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8 juin 2025
LES VOLONTAIRES DU SERVICE CIVIQUE NATIONALE EN GREVE
Les volontaires du service civique national sont en mouvement d’humeur depuis vendredi dernier. Ils exigent le paiement de leurs indemnités qu’ils n’ont pas perçues depuis octobre 2023.
Les volontaires du service civique national sont en mouvement d’humeur depuis vendredi dernier. Ils exigent le paiement de leurs indemnités qu’ils n’ont pas perçues depuis octobre 2023.
Ces agents ont décrété une grève de la faim pour entrer dans leurs droits. Selon une source de SeneNews, les motifs de cette grève de faim ne sont pas pécuniaires, car les volontaires du service civique national sont dans la tourmente à cause de leur contrat de travail qui arrive à terme cette année.
Le président de la République a officiellement annoncé la prolongation de ce contrat pour une durée de 3 ans, mais jusqu’à présent cela reste à l’état de promesse. Dans un contexte électoral, où la présidentielle se tiendra dans deux mois, l’État n’a pas encore concrétisé cette volonté de Macky Sall par une signature du décret prolongeant officiellement le bail qui le lie avec ces volontaires qui sont à ce jour en grève de protestation.
CONTROLE DES PARRAINAGES, FORTUNES DIVERSES POUR LES 93 CANDIDATS DECLARES
A l’issue du premier round du contrôle des parrainages, voici le point complet sur les 93 candidats: 9 retenus, 22 au second tour, 60 éliminés et 2 ayant desisté
A l’issue du premier round du contrôle des parrainages, voici le point complet sur les 93 candidats: 9 retenus, 22 au second tour, 60 éliminés et 2 ayant desisté
LES CANDIDATS DONT LE PARRAINAGE EST RETENU
Boubacar Camara
Déthié Fall
Cheikh Tidiane Dièye
Daouda Ndiaye
Karim Wade
Habib Sy
Anta Babacar Ngom
Khalifa Sall
Amadou Ba
LES CANDIDATS QUI DOIVENT RÉGULARISER
Abdoulaye Sylla (10 000)
Rose Wardini (31.000)
Idrissa Seck (5.800)
El Hadj Moustapha Diouf (3791)
Serigne Mboup (13.000)
Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions)
Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel)
Malick Gakou (3.449)
Mamadou Lamine Diallo (5.199)
Mahammed Boun Dionne (7.817)
Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)
Aly Ngouille Ndiaye (1009)
Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)
Rose Wardini (31.000)
Idrissa Seck (5.800)
El Hadj Moustapha Diouf (3791)
Serigne Mboup (13.000)
Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions)
Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel)
Malick Gakou (3.449)
Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)
Abdoul Mbaye (13 771)
Aly Ngouille Ndiaye (1009)
Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)
Aminata Touré (19 000)
Mame Boye Diao (11 953)
Bassirou Diomaye Faye (4000)
Abdourakhmane Diouf (14 000)
Bougane Gueye (19 000)
Amadou Ly (23 553)
Thierno Alassane Sall (13 465)
LES CANDIDATS ÉLIMINÉS
Cheikh Hadjibou Soumaré
Ousmane Kane
Dr Cheikh Tidiane Gadio
Papa Eugène Barbier
Mouhamed Ben Diop
Malick Gueye
Mouhamed El Habib Tounkara
Mary Teuw Niane
Aminata Assome Diatta
Papa Macodou Diop
Samba Ndiaye
Mbacké Sarr
Alioune Sarr
Ibrahima Hamidou Deme
Cheikh Bamba Dièye
Oumar Sylla
Cheikh Abdou Mbacké Bara Doly
Jean Baptiste Diouf
Charles Émile Abdou Ciss
Khadim Diop Birima Mangara
Amdy Diallo
El Hadji Ibrahima Mbow
Ndiack Lakh
Ibrahima Datte
Mouhamadou Lamine Gueye
Aly Lame
Adama Faye
Mouhamadou Madana Kane
Al Housseynou Ba
Aliou Camara
Babacar Diop
El Hadji Ibrahima Sall
Papa Momar Ngom
Assane Kâ
Mamadou Diop Decroix
Thione Niang
Sheikh Alassane Sène
Ibrahima Abou Nguette
Al Hassane Niang
Amadou Seck
Abdou Khadre Sall
Ndongo Ndiaye
Alpha Thiam
Hamidou Thiaw
Thierno Cissé
Ibrahima Sall
Cheikh Dieng
Mouhamadou Fadel Koné
Me Moussa Diop
Mamadou Dièye
Momar Ndao
Mansour Ndiaye
Ibrahima Cissokho
Ibnou Taimina Sall
Babacar Ndiaye
Aida Mbodj
Amsatou Sow Sidibé
CANDIDATS AYANT DÉSISTÉ
Talla Sylla
Ndongo Ndiaye
LE DUEL DE MISE EN ROUTE POUR LA CAN
A un jour de leur départ pour la Coupe d’Afrique des Nations (demain 9 janvier), le Sénégal va livrer, ce lundi 8 janvier au stade Abdoulaye Wade, un dernier match amical qui l’opposera au Niger à 18h
A un jour de leur départ pour la Coupe d’Afrique des Nations (demain 9 janvier), le Sénégal va livrer, ce lundi 8 janvier au stade Abdoulaye Wade, un dernier match amical qui l’opposera au Niger. Un ultime test, aux allures de répétition générale et de mise en route avant la campagne de reconquête du titre continental en terre ivoirienne. Mais aussi de dernière communion entre les champions d’Afrique en titre et un public qui est fortement attendu, dans le nouvel antre des Lions à Diamniadio, en vue de les galvaniser et les encourager.
Avant de s’envoler pour la 34ème Coupe d’Afrique des nations qui se joue du 13 janvier au 11 février prochain, l’équipe du Sénégal va livrer ce lundi le 8 janvier au stade Abdoulaye Wade, un match de préparation contre l’équipe du Niger. Une sélection qui n’a pu se qualifier pour la CAN 2024 et ne compte que deux participations à cette compétition (2010 et 2013). Après quelques jours de préparation à Dakar, cette rencontre amicale sera une sorte mise en route et permettra à l’équipe sénégalaise d’huiler la machine. Amoindrie, au début du regroupement par plusieurs absences, la sélection du Sénégal est désormais au grand complet après les dernières arrivées samedi dernier de l’arrière droit de Youssouf Sabaly et du milieu Idrissa Gana Guèye en regroupement. Malgré les incertitudes qui pèsent sur ces joueurs blessés (Boulaye Dia, Nampalys Mendy), le sélectionneur Aliou Cissé aura une bonne marge de manœuvre pour ce test.
Cette opposition devra permettre à son équipe de répéter ses gammes tout en lui donnant la possibilité d’apporter les derniers ajustements sur le plan technique et tactique. Dans ce registre, ce sera sans doute une bonne opportunité pour la bande à Sadio Mané de soigner ce manque d’efficacité et de réalisme. Des aspects qui sont souvent relevés et collés surtout aux attaquants depuis dernières sorties. Même si, il faut le relever, l’équipe du Sénégal est restée dans une bonne dynamique de succès qui lui a permis de survoler ses matchs dans les éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde. La rencontre aura également des allures de match d’adieu devant leur public. Une occasion unique pour les supporters sénégalais de communier avec les Champions d’Afrique en titre et de les galvaniser. Ce face à face à cette sélection qui n’est pas qualifiée pour la CAN, permet à la bande à Aliou Cissé d’être dans une bonne dynamique avant la compétition africaine où ils auront l’ambition de conserver leur titre remporté il y a deux ans au Cameroun.
Les Lions quitteront Dakar, ce mardi 9 janvier en vol spécial en direction de leur camp de base à Yamoussoukro. Auparavant, la délégation sénégalaise recevra dans la matinée de ce mardi 9 janvier, le drapeau national des mains du président de la République Macky Sall. Les Lions partagent le groupe C avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie. Les hommes d’Aliou Cissé joueront leur premier match dans la CAN le 15 janvier face à la Gambie.
AU CŒUR DU BUSINESS DES BIJOUTIERS DU MARCHE TILENE, ENTRE PROFITS ET FIELS
Au marché Tilène de la Médina, les difficultés ne manquent pas pour les vendeurs de bijoux en or. En dépit de l’essor de leur activité, ces artisans font face à beaucoup de problèmes parmi lesquels la collecte de la matière première.
Au marché Tilène de la Médina, les difficultés ne manquent pas pour les vendeurs de bijoux en or. En dépit de l’essor de leur activité, ces artisans font face à beaucoup de problèmes parmi lesquels la collecte de la matière première. Ils regrettent de ne pouvoir mettre la main sur l’or produit dans le pays à Sabodala et déplorent l’inexistence d’un comptoir d’achat d’or dans le pays.
Il est dix 17h à peine passées au marché Tilène de la Médina en cet après-midi de ce samedi 25 novembre 2023. Sur l’avenue Blaise Diagne, en face du Centre commercial du marché près de la rue 15, la rue assourdissante hurle. Les cris des vendeurs à la sauvette apostrophant les passants, les klaxons des automobilistes bloqués dans l’embouteillage, le piétinement des passants qui se bousculent avec les vendeurs, les marchandises et les véhicules stationnées en fil donnent une atmosphère bordélique. La lumière du soleil éclaire la rue parfaitement. Chaque objet, mouvement ou personne se distingue assez nettement. À l’entrée menant au coin des bijoutiers du côté opposé au Centre commercial, les vendeurs de fruits et de légumes occupent l’espace. Les eaux usées déversées tout le long du trottoir mélangé avec des matières en décomposition vaporisent dans l’air une odeur peu amène qui tranche avec le parfum doux des légumes et fruits étalés sur de larges surfaces.
À l’intérieur du marché, les vitrines des bijoutiers se trouvent entre les vendeurs de consommables informatiques, les grossistes et les vendeurs de pharmacopées. De longues ruelles s’entrecroisent et sont obstruées par des passants ou des vendeurs obligés de s’asseoir devant leurs cantines à cause de l’étroitesse de celles-ci. L’endroit est quasi obscur. C’est comme si la nuit tombait en plein après-midi. Par un mouvement rétinien, l’œil s’élargit pour mieux voir en laissant passer la lumière. Au soleil scintillant du dehors, place nette est faite aux lampes néons qui éclairent de leur lumière vive l’antre des bijoutiers. La fermeture des lieux ajoutée à la lumière non naturelle utilisée en continue pour l’éclairage génèrent une chaleur suffocante. Sur tous les côtés, des ventilos sont accrochés aux murs. Pour autant ni les narines qui sentent, ni la peau qui ressent n’ont voix au chapitre. Tous les sens se taisent pour ne laisser la priorité qu’à la vue car ici l’or brille de mille feux.
Le plein essor de l’or
Des bagues de mariage ou de fiançailles, des bracelets, des montres, colliers, tous en or 18 carats ou 21 carats s’étalent à perte de vue et éblouissent la vue des clientes qui ont investi les lieux. Les bijoutiers sont positionnés en rang sur chaque côté et leurs joyaux exposés dans des vitrines qu’ils gardent comme la prunelle de leurs yeux. Toute une richesse. De l’or ou de l’argent à perte de vue. La lumière des lampes et le décor ajoutent à la splendeur de ces métaux. Ces vendeurs de bijoux en or peuvent faire des chiffres d’affaires entre 300 et 500 000 FCfa par jour, explique Madior Kandji plus connu sous le nom de Mame Goor, délégué de l’Association des marchands de bijoux de Tilène. De son visage peu avenant orné par des lunettes correctrices, l’homme avec sa grande taille et sa large corpulence dégage une forte présence. Pour lui, le chiffre d’affaires dépend du capital de chaque vendeur. « Un vendeur qui dispose d’un capital par exemple de 10 millions de Fcfa minimum peut espérer gagner 500 000 Fcfa par jour », informe-t-il. Habillé en caftan blanc, l’homme s’affaire à compter des liasses de billets avec une cliente qui vient d’effectuer un achat. « Les prix du gramme de l’or fluctuent tous les ans. À l’heure actuelle, ils varient entre 32 000 et 34 000 FCfa pour l’or de 18 carats et entre 38 500 et 39 000 Cfa pour les 21 carats ».
Les vendeurs de bijoux en or semblent rouler pour ainsi dire sur…l’or. Le bijoutier Pape Kassé, assis juste à quelques pas de Mame Goor, ne dévoile pas son chiffre d’affaires mais dit s’en sortir pas mal. « Je ne me plains pas Alhamdoulilah », affirme-t-il avec un petit sourire. Selon lui, au Sénégal, c’est l’or 18 carats et 21 carats qui sont vendus. Exerçant le métier depuis près de 30 ans, l’homme, aujourd’hui la cinquantaine, note que les Sénégalais sont de vrais acheteurs d’or et surtout la gent féminine. Mais il relève la difficulté de se procurer la matière première. Pour fabriquer leurs bijoux, ils doivent se procurer de l’or brute qui n’existe pas sur le marché.
Manque de matières premières
« Nous sommes obligés de nous rabattre sur le marché parallèle notamment à Sandaga pour avoir la quantité d’or qu’on veut. Ou à défaut attendre que des clients viennent nous vendre leurs objets que nous recyclons par la suite », avoue-t-il. Les bijoutiers déplorent le fait que, en tant que pays producteur, l’or brute soit introuvable au Sénégal. Pape Kassé, malgré ses 30 ans dans le métier, confesse n’avoir jamais posé la main « ne serait-ce que pour un gramme » sur l’or de Sabodala. De son visage assombri par la fumée du tabac, l’homme débite de sa voix rauque un son qui s’élève à travers ses dents totalement noircis par la cigarette. « Si quelqu’un venait ici faire une commande par exemple de 10 gramme d’or je n’ai nulle part où l’acheter. Je serai obligé d’attendre des clients qui revendent leurs bijoux pour rassembler la quantité », confie le sieur Kassé. Le même constat est fait par Alpha Amadou Thiam, vice-président de l’Association nationale des bijoutiers du Sénégal (Anbs). Prolixe, avec un français soutenu, il est désigné dans le marché comme le porte-voix des bijoutiers. Il estime inconcevable qu’au Sénégal des bijoutiers peinent à trouver l’or brute alors que le pays a exploité 16,2 tonnes d’or en 2022. À cela s’ajoute le fait qu’il n’existe pas de comptoir d’achat d’or, renchérit M. Thiam. « Le président de la République nous avait promis une partie de l’or de Sabodala et la réalisation du comptoir mais depuis 2013 on attend », rappelle-t-il.
L’absence de raffinerie
« Et pourtant, le comptoir d’or est utile même pour les autres citoyens parce que l’or est une valeur refuge. Pour épargner son argent, au lieu de le déposer à la banque, une personne peut décider d’acheter au comptoir de l’or brute et le garder chez lui en attendant d’en avoir besoin. Mais vu que le comptoir peine à voir le jour, tout cela n’est pas possible », éclaire Alpha Thiam. Pour lui, l’autre problème auquel ils sont confrontés est l’absence de raffinerie. En effet, les marchands de bijoux, après avoir rassemblé la matière première, l’exportent pour la transformation car les matériaux pour faire les bijoux ne sont pas disponibles dans le pays. « Après la collecte de la matière brute, on l’exporte pour commander les bijoux en Italie, à Dubaï ou même parfois aux Etats-Unis », explique M. Thiam.
Ce processus est emprunté par tous les bijoutiers. Selon Pape Kassé, tous ses bijoux sont commandés à l’étranger. L’absence de raffinerie leur pose un problème. Car « les frais de douanes et de contrôle et tutti quanti pèsent sur leurs produits et les rendent peu compétitifs par rapport aux bijoux importés qui sont plus prisés par les clients », analyse Pape Kassé, habitant de la rue 31 X 18 Médina. Tout pour dire que le métier n’est pas un long fleuve tranquille. L’essentiel de leurs soucis découle du manque de matière première.
Risques encourues
Il peut arriver parfois que les vendeurs achètent l’or et se retrouvent dans le pétrin. Pape Kassé raconte que deux mois auparavant, il avait été arrêté car il avait acheté de l’or d’une valeur de 2 millions de FCfa à des femmes. « J’ai acheté la marchandise, deux jours après la police m’a arrêté. J’ai fait deux jours au Commissariat de Dianatoul Mahwa, à Touba. On m’a relaxé grâce à l’intervention du Procureur de Diourbel ». Et il renchérit : « s’il y avait un lieu où les bijoutiers pouvaient se procurer la matière brute de l’or beaucoup de nos difficultés allaient diminuer ». Bien que les bijoutiers tirent leur épingle du jeu, les difficultés ne manquent pas. Alpha Amadou Thiam, Pape Kassé, tout comme Mor Kandji alias Mame Goor souhaitent l’appui de l’État pour organiser leur secteur et réduire les risques de problèmes.
CAN 2023, LE MAROC PREMIERE EQUIPE A FOULER LE SOL IVOIRIEN
L’équipe nationale de football du Maroc est arrivée, dimanche, à San Pedro, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, pour prendre part à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football prévue du 13 janvier au 11 février, a annoncé, la presse marocaine.
Dakar, 8 jan (APS) – L’équipe nationale de football du Maroc est arrivée, dimanche, à San Pedro, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, pour prendre part à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football prévue du 13 janvier au 11 février, a annoncé, la presse marocaine.
L’équipe marocaine est la première nation à arriver en terre ivoirienne. Elle est logée dans la poule F avec la RD Congo, la Zambie et de la Tanzanie.
Les Lions de l’Atlas joueront ‘’un match de préparation’’ contre la Sierra Leone, jeudi, en remplacement du match contre la Gambie initialement prévu, ce dimanche’’, selon la même source.
Selon la Confédération africaine de football, la Guinée Bissau devrait aussi arriver ce dimanche à Abidjan. Logée dans la poule A, elle affrontera le pays hôte, la Côte d’Ivoire, pour le match d’ouverture de la CAN, samedi, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé.
Le Nigeria et la Guinée équatoriale complètent le groupe A.
Le Sénégal, tenant du titre, rejoindra, mardi, Yamoussoukro, après son match amical contre le Niger au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, ce lundi à 18h GMT.
Les Lions du Sénégal sont logés dans le groupe C avec la Guinée, la Gambie et le Cameroun. Ils joueront leur premier match, le 15 janvier à 14h GMT contre les Scorpions de la Gambie.
CENA-ZE
Dans quel pays sommes-nous ? Hana Sénégal ! Pardon Galsen. Parce que tout est à l’envers. Pardon à verlan. La Cena qui supervise le processus ne sait pas sur quel pied danser.
Dans quel pays sommes-nous ? Hana Sénégal ! Pardon Galsen. Parce que tout est à l’envers. Pardon à verlan. La Cena qui supervise le processus ne sait pas sur quel pied danser. Sur quel fichier se baser. Sans gêne, elle dit aux baadoolos que le fichier sur son site n’est pas le bon. Et elle ne fait rien pour trouver le bon. Le «vrai». Comment peut-on contrôler ce qu’on ne maîtrise pas ? Or le fichier, ce n’est pas un élément du processus. C’est le processus. Lii tamit… Cena-ze !
DES ECONOMISTES EN MODE ECLAIRAGE
Réunis à Dakar, autour d’une nouvelle plateforme « Espace populaire d’échange de Dakar », des économistes ont porté des éclairages sur les questions hautement stratégiques d’un Etat souverain à savoir la monnaie, la dette, et la souveraineté alimentaire
Réunis samedi dernier, à Dakar, autour d’une nouvelle plateforme dénommée : « Espace populaire d’échange de Dakar », des économistes ont porté des éclairages sur les questions hautement stratégiques d’un Etat souverain à savoir la monnaie, la dette, et la souveraineté alimentaire. Tour à tour, ces intellectuels ont expliqué en quoi ces questions enfreignent le développement économique et la souveraineté des Etats africains.
Intervenant samedi dernier sur la monnaie dans le cadre des activités de l’association dénommée « Espace populaire d’échange de Dakar », l’économiste du développement, Ndongo Samba Sylla, non moins directeur de la région Afrique de l’international dévelopment économics associates (Ideas) après avoir fait un bref historique de la Barings, la plus vieille banque d’Angleterre sur ce que c’est la monnaie, a expliqué que le système en question voulait que la monnaie soit adossée à de l’or ou toute autre chose de valeur. Mais, depuis 1971, l’étalon de changement a été rompu. Par conséquent, à ce jour, ce qui fait « la valeur de toutes les monnaies, c’est la puissance des Etats ». En clair, « c’est le rôle fiscal des Etats », relève l’économiste. A l’en croire, seul l’Etat est garant de sa monnaie. Si un Etat est faible, il ne peut pas battre sa monnaie encore moins la faire accepter par les autres Etats. Donc, la question de la monnaie est largement tributaire de la puissance de l’Etat. Partant du postulat que la monnaie est une dette et non une marchandise, Ndongo Samba Sylla dira par conséquent «qu’ elle ne saurait manquer ». Se voulant convainquant, il fait remarquer que sur le billet de banque d’Angleterre, il est bien mentionné que c’est une dette. Car, sur ce billet, il est écrit ceci: « Je promets de payer le porteur de ce billet la somme de 5 francs ». Donc, « c’est une dette de l’Etat », affirme l’économiste.
En termes clairs ; cela signifie que si vous payez vos impôts, l’Etat est obligé d’accepter. Ce qui veut dire rachat ou ‘’rédemption’’ en langage biblique. Pour lui ; « quand l’Etat fait un surplus budgétaire, ou prétendument une accumulation de biens, c’est le secteur privé qui s’endette et cela entraine une crise ». Considérer les banques comme de simples intermédiaires, « c’est ignorer qu’en réalité dans l’économie moderne « les banques commerciales sont les créatrices de l’argent des dépôts », fait savoir l’économiste du développement. Selon lui, l’acte de prêt crée des dépôts, à l’inverse de la séquence généralement décrite par les manuels d’économie. Donc, « lorsque les banques prêtent l’argent, elles n’ont pas besoin de détenir l’épargne », explique-t-il. Souvent, des banques accordent des prêts qui n’ont pas été investis dans l’économie réelle, et c’est ce qui amplifié les crises. L’économie conventionnelle soutient que les banques sont des intermédiaires, « ce qui est inexact », botte en touche l’économiste. Dire qu’on n’a pas investi, parce qu’on n’a pas d’épargne est faux. Parce que l’épargne n’est pas une condition pour l’investissement mais au contraire, c’est l’investissement qui crée l’épargne », soutient Ndongo Samba Sylla. En conclusion, l’économiste du développement dira que la monnaie n’est pas une marchandise émise par l’Etat et ne peut jamais manquer. En revanche, ce qui peut manquer, c’est ce que la monnaie est censée acheter. Deuxièmement, les impôts et taxes ne financent pas la dépense de l’Etat qui émet une monnaie souveraine. Troisièmement, un déficit public est une création nette de richesse financière pour le secteur non gouvernemental. Quatrièmement, un Etat qui dépense autant qu’il en reçoit en impôts ne crée aucune richesse financière nette pour le secteur non gouvernemental (les ménages, les entreprises). Cinquièmement, tout ce qui est faisable au niveau national d’un point de vue technique et matériel peut être financé en monnaie nationale. Mieux, tout projet requérant essentiellement des ressources disponibles sur place conduit à une accumulation de réserves de change lorsqu’il est financé en monnaie étrangère.
LA DETTE COMMERCIALE PLUS COUTEUSE QUE LA DETTE PUBLIQUE
Exposant sur la dette extérieure, l’économiste président de l’Africaine de recherche, de coopération pour un appui au développement endogène (Arcade) soulève entre autres préoccupations qui affectent négativement le développement de l’Afrique, le ratio entre la dette et le Produit intérieur brut (Pib) ; le fardeau de la dette qui impacte lourdement les dépenses sociales (la santé, l’éducation…) ; et la hausse vertigineuse de la dette commerciale du continent à partir des années 2000. Sur la dette commerciale, il trouve que le coût de celui-ci est plus élevé que celui de la dette publique. Pis, faitil savoir, quand des problèmes se posent, il n’y a pas possibilité d’annulation ou de rééchelonnement. Fort de ces considérations, l’économiste parle de paradoxe puisque des montants faramineux partent de l’Afrique chaque année à destination de ces pays. Et au même moment, l’Afrique emprunte des fonds à payer au plus fort à ces mêmes pays. Pour s’en convaincre, il convoque une étude récente publiée en 2020 par la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), laquelle évolue les sorties nettes des capitaux à près de 90 milliards de dollars américains. La Cnuced, de préciser que « ces sorties nettes de capitaux du contient représentent 4% du Pib de l’Afrique », précise l’économiste Demba Moussa Dembélé.
Sur les devises étrangères, il admet le rôle éminemment stratégique dans les échanges commerciaux entre le reste du monde. En revanche, la libéralisation du commerce extérieur et la libre circulation des biens. Rapporté aux huit pays de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), un facteur supplémentaire qui explique le lourd endettement, « c’est la suppression du financement du déficit par la Banque centrale à partir de 2010 ». Pour Demba Moussa Dembélé, ceci pousse davantage les pays à emprunter plus sur les marchés financiers. A cet égard, il rappelle que sous le régime du Président Abdoulaye Wade, le Sénégal avait recours aux eurobonds entre 2009 et 2011. Mais, à partir du lancement du Plan Sénégal Emergent, « le Sénégal lance presque chaque année des obligations libellées en dollars et en euros», constate Demba Moussa Dembélé, par ailleurs directeur du Forum africain des alternatives. « Le taux de ces emprunts varie de 5 et 10% », regrette le non moins membre du conseil du forum social africain à Dakar. Décriant cette gouvernance, il fait savoir que parfois le Sénégal émet une obligation pour racheter des obligations précédentes. A titre d’exemple, « en juin 2023, le Sénégal a levé 500 milliards de FCFA en eurobonds avec une maturité de seize ans et un taux d’intérêt de 5,375 %.
Ledit montant dont 10% a été utilisé pour racheter une obligation à fin 2023. Pis encore, au mois de septembre dernier, le Sénégal a emprunté auprès de la Société générale 150 millions d’euros avec une maturité de quatre ans et un taux d’intérêt de 7, 25%. Donc, « le recours au marché financier a gonflé la dette extérieure du Sénégal si bien que le ratio dette sur le Pib qui était de 65% est à présent à plus de 75% », a expliqué l’économiste.
LE POIDS DE LA DETTE ENFREINT TOUTE SOUVERAINETE DE L’AFRIQUE
Partant des deux communications sur la monnaie et sur la dette, Mamadou Mignane Diouf, Directeur exécutif de la Panafricaine pour l’éducation au développement durable (Paedd) s’offusque du poids de la dette qui n’offre aucune perspective de développement aux Etats africains. « Que personne ne se leurre, un pays pauvre avec un lourd endettement ne peut pas espérer sortir de la misère », a dit Mamadou Mignane Diouf dont la communication a porté sur l’annulation de la dette pour financer le développement. Et de dénoncer le poids de la dette : « On paie une dette qui ne finit jamais, des intérêts incommensurables. Et pendant ce temps, ils continuent de nous imposer des modèles économiques désastreux ». Pendant la Covid-19, tous les pays étaient en guerre et lorsqu’on est en guerre, on ne paie pas la dette. Mais, avec la Covid-19, on sort d’un système d’endettement racheté ou encore à payer, arrivent alors des guerres qui perturbent le mécanisme de relance de l’économie. Pour preuve, la guerre entre la Russie et l’Ukraine a impacté l’alimentation notamment le couscous de chez nous. Il devient ainsi plus cher. Ce qui démontre toute la dépendance alimentaire dans laquelle « nous vivons sans s’en rendre compte ou sans avoir les moyens de s’en sortir », fait remarquer Migagne Diouf, convaincu qu’un Etat qui se veut souverain doit « produire ce qu’il mange et manger ce qu’il produit », comme l’avait expliqué feu Thomas Sankara. En effet, depuis 2017, le Sénégal s’est résolu à atteindre l’autosuffisance en riz, mais 6 ans après, que des discours. Avec une telle situation de dépendance «monétaire, alimentaire, pharmaceutique, économique…il n’y a pas grand chose à espérer du développement », se désole pour finir Mr Diouf.
VIDEO
IBRAHIMA KANE DRESSE UN TABLEAU PEU RELUISANT DU POUVOIR DE MACKY SALL
Invité de l’émission Objection Sudfm, le cofondateur de la Raddho déplore la continuité du processus de démantèlement et de fragilisation des institutions censées asseoir l’Etat de droit, initiée sous le magistère de son prédécesseur Abdoulaye Wade
Ibrahima Kane, Spécialiste des droits humains, a dressé un tableau peu reluisant des douze ans de gouvernance du président Macky Sall sur le domaine des droits humains. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 7 janvier, le cofondateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a déploré la continuité du processus de démantèlement et de fragilisation des institutions censées asseoir l’Etat de droit, initiée sous le magistère de son prédécesseur Abdoulaye Wade mais aussi la persistance de l’instrumentalisation de la justice contre l’opposition..
Le fait que le président de la République, Macky Sall ait passé sous silence le bilan de ses douze ans de gestion sur les droits humains n’est pas une surprise si on en croit le spécialiste des droits humains Ibrahima Kane. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 7 janvier, le cofondateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a dressé un tableau peu reluisant de la gouvernance du président Macky Sall sur les droits humains marqué, selon lui, par une continuité avec ce que son prédécesseur Abdoulaye Wade faisait notamment en termes d’instrumentalisation de la justice contre l’opposition. En effet, tout en saluant les progrès consentis par l’actuel chef de l’Etat dans la construction des infrastructures, le spécialiste des droits humains et cofondateur de la Raddho souligne que les deux chefs d’Etat (Wade et Sall), outre le fait de se revendiquer du libéralisme, ont appliqué les règles du libéralisme durant leur magistère avec à la clé des violations de droits humains.
« Le président Wade a participé à déconstruire, démanteler totalement tout le système de gestion des droits humains que le gouvernement socialiste avait mis en place. Mais, avec l’avènement de Macky Sall, ce processus de démantèlement s’est poursuivi. Il y’a eu une continuité dans la fragilisation des institutions qui étaient censées asseoir l’Etat de droit, à protéger les citoyens contre les dérives que tout Etat peut avoir », a-t-il déploré. Poursuivant son propos, le spécialiste des droits humains renseigne que cette violation des droits humains explique la situation de fin de règne très difficile avec des tensions politiques marquées par la présence sur le terrain des forces de défense et de sécurité pendant plusieurs mois ». « Le fait que l’Etat fasse fait appel aux forces de défense et de sécurité n’est certes pas une nouveauté au Sénégal. Mais, sous Macky Sall, il ne s’agissait pas seulement de maintenir l’ordre mais plutôt d’utiliser la force pour asseoir un certain ordre. Ce qui n’est pas acceptable dans un Etat de droit », a-t-il fait remarquer en rappelant le cas de Karim Wade qui a été jugé et condamné à l’interne mais qui a gagné toutes les batailles judiciaires contre l’Etat du Sénégal à l’international.
« Quand je mets en lien le régime du président Macky Sall et celui de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, c’est également pour vous rappeler que ce dernier à son temps avait voulu faire arrêter Moustapha Niasse qui bénéficiait d’une immunité parlementaire. Mais, en bon connaisseur du système politique, il a préféré ne pas aller jusqu’au bout de sa logique. Il s’est arrêté et finalement, les choses sont rentrées dans l’ordre. Ce qui n’est le cas avec Macky Sall dans l’affaire Khalifa Ababacar Sall qui a été arrêté alors qu’il bénéficiait d’une immunité parlementaire. Il est resté en prison trois ans et après, on l’a libéré. Finalement, un politicien a été cassé », a encore déploré. Avant d’ajouter toujours concernant le bilan de l’Etat de droit des douze années de gouvernance de Macky Sall : « Il y’a également le cas du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko. On est parti d’une affaire de mœurs qui ne devait pas dépasser le stade d’une affaire entre lui et la dame Adji Sarr mais qui a pris une connotation politique qui a fait qu’elle (cette affaire de viol) est devenue pratiquement incontrôlable. D’ailleurs, ce qui s’est passé entre mai et juin illustre bien cela. Pendant plus de 55 jours, un représentant de parti politique a été empêché de quitter sa maison. Il n’y avait pas de décret, il n’y avait pas d’arrêté, il n’y avait non plus aucune décision judiciaire qui permettait de justifier cela. Certaines organisations de défense des droits de l’homme ont condamné mais cela n’a rien changé. L’Etat a maintenu cette sorte d’illégalité et ça, c’est des signes qui ne sont pas bonnes dans un pays de droit ».
L’HEURE DE VÉRITÉ
Plus de 60 dossiers déjà rejetés dans le cadre de la présidentielle. Place aux vérifications des candidatures restantes à compter du mardi 9 janvier 2024. Les ténors en difficulté valideront-ils enfin leur parrainage pour le scrutin de février ?
Après un premier tri qui a mis hors course plus d’une soixantaine de candidats à la candidature sur les 93 prétendants qui prétendaient participer à la présidentielle de février 2024, la Commission de vérification des parrainages sise au Conseil constitutionnel va apporter en principe, ce mardi 09 janvier, la dernière touche à la liste des candidats qui auront franchi cette étape des parrainages.
Pour cause, les séances de vérification des listes de parrainage déposées pour régularisation se tiendront au siège du Conseil constitutionnel, ce mardi 9 janvier 2024, à partir de 10 h, en présence des représentants des candidats concernés et de personnalités indépendantes dont la compétence est reconnue, notamment en matière juridique, électorale ou informatique. C’est la dernière chance accordée aux candidats ayant réussi à accéder au deuxième tour des parrainages de rectifier le tir et compléter leurs parrainages, après le rejet par la Commission en question d’une partie de leur liste Ces candidats à la recherche de compléments de parrainages qui devront se présenter dans les locaux du conseil constitutionnel sont au nombre de 23 au total. Et parmi eux, on relève des ténors de la scène politique qui sont appelés à régulariser leurs doublons ou autres. Ainsi est-il de l’ancien Premier ministre et patron de Rewmi Idrissa Seck, pourtant arrivé en deuxième position à la dernière présidentielle et considéré par certains Il devra régulariser 5.800 parrains pour être toujours en lice à la présidentielle qui se profile. Idem de l’ancien ministre de l’Intérieur et transfuge de l’Apr Aly Ngouille Ndiaye (1009 parrains à régulariser), de l’opposant Malick Gakou (3.449 parrains), de Mamadou Lamine Diallo de Tekki (5.199 parrains), des anciens chefs du gouvernement Mouhamed Boun Abdallah Dionne (7.817 parrains), Abdoul Mbaye (13.771 parrains), Souleymane Ndené Ndiaye (18.669 parrains), Aminata Touré (18.980 parrains et 04 régions).
Dans ce lot de candidats devantrégulariser figurent également le maire de Kolda Elhadj Mamadou Diao (11.953 parrains), le maire de Kaolack Serigne Mboup (13.000 parrains), l’ancien journaliste et député Pape Djibril Fall (13.000 parrains et 03 régions), le maire de Sandiara Serigne G. Diop (13.228 parrains et 02 régions aussi à compléter), Elhadj Abdourahmane Diouf (13.792 parrains). L’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall devra lui régulariser près de 14000 parrains alors que Bougane Gueye Dani recense un passif de 18996 parrains, tout juste devant Amadou Ly (près de 24.000 parrains), Rose Wardini (31.000 parrains). Les candidats Amadou Seck et Aliou Camara ne sont guère mieux lotis. Quant à Aliou Mamadou Dia, il a 202 parrains à régulariser à Diourbel. Le tonitruant avocat Me El Hadji Diouf devra lui chercher près de 4000 parrains pour passer cette étape des parrainages au même titre que le candidat Bassirou Diomaye Faye de Pastef, parti dissout par décret, qui devra combler un gap de 4.219 parrains.
A noter qu’au premier passage devant la Commsion de validation des parrainages, seuls quelques candidats ont été admis d’office d’office. Il s’agit de Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, du Dr Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Khalifa Ababacar Sall, Amadou Bâ. Anta Babacar Ngom avait elle réussi la prouesse d’être la seule candidate à franchir l’étape des parrainages.
LES COMPLAINTES DES CANDIDATS EN DIFFICULTÉ AU CONTRÔLE DES PARRAINAGES AU MENU DE LA REVUE DE L’ACTUALITÉ CE LUNDI
Les quotidiens consacrent de larges colonnes aux complaintes des candidats remettant en question la fiabilité fichier électoral avec lesquels leurs parrains collectés pour leur candidature à l’élection présidentielle de février prochain ont été invalidées
Dakar, 8 jan (APS) – Les quotidiens consacrent de larges colonnes aux complaintes des candidats remettant en question la fiabilité fichier électoral avec lesquels leurs parrains collectés pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain ont été invalidés ou jugés incomplets.
Quelques-unes des 93 personnes prétendant diriger le Sénégal ont fait valider leurs parrains, d’autres ont été écartés de la compétition électorale en raison de parrains n’étant pas conformes à la loi. D’autres encore doivent corriger leur parrainage pour faire valider leur candidature.
Kritik’ conclut à un ‘’désordre électoral’’.
‘’De quel fichier parle-t-on ?’’ écrit-t-il en citant l’ancienne Première ministre Aminata Touré, qui doit corriger et compléter ses parrains.
‘’De gros doutes sur le fichier’’, titre WalfQuotidien, observant que ‘’le travail de la commission de contrôle des parrainages du Conseil constitutionnel est remis en question’’.
Il ajoute que ‘’de nombreux candidats doutent de sa fiabilité et, surtout, de sa base de travail, le fichier électoral’’.
Vingt-deux candidats invités à ‘’régulariser’’ leurs parrains sont sur une ‘’pente raide’’, selon Source A.
L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, dont les parrains ont été invalidés, se désole de l’absence du fichier électoral des noms de ses parrains, y compris du sien.
‘’Aminata Touré crie au scandale’’, lit-on dans Tribune.
Selon ce journal, l’ancienne cheffe du gouvernement ‘’poursuit ses dénonciations’’ et doute de la ‘’transparence des procédures en vue de l’élection présidentielle’’.
M. Dionne dénonce, selon L’info, ‘’les pratiques actuelles du système de parrainage, qui balafrent hideusement notre démocratie’’.
Vingt-sept candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel
Libération constate que ‘’le contrôle des parrainages provoque un tollé’’.
‘’Dans la région de Thiès, deux ou trois candidats […] ont été à l’origine de milliers de doublons. Ces situations absurdes mettent en lumière les défaillances d’un système que nous n’avons eu de cesse de dénoncer depuis 2019’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, l’un des candidats autorisés à régulariser leurs parrains.
‘’Une enquête s’impose’’ sur le fichier électoral, soutient EnQuête.
Le Quotidien évoque ‘’la grosse colère’’ d’Aminata Touré et la proposition faite par Mahammed Dionne de ‘’tenir une discussion encadrée […] pour relever les incohérences et trouver des solutions idoines et durables’’, qui permettront d’organiser ‘’une élection libre, apaisée, transparente’’.
Dans une interview publiée par Vox Populi, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, dit avoir ‘’une profonde confiance dans la sagesse du peuple sénégalais à exercer ses droits démocratiques de manière réfléchie, inclusive et pacifique’’.
L’As annonce que 27 candidats ‘’recalés’’ vont déposer des recours auprès du Conseil constitutionnel, ce lundi.
Ils contestent l’invalidation de leurs parrains.
Même la Commission électorale nationale autonome, chargée du contrôle de l’élection présidentielle, ‘’ne sait pas sur quel pied danser’’, car son président, selon Bés Bi Le Jour, dit ne pas disposer encore du fichier électoral mis à jour.
‘’Il y a une clarification à faire sur le fichier avec lequel ce contrôle des parrainages a été fait’’, écrit L’Observateur en citant l’ancien ministre Alioune Sarr, dont les parrains ont été invalidés.