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25 août 2025
L’INCROYABLE ANECDOTE DE SÉBASTIEN HALLER SUR LA FINALE DE LA CAN 2023
S'il a inscrit le but du sacre de la Côte d'Ivoire en finale de la CAN 2023 dimanche dernier face au Nigeria (2-1), Sébastien Haller est pourtant passé tout près de voir le costume de héros lui échapper.
iGFM (Dakar) S'il a inscrit le but du sacre de la Côte d'Ivoire en finale de la CAN 2023 dimanche dernier face au Nigeria (2-1), Sébastien Haller est pourtant passé tout près de voir le costume de héros lui échapper ce soir-là.
En effet, toujours en délicatesse avec sa cheville, l'attaquant du Borussia Dortmund a failli demander son remplacement quelques minutes avant d'inscrire son but victorieux. Mais les mots de son coéquipier Ghislain Konan l'en ont dissuadé, comme le principal intéressé l'a raconté ce dimanche au micro de Téléfoot.
“Le diable qui te challenge”
“Il voit que j'ai mal et que je vais sortir, et il me dit : ‘Ça là, c’est le diable qui te challenge, donc reste sur le terrain et tu vas voir'. Je l'ai regardé et je lui ai répondu : ‘tu as raison, excuse-moi pardon, je vais rester sur le terrain encore quelques minutes‘”, a expliqué Haller. La suite, qu'on connaît, n'aurait donc pas été possible sans cette intervention salvatrice de Konan !
Rappelons qu'après la finale, le buteur a expliqué qu'il avait joué tout la seconde partie du tournoi en étant blessé à sa cheville, touchée en club au mois de décembre (il était encore convalescent durant la phase de groupes). “On voulait utiliser les 70-80% de Seb comme il se devait. Même diminué, c'était une arme“, a admis son sélectionneur Emerse Faé ce dimanche pour Téléfoot. Après avoir forcé pour tenir sa place lors du tournoi continental, Haller a d'ailleurs retrouvé l'infirmerie à son retour au BVB.
DIALOGUE ENTRE SONKO ET MACKY, LE VŒU ARDENT D’ALIOUNE TINE
"Je pense que c’est indispensable que Sonko sorte. Que Diomaye sorte. C’est extrêmement important. Qu’ils parlent, qu’ils aillent au grand jour au palais parler à Macky Sall."
Alioune Tine, qui est au cœur des discussions pour l’apaisement de la tension politique actuelle, a été l’invité du grand Jury de ce dimanche. Il s’est exprimé sur les cas Sonko et Diomaye, lançant aussi un message aux hommes politiques.
«Je pense que c’est indispensable que Sonko sorte. Que Diomaye sorte. C’est extrêmement important. Qu’ils parlent, qu’ils aillent au grand jour au palais parler à Macky Sall.
Qu’ils travaillent ensemble. Ils sont ensemble les hommes politiques sénégalais. Il ne faut pas souhaiter que les hommes politiques sénégalais se haïssent. Il faut aussi qu’ils se respectent.»
RETOUR D'EXIL, NGAGNE DEMBA TOURÉ APERÇU À DAKAR
Après 8 mois d’exil au Mali, le responsable politique et membre de l’ex-Pastef est de retour à Dakar. Il a été accueilli en triomphe par les populations de son quartier Grand Yoff.
Pour rappel, Ngagne Demba Tourè avait èvoquè des raisons de sécurité pour justifier son exil au Mali.
"Face à un Etat qui a délibérément institutionnalisé la terreur, j’ai pris la décision infaillible de résister par tous les moyens. Face à une justice qui s’est transformée en bras armé du pouvoir tyrannique de Macky SALL, j’ai décidé de quitter le Sénégal. Devant l’immensité des responsabilités qui m’attendent dans cette lutte qui s’annonce dans la durée, j’ai pris l’option de ne pas me livrer à l’ennemi", avait-il écrit sur sa page Facebook.
L'ASSEMBLÉE NATIONALE DÉNONCE UN REVIREMENT JURISPRUDENTIEL DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Selon le parlement, l'annulation de la loi actant le report de la présidentielle constitue "une immixtion dans le domaine réservé du législatif" et "porte atteinte à la souveraineté du pouvoir constituant parlementaire"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/02/2024
L'Assemblée nationale du Sénégal a vivement réagi à la décision rendue le 15 février dernier par le Conseil constitutionnel concernant le report de l'élection présidentielle. Dans un communiqué publié le 18 février, l'institution parlementaire dénonce "un revirement jurisprudentiel" de la part du juge constitutionnel.
En effet, par cette décision, le Conseil constitutionnel a déclaré inconstitutionnelle la loi portant dérogation à l'article 31 de la Constitution, adoptée à la majorité qualifiée par l'Assemblée nationale le 5 février. Cette loi visait à corriger les "nombreux dysfonctionnements" constatés dans le processus de validation des candidatures à la présidentielle, selon les termes du communiqué parlementaire.
Pour l'Assemblée nationale, la censure de cette loi constitutionnelle "remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l'institution parlementaire".
Tout en prenant acte de la décision du juge constitutionnel, l'Assemblée nationale réaffirme son "attachement aux valeurs de démocratie et plus particulièrement à la séparation des pouvoirs", selon le communiqué.
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LES BELLES PROMESSES DE L'INTELLIGENCE COLLECTIVE
Dans cet entretien, l’expert-facilitateur de l’intelligence collective Alioune Badara Kome expose les belles promesses de ce management transformationnel qui selon lui peut rendre l’Afrique performante à tout point de vue : entreprises, administrations…
« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin » Ce proverbe africain illustre à suffisance la pertinence de l’intelligence collective dans tout groupe. En effet, l’intelligence collective permet de développer des pratiques collaboratives dans tout groupe à travers un partage de compétences et une mutualisation des savoir-faire.
Dans cet entretien, l’expert-facilitateur de l’intelligence collective Alioune Badara Kome expose les belles promesses de ce management transformationnel qui selon lui peut rendre l’Afrique performante à tout point de vue, notamment dans son management à tous les niveaux : entreprise, gouvernement, administrations, etc.
Invité par Madiba Leadership Institute (Groupe ISM) pour animer une conférence sur l’apport de l’intelligence collective dans la lutte contre la désinformation et les fake New, Alioune Badara Komé a expliqué comment une dynamique de groupe peut permettre de construire quelque chose de positif ou au contraire comment une dynamique de groupe peut-être destructrice.
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À BATONS ROMPUS AVEC BABACAR GUÈYE
Quel sera l'avenir du problématique parrainage? L'exclusivité de nationalité est-elle pertinente? Pourquoi tous les candidats n'ont pas signé le Pacte de Bonne gouvernance nationale? - L'analyse du constitutionnaliste Babacar Guèye
Dans la deuxième partie de l'entretien avec AfricaGlobe Tv, le Professeur Babacar Guèye se prononce sur l'avenir du système de parrainage, un outil problématique depuis son instauration sous le régime de Macky Sall ; la question de l'exclusivité de la nationalité sénégalaise pour être candidat à la Présidentielle et le pacte de Bonne gouvernance national qui a été proposé aux différents candidats à la Présidentielle.
Le Pr Guèye questionne la pertinence aussi bien du parrainage que de l’exclusivité de nationalité sénégalaise pour être candidats. Pour lui, l’exclusivité de nationalité sénégalaise est une disposition désuète qu’il va falloir à l’avenir discuter.
Le constitutionnaliste répond aussi aux questions sur les réformes en cours dans l'Alliance des États du Sahel, les 3 pays du Sahel qui ont quitté la CEDEAO il y a quelques semaines.
Suivez l’analyse du professeur Babacar Guèye dans cette vidéo.
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L'IRRÉVERSIBLE RENVERSEMENT DE L'ORDRE COLONIAL
Le renversement de l'ordre colonial sur le continent africain est irréversible avec l'évolution des sociétés et c'est très clairement dans cette dynamique que se placent des pays de l'Alliance des Etats du Sahel, qui viennent de quitter la CEDEAO
Le renversement de l'ordre colonial sur le continent africain est irréversible avec l'évolution des sociétés et c'est très clairement dans cette dynamique que se placent des pays de l'Alliance des États du Sahel, qui viennent de quitter la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). C'est l’analyse de Mamadou Ndoye, l'ancien ministre de l'Éducation de base, leader politique et Coordonnateur de Sursaut citoyen.
Si Mamadou Ndoye est favorable à ses ruptures en cours sur l'ensemble du continent dans l'Alliance des États du Sahel, en particulier, il n’est pas pour une présence prolongée des militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
Pour le leader de gauche, il est indispensable que les militaires organisent les élections le plus tôt possible et transmettent le pouvoirs aux civils afin que ceux-ci puissent poursuivre les dynamiques qui ont été enclenchées par les militaires.
Dans ce contexte, la CEDEAO gagnerait par la même occasion à se reformer parce que les peuples eux-mêmes revendiquent ces changements.
Selon, Mamadou Ndoye, il n'y a pas de craintes que la dynamique se rompe après le départ des militaires. Les peuples sauront gardés leurs révolutions puisque que ce sont leurs aspirations que Assimi Goita, Ibrahim Traoré ou Abdourahmane Tiani, traduisent en acte.
LE SÉNÉGAL APPELÉ À PLUS D'EXEMPLARITÉ DÉMOCRATIQUE
"Pour avancer réellement, et accéder au statut de démocratie impeccable, dont il se flatte, le Sénégal devrait cesser de se comparer à son environnement francophone, pour se mesurer aux démocraties anglophones, lusophones du continent"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/02/2024
Selon Jean-Baptiste Placca, éditorialiste à RFI, le Sénégal devrait s'inspirer des démocraties anglophones et lusophones d'Afrique, comme le Cap-Vert voisin, afin de faire progresser durablement son système démocratique.
Dans son éditorial du 17 février, il estime que "pour avancer réellement, et accéder au statut de démocratie impeccable, dont il se flatte, le Sénégal devrait cesser de se comparer à son environnement francophone, pour se mesurer aux démocraties anglophones, lusophones du continent".
Selon l'éditorialiste, la crise politique récente autour du report des élections a mis en lumière certaines faiblesses des institutions sénégalaises. "Peut-être n'ont-ils pas, en leurs institutions, la confiance qu'ils proclament", souligne-t-il, en questionnant la capacité du Conseil constitutionnel à s'imposer face au pouvoir exécutif.
Toutefois, la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report du scrutin a "désamorcé la crise" et démontré, selon M. Placca, l'importance de disposer "d'institutions fortes", à l'image des démocraties anglophones et lusophones qui "respectent davantage les décisions de leurs juridictions suprêmes".
L'éditorialiste conclut en appelant le Sénégal à s'inspirer des "efforts" fournis par des pays comme le Cap-Vert pour parvenir à un système démocratique "impeccable". Une remise en question nécessaire selon lui pour renforcer durablement l'État de droit et la confiance des citoyens en leurs institutions.
LE CASSE-TÊTE DE LA DATE DE L'ÉLECTION
Dans sa décision du 15 février, le Conseil constitutionnel a indiqué que le scrutin devait se tenir "dans les meilleurs délais" mais sans préciser de date butoir. Cette absence de clarification laisse libre cours aux interprétations et au débat politique
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 18/02/2024
Alors que le Conseil constitutionnel sénégalais a annulé le report de l'élection présidentielle, décidé initialement par le président Macky Sall, la fixation d'une nouvelle date pour le scrutin reste le principal point de désaccord au sein de la classe politique, selon une source proche du dossier.
D'après plusieurs experts, cités par le journal Le Monde, le mandat de Macky Sall ne peut se prolonger au-delà du 2 avril. Dans sa décision du 15 février, le Conseil constitutionnel a indiqué que l'élection devait se tenir "dans les meilleurs délais" mais sans préciser de date butoir. Cette absence de clarification laisse libre cours aux interprétations de chacun et au débat politique.
Si pour Sidy Alpha Ndiaye, agrégé en droit à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, "les meilleurs délais" suggèrent qu'il doit y avoir une transition avant le 2 avril, conformément à l'article 103 de la Constitution, d'autres voix s'élèvent pour contester cette échéance. "Quand le Conseil constitutionnel parle de 'meilleurs délais', il ne s'agit pas nécessairement de 'brefs délais' ou 'sans délai'", tempère un député de la majorité présidentielle, cité anonymement.
La pression s'accentue néanmoins sur le chef de l'Etat pour qu'il respecte cette date butoir du 2 avril. Plusieurs partis d'opposition et mouvements de la société civile ont appelé à des manifestations ce weekend afin d'exiger le départ de Macky Sall à l'issue de son mandat. Certains diplomates occidentaux assurent "faire pression" en ce sens, acceptant une transition après le 2 avril si nécessaire.
Plusieurs experts suggèrent un calendrier serré pour tenir l'élection avant cette date butoir. "Le premier tour pourrait se tenir le 3 ou le 10 mars, puis un second tour le 24 mars", estime ainsi Issa Sall, ancien membre de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Sur le plan technique et matériel, il affirme que l'organisation du scrutin dans ces délais restreints serait tout à fait réalisable.
Cependant, d'autres voix plaident pour un léger report des dates, "face à la situation exceptionnelle", comme le souligne El Hadj Omar Diop, enseignant-chercheur à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Certains au sein de la majorité rejettent quant à eux catégoriquement l'échéance du 2 avril, évoquant des impératifs climatiques ou religieux. Le débat reste ouvert et les discussions s'annoncent houleuses entre pouvoirs publics et opposition autour du calendrier à adopter.
Toutes les options restent sur la table, d'une démission de Macky Sall le 2 avril à une révision de la date du scrutin, en passant par une transition après cette date butoir. Mais le temps presse pour trouver un consensus autour de ce point de fixation crucial qu'est la date de la présidentielle sénégalaise.
PAR Ciré Clédor Ly
INQUIÉTUDES ET LIBRE OPINION D’UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME
EXCLUSIF SENEPLUS - Si aucune date n’est fixée pour le jour de l’élection, la situation sera davantage plus confuse et les effets pervers du coup d’Etat institutionnel avorté se feront sentir
Le Sénégal a été considéré comme le pays le plus stable en Afrique, en raison de ses valeurs républicaines et de son ancrage à la démocratie ainsi qu'à l'État de droit.
ous les régimes politiques qui se sont succédé ont pu conjurer les crises politiques, grâce à l'usage d'une violence d'État strictement proportionnée et nécessaire au rétablissement de l'ordre et de la sécurité publique.
Celui qui nommait aux emplois civils et militaires disposait de la force publique, mais avait toujours à l’esprit la primauté du droit, l’impérieuse nécessité du respect de l'équilibre des pouvoirs, la cohésion sociale dont le cousinage réel ou mythique était un socle garant de la paix et de la stabilité.
La paix et l’image du Sénégal étaient à leurs yeux inestimables ; la concertation, le dialogue national ou la médiation valaient leur pesant d'or et rétablissaient toujours une entente durable ainsi que la cohésion.
Malheureusement, le pays a sombré dans les bas-fonds d’une déchéance démocratique, de l’effondrement de l’État de droit, de la dégénérescence de l'ensemble de ses institutions,de la décadence culturelle et, jamais le peuple sénégalais n’a été victime d’autant de cruautés et d'atteintes aux libertés, dans Les libertés publiques et le droit à la justice, la liberté d’expression jusqu’à la liberté de penser, la liberté et le droit d'association, ont été confisqués par des hommes politiques et des magistrats ; le sang a coulé à flots pour la confiscation du pouvoir, une ligue des institutions ayant à n’en pas douter une unité de dessein s’est créée et renforcée, pour contenir le désir, le choix et l’aspiration des Sénégalais à une rupture et à un changement structurel.
L’appel au dialogue ne doit nullement occulter la face hideuse de Janus, et être une occasion pour continuer intelligemment de laisser la bride autour du cou d’innocentes victimes, avec des libertés provisoires en lieu et place de non-lieux qui restituent la dignité humaine et mettent fin à l'injustice collective parce que, vécue et ressentie par tous ceux qui, au Sénégal comme hors de nos frontières, ont suivi les événements douloureux.
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a une fois de plus, raté son rendez-vous avec le peuple, lequel lui assigne le devoir de veiller sur le respect de la Constitution et des valeurs qu'il a lui même bien énoncées à l’Attendu 19 de sa décision 1/C/24, rendue le 15 février 2024, car l’attendu 20 suivant laisse un goût d’inachevé et une incertitude, qui ne pérennisent pas la relative stabilité observée par les citoyens depuis qu’il a été saisi de la question sous-jacente du respect du calendrier électoral.
La réponse à cette dernière question était pourtant tranchée et scellée, lorsque le Conseil a annulé la loi votée par l'Assemblée nationale et le décret abrogeant celui qui avait fixé la date des élections au 25 février 2024, car le décret d’abrogation disparaissait avec ses effets juridiques, et celui abrogé était désormais censé ne l’avoir jamais été.
Ainsi, vu l’intérêt majeur du contentieux qui lui était soumis, ainsi que ce qui pouvait être considéré comme une évidence à savoir que la loi votée par l'Assemblée nationale était incompatible et inconciliable avec d'autres dispositions de la Constitution et la sacralité de la disposition tripotée, le conseil Constitutionnel a aussi tardé à rendre sa décision, alors que l’hypothèse d’un second tour n’est pas exclue par la loi électorale, même si les Sénégalais ont massivement exprimé leur choix d’en finir avec le système actuel dès les premières heures du scrutin.
Si le scrutin est transparent et loyal, le Conseil constitutionnel n’aura probablement pas à proclamer les résultats définitifs au-delà du 2 avril 2024, ni à s’inquiéter d’un peu probable second tour.
Par ailleurs, le 20e attendu de la décision du Conseil constitutionnel est une boîte de Pandore. Si aucune date n’est fixée pour le jour de l’élection conformément aux lois en vigueur et pour la reprise à zéro de la campagne électorale le 25 février 2024, la situation sera davantage plus confuse, chaotique, et les effets pervers du coup d’Etat institutionnel avorté se feront sentir, sans compter le risque pour le nouveau président élu de ne pas présider la fête de l’indépendance du 4 avril 2024.
Les peuples mûrissent toujours des épreuves cruelles que leur font endurer ceux qui ont la charge et la mission de les servir. Ils apprennent de leurs erreurs dans le choix de leurs dirigeants politiques et le mode de désignation de leurs juges.