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29 mai 2025
PRÉSIDENTIELLE 2024, IDRISSA SECK DÉPOSE SON DOSSIER CE JEUDI
Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.
iGFM - (Dakar) Le défilé au Conseil constitutionnel se poursuit pour les candidats à la candidature à la prochaine présidentielle.
Les émissaires de Idrissa Seck, qui porte les couleurs du Rewmi, ont déposé son dossier ce jeudi à 11 heures.
Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.
PAR Amadou Tidiane Wone
1700 MILLIARDS DE RESPECTS
Nous ne devons plus accepter que les politiciens des pays d’accueil passent leur temps à insulter les immigrés. Nos immigrés travaillent. Ils se privent de tout pour contribuer à 9,8% du PIB de leur pays… Respect
Notre astre national, le quotidien gouvernemental, « Le Soleil » a barré sa Une du Mercredi 20 décembre 2023 par une annonce du Ministre de l’économie et des finances de la République du Sénégal selon laquelle, la Diaspora sénégalaise aurait contribué à la hauteur de 9,8 % du produit intérieur brut (PIB) de notre pays, soit 1700 milliards de francs cfa pour l’année 2022.
Cette performance mériterait que l’on s’y arrête. D’abord pour saluer la résilience et le sens du partage des Sénégalais, de toutes conditions, qui sillonnent le monde et gagnent, à la sueur de leur front, de l’argent qu’ils destinent à leur pays. Rappeler, en passant, que cette performance post Covid 19 est notable, encourageante et méritoire.
Ensuite et ayant dit cela, plusieurs questions sont à poser aux pouvoirs publics : Existe-t-il des études approfondies sur les pays d’origine de ces fonds ? Sur le profil des envoyeurs ? Y’aurait-il une bonne compréhension de la destination finale de ces flux financiers : Consommation des ménages ? Immobilier ? Investissement dans des entreprises créatrices d’emploi ? La part la plus importante de ces sommes vient-elle des immigrés sur le Continent africain ? Sinon quelle est la destination la plus lucrative pour l’immigration sénégalaise ? Europe ? Amérique ? Asie ? Dans quelles conditions y vivent ceux qui, en dépit de tout, sont des véritables soldats de notre économie ? Quelle assistance, encadrement et soutien l’État pourrait-il leur apporter autre que le rapatriement des malades et décédés ?
J’espère que ces questions, et celles qui vont jaillir des réponses qui leurs seront apportées, vont aboutir à la définition d’une véritable politique migratoire ! Car, il semble bien que cette manne financière pourrait être démultipliée si nos compatriotes bénéficiaient d’assistances consulaires agressives, pour l’obtention de titres et conditions de séjour qui les mettent à l’abri de la précarité et des vexations inutiles.
Oui ! 1700 milliards d’apport à notre économie forcent le respect ! Et il serait temps d’en faire le levain d’une nouvelle vision de l’émigration. Nous ne devons plus nous contenter d’ergoter sur l’émigration, dite clandestine, alors que ces chiffres sont la preuve que ceux qui parviennent au bout du voyage ne sont pas des tire-aux-flancs. Ils se rendent utiles aux économies de leurs pays d’accueil ainsi qu’à celle de leur pays d’origine. Respect !
Nous ne devons plus accepter que, pour des raisons de politique intérieure, les politiciens des pays d’accueil passent leur temps à insulter les immigrés à l’occasion de leurs débats télévisés, pour titiller les bas instincts des électeurs. Nos immigrés travaillent ! En majorité. Ils occupent, bien souvent, des emplois qu’aucun citoyen du pays d’accueil n’accepterait de faire dans les mêmes conditions. Nos immigrés se privent de tout pour contribuer à 9,8% du PIB de leur pays… Respect !
En vérité, les immigrés font partie des pièces essentielles de la machinerie capitalistique qui maintient plusieurs entreprises du nord en fonction, grâce à une main d’œuvre « taillable et corvéable à merci ! » comme disait l’autre. Ce simple fait devrait être un levier de négociations pour une diplomatie migratoire agressive : Notre jeunesse est un intrant essentiel à l’économie mondiale. Le monde a besoin de bras vigoureux. Mais elle a aussi besoin de têtes bien faites. Le défi que nous devons relever est celui de l’éducation et de la formation d’armées de travailleurs à l’assaut du monde pour irriguer nos économies de revenus certes, mais surtout de retours gagnants au pays, après une expérience professionnelle acquise ailleurs. Une vraie politique de migrations concertées devrait être définie et articulée autour des besoins exprimés par les pays récepteurs d’une part, et de l’autre par les pays pourvoyeurs de main-d’œuvre. Des formations adéquates pour conjuguer les intérêts des uns et des autres seraient à la base d’un nouveau modèle éducatif, adapté aux défis du monde contemporain. Des partenariats gagnants-gagnants sont possibles ! Il faut faire preuve d’imagination, mais surtout de bienveillance et de respect mutuel, pour inventer un nouveau monde plus fraternel. Une coopération plus humaniste. Le vieillissement des populations de plusieurs pays du nord nous y invite. La désespérance de nos jeunesses, ardentes au labeur, nous y oblige ! Car, comment ne pas comprendre que cette manne de 1700 milliards et son potentiel de développement expliqueraient, en partie, la rage de ceux qui affrontent les océans et le désert en quête d’un avenir meilleur ? La vue des retombées de ces flux financiers, sur leurs familles ou celles des voisins, est un appel pressant au large. Qui peut le contenir sans alternative crédible à offrir ?
Alors, faisons les efforts nécessaires d’imagination, de conception et de mise en œuvre d’une véritable politique migratoire. Ne nous contentons pas de subir les politiques restrictives qui se font jour dans les pays d’accueil. Toujours être sur la défensive alors que la raison nous oblige à favoriser les échanges, les rencontres et le partage du travail n’est plus de mise.
Alors, 1700 milliards de respects à tous les migrants sénégalais, 1700 milliard de raisons, pour eux, d’être fiers de se lever les jours et les nuits d’hiver pour économiser sou après sou pour le pays, les longues journées l’été debout sur les chantiers routiers et ferroviaires,
Pour tout cela, 1700 milliards de mercis et de prières afin que le pays se montre digne de tant de sacrifices !
PS : Ceux qui souhaitent partager une réflexion sur une véritable politique migratoire, envoyez moi un mail… Nous allons créer un Group WhatsApp. Les réseaux sociaux servent aussi à mutualiser les énergies.
LE DÉTACHEMENT SÉNÉGALAIS EN ACTION À CONAKRY
L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la DIRPA.
Le détachement sénégalais en mission d’appui à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne a débuté ses interventions, a annoncé la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Sur le réseau social X, la DIRPA rapporte qu’après ‘’une réunion de coordination à l’État-major général des Armées guinéennes, les personnels soignants ainsi que les sapeurs-pompiers sont entrés en action, aux côtés des équipes locales’’.
Un détachement de secouristes sénégalais est arrivé lundi soir à Conakry à la suite de l’explosion meurtrière de l’unique entrepôt d’hydrocarbures de la capitale guinéenne.
Le détachement, arrivé dans la soirée à l’aéroport de Conakry a été accueilli par les autorités sanitaires du pays. L’équipe est composée de 15 personnels spécialisés du service de santé des armées et 8 secouristes de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a indiqué la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
L’explosion survenue dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 14 morts et 190 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le gouvernement.
URBANISME ET CONSTRUCTION, LES DEUX CODES ADOPTÉS PAR LES DÉPUTÉS
‘’C’est ensemble que nous devons veiller à l’application de la loi pour mieux lutter contre les infractions commises dans le secteur’’ de l’urbanisme et de la construction, a expliqué Abdoulaye Saydou Sow.
Les députés ont adopté un projet de loi relatif au code de l’urbanisme et un autre projet de loi portant code de la construction.
‘’C’est ensemble que nous devons veiller à l’application de la loi pour mieux lutter contre les infractions commises dans le secteur’’ de l’urbanisme et de la construction, a expliqué Abdoulaye Saydou Sow, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en répondant aux questions des députés.
‘’On ne légifère pas pour sa propre personne. Nous légiférons […] pour le futur. Aujourd’hui, je porte cette réforme. Dans le futur, d’autres porteront d’autres réformes’’, a ajouté M. Sow.
AFFAIRE DE LA POUPONNIÈRE, NDELLA MADIOR DIOUF ARRÊTÉE PAR LA SÛRETÉ URBAINE
Ndella Madior Diouf a été cueillie cette après midi par la Sûreté urbaine à la suite du tollé provoquée par sa pouponnière dénommée “Keur Yeurmandé” et installée dans son domicile à Sacré coeur 3.
Ndella Madior Diouf a été cueillie cette après midi par la Sûreté urbaine à la suite du tollé provoquée par sa pouponnière dénommée “Keur Yeurmandé” et installée dans son domicile à Sacré coeur 3.
Les vidéos virales sur toile, montrant des bébés dans de mauvaises conditions, ont fini par pousser la police à se saisir de l’affaire pour en savoir un peu plus sur les conditions d’existence de cette pouponnière mais surtout sur la provenance des pensionnaires. Il faut dire que Ndella Madior Diouf est dans de beaux draps puisque des nounous ayant travaillé avec elles, ont fait des témoignages glaçant sur les conditions des bébés en question.
Dans une vidéo en guise réponse aux accusations; la dame accusait les militants de Ousmane Sonko de l’avoir infiltrée pour la salir. S’agit-il d’un business louches pour se faire de l’argent sur le dos des parents de ces bébés? S’agit-il d’un projet de trafic d’enfants? La fin de l’enquête nous le dira. Déjà une pétition circule sur les réseaux sociaux demandant la fermeture de la pouponnière.
Rappelons que Ndella Madior Diouf est promotrice de radios spécialisées dans la voyance et la santé.
MAME MBAYE NIANG PAS CONVAINCU PAR AMADOU BA
Le Premier ministre, candidat désigné est loin de faire l’unanimité dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). En plus des nombreuses dissidences, certains ténors de l’APR rechignent à l’accepter.
Le Premier ministre, candidat désigné est loin de faire l’unanimité dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). En plus des nombreuses dissidences, certains ténors de l’APR rechignent à l’accepter. C’est le cas du ministre du Tourisme et des Loisirs. En effet, dans un entretien à la TFM, Mame Mbaye Niang a été interpellé sur sa non-implication dans la collecte de parrainages et autres activités d’Amadou Ba. Et au ministre de marteler qu’il ne soutient pas Amadou Ba.
«Je suis avec Macky Sall et personne d’autre. J’ai toujours combattu pour lui et l’ai soutenu. Pour la présidentielle, je ne soutiens pas Amadou Ba. Si Macky Sall décide de tout laisser je vais en faire de même. Cela ne signifie pas que je ne soutiens pas sa candidature sinon je ne serais pas dans le gouvernement mais pour mon engagement et mon implication pour son élection à la tête du pays, je ne vais pas m’investir car il n’est pas capable de réunir l’électorat de Macky Sall. Souleymane jules DIOP l’a dit une fois. On s’est disputé durant trois ans parce que je soutenais la candidature d’Amadou Ba. Aujourd’hui ceux qui le théorisent ont laissé tomber car il y a un problème de confiance, de présence et d’engagement et vous voulez aujourd’hui que je continue à le soutenir ? Il n’est pas capable », déclare-t-il.
Concernant son procès pour diffamation contre Ousmane Sonko à la Cour Suprême, Mame Mbaye Niang se dit déterminé à aller jusqu’au bout afin que justice soit faite et que le droit soit dit.
LES REVENUS DU SECTEUR EXTRACTIF ÉVALUÉS À 275,33 MILLIARDS FCFA EN 2022
Le rapport de l'ITIE indique que le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2022 a évolué de 42,50 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2021, enregistrant ainsi une hausse de 17,9%.
Dakar, 21 (APS) – Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal s’élève à 275 milliards 33 millions de FCFA pour l’année 2022, dont 242 milliards 30 millions ont été affectés au budget de l’État, a-t-on appris du comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) dont le nouveau rapport a été rendu public jeudi, à Dakar.
Le document indique que le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2022 a évolué de 42,50 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2021, enregistrant ainsi une hausse de 17,9%.
Le rapport met également en exergue la contribution du secteur extractif dans l’économie, avec une contribution aux exportations et au PIB de l’ordre de 32,16% et 4,50% respectivement, sans compter une part de 6,85% dans les recettes de l’État et de 0,17% dans l’emploi.
Les revenus du secteur minier sont de 235,71 millions en 2022, alors que ceux de 2021 s’élevaient à 203,01 milliards de FCFA, soit un pourcentage de 85, indique le même rapport, qui évalue à 24,70 milliards FCFA les revenus du secteur des hydrocarbures.
« Le reste des revenus a été réparti entre le compte d’exploitation de la société nationale Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs, les fonds revenant à l’UEMOA et à la CEDEAO, les dépenses sociales et environnementales et le fonds de réhabilitation des sites miniers », a expliqué Eva Marie Coll Seck, présidente du comité national de l’ITIE.
La publication de ce rapport coïncide avec le dixième anniversaire de la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal.
Selon Eva Marie Coll Seck, ce document officiel constitue « un pas supplémentaire vers une gestion transparente de nos ressources naturelles et un catalyseur de progrès pour notre nation ».
Elle a souligné aussi que les 26 entreprises pétrolières et minières prises en compte dans le périmètre de réconciliation ont employé 8 977 personnes en 2022, précisant que la majorité de ces effectifs, soit 95,2%, était des nationaux.
Eva Marie Coll Seck a aussi révélé que la masse salariale globale déclarée des entreprises du secteur extractif était de 120,005 milliards de FCFA, dont 100,884 milliards de FCFA pour le secteur minier et 19,120 milliards de FCFA pour le secteur des hydrocarbures.
« Le Rapport ITIE 2022 relève également que les entreprises pétrolières et minières incluses ont déclaré un montant global de plus de 2034 milliards de FCFA payé aux fournisseurs en 2022, dont 728 milliards aux entreprises nationales », a-t-elle fait savoir, ajoutant que cette proportion, bien qu’étant en progression, doit être améliorée.
« Pour cette raison, et pour une meilleure prise en compte des politiques relatives au contenu local, l’administrateur indépendant recommande que le comité national de suivi du contenu local soit intégré dans le périmètre de réconciliation ITIE », a déclaré Eva Marie Coll Seck, selon qui il s’agira, par ce biais, de « soutenir activement le renforcement des capacités de production locales ».
DE NOUVELLES CONDITIONS TARIFAIRES DE SENELEC ANNONCÉES
La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), partant d’une « démarche inclusive et participative », compte finaliser, « avant le 31 décembre 2023 », le processus de définition des conditions tarifaires de Senelec
Dakar, 20 déc (APS) – La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), partant d’une « démarche inclusive et participative », compte finaliser, « avant le 31 décembre 2023 », le processus de définition des conditions tarifaires de Senelec, la société nationale d’électricité, pour la période 2023-2027, a-t-on appris de son président, Ibrahima Niane.
M. Niane a fait cette annonce, mercredi, au cours d’une réunion d’échanges avec des représentants des consommateurs et d’autres acteurs du secteur.
« La CRSE sera particulièrement attentive à vos observations, commentaires et recommandations qui contribueront à la finalisation du processus de définition des conditions tarifaires de Senelec pour la période 2023-2027 avant le 31 décembre 2023 », leur a-t-il lancé.
« Nous nous inscrivons dans une démarche inclusive et de transparence conformément aux principes de base de la régulation. Elle vise à faciliter la participation de l’ensemble des acteurs sur des questions hautement importantes », a dit le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.
Selon lui, ces questions concernent les investissements nécessaires au développement des infrastructures de production, le transport et la distribution de l’électricité ainsi que les charges d’exploitation et de maintenance qui fondent le coût de l’électricité.
« La dynamique de réformes devra être maintenue sur la période tarifaire 2023-2027 qui va durer cinq ans au lieu de trois comme précédemment prévu », a dit Ibrahima Niane, rappelant que la période tarifaire 2022 a marqué un tournant vers une nouvelle configuration du secteur avec l’adoption du Code de l’électricité, la loi et le décret sur la Commission de régularisation du secteur.
Elle a aussi coïncidé avec la préparation de l’accès des tiers aux réseaux qui requiert la séparation comptable des activités de Senelec, sa mutation en une holding et trois filiales (production, transport et distribution-vente), mais aussi la mise en œuvre de la stratégie visant l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025.
« Des avancées importantes ont été notées sur ces différents points », a estimé le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité.
En plus des évolutions institutionnelles et méthodologiques, a-t-il relevé, la période tarifaire 2023-2027 sera marquée par une augmentation de la demande plus forte que par le passé.
« La consommation d’électricité devrait se multiplier par deux en 2027, par rapport à son niveau de 2022, avec une croissance annuelle moyenne de 15%, a-t-il indiqué, en signalant que sur les périodes précédentes, la croissance annuelle de la demande a varié entre huit et dix pour cent.
De plus, les investissements seront également importants dans les activités de transport et de distribution de l’électricité, a-t-il dit, ajoutant que pour la production, le recours à des capacités supplémentaires et aux importations d’électricité serait nécessaire pour satisfaire la demande.
Il a dans le même temps évoqué la nécessité d’accélérer les projets devant faciliter l’utilisation du gaz pour la production de l’électricité.
Selon son président, les premières conclusions de la CRSE concilient les objectifs de préservation de la viabilité de l’entreprise et de garantie des droits des consommateurs, notamment en matière de qualité de service et d’accès à l’électricité.
Elles font de même ressortir des revenus régulés requis de référence de Senelec sur la période tarifaire 2023-2027, lesquels progressent au même titre que l’activité, dit-il, en précisant : « Ils passent de 942,722 milliards de FCFA en 2022 à 1 508,322 milliards de FCFA en 2027, soit un taux de croissance annuel moyen de 11,6% ».
À ce sujet, Ibrahima Niane note que « cette tendance est soutenue par l’augmentation des ventes qui passent de 4 672 Gwh en 2023 à 9 472 GWh en 2027, correspondant à une croissance annuelle de 15,2% ».
Intervenant au nom de ses pairs, Souleymane Ndiaye, président de Eco citoyen, a rappelé la nécessité d’un « accès à une électricité fiable et abordable pour le bien des consommateurs en vue de stimuler l’activité économique et garantir un niveau de vie décent à nos concitoyens ».
Cette réunion de partage démontre à ses yeux l’engagement de la CRSE à l’égard de la transparence et de la participation citoyenne dans les processus de prise de décision.
En réunissant les associations de consommateurs, Senelec et les autres parties prenantes, l’État du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’inclusion, reconnaît selon lui l’importance des opinions et des préoccupations des utilisateurs finaux dans le processus de fixation des tarifs.
« Les associations de consommateurs auront ainsi l’opportunité d’acquérir une compréhension approfondie des enjeux, ce qui facilitera un dialogue informé et constructif. Elles contribuent à équilibrer les intérêts des parties prenantes et à garantir des tarifs justes et accessibles », a dit M. Ndiaye.
Selon lui, les associations de consommateurs « militent activement pour une énergie de qualité, disponible, accessible et financièrement soutenable pour chaque Sénégalais dans un esprit de partenariat citoyen avec tous les acteurs ».
TROIS JOURS DE DEUIL NATIONAL DÉCRÉTÉS EN GUINÉE
Suite à l’incendie du principal dépôt de carburant du pays, à Conakry, qui a causé la mort de 18 personnes dans la nuit de dimanche à lundi, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a annoncé ce mercredi trois jours de deuil national.
Suite à l’incendie du principal dépôt de carburant du pays, à Conakry, qui a causé la mort de 18 personnes dans la nuit de dimanche à lundi, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a annoncé ce mercredi trois jours de deuil national.
« Face à cette épreuve douloureuse, je décrète un deuil national de trois jours à compter de jeudi », a-t-il déclaré lors d’un discours à la télévision guinéenne. « Il n’y aura pas de surcoût ».
Et face aux inquiétudes des Guinéens quant à la pénurie de carburant, le gouvernement tente de rassurer sur les stocks. Selon les autorités, le pays peut s’appuyer sur le stock de gasoil disponible, car cinq bacs du grand dépôt de Coronthie n’ont pas été touchés. Il y aurait aussi assez de fuel également, d’après le porte-parole du gouvernement, pour que les transports de marchandises et l’industrie ne soient pas affectés par l’incendie.
Apres cet incendie, l’approvisionnement en essence est devenu difficile. Le pays est en train de négocier avec ses voisins comme la Côte d’Ivoire pour ravitailler la région de Kankan et la Sierra Leone pour la capitale Conakry.
LE RÊVE AMÉRICAIN !
Trump déclaré inéligible au Colorado. Démocratie paaka niaari boor leu. Et les juges motivent leur décision par l’appel à l’insurrection au Capitole. En attendant son recours devant la Cour suprême.
Trump déclaré inéligible au Colorado. Démocratie paaka niaari boor leu. Et les juges motivent leur décision par l’appel à l’insurrection au Capitole. En attendant son recours devant la Cour suprême. Celui-là est suspensif nak. Je connais un pays où ça risque de se passer pour un autre opposant, Sonko. Regardez qui sourient là, espérant que ce rêve américain se réalise. Dieul leen kourouss yi te niaan ! Parce que tchin sou nare neekh sou bakhé kheegne. Et ici, ça sent plus le roussi.