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31 mai 2025
LE SILENCE DE SIDIKI KABA EST INADMISSIBLE
Alioune Tine déplore le refus de l'administration d'appliquer la décision de justice ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales. Une attitude qui selon lui, jette le trouble sur la régularité du scrutin et ternit l'image du pays
A l’instar de nombreux Sénégalais, le président d’Afrikajom center indique ne pas comprendre l’attitude de l’administration qui refuse d’appliquer une décision de justice. Selon Alioune Tine, en plus de porter atteinte à la régularité du scrutin, la DGE ternie également l’image du Sénégal.
« À quoi sert la justice en tant qu’organe de régulation en période électorale et de surcroit sur la question importante de l’éligibilité, si sa décision n’est pas appliquée par les institutions concernée, notamment l’administration. Comment qualifier une administration chargée d’organiser les élections qui non seulement refuse d’appliquer la décision de justice, mais se dérobe derrière des pratiques et des comportements qui humilient, méprisent des citoyens, en s’abritant derrière la force et les FDS. Des méthodes peu conformes aux normes, aux textes, aux règlements et à la bienséance, qui choquent et indignent. Ces images de l’avocat de Sonko et de Ayib face aux policiers sont catastrophiques pour l’image du Sénégal », s’insurge Alioune TINE. Qui interpelle le ministre de l’Intérieur. Selon lui, son silence « est inadmissible »
« Il nous doit des explications et doit agir pour faire respecter la décision de justice. Il y va de la crédibilité du processus électoral et de sa crédibilité personnelle au regard de son parcours exceptionnel en tant qu’avocat et de militant des droits de l’homme. Il est désormais un homme d’état, il doit agir avec dignité et responsabilité. C’est pour la première fois que le Sénégal fait l’expérience d’une défaillance aussi caractérisée de son administration face à une question majeure de démocratie et d’état de droit pour une raison simple: l’Administration électorale ne communique pas, ne dialogue pas, ne se concerte pas avec les acteurs concernés. C’est un manque caractérisé de responsabilité et de compétence », assène l’ancien secrétaire exécutif de la RADDHO.
Poursuivant, il estime que « loin de manifester l’Autorité de l’Etat, on montre au contraire les faiblesses des institutions et de leurs animateurs que l’on compense par des ruses maladroites, par les forces de police et par un autoritarisme rampant et toxique pour le climat politique et social ».
Appelant toujours au dialogue, Alioune Tine estime que c’est le moyen de régler ce contentieux. « C’est le dialogue et la concertation qui peuvent permettre de trouver des consensus forts en matière électorale. Le président Macky Sall ne doit pas quitter le pouvoir en laissant derrière une situation confuse et instable. Il doit parler et dialoguer chaque fois que des difficultés se présentent. Nous avons besoin de cette flexibilité qui a toujours porté bonheur au Sénégal. Alors il faut le dialogue de la dernière chance », préconise-t-il.
A noter que le mandataire de Sonko a passé des heures devant la DGE sans avoir la possibilité d’y mettre les pieds à cause du dispositif sécuritaire mis en place.
L’UMS DOIT RAPPELER À L’ORDRE LA DGE, SELON NGOUDA MBOUP
" L’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Ousmane Sonko fait l’objet d’un attentat à la liberté prévu et puni par l’article 106 du Code pénal. Partout où le Droit sera dit, Ousmane Sonko aura raison et il triomphera."
Constitutionnaliste et professeur de droit à l’UCAD, le président de la Haute Autorité de Régulation du PASTEF déplore l’attitude de la DGE qui selon lui joue au dilatoire en refusant de donner à Ousmane Sonko ses fiches de parrainages. Ce, malgré l’ordonnance du juge du tribunal hors classe de Dakar de rendre nulle la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales. Ngouda Mboup estime que c’est à l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) de rappeler à l’ordre la Direction Générale des Elections (DGE).
«L’UMS doit rappeler à l’ordre la DGE. L’administration est tenue d’exécuter les décisions de justice. Ousmane Sonko fait l’objet d’un attentat à la liberté prévu et puni par l’article 106 du Code pénal. Partout où le Droit sera dit, Ousmane Sonko aura raison et il triomphera. Ousmane Sonko est candidat et il participera à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », déclare-t-il.
A noter que la décision rendue par le juge Ousmane Racine Thione confirme celle du juge de Ziguinchor Sabassy FAYE qui va dans le même sens.
PRIX DE L’EXCELLENCE AUX CAF AWARDS, MACKY SALL A REÇU SON TROPHÉE
Cette distinction récompense la “contribution exceptionnelle” du président Sall au rayonnement et à la croissance du Football national.
Le Président de la République Macky Sall a reçu le Prix de l’Excellence que lui a décerné la Confédération Africaine de Football (CAF) lord de la cérémonie des CAF Awards. La distinction lui a été remise, ce mercredi 20 décembre, par le ministre des Sports, Lat Diop.
Cette distinction récompense la “contribution exceptionnelle” du Président Macky Sall au rayonnement et à la croissance du Football national, notamment son soutien affirmé aux différentes catégories et son implication totale dans la construction d’infrastructures et d’installations sportives comme le stade Président Abdoulaye Wade à Diamniadio. “Ses efforts ont permis de consolider la bonne place qu’occupe aujourd’hui le football Sénégalais en Afrique et dans le Monde”, avait indiqué la CAF pour justifier ce choix.
LA COUCHE DE POUSSIÈRE SUR FOND DE FRAÎCHEUR VA PERSISTER JUSQU’A VENDREDI
"La couche de poussière, a-t-il expliqué, provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb"
Dakar, 20 dec (APS) – La présence d’une couche de poussière accompagnée d’une vague de fraicheur dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national va persister jusqu’à vendredi avant de connaitre une inversion de tendance à partir de la semaine prochaine, a indique mercredi Mor Kébé, ingénieur prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et la météorologie (ANACIM).
“Une dissipation progressive de la fraicheur et une augmentation des températures seront réellement notées à partir de la semaine prochaine“ a-t-il dit lors d’un entretien accordé à l’APS.
Il a souligné que le pays vit depuis samedi un phénomène météorologique caractérisé par une couche de poussière dense accompagnée d’une vague de fraîcheur.
»La couche de poussière, a-t-il expliqué, provient du désert du Sahara entre le sud de l’Algérie, le nord et le centre de la Mauritanie et le nord du Mali alors que la fraicheur est liée à une descente d’air frais localisée au niveau du Maghreb, contribuant à adoucir fortement le temps dans les régions concernées“.
“Depuis samedi, a-t-il encore souligné, nous avons remarqué une intensification des vents en provenance du désert vers nos zones. Cela « a entrainé le soulèvement de particules transportés par l’harmattan jusqu’au Sénégal ».
“Le désert, a-t-il rappelé, est connu pour être un endroit froid de la nuit au petit matin ». Il a indiqué que cette fraicheur couplée à la descente d’air frais notée sur le Maghreb, va s’accroitre et des vents forts à l’origine de cette poussière, vont transporter cette fraîcheur, vers le Sénégal.
D’après le prévisionniste, »c’est la combinaison de cette poussière et la forte fraîcheur que nous ressentons jusqu’à présent ».
Mor Kébé a également souligné que la présence d’une couche de poussière dans l’atmosphère sur une bonne partie du territoire national est un facteur accentuant des risques d’accidents de la circulation mais également des conséquences sanitaires pour les personnes atteintes de maladies respiratoires.
“La première conséquence de la présence de poussière, c’est la réduction de la visibilité qui peut être dangereuse pour la circulation sur terre, en mer et dans l’air de même que pour les personnes vivant avec des maladies respiratoires comme les asthmatiques », a-t-il déclaré, ajoutant que »la présence d’une couche de poussière peut également provoquer des lésions pulmonaires chez les personnes bien portantes ».
Il a appelé les populations à se mettre au maximum à l’abri en évitant de trop s’exposer à cette poussière.
L’ETAT VEUT INCLURE L’EDUCATION A LA SECURITE ROUTIERE DANS LES CURRICULA
Pour mieux asseoir une meilleure sécurité routière, l’Etat prévoit d’inclure un curriculum dédié afin de limiter les accidents de la circulation. Car les enfants représentent 25% des cas de décès au niveau des routes sénégalaises.
Pour mieux asseoir une meilleure sécurité routière, l’Etat prévoit d’inclure un curriculum dédié afin de limiter les accidents de la circulation. Car les enfants représentent 25% des cas de décès au niveau des routes sénégalaises.
Le guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été présenté aux concernés. Ce document, élaboré par les acteurs, vise à répondre à l’une des problématiques liées à la sécurité routière. Selon l’Organisation mondiale de la santé, il y a 86 mille 300 enfants qui sont tués par des accidents de la circulation. En moyenne, 500 mômes décèdent dans les accidents de la circulation par jour dans le monde, et 10 millions de traumatisme mortel. Chez nous, 25% des cas de décès accidentels sont des enfants, alors qu’il y aurait entre 500 et 600 morts par année. «Ces enfants qui ne sont pas morts s’en sortent handicapés à vie. D’où l’intérêt de mettre un garrot à cette hémorragie», explique Mactar Faye, Directeur exécutif de l’Association des assureurs du Sénégal en charge de la prévention routière, mais également président du comité de pilotage. Et pour matérialiser la mise en œuvre de ce plan mondial, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Transports publics et du désenclavement, en relation avec le ministère de l’Education nationale, a décidé de mettre dans le curriculum de l’éducation, l’éducation à la sécurité routière. «C’est une opération-pilote qui va permettre au ministère des Infrastructures, à l’Etat du Sénégal, de généraliser cela en mettant en œuvre le curriculum de l’éducation», ajoute Dr Mactar Faye. Une démarche qui rencontre ainsi la volonté de l’Anaser qui représente le ministère des Transports, la directrice exécutive et des partenaires de ne plus voir les enfants mourir d’accidents de la circulation en traversant la route pour aller à l’école ou pour rentrer chez eux. «Ces enfants il faut qu’on les protège», a fait savoir Dr Faye.
Il ajoute : «C’est tout l’intérêt de ce document qui a été élaboré pour qu’il soit introduit dans les daaras ou dans les écoles pour que l’enfant puisse développer des réflexes de courtoisie, avoir un comportement responsable et citoyen lorsqu’il va évoluer sur la route. Ce document vient à son heure. Et maintenant, nous allons faire un plaidoyer pour que le ministère de l’Education puisse l’introduire dans les programmes scolaires pour que ces enfants puissent grandir sans danger. En fait, c’est pour que dans la vie civile, sur la route, ils puissent acquérir tôt les bons comportements. C’est ça que nous voulons faire.» Mais avant la mise en œuvre de ce document, les enseignants seront d’abord formés. Ces documents sont introduits dans des programmes scolaires avec des enseignants avertis, qui suivront une formation dans ce sens. Ce sont des éléments de l’Anaser qui vont assurer ces enseignements. On a vu que les inspecteurs d’Académie, les inspecteurs de l’enseignement ont beaucoup contribué à la rédaction de ce document.
Cheikh Oumar Guèye, Dg de l’Anaser, renchérit : «Le ministère des Transports publics et du désenclavement, en relation avec le ministère de l’Education nationale, mettrons dans le curriculum, l’éducation à la sécurité routière, qui sera une matière obligatoire qui fera l’objet d’une évaluation. Ainsi pour cette éducation qui va apporter d’abord un changement de comportement, les enfants pourront grandir avec un réflexe de sécurité routière.»
L'ALERTE DE L'AVOCAT DE SONKO À L'ONU
Me Saïd Larifou a saisi António Guterres sur la situation électorale tendue au Sénégal, regrettant les persécutions visant son client malgré les récentes décisions de justice ordonnant sa réintégration sur les listes électorales
Me Saïd Larifou a écrit le 18 décembre 2023 au Secrétaire général des nations-unies, António Guterres, une note pour l’alerter sur la situation préélectorale au Sénégal. une manière pour les conseils de Ousmane Sonko d’internationaliser le combat.
Dans sa lettre, l’avocat de Ousmane Sonko a rappelé de prime abord que lors de sa visite de juillet dernier pour rencontrer, à sa demande, le Secrétaire général des Nations-Unies, le Président Macky Sall avait déclaré ne pas être candidat pour la troisième fois à l’élection présidentielle du 25 février 2024, respectant ainsi la constitution sénégalaise. A en croire Me Saïd Larifou, le chef de l’Etat sénégalais avait de surcroît indiqué qu’il était respectueux des règles de droit en vigueur et de l’indépendance de la justice, tout en précisant à l’endroit du parti de l’opposition, le Pastef, et de son Président, Ousmane Sonko que les décisions judiciaires devraient elles aussi être respectées .
Toutefois, regrette-t-il, durant ces derniers mois, il est constaté que l’autorité judiciaire est soumise au pouvoir exécutif au travers des différents jugements prononcés à l'encontre de Monsieur Ousmane Sonko, victime en outre de violences d'Etat et des persécutions militaires et administratives. Il a fait savoir à António Guterres qu’en toute indépendance, le tribunal d’instance de Dakar, statuant après cassation, estimant irrégulière la radiation de Sonko des listes électorales, a ordonné sa réinscription sur ces listes comme tout citoyen. Avant de partager son indignation et sa préoccupation sur des conséquences préjudiciables et prévisibles pour son client qui s’est déjà vu refuser sans motif légal, “donc abusivement”, l’exécution par l’administration, agissant sous l’autorité du Président Macky Sall, du jugement rendu le 12 octobre dernier par un autre tribunal du Sénégal qui ordonnait également la réintégration de son client sur les listes électorales.
Selon Me Larifou, son client espère cette fois-ci que les autorités publiques qui s’opposent à l’exécution de la décision de la Commission Électorale Nationale Autonome vont agir dans le respect de la décision du juge de Dakar rendue le 14 décembre dernier par exécution réelle et sans délai de leurs obligations. A l’en croire, tous manquements seraient considérés comme un mépris à l’autorité judiciaire et surtout un déni de justice au regard des déclarations du chef de l’Etat Macky Sall à la communauté internationale et aux engagements internationaux signés par l’Etat du Sénégal. La robe noire fait savoir en définitive au Secrétaire général des Nations Unies que cette situation en cours au Sénégal est source de frustration et pourrait provoquer du trouble à l' ordre public.
1ER TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE D’UN ANÉVRISME CÉRÉBRAL AU SENEGAL
Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle
Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle, a t-on appris, mercredi, de la direction des établissements de santé.
Dans un communiqué, cette direction précise qu’il »il s’agissait d’un anévrisme géant de la terminaison carotidienne droite associé à une fistule carotido-caverneuse chez un adulte jeune de 30 ans qui habite à Touba et pour qui la chirurgie classique était impossible ».
Le traitement endovasculaire ou embolisation, une technique mini invasive, est une alternative thérapeutique qui ne se fait qu’en Europe ou aux États Unis, rappelle-t-elle.
La même source signale que cette intervention »a été possible grâce à l’accompagnement de l’équipe du service de neurologie interventionnelle du CHU de Caen en France et à la dextérité de l’équipe locale » .
La direction des établissements de santé salue »un pas de plus pour le système de santé du Sénégal vers l’amélioration de l’offre de soins et la disponibilité de soins pointues qui permettent de réduire les évacuations sanitaires » .
L’équipe locale de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba était composée de Papa Ibrahima Ndiaye, chef du service de neurochirurgie, du Pr Ndaraw Ndoye, du cardiologue Moustapha Fall, de l’anesthésiste Mactar Dieng, entre autres.
Cette intervention a coûté »environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour », selon la direction des établissements de santé.
Elle signale que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.
Au-delà du jeune de 30 ans qui a été opéré mardi, une jeune fille de 14 ans sera opérée aujourd’hui, annonce t-elle dans le communiqué, ajoutant que le troisième patient, âgé de 56 ans, est parti se faire prendre en charge en France.
Les deux patients sont pris en charge gratuitement, selon la direction des établissements de santé, signalant que l’intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital tandis que l’équipe du CHU de Caen a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur d’environ dix millions.
Elle promet qu’après cette première mission, d’autres suivront pour »renforcer la performance des praticiens ». Il est aussi prévu des formations complémentaires d’autres neurochirurgiens pour augmenter le nombre de spécialistes à Touba et dans les autres hôpitaux du Sénégal pour assurer la prise en charge des patients qui en ont besoin au Sénégal.
L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim ouvert depuis un peu plus d’un an progresse rapidement vers l’ouverture et la fonctionnalité de tous ses services, selon la direction des établissements de santé.
REPRISE DU SERVICE DE COLLECTE DE DÉCHETS À DAKAR ET ENVIRONS
Les concessionnaires du nettoiement ont décidé de reprendre le service de collecte des déchets à Dakar et environs ce mercredi après de multiples concertations avec les autorités
Dakar, 20 déc (APS) – Les concessionnaires du nettoiement ont décidé de reprendre le service de collecte des déchets à Dakar et environs ce mercredi après de multiples concertations avec les autorités, a appris l’APS.
»Tenant compte des engagements pris par le ministre des Finances et du Budget, nous avons décidé d’opérer une reprise de nos activités à compter de ce mercredi à 8 heures », déclarent-ils dans un communiqué.
Ils rappellent toutefois aux autorités leurs »fortes attentes » quant au »respect » des engagements pris concernant les paiements attendus relativement aux arriérés de factures de juillet à décembre 2023.
Démarrée vendredi dernier, cette grève de 72 heures des concessionnaires, est due aux »retards de paiement considérables qui avaient mis certains de nos membres dans l’incapacité de faire face à leurs charges », soulignent les concessionnaires.
Le budget de la commune de Missirah adopté à l’unanimité
La commune de Missirah, dans la région de Tambacounda, a adopté hier à l’unanimité le budget 2024 qui est presque de 700 millions F CFA, dont les 300 en fonctionnement et les 386 en investissement. Et cette année, pour un peu coller aux difficultés auxquelles sont confrontées les populations, le maire Amadou Ba, sensible au bien-être des populations de sa localité, a misé sur l’hydraulique. Ainsi donc, pour pallier le manque d’eau potable dans sa commune, il entend mettre en place des mini forages et autres pour permettre aux populations de disposer de l’eau potable, quand on sait que c’est un problème très sérieux dans le monde rural. Le conseil municipal qui était satisfait de son exposé a voté à l’unanimité le budget. Même les conseillers radicaux de l’opposition, composés du PDS, de l’APR et de Yewwi Askan Wi ont voté le budget à l’unanimité.
N. Fall plante un couteau dans le ventre de son amie
Pour la modique somme de 25 mille francs, la dame, N. Fall s’offre un séjour carcéral. Elle est poursuivie pour tentative de meurtre sur la dame S. Ndiaye. En effet, celle-ci avait déposé une plainte contre la mise en cause qui l’avait poignardée dans le ventre en mars 2021. D’après la victime, de retour de voyage pendant la pandémie de Covid-19, elle avait donné plusieurs paires de chaussures à son amie N. Fall. Le montant s’élevait à 35 000 F CFA. L’accusée lui a donné un acompte de 10 mille francs en promettant de lui remettre le reliquat de 25 mille francs dans un bref délai. Seulement N. Fall n’a pas honoré ses engagements. La date de l’échéance passée, la plaignante est partie rendre visite à son amie pour récupérer son dû. Sur place, les deux protagonistes ont eu une dispute loin d’être cordiale avant d’en venir aux mains. En voulant sortir de la chambre, N. Fall l’a bloquée. Celle-ci lui a asséné un coup de couteau dans le ventre. Elle a eu la vie sauve grâce à l’intervention rapide des voisins. Devant les enquêteurs, l’accusée avait reconnu son forfait. Elle prétendait n’avoir pas honoré ses engagements à cause de la pandémie de Covid19. De l’avis du parquet, les faits sont constants. Il a requis un an de prison ferme contre l’accusée en sollicitant la disqualification des faits en coups et blessures volontaires. Finalement, l’accusée a été condamnée à un an de prison ferme.
L’accident d’un véhicule de la gendarmerie fait huit blessés
Un véhicule de la gendarmerie nationale qui transportait des éléments du centre de formation routière s’est renversé à hauteur de Malem Niani (département de Koumpentoum). Le bilan de l’accident fait état de huit blessés, dont quatre graves. Les accidentés ont été secourus par leurs collègues de la Brigade de Koumpentoum aidés par les sapeurs-pompiers de Tambacounda qui se sont vite déployés sur les lieux. Certains blessés sont acheminés à Dakar.
Le Sénégal dépêche une mission de soutien en Guinée
Le Sénégal a particulièrement marqué sa solidarité à la République de Guinée frappée par une explosion d’un dépôt de carburant. La Dirpa rapporte que notre pays a dépêché une mission d'appui en Guinée, suite à l'incendie qui s'est déclaré à Conakry, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023. Elle est composée de 15 personnes spécialisées du Service de santé des Armées et 8 de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. D’après la même source, ce déploiement vise à prêter main forte aux structures guinéennes compétentes. Le détachement arrivé lundi soir a été accueilli à l'aéroport de Conakry par les autorités sanitaires du pays.
Ayib Daffé promet de revenir à la DGE
Le mandataire d’Ousmane Sonko a repris le chemin de la Direction générale des élections (DGE). Mais la position du directeur général des élections n’a pas varié. Elle a campé sur sa position en refusant l’accès au mandataire, Ayib Daffé qui rentre bredouille. Le député est loin de se décourager. «Nous avons en face de nous de hauts fonctionnaires qui jouent au dilatoire, au jeu de cache-cache avec nous. Nous reviendrons autant de fois qu’il le faudra. Ousmane Sonko sera candidat!» déclare Ayib Daffé.
Vol de bétail et abattage clandestin à Sangalkam
Les habitants de Kounoune peuvent pousser un ouf de soulagement. Et pour cause. Le boucher suspecté d'être l'auteur de plusieurs cas de vols de bétail dans cette localité du département de Rufisque est finalement tombé dans les filets des gendarmes de la brigade de Sangalkam. Le modus operandi du mis en cause consistait à égorger et dépecer des animaux volés dans des bâtiments inachevés avant de vendre la viande. Il agissait en complicité avec son frère qui est actuellement en cavale, selon des sources de Seneweb proches du parquet. Ce malfrat de Kounoune a été arrêté par la gendarmerie de Sangalkam, suite à une plainte déposée par le collectif des éleveurs. Au terme de l'enquête, M. F. a été déféré au parquet de Dakar hier pour vol de bétail et abattage clandestin.
Le candidat du parti Model dépose sa caution
Une forte délégation du parti Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL) de l'économiste Ibrahima Sall, conduite par Baye Laye Fall, s'est rendue ce jour à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour déposer un chèque certifié représentant la caution de leur candidat Ibrahima Sall à l'élection présidentielle de février 2024. A leur sortie, M. Fall a exprimé la confiance du parti pour la victoire et leur volonté de défendre leur crédo pour la troisième voie, synonyme de paix et de stabilité.
La colère de Me Cheikh Khoureychi Ba
La décision de la Direction générale des élections (DGE) de ne pas remettre de fiches de parrainage au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko a mis l’avocat du maire de Ziguinchor, Me Khoureychi Ba, dans tous ses états. Réagissant sur les réseaux sociaux, la robe noire semble déclarer que l’État de droit est mort au Sénégal, après l’intervention de la police contre Me Ciré Clédor Sy devant la DGE. Sidéré par le traitement infligé par les éléments de la police à ce dernier, Me Khoureychi Ba a indiqué : «Décès de l’État de droit ? La question est pertinente quand on voit une police se déployer pour renforcer le blocus d’une administration qui se barricade pour s’opposer à l’exécution d’une décision de justice».
L’UNTJ décrète 48 h de grève
L'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) demande à tous ses membres d’observer scrupuleusement une grève totale de 48h couvrant le mercredi 20 et le jeudi 21 décembre 2023, après avoir constaté que, depuis les négociations du 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice, aucun des accords n'a été matérialisé. Dans leur plateforme revendicative, les syndicalistes exigent l’intégration de l'UNTJ, en tant qu'entité syndicale représentative des travailleurs de la justice, au comité de gestion du fonds commun des greffes en modifiant l'arrêté interministériel n° 10119 MJ-DSJ en date du 13 novembre 2007, abrogeant l'arrêté n° 1804 du 24 février 1993 fixant sa composition. Reclassement à la Hiérarchie A2 pour tous les Greffiers sans condition du fait de l'existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps. Ils veulent aussi l’enrôlement des agents autres que les Greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des Assistants des Greffes et Parquets et diminuer la condition d'accès en la ramenant de 10 à 05 ans d'ancienneté effective dans le secteur public de la justice. L’UNTJ demande la pérennisation et le paiement des primes au plus tard le 05 de chaque mois, le virement des Fonds Communs de Greffe au plus tard le 15 du mois suivant le trimestre écoulé. Dans le lot des revendications de l’UNTJ figure l’indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice et l’audit du Fonds Commun du Greffe.
Plus de 1 200 journalistes formés par la CJRS…
Plus de 1 200 journalistes ont été formés et sensibilisés sur la réglementation en période électorale, pendant 30 jours, par la convention des jeunes reporters (CJRS), appuyée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Durant 30 jours, l’équipe de Migui Marame Ndiaye, accompagnée des membres du CNRA et doyens de la presse à l’image de Ibrahima Bakhoum, ont sillonné les 14 régions du Sénégal pour sensibiliser leurs confrères sur les bonnes conduites pour une couverture médiatique responsable et équitable. La cérémonie de clôture de cette large campagne de sensibilisation s’est tenue hier à la maison de la Presse Babacar Touré, en présence du président du CNRA Babacar Diagne et plus de 50 journalistes formés sur les principes d’une couverture responsable en période électorale. En effet, le Sénégal organise, le 25 février 2024, l’élection présidentielle dont la couverture médiatique est supervisée par le CNRA. Ainsi dans le cadre de sa mission de veille, pour le respect des dispositions législatives et réglementaires, le CNRA a jugé nécessaire de rencontrer l’ensemble des professionnels des médias implantés sur le territoire national, d’échanger avec et de les sensibiliser sur la réglementation applicable en période électorale. Avec comme défi majeur de mesurer l’implication responsable de ces acteurs, ces tournées constituent des temps forts dans la régulation des médias en période électorale. Elles permettent un contact direct entre les membres du CNRA, les journalistes et autres professionnels des médias, la société civile entre autres. Pour Babacar Diagne, ces tournées ont pour objectifs de renforcer les capacités des professionnels des médias, notamment les correspondants des entreprises de presse sur le processus électoral et la mission des médias dans ledit processus.
…Migui Maram Ndiaye invite les journalistes à plus de responsabilités
Abondant dans le même sens, le président de la CJRS a invité ses confrères à être beaucoup plus responsables dans le traitement de l’information en perspective de cette présidentielle. D’autant plus qu’elle intervient dans un contexte particulier avec la prolifération du discours haineux dans l'espace public. Pour Migui Marame Ndiaye, cette responsabilité doit être du début à la fin du travail journalistique, de la collecte à la diffusion en passant par le traitement. Pour ce faire, il invite les confrères etles patrons de presse à respecter scrupuleusement les dispositions du code électoral. Car, en voulant être le premier à diffuser l'information, certains médias ne prennent pas le temps de vérifier la véracité des faits. Une faute impardonnable, selon le journaliste qui invite les siens à corriger cela. Poursuivant, il indique que la campagne ne doit pas être une période où les professionnels des médias rangent dans les tiroirs, les fondamentaux de leur métier. Au contraire, ils doivent garder en bandoulière les règles éthiques et déontologiques de la profession. S’adressant aux patrons de presse, le journaliste déclare que la période électorale est à la fois délicate et dangereuse pour le travail journalistique. C’est pourquoi, ajoute-t-il, les entreprises de presse doivent prendre toutes les dispositions pour mettre leurs reporters dans des conditions optimales afin de mener à bien leur mission. Pour lui, c’est une exigence non seulement pour assurer la sécurité des reporters, mais aussi pour leur permettre de travailler de manière efficace. Revenant en outre sur la campagne de sensibilisation, il révèle que cette tournée a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité et de manière directe. 1 000 autres ont été outillés à travers le bréviaire du Reporter disponible depuis quelques années. Cette année, 1 000 gilets ont été distribués aux reporters pour leur protection durant la campagne électorale
NIOU MOUGNE REK !
À chacun ses priorités. Certains de nos candidats sont forts. Ils ont l’art de construire de belles formules. Sexy ! D’autres ont aussi l’heur d’être suivi, non pas pour leur talent, mais pour l’argent.
À chacun ses priorités. Certains de nos candidats sont forts. Ils ont l’art de construire de belles formules. Sexy ! D’autres ont aussi l’heur d’être suivi, non pas pour leur talent, mais pour l’argent. En résumé : le leurre. Ils nous promettent monts et merveilles. Il ne manque que la lune. Et il y en a qui ont juré d’accélérer les fins du mois pour les salariés ! Maakhallah on remet les fiches à n’importe qui ! Incapables de faire rêver. Sinon que des cauchemars ! Nattou leu dé. Hana niou mougne rek ! La solution la plus recourue par les Sénégalais. Ah, waa, Yallah baaxna !