Avant de s’envoler le 9 janvier prochain pour la CAN en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale du Sénégal devra disputer un match amical contre le Niger à Dakar. Ce match amical interviendra lors du regroupement qui démarre le 30 décembre trois jours après la publication de la liste des 27 Lions attendue ce mercredi 27 décembre.
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer, samedi 30 décembre prochain, sa préparation en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire. Avant de s’envoler pour son camp de base à Yamoussoukro, les Lions disputera le 8 janvier un match amical contre le Niger, une équipe qui n’est pas qualifiée à la CAN. Ce sera une occasion pour le sélectionneur Aliou Cissé, qui rendra public sa liste de 27 joueurs, d’affiner son effectif et de porter les derniers réglages avant le coup d’envoi de la compétition qui se joue du 11 janvier au 13 février prochain.
«L’équipe va démarrer sa préparation le 30 décembre 2023. A la fin de la préparation, nous aurons un match amical contre le Niger le 8 janvier 2004. Nous partirons le lendemain du match après avoir reçu le drapeau national des mains du président de la République », a confirmé Augustin Senghor au terme de la réunion du Comité exécutif de la FSF. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) en a profité pour annoncer les dispositions qui ont été prises pour la reconquête du trophée continental. «Nous allons en Côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée. Mais en sachant que nous serons très attendus par les 23 autres nations. Nous avons pris l’habitude de bien nous préparer et nous avons passé en revue l’ensemble des activités liés aux préparatifs. Et nous avons rendu compte au Comex des réunions tenues avec le ministre des sports et son équipe. Puis qu’aujourd’hui, ce qui est important de retenir c’est qu’il s’agit d’une cellule mixte, un comité de suivi composé du ministère et de la fédération qui va être à l’œuvre pour réussir cette mission importante de conservation du trophée continentale », informe-t-il. Le ministre des Sports a déjà rappelé, mardi dernier, que l’équipe nationale partira en Côte d’Ivoire le 9 janvier. «Ce sera la CAN la plus importante, car celle vient après le sacre. Nous allons en côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée, mais nous savons aussi que nous serons très attendus par les 23 nations, car nous serons l’équipe à battre’», déclarait-il.
L’EGLISE PRÊCHE POUR UN SÉNÉGAL DE JUSTICE ET PAIX
La communauté chrétienne a célébré Noël hier, lundi 25 décembre 2023, a été une occasion pour l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays «de justice et de paix».
La communauté chrétienne a célébré Noël hier, lundi 25 décembre 2023. Cette fête de la Nativité, commémorant la naissance à Bethléem, localité située en Cisjordanie occupée (Palestine), de l'enfant Jésus, a été une occasion pour l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays «de justice et de paix». C’était lors de la veillée de Noël, dans la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar où plusieurs fidèles ont pris part à la messe du dimanche. Déjà, la veille, lors de son traditionnel message de Noël, l’archevêque de Dakar a apporté des éclairages sur la décision du Vatican «autorisant la bénédiction des couples de même sexe».
MONSEIGNEUR BENJAMIN NDIAYE, ARCHEVEQUE DE DAKAR «Unissons nos cœurs dans la prière, pour l’avènement du prince de paix qu’est Jésus-Christ»
«Puissions-nous actualiser le message du prophète Ésaïe dans notre Sénégal d’aujourd’hui, en accueillant les grâces de sa présence bienveillante, pour parler et agir comme un peuple ardent à faire le bien», a d’emblée prêché l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, à l’endroit des nombreux fidèles réunis dans la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar pour la veillée de Noël, avant-hier dimanche.
Le guide religieux a ainsi exhorté les fidèles à travailler à la promotion d’un pays «de justice et de paix», de «promotion et [de] respect du bien commun». Et d’ajouter : «Unissons nos cœurs dans la prière, pour l’avènement du prince de paix qu’est Jésus-Christ», leur a-t-il recommandé dans son homélie ; rapporte APS. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, qui rappelle que la nuit de Noël marque l’accomplissement des promesses divines, n’a pas manqué d’avoir une pensée pieuse pour les populations du Moyen-Orient qui n’avaient pas le cœur à la fête, à cause de la guerre que mène Israël contre le Hamas, à Gaza (Palestine). «Que ce message angélique essaie encore de frayer un chemin au Moyen-Orient meurtri par des conflits.» En outre, l’archevêque de Dakar a prié pour la fin du terrorisme et de la guerre dans les pays qui en sont victimes. De même a-t-il souhaité que se répande au Sénégal et ailleurs «une bonne gouvernance messianique, avec le passage des ténèbres à la lumière». Prières formulées à l’occasion de la célébration, par la communauté chrétienne, dimanche et lundi, de la naissance de Jésus-Christ.
DECISION DU PAPE FRANÇOIS «AUTORISANT LA BENEDICTION DES COUPLES DE MEME SEXE» L’Archevêque de Dakar éclaire la décision du Pape François
«La bénédiction qui consiste à prier pour que le Seigneur donne de la grâce à un tel ou à un tel, nous sommes tous promis à cela. Il n’y a pas de ségrégation là-dessus. Je peux prier pour tout le monde, parce que tout le monde est une créature sacrée de Dieu. Et, de ce point de vue, on doit le respect à l’autre, même si on n’est pas d’accord sur ses orientations ; on doit respecter son vis-à-vis.» C’est l’archevêque de Dakar qui apporte ainsi des éclairages par rapport à la décision du Pape François «autorisant la bénédiction des couples de même sexe». S’exprimant dans le cadre de son traditionnel message de Noël, Monseigneur Benjamin Ndiaye qui précise que l’Église ne peut pas valider de telles pratiques, en appelle au juste à respecter la conviction des gens. D’ailleurs, le guide religieux n’a pas manqué d’insister sur l’importance de prendre le temps de lire le document du souverain pontife, avant de formuler un avis, surtout dans un contexte où l’occident vit de plein fouet le phénomène. «J’insisterai sur le fait que peut-être le document est un peu orienté par rapport à des préoccupations dans le milieu occidental. Et donc on peut avoir du mal à rentrer dans la problématique, comme si on voulait nous amener à valider quelque chose que l'Église elle-même ne valide pas». «J’invite les gens à lire d’abord le document à ne pas se contenter de lire de petites dépêches ou des analyses sentimentales qu’on trouve sur internet. Il faut donc prendre le temps de lire le texte jusqu’au bout avant de vouloir se prononcer», a-t-il relevé. Pour ainsi lever tout quiproquo sur la position de l’Eglise, l’archevêque de Dakar révèle qu’il a été bien mentionné : «nous ne validons pas des orientations sexuelles qui ne correspondent pas à ce que nous croyons être». Et de poursuivre : «Personne n’a le droit au nom de sa foi d’aller tuer l’autre parce qu’il ne partage pas votre orientation. Il faut respecter les gens dans leur point de vue ; ça ne veut pas dire que vous validez leur option, mais vous leur devez respect. Qu’il n’y ait pas de confusion pour nous, nous ne validons pas cela et le document est très clair là-dessus».
MBOUR : Le père Bernard Manga invite à une élection présidentielle «paisible, transparente et inclusive »
Le père Bernard Manga, de la paroisse sainte Marthe de Mbour (ouest), a lancé, dimanche soir, un appel à l’organisation d’une élection présidentielle ‘’paisible, transparente et inclusive’’ au Sénégal, le 25 février prochain. En dirigeant la messe de Noël, le célébrant a lancé un appel aux leaders politiques, qu’il invite à travailler à une ‘’élection paisible, transparente et inclusive’’ ‘’Le message que je voudrais lancer aux autorités politiques, c’est d’inviter tout le monde à travailler pour la paix, pour qu’on aille vers une élection paisible, transparente inclusive’’, a dit le guide religieux. ‘’Le Sénégal est notre bien commun. Il n’y a pas une raison de brûler ce pays. Nous devons faire en sorte que tout se passe bien, et que la quiétude revienne dans ce pays’’, at-il recommandé. Le père Bernard Manga appelle aussi les Sénégalais à ‘’être des porteurs de messages de paix et de fraternité’’. ‘’Que tout le monde comprenne que Dieu […] vient nous rejoindre dans notre humanité [et] nous apporte un message de paix. Comme croyants, au-delà de la communauté chrétienne, nous sommes tous invités à être des porteurs de messages de paix et de fraternité’’, a insisté le curé de la paroisse sainte Marthe. ‘’Le message de Noël est un message de paix et d’espérance. Aujourd’hui, nous sommes tous des porteurs de ce message-là’’, a ajouté Bernard Manga. Il affirme que ‘’Noël est l’incarnation du mystère du fils de Dieu’’. ‘’Quand on parle de l’incarnation, c’est l’entrée du fils de Dieu dans nos familles, dans nos vies, dans toute l’humanité, pour venir faire corps avec nous’’, a-t-il poursuivi.
TAMBACOUNDA : Monseigneur Paul Abel Mamba appelle les leaders politiques à laisser les électeurs choisir librement leur dirigeant
L’évêque de Tambacounda (est), Monseigneur Paul Abel Mamba, a appelé les leaders politiques, lundi, à laisser les électeurs choisir librement leur président de la République, le 25 février prochain. ‘’Qu’on leur donne l’occasion de choisir librement leur dirigeant’’, a soutenu le guide religieux en dirigeant une messe à l’occasion de Noël. Les citoyens appelés à voter ayant atteint l’âge de la majorité légale, personne ne doit chercher à les influencer, a laissé entendre Paul Abel Mamba. ‘’Qu’ils nous présentent chacun leur programme’’, a-t-il ajouté en parlant des candidats à l’élection présidentielle. ‘’Ça fait longtemps que nous sommes dans la frénésie de la préparation de l’élection présidentielle’’, a signalé l’évêque de Tambacounda, semblant déplorer l’ambiance de campagne électorale dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs années. Paul Abel Mamba soutient, par ailleurs, que ‘’la migration irrégulière est le résultat des mauvaises politiques de jeunesse de notre pays’’. ‘’On a instrumentalisé [la jeunesse sénégalaise] au lieu de la former’’, a-t-il fustigé.
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MAURICE SOUDIECK DIONE ETALE SES CRAINTES
Invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm, dimanche 24 décembre, le Professeur Maurice Soudieck Dione, n’a pas manqué de lister les dysfonctionnements qui compromettent l’indépendance des organes chargés de l’organisation et du contrôle des élections
Maurice Soudieck Dione, Professeur agrégé en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, est formel. La décision de la Direction générale des élections (DGE) qui a refusé, une nouvelle fois, d’exécuter la décision du juge du tribunal hors classe de Dakar favorable à Ousmane Sonko est une énième défiance qui dévoile les failles d’une administration électorale aux ordres du pouvoir en place. Invité de l’émission Objection de Sud Fm, dimanche 34 décembre, il a posé son regard crique sur l’indépendance des organes en charge de l’organisation et du contrôle des élections. Non sans manquer de s’inquiéter de l’avenir de la démocratie sénégalaise.
Invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm avant-hier, dimanche24décembre, le Professeur Maurice Soudieck Dione, agrégé en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, n’a pas manqué de lister les dysfonctionnements qui compromettent l’indépendance des organes chargés de l’organisation et du contrôle des élections. « Les organes de régulation en réalité, ce sont des autorités administratives indépendantes. C’est-à-dire une catégorie sui generis qui est un peu sortie des dispositifs hiérarchiques de l’administration classique comme la CENA et le CNRA. Elles devraient avoir une autorité, une indépendance qui devrait leur permettre de réguler efficacement les secteurs à eux confiés. Malheureusement, on se rend compte qu’il y a des tentatives de contrôle du pouvoir en place qui posent naturellement problème », analyse t-il d’emblée.
S’agissant spécifiquement de la CENA, le premier obstacle, à en croire le Pr Dione, c’est que « son budget est rattaché au ministère de l’Intérieur qu’elle est censée contrôler ». Ce qui pose « un problème », estime-t-il. Les garanties d’indépendance au sein de cette commission autonome sont dévoyées par les conditions de nomination de ses membres et leur mandat. « On laisse des retraités en place - dont le mandat est arrivé à échéance, on les maintient illégalement. Comment voulez-vous qu’ils soient indépendants ? Ce sont des manœuvres et manipulations politiciennes qui remettent en cause l’autorité et l’efficacité des organes de régulation », a relevé Maurice Soudieck Dione. Quid de la DGE ?
Le Professeur Dione a tenu à faire remarquer que son rôle n’est pas de fausser l’expression de la souveraineté populaire en favorisant le rejet des listes de l’opposition. Tout en évoquant dans la foulée les difficultés au sein de cette administration et tout en soulignant la création de l’Onel en 2005 pour résoudre une connivence problématique entre l’administration et le parti au pouvoir, Maurice Soudieck Dione a tenu à exprimer son incompréhension face aux efforts déployés par l’administration pour faire rejeter des candidatures, y compris en se pourvoyant en cassation.
L’avenir incertain de la démocratie sénégalaise a été aussi au centre de la réflexion du Pr Dione. Pour lui, le modèle démocratique sénégalais semble traverser des moments difficiles sous la présidence de Macky Sall. Aussi a-t-il pointé du doigt le recul des libertés individuelles, sacrifiées sur l’autel d’un développement économique à marche forcée. Qui plus est, selon lui, le parrainage citoyen pour filtrer les candidatures à la présidentielle est décrié, tant dans son principe que dans ses modalités actuelles. Le politologue s’est inquiété également de la primauté du politique sur le juridique, illustrée par les récentes décisions sur l’éligibilité des opposants lors du dialogue national, A son avis, seule une multiplication de fortes candidatures au sein de l’opposition pourrait mener à une alternance démocratique en 2024, d’où les manœuvres du pouvoir pour affaiblir ses rivaux potentiels. Le Pr Dione n’a pas manqué pour finir de déplorer le processus de déconstruction de l’héritage socialiste par la mouvance libérale actuelle. A la longue, la rigueur, l’exemplarité des gouvernants et un idéal d’État s’éloignent de plus en plus, ce qui suscite de fortes inquiétudes pour l’avenir de la démocratie sénégalaise.
LE BUDGET 2024 DE PLUS DE 4 MILLIARDS FCFA VOTE A L’UNANIMITE
Les conseillers municipaux de Saint-Louis ont voté au cours du week-end écoulé à l’unanimité le budget de l’exercice 2024. Ainsi 52,45 % du budget record des 4, 482 milliards FCFA sont accordés à l’investissement.
Les conseillers municipaux de Saint-Louis ont voté au cours du week-end écoulé à l’unanimité le budget de l’exercice 2024. Ainsi 52,45 % du budget record des 4, 482 milliards FCFA sont accordés à l’investissement.
Une occasion que le premier magistrat de la ville de Saint-Louis a saisie pour louer le pas important franchi par la commune pour améliorer le cadre de vie des populations. D’ailleurs, le conseil municipal s’est engagé à poursuivre les efforts pour atteindre la barre des 60% voire 70% du budget dans les trois années à venir. Pour une bonne prise en charge des populations locales, le conseil municipal de la commune de Saint-Louis s’est aussi engagé à investir une bonne partie de son budget dans les investissements.
Pour le maire de la commune de Saint-Louis Mansour Faye, l’enveloppe d’investissement de 52,45% permettra d’améliorer les conditions de vie des populations locales. « Pour la première fois dans l’histoire du conseil municipal, le budget a franchi la barre des 4,384 milliards de FCFA. Ce qui consacre l’ambition manifeste de la commune de Saint-Louis de développer davantage la ville. Mais le fait le plus marquant de ce budget, c’est le niveau d’investissement qui a connu une amélioration fulgurante dépassant de loin le taux de celui réservé au fonctionnement. Cet effort traduit une vision et une ambition claires de la commune de Saint-Louis pour consacrer davantage plus de ressources dans le cadre de vie mais également dans l’amélioration du bien-être des populations en faisant plus d’investissement et en étant beaucoup plus près d’elles », a fait savoir le maire Mansour Faye. Il a par la suite signalé que ces efforts du budget d’investissement seront poursuivis pour atteindre la barre des 60% voire 70% du budget dans les trois ans à venir. « Nous maîtrisons le fonctionnement, la masse salariale et nous essayons de tout notre possible pour que l’effectif travaille dans la performance. Mais ce que nous recherchons à travers ces efforts, c’est de pouvoir solliciter l’accompagnement des partenaires pour développer davantage Saint-Louis afin de faire face à son essor et aux retombées financières de l’exploitation du gaz », a-t-il expliqué. Cette session du conseil municipal a été également une tribune pour l’édile de Saint-Louis d’annoncer les très prochaines perspectives de la commune.
A l’en croire, la ville tricentenaire est en train de connaître une expansion fulgurante en termes de population mais aussi en termes d’activités. « Aujourd’hui, la ville connaît quotidiennement des embouteillages monstres surtout quand on quitte la partie du faubourg de Sor pour rejoindre l’île. Le pont Faidherbe est toujours rempli à toute heure. Ce qui nécessite la réalisation d’un second pont que les Saint-Louisiens attendent avec impatience », a-t-il déclaré. Une préoccupation des populations dont les services techniques du Ministère des Infrastructures Terrestres étudient la faisabilité. « Ce deuxième pont est pris en charge parle Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, à travers la Direction de l’Agéroute qui est en train de voir avec des partenaires comment matérialiser cet ouvrage. Je suis persuadé que des solutions seront trouvées courant 2024 et le projet de construction pourrait démarrer en 2025. Ce qui réglerait le problème de la mobilité à Saint-Louis », a rassuré Mansour Faye. Il a également annoncé le renouvellement du parc automobile surtout celui du transport urbain qui est assez vétuste dans le but d’améliorer le confort des populations dans le transport en commun urbain.
90 MEURTRES ET 121 MORTS PAR ACCIDENTS EN 2023
L’année 2023 amorce son dernier virage. A l’heure du bilan, on note une cascade de décès causés par plusieurs facteurs: les accidents de la circulation, les meurtres qui ciblent de manière particulière les femmes et les mineurs et l’émigration clandestine
L’année 2023 amorce son dernier virage. A l’heure du bilan, on note une cascade de décès causés par plusieurs facteurs : les accidents de la circulation, les meurtres qui ciblent de manière particulière les femmes et les mineurs et le phénomène de l’émigration clandestine. Plusieurs personnalités nous ont quittés cette année. Rétrospective sur les faits saillants, entre janvier et décembre !
Meurtres en série, cascade d’accidents mortels, arrestations suivies d’emprisonnements, procès d’ampleur, bavures policières suivies de mort d’homme, décès de personnalités… Tels sont les faits saillants de l’année finissante dont voici les temps forts, de janvier à décembre.
Le sang a coulé sur les routes. Entre janvier et décembre 2023, une centaine d’individus ont péri dans des accidents de la circulation, selon les bilans officiels combinés. Le drame le plus meurtrier reste celui de Sikilo survenu dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 janvier. Lorsque deux bus sont entrés collision. Bilan : 40 pertes en vies humaines. Le lundi 16 janvier, 19 personnes ont été tuées dans l’incident survenu à Sakal. Dans les mêmes circonstances de temps, un autre sinistre qui a occasionné 5 morts et de 33 blessés est survenu à l’entrée de Louga.
Les Sénégalais gardent encore en mémoire la tragédie du 26 juillet sur la route de Saint-Louis qui a causé 24 pertes en vies humaines. La route a encore fait parler d’elle durant le grand magal de Touba. Le bilan officiel fait état de 21 morts, selon la Police. L’accident survenu en début novembre à Bambilor a causé 6 morts. L’axe Pire-Ngaye Mékhé a été le théâtre d’un drame spectaculaire qui a fait 3 victimes. Deux jours après, ce fut Gandiaye dont l’accident a coûté la vie au chauffeur d’un bus.
Des personnalités ont été emportées par ces catastrophes. On peut citer l’acteur culturel Jean Paul D’Almeida, le gendarme Babacar Dia, l’adjoint au commandant de la brigade de la Foire, Ibrahima Ndao, enseignant et frère de l’ex-procureur de la Crei ainsi que le frère de la députée Adji Mberkane Kanoute. Bassirou NIASS, quant à lui, a fait un accident qui a coûté la vie à la victime.
90 meurtres dont 10 femmes, 11 mineurs et 23 bavures mortelles
2023 aura, assurément, été une année «féminicidaire». Au moins dix meurtres de femmes sont notés. Tout a débuté avec le meurtre d’Anne Marie Rosalie Béatrice, à Somone. Depuis lors, le sang continue de couler. Le dernier cas de féminicide est la gérante de multiservices, Ndèye Sophy THIOR, étranglée à mort à Mbour et son corps jeté dans les buissons.
Le cas de Mbour survient alors que l’on a fini de parler de l’affaire Ndèye Khady NDIAYE qui connait une fin tragique. Cette élève d’une vingtaine d’années a été tuée dans son domicile familial situé à Keur Mbaye Fall. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle a été égorgée par son petit ami surnommé «Papa moto». Ce dernier a pris la fuite après son crime passionnel avant d’être alpagué. Il y a eu d’autres cas auparavant. Awa BA a connu une mort cruelle le 8 avril dernier, à Tivaouane. Elle a été tuée et brûlée dans la brousse. À Kaolack, dans le quartier Gane SARR extension, la dame A. DRAMÉ a été tuée par son mari qui lui a asséné plusieurs coups de couteau.
Les mineurs ne sont pas épargnés par la vague de tueries sans limites. Une quinzaine d’enfants ont été tués à Dakar et dans les régions. Le 4 janvier, K. DIAGNE (6 ans) et son cousin B. M. FAYE (3 ans) ont été victimes d’une mort atroce, à Tivaouane. La fillette s’est retrouvée avec la tête fracassée, le garçon jeté au fond d’un puits. Le 14 août, Sam Notaire s’est réveillé dans la consternation en apprenant la découverte du cadavre de Fallou NDIAYE, 5 ans. Son corps a été retrouvé sur une terrasse, baignant dans une mare de sang.
Alors que l’on n’a pas fini d’épiloguer sur le talibé de 15 ans poignardé à mort à Thiès durant la même période, le même drame a eu lieu à Touba. S. Fam (13 ans) a été tué par son propre frère. C’est toujours dans la cité religieuse que le sieur Bara TALL a égorgé ses deux enfants. Au mois de février, le talibé M. CISSE (13 ans) a été battu à mort. Que dire de Fallou FALL (14 ans) mortellement poignardé à la nuque, à Yarakh ? Dans le nord du pays à Medina Yoro Foula, un jeune berger de 8 ans a été retrouvé dans les buissons. S’y ajoute Et l’enfant a été retrouvé mort à Mbao.
Chez les hommes, au moins 45 meurtres sont recensés. Le dernier cas est le gérant de station-services de Touba. Parmi les plus médiatisés on retient l’enseignant Bassirou Mbaye et le kankourang de Kédougou. Les bavures policières suivies de mort d’homme ont battu tous les records cette année. Entre le 1er et le 3 juin 2023, lors des manifestati, plus de 23 décès par balles réelles non encore élucidés sont enregistrés, selon Amnesty. Le cas le plus spectaculaire est la jeune fille de Ngor.
7 Sénégalais tués dans la diaspora
Au moins sept Sénégalais de la diaspora ont été victimes de meurtres, cette année. Le 12 janvier, Amadou DIOP a été tué à Akai, au Gabon. Avant d’être jeté dans une poubelle, selon des témoignages. Il y a aussi le transporteur Assane tué au Mali. Diadia TALL, une figure réputée dans le milieu du showbiz, a été retrouvé mort chez lui, à Abidjan. Il a été retrouvé chez lui par son taximan et voisin, baignant dans une mare de sang. Ahmet SARR (26 ans) a été tué à Rennes le 29 mai, à l’entrée d’une station de métro située au sud de la ville. Il a été victime d’une agression mortelle. S’y ajoutent le cas des taximen Mansour KIDÉ (Côte d’ivoire) et Serigne Mamoune (60 ans) retrouvé mort dans sa voiture vers l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New-York.
Ces célébrités qui nous ont quittés en 2023
Parmi les personnalités décédées cette année figurent l’avocat Ousmane SEYE, les journalistes Mame Less Camara, Fatou Kiné DEME et Boubacar DIOP dit «Diop Promotion», le khalife de pie cheikh Mansour CISSE ainsi que l’acteur culturel Jean Paul D’ALMEIDA. Et pour boucler la boucle, les bilans combinés rapportent que des centaines de Sénégalais sont décédés sur les routes de l’émigration clandestine.
Baadoolo - Tiey Ndella !
Deet kay hana ! Boulen suul ndaanaan waay ! Yeurmeunde book si borom Keur yeurmeunde. C’est vrai que dans cette histoire, Ndella s’est comportée comme un bébé. Parce qu’avoir une autorisation, c’est quand même moins compliqué que gérer une quarantaine des nourrissons. Mais au nom de l’intention de ramasser tous ses orphelins ou victimes de diour sanni, elle doit avoir une circonstance atténuante. Bon, maintenant, si elle en a fait un marché, c’est en rajouter une couche. Ce mardi, elle risque de crécher en prison. Heureusement, qu’elle n’a pas de fiches à retirer à la Dge. Tiey Ndella. Qui a dit Thiendella ?
Nouvelle interception d’une embarcation Près de 700 kg de cocaïne saisis par la Marine
Encore «Le Walo» dans ses œuvres ! Le navire de la Marine nationale a intercepté ce vendredi 22 décembre, à 220 km au large, une embarcation transportant de la drogue vers l’Europe. 690 kilogrammes de cocaïne ont été repêchés et ramenés à Dakar en même temps que le “go fast” et ses cinq membres d’équipage, selon l’Armée. «Des tirs de semonce ont permis d’immobiliser l’embarcation qui tentait de s’échapper après avoir largué sa cargaison illicite», lit-on dans une note postée, samedi, par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) sur X. Le 14 décembre dernier, 3 tonnes de cocaïne avaient été interceptées à 425 kilomètres au large de Dakar.
Nécrologie Décès du journaliste Boubacar Diop «Promotion»
C’est une mauvaise nouvelle qui est tombée tard dans la soirée de ce samedi 24 décembre. WalfNet annonce le décès de l’ancien journaliste Boubacar Diop dit «Diop promotion», à l’âge de 87 ans. En 1972, il abandonne «Echos du Sénégal» à Mame Less Dia et crée le journal «Promotion». Bien plus tard, il s’était reconverti en guérisseur dans son quartier des Hlm de Rufisque. Celui qui était surnommé la «terreur» de Senghor, puis de Diouf, avait la plume acerbe, mais alerte. Il sera d’ailleurs envoyé en prison à au moins 3 reprises. Militaire, journaliste, greffier, agent des impôts et domaines, «Bouba», pour les intimes, a été emprisonné en 1986 à la suite d’une interview avec le principal opposant de Diouf, Abdoulaye Wade.
Non-respect de la parité à Ndindy Un nouveau bureau municipal installé samedi
Les élections municipales du 23 janvier 2022 ont été remportées dans la commune de Ndindy, dans la région de Diourbel, par la coalition Benno bokk yaakaar. Lors de l’installation du bureau municipal, la parité n’a pas été respectée. Il s’en est suivi une saisine de la Cour d’appel de Thiès par des conseillers municipaux de la coalition de l’opposition, Yewwi askan wi, pour faire invalider le bureau municipal. Cette juridiction avait donné raison à l’opposition mais, c’était sans compter avec la coalition au pouvoir qui s’était pourvu en cassation. Alors, la juridiction suprême a confirmé la décision de la Cour d’appel de Thiès. Pour faire appliquer cette décision de justice, en procédant à l’élection d’un bureau paritaire, une session du Conseil municipal est convoquée le samedi 23 décembre prochain. Désormais, le poste de 1er adjoint va revenir à une dame, le second à un homme et le 3ème à une dame. Il faut dire que Ndindy n’est pas seule dans ce cas depuis 2022. En effet, beaucoup de bureaux municipaux n’ont pas respecté la parité et l’un des plus célèbre a été celui de la Ville de Dakar. Même si Barthélémy Dias a fini par se conformer à la décision de justice. Et la parité avait d’ailleurs provoqué un froid entre les élus de Taxawu Sénégal et ceux de l’exPastef.
C’est l’une des figures de la gauche qui s’en va. Massène Niang a été rappelé à Dieu samedi, à Dakar. Leader du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu), parti créé par Mamadou Dia, le défunt a été aux côtés de l’opposition qui a accompagné les deux alternances. Il a été, avec le Pit, Aj Authentique, Ld et autres, l’un des alliés de l’Apr dans Benno bokk yaakaar. Un «Diaiste», jusqu’à la moelle qui a été aussi haut conseiller.
Décès de Massène Niang, leader du Msu : Un «Diaiste» convaincu est parti !
Transport interurbain Le mouvement Dolel Transport dénonce une «concurrence déloyale»
Le 27 décembre prochain, le Bus rapide transit sera mis en circulation. Mais déjà, des voix s’élèvent pour crier à la «concurrence déloyale». Dans un communiqué, Dolel transport alerte sur les «impacts négatifs». Le mouvement cite «les embouteillages liés aux deux voies très étroites réservées aux autres véhicules et qui sont parallèles à celle du Brt, la traversée de la route Bourguiba par le Brt, mais aussi la concurrence injuste que le Brt va imposer aux transport urbain». Les animateurs rappellent à l’Etat, «la nécessité d’apporter des solutions au transport irrégulier par certains véhicules (Yango, Yassir, et autres Thiak Thiak), lesquels exercent en violation des règles qui régissent le secteur».
LE MESSAGE DE NOËL DE L'ÉGLISE ET LA CLÔTURE DES DÉPÔTS DE CANDIDATURES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 26 traitent du message de Noël de l’Eglise qui a insisté sur les préceptes de paix, de justice sociale lors de la célébration de la Nativité et la clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024
Dakar, 26 déc (APS) – Le message de Noël de l’Eglise qui a insisté sur les préceptes de paix, de justice sociale lors de la célébration de la Nativité et la clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024 sont traités en priorité par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise.
Présidant la messe de minuit à la cathédrale Notre Dame des victoires de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye a saisi l’occasion pour formuler des prières pour la paix au Sénégal et au Moyen-Orient, rapporte le journal Le Soleil qui titre à sa Une “Paix, justice et Piété : les exhortations de l’Eglise’’.
Le journal Sud Quotidien porte en manchette “Le prêche de l’Eglise pour réconcilier les cœurs et les esprits’’.
“Le fête de la Nativité a été une occasion pour l’Archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays de justice et de paix’’, rapporte la publication du groupe Sud Communication.
La communauté chrétienne a célébré Noël au le 25 décembre. Cette fête de la Nativité commémore la naissance à Bethléem, localité située en Cisjordanie occupée (Palestine) de l’enfant Jésus.
“Unissons nos cœurs dans la prière pour l’avènement du principe de paix qu’est Jésus Christ’’, a lancé l’Archevêque de Dakar sur Sud Quotidien dans son homélie.
A quelques encablures de l’élection présidentielle du 25 février 2024, Monseigneur Benjamin Ndiaye n’a pas manqué de lancer des messages à l’endroit de la classe politique d’où le titre de Vox Populi “L’appel de l’Archevêque de Dakar aux politiques et aux peuple’’.
Monseigneur Benjamin Ndiaye a invité “à vivre de manière raisonnable, loin des passions conduisant au désordre social et personnel (…) à vivre avec justice dans le respect des personnes, des lois et règlements en étant ajusté à la volonté de Dieu’’, écrit Vox Populi.
“Monseigneur Benjamin Ndiaye sermonne les hommes politiques’’, commente le journal L’info à la Une.
“La tension politique est déjà vive dans le pays depuis des années, alors que l’on s’achemine vers la présidentielle du 25 février 2024. Suffisant pour que l’Archevêque de Dakar en appelle à la sagesse des acteurs politiques’’, souligne la publication.
“Je souhaite qu’on ait une campagne électorale civilisée, qu’on puisse parler et agir sans passions, qu’on puisse avoir des débats contradictoires entre des candidats pour permettre d’éclairer la lanterne des citoyens. Sur le champ de la campagne, sachons raison garder. Il faut maitriser nos passions pour l’intérêt de notre pays’’, a insisté dans le même journal l’Archevêque de Dakar.
Dans le chapitre politique de la presse du jour, les quotidiens reviennent largement sur les dernières heures avant la clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024.
“Lignes d’arrivées’’. C’est le titre choisi par le journal Le Quotidien pour expliquer la fin de dépôt des candidatures. Le journal fait part d’une “trentaine de dossiers enregistrés au greffe constitutionnel’’.
Walfadjri Quotidien note un “rush de dernière minute’’ au Conseil constitutionnel. “Sur plus de 200 candidats ayant retiré les fiches de parrainages, une quarantaine a déposé’’, fait remarquer la publication de Front de terre.
Pour le journal Le Soleil, “aujourd’hui (mardi) sera une course contre la montre’’.
“Les prétendants au fauteuil présidentiel doivent déposer leur dossier de candidature aujourd’hui, au plus tard à minuit. La plupart, partisans du dépôt à la dernière minute, ont assailli le greffe du conseil constitutionnel ces trois derniers jours’’, explique le journal.
“Ce sera le jour le plus long pour les retardataires‘’, estime Vox Populi qui fait part du dépôt de candidature de l’opposant en prison Ousmane Sonko “sans tambour ni trompette’’.
M.Sonko fait partie d’un lot d’une quarantaine de candidats ayant déposé leur dossier de candidatures au greffe du conseil constitutionnel.