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28 août 2025
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LE MANDAT PRÉSIDENTIEL ALLONGÉ
Les députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu ont voté, sous haute tension, le report de l'élection initialement prévu le 25 février au 15 décembre 2024. Les opposants ont bloqué la séance pendant plus d'une heure avant de boycotter le vote
Les députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu ont voté, lundi soir, la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.
Ce vote sans débat s’est déroulé sous la surveillance des gendarmes après que les opposants ont bloqué pendant plus d’une heure la séance plénière.
Ils n’ont pas finalement assisté au vote.
Le mandat du président Macky Sall prend officiellement fin le 2 avril.
Cette présente loi qui apporte une dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution donne droit également au président de la République en exercice de poursuivre ses fonctions jusqu’à l’installation de son successeur.
Les députés ont entamé, lundi, vers 13h, l’examen de la proposition de loi dont l’adoption marquera une étape décisive vers le report de l’élection présidentielle du 25 février, alors que le chef de l’Etat, Macky Sall a abrogé le décret convoquant le corps électoral, entrainant de fait une interruption du processus électoral.
La très controversée proposition de loi émane de parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature de son leader, Karim Wade, a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité.
Elle fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur des accusations de supposées de corruption et de conflits d’intérêt visant certains membres du Conseil constitutionnel.
Ces accusations ont été portées par le Parti démocratique sénégalais, la formation politique de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012).
Les députés du groupe Liberté et démocratie ont bénéficié des voix des députés de la majorité présidentielle, Benno Bok Yaakar (BBY), pour faire passer cette résolution.
"Il s’agit tout simplement d’un coup d’État constitutionnel, orchestré par le régime en place, en complicité avec la CEDEAO, l’Union européenne", a de son côté réagi le président du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi de la l’opposition, Biram Souleye Diop.
WALFADJRI PRIVÉE DE LICENCE
Le gouvernement accuse la chaîne privée d'avoir encouragé les affrontements du week-end dernier et de ne pas avoir respecté ses engagements
Le ministre de la Communications, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé, lundi, le retrait de la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri ‘’de manière définitive avec effet immédiat’’.
Dans la foulée des violences qui ont éclaté dimanche à Dakar après que des candidats à l’élection présidentielle ont appelé leurs partisans à un rassemblement pour lancer la campagne électorale qui devait débuter le même jour, en dépit de la suspension du processus électoral par le chef de l’Etat, le signal de la chaine de télévision privée Walf TV a été coupé par les autorités pour ‘’incitation à la violence’’.
Le ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam a invoqué les dispositions de l’article 142 du Code de la presse selon lesquelles "l’autorité compétente procède à la révocation de la licence si son bénéficiaire ne paie les redevances après mise en demeure ; n’observe pas les prescriptions législatives, réglementaires et contractuelle relatives à la licence…’’.
Selon lui, le groupe Walfadjri ‘’est en état de récidive manifeste’’ pour avoir fait l’objet de mesure de suspension à trois reprises.
Il précise que ces ‘’violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles relatives à la licence sont volontaires et visent à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays’’.
La mesure de retrait de la licence de Walfadjri a suscité une vague de condamnation des organisations de défense des droits de l’homme.
« La liberté de la presse est un pilier fondamental de toute démocratie, garantissant la pluralité et la diversité des médias. Nous appelons le gouvernement sénégalais à reconsidérer cette mesure de retrait de licence de Walf TV et à respecter les principes qui sous-tendent la liberté d’expression’’, ont déclaré Amnesty International Sénégal, ARTICLE 19 Sénégal et Afrique de l’ouest, La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Africtivistes.
LA PLÉNIÈRE DE L'ASSEMBLÉE BLOQUÉE PAR LES OPPOSANTS
Les élus des groupes Yewwi askan wi, Taxaw Sénégal et autres ont dit non à un vote du texte sans débat proposé par le groupe Wallu. Le président Amadou Mame Diop a dû quitter la salle
Les députés de l’opposition ont décidé de bloquer, lundi soir, la séance plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle du 25 février.
Le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a dû quitter la salle.
Les élus des groupes Yewwi askan wi, Taxaw Sénégal et autres ont dit non à un vote du texte sans débat proposé par le groupe Wallu.
Les députés ont entamé, lundi, vers 13h, l’examen d’une proposition de loi dont l’adoption marquera une étape décisive vers le report de l’élection présidentielle du 25 février, alors que le chef de l’Etat, Macky Sall a abrogé le décret convoquant le corps électoral, entrainant de fait une interruption du processus électoral.
La très controversée proposition de loi émane de parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature de son leader, Karim Wade, a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité.
Elle fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur des accusations de supposées de corruption et de conflits d’intérêt visant certains membres du Conseil constitutionnel.
Ces accusations ont été portées par le Parti démocratique sénégalais, la formation politique de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012).
Les députés du groupe Liberté et démocratie ont bénéficié des voix des députés de la majorité présidentielle, Benno Bok Yaakar (BBY), pour faire passer cette résolution
FONK SA REEW DÉNONCE UN COUP D'ÉTAT
Le mouvement appelle à la mise en place rapide d'un vaste front patriotique, démocratique et républicain à travers tout le pays" pour faire échec à ce qu'il qualifie de "complot contre la République et la Démocratie, inédit dans l'histoire du Sénégal
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/02/2024
A moins de 3 semaines du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024 au Sénégal, le climat politique est tendu. Le mouvement citoyen "Fonk Sa Reew" a en effet dénoncé une tentative de "coup d'État constitutionnel" ourdi par le président Macky Sall.
Dans une déclaration publiée le 4 février, Fonk Sa Reew affirme sans détour que "le report sine die, voire l’annulation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 vise le renversement illégal de l’ordre constitutionnel au Sénégal". Le mouvement cite ajoute que "aucun président avant M. Macky Sall ne l’a fait. Ni le président de la République, ni l’Assemblée nationale n’a l’autorité constitutionnelle d’annuler ou même de reporter l’élection présidentielle."
Fonk Sa Reew dénonce une "crise institutionnelle totalement factice" servant "d’écran de fumée à un putsch constitutionnel contre l’État sénégalais et ses traditions républicaines et démocratiques". Le mouvement accuse le régime de Macky Sall d'emprunter "une trajectoire anti démocratique" après avoir "vainement tenté de saboter le processus électoral par la gestion nébuleuse du système de parrainage des candidats".
"Tous les mécanismes et subterfuges en train d’être mis en place méthodiquement ne visent que cela : exproprier la souveraineté du peuple sur le choix du prochain Président", alerte Fonk Sa Reew. Le mouvement fait notamment référence à "la collusion actuelle des députés libéraux (PDS et APR) pour voter une loi d’anéantissement des élections, sous prétexte d’enquête contre des juges du conseil constitutionnel".
Fonk Sa Reew lance un "appel à la mise en place rapide d'un vaste front patriotique, démocratique et républicain à travers tout le pays" pour faire échec à ce qu'il qualifie de "complot contre la République et la Démocratie, inédit dans l'histoire du Sénégal". Le mouvement exige le "strict respect du calendrier électoral" et affirme que "le 25 février 2024, le peuple sera dans les urnes, sinon dans la rue".
LE RIS APPELLE AU RESPECT DU CALENDRIER RÉPUBLICAIN
Pour le Rassemblement Islamique du Sénégal, la décision du report de la présidentielle s'inscrit dans la dégradation du climat politique observée depuis l'arrivée au pouvoir du président Macky Sall en 2012
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/02/2024
Le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a dénoncé le report de l'élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024, décidé par le président Macky Sall le 3 février dernier. Dans une déclaration publiée hier, le RIS a estimé que cette décision "prise en otage notre peuple et nos institutions" et prive les Sénégalais de leur "droit fondamental de choisir leur leader de manière libre, transparente et responsable".
Pour le RIS, cette décision s'inscrit dans la dégradation du climat politique observée depuis l'arrivée au pouvoir du président Macky Sall en 2012. Selon le porte-parole de l'organisation, "certains principes fondamentaux de notre République ont été compromis au profit d'une logique de conservation du pouvoir". Il a pointé du doigt "l'instrumentalisation des institutions de la République et la remise en cause des principes démocratiques", faisant référence aux tensions et violences survenues ces dernières années.
L'organisation a rappelé que "le Sénégal, avec sa riche tradition électorale et son héritage démocratique, a toujours été un exemple en Afrique et dans le monde", soulignant que c'est "grâce à la force de nos institutions et à la détermination de notre peuple" que le pays a su surmonter les défis du passé.
Le RIS s'est dit "inquiét[e] quant aux éventuelles conséquences de cette crise politique" et a "invité solennellement" le chef de l'Etat, en tant que "clé de voûte des Institutions", à "revenir sur sa décision et à respecter le calendrier républicain". Cet appel vise à "permettre aux sénégalais de choisir leur chef d'État dans le cadre d'un processus démocratique, transparent et équitable", selon les termes utilisés dans la déclaration.
LES ÉLÉPHANTS N'ONT PLUS PEUR DE RIEN
Grâce à sa force mentale décuplée par son parcours du combattant, la Côte d'Ivoire, virtuellement éliminée à chaque tour mais qualifiée à chaque fois de façon miraculeuse, croient en son étoile pour cette CAN 2023
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/02/2024
Les éléphants de Côte d'Ivoire se sont virtuellement fait éliminer à chaque tour de la Coupe d'Afrique des Nations 2022 (CAN 2022) qui se déroule actuellement au Cameroun, mais parviennent à chaque fois à se qualifier de manière miraculeuse. C'est ce que révèle Seko Fofana, l'un des leaders de l'équipe ivoirienne, dans des déclarations à l'Agence France Presse (AFP). "On n'a peur de rien", assure déterminé le milieu de terrain de Lens, alors que les Ivoiriens affrontent la République démocratique du Congo mercredi soir à Abidjan pour une place en finale.
D'où vient ce mental de fer ? Selon Fofana, "ça part de la Guinée Équatoriale", en référence à la terrible défaite 4-0 subie lors du premier match de poule, où certains joueurs ont terminé en larmes. "On était au fond du trou", se souvient-il. Pourtant, les Éléphants ont su se relever de ce coup dur grâce à leur force mentale. "On a dû attendre des matches pour espérer une qualification, ce qui est arrivé, maintenant on n'a plus peur de rien", affirme le leader technique des Ivoiriens.
Un parcours miraculeux s'en est suivi. Avec seulement 3 points et une différence de but négative (-3) après leur déroute initiale, les éléphants se sont accrochés à leur rêve de qualification en suivant tous les matchs des autres groupes. Ils ont finalement été repêchés in extremis après les résultats inattendus du dernier match de poule qui les ont placé parmi les meilleurs troisièmes. "C'était très, très dur pour nous", se remémore Serge Aurier, un autre cadre de l'équipe, cité par l'AFP. "On était à l'hôtel, on rasait les murs limite pour aller manger, on a été repêchés, on a attendu la victoire du Maroc pour être là".
Ce parcours du combattant leur a donné des ailes. "Quand tu es ressuscité comme on l'a été, il n'y a plus rien qui te fait peur, on fonce, on y va", affirme Aurier. Cet état d'esprit leur a permis de renverser des situations compromises en 8e de finale face au Sénégal et en quart face au Mali, à dix contre onze. Même l'entraîneur malien Eric Chelle s'est incliné devant leur détermination : "Ils ont cette énergie, et aussi parce qu'il le faut dans le foot, ce petit brin de chance. Ils méritent cette demi-finale", a-t-il déclaré à l'AFP.
En somme, grâce à leur force mentale décuplée par leur parcours du combattant, les Éléphants de Côte d'Ivoire, virtuellement éliminés à chaque tour mais qualifiés à chaque fois de façon miraculeuse, croient en leur étoile et n'ont plus peur de rien dans leur quête du sacre final.
PHOSPHATE, ALIKO DANGOTE VA INVESTIR UN MILLIARD DE DOLLARS DANS UN PROJET AU SÉNÉGAL
Après le ciment, c’est dans le secteur des phosphates que l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangoté compte investir prochainement au Sénégal. Il en a fait part au Président Macky Sall, qui lui a accordé une audience au Palais de la République.
Reçu en audience puis élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre national du Lion, vendredi dernier, par le Président Macky Sall, l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote a annoncé son intention d’investir un milliard de dollars dans un projet d’exploitation du phosphate au Sénégal. Le conglomérat cimentier de l’investisseur nigérian opère déjà depuis janvier 2015 au Sénégal, avec une filiale à Pout, dans la région de Thiès.
Après le ciment, c’est dans le secteur des phosphates que l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangoté compte investir prochainement au Sénégal. Il en a fait part au Président Macky Sall, qui lui a accordé une audience au Palais de la République, vendredi en milieu de journée. Le montant annoncé est d’un milliard de dollars dans un projet d’exploitation de phosphate, soit un peu plus de 600 milliards de FCfa. «Nous avons eu des discussions fructueuses avec son Excellence (le Président Macky Sall). Nous avons l’intention d’investir plus d’un milliard de dollars dans notre projet d’exploitation de phosphate dès que nous recevrons notre licence», a-t-il notamment annoncé à sa sortie d’audience, en milieu de journée. Rencontre au cours de laquelle le Chef de l’État l’a élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre national du Lion. Cette distinction est la plus haute conférée par la République du Sénégal à des personnalités civiles et militaires émérites.
Accompagné d’une forte délégation, le magnat africain du ciment a déclaré «être très honoré par cette grande marque de considération». «J’ai été très honoré d’entendre le Président dire que je mérite cette distinction pour tout ce que je fais au Sénégal et en Afrique. Au nom de mon groupe, je remercie son Excellence M. le Président Macky Sall de m’avoir élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre national du Lion. C’est un geste que j’apprécie à sa juste valeur, car il vient renforcer les relations de notre groupe et de notre pays, le Nigeria, avec le Sénégal. Cela va nous motiver à investir davantage dans ce pays», a-t-il déclaré.
Le Sénégal dispose d’un potentiel en phosphate considérable. D’ailleurs, dans le secteur, il y a une certaine boutade qui veut que «le Sénégal est assis sur du phosphate». En effet, on trouve cette ressource quasiment partout dans le pays, sur toute la frange côtière à Thiès, Tivaouane, Taïba, Tobéne, Lam-Lam, Mekhé, Matam, Gossas, Coki, Diourbel, Niakhène, Kébémer, Louga, Tamba, Kolda, Kaolack Fatick, Kédougou, etc. Les réserves de phosphate du Sénégal sont estimées à plus d’un milliard de tonnes. Ce qui représente, sur la base d’une production annuelle de deux millions de tonnes, près de 500 ans d’exploitation, soit 20 générations. À titre de comparaison, l’or n’a qu’une durée d’exploitation estimée de moins de 25 ans, et le pétrole et le gaz 10 à 15 ans tout au plus.
En 2017, selon le rapport de l’Itie, le phosphate était au 1er rang des exportations minières avec 161 milliards de FCfa, devant l’or 158 milliards de FCfa, le ciment 116 milliards de FCfa et le Zircon 58 milliards de FCfa.
L’UA APPELLE À LA TENUE DANS LES MEILLEURS DÉLAIS DE LA PRÉSIDENTIELLE AU SÉNÉGAL
Moussa Faki Mahamat encourage vivement toutes les forces politiques et sociales au règlement de tout différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue civilisés, dans le strict respect des principes qui gouvernent l’État de droit.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a invité les autorités sénégalaises à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle, après que le chef de l’Etat a annoncé samedi l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.
‘’Le président de la Commission invite les autorités nationales compétentes à organiser dans les meilleurs délais les élections, dans la transparence, la paix et la concorde nationale’’, rapporte un communiqué publié sur le site de l’UA.
Le président, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.
Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.
Le président de la Commission de l’Union africaine a appris le report des élections présidentielles en République du Sénégal avec préoccupation tant la situation politique dans ce pays où le modèle démocratique a toujours été salué avec haute appréciation, ne saurait laisser aucun africain indifférent.
Moussa Faki Mahamat encourage vivement toutes les forces politiques et sociales au règlement de tout différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue civilisés, dans le strict respect des principes qui gouvernent l’État de droit dont le pays a une tradition historique enracinée, indique le communiqué.
CAP SKIRRING, L’AUTEUR PRÉSUMÉ D’UN DOUBLE MEURTRE ARRÊTÉ
L’arrestation du meurtrier a été opérée par la gendarmerie dans la localité de Mlomp, samedi.
Ziguinchor, 5 fév (APS) – Un homme suspecté d’être l’auteur du double meurtre survenu dans la nuit de jeudi à vendredi à Boucotte-Diembering, non loin du village de Cap Skirring (Ziguinchor, surd) a été arrêté, a annoncé la gendarmerie.
L’arrestation du meurtrier a été opérée par la gendarmerie dans la localité de Mlomp, samedi.
Deux individus, un vigile et un charpentier ont perdu la vie après avoir été atteints par balles sur la baie de Boucotte-Diembering dans une résidence privée dans laquelle loge un couple franco-sénégalais.
MAMADOU SHAEM DIOP INTERPELLE LES ARTISTES SÉNÉGALAIS
"S’il vous arrive de penser qu’à vos propres intérêts, je vous rappelle que durant toute l’année 2023 vous n’avez pratiquement pas eu beaucoup de rentrées d’argent."
L’entrepreneur culturel Mamadou Shaem Diop s’est adressé à ses frères artistes dans ce contexte marqué par un report de la présidentielle.
Votre silence nous coûtera cher !
S’il vous arrive de penser qu’à vos propres intérêts, je vous rappelle que durant toute l’année 2023 vous n’avez pratiquement pas eu beaucoup de rentrées d’argent.
Est-il nécessaire de vous rappeler que cela a été causé par les annulations de tous les événements phares suite aux émeutes contre l’injustice?
Nous avons tous programmé de grands événements après les élections du 25 Février. Le schéma est simple : pas d’élections, pays sous tension, pas de possibilité d’organisation donc, des centaines de projets culturels mort-nés.