation organisée par Sonko en mai dernier. L'incident s'est produit dans le village de Mampatim, à environ 50 km de Kolda, dans la région de Casamance.
"Ces unités semblent être utilisées pour réprimer les droits humains plutôt que de lutter contre le terrorisme ou de surveiller la frontière", déclare Ousmane Diallo, chercheur à la division Afrique de l'Ouest et Centrale d'Amnesty International. "C'est une allégation grave alors que la gendarmerie sénégalaise est impliquée dans la répression des droits humains et du droit de manifester pacifiquement depuis 2021".
Financé à hauteur de 75 millions d'euros par le Fonds Fiduciaire d'Urgence de l'Union européenne pour l'Afrique, le projet régional GAR-SI Sahel, mis en œuvre entre 2016 et 2023, visait à créer des unités GAR-SI dans plusieurs pays de la région dont le Sénégal, "condition préalable à leur développement socio-économique durable".
L'unité sénégalaise de 300 hommes, créée en 2017 et coûtant plus de 7 millions d'euros, devait initialement lutter contre les incursions de groupes armés et la criminalité transfrontalière depuis la ville de Kidira, à la frontière malienne. Pourtant, selon un ancien responsable policier sénégalais cité par Al Jazeera, elle a bien été déployée lors des manifestations pro-démocratie au Sénégal.
Des sources espagnoles et sénégalaises familières du projet confirment qu'une seconde phase de 4,5 millions d'euros a ensuite été mise en place, créant une seconde unité GAR-SI Sénégal. Les ressources initialement allouées à la lutte contre la criminalité ont ainsi été de facto intégrées aux commandements territoriaux sénégalais et utilisées pour réprimer les manifestations.
LE DIAGNOSTIC PRÉCOCE COMME MOYEN DE PRÉVENTION CONTRE LES CANCERS DE L’ENFANT
"Les cancers qui touchent les enfants se développent parfois précocement, il y en a même qui naissent avec. La pathologie est généralement détectée après des complications liées à une maladie chez l’enfant. Le plus souvent, c’est le cancer du sang"
Kaolack, 29 fév (APS) – Docteur Moustapha Cissé, pédiatre au centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre), a exhorté jeudi les parents et les communautés à procéder à un diagnostic précoce pour prémunir les enfants des différents types de cancers pouvant les toucher.
‘’Les cancers qui touchent les enfants se développent parfois précocement, il y en a même qui naissent avec. La pathologie est généralement détectée après des complications liées à une maladie chez l’enfant. Le plus souvent, c’est le cancer du sang, d’où la nécessité de faire un diagnostic précoce’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Il a rappelé à cet égard que le dépistage précoce permet de réduire la cherté du bilan. Certains bilans comme la numération peuvent même se faire dans les régions de l’intérieur du pays pour un coût ne dépassant même pas 15.000 FCFA, indique-t-il.
Le médecin s’entretenait avec l’APS en marge de la commémoration, le 15 février, par la communauté internationale, de la journée mondiale de sensibilisation sur les cancers des enfants. Il a saisi l’occasion pour prôner une ‘’vigilance des parents’’ face aux complications qui peuvent découler du traitement à long terme des cancers, surtout ceux des enfants qui touchent le plus souvent les enfants dont l’âge est compris entre six et douze ans.
‘’Le traitement par chimiothérapie peut avoir des conséquences dangereuses pour les enfants en plus des complications du cancer. Le cancer des enfants peut impacter l’espérance de vie à cause des complications. La chimiothérapie a ses conséquences qui peuvent réduire l’espérance et la qualité de vie des enfants’’, a-t-il alerté.
Les origines des cancers des enfants n’étant pas encore bien déterminées, le médecin affirme que les facteurs génétiques entraînent des anomalies ainsi que des infections virales pouvant entraîner des cancers, comme le cancer du sang.
L’hôpital ‘’Dalal Jam’’ de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, dispose d’une unité d’oncologie pédiatrique au Sénégal, mais certains patients peuvent être suivis dans les régions, a noté Dr Moustapha Cissé.
BADMINTON AU JEUX AFRICAINS D’ACCRA : DEMBA NDIAYE VA REPRÉSENTER LE SÉNÉGAL DANS LA CATÉGORIE JUNIOR
Le champion du Sénégal de badminton, en catégorie junior, Demba Ndiaye, va représenter son pays dans cette discipline aux prochains Jeux africains prévus du 3 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana
Kaffrine, 29 fev (APS) – Le champion du Sénégal de badminton, en catégorie junior, Demba Ndiaye, va représenter son pays dans cette discipline aux prochains Jeux africains prévus du 3 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana, a-t-on appris de Abdoulaye Keita, président du club de badminton Babacar Cobar Ndao de Kaffrine.
”Nous lançons un appel au ministre maire de la commune de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, à accompagner le jeune Demba Ndiaye, pensionnaire du club de badminton Babacar Cobar Ndao de Kaffrine (centre). Il va dignement représenter la région de Kaffrine et le Sénégal aux jeux africains d’Accra”, a dit à l’APS M. Keita.
Agé de 15 ans, le jeune sportif est élève en classe de seconde au lycée Babacar Cobar Ndao de Kaffrine, où il a débuté sa carrière sportive en 2021, après l’introduction du badminton dans cet établissement scolaire, a-t-il expliqué, relevant des ”avancées notoires” de cette discipline à Kaffrine et dans le reste du Sénégal.
”C’est une discipline émergente qui commence à donner satisfaction au Sénégal et à Kaffrine en particulier”, a-t-il reconnu, saluant le travail d’encadrement technique mené par l’inspecteur régional du sport, Ibrahima Diba, du coach Mamadou Mbaye, du chef de service départemental de la jeunesse de Malem Hodar , initiateurs du badminton à Kaffrine.
Abdoulaye Keita, a en outre, invité les autorités, à accompagner cette discipline sportive confrontée à de nombreuses difficultés à Kaffrine.
”Le badminton, c’est un sport qui se fait en salle, mais par manque de moyens, nous le pratiquons à l’air libre dans des conditions difficiles”. Nous n’avons pas de matériels et d’équipements appropriés à ce sport”, a-t-il déploré, appelant à surmonter ces obstacles pour faire des performances.
Le club de badminton Babacar Cobar Ndao de Kaffrine compte une trentaine de pensionnaires.
UNE BANDE ARMÉE INTERPELLÉE ET DE NOMBREUX SITES D’ORPAILLAGE DÉMANTELÉS
L’opération dénommée ‘’Sentinelle Est’’ et toujours en cours a notamment permis permis de démanteler plusieurs sites d’orpaillage clandestins qui agressaient le fleuve Falémé, a annoncé la DIRPA.
Dakar, 29 fév (APS) – Une bande armée sévissant dans la zone frontalière du Sénégal avec le Mali a été interpellée et plusieurs sites d’orpaillage clandestins démantelés dans le cadre d’une opération de sécurisation lancée le 10 février dans les régions orientales du Sénégal, a appris l’APS de source sécuritaire, jeudi.
L’opération dénommée ‘’Sentinelle Est’’ et toujours en cours a notamment permis permis de démanteler plusieurs sites d’orpaillage clandestins qui agressaient le fleuve Falémé, a annoncé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Dans un communiqué publié sur le réseau social X, la DIRPA signale que la pression mise sur le terrain et la bonne coopération sécuritaire avec la République du Mali ont permis l’interpellation d’une bande armée particulièrement violente, qui sévissait de part et d’autre de la frontière entre les régions de Kédougou et de Kayes (Mali).
L’armée signale en même temps que des actions de présence sont conduites dans tous les villages frontaliers, sites d’intérêts économiques ainsi que dans les espaces non habités.
L’opération lancée par la zone militaire numéro 3 a pour objectif de renforcer la sécurité des populations vivant le long de la frontière avec le Mali, a rappelé la DIRPA.
Elle fait savoir qu’une force terrestre et fluviale appuyée par des vecteurs aériens a été déployée simultanément dans les régions de Tambacounda et de Kédougou.
Plusieurs sites d’orpaillage ont dernièrement fait l’objet d’attaques à main armée dans la région de Kédougou.
CONTRE L'USURPATION DU POUVOIR
Selon le collectif Aar Sunu Election, Macky Sall a choisi de plonger la nation dans une crise constitutionnelle. Il crie à une trahison nationale et prévient les partenaires techniques, financiers de toute collaboration avec un "régime illégitime"
SenePlus publie ci-desous, la déclaration du collectif citoyen Aar Sunu Election datée du 29 février 2024, promettant de tout mettre en oeuvre pour faire échec à la tentative de Macky Sall de conserver le pouvoir au-delà du terme de son mandat.
"Ce dimanche 25 février 2024, privant les sénégalais de leur droit constitutionnel à élire leur prochain président, Monsieur Macky Sall a rompu avec la tradition républicaine de près 60 ans orchestrant ainsi un affront sans précédent à notre démocratie.
En annulant délibérément l'élection présidentielle, il a non seulement violé notre Constitution mais aussi défié ouvertement l'autorité du Conseil constitutionnel. Malgré la décision irrévocable du 15 février 2024 d'organiser dans les meilleurs délais le scrutin, avant la fin de son mandat prévu le 2 avril 2024, le président persiste dans son refus, révélant ainsi une intention claire de déstabiliser et de manipuler le processus électoral à son avantage.
En choisissant de s'écarter de la tradition sénégalaise de transfert pacifique du pouvoir avant la fête de l'indépendance, Monsieur Macky Sall a volontairement choisi de plonger notre nation dans une crise constitutionnelle, avec pour dessein évident de conserver le pouvoir par des voies illégitimes. Cette violation de la Constitution, masquée sous un simulacre de dialogue, vise à prolonger indûment son mandat, créant un vide juridique dangereux et une gouvernance illégitime.
Nous sommes face à une trahison nationale, une attaque frontale contre les principes mêmes de notre République. Le peuple sénégalais, se dresse contre cette usurpation. Nous ne pouvons pas accepter cette entrave à notre démocratie ni aucune manœuvre visant à dérober notre droit souverain à l'autodétermination. La plateforme AAR SUNU ELECTION, forte de plus de deux cents entités engagées, se mobilise pour un front populaire massif, prêt à défendre avec vigueur notre Constitution et à garantir l'intégrité de notre processus électoral.
Nous lançons solennellement un avertissement à tous les partenaires techniques, financiers et aux acteurs économiques nationaux et internationaux : toute collaboration avec le régime illégitime de Macky Sall après le 2 avril 2024 sera considérée comme une complicité dans la déstabilisation de notre pays. Les contrats signés sous cette gouvernance illégitime seront sujets à révision, voire à annulation, dans le respect de la volonté populaire.
Exhortant Monsieur Macky Sall et son administration à revenir à la raison, nous leur demandons instamment de cesser toute tentative de conclusion de contrats qui engageaient l'avenir du Sénégal et de ses ressources. Toute initiative législative visant à établir l'impunité sous couvert d'amnistie sera combattue avec la plus grande fermeté.
Nous, citoyens sénégalais, réitérons notre engagement indéfectible envers notre constitution, la démocratie et l'État de droit. Face à cette épreuve, notre détermination est totale : nous ferons échec à toute tentative de violation de notre Constitution et assureront la préservation de notre souveraineté nationale."
Par Mary Teuw NIANE
MAINTENANT QU’IL DOIT PARTIR, IL VEUT TOUT EFFACER DE NOTRE MÉMOIRE
Le Président-putschiste a conscience, au crépuscule de son pouvoir sans limite et sans frein, du tort immense qu’il a porté à nos corps meurtris et à nos esprits brimés. Il sait que tout fini par des souvenirs.
Le Président-putschiste a conscience, au crépuscule de son pouvoir sans limite et sans frein, du tort immense qu’il a porté à nos corps meurtris et à nos esprits brimés. Il sait que tout fini par des souvenirs. Pour lui tout finira par des affreux souvenirs, par l’impossible retour à la vie normale avec les pauvres gens. Il redoute l’inévitable face-à-face avec la population lorsqu’ôté de la toge et des lambris du pouvoir, il devra croiser les yeux inquisiteurs des populations qu’il toisait et maltraitait. L’enfer des autres est déjà dans son subconscient. Le Président-putschiste veut effacer le passé. Il veut absoudre ses péchés. Il veut par effraction intégrer le paradis des années interminables à venir, sans pouvoir, à la merci des jugements des pays aux lois de compétences universelles, à la merci du retour à la vie ordinaire, qu’il ne manquera pas de rencontrer partout où il ira se réfugier.
Il y a eu des assassinats, beaucoup trop d’assassinats. Il y a eu des crimes économiques, beaucoup trop de crimes économiques. Il y a eu des injustices notoires, des abominables jugements à la tête du client, des forfaitures, des accaparements injustes et violents de terres, de biens, de femmes d’autrui et d’enfants.
Il y a eu des humiliations d’hommes, de femmes, de familles, d’ethnies, etc. Beaucoup de personnes ont perdu le goût de la vie, l’espoir de vivre heureux dans leur pays. Pour sauver leur honneur et leur dignité, beaucoup de nos compatriotes se sont exilés. (…) Il est impossible de lister les torts que le Président-putschiste a créé, suscité et entretenu.
Maintenant qu’il doit partir, il veut tout effacer de notre mémoire, procéder à un lavage de cerveau brutal comme furent brutaux ses actes injustes. Il veut pardonner et faire pardonner à ceux qui ne demandent pas pardon mais qui crient à tue-tête justice, justice!
À quoi sert un pardon factice s’il n’y a pas réconciliation ?
En fait, nous ne sommes pas au temps des comptes et mécomptes mais au temps de la pacification de l’espace politique. Le temps viendra, lorsque le Président-putschiste quittera pour de bon le pouvoir, le temps de la vérité, de la justice, de la réparation et de la réconciliation. L’oubli n’existe pas face à la cruelle injustice. Seules la vérité et la justice peuvent apaiser les cœurs, atténuer les rancœurs et rendre la mémoire moins cruelle.»
PAUL POGBA SUSPENDU 4 ANS
Le milieu français (30 ans) avait été controlé positif à la testostérone le 10 août 2023.
La presse italienne annonce que Paul Pogba est suspendu quatre ans pour infractions aux règles de l’antidopage. C’était la réquisition du Parquet en décembre dernier après notification de l’antidopage, rappelle RMC Sport.
Le milieu français (30 ans) avait été controlé positif à la testostérone le 10 août 2023.
SAMUEL SARR DÉFEND LA LOI D’AMNISTIE DE MACKY
"Le pardon et la réconciliation ont toujours été des marqueurs foncés dans l’annale de notre histoire politique. Ces vertus ont jalonné notre chemin dans notre marche vers une démocratie achevée", déclare l'ancien ministre.
La loi d’amnistie annoncée par le chef de l’Etat lors de l’ouverture du dialogue ce 26 Février dernier a fait l’objet de plusieurs débats dans les plateaux de télés comme au sein des grands places des quartiers du pays. Mais selon le wadiste : «Le mal du Sénégal, ce sont ces contingents de troubadours écœurants qui envahissent les plateaux de télévisions, de radios et de site internet avec des déclarations non réfléchies, cherchant à attiser le feu ou à mettre les citoyens, les uns contre les autres.» Soutenant cet avis du président Sall de vouloir déposer une loi d’amnistie sur la table de l’Assemblée nationale pour abroger les évènements tragiques de 2021 jusqu’à 2024, Samuel Sarr dit oui et souligne que : « Dans ce jeu de confusion et de perturbations, se mêlent des communiqués de presse de «droits de l’hommiste» aux engagements politiques monnayés, et d’ONG dites civiles corrompues qui pensent pouvoir imposer leur volonté satanique aux citoyens en quête de quiétude.
Ainsi, le mackyste éclairé de poursuivre : «Le pardon et la réconciliation ont toujours été des marqueurs foncés dans l’annale de notre histoire politique. Ces vertus ont jalonné notre chemin dans notre marche vers une démocratie achevée. Le pardon est une qualité mais également une capacité de dépassement dont sont incapables, ces individus malveillants, à l’âme étouffée de haine. Ces faiblesses n’ont pas leur place dans une société civilisée. »
Invitant l’histoire, M. Sarr a fait savoir que depuis 1960, plusieurs lois d’amnistie ont été votées au Sénégal pour oublier un passé douloureux et renforcer l’unité nationale. Et alors, dit-il que dans le contexte politique actuel, le pardon est plus que nécessaire : «Je suis bien placé pour apprécier le bien fondé et la pertinence d’une telle initiative présidentielle. Après 12 ans à la tête du Sénégal, il s’agit pour le président Macky Sall de renforcer les fondements d’une société sénégalaise sans couture. Malgré les nombreuses fois qu’il a été injustement emprisonné, le président Me Abdoulaye Wade avait accordé son pardon à l’ensemble des caciques socialistes et à leur leader Abdou Diouf»
MACKY SALL S'EN VA COMME PRÉVU LE 2 AVRIL
Le dialogue national a suggéré le 2 juin pour l'organisation de la présidentielle, mais le président sortant écarte tout allongement de son mandat. Il devrait saisir le Conseil constitutionnel incessamment
Selon les informations rapportées aujourd'hui par le journal Le Quotidien, le président sénégalais Macky Sall a affirmé qu'il ira jusqu'au terme de son mandat en quittant ses fonctions le 2 avril prochain.
Dans un tweet publié ce matin, le chef d'État a précisé sa position : "Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date des élections présidentielles au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l'ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme."
Le Quotidien indique par ailleurs que va saisir le Conseil constitutionnel dès aujourd’hui afin de déterminer les contours de la transition en attendant l'organisation de la présidentielle à une date encore à déterminer indépendamment de la suggestion du dialogue national.
Le scrutin iniatialement prévu pour le 25 février avait été reporté moins de quelques heures seulement avant l'ouverture de la campagne électorale. Une décison entérinée par l'Assemblée nationale à travers le vote d'une loi. Mais le Conseil constitutionnel saisi par l'opposition a depuis déclaré ces deux actes contraires à la Constitution, demandant notamment l'organisation de la présidentielle dans les meilleurs délais.