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8 juin 2025
LA LISTE DES 21 PERSONNALITÉS QUI VONT CONTRÔLER LES PARRAINAGES
Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024
Le Conseil constitutionnel a publié ce mercredi 13 décembre la liste des 21 membres de la commission chargée d’étudier les parrainages pour la présidentielle de février 2024 (voir la liste ci-dessous).
LES 21 MEMBRES DE LADITE COMMISSION
Les 7 juges du Conseil constitutionnel
1. Mamadou Badio Camara
2. Aminata Ly Ndiaye
3. Mouhamadou Diawara
4. Youssoupha Diaw Mbodj
5. Awa Dièye
6. Cheikh Ndiaye
7. Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly
Greffiers
8. Ousmane Bâ
9. Fatma Ndiaye
Personnel administratif et technique (magistrats)
10. Madiena Bakhoum Diallo
11. Cheikh Mbacké Ndiaye
12. Elisabeth Ndew Diouf Niang
13. Laïty Sarr
14. Mamadou Touré
Représentants de la CENA
15. Ndèye Rokhaya Mbodj (journaliste)
16. Mamadou Bocar Niane (enseignant en retraite)
Personnalités indépendantes
17. Bacre Waly Ndiaye (avocat)
18. Coumba Sèye Ndiaye (avocat)
19. Aïda Diagne Diawara (notaire)
20. Alassane Seck (Ligue sénégalaise des droits humains)
Représentant de l’Administration
21. Biram Sène (DGE)
KISSI GERTÉ OU LA RÉCUPÉRATION DES GRAINES D’ARACHIDE, UN GAGNE-PAIN POUR LES FEMMES RURALES
Bêcher la terre, la fouiller pour récupérer des graines d’arachide. C’est ce qu’on appelle «Kissi gerté». La pratique finit par une revente afin de subvenir aux besoins de leurs familles.
Bêcher la terre, la fouiller pour récupérer des graines d’arachide. C’est ce qu’on appelle «Kissi gerté». La pratique finit par une revente afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Reportage sur le gagne-pain de plusieurs femmes dans le monde rural en fin d’hivernage.
Se lever le matin, aller préparer le petit déjeuner avant de se rendre aux champs pour travailler aux côtés des hommes, et plus tard retourner à la maison préparer le déjeuner… C’est le quotidien de la plupart des femmes en milieu rural. Mais ces terres qu’elles cultivent, ces champs sur lesquels elles font couler leur sueur au même titre que les hommes, dans leur grande majorité en tout cas, appartiennent uniquement à ces derniers.
Ainsi, après que l’arachide est mise dans les sacs et transportée à la maison ou acheminée dans les points de collecte et de vente, les femmes retournent aux champs pour récupérer des graines d’arachide éparpillées ça-et-là. Armées de houes, un bidon d’eau sous la main, parfois un bébé attaché au dos, elles passent toute la journée dans les champs avant de rentrer pour continuer les travaux ménagers qui ont démarré depuis le chant du coq.
Trouvée dans les champs, à Ndjigui, commune de Kahi, département de Kaffrine, en compagnie d’autres femmes, plutôt discrètes face aux caméra, Aïda Ba raconte : «En cette période, les femmes sont dans les champs pour récupérer des graines d’arachide à revendre. Nous le faisons pour aider nos maris dans les foyers pour nos besoins personnels mais également pour avoir de quoi acheter des habits et autres pour nos enfants. C’est tout ce que nous avons, sinon, après l’hivernage, beaucoup de femmes vont en ville pour laver le linge afin de gagner quelque chose ou alors, elles restent à la maison à s’occuper des enfants et des travaux ménagers». Mme Ba plaide pour le financement des activités des femmes rurales comme celles du milieu urbain pour développer le maraîchage en saison sèche. En espérant que leur quotidien qui n’est pas de tout repos fasse partie des principales priorités des autorités, les femmes, en milieu rural, continuent de braver le froid, les fardeaux quotidiens et les incertitudes du lendemain pour le bien-être de leurs familles.
LE TRIBUNAL HORS CLASSE DE DAKAR ORDONNE LA REINTEGRATION D’OUSMANE SONKO DANS LE FICHIER ELECTORAL
Victoire judiciaire pour le leader de Pastef, revers pour le pouvoir : un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé à nouveau, ce jeudi, la radiation de l'opposant des listes électorales, lui ouvrant la porte à la présidentielle de février
Un juge du tribunal hors classe de Dakar a annulé la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales après l’avoir jugé ‘’illégale’’, une décision confirmant celle initialement rendue par le tribunal d’instance de Ziguinchor (sud) en faveur du candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
L’Agent judiciaire de l’État a décidé de se pouvoir en cassation, selon l’un de ses avocats, Me El Hadji Diouf.
Me Abdoulaye Tall, l’un des avocats de M. Sonko, s’exprimant devant les journalistes en marge de l’audience de ce jeudi, dit inviter la Direction générale des élections à ‘’essayer de sauver la face en respectant et en exécutant cette décision qui vient de tomber’’.
‘’Cette décision est exécutoire. Même s’il existe un recours, il n’aura pas un caractère suspensif’’, a ajouté Me Tall.
Il dit aussi appeler l’État à se montrer ‘’élégant envers cette décision […] en remettant’’ la fiche de candidature d’Ousmane Sonko à son mandataire, ‘’pour lui permettre d’aller recueillir ses parrainages auprès des Sénégalais’’.
L’Agent judiciaire de l’État ne s’avoue pas vaincu. Ses avocats ont décidé de se pourvoir en cassation.
‘’Nous allons faire un pourvoi en cassation, comme nous l’avions fait contre la décision du tribunal d’instance de Ziguinchor’’, a déclaré Me El Hadj Diouf.
Les plaidoiries des avocats des deux parties ont eu lieu mardi dernier.
Le 17 novembre, la Cour suprême a annulé et cassé une décision du tribunal de Ziguinchor favorable à M. Sonko. Le même jour, cette haute juridiction a renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.
Dans cette affaire, les avocats d’Ousmane Sonko ont plaidé sa réintégration dans le fichier électoral, sans laquelle sa candidature ne peut pas être recevable.
‘’Nous demandons que notre client, en l’occurrence Ousmane Sonko, puisse jouir de son droit naturel de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, a soutenu Me Ndoumbé Wane, estimant que les droits de l’opposant ont été violés, car ‘’la notification de sa radiation ne lui est jamais parvenue’’.
‘’Jusqu’au moment où on est en train de plaider ce matin, Ousmane Sonko n’a jamais reçu de notification’’ de sa radiation du fichier électoral, a argué Me Joseph Étienne Dione.
Il estime que c’est le greffe de la prison de Sébikotane (ouest), où se trouvait M. Sonko, qui devait recevoir l’acte de radiation pour le notifier à son destinataire.
‘’Certains agents se servent des moyens de l’État pour démolir un adversaire’’
Lors des plaidoiries, Me Saïd Larifou a estimé qu’il y avait une volonté manifeste d’empêcher son client d’exercer ses droits politiques. ‘’Certains agents se servent des moyens de l’État pour démolir un adversaire’’, a-t-il soutenu.
Tous ces arguments ont été rejetés par les avocats de l’Agent judiciaire de l’État. Ils estiment que maintenir le nom d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral après la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor par contumace – le 1er juin dernier, pour ‘’corruption de la jeunesse’’ – serait une violation de la loi.
Me Adama Fall soutient qu’‘’aucun recours n’a été fait par M. Sonko pendant le temps qui lui a été imparti’’. ‘’La radiation est justifiée parce que s’il avait répondu au juge, il ne serait pas jugé par contumace’’, a fait valoir Me El Hadji Diouf.
‘’M. Sonko ne s’est jamais constitué prisonnier pour faire casser sa condamnation par contumace’’, a soutenu Me Ndéné Bitèye, jugeant sa demande de réintégration dans le fichier électoral mal fondée.
Pour Me El Hadj Diouf, la cause est déjà entendue parce que ‘’la Cour suprême a déjà décidé’’ en annulant la décision prise par le tribunal de Ziguinchor en faveur de l’opposant.
‘’Quand la plus haute juridiction du pays a tranché le litige et a déclaré la signification valable, la forclusion a été atteinte. Par conséquent, Ousmane Sonko ne pourra plus être réintégré, ne pourra plus être inscrit sur les listes électorales’’, a-t-il dit.
Pour Me Ciré Clédor Ly, la Direction générale des élections et la Direction de l’automatisation du fichier ont violé les droits de l’opposant en le radiant ‘’abusivement des listes électorales, sur la base de prétextes fallacieux’’.
ELECTIONS DE REPRÉSENTATIVITÉ SYNDICALE, L’UNSAS, LEADER DANS LA RÉGION DE MATAM
L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Matam avec 812 voix devant la CNTS, la CNTS/FC et la FGTS/B selon les résultats globaux publiés
Matam, 13 déc (APS) – L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Matam avec 812 voix devant la CNTS, la CNTS/FC et la FGTS/B selon les résultats globaux publiés par l’inspection régionale du Travail de Matam.
Avec 812 voix sur 2583 suffrages valablement exprimés, l’UNSAS est arrivée première aux élections générales de représentativité organisées, mardi, dans la région de Matam.
Elle devance la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) qui vient en deuxième position avec 507 voix. La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (CNTS/FC) vient en troisième position avec 418 voix.
La Fédération générale des travailleurs du Sénégal/B (FGTS/B) qui a obtenu 350 voix se classe quatrième et devance la Confédération des syndicats autonomes (CSA) qui en a remporté 211.
Selon l’inspecteur régional du Travail, Ibrahima Diop, dans la région de Matam, 6239 travailleurs se sont inscrits, dont 2593 votants qui étaient répartis dans 26 bureaux de vote.
BARTHEMEMY DIAS ET OUSMANE SONKO FONT LA UNE DE REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE JEUDI
Les quotidiens de ce jeudi parlent beaucoup des opposants Ousmane Sonko et Barthélémy Dias en raison des affaires judiciaires les concernant.
Dakar, 14 déc (APS) – Les quotidiens de ce jeudi parlent beaucoup des opposants Ousmane Sonko et Barthélémy Dias en raison des affaires judiciaires les concernant.
Ce jeudi, le tribunal hors de classe de Dakar rendra une décision qui devrait consister à confirmer la radiation de M. Sonko du fichier électoral ou à l’annuler.
La Cour suprême a annulé une décision du tribunal d’instance de Ziguinchor en faveur de l’opposant et a demandé au tribunal hors de Dakar de juger l’affaire.
‘’Quel que soit le verdict, il est probable que la Cour suprême soit de nouveau saisie par la partie perdante. Or, de [la confirmation de] cette radiation ou de son annulation dépendra le dépôt des parrainages’’ de la candidature d’Ousmane Sonko, explique Bés Bi Le Jour.
‘’Un jeudi crucial pour Ousmane Sonko’’, titre Source A en relayant une réaction de l’opposant Khalifa Sall – candidat à la candidature à l’élection présidentielle et ancien maire de Dakar – à la radiation du maire de Ziguinchor du fichier électoral : ‘’Il mène un combat légitime, subit une situation difficile et se bat. J’ai fait vingt-huit mois de parcours judiciaire pour être candidat. Je crois, donc, que c’est un combat qu’il faut mener et il le mène bien.’’
‘’Le tribunal peut ordonner à la Direction générale de lui remettre ses fiches de parrainage. Dans ce cas, ce sera une victoire […] qui peut lui ouvrir les portes du palais de la République’’, écrit WalfQuotidien.
Il ajoute qu’‘’au cas où le juge confirme la Cour suprême qui avait cassé l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor, le 17 novembre dernier, Ousmane Sonko sera mis out’’.
Sud Quotidien est d’avis que le verdit de ce jeudi ‘’pourrait sonner le prolongement de la bataille judiciaire, auprès de la Cour suprême, sur cette affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre démocratie’’.
Le 22 décembre prochain, Barthélémy Dias sera jugé par la Cour suprême. Il s’agira, pour cette juridiction, de dire s’il est responsable ou pas de la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme aurait été tué par balle lors d’une manifestation survenue le 22 décembre 2011 à Dakar.
‘’La chambre pénale de la Cour suprême a fixé cette date pour juger l’affaire Barthélémy Dias contre le ministère public’’, lit-on dans EnQuête.
Ce journal, comme tant d’autres, affirme que M. Dias pourrait être privé du poste de maire de Dakar et de ses fonctions parlementaires, s’il est condamné. ‘’Les supputations vont bon train à propos de son fauteuil de maire, en cas de condamnation définitive’’, note EnQuête.
‘’Barthélémy Dias risque-t-il de connaître le même sort que son prédécesseur Khalifa Sall ? C’est-à-dire perdre la mairie de Dakar et son mandat de député à cause de ses déboires judiciaires’’, affirme Sud Quotidien.
‘’Pour éviter cela, explique un avocat à L’As, la première parade est d’initier un pourvoi en cassation. Une autre parade est prévue par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, dont le bureau peut demander […] la suspension de toutes les poursuites, jusqu’à l’expiration de son mandat.’’
Bés Bi Le Jour note ‘’si la Cour suprême ne casse pas la décision déjà rendue dans cette affaire, il sera révoqué de ses fonctions de maire et de député’’.
‘’Je ne bougerai pas, ni de la mairie ni de l’Assemblée nationale’’, rapporte le même journal en citant M. Dias, que L’Observateur présente comme ‘’un député-maire en danger’’.
En 2022, Barthélémy Dias a été condamné par le tribunal hors classe de Dakar à deux ans de prison, dont six mis ferme, pour coups mortels, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires, menaces de mort, rappelle Le Soleil.
ELECTIONS DE REPRÉSENTATIVITÉ : LA CNTS/FC TRIOMPHE À KAOLACK
La Coordination nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (CNTS/FC) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Kaolack (centre), selon les résultats publiés mercredi par la Commission électorale
Kaolack, 13 déc (APS) – La Coordination nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (CNTS/FC) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Kaolack (centre), selon les résultats publiés mercredi par la Commission électorale en charge de ce scrutin.
Sur 12 310 travailleurs inscrits, seuls 3 434 travailleurs ont pu voter. Quelque 09 bulletins nuls ont été relevés, soit 3 425 suffrages valablement exprimés dans cette partie du Sénégal où le vote s’est ‘’bien déroulé’’, selon les organisateurs.
Ainsi, la CNTS/FC a obtenu 1030 voix contre 984 pour l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal et 684 pour la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).
L’Union nationale des travailleurs démocratiques (UNDT) a eu 17 voix, l’Union des travailleurs libres du Sénégal (UTDS/B) 6 voix, l’Union démocratiques des travailleurs du Sénégal 8 voix, l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal-Force du changement (UDTS/FC) 8 voix.
L’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS) a obtenu 55 suffrages, la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS/A) 31, la FGTS/B 269, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) 207, la CNTS/A 99 et la Confédération des syndicats libres du Sénégal (CDSL) 21 voix.
ELECTIONS DE REPRÉSENTATIVITÉ : LA CNTS/FC TRIOMPHE À KAOLACK
La Coordination nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (CNTS/FC) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Kaolack (centre), selon les résultats publiés mercredi par la Commission électorale
Kaolack, 13 déc (APS) – La Coordination nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (CNTS/FC) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Kaolack (centre), selon les résultats publiés mercredi par la Commission électorale en charge de ce scrutin.
Sur 12 310 travailleurs inscrits, seuls 3 434 travailleurs ont pu voter. Quelque 09 bulletins nuls ont été relevés, soit 3 425 suffrages valablement exprimés dans cette partie du Sénégal où le vote s’est ‘’bien déroulé’’, selon les organisateurs.
Ainsi, la CNTS/FC a obtenu 1030 voix contre 984 pour l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal et 684 pour la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).
L’Union nationale des travailleurs démocratiques (UNDT) a eu 17 voix, l’Union des travailleurs libres du Sénégal (UTDS/B) 6 voix, l’Union démocratiques des travailleurs du Sénégal 8 voix, l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal-Force du changement (UDTS/FC) 8 voix.
L’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (UDTS) a obtenu 55 suffrages, la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS/A) 31, la FGTS/B 269, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) 207, la CNTS/A 99 et la Confédération des syndicats libres du Sénégal (CDSL) 21 voix.
OUSMANE RACINE THIONE FACE A SABASSY FAYE
Le président du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Ousmane Racine Thione, va-t-il confirmer son collègue, Sabassy Faye, président du tribunal d’Instance de Ziguinchor qui avait ordonné le 12 octobre dernier la réintégration de Ousmane Sonko
Le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, sera édifié aujourd’hui (jeudi 14 décembre) sur la question de sa réintégration ou non dans les listes électorales par le président du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Ousmane Racine Thione, qui avait mis en délibéré sa décision après l’audience du 12 décembre dernier. Quel que soit ce verdict qui est très attendu, il pourrait sonner le prolongement de la bataille judiciaire auprès de la Cour suprême sur cette affaire qui tient en haleine tout un peuple et balafre notre democratie.
L e président du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Ousmane Racine Thione, va-t-il confirmer son collègue, Sabassy Faye, président du tribunal d’Instance de Ziguinchor qui avait ordonné le 12 octobre dernier la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes électorales de Ziguinchor et le fichier électoral général ? Le principal concerné va livrer sa réponse tout à l’heure. Exactement à 9 heures. En effet, deux jours après son audience sur cette question de la réintégration de Sonko dans les listes électorales tenue le 12 décembre dernier soit deux mois après son collègue de Ziguinchor, le juge Ousmane Racine Thione du tribunal de grande instance hors classe de Dakar avait mis en délibéré sa décision sur cette affaire renvoyée à son tribunal par la Cour suprême dans son arrêt du 17 novembre cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor qui était favorable à Ousmane Sonko. C’est donc aujourd’hui qu’il va livrer son verdict sur cette affaire qui tient en haleine le Sénégal depuis plusieurs mois déjà et qui risque de balafrer davantage la démocratie sénégalaise malmenée comme jamais depuis des années.
UN VERDICT ET DES RECOURS
Alors que cette décision du président du tribunal de grande instance hors classe de Dakar n’est pas encore connue, les deux parties ou du moins le camp du maire de Ziguinchor semble déjà affûter ses armes pour poursuivre la bataille judicaire auprès de la Cour suprême. En effet, s’exprimant à la sortie de la salle d’audience le mardi 12 décembre dernier, Me Ciré Clédor Ly, coordonnateur du collectif d’avocats du leader de l’ex-parti Pastef, dissout par un décret présidentiel du 31 juillet 2022 mais qui est attaqué devant la chambre administrative de la Cour suprême, a été formel en déclarant au sujet du verdict qui sera délivré aujourd’hui. «Nous attendons de voir si le Juge de Dakar va confirmer la décision de Ziguinchor ou s’il aura un autre point de vue qui sera nécessairement encore devant les chambres réunies de la Cour suprême», a-t-il prévenu.
Autrement dit, la défense de Sonko attaquera devant la Cour suprême la décision que rendra le juge du tribunal de grande instance hors classe de Dakar si jamais celle-ci est défavorable à son client.
Du côté de l’Etat du Sénégal où les autorités en place n’avaient pas hésité à piétiner les dispositions du Code électoral en refusant d’’exécuterla décision du président du tribunal d’Instance de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Sonko dans les listes électorales de Ziguinchor et le fichier électoral général, en invoquant le recours alors que ce dernier n’était pas suspensif, on pourrait également s’attendre la même réaction en cas d’un nouveau désaveu.
SONKO, UNE CANDIDATURE DE PLUS EN PLUS INCERTAINE
Face à ce nouveau tourbillon judicaire en vue, la question que se pose bon nombre de Sénégalais est celle de savoir si le maire Ziguinchor ne risque pas la forclusion en cas de nouveaux recours auprès de la Cour suprême. En effet, depuis le lundi 11 décembre dernier, le Conseil constitutionnel a démarré la phase de dépôt des candidatures pour tous les candidats déclarés à cette élection présidentielle du 25 février prochain. Cette opération de dépôt de toutes les pièces composant le dossier de candidature dont les parrainages (44.231 électeurs au minimum et 58.975 électeurs au maximum et une caution de 30 millions de francs CFA) va se poursuivre jusqu’au 26 décembre prochain.
A cette date, le Conseil constitutionnel va procéder au tirage au sort de l’ordre de passage des candidats pour la vérification des parrainages. A la suite, débutera officiellement le travail de vérification et de contrôle des signatures et cela risque de compromettre sérieusement les chances du leader du parti Pastef dissout d’intégrer la listes des candidats déclarés pour cette 13e élection présidentielle de l’histoire politique du Sénégal. Car, seuls 12 jours nous séparent de cette date du 26 décembre prochain et en cas de nouveau pourvoi, il sera très difficile voire impossible de voir la Haute juridiction statuer et rendre sa décision définitive. En effet, entre la décision de réintégration ou non de Ousmane Sonko dans les listes électorales de Ziguinchor et le fichier électoral général prononcée par le juge Sabassy Faye le 12 octobre et l’audience de la Cour suprême le 17 novembre dernier sur le recours déposé par l’Agent judiciaire de l’Etat du Sénégal contre cette décision, il s’était passé plus d’un mois.
Aujourd’hui si les choses devraient suivre cette même logique, on sera en pleine période de vérification et de contrôle des parrainages où seuls les candidats concernés par la régularisation des signatures invalidées pour cause de doublons sont souvent autorisés à faire une collecte pour remplacerles parrainages invalidés entre le 12 et le 14 janvier prochain. Il faut dire que le maire Ziguinchor semble d’ailleurs bien comprendre cette incertitude qui plane sur sa candidature à cette élection présidentielle en désignant son numéro 2 et collègue inspecteur des impôts, Bassirou Diomaye Faye, comme plan B à sa candidature. Membre du collectif de ses avocats, Me Bamba Cissé semble lui-aussi convaincu de la volonté manifeste du régime en place de nuire à la candidature de son client à travers cette procédure en déclarant au cours de sa plaidoirie : «il est difficile aujourd’hui de parler d’Etat de droit dans la mesure où l’Etat utilise tous les mécanismes possibles pour s’acharner contre une personne». «Nous ne sommes même pas sûrs que si on remporte cette manche, Sonko sera candidat parce que la Direction générale des élections peut encore défierla magistrature comme elle l’a fait après la décision de Sabassy Faye à Ziguinchor». Pour l’heure, c’est tout le Sénégal qui est dans l’expectative sur la candidature ou non du principal leader de l’opposition.
CAN 2023, LE SÉNÉGAL À UN MOIS DE REMETTRE SON TITRE EN JEU
Le Sénégal va remettre en jeu son titre de champion d’Afrique, dans un mois, en Côte d’Ivoire où se tiendra la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football (13 janvier-11 février).
Dakar, 13 déc (APS) – Le Sénégal va remettre en jeu son titre de champion d’Afrique, dans un mois, en Côte d’Ivoire où se tiendra la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football (13 janvier-11 février).
Le Sénégal est logé dans la poule C de la Coupe d’Afrique des nations de football en compagnie de la Gambie, la Guinée et de le Cameroun.
Le 6 février 2022, le Sénégal soulevait son premier trophée de CAN au Cameroun depuis sa première participation à une phase finale de CAN en 1965.
Entre temps, les Lions ont perdu deux finales en 2002 contre le Cameroun et en 2019 contre l’Algérie.
Les hommes d’Aliou Cissé iront en Côte d’Ivoire pour défendre leur titre et pour sans doute prendre leur revanche sur l’histoire puis que les Ivoiriens avaient remporté leur première CAN, lors de la 18e édition organisée au Sénégal.
Cette 34e édition revêtira également un cachet particulier car le Sénégal et tous ses pays voisins immédiats sont présents: la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, la Mauritanie et le Mali.
Les autres pays qualifiés sont : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, RD Congo, Côte d’Ivoire (pays hôte), Égypte, Ghana, Guinée Équatoriale, Maroc, Mozambique, Namibie, Nigeria, Tanzanie, Tunisie et Zambie.
Le tirage au sort des poules de la CAN s’est tenu le 12 octobre dernier, en Côte d’Ivoire.
Le Sénégal est dans la poule C avec le Cameroun, la Gambie et la Guinée.
La première édition de la CAN qui s’est tenue au Soudan en 1957 a vu la participation de trois équipes. Elle évoluera à 24 équipes, depuis 2019.
La Côte d’Ivoire est la dix-huitième nation à abriter la compétition depuis la première édition. Elle va accueillir la Coupe d’Afrique des nations pour la deuxième fois, après 1984.
Cette édition a été remportée par le Cameroun qui décrochait le trophée continental pour la première fois.
La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.
En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local ont dévoilé l’identité visuelle de la CAN 2023.