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8 juin 2025
CAN 2023, BOULAYE ET SENY DIENG FORFAITS
Bamba Dieng sera là pour remplacer Boulaye et Alfred Gomis prendra la place de Seny. C'est la continuité. "Bamba et Alfred connaissent la maison", a déclaré le sélectionneur des Lions.
IGFM (Dakar) Aliou Cissé a confirmé le forfait de Boulaye Dia et Seny Dieng, pour la Coupe d'Afrique des Nations. Il a fait officiellement l'annonce, ce lundi soir après la conférence de presse du match Sénégal-Niger.
"C'est une triste nouvelle pour Boulaye et Seny. Avec les médecins de l'équipe, on pensait qu'ils allaient revenir avant la CAN, mais ce n'est pas le cas. J'avais dit que s'ils ne revenaient pas à leur meilleur niveau, on les changerait, mais ce n'est pas le cas.
Maintenant, Bamba Dieng sera là pour remplacer Boulaye et Alfred Gomis prendra la place de Seny. C'est la continuité. "Bamba et Alfred connaissent la maison", a déclaré le sélectionneur des Lions du Sénégal.
MERMOZ ET GADAYE, LE LITTORAL DE LA GRANDE CÔTE SOUS LA MENACE DES CONSTRUCTIONS
À Dakar, le littoral subit les assauts des promoteurs immobiliers. Ces derniers mènent une course effrénée pour l’obtention de quelques mètres carrés près de la plage. Le phénomène prend de l’ampleur.
Le littoral souffre de sa position stratégique qui offre un beau cadre. Son espace luxuriant attire bon nombre de personnes. Cela s’explique par ces nombreuses constructions constatées sur le long de la façade maritime de la capitale.
À Dakar, le littoral subit les assauts des promoteurs immobiliers. Ces derniers mènent une course effrénée pour l’obtention de quelques mètres carrés près de la plage. Le phénomène prend de l’ampleur. Cependant, la capitale du Sénégal vit les dernières heures où son littoral est exempt de toute occupation et accessible à tous. Les immeubles R+, les hôtels, entre autres sont construits près de la plage pouvant offrir le luxe de humer la brise marine.
À Mermoz, aux environs d’un hôtel de la place, le littoral est entièrement occupé. Des bâtiments en finition ont trouvé leur siège dans cet endroit au bord de la mer. Des hôtels flambant neufs jouxtent les pierres rocheuses qui les protègent contre une avancée de la mer. La marée est basse. L’océan est calme et le courant marin n’est pas si agité. La brise marine se fait sentir par le biais du vent frais et doux qui s’en échappe. En plein jour, le soleil fait jaillir ses rayons reflétant la lumière sur l’eau qui, à son tour, fait apparaître un décor jovial. Des signes qui montrent pourquoi le littoral fait l’objet de plusieurs convoitises. Parce qu’il fait bon vivre aux alentours.
Les maçons, les uns sur les toits, et les autres à l’intérieur des bâtiments, sont en pleine activité et aux derniers réglages des travaux. En plus des briques, des fers, d’autres matériaux de construction sont à gogo sur place. Ces immeubles, la plupart des hôtels, surplombent la mer pour offrir aux visiteurs une vue panoramique sur l’océan. Les bâtiments occupent carrément le littoral.
À la plage de Mermoz, une petite portion est dédiée aux gens qui viennent visiter où faire du sport. Le reste est synonyme d’une spéculation foncière sur cet endroit où les bâtiments en construction fleurissent comme des champignons. La plage est presque déserte, les rares personnes qui s’y trouvent s’adonnent à la course à pied et les autres, des groupes d’amis, devisent tranquillement.
Les bâtiments tout proches de la mer
Samsidine Ndoye dénonce une « prédation foncière ». À l’en croire, face à cette situation, les citoyens simples n’ont pas les moyens de combattre ou d’ester en justice les propriétaires de ces édifices. « Nous aurons affaire à des personnes réputées être riches et il sera difficile de les déguerpir de ces endroits », a déclaré Samsidine. Selon lui, il s’agit de la loi du plus fort. Toutefois, il demande qu’on laisse aux populations la liberté de continuer à visiter la plage. « Une majeure partie de la plage a été privatisée », a-t-il mentionné. Bien assis sur un banc, à l’ombre d’un arbre, El hadji Tall a bien noté ce qui se passe actuellement. « Il n’y a presque plus d’espace, les constructions ont envahi une grande partie du littoral, la plupart d’entre elles sont des hôtels et des auberges », soutient le quadragénaire.
À Gadaye, une localité située dans la commune de Yeumbeul, une pléthore de chantiers est visible dans cet espace à quelques mètres de la mer. Innombrables sur les lieux, les ouvriers sont à pied d’œuvre et leurs coups de marteau résonnent sans arrêt. De nombreux bâtiments sont en construction. Il fut un temps, cette partie du littoral était dominée par des filaos qui longeaient toute la côte de Guédiawaye à Malika. Aujourd’hui, ils sont menacés de disparition par l’action anthropique qui annihile tout espoir de survie des espèces végétales. À côté des bâtiments, quelques arbustes réussissent à résister face à cette ruée vers les terres du littoral. Ici, une grande partie du littoral a été lotie. Les arbres coupés de leurs racines cèdent la place aux immeubles. Dans des endroits où les constructions tardent à démarrer, des bornes ont été installées. Un signal pour alerter que ces terrains font office d’une occupation, tout le long de la Vdn 3. Sur cette voie, la circulation est fluide. À quelques encablures du giratoire de Gadaye, les vendeurs de poissons et de fruits à côté de leurs attelages sont à la quête de clients. Les charretiers et les laveurs prennent d’assaut les petits coins. Le bruit des vagues et des voitures est en symphonie.
Les immeubles ont chassé les filaos
Ibrahima Ba habite la cité depuis des décennies. Il montre son courroux face à cette situation qu’il déplore sans réserve. Rappelant son enfance effectuée dans ses filaos, qui étaient une beauté naturelle à contempler, d’après lui. Il garde de vieux souvenirs que les enfants d’aujourd’hui n’ont pas la chance de vivre. « La nature était belle dans cette plage. Enfant, j’ai tout fait ici et maintenant avec ces constructions, les filaos ont été coupés et cela a commencé avant même avec la mise en place de cette route », a-t-il fait savoir.
Pa Fall, chauffeur de taxi-clando, abonde dans le même sens qu’Ibrahima, mais il aborde le sujet autrement, en fin connaisseur du lieu. Le sexagénaire souligne qu’il habite dans cette ville depuis 1978, dans un contexte où il n’y avait rien, ni infrastructures ni bâtiments R+3, entre autres. D’après lui, la forêt était dense et elle s’étendait à des centaines de mètres avant de rejoindre la façade maritime. Elle fut un moyen de contrer l’avancée de la mer. Ces particules de sables venant de la plage se transforment en dunes sous l’effet du vent, poursuit le vieux chauffeur. « Du fait que toute la flore est partie, cela n’augure rien de bon pour notre cadre vie et surtout cette avancée de la mer qui peut créer une situation difficile à maîtriser dans les prochaines années, d’où l’importance de cette forêt de filaos », a-t-il déploré.
FESNAC FATICK, MACKY DONNE LE DÉPART
Le Président Macky Sall a lancé, lundi, la douzième édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) au stade Massène Sène de Fatick, sous le thème « Macky, les arts et le patrimoine ».
Le Président Macky Sall a lancé, lundi, la douzième édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) au stade Massène Sène de Fatick, sous le thème « Macky, les arts et le patrimoine ».
La cérémonie a accueilli des invités tels que le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassane Naciri, et le ministre gambien de la Culture, Hamat Ba.
En présence de la Première Dame Marième Faye Sall, du Premier ministre Amadou Ba et de membres du gouvernement sénégalais, la cérémonie a débuté avec l’exécution des hymnes nationaux du Maroc et du Sénégal. Le livre « Les Mélanges », dédié à la vie et à l’œuvre du président, a été présenté au public.
Le FESNAC se clôture vendredi.
VIDEO
LES LIONS PRÊTS POUR UN NOUVEAU SACRE
À quelques jours de la CAN 2023, le sélectionneur national Aliou Cissé s'est longuement confié sur ses objectifs et sa préparation. Déterminé à conserver le titre acquis en 2022, il affiche sa confiance en l'équipe malgré quelques incertitudes
À l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations 2024, l'entraîneur du Sénégal Aliou Cissé s'est longuement confié lors d'un entretien sans langue de bois avec la chaîne TFM. Le sélectionneur des Lions de la Teranga a évoqué de nombreux sujets, affichant sa grande motivation pour conserver le titre acquis en 2022.
Interrogé sur la préparation de son équipe, Aliou Cissé se veut serein et ambitieux : «Nous avons l'espoir et nous travaillons pour ça. Cette CAN, on la prépare déjà depuis notre victoire en 2022» assure-t-il. Bien que l'effectif compte quelques incertitudes liées à des blessures, Cissé garde confiance : «Le Sénégal a aujourd'hui largement les arguments pour gagner à nouveau.»
S'il admet que le groupe a évolué avec des jeunes qui poussent, Cissé défend l'importance d'un «noyau dur» et de la continuité dans la sélection. «Chaque génération doit écrire son histoire» rappelle-t-il. Son capitaine Kalidou Koulibaly et les cadres évoluant en Arabie Saoudite seront au rendez-vous selon lui.
Ces derniers mois, des rumeurs évoquaient des tensions entre Aliou Cissé et d'autres membres de l'encadrement technique. Le sélectionneur dément formellement : «Je n'ai aucun problème avec eux. Les critiques m'ont rendu plus fort.» Même son de cloche sur sa relation avec l'entraîneur des U23, Demba Mbaye : «Il n'y a aucun souci de communication avec lui» assure Cissé.
Concernant le jeu des Lions, Cissé revendique ses choix, comme son système en 4-3-3 flexible, ainsi que ses remplacements souvent tardifs. «Je ne fais pas des changements pour faire plaisir. Un changement c'est quand c'est nécessaire» argue-t-il, refusant de céder aux sirènes de l'opinion publique.
S'il admet pouvoir mieux faire offensivement, le coach rappelle que le Sénégal a inscrit 17 buts sur la campagne de qualification. «L'équipe ne manque pas d'efficacité» juge-t-il. Son animation offensive a en tout cas de quoi faire trembler les défenses adverses.
Aliou Cissé a tenu à remercier les supporters des Lions pour leur soutien indéfectible. «J'ai besoin de vous. Soyez présents pour ce rendez-vous» a-t-il lancé, en référence au match amical contre le Niger puis à la CAN.
LE FORUM CIVIL INVITE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL À EXPLIQUER AUX CITOYENS SA MÉTHODE DE VÉRIFICATION DES PARRAINAGES
À l'approche de la présidentielle, les questions liées au parrainage agitent la classe politique et les citoyens. Birahim Seck enjoint les membres du Conseil constitutionnel à la pédagogie pour éclaircir les zones d'ombre
Le coordinateur du Forum civil, une organisation de la société civile sénégalaise, a invité dimanche les membres du Conseil constitutionnel en charge de la vérification des parrainages, à expliquer aux citoyens les modalités suivant lesquelles les dossiers de candidature à la prochaine présidentielle soumis à son examen ont été retenus ou rejetés.
« Pour rendre effectif le droit à l’information des citoyens, la commission chargée de la vérification du parrainage est dans une obligation d’informer les populations sur les conditions qu’ils ont utilisées pour pouvoir éliminer ou accepter certains candidats », a dit Birahim Seck.
Il intervenait en marge d’un atelier sur consolidation des plans d’actions des observatoires territoriaux du secteur extractif tenu à Saly-Portudal (Mbour).
« C’est le minimum dans une démocratie », a insisté M. Seck, estimant qu’une telle démarche permettrait d’ »apporter des éclairages sur les griefs soulevés par une partie de l’opposition, sur le système de parrainage, sur la technicité qui a été utilisée par rapport à la distribution des clefs et sur les cas de doublons ».
« Il y a une obligation de parler aux Sénégalais sur les conditions qui ont prévalu à la sélection de candidatures, parce que ce sont eux (membres de la commission du parrainage), qui sont habilités à apporter les réponses nécessaires aux questions soulevées par une partie de l’opposition », a-t-il- encore souligné.
Invitant les Sénégalais à la sérénité, Birahim Seck estime qu’ « une élection reste une compétition électorale, et […] ne devrait, en aucun cas, remettre en cause la paix et la stabilité du Sénégal ».
Le coordinateur du Forum civil a exhorté les partis politiques, l’opposition comme le pouvoir, les candidats indépendants et les acteurs chargés de la supervision des élections, à « organiser une élection transparente [pour] permettre aux Sénégalais de garder la paix et la concorde, surtout avec les tensions [constatées] dans la sous-région ».
L'IVRESSE DE LA CAN GAGNE LA CÔTE D'IVOIRE
L'événement sportif continental tant attendu, débarque en Côte d'Ivoire le week-end prochain. Mais l'ivresse gagne déjà tout le pays, des échoppes de la capitale aux ateliers de réparation de province. Supporters, commerçants, etc. sont en ébullition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 08/01/2024
À une semaine du coup d'envoi de la 34e Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qu'elle accueille, la Côte d'Ivoire est entrée dans une frénésie footballistique, à la hauteur de la passion que suscite le continent pour ce sport.
"Ca sera électrique !", s'enthousiasme déjà Lassina Kanta, jeune supporter ivoirien de 21 ans interrogé par l'AFP, qui espère pouvoir assister au match d'ouverture entre son pays et la Guinée-Bissau samedi prochain. Cet enthousiasme, on le retrouve dans toutes les villes devant accueillir des rencontres selon les témoignages collectés.
À Abidjan, capitale économique du pays, les commerçants des marchés se chambrent déjà sur les chances de leurs sélections favorites, entre le Mali, le Sénégal ou bien sûr la Côte d'Ivoire. "L'ambiance monte peu à peu", croit savoir l'AFP. Si certains craignent les embouteillages, la majorité des Ivoiriens manifestent leur "tendance à l'enthousiasme".
Celui-ci dépasse les frontières d'Abidjan, puisqu'Oumar Doumbia, mécanicien à Bouaké, ville qui accueillera notamment le Burkina Faso et l'Algérie, a confié à l'AFP ne pas "vouloir manquer aucun match au stade", une chance qu'il n'avait "jamais eue".
Sur les plans économiques aussi, les retombées se font déjà sentir. Dans la capitale, les commerçants habillés à écouler souvenirs et articles traditionnels se sont mis aux maillots des Éléphants, réplique officielle vendue une dizaine d'euros et qui "partent comme des petits pains", selon Lamine Koné, marchand interrogé par l'AFP. Une manne pour certains devenus temporairement vendeurs.
Pour accueillir dignement cet événement auquel elle n'avait plus participé depuis 40 ans, la Côte d'Ivoire a investi 1,5 milliard de dollars dans de nouvelles infrastructures comme les 6 stades, routes, ponts ou hôtels. Dans une version actualisée de son discours du Nouvel An, le président Alassane Ouattara a insisté sur l'importance de "faire de cette CAN une grande fête".
Pour la réussite de leur vitrine sur la scène internationale, les autorités ont ainsi multiplié les inspections de chantiers ces derniers mois, jusqu'à la promesse du Premier ministre Robert Beugré Mambé jeudi de voir le pays "prêt à tous les niveaux". Jusqu'à 1,5 million de visiteurs sont attendus pour ce que la Côte d'Ivoire espère être "une fête de la jeunesse, de l’hospitalité ivoirienne et de la fraternité africaine". Le coup d'envoi de l'ivresse annoncée n'est plus très loin.
L’UE ANNONCE LE DÉPLOIEMENT D’UNE MISSION D’OBSERVATION ÉLECTORALE AU SÉNÉGAL
A l’invitation des autorités sénégalaises, l’Union européenne va déployer une mission d’observation électorale (MOE) au Sénégal pour y observer le déroulement de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 8 jan (APS) – L’Union européenne, par la voix de son haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a annoncé l’envoi prochain d’une mission d’observation électorale (MOE) au Sénégal pour observer le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 février prochain, a-t-on appris de source officielle, lundi.
‘’A l’invitation des autorités sénégalaises, l’Union européenne va déployer une mission d’observation électorale (MOE) au Sénégal pour y observer le déroulement de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, rapporte notamment un communiqué publié sur le réseau social X.
La mission attendue à la mi-janvier à Dakar sera dirigée par la députée du Parlement européen, Malin Björk, à la tête d’une équipe cadre composée de neuf analystes qui resteront dans le pays jusqu’au terme du processus électoral et élaborera un rapport final et des recommandations pour de possibles réformes, indique la source.
L’Union européenne signale que peu après son arrivée, l’équipe cadre sera rejointe par trente-deux observateurs de longue durée, qui seront déployés dans tout le pays, tandis que soixante-quatre autres observateurs de courte durée renforceront ces équipes à l’approche de la date du scrutin.
‘’L’invitation des autorités (sénégalaises) à observer le déroulement de la prochaine présidentielle est un nouveau témoignage concret de la solidité du partenariat qui lie le Sénégal et l’UE’’, a réagi le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et le politique de sécurité.
Il a affirmé que la longue tradition démocratique du Sénégal constitue une base solide pour assurer le respect les droits et libertés de tous les Sénégalais tout au long du processus électoral.
»Sous la direction de sa cheffe, la MOE de l’UE produira une évaluation détaillée, indépendante et impartiale du processus électoral’’, a rappelé Josep Borrell.
»C’est un honneur pour moi de diriger la MOE de l’UE au Sénégal. Grâce à cette mission, nous espérons contribuer à la réalisation d’un processus électoral transparent et inclusif. Nous présenterons les principaux résultats et les recommandations de notre mission de manière constructive à la fin de notre mandat, contribuant ainsi à identifier des pistes pour accroître la qualité démocratique des futurs processus électoraux dans le pays », a pour sa part souligné Malin Björk dans des propos rapportés par le communiqué.
Le leader de la Coalition Gakou 2024, recalé au premier passage devant la commission de vérification des parrainages ne traine pas les pieds. Et pour cause, son mandataire a déposé ce lundi 8 janvier 18 000 parrains pour régulariser les 3452 doublons. Il est le premier parmi les recalés du premier tour à régulariser devant la commission de vérification.
FONCTIONNAIRE NE DOIT PAS RIMER AVEC MILLIARDAIRE
"Sauver l’administration sénégalaise" , c’est l’appel lancé par le Président national des entrepreneurs du Sénégal (Rnes), Mamadou Thiam.
iGFM- (Dakar) "Sauver l’administration sénégalaise" , c’est l’appel lancé par le Président national des entrepreneurs du Sénégal (Rnes). Mamadou Thiam, lors de cet entretien avec Senego, est revenu sur la situation politico-économique du pays. Occasion pour lui de faire des propositions aux autorités sur la création d’emplois, afin d’en faire profiter les jeunes et arrêter la saignée qu’est la migration irrégulière.
Migration irrégulière et manque d’emploi au Sénégal…
« Les jeunes ne savent plus à quel Saint se vouer« , a constaté notre interlocuteur qui rappelle leur Panel organisé récemment, sous le thème : « L’entrepreneuriat face à la problématique de l’émigration clandestine« . Une rencontre, soutient-il, avec pour objectif de trouver des solutions face au fléau de la migration irrégulière. « Des solutions ont été proposées… Et Diop Sy avait même proposé que chaque entrepreneur puisse parrainer deux jeunes. Ce qui pourrait aboutir à des solutions… Et nous sommes sur le point de rassembler des jeunes afin de les écouter et voir dans quelle mesure les financer dans le domaine d’activité de leur choix. Un pays ne peut se développer sans que les citoyens aient la possibilité de travailler« , a soutenu M. Thiam sur Senego.
Formation et emploi…
« Nous avons une population sénégalaise très jeune… Et un jeune désespéré est sujet à de nombreuses tentations« , a-t-il remarqué. A cet effet, il estime que la « première chose à laquelle devait penser l’Etat c’est de trouver un travail à ces jeunes. Et c’est ce manque d’emploi qui a provoqué cette immigration irrégulière. Ils sont nombreux les jeunes avec leurs diplômes en poche, sans métiers. Il faut penser à les former, parce que c’est bien beau de créer la DER et autres, mais on ne peut financer une personne sans qualification professionnelle« .
Le consommer local…
« Un pays ne peut se développer sans agriculture. Il faut penser à produire, dans notre pays, ce que nous consommons… En plus nous avons les ressources nécessaires à ce développement. Nous avons les terres, la main d’œuvre jeune et qualifiée… Et j’ai eu à visiter les coins les plus reculés du Sénégal, mais malheureusement, le Sénégalais préfère chercher ailleurs. Tous nos produits sont importés, sans compter les taxes à payer. C’est vraiment fatiguer les populations…« , regrette notre interlocuteur.
M. Thiam ne comprend, surtout pas le fait que nos autorités privilégient les étrangers sur les nationaux : « Je l’ai dit une fois au Président, à Kaolack. Je lui ai fait savoir que tant qu’il ne soutient pas les petites et moyennes entreprises (PME), les choses ne vont pas avancer« .
Présidentielle 2024 et risque de déstabilisation…
Le Sénégal s’achemine vers une élection présidentielle qui s’annonce mouvementée. Et ils sont nombreux les économistes à s’inquiéter sur la situation économique du pays, comme ce fut le cas en mars 2022. Mamadou Thiam de rappeler qu’élection, au Sénégal, a beaucoup rimé avec violence. Toutefois, il estime que la solution est de discuter avec la nouvelle génération, la conscientiser sur le fait qu’on peut faire part de son désaccord sans casser quoi que ce soit. « Ils doivent avoir conscience que les politiciens ne représentent pas plus de 5% de la population. Ce n’est pas normal qu’ils nous monopolisent. Et les politiciens aussi doivent savoir que la politique ne développe pas un pays. Certains même pensent aujourd’hui, il faut passer par la politique pour voir des privilèges, être riche, parce qu’ils choisissent la facilité. Ce sont des choses à bannir« , fustige-t-il. Non sans appeler les différents candidats à faire part de leur programme sur l’entrepreneuriat.
A l’endroit du patronnât du Sénégal…
« J’ai l’habitude de dire que le patronnât doit tout faire pour trouver des solutions à l’emploi des jeunes. Le patronnât ce ne sont pas les festivités, la musique, décorer les soi-disant meilleurs patrons. Ce sont nos ainés, mais parfois je me dit que quelqu’un qui a 70 ans ne peut plus parler avec le gamin de 30 ans« , rappelle-t-il.
Ses attentes du prochain Président…
« Ce qui nous intéresse, particulièrement c’est l’entrepreneuriat. Nous attendons aussi du prochain président qu’il soit un homme de Dialogue, de paix. Surtout qu’il soutienne les jeunes… Il faut que le prochain Président trouve des solutions pour que les jeunes puissent travailler, entreprendre…« , une manière, selon lui, de faire rester les jeunes au pays. Il souhaite, surtout, que ce dernier revoie l’administration sénégalaise. « Un simple fonctionnaire ne peut être milliardaire« , a-t-il fustigé. Avant de poursuivre : « Il faut que les gens arrêtent de s’accaparer des marchés publics à travers des membres de leurs familles, leurs proches (frères, beau-frère, femme, fils…) Il ne font que partager, entre eux, l’argent du contribuable sénégalais« .
"Ce qui sont déjà à l'étranger doivent dire la vérité à ceux qui...
Il a, aussi profité de l’occasion pour lancer un message à l’endroit de certains sénégalais de la Diaspora qui vendent un rêve aux jeunes sénégalais qui empruntent les embarcations de fortunes à la recherche de l’eldorado : « Ce qui sont déjà à l’étranger doivent dire la vérité à ceux qui veulent se lancer à l’aventure. Nous avons beaucoup voyagé et avons remarqué que nombreux de nos compatriotes sont fatigués en Europe. Et je pense aussi que pour réussir à l’étranger, il faut d’abord croire au développement du Sénégal« .
Et en conclusion, le Président national des entrepreneurs du Sénégal (Rnes) a particulièrement lancé un message à l’endroit de nos autorités. Il insiste sur l’entrepreneuriat des jeunes. Et comme solutions alternative à l’emplois massif des jeunes, il propose le pavages des quartiers et aider les jeunes à s’investir dans le domaine. « Nous avons la matière première. Et même le ciment ne devait pas être aussi cher. Nous avons combien d’usine de cimenterie, et la concurrence de se fait pas ressentir. Le sac de ciment pouvait même couter 2000 F Cfa. Parce que la matière première se trouve au Sénégal«
MATCH AMICAL, ALIOU CISSÉ S’ESSAIE ENCORE AU 3-4-3 HYBRIDE
Pour ce seul match amical de préparation, l’entraineur de l’équipe nationale du Sénégal a concocté un 3-4-3 hybride pour faire face au Niger comme ce fut le cas contre le Cameroun en octobre et le Togo en novembre.
Pour ce seul match amical de préparation, l’entraineur de l’équipe nationale du Sénégal a concocté un 3-4-3 hybride pour faire face au Niger comme ce fut le cas contre le Cameroun en octobre et le Togo en novembre. Aliou Cissé a mis ses meilleurs hommes possibles en fonction des blessures et autres incertitudes pour cette rencontre. Edouard Mendy sera dans les buts alors que Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté et Abdou Diallo seront aux aguets en défense avec Krépin Diatta et Ismail Jakobs comme pistons. Lamine Camara et Pape Guèye seront aux manettes dans l’entrejeu pour une première fois alors que le trio d’attaque sera composé d’Iliman Ndiaye, Ismaïla Sarr et Habib Diallo.
Sadio Mané absent
L’absent le plus présent de ce onze est Sadio Mané qui a été ménagé par le technicien aux dreadlocks. Le numéro 10 des Lions, qui s’est marié ce dimanche, n’est pas apparu sur la pelouse au moment de la reconnaissance de la pelouse mais également au moment de l’échauffement. Blessés et en passe de déclarer forfait pour la Can, Boulaye Dia et Seny Dieng étaient aussi aux abonnés absents.