Baadoolo - La date s’éloigne, la datte approche
Kirassoulillay ! Sénégal dafa neekh ! Toujours pas de date pour l’élection présidentielle. Makhalla, on ne distribue plus de calendrier de Nouvel An. Té jours yaangyi dem rek alors que le ramadan se pointe. Février moom ak gattaayam deena. On refuse de fixer une date. Dans vingt jours rek, on sera obligé de prendre une datte. Bou tangué douniou téré woor. Bou metté aussi élection day am. Le Président prend la parole aujourd’hui. Pour nous dire ce qu’il entend par «dans les meilleurs délais».
Quelques jours après la mort de Alpha Yéro Tounkara lors des manifs du 9 février Un autre étudiant de l’Ugb succombe à ses blessures
L’étudiant Prospère Célestin Senghor de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a succombé à ses blessures suite aux manifestations qui avaient opposé les forces de défense et de sécurité aux étudiants. Dans un communiqué publié, hier, la Coordination des étudiants de Saint-Louis souligne que le regretté, originaire de Cabrousse, dans le département d’Oussouye, était en licence 1 à l’Unité de formation et de recherche de mathématiques appliquées et sciences sociales. C’est donc le deuxième étudiant que l’Ugb a perdu dans les manifestations du 9 février dernier contre le report de l’élection présidentielle. Puisque Alpha Yéro Tounkara, lui, a été tué par balle et inhumé à Dindéfelo, à Kédougou.
Agressions physiques contre des agents de Senelec Le Sutelec hausse le ton et annonce un plan d’actions
Le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec) s’indigne de la série d’agressions dont sont victimes ses agents. «Il y a plus de quatre mois, un agent a été tabassé dans l’exercice de ses fonctions et jeté dans la rue à Louga par un ‘‘politicien’’, directeur général et de surcroit magistrat. La menace de mort dont a été victime un des prestataires de Senelec par un individu muni d’une arme à feu sur la voie publique qui a menacé de tirer sur lui au motif que ce dernier n’avait pas de badge», entre autres cas. Ou encore le sieur Siaka Doumbia, qui a «asséné un coup violent sur la tempe d’un agent», informe le communiqué. Face à cette situation, le Sutelec invite la direction générale à prendre ses responsabilités et appelle tous les travailleurs à respecter le port du brassard rouge prévu, le jeudi 22 février 2024 et à sa mobiliser pour l’Ag le même jour.
Approvisionnement en eau du Magal de Daroul Moukhty - L’Etat rassure les fidèles mourides
Pour le Magal de Daroul Moukhty prévu ce dimanche, l’Office des forages ruraux (Ofor) rassure les fidèles mourides. La société dit avoir pris toutes les dispositions pour «un bon approvisionnement en eau potable de la ville». Selon le directeur général Hamade Ndiaye, les techniciens de l’Ofor «ont réhabilité des forages, refait le réseau et procédé à la réparation des fuites d’eau dans le réseau de distribution dans la ville sainte». Cependant, il souligne que «trois forages sont en panne à Touba et les commandes de pompes ne sont pas encore livrées». En ce qui concerne ces manquements. «Cette année, par la grâce de Dieu, avec l’Etat du Sénégal, un cinquième forage a été construit en 2023 et mis en service en 2024», a-t-il assuré.
Ucad Les amicales des étudiants exigent la réouverture du campus
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop ont observé un sit-in, ce mercredi 21 février 2024, pour dénoncer la situation inédite qui prévaut dans ce temple du savoir. Le Collectif des amicales des étudiants réclame la reprise des enseignements et la réouverture du campus dans les plus brefs délais. Par la même occasion, il demande au président Macky Sall de libérer les étudiants toujours dans les liens de la détention. «Il est inadmissible de voir le campus social de l’Ucad toujours fermé et que les étudiants aillent aux alentours pour trouver euxmêmes des logements pour pouvoir dérouler leurs examens. Nous disons qu’il est temps que l’université ouvre ses portes, après neuf mois», a déclaré Aliou Diallo, président de l’Amicale des étudiants de la faculté de Médecine.
Primes de logement, augmentation des salaires… Les travailleurs de l’hydraulique décrètent 72 heures de grève
Après avoir déposé un préavis de grève, le 16 janvier 2024, au service du département du ministère de l’Eau et de l’assainissement, le Syndicat national des travailleurs de l’hydraulique (Snth) a annoncé une cessation de toutes activités pendant 72 heures renouvelables, à partir de ce mercredi 21 février 2024. Selon son secrétaire général, Yéli Coulibaly interrogé par Seneweb, cette action vise à attirer l’attention des autorités sur la «précarité» qu’ils vivent «depuis des décennies». Il a ainsi cité, entre autres, requêtes la «généralisation des primes de logement, l’augmentation des primes de prudence des chauffeurs, l’augmentation des salaires, le paiement des primes de chantier, le versement des agents dans la fonction publique».
KEEMTAAN Gi - DIALOGUE DE DUPES
Apparemment, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Du cycle infernal qui se déroule sous nos yeux depuis mars 2021 avec des dizaines de morts dont la dernière victime en date a rendu l’âme hier, faisant passer le bilan des manifestations contre le report de la présidentielle à quatre morts. Quatre jeunes gens fauchés à la fleur de l’âge en quelques heures seulement. Ce dimanche, on aurait pu passer à un autre cycle de la vie de notre Nation avec l’élection du cinquième président de ce charmant pays. Ou, en tout cas, la tenue du premier tour de ce scrutin. Mais nous voilà à attendre que le tout-puissant Chef, plus fort que tous ses prédécesseurs, se décide à nous proposer une date. Il pourrait même nous exiger de la lui demander poliment, avec révérence c’est-à-dire « tchi njek rek » !Ala lecture du communiqué du Conseil des ministres d’hier, il n’est point besoin d’être devin pour comprendre que l’on se prépare à vivre la situation politique la plus compliquée et la plus déstructurée, pour ne pas dire la plus périlleuse, depuis nos glorieuses indépendances. Pendant ce temps, comme s’ils dansaient sur un volcan, les gens de l’armée mexicaine étalent au grand jour leurs divergences, les pions de la belle-famille s’opposant ouvertement au candidat désigné par le Chef. Les plus irréductibles pourfendeurs du Premier ministre l’affrontent sans masque et semblent avoir l’onction du Chef. Qui ne dit rien consent. Ceux qui s’opposent à une élection avant le 2 avril et militent pour un dialogue, ce sont justement les anti - Ba — pas les anti-Balaka centrafricains ! — dont l’objectif non avoué est une reprise intégrale du processus électoral, ce qui permettrait en passant de changer de cheval et de débarquer le canasson Ba. Alors que tous les segments de la société invitent le Chef à indiquer la date de l’élection devant nous sortir de l’incertitude, lui, il a décidé, non pas de livrer la date, mais de tailler bavette avec quatre organes de presse de son choix. Et croyez-nous, ce ne sera point pour nous délivrer. Son objectif, c’est son dialogue pendant que 16 candidats sur les 19 bénis par les sept prétendus sages exigent la tenue de l’élection avant le 2 avril et se disent prêts à aller au combat. Lui, il n’en a cure. Et tant pis si le désordre s’installe. Son dialogue se présente déjà comme un jeu de dupes. Une porte ouverte à d’autres candidats. Les partisans du chef parlent de dialogue inclusif, transparent et paisible mais qu’on nous permette de douter qu’il soit paisible, justement, ce dialogue de sourds. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIALOGUE NATIONAL LE PM AMADOU BA SOUTIENT MACKY
Deux semaines après le report inattendu de l’élection présidentielle 2024, le Directoire de campagne du candidat de la grande coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) s’est réuni, hier, mercredi. En prenant la parole, le candidat Amadou Ba a invité tous ses membres à faire bloc autour du président Macky Sall afin de l’appuyer dans l’initiative du Dialogue. Toujours dans cette réunion sanctionnée par un communiqué, le candidat Amadou Ba a remercié le Président Macky Sall de lui avoir renouvelé sa confiance comme candidat. « Amadou Ba a aussi réaffirmé son soutien sans réserve ainsi que celui de tout le Directoire aux efforts constants du Président de la République, Son Excellence Macky Sall pour la tenue d’une élection transparente, libre et démocratique dans un climat pacifié et apaisé » lit-on dans le communiqué. Au cours de cette réunion tant attendue, le candidat Amadou Ba a demandé à tous les membres du Directoire d’appuyer l’initiative du Dialogue prise par le chef de l’Etat. Le Premier ministre et candidat de la mouvance présidentielle a réitéré sa volonté et sa détermination à conduire la coalition à la victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle pour relever, avec l’ensemble du peuple sénégalais, les défis de la paix, de l’emploi massif des jeunes et du pouvoir d’achat des ménages. « Dans cette perspective, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, M. Amadou Ba, a exhorté les coordonnateurs des différents pôles du Directoire à intensifier l’activité de production des stratégies sectorielles en direction de toutes les couches de la population » invite le Directoire de campagne de Bby tout en rassurant les participants à la réunion que toutes les conditions sont réunies pour une campagne électorale victorieuse.
ASSANE BA INHUME CE JEUDI A JEDDAH
Décédé dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Djeddah, en Arabie Saoudite, notre compatriote Assane Ba, spécialiste en communication senior en service à la Banque Islamique de Développement (BID), sera enterré aujourd’hui à La Mecque. En effet, les autorités de la BID, qui avaient saisi le gouverneur de La Mecque pour solliciter une autorisation spéciale afin d’y enterrer notre compatriote, ont reçu le feu vert hier. Il faut dire en effet que, pour éviter que de toutes les provinces d’Arabie saoudite affluent des corps pour y être inhumés, le gouverneur de La Mecque a instauré une autorisation spéciale pour les non-résidents permanents. Fort heureusement, grâce aux diligences entreprises par les dirigeants de la BID, ils ont obtenu qu’Assane Ba, qui était résident de Djeddah, puisse être enterré à La Mecque. Ce qui sera fait ce jour après la prière de l’aube ou celle de Tisbar en présence des collègues du défunt, de sa veuve, notre sœur Tabara Ndoye Ba, directrice commerciale de la Senelec, et du jumeau d’Assane qui a rallié l’Arabie saoudite à l’annonce du décès de son frère. Puisse la sainte terre de La Mecque être légère à notre très chef Assane et Dieu l’accueillir dans Son paradis de Firdawsi ! Amine.
MESURES INDIVIDUELLES
• M. Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• M Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions;
• M. Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;
• M Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;
• M. Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;
• Mme Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
CRISE POLITIQUE DECES D’UN DEUXIEME ETUDIANT DE L’UGB
Un deuxième étudiant de l’Université Gaston Berger de St-Louis est décédé hier à Dakar. Prosper Clédor Senghor, étudiant en L1 de Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales de l’UFR SAT, a finalement succombé à ses blessures subies lors des affrontements ayant opposé des étudiants aux forces de l’ordre le 09 février dernier. Cette mort survient après celle d’Alpha Yoro Tounkara. Plongé dans un état de coma, l’étudiant Prosper Clédor Senghor a d’abord été admis à l’hôpital régional de Saint-Louis puis transféré au centre hospitalier Principal de Dakar où il a rendu l’âme dans la nuit du 20 au 21 février. Le Recteur de l’UGB, Professeur Magatte Ndiaye, s’est incliné devant la mémoire de l’étudiant et a demandé à la communauté estudiantine de rester chez elle. Le décès de Prosper Clédor Senghor a suscité l’indignation du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES). Son secrétaire général national, David Célestin Faye, tient pour responsable le gouvernement qu’il accuse d’être à l’origine de ces violences et exige que la lumière sur la mort de ces deux étudiants de l’UGB soit faite. « C’est une réaction d’indignation, de tristesse sur la mort de Prosper Célestin Senghor qui est d’ailleurs mon étudiant, décédé des suites de blessures occasionnées lors des confrontations avec les forces de l’ordre le vendredi 9 février. Une mort qui intervient après celle d’Alpha Yoro Tounkara. Malheureusement dans les mêmes conditions », a-t-il indiqué avec désolation.
POUR RECLAMER UNE ELECTION INCLUSIVE LE FDPEI RENCONTRE MONSEIGNEUR BENJAMIN NDIAYE
Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) a effectué le déplacement hier chez Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Conscient du rôle et de la place, ô combien précieux, que joue l’Eglise sénégalaise dans la longue marche de notre nation, le Front explique, à travers un communiqué de presse, avoir jugé très important de rencontrer le Chef de cette Eglise pour échanger avec lui sur la situation politique nationale qui s’enfonce progressivement dans une crise profonde. La délégation du Front a exposé au saint Homme l’essentiel des éléments qui fondent ses positions actuelles de combat pour la restauration des droits spoliés de ses membres. La délégation du Front a recueilli les sages conseils de l’Archevêque de Dakar pour la préservation de la paix et de la stabilité dans notre pays et lui a réitéré son souhait de voir toutes les acteurs politique et citoyens se retrouver dans une concertation nationale pour sortir notre pays de cette situation de crise. Monseigneur Benjamin Ndiaye a apprécié cette démarche des membres du FDPEI et les a remerciés pour les importantes informations qu’ils lui ont livrées sur la crise née des problèmes liés au parrainage. « Il nous a fait part de sa vive préoccupation en général devant l’attitude des Sénégalais par rapport aux lois de la République. Il a déploré les stratégies de contournement des meilleures des lois de la République par nos compatriotes. Le vivre ensemble exige le respect des règles de l’Etat de droit. Autrement on aboutit à la grave crise qui frappe aujourd’hui le pays. L’Archevêque a encouragé les acteurs politiques à se parler, à promouvoir toujours la culture de la paix et à éviter à tout prix la violence » informent les membres de la FDPEI dans leur communiqué.
GREFFIER UN JOUR, GREFFIER POUR TOUJOURS
Comme piqués dans leur orgueil, les greffiers ont manifesté hier une solidarité de corps qu’on ne retrouve souvent que chez les hommes de tenue. Figurez-vous que, lorsqu’ils ont eu écho de l’arrestation de leur collègue Me Ngagne Demba Touré, ils ont rappliqué de partout au niveau des cours et tribunaux de la région de Dakar pour se rassembler en masse devant le cabinet du juge Mamadou Seck qui devait auditionner le mis en cause. D’ailleurs, le greffier en service dans le bureau du juge Mamadou Seck, a catégoriquement refusé de prendre l’audition. Un autre greffier qui siégeait à l’audience des flagrants délits a quitté la salle en guise de soutien à Me Ngagne Demba Touré. Les greffiers se donnent rendez-vous ce jeudi à 8h 30 devant le bureau du juge du deuxième cabinet pour exiger la libération de leur collègue.
SEYDI GASSAMA POUR UNE REFORME DE LA POLICE ET LA GENDARMERIE
Les violences racontées par les détenus politiques et subites par les journalistes sur le terrain venant de la Police et de la Gendarmerie révulsent Me Seydi Gassama. Le Directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal, dans une publication sur les réseaux sociaux, a demandé de profondes réformes dans la gendarmerie et la police, dans tous les aspects. « Le prochain président, quel qu’il soit, devra entreprendre des réformes profondes pour changer la culture, héritée de la colonisation, des forces de police et de gendarmerie. Les rapports aux citoyens, les lois et règlements en matière de maintien de l’ordre, les contenus des formations, doivent être réformés et mis en conformité avec les normes et standards internationaux. Et le niveau d’étude requis pour un policier ou un gendarme doit être le bac « , a soutenu Seydi Gassama sur les réseaux sociaux. D’ici à ce que les flics ou le pandores le convoquent ou le tabassent !
LA CARAVANE DE CHEIKH TIDIANE DIÈYE INTERROMPUE PAR LA GENDARMERIE À FISSEL MBADANE
Aux dires de l'intéressé, les gendarmes l'ont forcé à annuler le reste de sa tournée et à regagner Dakar immédiatement, sans raison valable. Une décision jugée arbitraire et antidémocratique par le candidat à la présidentielle
La caravane du candidat à l’élection présidentielle Cheikh Tidiane Dièye, a été stoppée, mercredi, en début d’après-midi, par la gendarmerie à Fissel Mbadane (Mbour, Ouest), a appris l’APS.
Cheikh Tidiane Dièye avait entamé mercredi matin une tournée politique dans le département de Mbour, pour dit-il, aller à la rencontre des Sénégalais et de ses sympathisants.
”C’est à Fissel, après destination Thiadiaye, Sessène et Sandiara, que la Gendarmerie est arrivée pour arrêter la causerie que nous tenions avec les populations à la gare routière“, a expliqué Cheikh Tidiane Dièye à l’APS.
”Elle (la Gendarmerie) nous a demandé de supprimer les autres étapes de notre tournée et elle est en train de nous escorter (18h45′), pour retourner sur Dakar“, a ajouté candidat à l’élection présidentielle.
Selon M. Dièye, la gendarmerie a évoqué, parmi les motifs de cette mesure, ”l’absence ”d’autorisation pour faire une caravane“.
”Nous avons le droit d’aller à la rencontre des populations et j’ai précisé à la gendarmerie que n’avions fait aucun trouble à l’ordre public, nous n’avions pas barré la voie publique, nous étions en discussion avec les Sénégalais, ce qui relevait parfaitement de nos droits“, a expliqué Cheikh Tidiane Dièye.
Il estime que sa coalition n’avait “pas besoin d’autorisation, (puisque) nous sommes en campagne électorale“.
M. Dièye déplore une ”violation manifeste de ses droits“. ”Nous avons obtempéré et nous avons dit à la gendarmerie que nos droits ont été violés, mais (que) nous (n’étions) pas là pour (lui) tenir tête“, a-t-il poursuivi.
Le candidat promet ”de continuer à travailler sur le terrain, pour qu’au 2 avril, au plus tard un autre président (de la République) soit élu“.
L'ENVOYÉ DE MACRON ÉVOQUE UN REMODELAGE DE LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE EN AFRIQUE
"Le terme remodeler me paraît être le bon terme. L'esprit, c'est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties", a déclaré M. Bockel.
L'envoyé personnel du président français pour l'Afrique, Jean-Marie Bockel, a évoqué mercredi le "remodelage" de la présence militaire française en Côte d'Ivoire, à l'occasion d'une visite à Abidjan, sa première sur le continent depuis sa prise de fonctions au début du mois.
"Le terme remodeler me paraît être le bon terme. L'esprit, c'est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties", a déclaré M. Bockel à l'issue d'un "échange riche" d'une heure avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
M. Bockel, ancien secrétaire d'Etat à la Coopération du président Nicolas Sarkozy (2007-2008), a été chargé le 6 février par Emmanuel Macron de discuter avec les partenaires africains des nouvelles formes de la présence militaire française sur leurs sols.
C'est en Côte d'Ivoire, l'un des plus solides alliés de la France en Afrique de l'Ouest, qui abrite quelque 900 militaires français au sein du 43e Bataillon d'infanterie de marine (43e BIMa), qu'il a choisi de faire sa première visite. "On ne veut pas réduire nos efforts mais c'est une globalité: il y aura des évolutions, l'empreinte sera moindre sur certains aspects et plus forte sur d'autres", a-t-il affirmé, sans donner de détails.
"Les perspectives de notre partenariat en matière de sécurité sont des perspectives d'accompagnement de renforcement de la force militaire souveraine de la Côte d'Ivoire, de sa montée en puissance quantitative et qualitative", a-t-il ajouté, évoquant "un processus qui a déjà commencé".
Les militaires français ont été tour à tour chassés du Mali, du Burkina puis du Niger, trois pays ouest-africains gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d'Etat et désormais ouvertement hostiles à la France. Depuis environ un an, Paris met en avant sa volonté de profondément transformer ses rapports avec le continent, en martelant qu'elle est avant tout à l'écoute des demandes des partenaires africains, notamment sur les questions de sécurité.
Outre la Côte d'Ivoire, trois autres pays africains accueillant des bases sont concernés par ces adaptations du dispositif militaire: le Sénégal, le Gabon et le Tchad. Jean-Marie Bockel doit rendre à l'Elysée ses recommandations en juillet.
MACKY SALL CONVOQUE LES ACTEURS POLITIQUES POUR FIXER LA DATE DE L'ÉLECTION
Le chef de l'État a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres, sa volonté de rassemblement pour un scrutin juste et inclusif. Il mandate le gouvernement et la justice pour lever tous les obstacles à la concorde nationale
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/02/2024
Le président de la République Macky Sall a convoqué une réunion avec les acteurs politiques, la société civile et les forces vives de la nation afin de fixer très prochainement la date de l'élection présidentielle, à l'issue du Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024.
"En sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le chef de l’Etat a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral", a déclaré le président Sall, cité dans le communiqué.
Le président a réaffirmé son "engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale".
Dans cette perspective, Macky Sall a demandé au ministre de l'Intérieur de prendre "toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle".
Le président a également instruit le garde des Sceaux, ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall, de "finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable".
Ces annonces interviennent alors que l'opposition accuse le chef de l'État de traîner les pieds suite à l'annulation du report du scrutin présidentiel par le Conseil constitutionnel.
IDRISSA SOW GORKODIO PLAIDE POUR L’INTRODUCTION DES LANGUES LOCALES DANS L’ENSEIGNEMENT
« Dans la région du Fouladou, ces langues sont déjà chères aux populations, mais leur potentiel pourrait être davantage exploité s’il était intégré dans le système éducatif », plaide l’écrivain.
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle célébrée le 21 février, l’écrivain, poète et éditeur de Vélingara, Idrissa Sow Gorkodio, souligne l’importance de valoriser les langues locales dans les enseignements et les apprentissages.
« Dans la région du Fouladou, ces langues sont déjà chères aux populations, mais leur potentiel pourrait être davantage exploité s’il était intégré dans le système éducatif », plaide l’écrivain.
Idrissa Sow Gorkodio, lauréat du grand prix littéraire Amadou Hampathé Bâ pour l’intégration africaine en 2024, appelle les autorités compétentes à prendre des mesures pour inclure les langues locales dans les programmes scolaires.
MACKY SALL FACE À LA PRESSE CE JEUDI À 19H
Le chef de l'Etat répondra aux questions posées des journalistes représentant les médias suivants : la RTS, Le Soleil, IRADIO et Seneweb
Le président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall, fera face à la presse ce jeudi 22 février 2024 à 19 heures au Palais de la République.
Cet entretien sera retransmis en direct sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), Radio Sénégal, ainsi que sur nos plateformes numériques.
À cette occasion, le président Sall répondra aux questions posées des journalistes représentant les médias suivants : la RTS, Le Soleil, IRADIO et Seneweb.
UN MORT DANS L’EFFONDREMENT DE LA DALLE DE LA LAVERIE D’UNE STATION-SERVICE
La victime de sexe masculin faisait partie des ouvriers qui démolissaient la dalle de cette laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao, a expliqué un agent de sécurité.
Dakar, 21 février (APS) – L’effondrement de la dalle de la laverie auto d’une station-service a occasionné, ce mercredi, la mort d’un individu, à Fass, un quartier de Dakar, a constaté l’APS.
Le corps a été extrait des décombres par les sapeurs-pompiers.
La victime de sexe masculin faisait partie des ouvriers qui démolissaient la dalle de cette laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao, a expliqué un agent de sécurité.
Selon des témoins, l’effondrement est survenu vers les coups de 13h.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 FÉVRIER
Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky Sall.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.
Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider
la stabilité politique, économique et sociale.
Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.
Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport «Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.
Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.
Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.
Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal
de Dakar.
Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
• le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;
• le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails : en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• la rencontre avec les représentants des employeurs ;
• le suivi des travaux du BRT ;
• le suivi d’Air Sénégal.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu
de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de
Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;
• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et
sociale du sous-secteur ;
• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une
communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics
d’enseignement supérieur ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le
matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
• le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des
Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en
Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions
animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une
pension de retraite ;
• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinair, précédemment Chef de service régional
de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au
Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame
SOW, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du
Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance
et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et
solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé
Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement
communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement
communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;
• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre
hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de
Grand Yoff, poste vacant ;
• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de
l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est
nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur
Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment
Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de
l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en
remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la
Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre
hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida
Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.
Fait à Dakar, le 21 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA
17 CAS DE FEUX DE BROUSSE ENREGISTRÉS DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE A MATAM
Quelque 17 cas de feux de brousse ont été enregistrés depuis le début de l’année sur une superficie de 251,5 hectares, a t-on appris, mercredi, de l’Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Matam, le Commandant Daouda Ndiogou.
Matam, 21 fév (APS) – Quelque 17 cas de feux de brousse ont été enregistrés depuis le début de l’année sur une superficie de 251,5 hectares, a t-on appris, mercredi, de l’Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Matam, le Commandant Daouda Ndiogou.
”En 2024, nous avons enregistré un total de 17 cas de feux de brousse pour une superficie brûlée de 251, 5 hectares”, a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.
L’Inspecteur Ndiogou a précisé que les départements de Kanel et de Ranérou sont les deux zones qui souffrent le plus des cas de feux de brousse.
Daouda Ndiogou est également revenu sur le bilan des feux de brousse des quatre dernières années.
Selon lui, 39 cas ont été enregistrés en 2020 pour 8183 ha de superficies brûlées, 42 en 2021 pour 2450 ha perdus, 44 en 2022 pour des pertes en superficie de 697 ha et 71 cas causant 2050 ha brûlés.
Pour faire face à ce fléau, l’Inspection régional des Eaux et Forêts de Matam dispose de six unités mobiles dans le cadre de la lutte active, soit deux unités par département, a indiqué M. Ndiogou. ”Cela va nous permettre de faire face aux feux”, a t-il dit.
200 km de pare-feux ouverts, 212 comités de lutte créés
Contre ce fléau, il y a la lutte préventive qui ”consiste à sensibiliser, informer la population sur les causes et les conséquences des deux de brousse”, a expliqué l’IREF.
Il a annoncé la mise en place de pare-feux en collaboration avec des partenaires comme le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) et le Programme d’appui au développement agricole et l’entrepreneuriat rural (PADAER). Au total, 200 km de pare-feux ont été mis en place.
”Ils vont nous permettre, s’il y a un feu, d’éviter sa propagation”, a t-il expliqué.
Des comités de lutte contre les feux de brousse ont été également installés dans les villages pour permettre ”de réagir rapidement”, a t-il indiqué, faisant état de l’existence de 212 comités.
Il a soutenu qu’avec le PADAER, 10 comités ont été équipés, d’autres ont reçu des équipements des collectivités territoriales comme à Ranérou.
L’IREF a aussi déploré le manque d’implication de plusieurs collectivités territoriales de la région de Matam dans la lutte contre les feux de brousse.
Il les invite à s’impliquer d’avantage dans la sensibilisation et le plaidoyer.