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8 juin 2025
MIMI TOURÉ DÉMENT FERMEMENT LES ACCUSATIONS DE MANIPULATION AUTOUR DU FICHIER ÉLECTORAL
La candidate de Mimi2024 répond sans détour aux insinuations à son encontre. Dans une mise au point ferme, elle dénonce des "insinuations malveillantes" et assume une politique "qui s'accommode de morale"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 12/12/2023
La candidate Mimi2024, Aminata Touré, a tenu à réagir fermement face aux accusations de possession illégale du fichier électoral qui circulent à son encontre. Dans un communiqué reçu ce mardi 12 décembre 2023, la cellule de communication de la candidate dénonce des "insinuations malveillantes" rapportées à son égard.
Aminata Touré affirme ne disposer "d'aucun fichier électoral que ce soit". Elle rejette catégoriquement être "de la race des politiciens qui achètent éhontément les délégués et clés contenant les parrainages des autres candidats". Pour la candidate, "la politique peut s'accommoder de morale et d'éthique", une façon de marquer sa différence avec certains de ses concurrents.
Le communiqué va plus loin en affirmant que "même la possession du fichier électoral ne permet pas d'avoir un seul parrain valable". En effet, il est désormais "exigé sur la fiche de parrainage de mentionner la date d'expiration de la carte nationale d'identité CEDEAO, information qui ne figure pas dans le fichier électoral". Selon les termes du communiqué, "la Direction Générale des Élections leur a clairement signifié qu'elle a ajouté sur la fiche de parrainage la date d'expiration de la carte d’identité de la Cedeao afin que les candidats qui détiendraient par devers eux le fichier électoral ne puissent en faire usage utile".
Pour l'anciennce Première ministre, "les candidats qui ont le fichier électoral et ceux qui ne l’ont pas partiront tous sur la même base". Une pique envoyée aux "officines obscures qui tentent désespérément de calomnier et salir la réputation" de la candidate. Celle-ci a tenu à "féliciter tous les responsables de Mimi2024 qui ont fait un excellent travail, sérieux et méticuleux" pour l'obtention des parrainages, et à "remercier les citoyens qui lui ont librement accordé leur parrainage".
"TOUS LES SOLDATS FRANÇAIS" AURONT DÉFINITIVEMENT QUITTÉ LE NIGER "D'ICI LE 22 DÉCEMBRE"
"1.346 français et 80%" du matériel logistique "ont été désengagés hors de nos frontières. A ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens", a précisé le journal de la télévision nationale nigérienne.
"Tous les soldats français" présents au Niger dans le cadre de la lutte antijihadiste auront "définitivement quitté" ce pays "d'ici le 22 décembre", a annoncé l'armée nigérienne dans un communiqué publié mardi.
"1.346 français et 80%" du matériel logistique "ont été désengagés hors de nos frontières. A ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens", a précisé le journal de la télévision nationale nigérienne, mardi soir.
Ce retrait, exigé par le régime militaire nigérien au pouvoir depuis un coup d'Etat en juillet, devait prendre fin d'ici le 31 décembre, selon une annonce d'Emmanuel Macron.
L’AUTONOMISATION SEMENCIÈRE, MÈRE DE TOUTES LES BATAILLES
‘’Nous devons arrêter de confier nos ventres à ceux qui ne sont pas prêts à nous nourrir et qui sont prompts à fermer leurs banques semencières quand ils veulent. Nous sommes fatigués d’être accrochés aux autres."
Au-delà de la priorisation politique des systèmes semenciers paysans (SSP), les leaders et agents techniques des associations de femmes rurales (AFR) membres du mouvement panafricain Nous sommes la Solution (NSS) estiment que la lutte pour la souveraineté alimentaire au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine passera inéluctablement par l’autonomisation semencière paysanne.
‘’Nous devons arrêter de confier nos ventres à ceux qui ne sont pas prêts à nous nourrir et qui sont prompts à fermer leurs banques semencières quand ils veulent. Nous sommes fatigués d’être accrochés aux autres. Notre objectif principal est l’autonomisation semencière pour ne plus faire recours à l’Occident’’. Plus qu’une invite ou encore un cri du cœur, ces propos de Sia Anne Marie Kamano, responsable en Guinée du mouvement panafricain des femmes rurales (AFR), sonnent comme un cri de détresse face au ‘’néo-colonialisme semencière’’ dont souffrent les communautés sénégalaises et de la sous-région ouest-africaine.
Selon elle, les communautés doivent préserver leurs valeurs et leurs identités qui sont incluses dans la semence paysanne. Cette conviction d’Anne Marie qui résonne, par ailleurs, comme un véritable appel au ‘’retour aux sources’’, est partagée par la soixantaine de leaders et agents techniques des associations femmes rurales (AFR) membres du mouvement panafricain Nous sommes la Solution (NSS). Venus de huit pays de l’Ouest africaine prendre part à la 2e édition du camp international de formation sur l’agroécologie paysanne (Sifap) tenue du 10 au 17 septembre 2023 au centre de formation et de démonstration sur les bonnes pratiques agricoles paysannes ‘’Karonghen Wati Naaning’’ de Niaguis, à une quinzaine de kilomètres de Ziguinchor, ces participants ont tous réaffirmé que l’autonomisation semencière est la clé de la lutte pour la souveraineté alimentaire en Afrique.
C’est la raison pour laquelle depuis plus d’une dizaine d’années, l’AFR s’évertue à ‘’reprendre le contrôle de l’alimentation, par le biais de la semence paysanne afin de rompre avec la ‘’dépendance, les pénuries et les déficits fictifs’’ que l’Afrique a connus, par exemple, durant la Covid-19 et avec le conflit en Ukraine justifie Famara Diédhiou, chargée des programmes à l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa). Pour lui, la semence est un élément crucial dans le système de production ou dans les systèmes alimentaires. C’est ce qui explique, dit-il, pendant plusieurs décennies, l’existence de politiques et de pratiques qui ont fait croire et continuent de faire croire aux agriculteurs et producteurs africains que la production de semences est réservée à un type d’acteurs bien déterminé.
Et pourtant, ajoute-t-il, jusqu’aux années 60, les agriculteurs et les paysans ont su sélectionner leurs semences, les reproduire et assurer l’alimentation. ‘’En vérité, cette semence dont nous parlons, nous sommes les meilleurs à la maitriser et au-delà, toute la biodiversité qui s’y trouve. Quand on parle de biodiversité, c’est pour éviter de se limiter à un système semencier constitué de blé, de riz et de maïs, puisque de plus en plus, ce sont les principales céréales qu’on est en train de forcer à l’humanité’’, regrette M. Diédhiou.
Ce dernier estime que ‘’le blé doit être une option secondaire ou tertiaire dans le système alimentaire en Afrique de l’Ouest.
Expliquant le choix du thème de la 2e édition du camp de Niaguis qui était axé autour de la production de semences horticoles et maraichères paysannes, Mariama Sonko, présidente du mouvement Nous sommes la Solution, est convaincue qu’il est ‘’temps de refuser de dépendre des semences hybrides ou améliorées faites d’organismes génétiquement modifiés (OGM) parce qu’elles ne concourent pas à l’autonomisation financière durable des femmes africaines. Dans le même sillage, l’expert paysan agroécologiste, Bélimgnégré Abdoul Razack du Burkina Faso, prône, quant à lui, pour ‘’le retour aux sources’’ et ‘’aux pratiques endogènes’’ dans un contexte d’insécurité alimentaire mondiale. ‘’On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire en Afrique tant qu’on n’est pas souverain en semences paysannes. L’autonomie paysanne commence toujours par l’autonomie de la semence. Il faudrait que les agriculteurs africains arrivent à produire leurs propres semences, à les sélectionner, à les multiplier dans les différents champs et fermes. Si nous laissons perdre nos semences paysannes, nous perdons notre dignité. Et la dignité paysanne commence par la semence paysanne. Voilà tout le sens de notre combat’’, fait-il savoir.
Priorisation politique des systèmes semenciers paysans et droits des agriculteurs
Tout comme l’agrobiologiste guinéenne Anne Sia Kamano, les acteurs qui gravitent autour de la lutte pour la souveraineté alimentaire, par le biais de l’autonomisation semencière paysanne, estiment que le combat sera de longue haleine, mais ne sera pas vain. C’est pourquoi, pour mener à bien cette ‘’mère des batailles’’, ils s’appuient sur la tenue de plaidoyers, les camps de formation en agrologie comme celui de Niaguis qui, au-delà de sa mission de sanctuaire mémorial, est une ‘’source vivante et féconde ou les générations présentes et futures, d’ici et d’ailleurs viendront s’abreuver et s’humecter des bonnes pratiques et savoir-faire paysans’’.
Comptant plus de 500 associations faitières réparties dans toute l’Afrique de l’Ouest, ce mouvement de femmes rurales, appuyé par l’ONG Fahamu Africa, s’adosse sur d’autres outils et mécanismes tels que la réalisation de fermes et de centres agrobiologiques, l’organisation de voyages ‘’d’imprégnation et de partage d’expériences à l’image de ceux tenus récemment à Ber Shaba à Sandiara et à la ferme agroécologique des 4 Chemins de Toubab Dialaw, les 18 et 19 novembre dernier. L’organisation de la foire de semences paysannes de Djimini, dans le département de Vélingara, s’inscrit en droite de la volonté des acteurs qui gravitent autour de l’agroécologie de redynamiser les circuits d’échanges et de plaidoyer pour les systèmes semenciers paysans (SSP).
Organisée chaque deux ans, cette foire vise aussi à ‘’renforcer les compétences des plateformes de promotion des SSP pour qu’elles puissent engager les débats au niveau local, national et régional, mais également à contribuer à la médiatisation des systèmes semenciers paysans pour un meilleur soutien politique’’, indique Mamadou Danfakha, chargé des programmes à Fahamu Africa, qui compte par ailleurs s’appuyer sur la pérennisation et l’institutionnalisation des camps de formation et de démonstration des bonnes pratiques et savoir-faire paysan.
Tenue à Dar Es Salam, en Tanzanie, du 14 au 17 aout 2023, la conférence panafricaine sur les semences paysannes, organisée par l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) et ses alliés, participe de la lutte pour l’autonomisation semencière en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre vise à ‘’galvaniser une plus grande action en faveur de la priorisation politique des systèmes semenciers paysans et les droits des agriculteurs sur le continent’’, explique Famara Diédhiou, le chargé des programmes au sein de l’alliance.
Pour l’Afsa, ‘’les semences paysannes ne sont pas seulement les dépositaires de la diversité génétique, elles incarnent également les traditions, les connaissances et les identités de nos communautés agricoles’’. C’est pourquoi la conférence a réitéré son appel aux dirigeants pour qu’ils rejettent les technologies de la révolution verte qui ont échoué et veillent à ce que les gouvernements, les décideurs politiques, les producteurs de denrées alimentaires et les consommateurs du continent tracent leur propre voie vers des systèmes alimentaires et des pratiques agricoles durables et saines.
RESTITUTION DES BIENS CULTURELS, LA SUGGESTION D’ALIOU SOW
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a suggéré, mardi, "une approche diplomatique et persuasive à la place de la confrontation" pour la restitution des biens culturels et la lutte contre le trafic illicite.
Dakar, 12 dec (APS)- Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow a suggéré, mardi, "une approche diplomatique et persuasive à la place de la confrontation" pour la restitution des biens culturels et la lutte contre le trafic illicite.
« Il faut une approche plus diplomatique, plus persuasive et plus coopérative au lieu de penser que c’est la confrontation qui permettra le rapatriement des biens culturels », a soutenu le ministre sénégalais.
Il s’exprimait à Dakar dans le cadre d’un atelier régional de trois jours visant à renforcer les réseaux opérationnels contre le vol et le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest.
« La persuasion, la sensibilisation et la collaboration peuvent nous faciliter cette tâche et c’est mieux que l’approche conflictuelle », a-t-il insisté devant plusieurs participants dont le ministre gambien de la Culture et du Tourisme, Hamat Ngai Kumba Bah.
L’atelier visait à « sensibiliser sur l’importance de la ratification de la Convention de l’UNESCO de 1970 et celle UNIDROIT de 1995 pour les Etats ne l’ayant pas encore fait ».
Il s’est aussi agi lors de cette rencontre, d’évaluer l’efficacité des dispositifs et outils de prévention, de sécurisation et de lutte contre les vols et exportations illicites en vue d’endiguer cette hémorragie culturelle au niveau des pays participants à l’atelier.
L’Organisation des Nations-Unies pour la culture, l’éducation et la science, initiatrice de cet atelier, voulait aussi renforcer et redynamiser les réseaux opérationnels des acteurs impliqués dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest, favoriser un échange entre paires et renforcer les capacités professionnelles des musées, entre autres.
La Convention de l’Organisation des Nations-Unies pour la Culture, l’éducation et la science (UNESCO) de 1970 exhorte les Etats parties à prendre des mesures pour interdire et empêcher le trafic illicite des biens culturels. Elle donne aussi un cadre commun aux Etats parties sur les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert des biens culturels.
Quand à la Convention UNIDROIT de 1995 qui complète les dispositions de droit public contenues dans la Convention de l’UNESCO de 197, elle est un instrument juridique élaboré à la demande de l’UNESCO en vue de mettre au point, un corpus minimum uniforme de règles de droit privé relatives au commerce international de l’art.
Pour Aliou Sow, « la préservation des biens culturels participe à la formation de citoyens conscients et respectueux des valeurs patrimoniales ».
Il rappelle que le trafic illicite de biens culturels génère un commerce « illégal » et « lucratif » et porte un sérieux préjudice aux potentiels qu’offre la culture en tant que vecteur essentiel de développement économique.
« Force est de rappeler qu’au cours des dernières années, la circulation des biens culturels via internet est devenue un commerce lucratif et c’est sur internet que les trafics se font le plus sentir », a indiqué le ministre sénégalais.
Il estime qu’il devient « urgent » pour les pays signataires de cette convention de prendre des mesures préventives, notamment, des campagnes d’information et formation de personnel pour mieux combattre le trafic.
Aliou Sow préconise aussi « la concertation et une synergie des actions entre les pays signataires pour une lutte plus efficace ».
Son homologue gambien de la Culture et du Tourisme, Hamat Ngai Kumba Bah a estimé pour sa part que le phénomène du trafic illite des biens culturels en Afrique est aggravé par les catastrophes naturelles et les conflits armés représentant ainsi une grave menace pour les biens culturels, mais aussi pour la mémoire collective des futures générations.
Il préconise une collaboration entre les forces de défense et de sécurité des pays, les experts, la société civile, les diplomates, sous la coordination de l’UNESCO pour la restitution des biens culturels.
L’atelier qui prend fin, jeudi, a enregistré la participation de seize pays de la sous-région, des professionnels des musées, de la police, de la douane, du patrimoine, entre autres.
COP 28, LE NOUVEAU TEXTE D’ACCORD VA TENIR COMPTE DES LIGNES ROUGES DE CHAQUE PAYS
Le nouveau texte d’accord sur le premier Bilan mondial de l’Accord de Paris, dont l’objectif principal est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030, est en train d’être rédigé...
Dubai, 12 déc (APS) – Le nouveau texte d’accord sur le premier Bilan mondial de l’Accord de Paris, dont l’objectif principal est de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43 % d’ici 2030, est en train d’être rédigé en tenant compte des lignes rouges de chaque pays, a indiqué mardi le directeur exécutif de la 28e Conférence des parties, Masjid Al Suwaidi.
‘’Le nouveau texte comprend tous les éléments dont nous avons besoin pour un plan global à l’horizon 2030’’, a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
‘’Tout y est de l’atténuation, à l’adaptation, les moyens de mise en œuvre, les pertes et dommages’’, a-t-il énuméré, rappelant que le processus des parties est fondé par une question d’ambition et d’équilibre.
Il a relevé que ‘’certains pays veulent une élimination progressive des combustibles fossiles’’. Il ajoute que ‘’d’autres veulent une réduction progressive, voire des formulations différentes pour atteindre cet objectif principal de l’Accord de Paris’’.
‘’D’ores et déjà, même lorsque le nouveau texte final sera publié, nous serons ouverts à d’autres réactions’’, a-t-il promis.
Il a assuré que la présidence de la COP 28 est engagée à aider les parties à se mettre d’accord sur le meilleur plan possible pour le monde.
‘’Nous avons maintenant besoin qu’elles se retroussent les manches et nous donnent le texte dont nous pourrons tous être fiers’’, a-t-il encore déclaré.
Le directeur exécutif de la COP 28 a rappelé que l’objectif est de savoir comment remettre l’Accord de Paris sur les rails, d’atteindre 1,5°C, c’est-à-dire de réduire les émissions mondiales de 43 % d’ici 2030.
‘’Un des objectifs de la COP 28 des Émirats arabes unis, comme l’exige l’Accord de Paris sur le climat, est de présenter le tout premier Bilan mondial, c’est-à-dire une évaluation complète des progrès réalisés par rapport aux objectifs climatiques’’, selon un communiqué de presse.
La présidence de cette COP 28 a ainsi la charge de diriger un processus permettant à toutes les parties de convenir d’une feuille de route claire pour accélérer les progrès grâce à une transition énergétique mondiale pragmatique et à une approche qui ne laisse personne de côté en faveur d’une action climatique inclusive, ajoute la même source.
Ouverte le 30 novembre, la 28e Conférence des parties prend fin officiellement ce mardi en attendant la publication d’un nouvel accord consensuel sur la transition énergétique à mener d’ici 2030.
Au total, 198 pays pour un total de 80 000 participants ont pris part à cette 28e Conférence des Nations unies sur le climat, selon les autorités émiraties.
SORTI SUR BLESSURE EN C1, INQUIÉTUDE POUR NAMPALYS
Titularisé une nouvelle fois d’entrée par Franck Haise pour le match Lens – Séville Fc comptant pour la 6ème et dernière journée des phases de groupe de la Ligue des champions, Nampalys Mendy n’est pas resté longtemps sur la pelouse du RC Lens.
Peur bleue sur la Tanière d’Aliou Cissé. Titularisé une nouvelle fois d’entrée par Franck Haise pour le match Lens – Séville Fc comptant pour la 6ème et dernière journée des phases de groupe de la Ligue des champions, Nampalys Mendy n’est pas resté longtemps sur la pelouse du stade Bollaert-Delelis. L’international sénégalais (27 sélections) a dû céder sa place à Neil El Aynaoui à la 23ème minute après avoir ressenti un pépin physique. «Papy Mendy» s’est claqué la cuisse gauche en voulant relancer long. Immédiatement pris en soin par les soigneurs du Rc Lens, il a dû être remplacé dans la foulée.
Une sortie prématurée inquiétante pour le milieu de terrain sénégalais à un mois de la Can. Le sélectionneur national, Aliou Cissé, retiendra son souffle dans l’attente des résultats qui seront faits incessamment pour déterminer la nature de la blessure du milieu âgé de 31 ans.
SONKO NE POURRA PLUS ÊTRE RÉINTÉGRÉ, SELON ME EL HADJI DIOUF
"La Cause est déjà entendue. La Cour suprême a déjà décidé. Et quand une juridiction supérieur décide, on ne peut pas venir faire fi de sa décision. Donc aujourd’hui cette audience n’a pas de sens..."
Avocat de l’Etat, Me Elhadj Diouf a réagi au terme de l’audience spéciale consacrée à l'affaire de la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Pour lui, la Cour suprême a déjà tranché et le délibéré, fixé pour le 14 décembre ne peut aller dans le sens d’une réintégration.
«La Cause est déjà entendue. La Cour suprême a déjà décidé. Et quand une juridiction supérieur décide, on ne peut pas venir faire fi de sa décision. Donc aujourd’hui cette audience n’a pas de sens parce que la plus haute juridiction du pays a tranché le litige.
Elle a déclaré la signification valable donc la forclusion atteinte. Par conséquent monsieur Sonko ne pourra plus être réintégré, ne pourra plus être inscrit sur les listes électorales. Le délibéré est fixé au 14 décembre mais le juge inférieur ne peut pas passer outre la décision du juge supérieur.»
DELIBÉRÉ DU 14 DÉCEMBRE, LES AVOCATS DE SONKO ANNONCENT LA COULEUR
«Nous attendons de voir si le Juge de Dakar va confirmer la décision de Ziguinchor ou s’il aura un autre point de vue qui sera nécessairement encore devant les chambres réunies de la Cour suprême»
Ousmane Sonko et ses avocats seront fixés jeudi prochain. Le délibéré de l’’audience spéciale consacrée à la requête aux fins d’annulation de la radiation du leader des patriotes des listes électorales a été fixé au 14 décembre. Me Ciré Clédor Ly annonce déjà la Couleur.
«Nous attendons de voir si le Juge de Dakar va confirmer la décision de Ziguinchor ou s’il aura un autre point de vue qui sera nécessairement encore devant les chambres réunies de la Cour suprême», a indiqué le coordonnateur du pool d’avocats du maire de Ziguinchor. Un recours sera donc déposé à la Cour suprême si jamais la décision venait à être défavorable à son client.
MBACKÉ, UN CAR DE TRANSPORT SE RENVERSE ET FAIT 18 BLESSÉS
Il y a eu plus de peur que de mal, aucune perte en vie humaine n’est déplorée. Cependant, la gendarmerie, alertée, a dénombré 18 blessés, dont 4 fracturés.
Un véhicule de transport, avec à son bord des commerçants habitants de Touba en provenance du marché hebdomadaire de Gassane (département de Linguère), s’est renversé hier lors du voyage retour aux environs de 20 heures à l’entrée de Sadio. Il y a eu plus de peur que de mal, aucune perte en vie humaine n’est déplorée. Cependant, la gendarmerie, alertée, a dénombré 18 blessés, dont 4 fracturés. L’état chaotique de l’axe Sadio -Gassane a contribué à l’accident, les quatre pneus du véhicule en l’air. Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour transporter les victimes au centre de santé de la commune de Sadio avant leur transfèrement à l’hôpital Ndamatou de Touba.
A signaler que l’état défectueux de l’axe cahoteux pleins de déviations, sablonneux ou latéritique par endroit entre Touba Sadio a fait l’objet de plusieurs manifestations des populations. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Sadio ont constaté puis ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.
DENISE ÉPOTE, « ENTRE TV5 MONDE ET LE SÉNÉGAL, C’EST UNE LONGUE HISTOIRE D’AMOUR »
TV5 Monde lance, aujourd’hui, la 3e édition de l’émission la « Piste de la Francophonie ». Dans cet entretien Mme Epoté, évoque les enjeux de cette opération.
La chaîne TV5 Monde lance, aujourd’hui, la 3e édition de l’émission la « Piste de la Francophonie ». La diffusion se fera mardi 12 décembre à partir de 6h du matin jusqu’à 1h le jour suivant, en mondiovision. La séquence, tournée en direct de Dakar, s’écoulera de 14h à 15h. Dans cet entretien, la Directrice de la Distribution, du Marketing et de la Commercialisation, Denise Epoté, évoque les enjeux de cette opération.
Entretien réalisé par E. Massiga FAYE
Après la Langue française en 2017 et les Cultures francophones en 2019, cette 3e édition de la « Piste de la Francophonie » va s’intéresser aux questions environnementales. Qu’est-ce qui motive ce choix ?
Cette troisième édition est l’occasion pour TV5 Monde de montrer son engagement en faveur de la protection de la planète. La défense de la planète est un axe de notre plan stratégique. Au quotidien, des collaborateurs de la chaîne « référents développement durable » organisent des actions de sensibilisation dans toute l’entreprise afin de faire de nous des citoyens écoresponsables et engagés. Par ailleurs, depuis un an, TV5 Monde a lancé un magazine mensuel « À la Vie à la Terre » qui traite de toutes questions environnementales. Après un tournage au Canada, au Maroc, au Cameroun, au Congo et en Suisse, l’équipe s’est rendue, début novembre, au Sénégal, dans le parc de Djoudj, la troisième réserve ornithologique du monde. Avec la « Piste de la Francophonie pour la planète », le 12 décembre, les 432 millions de foyers de TV5 Monde découvriront de 6h à 1h du matin, comment, aux quatre coins de la planète, de Dakar à Victoria et de Bâton-Rouge (ville des États-Unis, Louisiane) à Bruxelles, les citoyens se mobilisent pour préserver notre planète Terre.
La « Piste de la Francophonie pour la planète » est une émission exceptionnelle de 19h de direct à travers 17 villes du monde, de 6h00 du matin à 1h00 le jour suivant. Dakar figure dans ce dispositif. Que représente la capitale sénégalaise pour la chaîne francophone à l’aune de ses 40 ans ?
Entre TV5 Monde et le Sénégal, c’est une longue et belle histoire d’amour qui remonte à 1991. Lors du sommet de la Francophonie, c’est à la demande du Président Abdou Diouf que la décision a été prise de lancer TV5 Afrique. Un an plus tard à Dakar, la chaîne voyait le jour. Mactar Silla qu’on ne présente pas a été le premier directeur de TV5 Afrique. Grâce au Président Macky Sall, TV5 Monde et Tivi5 Monde, la chaîne pour les enfants, sont présentes sur la Tnt publique. Par ailleurs, nous entretenons avec la Rts (télévision publique) d’excellentes relations, elles portent à la fois sur la production, l’assistance technique et sur la remise à niveau du personnel.
Quel sera le menu pour l’étape de Dakar ?
En compagnie de Mariama Dramé, journaliste à la Rts, et avec à nos côtés des invités, pendant une heure, nous vous proposerons de découvrir les initiatives prises par les associations et les populations pour préserver l’environnement. Nous vous emmènerons au bord du lac Rose qui, au fil des ans, est devenu impropre à la saliculture, à Saint-Louis, où la vieille ville construite sur l’île de Ndar est menacée par l’érosion marine. Vous découvrirez également la majestueuse forêt de baobabs, appelés arbres de vie, ils sont connus pour leur très grande longévité. L’un des plus vieux baobabs du Sénégal a 850 ans ! Les baobabs sont classés parmi les plus grands arbres du monde. Mais je préfère ne pas tout vous dire afin que les téléspectateurs apprécient mieux les surprises que Mariama Dramé et moi leur réservons.
Ce voyage autour du monde est aussi une prouesse technique…
Effectivement. C’en est une, car c’est un direct de 19h qu’il faut assurer avec des étapes sur les cinq continents. Mais nous pouvons compter sur la grande expertise de notre partenaire Intelsat qui nous accompagne depuis la première édition de ce programme lancé en 2017 par Yves Bigot, le président directeur général de TV5 Monde.
Quarante ans de présence sur la scène internationale. Que de chemin parcouru…
Vous avez entièrement raison ! Mais pour moi qui suis entrée à TV5 en 1994 comme chargée de programmes aux côtés de Mactar Silla, le Directeur Afrique, il y a des dates marquantes : 1998, lancement du journal Afrique un tout images. Depuis 2017, c’est un journal de 26 minutes ; 1999, la régionalisation des chaînes sur le modèle de TV5 Afrique qui était jusque-là l’unique signal destiné à une zone géographique ; 2010, naissance la web TV Afrique, TV5 Monde+ Afrique ; 2012, lancement de la chaîne jeunesse TIVI5 Monde destinée aux 4-13 ans. En 2016, elle a été lancée en Afrique et en 2022 au Maghreb et au Moyen-Orient ; 2015, lancement de la chaîne sur l’art de vivre TV5 Monde Style. Elle a ensuite été lancée en Afrique en 2017 et deux ans plus tard au Maghreb Orient. En 2017, il y a eu aussi le lancement de l’offre numérique 100 % Afrique dont le logo est un zèbre qui rappelle cette belle maxime africaine « un homme sans culture est un zèbre sans rayures » ; 2020, le lancement de la plateforme TV5 Monde plus 100 % gratuite et 100 % francophone qui propose plus de 7000 heures de programmes sous-titrés en six langues : français, anglais, arabe, espagnol, allemand et roumain. En 2021, la Principauté de Monaco devient le sixième bailleur de fonds de TV5 Monde.
En 2023, TV5 Monde signe avec l’État du Bénin et Médiawan un accord de coproduction pour la première série quotidienne panafricaine « Le meilleur est à venir ». Je vous donne rendez-vous sur TV5 Monde en 2025 !
La promotion de la diversité culturelle est le fil conducteur de TV5. Quels sont les nouveaux défis auxquels la chaîne francophone doit faire face ?
Abonder davantage le catalogue de la plateforme TV5 Monde grâce à l’apport de contenus que nous fourniraient les chaînes publiques africaines afin d’accroître la découvrabilité des contenus francophones d’où qu’ils viennent.
Vous avez récemment été nominée au classement Top50 Forbes des femmes les plus influentes en Afrique. Qu’est-ce que cela vous fait d’être une femme multi primée ?
Les honneurs et les prix ont deux particularités. Ils flattent votre égo, car vous vous dites que ce que vous faites est apprécié. Mais on a souvent tendance à l’oublier, ils vous obligent, car vous devez faire plus et mieux afin de ne pas décevoir ceux qui vous ont honoré ! Je saisis cette occasion pour remercier ma famille sans laquelle je ne serais pas ce que je suis. Mes professeurs qui, tout au long de mon cursus, m’ont transmis le goût du travail bien fait. Une pensée toute particulière pour Jacques Famé Ndongo, Hervé Bourges et Albert Bourgi. Et je n’oublie pas les patrons avec lesquels je travaille et dont la confiance se traduit par les responsabilités et les missions qu’ils me confient.
Vous êtes une référence dans votre domaine, avec l’évolution dans le secteur médiatique. Quels conseils prodiguez-vous aux nouvelles générations ?
De la rigueur dans le travail, en étant exigeant avec soi-même avant de l’être avec les autres. Bien s’informer pour mieux informer les autres. Des compris s’il le faut, mais jamais de compromissions. C’est ce qui fonde votre crédibilité.