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8 juin 2025
DES DROITS DE TIRAGE SPÉCIAUX DE 166 MILLIARDS DE FRANCS CFA DU FMI POUR LE SÉNÉGAL
Dakar, 14 déc (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI) déclare avoir pris, mercredi, une mesure permettant au Sénégal d’accéder à un financement d’‘’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux
Dakar, 14 déc (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI) déclare avoir pris, mercredi, une mesure permettant au Sénégal d’accéder à un financement d’‘’environ 166 milliards de francs CFA’’ au titre de droits de tirages spéciaux, c’est-à-dire des avoirs de réserve internationaux.
‘’Le conseil d’administration du FMI a conclu la première revue des accords au titre du Mécanisme élargi de crédit, de la Facilité élargie de crédit et de la Facilité de résilience et de viabilité, pour le Sénégal, permettant au pays d’accéder à 210,36 millions de droits de tirage spéciaux (environ 279,31 millions d’USD)’’, écrit l’institution financière sur son site Internet.
Au Sénégal, ‘’les autorités mettent en œuvre les réformes structurelles’’, y compris celles ‘’visant à renforcer l’administration fiscale et la gestion des finances publiques, à améliorer la gouvernance et les cadres de lutte contre la corruption’’, affirme le FMI en guise de justification de cette mesure.
Même s’il ‘’se remet de la pandémie de Covid-19’’ et ‘’est confronté à de multiples chocs’’, dont l’arrêt de l’accord d’exportation de céréales entre la Russie et l’Ukraine et l’imposition récente de restrictions sur les exportations de riz par l’Inde, le Sénégal continue de faire des performances ‘’satisfaisantes’’ dans la gestion de son économie, selon le Fonds monétaire international.
‘’Les autorités ont fait également progresser les réformes visant à améliorer la gouvernance des fonds publics, à accroître la transparence et à renforcer leur cadre de lutte contre la corruption’’, souligne le FMI.
Il dit avoir noté que la loi de finances 2024 du pays s’inscrit dans la logique d’une augmentation constante des recettes fiscales pour atteindre 20 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2025.
Le Fonds monétaire international note ‘’une élimination progressive des subventions énergétiques non ciblées, avec l’engagement de les limiter à 1 % du PIB en 2024’’.
TROIS GLADIATEURS SUR LA ROUTE D'AMADOU BA
Scénario à la Wade en vue pour Benno ? En contestant la candidature d'Amadou Ba, Dionne, Ngouille et Diao offrent un tableau très similaire à celui de 2012 qui avait coûté le pouvoir au régime libéral. Réussiront-ils là où Idy et Macky avaient réussi ?
Les trois dissidents qui contestent le choix porté sur Amadou Ba pour défendre les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle sont tous candidats à ce même scrutin. Cependant, il est permis de se demander si Mahammad Boun Abdallah Dionne, Mame Boye Diao et Aly Ngouille Ndiaye ont assez de ressources pour tenir tête à l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, candidat de la coalition BBY ?
Lors de l’élection présidentielle de 2012, Me Abdoulaye Wade, dont la candidature était très contestée, avait vu son parti affaibli par les départs de deux anciens Premiers ministres qu’étaient Idrissa Seck et Macky Sall et de ministres, de maires et d’autres personnalités politiques. Ce qui — en plus de la volonté qui lui avait été prêtée de vouloir se faire succéder par son fils — avait eu pour conséquence sa perte du pouvoir. Douze ans après, l’actuelle coalition présidentielle est confrontée au même scenario à la différence que son leader, le président Macky Sall, s’est déclaré non partant au prochain scrutin présidentiel. Mais son candidat déclaré, en l’occurrence Amadou Ba, va se présenter à l’élection présidentielle sans pouvoir compter sur le soutien de grosses pointures de l’Alliance Pour la République (APR) parmi lesquelles deux anciens chefs de gouvernement : Aminata Touré et Mahammad Boun Abdallah Dionne mais aussi un ancien ministre de l’Intérieur en la personne d’Aly Ngouille Ndiaye et d’un ancien directeur des Domaines, Mame Boye Diao. A part Mme Aminata Touré, tous ces poids lourds de la majorité ont contesté la désignation d’Amadou Ba et déclaré leurs candidatures. Malgré ces défections de taille, le dauphin du président Macky Sall parviendra-t-il à se faire élire au soir du 25 février prochain ? La question reste posée !
Aly Ngouille Ndiaye : Attention à sa capacité de nuisance !
C’est avec beaucoup de courage qu’il avait annoncé son intention de maintenir sa candidature quel que soit le choix du Président de la République. Une fois Amadou Ba désigné officiellement, Aly Ngouille Ndiaye a missa menace à exécution et démissionné du gouvernement. Résistant à toutes les pressions et intermédiations menées pour le faire reculer, il s’est lancé dans la course à la présidentielle. Donnant ainsi raison à ceux qui le soupçonnaient de vouloir succéder à Macky Sall. D’après certains, c’est cette obsession à être président qui expliquerait son limogeage du stratégique poste de ministre de l’Intérieur au profit de Antoine Félix Diome. Après une traversée du désert, il a fait son retour pour occuper les fonctions de ministre de l’Agriculture où il est resté jusqu’à la désignation d’Amadou Ba. Auparavant, dans le premier gouvernement formé par Macky Sall à son accession à la magistrature suprême, Aly Ngouille Ndiaye avait été nommé ministre de l’Énergie, des Mines et de l’industrie. Au plan politique, il a bénéficié de deux mandats successifs à la tête de la mairie de Linguère. Une telle expérience acquise au plan étatique et politique fait que sa candidature doit être prise très au sérieux d’autant plus qu’on le crédite de soutiens de taille dans la cité religieuse de Touba où beaucoup de dignitaires mourides le soutiendraient. Toutefois, le leader de la coalition «Aly Ngouille 2024» traîne des faiblesses d’abord dans son propre fief à Linguère où la quasi-totalité des maires lui ont tourné le dos pour soutenir le candidat de la mouvance présidentielle, Amadou Ba. A cela, il faut ajouter des dossiers relatifs à des « affaires » et qui pourraient constituer un obstacle sérieux pour l’atteinte de ses objectifs. Longtemps cité dans des contrats de pétrole avec le frère du Président de la République, son nom est également évoqué dans une affaire de blanchiment d’argent en Pologne. Last but not least, le candidat M. Moussa Diop vient de l’accuser d’être directement impliqué dans un scandale concernant l’exploitation de diamant dans le nord du pays. Concernant cette dernière grave accusation, Aly Ngouille Ndiaye a d’ailleurs porté plainte pour diffamation et son accusateur est actuellement entre les mains de la justice. Toutefois, l’homme fort du Djoloff pourrait faire mal s’il passe l’étape des parrainages.
Boun Abdallah Dionne, l’alternative la plus crédible pour Benno
C’est le profil le moins politique dans ce trio d’éléphants dissidents de l’APR. La frustration de l’homme surnommé « double bouton » est d’autant plus grande — ou compréhensible diront certains — qu’il était cité comme potentiel dauphin de Macky Sall. Durant son long compagnonnage avec l’actuel président de la République, Boun Abdallah a fait preuve d’une loyauté et d’une fidélité à toute épreuve. S’il n’a jamais eu à occuper de fonctions électives de maire ou de député, l’ancien Premier ministre détient cependant le record de longévité à cette « station » durant le magistère du président Macky Sall dont il a été tout le temps un vrai « Baye Fall ». Encore une fois, ce technocrate possède de sérieux atouts capables de faire mal au candidat Amadou Ba qu’il considère comme son principal adversaire. Ses passages durant cinq années à la Primature puis au Secrétariat général de la Présidence lui ont permis d’être au cœur des affaires de l’Etat en plus de lui permettre de nouer de précieuses relations au sein du parti présidentiel. C’est d’ailleurs un secret de Polichinelle que l’ex-chef du gouvernement compte de nombreux soutiens tapis dans l’ombre et prêts à tourner casaque pour le soutenir au moment opportun. C’est-àdire au lendemain de l’annonce par le Conseil constitutionnel des candidats retenus pour la prochaine présidentielle. Discret et rigoureux dans le travail, cet hyper-diplômé (ingénieur informaticien en même temps qu’économiste !) — se distingue aussi de par ses qualités d’homme d’État ayant fait ses preuves dans les organismes internationaux où il a servi durant plusieurs années. Au plan politique, il a dirigé en tant que tête de liste de la coalition BBY la campagne des législatives de 2017 qu’il a remportées haut la main. C’est fort de ce parcours élogieux qu’il refuse de se ranger derrière un autre pour le soutenir fut-il le choix de son mentor. A moins de trois mois du scrutin présidentiel, Mahammad Boun Abdallah Dionne se positionne comme la meilleure alternative de Benno à la présidentielle. Il poursuit sa collecte de parrainages sans trop faire de bruit tout en espérant s’appuyer sur le soutien de ses anciens camarades de parti qu’il pourrait récupérer d’ici la tenue des élections. Réussira-t-il à les débaucher au détriment de son adversaire Amadou Ba ? L’exercice ne sera pas du tout facile surtout que, récemment, l’actuel Premier ministre lui a pris un pion de taille en la personne de Habib Niang juste après le grand meeting organisé par ce dernier à Thiès. En échange d’un poste de conseiller spécial à la Primature, le responsable apériste a retourné sa veste et lâché en rase campagne Mahammad Dionne qu’il soutenait jusque-là ! Dionne qui pourrait bien dépasser le poulain de son ancien mentor dans le virage de Sangomar, comme disent les turfistes.
Mame Boye Diao, le dernier larron mais pas le moins dangereux !
C’est la candidature la plus surprenante parmi les trois rebelles de la mouvance présidentielle. A part son engagement politique et ses sorties à travers les médias pour défendre le bilan du Président Macky Sall, ses amitiés avec les « people » qui font le buzz, rien ne laissait présager les ambitions présidentielles de l’ancien directeur des Domaines. Un poste hyper important et enrichissant (au sens financier du terme !) dans un pays où la spéculation foncière est un sport national. C’est après la décision du chef de l’État de ne pas briguer un troisième mandat qu’il a fait savoir son intention de briguer la candidature de la mouvance présidentielle. Mieux, l’enfant du Fouladou avait même annoncé qu’il ne comptait pas soutenir une autre candidature. C’est pourquoi, une foisle nom de Amadou Ba dévoilé, il a mis en place son mouvement dénommé «Diao 2024» pour se lancer dans la course pour le Palais de la République en février prochain. Connu comme un militant chevronné de l’APR doublé de hautes qualités intellectuelles, Mame Boye a eu à occuper d’importantes fonctions parmi lesquelles celles, on l’a dit, de directeur des Domaines avant d’atterrir à la Caisse des Dépôts et de Consignations comme DG. Sur le plan politique, son plus grand fait d’armes, c’est d’avoir «défié» le candidat de BBY lors des dernières élections municipales et de le battre pour prendre la mairie de la ville de Kolda, son principal fief politique. Depuis qu’il a été démis de son poste de directeur général pour avoir osé contester le choix du Président, Mame Boye Diao est en train de massifier son mouvement en plus bien sûr de collecter des parrainages. Il se déplace beaucoup pour proposer aux sénégalais son programme alternatif pour le changement qu’il a décliné dans son livre intitulé «Le Sénégal qui vient». Même si on ne lui connaît pas de soutiens de grande envergure, il se dit très confiant et promet à qui veut l’entendre des surprises. Mais pour cela, il faut qu’il passe d’abord le cap des parrainages avant de penser à réussir une percée à cette élection présidentielle. Pourra-t-il compter sur le soutien de ses anciens camarades de parti ? A-t-il assez de ressources pour pouvoir tenir tête au candidat de BBY ? De toutes les manières, la tâche s’avère compliquée d’abord dans la ville de Kolda, son principal grenier électoral. Son premier adversaire dans cette zone sera l’actuel DG de la LONASE, Abdourahmane Doura Baldé, nouvellement nommé à la tête de cette société juteuse pour le contrer. D’ailleurs, c’est pour apporter une réponse politique à ce dernier qu’il a récemment organisé une grande mobilisation dans la ville de Kolda mais également porter la réplique à ceux qui le croyaient incapable de se remettre de la vague de démissions de plusieurs de ses délégués régionaux qui l’ont quitté pour rejoindre la mouvance présidentielle. Débauchés eux aussi par le Premier ministre Amadou Ba qui a fait le même coup à Boun Abdallah Dionne !
BARTH’ RISQUE DE PERDRE DEUX MANDATS
La Cour suprême de nouveau saisie du cas Barthélémy Dias. Le 22 décembre, elle examinera le pourvoi du député-maire dans l'affaire Ndiaga Diouf, une décision lourde de conséquences pour son avenir à la Ville de Dakar et à l'Assemblée
La Cour suprême va statuer sur le pourvoi de Barthélémy Dias, condamné à 2 ans dont 6 mois ferme en première instance et en appel dans l’affaire Ndiaga Diouf. Ce 22 décembre, si la décision n’est pas cassée, Dias fils pourrait voir révoqués ses mandats de maire de Dakar et de député.
Barthélémy Dias, qui s’était pourvu en cassation, après sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf, sera fixé sur son sort le vendredi 22 décembre 2023. Une audience spéciale, à 10h, à la 1ère Chambre pénale de la Cour suprême qui pourrait décider du sort du maire de la Ville de Dakar, défendu par Mes Borso Pouye, Ciré Clédor Ly, Mbaye Sène, Cheikh Khoureychi Ba et Demba Ciré Bathily. La Cour d’appel avait, en effet, confirmé la condamnation de M. Dias à deux ans de prison dont six mois ferme, le mercredi 21 septembre 2022, pour la mort de Ndiaga Diouf par balle en 2011, un lutteur présenté comme un des nervis qui avaient tenté d’attaquer la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur et qui étaient envoyés par des proches du Parti démocratique sénégalais (Pds). La Cour d’appel avait donc confirmé le jugement et débouté la partie civile de toutes ses demandes. En première instance, Barth’ avait été condamné en 2017 à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour «coup mortel».
Risque de révocation à la mairie de Dakar et à l’Assemblée
Alors, l’enjeu de l’audience de ce 22 décembre 2023 est le fait que l’avenir politique de Barthélémy Dias en dépend. Il s’agit de ses fonctions de maire de Dakar et de député qui sont menacées. Après le verdict de la Cour d’appel, ses avocats avaient mesuré la gravité de la menace. «L’implication majeure, c’est que son mandat de maire n’est pas menacé et pour son mandat de parlementaire, les implications ne sont pas à l’ordre du jour parce que la décision n’est pas définitive», avait affirmé Demba Ciré Bathily. La radiation d’un député en cas de condamnation pénale est prévue par les articles 61 alinéa 7 de la Constitution sénégalaise et l’article 51 alinéa 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Le pénaliste Pr Ndiack Fall expliquait d’ailleurs dans Le Quotidien que le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice.
«Barth’ en 2022 : «Je ne bougerai pas de la mairie ni de l’Assemblée»
Invité de l’émission Faram Facce de la Tfm, quelques heures après la confirmation de sa condamnation en appel, Barthélémy Dias avait martelé qu’il ne quittera pas ses fonctions. «Dans quinze mois Macky Sall s’en va. D’ici les quinze mois, je reste à l’Assemblée nationale. Je ne dirai pas ce que je compte faire pour y rester, mais le peuple sénégalais nous suit. Je ne bougerai pas de la mairie de Dakar, je ne bougerai pas de l’Assemblée nationale. Pour la mairie, personne ne peut m’enlever là-bas, ce n’est pas un crime. Et sur cette délibération-là, le pouvoir a tout fait pour transformer ça en crime. J’ai dit que Macky Sall est minoritaire dans ce pays. Je ne bouge pas de l’Assemblée», a fait savoir le député de la coalition Yaw.
Eventuelle révocation du maire de Dakar menace sur un «pacte de non-agression» entre Macky et Khalifa
Le scenario d’une confirmation de la Cour suprême, mais surtout d’une révocation, provoquerait un climat tendu entre le maire de Dakar et le Président Sall. Or, c’est le dialogue dont Barth’ était le «parrain» qui a même fissuré Yewwi, avec une rupture entre Sonko et Khalifa Sall, qui tenait à recouvrer son éligibilité. L’autre éventualité pour le pouvoir, c’est de ne pas exécuter une révocation, pour ne pas «briser» ce semblant de «pacte de non-agression» qui, jusque-là, fonctionne pour le candidat de Taxawu et le Président Sall. Et ne pas ouvrir un autre front à côté de celui de Sonko.
ASSANE DIAO ATTIRE LES CONVOITISES EN PREMIER LEAGUE
Auteur de 6 buts en 19 apparitions toutes compétitions confondues, Assane Diao attire déjà les convoitises. L’ailier du Real Bétis (Espagne) de 19 ans est dans le viseur de quatre clubs de la premier League dont Liverpool, Manchester United, Aston Villa e
Auteur de 6 buts en 19 apparitions toutes compétitions confondues, Assane Diao attire déjà les convoitises. L’ailier du Real Bétis (Espagne) de 19 ans est dans le viseur de quatre clubs de la premier League dont Liverpool, Manchester United, Aston Villa et Brentford..
Sous contrat avec le Bétis Séville jusqu’en juin 2027, Assane Diao affole le marché des transferts. Auteur de 6 buts en 19 apparitions toutes compétitions confondues, le jeune joueur âgé de 19 ans est sur les tablettes de plusieurs clubs de la Premier League. A en croire les informations par le média Fichajes, Liverpool Manchester United, Aston Villa et Brentford sont les clubs qui s’intéressent au joueur de Bétis.
D’après les informations de Team Talk, Assane Diao est dans le viseur de quatre clubs de la Premier League. D’après la même source, les Reds et les Mancuniens sont même en avance sur les deux autres clubs sur le dossier du jeune joueur. Les deux clubs ont même envoyé des recruteurs en Espagne pour suivre la progression du joueur. Dans le but de renforcer son effectif et de rester compétitif, Jürgen Klopp souhaiterait finaliser le recrutement de l’attaquant lors du prochain mercato estival. Il est important de noter que le contrat du joueur inclut une clause libératoire de 30 millions d’euros, une somme qui est très accessible pour les Reds. Néanmoins, le club espagnol pourrait faire le nécessaire pour conserver son joueur prometteur au sein de son équipe. De son côté, le club de la Premier League est très déterminé à remplir toutes les conditions nécessaires pour intégrer le joueur dans ses rangs. Dans la saison en cours, le joueur a déjà marqué ses empreintes en Liga.
DES ACTEURS CULTURELS DISENT NIET AU MINISTRE ALIOU SOW
Le comité de suivi et de mise en œuvre du PSDT est en désaccord avec le ministre de la Culture et du patrimoine historique Aliou Sow, sur le choix de la thématique de la prochaine édition du FESNAC prévue à Fatick du 08 au 12 janvier 2024.
Le comité de suivi et de mise en œuvre du PSDT est en désaccord avec le ministre de la Culture et du patrimoine historique Aliou Sow, sur le choix de la thématique de la prochaine édition du FESNAC prévue à Fatick du 08 au 12 janvier 2024.
La thématique de la prochaine édition du Festival National des Arts et Culture (FESNAC) divise le ministre de la Culture et du Patrimoine historique et des acteurs culturels. En effet, Pape Meissa Guèye et Cie disent niet à la proposition du ministre Aliou Sow : «Macky, les arts et le patrimoine». Ils écrivent dans une lettre ouverte qu’ils ont été interloqués en découvrant le thème. Le comité de suivi et de mise en œuvre du PSDT fustige l’attitude de la tutelle. Ils disent avoir le sentiment qu’il existerait un fossé de conscience entre les autorités à la charge de la culture et les acteurs culturels du pays. «Depuis qu’il existe jusqu’à nos jours, nous constatons qu’à travers cet événement, on pouvait dépoussiérer notre riche et pluriel patrimoine commun, pour cultiver, promouvoir..., inventer des valeurs qui libèrent les consciences populaires et professionnelles, mais il participe à la paupérisation de notre esprit et de notre estime de soi artistiques. Le Fesnac n’a jamais été ce festival dont nous rêvions», dénonce le comité de suivi.
Les acteurs précisent dans la foulée qu’il ne s’agit pas d’attaque personnelle à l’endroit du ministre. «Les propos que nous tenons sont loin d'être des critiques à l’endroit de qui que ce soit, mais un constat. Cependant, nous savons que l’ouverture d'esprit du ministre de la Culture et sa grandeur humaine lui permettront de comprendre que nos propos sont le symbole de l'immense attachement que nous avons pour notre art...», lit-on dans la missive. Ils rappellent les manquements notés au lendemain de la dernière édition de Kaffrine.
«Un rapport d’évaluation a été envoyé au ministre de la Culture par nos soins, avec une ampliation faite à la direction du FESNAC. (...) Nous avons voulu apporter un regard critique sur certains aspects de l’organisation mais surtout les conditions de prise en charge des artistes (...). Malheureusement, nous avons été considérés par certains comme des fossoyeurs», déplorent les membres du comité de suivi et de mise en œuvre du PSDT. Les acteurs regrettent, en outre, le manque d’implication des professionnels dans les prises de décisions. «(...) Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique doit aujourd'hui solliciter les services de vrais professionnels, aguerris dans l'organisation de manifestations culturelles de cette envergure, pour réussir le FESNAC. Il ne suffit pas de ressusciter le FESNAC mais de bien repenser l’organisation. Ne serait-il pas mieux de faire du FESNAC non plus un service du ministère de la Culture mais l’ériger en une Délégation Générale ? Nous avons attendu en vain une vraie et bonne évaluation de l’édition de l’année dernière, qui a été une belle réussite, et la mise en œuvre des résolutions de l’atelier de réflexion sur le Festival tenu il y a quelques années. Mais hélas !»
IL FAUT LEVER LES INCERTITUDES ET LES CONFUSIONS QUI PLANENT ENCORE SUR LA PRESIDENTIELLE
Critiqué par le président lors d'un sommet à Genève, Alioune Tine monte au créneau et demande à Macky Sall de garantir des élections inclusives et transparentes
Lors de la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, à Genève, le président Macky Sall n’a pas hésité à critiquer le «deux poids deux mesures» de la société civile dans le combat contre les injustices et les inégalités au Sénégal et dans le monde. Se sentant visés par ces allégations, Alioune Tine et Cie sont sortis de leur réserve pour dénoncer les insinuations du chef de l’état en lui demandant en outre de se consacrer au bon déroulement du processus électoral.
«Une société civile qui ne critique pas, qui ne dérange pas, qui est effacée, qui ne fait pas de bruit, laisse indifférentes les autorités.» Telle est la conviction du fondateur du think tank Afrikajom Center. Alioune Tine avoue également que les gouvernements peuvent acheter le service d’organisations de la société civile qui font leur promotion ou qui discréditent les sociétés civiles critiques qui dénoncent les dérives des autorités.
Mais, selon lui, la société civile sénégalaise est une référence en Afrique. “Elle a contribué à la socialisation des droits de l’Homme et au développement de la démocratie au Sénégal”, se réjouit-il. Ainsi, il pense qu’il serait beaucoup plus judicieux que le président Macky Sall profite de son voyage au 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme pour emmener avec lui de jeunes défenseurs des droits humains. Une manière, précise-t-il, de dire au monde que le Sénégal a une société civile qui le critique mais qu’il écoute. “Les présidents Wade et Diouf le faisaient. Abdou Diouf était fier de voyager avec nous pour que nous servions d’inspiration et que nous partagions notre expérience de la société civile. Abdoulaye Wade aussi le faisait et aidait la société civile sénégalaise à s'exprimer dans les sommets de chefs d'État. Vous-même (ndlr: Macky Sall), vous l’avez fait à vos débuts en tant que président de la Cedeao. C’est ça le Sénégal qui fait la promotion de tous ses fils et de toutes les filles dans le monde. Pas seulement ceux qui soutiennent le président de façon opportuniste”, a laissé entendre Alioune Tine dans sa note adressée au président Macky Sall.
Le fondateur de Afrikajom Center appelle le président de la République à renouer avec la philosophie du roseau, de la flexibilité, de bons compromis avec l’opposition et la société civile pour un consensus national pour une élection transparente, crédible et inclusive.
Encore, il lui demande de lever les incertitudes et les confusions qui planent encore sur les élections (ndlr: Présidentielle du 25 février 2024). “En cette période de pré campagne, les candidats de l’opposition subissent toutes les peines du monde à circuler dans le pays”, a-t-il soutenu. Non sans pointer du doigt l’encerclement du siège de Déthié Fall hier (ndlr: mardi) par les forces de défense et de sécurité. Il déplore aussi le fait que la candidate de l’ARC, Anta Babacar Ngom soit gazée à Podor. Sans compter l’interdiction à Aminata Touré de visiter Ousmane Sonko.
Macky Sall et Amadou Ba rentrent au bercail
Absents du territoire national depuis quelques jours, le Président Macky Sall et son Premier ministre Amadou Ba sont de retour. Lors de son séjour à l’étranger, le chef de l’État a participé à Genève à la cérémonie commémorative du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui coïncide avec le 30e anniversaire du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Sous le thème «L'avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité», cette table ronde a permis au locataire du Palais de réaffirmer l’engagement commun du Sénégal à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans la paix, la sécurité et la primauté du droit. Le président de la République s’est également rendu au 21ème Forum de Doha. En marge de la rencontre, le Chef de l'État a eu un entretien avec son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, l'Émir du Qatar. Macky Sall a aussi participé hier à Genève à la conférence présidentielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Quant à Amadou Ba, il était en France dans le cadre la cinquième édition du séminaire int e r g o u v e r n e m e n t a l franco-sénégalais.
L’UNSAS domine à Thiès et Tivaouane
Les résultats des élections des centrales syndicales sont tombés dans la région de Thiès. L’Union nationale des syndicats autonomes (UNSAS) s’est emparée des départements de Thiès et Tivaouane, tandis que la Confédération des syndicats autonomes (CSA) contrôle le département de Mbour. C’est l’Unsas qui est arrivée en tête dans le département de Thiès où elle a engrangé 1 048 voix, talonné par la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) qui a totalisé 949 voix. La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/ Forces du Changement (CNTS/FC) de Cheikh Diop est arrivée en 3e position et c’est l’UDTS/FO qui ferme la marche à la 8e place, avec 45 voix. A Mbour, c’est la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) qui rafle la mise avec 901 voix sur 4 052 suffrages valablement exprimés. A Tivaouane, c’est l’UNSAS qui a dominé avec 507 des 2 425 suffrages valablement exprimés, suivie de la CNTS/FC avec 322 voix.
Visite du Chef d'état-major général des Armées de Mauritanie
Le Chef d'état-major général des Armées mauritaniennes, à la tête d’une délégation, séjourne au Sénégal. Le Général de division Mokhtar Bole Chaaban effectue une visite d'amitié et de travail à Dakar. Cette visite entre dans le cadre de la coopération militaire entre le Sénégal et la République islamique de Mauritanie, rapporte la Dirpa. Le chef d’état-major des Armées sénégalaises s’est rendu aussi à Nouakchott en 2022. Le chef d'état-major des Armées mauritaniennes sera reçu en audience par le ministre des Forces armées et par le Président Macky Sall.
Des affrontements à l’UGB
La tension a été vive hier à l’Université Gaston Berger de SaintLouis. Les étudiants étaient sortis pour barrer la route nationale (Rn°2). Les pensionnaires de la deuxième institution universitaire réclament leurs bourses des mois d’octobre et de novembre. Les contestataires ont affronté les forces de l’ordre jusqu’à l’intérieur du campus. Les affrontements ont fait des blessés, notamment chez les étudiants. Selon le président de la Coordination des étudiants de SaintLouis (CESL), des blessés graves sont notés dans leurs rangs. Il a annoncé un blessé par balle. D’après lui, la victime est admise à l’hôpital, au moment où les autres pansent leurs plaies dans le campus. A rappeler que les étudiants avaient convoqué un rassemblement général avant de déloger leurs camarades qui étaient en train de faire cours dans les amphithéâtres. Dans la foulée, ils ont investi la Rn°2 pour réclamer ce qu’ils appellent «un droit légitime» parce qu’ils n’ont pas de quoi se payer des tickets de restaurant. Ils ont décrété 48 heures de journées sans ticket (JST) renouvelables et 24 heures de cessation de toute activité pédagogique.
Droits de retransmission de la CAN
Mieux vaut prévenir que guérir. Pour éviter des problèmes entre organes de presse pour la retransmission de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) veut anticiper la situation et prendre les mesures idoines. Dans un communiqué, Babacar Diagne et Cie demandent aux éditeurs et distributeurs détenteurs de droits sur la CAN 2023 de fournir les documents attestant les droits, contrats et documents en règlement des droits de retransmission, au plus tard le mercredi 20 décembre 2023 à 17 heures. Selon eux, la retransmission, la distribution et la diffusion des compétitions sportives internationales sont conditionnées par l’acquisition de droits qui y sont relatifs.
Yarga Sy et Cie relaxés
Poursuivis pour «actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou à enfreindre les lois», Yarga Sy et 17 autres partisans de l’ex-Pastef ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Dakar qui a rendu son verdict hier. Le parquet avait requis un an ferme contre Ibrahima Lo, El Hadj Pathé Mbaye et Ousseynou Ndiaye et la relaxe pour les autres. Ainsi, après neuf mois de détention préventive, les prévenus hument l’air de la liberté. A noter que seul Yarga Sy ne va pas rentrer chez lui car il est poursuivi dans une affaire de tentative d’assassinat, homicide involontaire et jet d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne. Autrement dit, il reste au gnouf à cause de son dossier pendant au deuxième cabinet. En effet, il est accusé d’avoir voulu empoisonner Ousmane Sonko. Mais ce dernier l’a totalement blanchi en affirmant qu’il lui fait entièrement confiance
Suicide à Mbodiène
Hier soir, un drame est survenu dans le paisible village de Mbodiène, situé dans l'ouest de la commune de Nguèniène sur la route départementale en allant vers Joal. Un jeune homme avoisinant la vingtaine s'est donné la mort. Ce jeune répondant au nom de Ngor Side Diouf s'est pendu loin des regards et des soupçons des parents et des voisins. De cet acte, il a malheureusement perdu la vie. Informés, les éléments de la brigade de la gendarmerie de Joal ont fait le déplacement pour faire le constat et ouvrir une enquête ainsi que les éléments des sapeurs-pompiers qui ont acheminé le corps sans vie à la morgue de l'hôpital départemental Thierno Mansour Barro de Mbour
La CSA gagne les élections de représentativité à Diourbel
Les élections de représentativité syndicale se sont bien déroulées dans la région de Diourbel. Avec 909 votes, la CSA a gagné la région devant la CNTS / FC qui a récolté un total de 695 voix. L’UNSAS s’est retrouvée avec 680 votes. L’UNTD est dernière du groupe avec 12 votants. Il faut aussi signaler que l’engouement a été plus important à Bambey qui a enregistré 1 520 votants au moment où Mbacké et Diourbel recevaient, respectivement, les votes de 891 et 1 419 travailleurs. Au total, 3 830 personnes ont valablement exprimé leur choix.
Bignona et Ziguinchor favorables à la CNTS
La compilation des résultats des départements de Bignona et Ziguinchor à l’issue des élections de représentativité des centrales syndicales tenue hier, est favorable à la CNTS avec un total de 1 482 voix, rapporte seneweb. Ces élections placent l’UNSAS en seconde position avec 1 155 voix ; suit la CNTS FC avec 772 voix ; la FGTSB caracole à la quatrième place avec 678 voix. A la cinquième place, il y a la CSA avec 585 voix, l’UTLS/B ferme la marche avec seulement 6 voix et occupe la douzième place. La CNTSFC/A, l’UDTS, la FGTSA, l’UNTD, la CDSL et l’UDTSFO viennent respectivement à la sixième, septième, huitième, neuvième, dixième et onzième place avec : 219, 177, 57, 23, 21 et 11 voix. Ces résultats qui restent pour l’heure provisoires sont établis comme suit au niveau de ces deux départements. A Bignona, la CNTS obtient 668 des voix, 483 pour la CNTSFC, UNSAS 344, CSA 328, 289 pour la FGTSB, 156 pour l’UDTS, la CNTSFC/A 132, 20 voix pour la FGTSA, l’UDTSFO 8, 7 pour l’UNTD, 6 et 5 voix pour la CDSL et l’UTLS/B.
Bignona et Ziguinchor favorables à la CNTS (bis)
Pour le département de Ziguinchor, 5 985 électeurs se sont inscrits, parmi eux, 2 759 ont voté et le suffrage valablement exprimé est de 2 746. Comme à Bignona, la CNTS vient en tête avec 814 voix, suivie par l’UNSAS avec 811, en troisième position pointe la CNTSFC avec 289, la quatrième place est occupée par la FGTSB avec 389 voix, en cinquième position, il y a la CNTS FC/A avec 87 voix, la CSA occupe la sixième place avec 57 voix. Elle est suivie par la FGTSA 37 voix, l’UDTS a décroché 21 voix et se place en huitième position ; l’UNTD est à la neuvième place avec 16 voix, la CDSL avec 15 voix est dixième. La onzième place est occupée par l’UDTSFO qui totalise 3 voix. Et enfin, vient l’UTLS/B avec une voix. Au total, il y a eu 11 811 électeurs inscrits. Parmi eux, 5,214 ont voté ; il y a eu 12 bulletins nuls. Le suffrage valablement exprimé est de 5 192. Ces résultats provisoires mettent la CNTS en pole position dans la région de Ziguinchor, en attendant ceux du département d’Oussouye.
Amadou Ba dépose sa caution aujourd’hui
Déclaré favori à la prochaine élection présidentielle, le candidat du pouvoir Amadou Ba n’a visiblement pas voulu se bousculer avec ses adversaires à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour déposer sa caution. Il a visiblement attendu que les choses se calment pour aller déposer son chèque. Selon nos informations, une déclaration sera faite à la presse par la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY), après le dépôt.
La Cnts/Fc arrive en tête à Kaolack
Dans le département de Kaolack, sur un total de 12 310 inscrits, seulement 3 434 ont voté. Le nombre de bulletins nuls s'élève à 9 et les suffrages valablement exprimés sont de 3 425. Selon les statistiques de la commission de recensement des votes de la commission électorale départementale de Kaolack, la Cnts/FC de Cheikh Diop vient en tête avec 1 030 voix obtenues. L'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) arrive en deuxième position avec 984 voix. La confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a obtenu 698 voix et se place en 3e position. La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS/B) obtient 269 voix et occupe la 4e place. La Confédération des syndicats autonomes (CSA) obtient 207 voix. La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/ Force du changement authentique (CNTS/FC-A) se place à la 6e place avec 99 voix. L'Union démocratique des travailleurs du Sénégal a eu 55 voix. La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS/A) récolte 31 voix et la Confédération démocratique des syndicats libres du Sénégal (CDLS) vient à la 9e place avec 21 voix. 17 voix pour l'Union nationale des travailleurs démocrates (UNTD). L'Union démocratique des travailleurs du Sénégal/ Force ouvrière (UDTS/FO) a 08 voix et enfin l'Union des travailleurs libres du Sénégal(UTLS/B) obtient 06 voix. Rappelons que douze centrales étaient en lice pour gagner les suffrages des 316 mille électeurs, afin de choisir celles d’entre elles qui doivent les représenter à la table des négociations avec le gouvernement. Les résultats officiels devraient être publiés par le ministère du Travail d'ici la fin de l'année.
LE SENEGAL LANCE SA CAMPAGNE EN NOVEMBRE
Le Sénégal est édifié sur les dates des prochaines fenêtres de qualification à l’Afrobasket masculin de 2025. Les Lions entament les éliminatoires lors de la deuxième fenêtre qui aura lieu du 18 au au 26 novembre 2024.
La FIBA-Afrique a dévoilé hier, mercredi 13 décembre, les dates des fenêtres de qualification à l’Afrobasket masculin de 2025. Les équipes ont été réparties dans cinq groupes de quatre. Les Lions vont se lancer lors de la deuxième fenêtre qui aura lieu du 18 au 26 novembre 2024. Ils sont logés dans la poule C en compagnie du Cameroun, du Rwanda et du vainqueur des matchs de pré-éliminatoires entre les Zones 3 et 4.
Le Sénégal est édifié sur les dates des prochaines fenêtres de qualification à l’Afrobasket masculin de 2025. Les Lions entament les éliminatoires lors de la deuxième fenêtre qui aura lieu du 18 au au 26 novembre 2024. Médaillée de bronze lors de la dernière édition disputé en 2021 à Kigali (Rwanda), l’équipe du Sénégal est logée dans le groupe C. Il va croiser celle du Cameroun, dernier de l’ultime édition, du Rwanda du technicien sénégalais Cheikh Sarr et du vainqueur des matchs de pré-Éliminatoires entre les Zones 3 et 4. Nouvellement porté à la tête de la direction technique national, Raoul Toupane a d’ores et déjà apprécié le groupe. «Ce ne sera pas très facile parce que nous avons le Cameroun qui est une grande nation de basket. Donc, le Sénégal s’attend à des joutes vraiment relevées. En face, nous aurons aussi le Rwanda qui est la nation montante du basketball africain et qui sera un challenge très intéressant pour le Sénégal. Le coach Cheikh Sarr est là-bas et il se fera un malin plaisir de vouloir battre le Sénégal. Donc, nous sommes avertis dès le départ. Ce ne sera pas un match contre Cheikh Sarr mais ce sera une motivation supplémentaire pour Cheikh Sarr de vouloir bien faire. Mais, c’est à nous de prendre les devants pour ces rencontres» a-t-il souligné avant d’ajouter : «Nous avons des chances de qualification. C’est un groupe de quatre et les trois sont qualifiés. Sur deux matchs, on peut battre le Cameroun en aller comme en retour comme sur l’un des deux matchs. Le Rwanda est largement à notre portée mais il y a beaucoup de paramètres que personne ne maîtrise en ce moment. Ce sont la disponibilité des joueurs et l’état de forme de tous les joueurs. Il faudra faire attention. Sinon, les chances du Sénégal pour la qualification sont intactes». Le groupe A disputera également la fenêtre qualificative lors de cette période du 18 au 26 novembre 2024.
Qualifié pour le Tournoi pré-olympique de Paris 2024, le Soudan du Sud, sera la tête d’affiche de ce groupe aux côtés de la République démocratique du Congo, du Mali, et du vainqueur du duel entre l’Île Maurice et les Comores dans les pré-Éliminatoires de la Zone 6. La Fiba Afrique a fixé la première fenêtre entre le 19 au 27 février 2024 et verra l'entrée en lice des groupes B, E et D. Finaliste en 2021 à Kigali, la Côte d’Ivoire sera accompagnée dans le Groupe D avec l’Égypte, la République centrafricaine et le vainqueur de la rencontre entre le Madagascar et Djibouti de la Zone 5. La Tunisie, championne d’Afrique en titre, va affronter l’Angola, 5e en 2021, la Guinée et du Kenya dans le groupe E. Quant au Cap-Vert, 4e du dernier FIBA AfroBasket organisé en 2021 au Rwanda, il partage le Groupe B avec le Nigeria, l’Ouganda et le vainqueur des pré-Éliminatoires entre les Zones 1 et 2.
L'ultime fenêtre de ces éliminatoires aura lieu du 17 au 25 février 2025. Concernant les pays devant accueillir les fenêtres de ces qualifications, ils n'ont pas encore été désignés.
DES BLESSES GRAVES SUITE A LEUR AFFRONTENT AVEC LES GENDARMES
Saint-Louis – les étudiants de l’Ugb bloquent la RN2 pour le paiement de leurs bourses
La tension était vive hier, mercredi 13 décembre 2023, à l’Université Gaston Berger de (UGB) Saint-Louis où les étudiants se sont rudement affrontés aux Forces de l’ordre, suite au retard constaté dans le paiement de leurs bourses. Pendant plusieurs tours d’horloge, ces pensionnaires de Sanar ont barré la Route Nationale N°2 (RN2), paralysant ainsi le trafic sur cet axe. Ils ont enregistré plusieurs blessés graves évacués aux urgences du Centre Hospitalier Régional de Saint-Louis, pour des soins ou interventions chirurgicales.
Une situation qui a soulevé l’ire de ces étudiants qui dénoncent l’inertie de la tutelle, à savoir le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, face à ce problème récurrent qu’est la question de la bourse. «Ce problème du retard dans le paiement des bourses d’étudiants a été à l’origine de la mort de notre camarade étudiant Mouhamadou Fallou Sène tué par balle alors qu’il revendiquait son droit le plus absolu, la bourse. Le Président de la République Macky Sall avait ordonné à ce que les bourses soient avant le 05 de chaque mois mais cette décision n’a jamais été respectée. Ce que nous fustigeons», a rappelé Amadou Mamadou Kane, Président de Séance de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL). Pourtant, dit-il, les étudiants de l’UGB ont eu récemment à alerter les autorités, en décrétant une grève de 24 heures mais que ces dernières font la sourde oreille. «Nous avons une fois encore décrété 24 heures de cessation de toutes activités pédagogiques, accompagné de 48 heures de journées sans tickets (JST)», a-t-il martelé hier, au terme d’une assemblée générale.
TERREAUX FERTILES AU TRAFIC ET A LA TRAITE DES ETRES HUMAINS
Mendicité dans la capitale sénégalaise, immigration irrégulière et insécurité, Une étude menée par la Plateforme pour la promotion des droits humains (Ppdh) a recensé dans la région de Dakar 54.837 talibés dont plus de 30.000 enfants mendiants.
Le nombre de mendiants ne fait que croître à Dakar et sa banlieue. Une étude menée par la Plateforme pour la promotion des droits humains (Ppdh) a recensé dans la région de Dakar 54.837 talibés dont plus de 30.000 enfants mendiants. Cette activité très lucrative génère plus de 5 milliards de francs CFA par an, selon une estimation faite par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). L’ampleur du phénomène est liée, entre autres, en plus de la pauvreté, à la présence massive des ressortissants de pays de la sous-région, pour des raisons «humanitaires» et «sécuritaires». Pourtant, le Sénégal a adopté la loi 02-2005 qui réprime sévèrement l’exploitation de la mendicité d’autrui, notamment en son article 03. D’ailleurs, avant-hier, mardi 12 décembre 2023, faisant le bilan de la situation lors de la célébration des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, des acteurs et partenaires ont relevé les efforts soutenus du Sénégal en matière de textes réglementaires. Mais il traine des lacunes dans leur application. Et la mendicité notamment des enfants dans les rues, est une image vivante d’échecs à l’effectivité du respect de ses droits humains. Suffisant pour que des religieux (musulman et chrétien) engagent la responsabilité de l’Etat.
L e jour se lève au pont de Keur Massar, jadis appelé le rond-point (de la station) de Keur Massar ! L’affluence est grande. Les habitants des deux communes de Keur Massar Nord et Sud, de Niacoulrab, Tivaouane Peulh, Niagues et autres cités environnantes, sont obligés de passer par cette ville carrefour, soit pour des courses ou pour vaquer à leurs occupations à Dakar et le centre-ville. Les habitants viennent faire leurs courses au centre commercial et au marché. Les mendiants en quête de pitance assiègent les trottoirs. C’est le remue-ménage au rond-point Keur Massar
La devanture aménagée de l’Église Sainte Françoise d’Assise, sise sur la route des Niayes, contiguë à la station d’essence, attire les nécessiteux. Un passant explique : «les fidèles, catholiques, musulmans et les passants, donnent de l’argent à ces personnes en situation difficile. En espérant récompense à l’au-delà». Par contre, ily a des gens qui font des sacrifices pour que leur projet se réalise. D’autres, pour conjurer le mal, font des dons/offrandes en nature : des habits, du savon, des céréales, entre autres.
A quelques encablures de là, au garage des cars «Ndiaga-Ndiaye» de Keur Massar, l’ambiance est identique à celle du rond-point. Ce lieu très prisé ne désemplit pas. Tous les jours, des centaines voire des milliers d’usagers des transports en commun urbains y prennent des Ndiaga Ndiaye, en partance pour le centre-ville, Dakar. Le nombre considérable des talibés-mendiants que l’on rencontre sur place, se faufilant entre les cars et les clients ou à l’intérieur des véhicules sollicitant de l’aumône en psalmodiant des versets coraniques avant le départ de la voiture, témoigne de l’ampleur du phénomène de la mendicité.
Il n’existe pas de statistique officielle concernant le nombre d’enfants talibés et de mendiants adultes. Toutefois, il est estimé qu’il y a plus de 2000 «daara» (écoles coraniques) à Dakar, avec un effectif de près de 200.000 talibés, dont 25% pratiqueraient la mendicité forcée, selon une cartographie de l’Ong Global Solidarité Initiative (Gsi), une organisation de défense des droits humains, publiée en 2018.
LA CRISE ECONOMIQUE, L’ALCOOLISME ET LES PROBLEMES DE PHYSIATRIES
Demander de l’aumône est devenue une activité professionnelle, pour certains. «Nous n’avons pas le choix. Trouver un emploi relève d’un véritable parcours du combattant. Le métier de travailleuse domestique, je ne peux pas l’exercer. A cause de mon handicap visuel», a laissé entendre un jeune
Autre quartier de la capitale, même constat en termes d’attraction pour des mendiants. A la Cité des Eaux à Castor, l’intersection entre l’avenue Bourguiba et la route du Front de Terre est très prisée. Malgré les chantiers de l’autopont en construction, entrainant encombrements de la circulation et autres désagréments, c’est des familles entières qui y ont pris quartier pour mendier, tous les jours. Non loin de là, le rond-point Castor aussi est un autre lieu de prospérité pour les nombreux mendiants, qui viennent de la banlieue lointaine de la capitale et de pays de la sous-région.
Les femmes circulent entre les voitures et exhibent des bébés et jeunes enfants pour recueillir quelques pièces d’argent. D’autres semblent y élire domicile, avec leurs progénitures, dans des coins de rues, comptant sur la générosité des passants pour vivre et utilisant leurs enfants comme «appât». Les sans-abris avec leurs bagages, allongés sur les trottoirs, donnent l’impression d’être des corps humains sans vie. Ils se livrent à la mendicité.
Pour le cas de certains nationaux, les raisons qui les ont conduites à embrasser ce «métier» sont liées à l’alcoolisme et les problèmes psychiatriques ; la plupart des victimes est d’un âge avancé. On les retrouve aussi sous différents ponts (Hann, Patte d’Oie…) et aux alentours d’établissements marchants (marchés, magasins) où ils dorment en plein air, des fois à même des cartons aménagés dans des coins et servant de lits.
ENTRE «NECESSITE» DE MENDIER, POUR CERTAINS, ET JOUER AU MISERABILISME POUR GAGNER DE L’ARGENT, POUR D’AUTRES
Bref, les scènes que l’on constate dans les rues de Dakar sont consternantes. Des personnes assises à même le sol, au beau milieu de l’emprise de la chaussée et des trottoirs, sous les rayons ardents du soleil et le vent et l’air chargé. Le danger est quasi permanent, pour ses occupants. Mais ils feignent de ne rien savoir. «Un automobiliste peut déraper à tout moment, avec sa voiture. Tout cela se passe sous les yeux des Forces de sécurité qui régulent la circulation», déclare un vendeur.
Auparavant, les gens étaient pudiques de leur situation sociale. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les gens jouent au misérabilisme, pour gagner de l’argent. «Les parents des enfants n’éprouvent aucune gêne de voir trainer dans la rue leurs enfants. Qui s’adonnent à la mendicité», dénonce un riverain.
Plus loin, sur l’avenue Bourguiba, au niveau des allées Seydou Nourou Tall, des hommes et femmes dont certains de nationalités étrangères et des personnes handicapées squattent les deux voies. Awa, ex-gérante d’un restaurant, victime des mesures de déguerpissements de la Cité Imbécile, s’est reconvertie à la mendicité. «Nous avons beaucoup perdu lors des opérations de désencombrements de la ville de Dakar. Mon restaurant a été rasé. Alors que c’est ma seule source de revenus. Mon mari, un maçon, peine à trouver un chantier», confie-telle.
C’est pourquoi, «je suis obligée de recourir à la mendicité. En plus, j’ai quatre (4) enfants. Trois (3) fréquentent l’école. J’amène leur frère cadet avec moi pour mendier. Je n’ai personne pour m’assurer la garde mon fils. Pour aller faire, comme d’autres femmes qui se battent, dans le petit commerce. Nous ne gagnons que des sommes modestes : 2000 à 3000 francs CFA. Il y a des jours, nous rentrons bredouille à la maison», martèle une dame âgée de 40 ans.
CAS CRITIQUE DES ALBINOS EXPOSES EN PERMANENCE AU SOLEIL
Un albinos qui a requis l’anonymat souligne que «la mendicité ne saurait être une activité professionnelle pour les gens atteints par l’albinisme. Rester sous le chaud soleil présente de graves risques pour notre santé. Nous sommes très vulnérables au cancer de la peau. La crème solaire dont nous avons besoin pour nous protéger contre cette maladie coute excessivement cher. Et il faut bien trouver de quoi subvenir aux besoins de la famille. Je dois m’acquitter du loyer, la scolarité des enfants etc.»
En outre, ajoute-t-il, «au Sénégal, les gens sont de moins en moins généreux. Ceux qui font de bonnes actions sont hypnotisés par les médias. Ils sont en quête d’une visibilité, d’une popularité. Ils aiment donner, si leurs gestes vont être médiatisées. Nous, les mendiants de la rue, les gens n’ont plus intérêt à nous donner de l’aumône car les médias ne vont pas parler d’eux».
Le Dr Babacar Niang, de passage dans les locaux d’une institution de bienfaisance caritative, sise à la Sicap Amitié 2, soutient que «les albinos doivent se mettre à l’abri des rayons solaires. Pour des raisons de santé. Les sommes d’argent collectées sont insuffisantes pour couvrir leur besoin. Il faut veiller à leur état de santé, en installant des abris», conseille-t-il.
INTERNALISATION DE LA MENDICITE ET SES CONSEQUENCES : IMMIGRATION IRREGULIERE, TRAFIC, TRAITE ET LEUR LOT DE VICTIMES
La mendicité dans la capitale n’est pas l’apanage des talibés et autres nécessiteux nationaux et personnes vivant avec un handicap. Elle est internationale, avec des ressortissants de pays voisins et de la sous-région ; souvent, en plus de maîtres coraniques accompagnés de leurs talibés, ce sont des familles entières qui se déplacent vers Dakar, en provenance de Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger… Ce qui en fait un terreau fertile à la traite et au trafic des personnes, par des réseaux criminels
Une preuve par la mendicité à l’international à laquelle s’adonnent des «nigériens», qui a été spectaculaire en 2022. Selon un article intitulé «Chroniques Sahéliennes : les mendiants», la mendicité des nigériens est en lien avec les réseaux de trafic et de traite des personnes. En 2013, plus de 90 corps d’une colonne humaine ont été retrouvés dans le désert du Ténéré. En route pour l’Algérie, où elles s’adonnent à la mendicité, ces personnes abandonnées par leurs guides (des trafiquants en fait) ont succombé à la faim et à la soif.
D’ailleurs, au Sénégal, plusieurs vols, avec à bord des mendiants nigériens ont quitté Dakar pour le Niamey, l’année passée. Ces derniers, convoyés en masse par des réseaux de passeurs, étaient visibles partout dans les rues de Dakar ; ils dormais à la belle étoile et n’avaient d’activités que tendre la main le jour, mettant en avant de petits enfants innocents. Ce qui avait suscité l’indignation de plus d’un et encouragé cette mesure de leur retour organisé au pays d’origine. «Face au phénomène grandissant de la mendicité qui dégrade l'image de notre pays (...) et hypothèque l'avenir des enfants innocents, le gouvernement a décidé de prendre des dispositions fortes pour y mettre fin», avait justifié le gouvernement sénégalais dans un communiqué. Ainsi, les 25 et 26 mars 2022, deux vols affrétés par le gouvernement nigérien ont ramené de Dakar 478 enfants, 413 femmes et 162 hommes, tous ressortissants «de Kantché et Magaria», deux départements de la région de Zinder (Centre-Est), proche du Nigeria, avait indiqué un communiqué du gouvernement nigérien, publié le samedi 2 avril 2022. «Ce n'est pas la misère qui est à la base (de ce phénomène), mais des réseaux mafieux organisés qui procèdent à la traite et au trafic de ces êtres humains», avait déclaré le ministre nigérien de l'Intérieur d’alors, Hamadou Adamou Souley, à l’accueil de la première vague des rapatriés du Sénégal à Niamey.
IMAM OUSTAZ ALIOUNE MBAYE, PRECHEUR A LA RADIO SUD FM : «Les autorités doivent prendre leur responsabilité»
«Donner de l’aumône en guise de solidarité aux besogneux est recommandée par la religion musulmane. Votre argent ou tout autre bien qui vous appartient, vous pouvez l’offrir à qui vous voulez. Contrairement à la Zakaat. Ce pilier de l’Islam exige des conditions qu’il faut remplir, pour accomplir cet acte. D’abord, être un nécessiteux avéré, victime d’un handicap etc.», soutient imam oustaz Alioune Mbaye, par ailleurs, animateur d’émissions religieuses à la première radio privée du Sénégal, Sud FM. Néanmoins, face à l’ampleur du phénomène et ses tournures, imam oustaz Alioune Mbaye fait remarquer que «les autorités doivent prendre leur responsabilité. Les occidentaux n’accepteront jamais ces pratiques dans leurs pays. Pourquoi nous ? Refusons que les gens abusent de notre hospitalité, pour installer l’insécurité. L’entrée et le séjour au Sénégal doivent se faire dans le respect du droit positif Sénégalais. Les populations indexent certains membres de communautés étrangères comme étant des auteurs d’actes d’escroquerie et d’agressions. Les Sénégalais également ne sont pas exempts de reproches. En vérité, certains de nos compatriotes sont complices des comportements indésirables de certains étrangers». Quid particulièrement des enfants mendiants qui, force est de le reconnaître, ne sont pas tous des talibés ? Ils sont souvent victimes d’abus. Mais aussi ils sont accusés de vols. Oustaz Alioune Mbaye indique que ces affirmations ne peuvent prospérer chez les talibés. Avant de suggérer : «quand un enfant est arrêté, qu’on mène des enquêtes pour retrouver son maître coranique. Ces petits qui fuguent ou volent n’ont aucun lien avec les élèves des daaras», défend-il.
ABBE OMER SECK, ADMINISTRATEUR DE LA QUASI PAROISSE ENFANTS JESUS DE PRAGUE DE TIVAOUANE PEULH : «La mendicité que l’on voit dans la rue, c’est à revoir»
Pour sa part, Abbé Omer Seck, administrateur de la Quasi paroisse Enfants Jésus de Prague de Tivaouane Peulh, explique que «l’Église n’est pas contre la mendicité. Cette pratique est soumise à des conditions dont la première, être d’une pauvreté avérée : ceux qui ne peuvent pas se nourrir, assurer l’éducation de leurs progénitures ou se payer les ordonnances pour leurs soins, entre autres. C’est ça le rôle de la Caritas : la charité, les dons, le partage font partie de la pastorale sociale de l’Eglise qui ne s’occupe pas seulement de la religion. Elle prend en charge les problèmes existentiels des populations», éclaire-t-il. Cependant, prévient-il, «la mendicité que l’on voit dans la rue, c’est à revoir. Les vrais nécessiteux sont silencieux et n’investissent pas les rues. Au Sénégal, il suffit qu’un individu ait mal au doigt, il trouve un prétexte pour mendier», regrette l’administrateur de la Quasi paroisse de Tivaoune Peulh. Pis, la mendicité alimente l’immigration irrégulière, vers le Sénégal. «Cette immigration est dangereuse pour le pays. Depuis plus de dix (10) ans que j’ai constaté l’internalisation de la mendicité, avec la présence d’étrangers sur le territoire national. Les gens immigrent pour travailler ; mais ici, c’est le contraire. Vous imaginez les dangers qui pèsent sur nos têtes. J’ai servi à l’Église Sainte Thérèse de Grand-Dakar ; curieusement, certaines personnes que j’ai rencontrées étaient incapables de communiquer en Wolof. Quel est le Sénégalais qui ne peut pas s’exprimer en Wolof. Donc, il faut ramener les gens à leurs pays, leur tenir un langage de vérité. Il n’existe pas de solution miracle à leur situation sociale que le travail», alerte l’ancien aumônier de l’Église Sainte Thérèse de Grand-Dakar.
LA LOI 02-2025 PUNIT LA TRAITE DE LA MENDICITE : les coupables passibles «d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et une amende de 500.000 à 2 millions de francs CFA
Pourtant, loi 02-2005 réprime sévèrement l’exploitation de la mendicité d’autrui, notamment en son article 03 qui dispose : «Quiconque organise la mendicité d’autrui en vue d’en tirer profit, embauche, entraine ou détourne une personne en vue de la livrer à la mendicité ou exerce sur elle une pression en raison de son âge ou de son état de santé… pour qu’elle mendie ou continue à le faire est punie d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et une amende de 500 000 à 2 millions de francs CFA. Il n’y aura pas de sursis à l’exécution de la peine lorsque le délit est commis à l’égard d’un mineur, d’une personne particulièrement vulnérable». Mais, rien n’y fait. Malgré l’existence d’un arsenal juridique de lutte contre la mendicité, le bilan est décevant. Après les différents programmes de retrait des enfants de la rue déroulés par le gouvernement, notamment depuis l’avènement de la Covid-19, avec plusieurs mineurs remis aux autorités de leurs pays d’origine respectifs dans la sous-région, les artères de Dakar et plusieurs grandes villes (Kaolack, Nioro, Thiès, Mbour…), servant de transit pour Dakar, la destination finale, ne désemplissent pas. Et quand on se réfère à la ré lité et les différents rapports publiés par certaines organisations de défense des droits de l’homme et des organisations syndicales, le mal est plus profond. On peut citer en exemple ceux de Human Rights Watch (Hrw) et la Confédération syndicale internationale (Csi). Le dernier rapport d’activité annuel publié par la Direction de l’Administration pénitentiaire révèle que sur les 36.028 incarcérés au cours de l’année 2014, il y a 1,98% de détenus pour vagabondage et mendicité. D’ailleurs, avant-hier, mardi 12 décembre 2023, faisant le bilan de la situation des droits humains au niveau national lors de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, commémorant les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, des acteurs et partenaires ont relevé les efforts soutenus du Sénégal en matière de textes réglementaires, avec tous les instrument juridiques internationaux (Traités, Chartes, Conventions, Protocoles). Seulement, reconnaissent-ils, notre pays traine des lacunes dans leur application. Et la mendicité, notamment des enfants dans les rues, est un «visage» de ces échecs à l’effectivité du respect de ces droits humains. En attendant de distinguer les vrais des faux mendiants, les dispositions réglementaires en vigueur de lutte contre la traite des êtres humains ne produisent pas encore les résultats escomptés.