Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Des femmes joyeuses, applaudissant et dansant derrière un véhicule de sonorisation ont été gazées et malmenées. Cette scène digne des républiques bananières s’est déroulée au Sénégal, à Podor où, comme tous les partis engagés dans la campagne de collecte de parrainages, le mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) déroulait ses activités. Ainsi, pris à partie par la gendarmerie, le convoi dudit mouvement a été disloqué et dispersé. Se disant profondément préoccupés par cette violence exercée eux, Anta Babacar Ngom et ses partisans estiment que cette « utilisation disproportionnée de gaz lacrymogènes, contre des citoyens en plein exercice de leurs droits constitutionnels de libre circulation, est inacceptable dans un pays démocratique tel que le Sénégal ».
« Notre mouvement condamne fermement ces actes répressifs et témoigne sa solidarité envers tous ses militants victimes de cette répression. Notre foi en la démocratie, la liberté d’expression, et en un processus pré-électoral équitable et transparent demeure inébranlable. Nous rappelons que la paix et le respect des droits humains sont les piliers de notre société, particulièrement pendant cette période cruciale », dénonce l’ARC dans un communiqué.
Ainsi, Anta Babacar Ngom et ses partisans interpelle les autorités pour la cessation de cette violence exercée contre eux en Casamance hier, aujourd’hui à Ziguinchor. « Nous appelons les autorités à faire respecter rigoureusement l’obligation impérieuse de la protection nos droits fondamentaux de libre exercice de nos activités politiques et d’expression de nos opinions, que nous voulons toujours respectueuses des lois et règlements de la République », soulignent-ils.
Et l’ARC de rappeler que « l’opposition, tout comme le parti au pouvoir, possède des droits égaux dans un système démocratique. Chaque voix, opinion et mouvement politique doit être respecté et entendu ».
Le mouvement qui n’abdique pas, se déterminé à poursuivre ses activités stoïquement pour un Sénégal où règnent la paix, la justice et la liberté ».
BARTHELEMY DIAS DEVANT LA COUR SUPRÊME LE 22 DÉCEMBRE PROCHAIN
Tournant décisif pour le maire de Dakar. Jugé et condamné deux fois, Barthélémy Dias fera face une nouvelle fois aux juges dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf.
Tournant décisif pour le maire de Dakar. Jugé et condamné deux fois, Barthélémy Dias fera face une nouvelle fois aux juges dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce sera vendredi 22 décembre 2023 devant la Cour suprême.
Jugé en appel et condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme, le 21 septembre 2022 par la troisième chambre correctionnelle du Tribunal de Dakar, Barthélémy Dias pourrait perdre son poste de député si ce verdict est confirmé par la Cour Suprême.
UN VILLAGE DU CENTRE DU MALI CIBLE D’UNE ATTAQUE MEURTRIÈRE
Au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.
Dakar, 13 déc (APS) – Farabougou, un village du centre du Mali, a été, mardi, la cible d’une attaque meurtrière attribuée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un des groupes de la mouvance djihadiste active au Mali, a-t-on appris de source médiatique.
Le site de Radio France international (RFI) rapporte qu’au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.
Les insurgés se réclamant d’Al-Qaïda seraient arrivés en nombre entre 14 et 15 heures et seraient parvenus à décimer le détachement de l’armée sur place avant de parvenir à se retirer vers 17 heures, d’après la chronologie des évènements relatée par le site de RFI.
Des sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan d’une cinquantaine de soldats maliens et de chausseurs traditionnels tués et une quinzaine de blessés, selon le site de RFI.
LES 10 ROMANS FINALISTES DU PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE 2024
Réunis le 7 décembre 2023 en visioconférence, les représentants des 6 comités de lecture* du Prix des cinq continents de la Francophonie ont procédé à la sélection de 10 ouvrages sur les 226 reçus lors de cette édition.
Réunis le 7 décembre 2023 en visioconférence, les représentants des 6 comités de lecture* du Prix des cinq continents de la Francophonie ont procédé à la sélection de 10 ouvrages sur les 226 reçus lors de cette édition.
Selon les comités, « cette riche moisson témoigne des potentiels pluriels de la langue française, capable de traduire avec vitalité les vibrations des sociétés anciennes et actuelles. » Les comités ont salué « la maîtrise des auteurs et autrices à subtilement tisser des cultures entre elles ».
Après échanges et discussions, ils ont sélectionné les 10 œuvres finalistes suivantes :
La musique déréglée du monde de Karim AKOUCHE (Canada – Québec), éditions Druide (Canada-Québec)
Ainsi pleurent nos hommes de Dominique CELIS (Belgique – Rwanda), éditions Philippe Rey (France)
Ce que je sais de toi d’Eric CHACOUR (Canada-Québec – Egypte), éditions Alto (Canada-Québec)
La prophétie de Dali de Balla FOFANA (France – Mali), éditions Grasset et Fasquelle (France)
Rives d’où je vous veille de Jean Baptiste LANNE (France), éditions Présence africaine (France)
Evocation d’un mémorial à Venise de Khalid LYAMLAHY (Maroc), éditions Présence africaine (France)
Peine des Faunes de Annie LULU (Congo – Roumanie), éditions Julliard (France)
Chocolaté de Samy MANGA (Cameroun), éditions Ecosociété (Canada-Québec)
Une somme humaine de Makenzy ORCEL (Haïti), éditions Rivages (France)
Les marins ne savent pas nager de Dominique SCALI (Canada-Québec), éditions La Peuplade (Canada-Québec)
Le jury du Prix des 5 continents désignera le lauréat en février 2024. La remise du Prix se fera durant le mois de mars 2024, en marge de la Journée internationale de la Francophonie. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) assurera ensuite sa promotion sur la scène littéraire internationale durant une année entière.
* Les 6 comités de lecture : l’Association Passa Porta (Belgique), l’Association Culture Elongo (Congo), le Camp littéraire Félix (Québec), l’Association des écrivains du Sénégal, l’Association du Prix du jeune écrivain de langue française (France) et le comité de lecture du Vietnam.
TROIS CAS DE CHIKUNGUNYA ET UN CAS DE ZIKA DÉTECTÉS DANS LA RÉGION DE SÉDHIOU
Le Chikungunya et le Zika font leur apparition à Sédhiou. Quatre cas ont été détectés dans la région. La direction régionale de la santé à pied d’œuvre pour contenir les deux pathologies.
Le Chikungunya et le Zika font leur apparition à Sédhiou. Quatre cas ont été détectés dans la région. La direction régionale de la santé à pied d’œuvre pour contenir les deux pathologies.
Les domiciles des trois patients ont été saupoudrés tout comme la ville de Sédhiou.
« Le 24 novembre, nous avons compté un cas de patient et les résultats envoyés à l’institut Pasteur, confirme un cas de Chikungunya. Après ce premier cas, nous avons mené une investigation qui nous a permis de compter deux (2) cas dans l’environnement du premier cas.
Ce qui porte le nombre de cas de Chikungunya à trois (3) cas », a confié au micro de Radio Sénégal, Amadou Yeri Camara, directeur régional de la santé de Sédhiou.
Le Chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques Aedes (ou moustique tigre). Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères.
Pour contenir cette pathologie, la direction régionale de la santé a engagé plusieurs opérations de saupoudrage pour désinfecter la ville afin de contrer cette maladie dangereuse.
Au-delà des trois cas de Chikungunya, un cas de Zika (virus responsable de troubles neurologiques et de microcéphalie) a été aussi détecté dans la région. La situation reste sous contrôle, selon Amadou Yeri Camara.
AFFAIRE MARIE DIAGNE SÈNE, LES CHANCELIERS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SORTENT DE LEUR RÉSERVE
Marie Diagne Sène fait encore parler d’elle. La gendarmerie ne lâche pas son ancien élément. Elle vient encore une fois de la mettre aux arrêts.
Marie Diagne Sène fait encore parler d’elle. La gendarmerie ne lâche pas son ancien élément. Elle vient encore une fois de la mettre aux arrêts. Celle-ci a eu lieu le lundi 04 décembre passé après celle du 20 novembre opérée dans les mêmes circonstances. D’où la profonde indignation de l’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal (UCAES) et l’Amicale des Chanceliers des Affaires étrangères du Sénégal (ACAES). Depuis le 04 décembre 2023, informe un communiqué des deux Amicales, « des démarches sont entreprises en vain, auprès des Autorités sénégalaises, aux fins de la libération de leur collègue, dont la nomination dans le Corps des Chanceliers (4ème Classe, 1er échelon) vient d’être actée par arrêté n°36207/MFPTSP/DGFP/DGC/DF/B2 du 07 décembre 2023 du Ministre chargé de la Fonction publique, seule autorité délégataire des pouvoirs d’administration du personnel dont est investi le président de la République ».
Pour rappel Marie Diagne Sène, alors Maréchal des Logis-Chef (MDL-Chef), a été formellement autorisée par la Hiérarchie militaire à se présenter au concours professionnel du cycle B de l’École nationale d’Administration (ENA, Section Diplomatie, Session 2018), qu’elle a brillamment réussi avant d’être déclarée admise par le jury à l’issue d’une formation de vingt-quatre (24) mois.
Au terme de cette formation, renseigne le communiqué des deux amicales, « le Directeur général de l’ENA a transmis son dossier au Haut Commandant de la Gendarmerie nationale plutôt qu’au ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public. Or, traitant Madame Sène différemment des élèves brevetés de l’ENA se trouvant dans la même situation (en l’occurrence ceux de sa promotion), le Directeur général de l’ENA a, comme le reconnaît l’arrêt n°53 du 10 novembre 2022 de la Cour suprême, méconnu le sens et la portée de l’article 69 du décret 2011-1704 du 06 octobre 2011 portant création de l’ENA. Malgré cette décision de justice et les actes administratifs subséquemment pris par l’Administration publique, la Gendarmerie nationale s’est ingéniée, par Acte n°080/4/EM/OPS du 27 septembre 2023, à considérer Marie Diagne Sène comme « Agent manquant à l’appel ».
Déclenchant une procédure disciplinaire contre la collègue, la Gendarmerie a mis la pression sur l’intéressée pour l’obliger, à tort, à démissionner de ce Corps sans aucune garantie légale, alors qu’il appartenait aux Autorités de ladite Institution de prendre les mesures idoines pour permettre à Madame Sène de rejoindre définitivement le Corps des Chanceliers. Ces mesures s’imposaient d’autant plus que le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire avait, par lettre n°4000/2/HC/EM/RH du 03 mai 2019, fait part au Directeur général de l’ENA que Madame Sène pourrait, au terme de sa formation, occuper sans restriction les emplois auxquels donne droit son nouveau statut. »
Poursuivant, le communiqué ajoute « Considérant que la démission, du reste superfétatoire, a été déposée par Marie Diagne Sène sur insistance de la Gendarmerie, les deux Amicales sont au regret de constater qu’aucune mesure concrète n’a, à leur connaissance, été prise pour une libération effective de leur collègue. En outre, Madame Sène, non seulement subit un traitement médical incompatible avec un maintien en détention, mais également allaite un enfant d’un (01) an. Sa situation devrait objectivement entrainer la suspension de l’exécution de cette « sanction disciplinaire » qui, somme toute, demeure sans objet, puisqu’elle s’applique à un fonctionnaire civil qui appartient au Corps des Chanceliers depuis le 06 juillet 2023, date d’effet de l’arrêté susmentionné du ministre chargé de la Fonction publique, mettant explicitement fin à l’ancienne situation de MDL-Chef de Madame Sène et abrogeant « toutes dispositions antérieures et contraires » à l’acte de nomination en question. »
C’est la raison pour laquelle, « À la lumière de ce qui précède, l’UCAES et l’ACAES condamnent une nouvelle fois, avec la plus grande fermeté, cette forfaiture qui, au-delà de porter atteinte à l’honorabilité de leur collègue et de tous les fonctionnaires du Cadre des Affaires étrangères, viole le caractère exécutoire des décisions de justice ainsi que les principes d’unité et d’indivisibilité de l’Administration publique. Outrées par ces agissements, les Amicales du Cadre des Affaires étrangères exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Madame Marie Diagne Sène».
CONFÉRENCE DE L’OMC, MACKY SALL PLAIDE POUR DES RUPTURES PROFONDES
"Le commerce va mal chaque fois qu’un de ces paramètres est rompu. C’est dans cet esprit que l’Accord général sur le Tarif et le Commerce d’octobre 1947, et son successeur en janvier 1995, l’OMC, ont été instaurés."
Le chef de l’État a pris part à la conférence présidentielle mondiale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dont le thème porte sur « du commerce mondial inclusif et durable, un enjeu majeur pour le présent et le futur ». Dans son discours, le président Sall a insisté sur le fait que « le commerce crée des affinités et rapproche les peuples. S’il n’empêche pas le méfait de la guerre, il démontre les bienfaits de la paix. À l’ère moderne, le système commerce mondial a radicalement changé par son volume, sa complexité et les multiples enjeux qui lui sont attachés. Mais sa finalité reste toujours la même : établir la sécurité juridique et créer entre les parties les conditions de confiance et d’avantages mutuellement bénéfiques. »
Pour Macky Sall, « le commerce va mal chaque fois qu’un de ces paramètres est rompu. C’est dans cet esprit que l’Accord général sur le Tarif et le Commerce d’octobre 1947, et son successeur en janvier 1995, l’Organisation mondiale du Commerce, ont été instaurés. »
Avec 164 États membres représentant 98% du commerce mondial, l’OMC de l’avis du chef de l’État, « a gagné en universalité et ses acquis sont importants, comme l’adoption récente de l’Accord sur les subventions à la pêche, après deux décennies de laborieuses négociations. En concluant cet accord historique, les États membres ont marqué un grand pas en avant pour la durabilité des océans, en interdisant les subventions préjudiciables à la pêche, face à la rareté des ressources halieutiques.
Il est heureux que l’Accord ait pris en compte les besoins spécifiques de la pêche artisanale, et prévu une période de transition en faveur des Pays les moins avancés (PMA) pour la mise en œuvre de certaines de ses dispositions. Il est important que le Fonds d’assistance technique et de renforcement des capacités, établi par l’Accord, soit effectivement opérationnel après l’entrée en vigueur du texte pour aider à son application par les pays bénéficiaires. »
Pour lui « le Sénégal reste pleinement engagé dans la deuxième phase des négociations portant sur les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche. » Il n’a pas manqué de saluer « les résultats significatifs de la 12e Conférence ministérielle, en particulier ceux concernant la réponse urgente à l’insécurité alimentaire et à la préparation aux crises sanitaires futures, notamment l’Accord sur les aspects des droits de la propriété intellectuelle touchant au commerce ».
Toutefois, Macky Sall reste convaincu que « le commerce ne peut être durable quand ceux qui ont plus, gagnent toujours plus, et ceux qui ont moins, perdent toujours plus encore moins ne peut être durable quand la libre circulation des personnes, des biens et services, censée être régulée par les vertus de la loi du marché, est faussée par la loi du plus fort ». Il faudra aussi pour qu’il soit durable « que, quand, par la guerre commerciale, des mesures nationales à effets extraterritoriaux portent préjudice à des tierces, quand des subventions agricoles abusives violent les règles de concurrence loyale au détriment de millions de petits producteurs. Le commerce ne peut être durable quand des pays développés, principaux pollueurs, continuent d’utiliser le charbon et interdisent le financement à l’étranger des sources d’énergie fossile, y compris le gaz, pourtant beaucoup moins polluant que le charbon. Ce n’est ni juste, ni équitable »
il s’est réjoui de « l’Accord historique de l’OCDE d’octobre 2021, sur l’impôt minimum mondial de 15%. La vocation du système commercial international est de réguler les échanges au bénéfice de tous. Si le système ne répond pas à sa raison d’être principale, il creuse les inégalités au lieu de les réduire ; il accentue les tensions au lieu de les apaiser ; il multiplie les contentieux au lieu de les résoudre ; il aggrave les risques de sa contestation et crée les conditions de sa remise en cause ». Et Macky Sall de plaider « pour la réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, afin qu’elle soit plus juste et plus inclusive ».
CAN 2023, LE NOUVEAU VISAGE DU STADE FELIX HOUPHOUËT BOIGNY
Ouvert en 1964, à la faveur des Jeux d’Abidjan, le stade Géo André est devenu le Stade Félix Houphouët Boigny en 1980. Depuis, il a subi plusieurs transformations dont la dernière remonte à 2020.
iGFM (Dakar) Ouvert en 1964, à la faveur des Jeux d’Abidjan, le stade Géo André est devenu le Stade Félix Houphouët Boigny en 1980. Depuis, il a subi plusieurs transformations dont la dernière remonte à 2020 dans le cadre de l’organisation de la CAN 2023 que la Côte d’Ivoire s’apprête à organiser en janvier-février prochains. C’est donc un stade relooké qui accueillera les matchs du groupe B à Abidjan Plateau.
Il a été durant de nombreuses années le temple du football ivoirien. Ce qui lui valut plusieurs surnoms dont les plus célèbres sont le Félicia, “la bonbonnière d’Abidjan” ou encore “la cuvette du plateau”.
Autrefois stade Géo André (1952-1979), il est devenu le stade Félix Houphouët Boigny (du nom du premier Président, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne) en 1980. Il a accueilli ses premières compétitions à la faveur des premiers Jeux d’Abidjan en 1964. Vingt ans plus tard (1984), il fait partie des deux stades retenus (avec le stade de Bouaké) pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 1984.
A cette occasion il subit sa première véritable transformation avec deux tribunes couvertes (tribune officielle et tribune latérale) et 30.625 places. A partir de là, le Félicia devient le lieu de prédilection de toutes les grandes compétitions sportives ivoiriennes (football, rugby et athlétisme).
De 1970 à 2018, le stade Félix Houphouët Boigny a vu des générations de footballeurs se succéder. Laurent Pokou, Moh Emmanuel, Kalé Bially, Abdoulaye Traoré, Alain Gouaméné, James Smith, Rashidi Yékini, Didier Drogba, Yaya Touré, Didier Zokora, Copa Barry, Sébastien Haller, Franck Kessié, Serge Aurier, Max Alain Gradel pour ne citer que quelques célébrités… Tous ont vécu les grands moments du football ivoirien avec l’ambiance et la chaleur humaine qui accompagnent les grands matchs de football. Les deux grands clubs ivoiriens que sont l’ASEC Mimosas et l’Africa Sports d’Abidjan y ont écrit les plus belles pages de leur histoire. Le stade Félix Houphouët Boigny représente donc un monument du football ivoirien.
En 2009, à la faveur du premier Championnat d’Afrique des Nations dont la Côte d’Ivoire obtient l’organisation (CHAN 2009), le Félicia, retenu pour cette compétition, doit faire sa mue pour présenter un bien meilleur visage afin d’accueillir le match d’ouverture et la finale. Deux milliards de fcfa (3.048.980€) sont dégagés pour sa rénovation. De deux vestiaires, on passe à quatre et le nombre de places passe également à 35.123. Sa pelouse naturelle est renforcée mais garde ses dimensions de 105m de long sur 68m de large. Une loge présidentielle est même construite, assortie d’un ascenseur de trois niveaux.
Le drame de 2009
A côté des grands moments de joie et d’allégresse, la bonbonnière d’Abidjan, a connu un malheureux événement, le 29 mars 2009 lors de la rencontre Côte d’Ivoire-Malawi comptant pour les éliminatoires du Mondial 2010. Le portail d'accès à une tribune du virage A cède sous la pression de supporters possédant leurs tickets d'entrée et frustrés de ne pouvoir accéder au stade avant le coup d'envoi de la rencontre. Une bousculade s'ensuit, causant la mort de 19 personnes par piétinement et faisant plus de 130 blessés. Une page noire qui a terni l’image et la réputation du Félicia.
Le stade perd de son lustre et la Fédération ivoirienne de football oriente quelques rencontres du championnat national vers le stade de Bouaké et celui de Yamoussoukro (ancienne version du stade). Certains matchs des Eléphants sont aussi délocalisés à l’intérieur du pays. Conséquence, la cuvette du plateau perd de sa verve et sa pelouse prend de mauvaises herbes.
Certaines parties du stade souffrent également d'un entretien inadéquat. Cette situation a nécessité une troisième rénovation en 2020 dans le cadre de la construction des stades pour la CAN 2023. Cette fois, la capacité diminue de 35.123 à 27.900 places. Les gradins font place à des sièges peints aux couleurs nationales. Niveau disposition, on retrouve des virages, une tribune lagunaire, une tribune latérale, une tribune officielle et une loge présidentielle, VIP et VVIP. Le stade comprend une salle de presse, une salle de contrôle antidopage, une salle VIP, une salle de soin, des bureaux d'arbitres, une salle de massage, quatre vestiaires, et un écran vidéo de 16,50 mètres sur 5,70 mètres.
En clair, c'est un stade Félix Houphouët Boigny new-look et entièrement couvert qui va accueillir l’Egypte, le Mozambique, le Ghana et le Cap Vert dans le groupe B à Abidjan-Plateau (Cité administrative). Depuis sa réouverture en octobre dernier le Felicia a accueilli deux rencontres amicales de l’équipe nationale ivoirienne, les Eléphants, contre le Maroc (1-1) et l’Afrique du Sud (1-1). Deux matchs qui ont permis au comité local d'organisation (COCAN) et à la Confédération africaine de football (CAF) de mieux jauger en situation réelle les capacités d’accueil de ce stade. Les satisfactions généralisées des différents acteurs de la CAN 2023 font aujourd’hui du Félicia l’un des stades les plus sûrs de cette compétition. Le Stade Félix Houphouët Boigny est donc prêt pour la CAN 2023 et le nouveau Directeur de L’ONS (Office Nationale des Sports) ne lésine sur aucun moyen pour le maintenir en l’état afin qu’il ait fière allure le jour J.
Le calendrier du stade Stade Felix Houphouet-Boigny à la CAN 2023
14 janvier, 17h : Égypte – Mozambique (Groupe B)
14 janvier, 20h : Ghana– Cap-Vert (Groupe B)
18 janvier, 20h : Égypte – Ghana (Groupe B)
19 janvier, 14h : Cap-Vert – Mozambique (Groupe B)
22 janvier, 17h : Guinée-Bissau – Nigeria (Groupe A)
22 janvier, 20h : Cap-Vert – Égypte (Groupe B)
27 janvier, 20h : 2è groupe A contre 2è groupe C (8e de finale 2)
30 janvier, 20h : 1er groupe B contre 3è groupe A/C ou D (8e de finale 8)
2 février, 20h, Vainqueurs match 1 contre match 2 (quart de finale 2)
10 février, 20h (Match pour la 3ème place)
PODOR, DES POPULATIONS MARCHENT POUR DES INFRASTRUCTURES DE BASE
Plusieurs villages de l’arrondissement de Cas-Cas ont marché, hier, pour réclamer le bitumage de leur route, un plateau technique digne de ce nom pour leur poste de santé, de l’électricité et des professeurs dans leur lycée.
Des populations de plusieurs villages de l’arrondissement de Cas-Cas ont marché, hier, pour réclamer le bitumage de leur route, un plateau technique digne de ce nom pour leur poste de santé, de l’électricité et des professeurs dans leur lycée.
Selon les manifestants, dans le cadre du programme national d’installation des lampadaires solaires, le village de Dioudé Diabé n’a reçu que sept lampadaires. Pour davantage se singulariser, les manifestants avaient arboré des brassards rouges et étaient munis de pancartes. La procession était composée des populations de différentes localités, et de tous les âges.
UN OUVRAGE DE CHEIKH NIASS ANNONCÉ EN FÉVRIER SUR "LA NÉBULEUSE DE L’AIDE À LA PRESSE"
Il s’agit d’un ouvrage-enquête qui risque de faire les choux gras de la presse. Dans cette production dont WalfQuotidien détient copie, l’auteur fait des révélations sur la distribution de l’aide à la presse et sur la gestion des affaires publiques
Le Président directeur général du Groupe WalFadjri mettra bientôt sur le marché du livre un brûlot. Il s’agit d’un ouvrage-enquête qui risque de faire les choux gras de la presse. Dans cette production dont WalfQuotidien détient copie, l’auteur fait des révélations sur la distribution de l’aide à la presse et sur la gestion des affaires publiques.
Le débat sur la distribution «inéquitable» de l’aide à la presse de l’édition 2023 risquée revenir sur le devant de la scène avec la publication du livre de Me Cheikh Niass, dans les prochains jours. «Mafia d’Etat: enquête sur la nébuleuse de l’aide à la presse» est l’intitulé de cet ouvrage-enquête dont la cérémonie de dédicace est prévue durant la campagne électorale de l’élection présidentielle de2024. Dans ce brûlot d’une centaine de pages, le président di-recteur-général du Groupe de presse WalFadjiri accable les autorités chargées de l’aide à la presse. «Tout y est abordé point par point, les uns plus accablants que les autres. Tout est fin prêt.
La publication est prévue durant la campagne de l’élection présidentielle de février 2024. C’est un livre choc qui risque de faire du bruit», confie une source. Dans ce bouquin dont WalfNet détient copie, l’auteur revient largement sur la sulfureuse distribution de l’aide à la presse, le procès fait à Walf par les chargés de cette question pour léser le groupe, les difficultés que le Groupe du Front de terre éprouve depuis le rappel à Dieu de Sidy Lamine Niass, son fondateur, ses relations avec les autorités…Tout y est mentionné au détail près. Personne morale des décisions prises sur l’aide à la presse, Me Moussa Bocar Thiam occupe une part belle dans cet ouvrage. Un chapitre intitulé : «Me Bocar Thiam: le ministre qui désobéit le Président» lui est attribué. Dans cette partie, Me Cheikh Niass est revenu largement sur la gestion de ce dernier, le rôle qu’il a joué dans le dossier du recours gracieux de Walf… Des morceaux choisis par WalfNet font état de l’aveu du ministre sur les instructions reçues du président de la République. Les détails de l’audience qu’il avait accordée à une délégation du groupe de presse du Front de terre sont étalés dans le livre. Le temps d’attente (plus de deux heures) pour une audience qui devait commencer à 12 heures.
Mais ce n’est qu’à 14 heures, dans l’après-midi, que le ministre avait reçu Me Cheikh Niass et ses compagnons. «Il avait voulu donner une avance d’une vingtaine de millions sur les cinquante millions de francs CFA qu’il doit à Walf. Mais un groupuscule de gens s’y opposent», lit-on. Ces minutes de l’audience sont rapportées dans le chapitre: «Les 50 millions volés à Walf: le butin partagé par les mafieux».
Ousseynou Dieng, l’homme qui déteste Walf
Chargé de la communication du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, Ousseynou Dieng en a, lui aussi, pris pour son grade. D’après des informations tirées du livre, ce dernier avait sciemment bloqué la délégation à la salle d’attente lors de l’audience. Les «sales boulots» qu’il joue contre le groupe de presse Walf depuis le décès de son fondateur ne sont pas laissés en rade par Me Cheikh Niass. Ses antécédents avec le groupe, comment il a contribué à la forclusion du Groupe lors du dépôt des dossiers du fonds d’appui à la presse qui, désormais, remplace l’aide àla presse. Dans l’ouvrage, Ousseynou Dieng lève le voile sur la décision qui a été prise contreWalf lors de la réunion de distribution de l’aide à la presse. «Il aurait avoué que l’idée de base, c’était de ne rien donner à Walf.
Selon lui, la ligne éditoriale du groupe dérange», lit-on. N’eut été, poursuit l’auteur dans ses révélations, l’intervention des syndicats de la presse, Walf n’allait rien recevoir cette année de l’aide à la presse. «Il a toujours été au cœur des contentieux entre Walf et les institutions. Il n’a jamais apprécié la ligne de Walf.
Ce n’est pas la première fois car il y a deux ans, il avait refusé d’informer l’administration sur le dépôt des dossiers sur l’aide à la presse lors de son passage en Fonds d’appui à la presse. Nous avons été forclos cette année-là», lit-on dans le chapitre:«L’homme qui déteste Walf».Les démarches de Amadou BaUn chapitre est dédié au Premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition du pouvoir à la présidentielle 2024. Dans le livre, il est mentionné des démarches qu’il avait entreprises pour arrondir les angles entre l’administration du groupe de presse et Me Moussa Bocar Thiam. Des confidences issues de ses entretiens avec Me Cheikh Niass sont largement évoquées dans cet ouvrage. Ses promesses de transparence sur la distribution de l’aide à la presse, la publication de la liste des bénéficiaires… L’auteur qui lui accorde la bonne foi, estime qu’avec lui, comme président de la République, ce sera la transparence totale.