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29 mai 2025
MOMAR TALLA SECK TRES SATISFAIT DES RESULTATS DE LA PRODUCTION DE SEMENCES DE PRE-BASE D’ARACHIDES
Le Directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), Momar Talla Seck, a visité hier, mercredi 20 décembre, les parcelles de semences de pré-base d’arachides au niveau de la station de Ndiol, dans la région de Saint-Louis.
Le Directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), Momar Talla Seck, a visité hier, mercredi 20 décembre, les parcelles de semences de pré-base d’arachides au niveau de la station de Ndiol, dans la région de Saint-Louis. Il s’est dit très satisfait des résultats obtenus sur ce site, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Compétitivité de l’Agriculture et de l’Élevage (PCAE) qui finance ce programme spécial pré-base d’arachides.
Mis en œuvre par l’ISRA, ce programme vise la production et la fourniture de 150 tonnes de semences de pré-base à l’horizon juin/juillet 2024. Au niveau de l’ISRA toujours, ce programme est coordonné et mis en œuvre par l’Unité de Production de Semences de Céréales et de Légumineuses (UPSemCL), en collaboration avec les autres centres de l’Institut. «Nous sommes ici, à Ndiol, dans le cadre d’un important programme de compétitivité de l’agriculture et l’élevage dans ce programme on avait instruit à l’ISRA dans un premier temps la production de semences d’arachides de 65 tonnes par an étant donné que le Sénégal a mis en place une stratégie de souveraineté alimentaire, les objectif ont été revus et après concertations avec notre Ministère de tutelle, on a instruit à l’ISRA d’aller au-delà de ces 65 tonnes de semences de pré base d’arachides pour qu’à l’horizon juin/juillet 2024 qu’on puisse avoir 150 tonnes de semences de pré base de bonne qualité», a rappelé Momar Talla Seck.
C’est dans ce cadre, à en croire le Directeur général, que l’ISRA a revu sa stratégie en actionnant sur deux leviers. «Le premier levier c’est au niveau des centres avec les sélectionneurs pour la production des semences de niveau G1 et le second c’est avec l’unité de production pour la production des semences de niveau G2 et G3. C’est dans ce cadre que pour mettre en exergue ce programme, nous avons dans un premier temps tenu compte du disponible c’est-à-dire un programme qu’on avait déjà mis en place de le cadre de la compétitivité de l’agriculture et de l’élevage où nous avons eu déjà 15 tonnes de semences de pré base et après il y a eu cette campagne hivernale où nous avons eu à emblaver 18 hectares pour ce qui concerne les semence de niveau G2 et c’est l’objet même de notre visite aujourd’hui parce que nous avons pu recevoir les deux leviers à savoir l’unité de production et les sélectionneurs. Nous avons reçu des sélectionneurs 1200kg de niveau G1. Ce qui nous a permis d’emblaver ces 18 hectares dont 4 ha au niveau de Sangalkam ; 3 ha au niveau de Bambey et 11 ha à Ndiol», a-t-il précisé, tout en soulignant qu’ils sont là dans une période de fin de cycle avec, au niveau de Ndiol, 5 variétés qui ont été utilisées dont une variété ancienne et 4 variétés nouvelles. Présentement, c’est la phase des récoltes pour certaines variétés et les autres sont en stade de maturité. Il a exhorté les différents acteurs de cette chaîne de valeur à maintenir cette dynamique, afin d’atteindre les objectifs qui leurs sont assignés voire même de les dépasser. Ce qui contribuerait à l’atteinte de la souveraineté alimentaire dans le pays.
Des efforts magnifiés par Ndèye Coumba Ndiaye, venue représenter la Directrice régionale du développement rural (DRDR) de Saint-Louis. «C’est une visite satisfaisante vu les résultats que nous avons vus sur le terrain. Cela va permettre d’atteindre les objectifs de la souveraineté alimentaire». Également, pour Mamadou Ndoye, chef de la Division des semences au niveau du ministère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural, venu représenter le Directeur de l’Agriculture, «l’ISRA a mis un important programme de production de semences de pré base qui a été contrôlé par la Division des semences en tant que service officiel de contrôle et de certification. A l’issu de cette visite, les résultats obtenus sur le terrain sont très satisfaisants et nous pensons que dans quelques années nous aurons de très bons résultats pour mettre à la disposition des producteurs des semences de qualité», a-t-il fait savoir au terme de cette visite du patron de l’ISRA.
AYIB DAFFE DEMANDE OFFICIELLEMENT L’INTERVENTION DE LA CENA
Refus de la Dge et de la Daf d’exécuter la décision de réinscription de Sonko sur les listes électorales, La Commission électorale nationale autonome (Cena) a-t-elle finalement décidé d’exercer pleinement son pouvoir que lui confère le Code électoral ?
Le mandataire de Ousmane Sonko, Mohamed Ayib Daffé, a officiellement saisi la Commission électorale nationale autonome (Cena) dans le cadre du bras de fer qui l’oppose à l’administration centrale en charge de l’organisation des élections autours des fiches de collecte des parrainages. Après deux jours de déplacements infructueux auprès de la Direction générale des élections (Dge), de la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) et de la Direction générale de la Caisse de Dépôts et de Consignations (Cdc), M. Daffé qui a été reçu par le président de la Cena, Abdoulaye Sylla, a révélé avoir demandé à ce dernier l’exécution de la décision rendue par le juge de Dakar.
La Commission électorale nationale autonome (Cena) a-t-elle finalement décidé d’exercer pleinement son pouvoir que lui confère le Code électoral, en mettant fin au bras de fer qui oppose l’administration centrale en charge de l’organisation des élections au maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko autour des fiches de collecte des parrainages ? Tout porte à le croire, si l’on en croit les déclarations du mandataire de Sonko à sa sortie des locaux de la Commission électorale nationale autonome hier, mercredi 20 décembre.
S’exprimant devant des journalistes, après son audience avec le président de la Cena, Abdoulaye Sylla, Ayib Daffé a indiqué avoir remis, lors de cette rencontre, au président de la Cena, la notification de la décision de justice du Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar annulant la radiation de Ousmane Sonko sur les listes électorales, tout en lui signifiant le refus des Directeurs de la DAF, de la DGE et de la CDC de le recevoir.
Poursuivant son propos, le député d’affirmer, dans la foulée, avoir demandé au président Abdoulaye Sylla, «une application des dispositions de l’Article 47 du Code électoral» par l’organe chargé de superviser les élections parce que, dit-il, «nous n’avons plus beaucoup de temps».
Présent aux côtés du mandataire de Sonko, Me Clédor Ciré Ly, par ailleurs, coordonnateur du collectif des avocats de la défense du maire Ziguinchor, a pris la parole pour revenir, sur son altercation de la veille avec des policiers à la Dge, qu’un haut gradé a demandé aux agents de Police qui étaient en faction devant la Dge «pourquoi il n’a pas été blessé». «Je voudrais dire à ce haut gradé que je reviendrai», a-t-il lancé, tout en mettant en garde la hiérarchie policière.
Il faut rappeler que cette journée d’hier, mercredi 20 décembre n’a pas été de tout repos pour ces partisans du leader du Pastef et maire de Ziguinchor. En effet, après le refus du Directeur général des élections de le recevoir la veille, le mandataire de Ousmane Sonko, Mohamed Ayib Daffé, accompagné de Me Guillaume Sagna, huissier de justice, est retourné hier, auprès de cette Direction, comme il l’avait promis, pour signifier «l'ordonnance numéro 001 du 14 décembre 2023 du Tribunal d'Instance hors-classe de Dakar rétablissant son leader Ousmane Sonko sur les listes électorales».
Seulement, une fois sur place, ils seront contraints, une fois de plus, par un important dispositif sécuritaire composé des éléments de la Police nationale, à rebrousser chemin. Quittant les lieux, ils ont pris la direction de la commune de Mermoz Sacré-Cœur où se trouve la Direction Générale de la Caisse de Dépôts et Consignations (Cdc), sise sur la Voie de dégagement Nord (Vdn). Sur place, ils seront également accueillis par des policiers, armés jusqu’aux dents et prêts en découdre, qui leur ont empêché de franchir les portes de l’imposant immeuble à plusieurs étages qui abrite les bureaux du Directeur de la Cdc, Cheikh Issa Sall, par ailleurs magistrat de profession et militant du parti au pouvoir.
Mais, finalement, c’est auprès de la Commission électorale nationale autonome (Cena) que le mandataire de Sonko et son huissier seront accueillis, sans incidents, malgré l’important dispositif sécuritaire déployé également sur les lieux.
KEEMTAAN GI - COUP DE GUEULE
Un pays de scandales, assurément, où les citoyens ont même perdu toute capacité d’indignation à force de dénoncer, d’enrager, de s’étrangler. Voilà ce qu’est le Sénégal. Ne parlons même pas de la politique qui a mis dans la situation où on se trouve c’est-à-dire au bord du gouffre. Une administration corrompue et très politique avec des gens qui se foutent de tout. Et quand ça vacille au niveau de ces cercles de décisions, la société elle-même se retrouve par terre. Des bâtiments en construction qui s’affaissent, d’autres qui menacent ruine, de faux médecins qui soignent, s’offrant le luxe d’ouvrir des cabinets, des hôpitaux qui brûlent emportant des enfants, des écoles non autorisées qui dispensent des cours au vu et au su de tout le monde. Et qui délivrent même des diplômes qui servent souvent à des fils de…pour se faire embaucher dans nos sociétés nationales… Le comble, c’est qu’il n’y a jamais de coupables dans ce pays de Cocagne. Après l’émotion des premiers jours, tout le monde oublie et la vie poursuit son cours habituel. Le dernier scandale en date est celui relatif à la pouponnière d’une « célébrité » dont on pourrait bien se demander de quel statut elle s’est prévalue pour ouvrir un centre de ce genre. La vidéo devenue virale et qui montre un nourrisson agonisant au milieu d’autres chérubins dévoile toute la légèreté de notre administration à délivrer des passe-droits. La même légèreté que le ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’Hygiène vient de dénoncer lors de la retraite annuelle pour évaluer et planifier les projets et programmes de son département. La dame qui se prévaut de sa notoriété acquise en s’accointant avec des politiques s’est livrée hier, pendant que tout le monde s’indignait, à un « live » sur Facebook pour s’expliquer sur un sujet pour lequel le Procureur devrait s’autosaisir dès la mise en circulation de cette scandaleuse vidéo. Sous d’autres cieux, des ministres allaient démissionner et tous ceux qui ont facilité l’ouverture de ce mouroir seraient en prison. Mais on est au Sénégal, voyons ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MONTEE EN PUISSANCE DES DAARAS
Après son engagement pour les daaras lors de la journée nationale consacrée à ces derniers, le président de la République a profité hier du Conseil des ministres pour rappeler au Gouvernement le rôle majeur et l’impact significatif de ces écoles dans le système éducatif national, la cohésion sociale et la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble. Le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer la mise en œuvre consensuelle de toutes les mesures prises en faveur des Daara, en ce qui concerne le Statut, le recrutement des maitres coraniques et le renforcement de leurs capacités professionnelles, sans compter les constructions et leur équipement; la couverture sanitaire universelle et la pérennisation du soutien de l’Etat avec l’extension du «Waqf CMU Daara », du projet immobilier Waqf public, ainsi que la mobilisation de la subvention annuelle de six (6) milliards de FCFA destinée à appuyer le fonctionnement et la prise en charge sociale dans les Daara. En outre, Macky Sall a demandé au Gouvernement de renforcer la formation professionnelle qualifiante, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles, mais également des maitres coraniques. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Ministre en charge de l’Agriculture à étudier les modalités d’assistance des acteurs des Daara dans le cadre des programmes agricoles avec des facilités pour l’affectation de terres, la mise à disposition d’engrais, d’intrants et de matériels agricoles. Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement d’accélérer la diversification de l’offre éducative face à la forte demande nationale de renforcement de l’éducation religieuse. Au demeurant, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Education nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle Direction nationale des Daara, créée par le décret n° 2023-2318 du 06 décembre 2023, consacrant la volonté de l’Etat de faire de la modernisation des Daara, un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale. M. Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale. Mme Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
ISMAÏLA MADIOR HAUSSE LE TON ET FAIT LIBERER LA CHANCELIERE MARIE DIAGNE SENE
La chancelière Marie Diagne Sène a été libérée hier après deux semaines de détention pour « désertion ». La diplomate était considérée par la Gendarmerie comme « militaire manquant à l’appel ». Il a fallu que le ministre des Affaires étrangères, Pr Ismaïla Madior Fall, tape sur la table pour que le général Moussa Fall tempère son ardeur contre son ex-élément qui avait été arrêtée une première fois le 20 novembre, libérée puis de nouveau arrêtée le 04 décembre dans les locaux mêmes du ministère des Affaires étrangères. Ce qui était resté à travers la gorge du ministre qui s’était pourtant abstenu d’intervenir directement pour remettre le général Moussa Fall à sa place. En tout cas, au niveau des Affaires étrangères, on n’était pas loin d’une crise diplomatique avec la Gendarmerie. D’autant que la situation a été vivement dénoncée par l’Union des conseillers des affaires étrangères du Sénégal (UCAES) et l’Amicale des affaires étrangères du Sénégal (UCAES) dans une déclaration en date du 13 décembre dernier. Outre ces deux associations, quatre autres organisations notamment le Syndicat autonome des agents des impôts et domaines (SAID), l’Amicale des contrôleurs économiques du Sénégal et le Collectif des sortants du cycle B de l’ENA l’Amicale des secrétaires d’administration du Sénégal avaient toutes demandé la libération de la chancelière. Ravalant sa colère, le ministre Ismaïla Madior Fall a patienté le temps de voir la situation se décanter. Finalement, sentant que les choses n’évoluent guère et surtout que c’est sa personnalité qui est piétinée par la Gendarmerie du fait que c’est dans les locaux du ministère que la chancelière a été arrêtée comme une vulgaire hors-la-loi, il a décidé de s’impliquer personnellement pour dire ses quatre vérités à la Gendarmerie. Ce coup de gueule a fini par payer puisque la chancelière Marie Diagne Sène a été libérée hier.
77 MILLIARDS DE BOURSES D’ETUDES
Si les fonctionnaires pèsent sur les finances publiques en termes de salaires et d’avantages divers, il en est de même pour les étudiants. Interpellé sur la question des bourses par les députés, le ministre des Finances et du Budget Moustapha Ba a éclairé hier les parlementaires sur ce dossier lors du vote de la Loi de règlement 2022. L’argentier de l’Etat a indiqué que, dans la Loi de finances initiale, 46 milliards avaient été prévus pour les bourses d’études. Cette somme a été entièrement payée. Mais il aura fallu des réaménagements de l’ordre de 31 milliards sous forme de rallonge budgétaire pour combler le gap. Finalement, les Finances ont déboursé un montant total de 77 milliards pour payer les bourses d’études de l’année 2022. A quoi il a fallu ajouter 11,6 milliards pour les mois de novembre et décembre de la même année. Alors il a fallu attendre la fin des engagements pour faire les réaménagements budgétaires et payer les 11,6 milliards. Qui ont été effectivement payés en fin de compte. « Nous convenons que, par rapport aux engagements qui avaient été pris par le gouvernement, c’est la date du 5 janvier, date fatidique, pour pouvoir payer. Tout de même, il est beau qu’on donne, par souci de transparence, les éléments explicatifs » a dit Moustapha Ba aux députés.
LE MFB RASSURE LES MILITAIRES INVALIDES
Certains militaires invalides laissés sur le quai par les nouvelles indemnisations décidées par le président Macky Sall ont tenté de manifester hier pour dénoncer leur mise à l’écart. S’ils ont écouté le ministre des Finances et du Budget, ils pourront espérer passer de bonnes fêtes de fin d’année. Hier, à l’Assemblée nationale, Moustapha Ba a reconnu que l’Etat leur doit un montant de 5,9 milliards FCFA. Actuellement, sur 2238 militaires invalides, 1681 ont été payés pour un montant de 4 480 550 000 FCFA. Dès que la fiabilité des comptes des autres bénéficiaires sera établie, le paiement s’effectuera, d’autant plus que la provision est disponible, a-t-il assuré.
TOUS LES SALAIRES DES ASP PAYES AU PLUS TARD LE 31 DECEMBRE
Terminons avec les Agents de sécurité publique (ASP). Ces derniers vivent un calvaire du fait du retard de paiement de leur pécule. Eh bien eux aussi peuvent espérer passer de bonnes fêtes de fin d’année ! L’assurance leur a été donnée par l’argentier de l’Etat. Moustapha Ba a expliqué que la loi de finances initiale avait prévu une rallonge budgétaire de l’ordre de 3,75 milliards et une dotation finale de 11 milliards. Tout est rentré dans l’ordre puisque le ministre a indiqué aux députés que tous les salaires des ASP seront payés au plus tard le 31 décembre 2023.
ARBRE DE NOËL HALTE A L’INEGALITE EN MILIEU SCOLAIRE !
Dans certaines écoles du cycle maternel et de l’élémentaire, le nouveau mode d’organisation des arbres de noël est entrain de favoriser les inégalités sociales. Autrement dit, demander aux parents d’emmener le cadeau de leurs enfants ou de faire le choix de leur cadeau auprès de la direction de l’école en fonction de leur budget. Face à cette double proposition, il y a de richissimes parents adeptes du « m’as-tu-vu » qui étalent leur fortune en milieu scolaire en offrant des vélos de luxe, des motos et des autos de grosses cylindrées à leurs enfants. Des cadeaux extravagants que même les chauffeurs ont du mal à acheminer vers l’école. Les années précédentes, la cérémonie d’arbre de Noël a connu un fiasco total dans cette école sise Sacré-Cœur où des enfants aux parents démunis se sont rebellés contre le « père Noël » qui leur avait remis des cadeaux de Pacotille. Il fallait voir comment ces pauvres mômes se mettaient à pleurer à chaudes larmes jusqu’à jeter leurs jouets-camelote dans la cour de l’école ! Ce, contrairement aux autres enfants nantis tout heureux ou impressionnés sur leur vélos, motos ou autos. En cette période d’arbre de Noël, « Le Témoin » souhaiterait que le ministre de l’Education nationale ou celui de la Petite Enfance invite certains directeurs d’écoles à plus de responsabilités en organisant ces fêtes pour qu’elles ne fassent pas trop les inégalités sociales de leurs élèves !
Baadoolo - Le rêve américain !
Trump est déclaré inéligible au Colorado. Démocratie paaka niaari boor leu. Et les juges motivent leur décision par l’appel à l’insurrection au Capitole. En attendant son recours devant la Cour suprême. Celuilà est suspensif nak. Je connais un pays où ça risque de se passer pour un autre opposant, Sonko. Regardez qui sourient là, espérant que ce rêve américain se réalise. Dieul leen kourouss yi te niaan ! Parce que tchin sou naré neekh sou bakhé kheegne. Et ici, ça sent plus le roussi.
Prouesse de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba Le Sénégal réalise son 1er traitement endovasculaire
La médecine se sent mieux au Sénégal. Après l’hôpital militaire de Ouakam qui a réussi la première transplantation rénale, c’est l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba qui a réalisé le premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral du Sénégal. Ceci, grâce à la neuroradiologie interventionnelle, indique un communiqué du ministère de la Santé, repris par l’Aps. Simplifié, il s’agit d’une opération pour éliminer le caillot sanguin. Un traitement qui réduirait de moitié le nombre de décès liés aux Avc. Cette thérapie «qui ne se fait qu’en Europe ou aux ÉtatsUnis, coûte environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour», souligne le ministère de la Santé qui précise que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim. «Un jeune de 30 ans qui a été opéré ce mercredi, une jeune fille de 14 ans qui sera opérée ce jeudi et un troisième de 56 ans qui, par ses propres moyens, est parti se faire prendre en charge en France. Les deux patients sont pris en charge gratuitement. Cette intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital, d’une équipe du CHU de Caen qui a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur environ de dix millions».
Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang L’audience fixée le 4 janvier
Le jugement en cassation de l’affaire de diffamation opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang aura lieu le 4 janvier prochain à 10h. Après un premier jugement en première instance, l’édile de Ziguinchor avait été condamné à deux mois avec sursis. La peine avait été corsée en appel avec six mois avec sursis en plus de 200 millions de dommages et intérêts. Une peine qui, si elle est confirmée par la première chambre pénale de la Cour suprême, pourrait faire invalider la candidature de l’opposant en prison.
Projet de loi de règlement pour la gestion 2021 Moustapha Ba note des «performances»
Les députés ont adopté, hier, le projet de loi de règlement pour la gestion 2021. Cela marque la deuxième année de reddition des comptes sous format budget-programme. En plus de présenter les aspects relatifs à l’exécution des autorisations budgétaires, il contient également un volet «performances», qui permet d’apprécier la qualité de la gestion des politiques publiques en fonction des performances réalisées par les programmes budgétaires. Selon le ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba, malgré la conjonction de plusieurs facteurs, «les finances publiques du Sénégal sont restées performantes pour l’année 2021 et la croissance économique est ressortie à 6,5% contre une prévision de 5 % dans la loi de finances initiale». Au titre de 2021, les recettes budgétaires ont été recouvrées à hauteur de 95%. Les recettes fiscales et non fiscales s’établissent à 2 622,56 milliards FCFA en 2021 contre 2 455,88 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 166,68 milliards FCFA (7%).
Pour ses «performances» au service de la diaspora Le journaliste Moussa Koïté honoré
Le journaliste Moussa Koïté a été honoré, le 16 décembre dernier au King Fahd Palace, lors de la 2ème édition des Diaspora Awards. Le Collectif des cadres de la diaspora sénégalaise lui a décerné un diplôme d’honneur pour ses «performances remarquables dans le cadre de ses activités», rapporte le Président du Collectif, Mamadou Fall dans un communiqué. «Le choix porté sur votre personne est motivé par les nombreuses réalisations et exploits que vous ne cessez de faire pour les Sénégalais d’ici et de la Diaspora, et cela a été reconnu et apprécié par notre comité de sélection», justifient les organisateurs lors d’un diner de gala, de partage, de communion portant sur le thème «Migration et développement».
Présumé financement occulte de Sonko Matar Diop revient à la charge
Matar Diop réchauffe les accusations de financement présumé occulte de Sonko. A l’Assemblée nationale, hier, le député de Benno bokk yaakaar a persisté et signé. «Vous ne pouvez pas passer tout votre temps à accuser des gens dignes de voleurs et de détourneurs de deniers publics et refuser qu’on vous rende la pareille», a-til dit aux élus de Yewwi askan wi. Il estime que cette question de «financements qataris» est «importante», «sérieuse» et «nécessite des réponses». «Il faudra éclairer la lanterne des Sénégalais», a martelé le député de Mbacké.
Secteur du nettoiement Les concessionnaires mettent fin à leur grève
En grève depuis 72 heures, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de reprendre le travail ce mercredi 20 décembre, «après des discussions avec les autorités en charge du secteur». Dans un communiqué, ces derniers qui ont expliqué que les raisons de cette interruption de service sont dues, entre autres, «au retard de paiement», ont en effet, reçu des garanties. Ils ont ainsi rappelé aux autorités leurs fortes attentes quant au respect des engagements qui ont été pris relatifs aux paiements attendus, à la réunion prévue le 5 janvier 2024 sur le sort des factures de juillet à décembre 2023, et enfin à l’augmentation du budget 2024 qui permettra de mettre un terme à cette spirale.