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8 juin 2025
SITUATION POLITIQUE NATIONALE, CE QUE PROPOSE HADJIBOU SOUMARE
La situation politique actuelle du Sénégal est marquée par un processus électoral décrié par de nombreux hommes politiques. L'ancien Premier ministre a pris sa plume pour s’exprimer et faire une proposition.
iGFM - (Dakar) La situation politique actuelle du Sénégal est marquée par un processus électoral décrié par de nombreux hommes politiques. Plusieurs candidats déclarés, dont le dossier de parrainages a été invalidé, ont jeté le doute sur le travail du conseil constitutionnel et sur le fichier électoral. Dans une telle situation, Hadjibou Soumaré a pris sa plume pour s’exprimer et faire une proposition. Ci-dessous sa tribune.
Chers amis Patriotes,
Je vous remercie de votre position très louable, de grands défenseurs de notre démocratie aujourd'hui chahutée. Toutefois je me permets d'apporter ma modeste contribution à cette grande œuvre de salut public, dont les jalons viennent d'être posés par votre éminente assemblée.
Le Premier mot qui me revient est qu'en ces moments difficiles que traverse notre pays, nous avons le devoir impérieux de faire très ATTENTION aux manoeuvres dilatoires d'un régime à bout de souffle, pour faire accepter au peuple l'idée d'un report des élections. Report pour vider le <> pré-électoral créé de toute pièce, avec comme véhicule un parrainage qui n'a pas encore livré tous ses secrets.
Les thuriféraires commis à cette tâche, ont commencé depuis longtemps à emprunter le stimulus à Pavlov pour normaliser cette idée dans la conscience des Sénégalais.
Le Peuple Sénégalais a suffisamment souffert, pour voir sa souffrance prolongée, peut être inconsciemment, par nous qui devons incarner ce désir de changement véritable de modèle de société.
Qui d'entre nous ne s'est pas ému de cette inflation de candidatures à l'élection Présidentielle de Février prochain,
- qui d'entre nous n'a pas eu d'arrière pensée de candidatures bénies par ce régime,
- qui d'entre nous n'a pas eu d'arrière pensée, pour ne pas dire fait le constat, que les Sages du Conseil Constitutionnel ont peut être travaillé avec un fichier non conforme à ce qui devait être,
- qui d'entre nous a eu accès au fichier issue de la dernière mise à jour,
- qui d'entre nous n'a pas pensé à priori qu'une élection non transparente et à haut risque pouvait être la conséquence de tous ces actes posés en amont du processus électoral.
Mais je me suis toujours dit, comme vous d'ailleurs, que la préservation de la paix sociale dans notre pays, au-delà de la préférence du maintien d'un confort personnel, en valait la peine.
Fort de tout cela, conscient que cette inflation naturelle ou suggérée de candidatures ne pouvait que nous desservir et faire le jeu du chef de l'exécutif, je vous exhorte à dépasser nos égos et à créer une grande coalition dénommée <>. Nous devons montrer que notre coalition est animée par des femmes et des hommes responsables et que notre pays est une GRANDE DEMOCRATIE et il le restera malgré la volonté manifeste de diviser les Citoyens par des pratiques d'un autre âge. La politique c'est d'abord l'élégance Républicaine.
Faire avaliser l'idée d'un report des élections est le but ultime de toute cette stratégie. L'occasion m'a été donnée plus d'une année avant, d'attirer l'attention. Je n'avais pas été <> ou compris tellement on était loin du 25 février. Le moment est peut être devenu favorable pour mettre aux goûts du jour cette idée. Ne soyons pas les faire-valoir d'une telle forfaiture. C'est connu de tous, ils sont dans une réelle incertitude du lendemain d'élection.
Le Droit a semble-t-il été dit, laissons les organiser la compétition avec les Sénégalais qui ont passé le filtre du parrainage.
Nos sorts de Candidats ou pas, importent moins que la souffrance que vivent les familles des Sénégalaises et des Sénégalais. Notre Coalition <>, structure de veille, veillera à la sauvegarde du vote des Citoyens. C'est pour cette raison, qu'aucune force ne doit pouvoir par des subterfuges, nous faire assumer le portage du REPORT DES ELECTIONS.
<> j'avais dit, choisissons dès maintenant d'être des acteurs de ces élections par l'amplitude et la puissance de nos votes, pour un réel changement du mode de Gouvernance politique, économique et sociale.
Que l'histoire ne retienne jamais que c'est nous qui avons été demandeurs.
L'alibi pour un report de ces élections est tout trouvé....<>. Poussé à l'extrême, cet alibi peut contenir l'idée <> dans la procédure de validation.
Notre devoir est de rester à côté du Peuple pour lequel nombre de nos camarades se sont sacrifiés.
Pensons à ceux d'entre eux qui sont en prison pour avoir défendu l'idée d'un pays démocratique et libre de son destin.
De par la loi si nous ne sommes pas Candidat, nous devons tout simplement en prendre acte. C'est le Sénégal et les Sénégalais notre seule préoccupation.
Cette posture n'entame en rien notre combat de voir:
- moins de Sénégalais dans la pauvreté extrême,
- moins d'enfants Sénégalais scolarisés dans les conditions les plus précaires avec 6000 abris provisoires,
- moins de Sénégalais voir leur besoin d'accès aux soins non satisfait,
- moins d'agriculteurs non bénéficiaires des intrants au profit d'autres inconnus au bataillon,
- moins de pasteurs et de pêcheurs ne pouvant plus faire face aux besoins de leur famille par le fruit de leur travail,
- moins d'entreprises prises dans l'étau d'une concurrence déloyale fruit d'une mondialisation mal maîtrisée et d'un État ne défendant pas suffisamment les intérêts nationaux,
- un développement déséquilibré des terroirs qui fragilise nos jeunes et leur fait miroiter un monde meilleur ailleurs .
Il y a suffisamment de Patriotes parmi les élus candidats pour porter les idéaux de ce nouveau Sénégal.
N'alimentons pas l'inflation, contenons la autour de dignes fils de notre pays, qui sont prêts à œuvrer pour améliorer la vie de millions de nos compatriotes, assainir les mœurs politiques d'enrichissement sans cause.
Exigeons plutôt de ceux qui en ont la charge, d'organiser des élections libres et transparentes, dans la paix comme lors des élections législatives de 2022.
Je rappelle que le seul cas de figure envisagé par notre Constitution pour un éventuel report des élections est: - en cas de décès d'un Candidat - cas pour lequel nous prions le tout puissant que cela n'arrive.
En cas de recours contre un Candidat, peut-être les Constitutionnalistes pourraient nous édifier. Mais pour éviter toute interprétation de la loi, de grâce ne le faisons pas, chers compatriotes pour donner un alibi.
Évitons de réagir à la provocation; le schéma du report théorisé à souhait mis à nu, il nous sera servi, peut être après ces quelques lignes, qu'une telle idée n'a jamais germé dans leur esprit de bonne foi.
Vive le Sénégal.
CHEIKHE HADJIBOU SOUMARE
Président de Démocratie et République.
POURQUOI LA THÉATRALISATION DE LA REVUE DE PRESSE EST UNE BONNE CHOSE
La « théâtralisation » de la revue de presse répond à une logique programmatique. C’est une adaptation intelligente à l’audience, sans participer à la crétinisation de la société.
La « théâtralisation » de la revue de presse répond à une logique programmatique. C’est une adaptation intelligente à l’audience, sans participer à la crétinisation de la société. Hélas les réseaux sociaux s’en chargent.
Dans le fond, cette façon de livrer les news facilite l’accès à l’information à la majorité des sénégalais, qui ne lisent pas les quarante-neuf quotidiens, qui paraissent chaque jour dans notre pays.
Les puristes, intellectuels et autres élites comme le président Macky Sall peuvent ne pas aimer la revue de presse, parce qu’ils ne sont tout simplement pas la cible. Ce n’est pas pour rien que la revue de presse bourdonne dans les marchés à toutes les heures de diffusion. Le secteur informel s’informe principalement avec la revue de presse.
Et, cette donne est à corréler avec le taux d’analphabétisme au Sénégal. Plus de 54, % des sénégalais ne savent ni lire, ni écrire le français, langue avec laquelle les journaux sont édités. Pour autant, ces illettrés ont droit à l’information au même titre que l’intelligentsia. En indexant ce genre journalistique, le président de la République fait surtout référence à la version wolof. Cette mise en forme de la livraison de l’information répond à trois questions fondamentales en journalisme : D’où est ce qu’on parle ? À qui on s’adresse ? Comment rendre l’info digeste ? Parce que informer comme gouverner, c’est connaitre son peuple, le public en l’occurrence. La question est un cas d’école. Un vaste champ d’apprentissage pour les formateurs. Ne jetons pas le bébé et l’eau du bain, tout n’est pas mauvais dans cette façon de faire tant que le « revueur de presse » n’invente pas des faits ou ne travestit pas des propos.
Dans la forme, certains « revueurs » sont plus expressifs que d’autres, un peu plus mesurés disons. Mais, la « théâtralisation » ou l’adaptation intelligente à l’audience est une bonne chose, au nom de l’accès universel à l’information.
Cependant, la pratique, semble-t-il, n’est pas du gout du chef de l’état Macky Sall. À mon humble avis, le président de la République devrait plutôt être fier d’expliquer aux confrères francophones la pertinence de ce qu’il appelle « théâtralisation ». Cette sortie a frustré les journalistes qui l’ont fait savoir. Suite à son (libre) commentaire, Babacar Fall de la RFM a reçu une avalanche d’insultes et de menaces. Inacceptable. Nous lui témoignons notre soutien confraternel car la haine et la violence doivent être condamnées sans ambiguïté, d’où qu’elles viennent. Cela dit, ce désamour entre le président Macky Sall et la presse privée nationale est regrettable. Mais, comme les histoires d’amour, les deuxièmes mandats finissent mal en général.
Cherif Diop, Journaliste
Citoyen Sénégalais
ABDOURAHMANE DIOUF ET BOUGANE DÉTERMINÉS À POURSUIVRE LA BATAILLE
Les deux candidats à la présidentielle de février 2024 recalés pour défaut de parrainages ne sont pas prêts à baisser les bras. ‘’Nous allons introduire un recours...", a fait savoir Dr Diouf
Les deux candidats à la présidentielle de février 2024 recalés pour défaut de parrainages ne sont pas prêts à baisser les bras. ‘’Nous allons introduire un recours dès la publication ce 20 janvier des listes finales si nous n’y figurons pas’’, a dit le leader du parti ” AWALE” ce jeudi en conférence de presse. Le docteur Abdourahmane Diouf affirme avoir atteint le nombre de parrains requis après l’analyse des rejets par le Conseil constitutionnel.
Il a appelé les autres candidats recalés à faire des recours individuels à l’issue de la publication de la liste définitive des candidats ayant franchi l’étape du parrainage. Pour le leader d'Awale, la question de soutenir un candidat n’est pas encore à l’ordre du jour, car estimant être toujours dans la course.
Prenant la parole le leader de “GEUM SA BOPP”, Bougane Guèye Dany a fait savoir que l’invalidation de sa candidature n’est rien d’autre qu’une stratégie pour lui faire payer son combat contre la spoliation foncière et autres. “L’objectif c’est de disperser les forces vives de l’opposition. Sur cela; j’appelle à tous les candidats recalés à l’unité car cette élection doit être la nôtre’’ ; a dit Le leader “Gueum Sa Bopp” avant d’annoncer le lancement d’une caravane dénommée ‘’Doggali Benno” (achever Benno) dans peu de temps à travers tout le pays.
LES JOUEURS DE LA GAMBIE EXIGENT UNE PRIME AVANT LA CAN
Les internationaux gambiens ont refusé de s'entraîner mardi, réclamant le versement de 38 millions de dalasis (environ 500 000€) pour l'ensemble de l'effectif, afin de les récompenser pour leur qualification à la compétition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Alors que la Coupe d'Afrique des Nations 2023 s'ouvre ce samedi en Côte d'Ivoire, l'équipe de la Gambie a failli ne pas pouvoir participer à la compétition en raison d'un mouvement de grève de ses joueurs. Selon des informations rapportées par le journal L'Équipe, les internationaux gambiens ont en effet refusé de s'entraîner mardi dernier, réclamant le versement d'une prime.
"Les joueurs, qui réclamaient une prime, ont décidé de ne pas s'y présenter", explique le ministre gambien des Sports Bakary Badjie, cité par L'Équipe. Les joueurs demandaient le paiement d'une prime de 38 millions de dalasis (environ 500 000€) pour l'ensemble de l'effectif, afin de les récompenser pour leur qualification à la CAN 2023 après leur beau parcours lors de la précédente édition où ils avaient atteint les quarts de finale.
Pourtant, les joueurs avaient déjà perçu 5000€ chacun pour leur participation à un stage de préparation en Arabie saoudite début janvier, a souligné le ministre. Ils avaient également renoncé à une prime de qualification en échange de passeports diplomatiques. Mais face à cette situation "courante dans le football africain" selon ses termes, Bakary Badjie a reconnu son impuissance.
Cette affaire est même remontée jusqu'au président de la République gambienne Adama Barrow, alors en déplacement à l'étranger. "Il a donné pour instruction qu'on paie pour qu'on s'en tienne au plan, qui est d'aller en Côte d'Ivoire et faire de notre mieux", a déclaré le ministre des Sports. "Parfois, quand vous vous retrouvez dans une situation comme celle-là, que vous pouvez appeler du chantage, vous cédez dans l'intérêt du pays", a-t-il ajouté.
Si l'équipe gambienne a finalement pu partir grâce à l'intervention du chef de l'État, elle a dû faire face à un autre imprévu puisque l'avion qui devait l'emmener en Côte d'Ivoire a dû faire demi-tour après seulement neuf minutes de vol en raison d'une panne technique.
La Gambie lancera finalement sa Campagne africaine lundi contre le Sénégal, avec peut-être encore quelques incertitudes levées de justesse.
PARRAINAGES, BENNO DÉNONCE LES ATTAQUES CONTRE LES INSTITUTIONS ÉLECTORALES
Réponse du berger à la bergère : le candidat Amadou Ba, soutenu par la mouvance présidentielle a tenu à répondre aux candidats recalés par le parrainage
Réponse du berger à la bergère: Le candidat Amadou Ba, soutenu par la mouvance présidentielle a tenu à répondre aux candidats recalés par le parrainage. Et il est passé par sa coalition .” Bennoo Bokk Yaakaar dénonce et condamne fermement les tentatives de jeter le discrédit sur les institutions de la République, spécialement sur celles en charge du processus électoral’’, déclare la mouvance présidentielle. La coalition au pouvoir estime que l’invalidation de certains parrainages a été dûment justifié.
‘”Bennoo Bokk Yaakaar appelle tous les acteurs au respect des institutions et des règles du jeu démocratique’‘, ajoutent Amadou Ba et ses camarades.
Par ailleurs la coalition Benno Bokk Yakkar appelle tous ses militants et militantes, sympathisantes et sympathisants, “à rester mobiliser dans l’unité et la cohésion jusqu’à la victoire finale”.
LE FORUM CIVIL DÉNONCE DES ARRANGEMENTS DOUTEUX DANS LA FISCALITÉ MINIÈRE
Redressements fiscaux non recouvrés, cadeaux fiscaux suspicieux, facilités injustes… L'organisation révèle des dossiers fiscaux douteux dans le secteur minier et demande une enquête parlementaire
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Le Bureau Exécutif du Forum Civil s'est réuni récemment pour examiner des questions relatives au secteur extractif sénégalais, notamment des litiges d'intérêt public en matière fiscale. En se basant sur des articles parus dans la presse, l'organisation a passé en revue plusieurs cas de redressements fiscaux engagés à l'encontre de sociétés opérant ou détenant des actifs au Sénégal.
Parmi les dossiers étudiés, le Forum Civil relève en particulier ceux concernant les sociétés Eiffage (redressement de 2,9 milliards FCFA), Philip Morris (3,7 milliards FCFA), Grands Moulins de Dakar (12 milliards FCFA) et Ericsson Sénégal (5 milliards FCFA), actuellement en cours d'instruction judiciaire.
Le Bureau note également qu'"il est fait état de « paiements cumulés de BARRICK GOLD de 9.678.167.296 FCFA au titre de redressements fiscaux » dans le rapport ITIE 2021", selon la citation issue du document.
Par ailleurs, le quotidien l'Express rapporte une "demande formulée par le Député Guy Marius SAGNA adressée à monsieur le président de l’Assemblée nationale du Sénégal pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour comprendre pourquoi le Gouvernement du Sénégal a donné 136 milliards de FCFA de cadeau fiscal à SGO", extrait de l'édition n° 0071 du 28 décembre 2023.
Face à cette situation, le Forum Civil "encourage les agents de l’administration fiscale à persévérer dans leur travail de mobilisation juste et transparente des ressources domestiques". Il les invite à "refuser d’exécuter ou de faire exécuter toute instruction ou décision illégale".
L'organisation s'étonne par ailleurs du "silence assourdissant du Ministre des Finances et du Budget", alors que ces transactions fiscales sur de lourds redressements dus à Barrick Gold et SGO interviennent dans un contexte où le Sénégal négociait un prêt de 166 milliards auprès du FMI.
Au vu de ces constats, le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, demande la production d'un rapport sur le contrôle fiscal, ainsi que des clarifications du gouvernement sur les dossiers Barrick Gold et SGO. Il appelle également à revoir les facilités fiscales accordées à certaines entreprises comme les ICS et la SOCOCIM.
VOICI LE NOUVEAU GOUVERNEMENT FRANCAIS
Deux jours après la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le casting de l'équipe gouvernementale a enfin été annoncé par le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler depuis l'Élysée.
Deux jours après la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le casting de l'équipe gouvernementale a enfin été annoncé par le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler depuis l'Élysée.
Nomination ou reconduction ? L'apparition du nouveau Premier ministre et de Gérald Darmanin ensemble mercredi 10 janvier, lors d'une visite dans un commissariat du Val-d'Oise avait déjà donné quelques indications. Bruno Le Maire, garde son portefeuille à Bercy et sera toujours en charge de l'Économie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et du Numérique. Eric Dupont-Moretti a su imposer son style dans le précédent gouvernement et conserve sa casquette de garde des Sceaux.
Stéphane Séjourné, un proche de Macron au Quai d'Orsay
On le donnait possible tête de liste aux prochaines élections européennes. Stéphane Séjourné va finalement diriger la diplomatie française. C'est un macroniste de la première heure. Il rejoint Emmanuel Macron en 2014, alors que le futur chef de l'État est encore ministre de l'Économie.
Homme de l'ombre, il sera l'un des plus proches conseillers à l'Élysée avant de sa lancée aux européennes de 2019. Malgré un manque de charisme pendant la campagne, c'est lui qui préside depuis le groupe Renew Europe au Parlement européen.
En plus de sa casquette de chef du parti présidentiel, il reste l'un des visiteurs du soir d'Emmanuel Macron. Sur le plan personnel, Stéphane Séjourné a été en couple avec le nouveau Premier ministre Gabriel Attal.
À 38 ans, Stéphane Séjourné devient le plus jeune ministre des Affaires étrangères. Sa proximité de 10 ans avec le chef de l'État devrait l'aider à trouver sa place au ministère des Affaires étrangères et de l'Europe, à côté de l'ambitieux ministre des Armées Sébastien Lecornu.
La sélection gambienne de football se préparant à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) a dû abandonner son vol à destination de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, mercredi dernier, en raison d'une perte de pression et d'oxygène dans l'appareil, selon une information rapportée par le site d'information sportive The Athletic.
L'équipe gambienne effectuait le trajet entre Banjul, la capitale du pays, et Yamoussoukro, capitale administrative de Côte d'Ivoire. Elle venait de passer du temps en Arabie Saoudite dans le cadre de sa préparation pré-tournoi. Selon la Fédération gambienne de football (GFF), les problèmes techniques ont été découverts par l'équipage seulement neuf minutes après le décollage de Banjul. Ils ont été confirmés après l'atterrissage d'urgence dans la capitale gambienne.
Dans un communiqué, la compagnie aérienne Air Côte d'Ivoire, transporteur officiel de la CAN 2023, a reconnu le problème de pression ayant conduit à devoir faire demi-tour. La GFF a assuré que l'ensemble des passagers étaient "sains et saufs" et que l'équipe a pu s'entraîner le soir même sous les projecteurs du stade de Bakau.
Saidy Janko, l'ancien latéral de Manchester United et Celtic évoluant désormais à Young Boys, a déclaré sur les réseaux sociaux que les joueurs avaient ressenti une "chaleur intense" dès l'embarquement et que plusieurs s'étaient endormis. Le joueur de 28 ans a jugé la situation "inacceptable" à l'aube de la CAN.
"J'ai pu dormir quelques heures", a déclaré jeudi matin le sélectionneur Tom Saintfiet à la presse belge. "Mais beaucoup de mes joueurs sont encore sous le choc. Certains ont encore des vertiges ou des maux de tête. Mais aujourd'hui nous allons nous entraîner, nous n'avons pas le choix."
La Gambie, dont c'est la première participation à la CAN, débute face au Sénégal, tenant du titre, lundi prochain. Elle affrontera également la Guinée et le Cameroun dans son groupe.
Contactée par The Athletic, la Confédération Africaine de Football, organisatrice de la CAN, n'a pas donné suite pour le moment.
L'AFRIQUE ECCLÉSIALE INFLEXIBLE SUR LE MARIAGE POUR TOUS
Sur le plan culturel, les prélats insistent sur l'incompatibilité des unions entre personnes du même sexe avec les valeurs familiales et les normes sociales profondément ancrées en Afrique
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Réunis en Symposium du 11 au 15 janvier dernier à Accra, au Ghana, les évêques des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar ont réitéré leur refus de procéder à des bénédictions pour les couples homosexuels. Cette position, annoncée lors d'une déclaration commune adoptée à l'issue de leur assemblée plénière, vient confirmer leur réaction initiale à la publication controversée du Vatican sur cette question en décembre dernier.
Présidé par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, le SECAM a donné l'occasion aux évêques du continent de synthétiser leur doctrine sur le sujet. Lors de son allocution conclusive, le cardinal Ambongo a rappelé que "la grande majorité des intervenants au SECAM s'accordent à ne pas envisager de bénir les couples homosexuels en Afrique". Selon lui, une telle démarche "serait incompréhensible pour nos fidèles et porterait atteinte à nos valeurs sociales et culturelles profondément enracinées".
Dans leur prise de position commune, les évêques mettent en avant plusieurs arguments doctrinaux et contextuels pour justifier leur refus. Tout d'abord, ils réaffirment leur attachement au magistère du pape et à l'enseignement traditionnel de l'Eglise, pour qui l'union conjugale ne peut exister qu'entre un homme et une femme. Ils soulignent ensuite que de nombreux passages bibliques, comme dans le Lévitique ou les épîtres pauliniennes, condamnent clairement les actes homosexuels.
Sur le plan culturel, les prélats insistent sur l'incompatibilité des unions entre personnes du même sexe avec les valeurs familiales et les normes sociales profondément ancrées en Afrique. Ils estiment par ailleurs que de telles bénédictions seraient source de "scandale" et de "trouble" au sein des communautés ecclésiales.
Au-delà de cette question précise, le SECAM a permis aux évêques de réaffirmer leur communion avec le Saint-Siège tout en soulignant la nécessité de prendre en compte le contexte socio-culturel africain dans l'interprétation du magistère.
POURQUOI LES CAMARADES DU CANDIDAT HABIB SY EN VEULENT À ISMAÏLA MADIOR FALL
Selon le PEM/ Yaakaar U Rew Mi, le ministre des Affaires étrangères a « délibérément bloqué la transmission des lettres d’accréditation portant désignation des représentants » de son parti dans les commissions de distribution des cartes d’électeurs…
Le Parti de l’Espoir et de la modernité (PEM/ Yaakaar U Rew Mi) en veut au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le Pr Ismaïla Madior Fall. Pour cause, note un communiqué parvenu à Emedia, ce dernier, « nouveau ministre en charge des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a délibérément bloqué la transmission des lettres d’accréditation portant désignation des représentants de notre parti dans les commissions administratives de distribution des cartes d’électeurs, aux différentes représentations diplomatiques et consulaires concernées ». Se faisant, déduit le document, le patron de la diplomatie sénégalaise ne fait que « poursuivre sa mission de déconsolidation des acquis démocratiques, à lui confiée par Macky Sall ». D’autant plus que, poursuit notre source, « saisi par lettre du 19 décembre 2023 avec ampliation à la CENA, le ministre chargé des Affaires étrangères continue dans le dilatoire ».
Selon le communiqué, « la seule et unique réponse » donnée au représentant du PEM chargé du suivi du courrier est la suivante : « Les lettres sont dans le circuit et la transmission se fera dans les meilleurs délais ».
Ainsi, se désolent les camarades du candidat Habib Sy, « au moment où nos lettres, déposées à temps (avant le 31 décembre selon l’art R109 du code électoral), sont en souffrance dans le circuit du ministère chargé des Affaires Etrangères, les commissions de distribution des cartes d’électeurs des représentations diplomatiques et consulaires du Sénégal ont commencé à fonctionner, ce mercredi 10 janvier 2023 ».
Le Parti de l’Espoir et de la Modernité /PEM / Yaakaar U Rew Mi dénonce « vigoureusement, et en des termes les plus forts, cette forfaiture du ministère en charge des Affaires étrangères ». Avant de confirmer que « la CENA sera incessamment saisie, en vue de faire injonction au ministère chargé des Affaires Etrangères, conformément aux prérogatives que lui confère le Code électoral ».