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7 juin 2025
ABDALLAH SIMA ENCHAINE LES BUTS
Après son doublé réussi il y a une semaine, l’attaquant sénégalais s’est encore illustré en enchainant ce samedi 8 décembre, avec un but marqué lors la victoire des Rangers de Glasgow face à Dundee (3-1) pour le compte de la 17e journée de la Scottish Pre
Abdallah Sima surfe assurément sur une belle vague depuis quelques semaines dans le championnat. Après son doublé réussi il y a une semaine, l’attaquant sénégalais s’est encore illustré en enchainant ce samedi 8 décembre, avec un but marqué lors la victoire des Rangers de Glasgow face à Dundee (3-1) pour le compte de la 17e journée de la Scottish Premiership. Mené d’entrée au score (5e minute), les Rangers ont égalisé sur pénalty à la 26e avant d’aggraver la marque grâce au Sénégalais à la 34e minute. Invaincus en Championnat depuis le 30 septembre dernier, les Rangers se rapprochent du haut de tableau à sept longueurs du Celtic.
Abdallah Sima, quant à lui, marque ainsi son treizième but toutes compétitions confondues depuis le début de cette saison. Un bon ratio, qui lui permet de gagner de précieux points sur le carnet de note du sélectionneur Aliou Cissé en vue de la confection de la liste pour la Coupe d’Afrique des nations (13 janvier au 11 février 2024.)
«PAPE GUEYE VA DEVENIR LE JOUEUR QUE TOUT LE MONDE ATTEND»
Suspendu quatre mois par la FIFA suite à son transfert avorté à Watford, Pape Guèye a disputé une dizaine de minutes face à Lyon en match en retard de la 10ème journée. Malgré sa suspension, son sélectionneur, Aliou Cissé, n’a jamais rompu le lien.
Après quatre mois de suspension, Pape Gueye a fait son retour avec l’Olympique de Marseille mercredi soir lors de la victoire face à l’Olympique Lyonnais (3-0). L’international sénégalais qui a disputé une quinzaine de minute pourrait obtenir du temps jeu et s’ouvrir la voie vers la CAN-2024 (13 janvier-11 février). Dans l’entretien qu’il a eu avec La Provence à l’occasion de son retour sur les pelouses, le sélectionneur des Lions estime avoir gardé le contact, souligne que le milieu de terrain va devenir le joueur que tout le monde attend.
Suspendu quatre mois par la FIFA suite à son transfert avorté à Watford, Pape Guèye a disputé une dizaine de minutes face à Lyon en match en retard de la 10ème journée. Malgré sa suspension, son sélectionneur, Aliou Cissé, n’a jamais rompu le lien. Dans un entretien avec La Provence s’est exprimé sur cette sanction, le sélectionneur national a rassuré sur cette sanction qui, selon lui sera bénéfique pour la suite de sa carrière.
«JE NE L’AI JAMAIS SENTI ABATTU OU DEPRIME»
«Dès le départ, il était très serein, mais forcément déçu de devoir rester éloigné des terrains autant de temps. Au fil des semaines, je ne l’ai jamais senti abattu ou déprimé. D’ailleurs on l’a bien vu lors de son entrée en jeu contre Lyon, il a déjà digéré cette sanction. Il est plein d’ambitions. Évacuer tous ces problèmes va lui faire du bien pour la suite de sa carrière. Mais tout ça est aussi bénéfique, ça doit le rendre encore plus fort. Il a été de l’autre côté, maintenant il mesure la chance qu’il a de pouvoir jouer chaque semaine au foot».
« IL DECOUVRE DES QUALITES QU’IL NE SOUPÇONNAIT PAS »
«Quand Pape est arrivé à Marseille, il n’avait que 21 ans. Aujourd’hui, il va sur ses 25 printemps (le 24 janvier). Il grandit à son rythme, ni trop vite, ni trop lentement. On est un peu pressé avec Pape. Quand on le regarde, il y a beaucoup d’attentes. On sait qu’il a le potentiel pour devenir l’un des meilleurs joueurs à son poste. C’est tout un processus, qui se poursuit à travers les matches en club, avec le Sénégal, ceux qu’il joue en coupe du monde. Il commence à ressentir mieux son corps, il découvre des qualités qu’il ne soupçonnait pas. Cette période d’introspection l’a aidé à se recentrer sur ses priorités, la suite qu’il voulait donner à sa carrière. Tout se fait petit à petit. Il prend du volume, de la confiance. Il va devenir le joueur que tout le monde attend. On a toujours gardé le contact. Au cours d’une discussion que j’avais eue avec lui pour avoir de ses nouvelles, je lui avais soumis l’idée de nous rendre visite à Lens, où l’on allait disputer un match amical contre le Cameroun (16 octobre). Ça faisait longtemps qu’il n’était plus avec nous (dernière sélection le 20 juin, victoire 4-2 contre le Brésil). Il a mangé à notre table, regardé le match à nos côtés, il a retrouvé tous ses coéquipiers. Il avait l’air très affûté et bien dans sa tête. C’est ça aussi être sélectionneur : accompagner nos joueurs dans les périodes difficiles.
«DEPUIS SON PASSAGE A SEVILLE, ON DECOUVRE UN AUTRE PAPE»
Depuis son passage à Séville, on découvre un autre Pape. Il travaille encore plus dur. Il est encore plus exigeant envers lui-même. Il a retrouvé de la confiance. Il a eu la chance d’évoluer à plusieurs postes, au milieu de terrain, relayeur ou récupérateur, et parfois même en défense centrale. Il revient à Marseille fort de ce bagage technique et tactique».
«IL A PROGRESSE SUR LE PLAN DEFENSIF ET IL A DE REELLES QUALITES OFFENSIVES»
«Une nouvelle dimension physique à Séville. Il a aussi acquis une vraie polyvalence qui lui sert à mieux comprendre les déplacements et les intentions de ses partenaires. C’était un football qui lui allait bien. Il a progressé sur le plan défensif et il a de réelles qualités offensives, qu’il exploite davantage car, il est plus sûr de ses forces. Il agit et se comporte comme un joueur confirmé. Il n’a plus peur de prendre ses responsabilités».
«LE SENEGAL COMPTE SUR SES MEILLEURS ELEMENTS ET PAPE EN FAIT PARTIE»
On est conscient qu’on ne revient pas à son meilleur niveau au bout d’une semaine. Le plus important aujourd’hui, c’est de le voir sur un terrain. Ce volume là, ce rythme-là, il va l’acquérir au fil des jours à partir de ce match contre Lyon. Le Sénégal est une nation ambitieuse et nous souhaitons donc compter sur nos meilleurs éléments. Pape en fait partie. À nous de travailler avec lui, de travailler petit à petit, tout en gardant en tête qu’il n’est pas encore à 100%.”
TEUNGEUTH FC DELOGE DAKAR SACRE CŒUR ET PREND LES COMMANDES
Au coude à coude avec Dakar Sacré-Cœur qui ne le devance qu’à la différence de buts, Teungeuth FC a profité de la réception de l’US Gorée pour le compte de la 7ème journée pour s’emparer des commandes de la Ligue 1.
Teungeuth FC s’est emparé des commandes de la Ligue 1 après sa bonne opération réussie ce samedi à domicile face à l’Us Gorée (2-0). Avec ce succès, les Rufisquois doublent à la tête du classement le Dakar-Sacré cœur, accroché sur la pelouse de Jamono de Fatick (0-0). Le podium a aussi changé à l’issue de cette 7e journée. Le Jaraaf est désormais le nouveau dauphin après le précieux succès obtenu à Kolda devant un Casa Sports, toujours cloîtré au bas du tableau du tableau.
Au coude à coude avec Dakar Sacré-Cœur qui ne le devance qu’à la différence de buts, Teungeuth FC a profité de la réception de l’US Gorée pour le compte de la 7ème journée pour s’emparer des commandes de la Ligue 1. Les Rufisquois (1ers; 15 points) se sont imposés sur le score de 2-0. Résultats, ils distancent et délogent le leader à la tête classement.
Après avoir enchaîné deux matchs nuls, les Académiciens dakarois (3e, 13 points) n’ont pas fait mieux qu’un match nul lors de leur déplacement au stade Massène Sène, chez les promus de Jamono de Fatick, encore invincibles à domicile (6e ; 9 points). Cette 7e journée introduit un changement sur le podium. En forme et sur une bonne dynamique depuis deux journées, le Jaraaf a renversé hier, dimanche 10 décembre le Casa Sports sur sa pelouse du Stade de Kolda (1-2). Ce probant succès permet aux «Vert et Blanc» de décrocher la 2e place du championnat. Mais aussi d’enfoncer au fond du classement le club ziguinchorois dont le déclic est encore attendu après le remplacement de son staff pour insuffisance de résultats.
Derrière le trio de tête, on retrouve l’As Pikine qui a été en réussite lors de la réception de la SONACOS au stade Alassane Djigo. Les Pikinois qui se sont imposé sur la plus petite marque (1-0) se sont hissés à la 4e place (11 points).
La Linguère de Saint Louis a également réussi le coup parfait sur la pelouse de Génération Foot au stade Lat Dior. Avec ce résultat, les Saint Louisiens se positionnent à la 5e place (10 points) à 5 points du leader. Revenue d’une défaite sur la pelouse de la Linguère (1-0), l’Us Ouakam a pu relever la tête en allant battre (2-0) le Guédiawaye FC au stade Amadou Barry. Une précieuse victoire maintient les promus au milieu de tableau (7e, 8 points). Au bas du tableau, le statu quo reste encore de mise.
En déplacement au stade Caroline Faye pour le derby mbourois et duel des mal classés, le Diambars de Saly a été tenu en échec (0-0) par le Stade de Mbour. Un résultat qui les confine respectivement au bas du classement avec respectivement la 12e place (7 points) et la 13e place (6 points).
L’EXPERT ELECTORAL NDIAGA SYLLA ETALE SES CRAINTES
L’audience du 12 décembre prochain sur l’affaire de parrainage de la coalition Sonko2024 serait un retour à la case de départ, selon le Directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale, Ndiaga Sylla, invité de l’émission Objection sur Sud FM
Invité de l’émission Objection hier, dimanche 10 décembre, sur la radio Sud FM (privée), Ndiaga Sylla, Directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale (CEELECT) par ailleurs, président de l’association Dialogue Citoyen, a fait état de son pessimisme pour le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko, d’être dans les délais prescrits pour faire un pourvoi, au cas où la décision du tribunal de Dakar ne lui restituerait pas ses fiches de parrainage. Et cela, en raison de la chronologie de la procédure de traitement du contentieux mais également de l’attitude de l’Etat et de l’administration. D’après l’expert électoral, « Si on suit cette chronologie, on risque vraiment de ne pas voir ce contentieux être vite vidé».
L ’audience du 12 décembre prochain sur l’affaire de parrainage de la coalition Sonko2024 serait un retour à la case de départ, selon le Directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale (CEELECT), Ndiaga Sylla, qui était l’invité de l’émission Objection hier, dimanche 10 décembre, sur Sud FM (radio privée). L’expert électoral invoquant l’exemple de la décision du tribunal de Ziguinchor relève : « N’oublions pas que le juge compétent du tribunal de Ziguinchor avait rendu son ordonnance qui d’abord avait dans un premier temps, annulé la décision de radiation pour ordonner effectivement la réinscription de Monsieur Ousmane Sonko, l’administration électorale n’avait pas appliqué cette décision du tribunal de Ziguinchor, alors que l’article L.47 en son dernier alinéa énonce que les décisions rendues par le juge du tribunal d’instance sont exécutoires. Mais malheureusement, on a justement été confronté par le refus de l’administration. Ce que je considère comme inédit dans le cadre du contentieux ».
SITUATION DE TOURBILLON JUDICIAIRE
Mieux encore, poursuit l’expert électoral en ce qui concerne l’enjeu principal de cette audience, « J’ai considéré le jour du délibéré de la Cour Suprême qui a décidé de casser et de renvoyé devant une autre juridiction. J’ai même fait un texte en disant qu’on est déjà dans une situation de tourbillon judiciaire. Parce qu’en rappelant les délais prévus et encore que sur ce qui concerne le renvoi, les délais ne sont pas précisés, même si maintenant, pour ce qui concerne la procédure de traitement du contentieux par le tribunal départemental, il y a dix jours qui sont donnés au tribunal pour statuer et il a l’obligation de rendre sa décision dans les deux jours qui suivent », a-t-il expliqué.
Avant de préciser à cet effet que « chaque parti a dix jours pour introduire un nouveau pourvoi devant la Cour Suprême. Cela fait vingt-quatre jours. Et, une fois le pourvoi introduit, la partie adverse a huit jours pour produire sa défense. Et, c’est au terme justement de cette procédure que le dossier est maintenant introduit à la Cour Suprême. En ce moment-là, il va falloir proclamer l’audience. » Autrement dit, d’après l’invité de Baye Oumar Guèye, « Si on suit en fait la chronologie, c’est-à-dire que d’ici que le Conseil procède effectivement à la validation des listes, on risque vraiment de ne pas voir ce contentieux vite vidé». Il faut noter que pour se plier à la date limite du 20 janvier, le Conseil Constitutionnel avait pris sa décision consistant à valider les candidatures à la date du 13 janvier et les réclamations seront introduites les quarante-huit heures et enfin le Conseil reviendra pour le traitement des contentieux le 20 janvier.
Par ailleurs, le président de l’association Dialogue Citoyen n’a pas caché ses craintes vis-à-vis de l’administration électorale qui consiste à refuser les décisions de justice. « Moi, ce que je crains le plus, c’est que si l’administration a déjà dans un premier temps refusé d’exécuter la décision rendue par le tribunal de Ziguinchor, cette décision aura la même valeur que celle qui sera rendue par le tribunal Hors Classe de Dakar. Donc, si en réalité, l’Etat a la même attitude consistant effectivement au cas où cette décision serait annulée de faire un pourvoi, je pense que ce serait inédit encore de voir le contentieux ne pas être vidé d’ici la fin de dépôt des listes », a-t-il fait remarquer.
Toutefois, le juge constitutionnel étant le seul habilité à apprécier de la validité ou non des candidatures, l’invité de l’émission Objection soutient qu’« il revient au Conseil constitutionnel qui devra effectivement apprécier de la validité des candidatures, de tenir compte d’un certain nombre de paramètres. Je pense qu’il est extrêmement important qu’on puisse protéger en fait la liberté des candidatures».
Rappelant en outre la jurisprudence du Conseil lors des élections législatives de juillet 2022, Ndiaga Sylla dira : « Vous n’êtes pas sans savoir que dans le cadre des contentieux des dernières législatives, au nom de ce principe, le Conseil avait effectivement ordonné à l’administration de prendre dans un premier temps la liste de Dakar qui avait été invalidée et celle de Benno Bokk Yaakaar. »
DEBAT SUR LA LEGALITE DE LA CANDIDATURE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE : Les précisions de Ndiaga Sylla
Le Directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale (CEELECT) s’est également prononcé sur le cas de Bassirou Diomaye Faye dont la légalité de sa candidature fait l’objet d’une polémique du fait qu’il est dans les liens de la détention. Se fondant sur le Code électoral, l’invité de l’émission Objection d’hier, dimanche 10 décembre, précise à cet effet, qu’ « Il n’est dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas déposer une candidature. »
La question sur la légalité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, désigné par l’ex-Pastef comme le plan B en cas d’élimination définitive de son porte-étendard, Ousmane Sonko, a suscité un débat au sein de l’opinion. D’aucuns estiment qu’elle est illégale seulement du fait que ce dernier était un responsable politique du parti dissous, dirigé par Ousmane Sonko. Ndiaga Sylla, directeur général du Cabinet d’Expertise Électorale (CEELECT) rame à contrecourant de ces opinons,.
D’après l’expert électoral : « A priori on peut penser que Bassirou Diomaye, Faye étant entre les liens de la détention même s’il s’agit en fait d’une condamnation préventive pourrait ne pas faire acte de candidature. Mais, je dois préciser que le Code électoral même pour ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation considère que, tant que la condamnation n’est pas définitive et que cette condamnation, même si elle est définitive, justement entraine la déchéance électorale, on ne peut pas effectivement s’y fonder pour écarter sa candidature ».
A ceux qui établissent le lien avec le parti dissous, l’invité de l’émission Objection les renvoie à la loi de 1981 modifié. « D’autres établissent un lien avec la dissolution du parti politique. Et là, aussi je dois préciser que le parti dissous, il est évident qu’il ne peut pas porter une candidature, mais par contre les responsables du parti politique dissous, on ne les empêche pas de candidater si on se fonde sur la loi de 1981 modifiée. Cette loi prévoit effectivement que dans certaines conditions, on puisse dissoudre le parti, mais cette loi n’a pas prévu comme conséquence l’impossibilité ou le manque de qualité », a-t-il indiqué.
D’ailleurs, précisera le président de l’association Dialogue Citoyen pour la Consolidation de la Démocratie et la Paix, « Cette même loi renvoie pour ce qui concerne la liquidation des biens du parti politique à l’article 817 du Code des obligations civiles et commerciales. Mais pour ce qui concerne la perte de la qualité d’électeur, la loi ne renvoie même pas justement à l’article 821 du code, parce que l’article 821 du Code des obligations civiles et commerciales prévoit que lorsqu’on est issu d’une association à caractère éducative ou cultuelle, donc dissoute, on n’a pas à exercer des responsabilités dans une autre association pour 5 ans».
Poursuivant son propos, Ndiaga Sylla dira : « L’autre élément aussi est que le Code électoral n’a pas vidé effectivement cette question. Le Code électoral est muet sur cette question. Il n’est dit en aucun moment que quelqu’un qui est issu d’un parti dissous ne peut pas déposer une candidature », a fait remarquer M. Sylla. Avant de conclure, « Demain, si leur candidature passe et si on applique la loi, personne ne peut les empêcher au nom de l’article 32 de la Constitution de battre campagne parce que cette disposition prévoit que les Cours et tribunaux garantissent de l’égalité de la régularité de la campagne et de l’équité et de l’égalité entre les candidats. »
Baadoolo : Boîte de Pandore
Ça ne fait que commencer ! Les accusations et contre-accusations entre pouvoir et opposition vont miner cette élection présidentielle. Après le financement présumé de Sonko par des lobbies, agité par le député Matar Diop, c’est un présumé contrat irrégulier brandi par Me Moussa Diop. C’est toujours nos ressources : pétrole, gaz, or ou diamant… Vrai ou faux, c’est comme feu et contre-feu. Mais le plus important pour le Sénégalais, c’est l’origine du feu. Et ses dégâts éventuels. Pan d’or ou de diamant, on a ouvert une boîte de pandore. Et les pandores ont du boulot !
Kanel :Décès de l’ancien maire Haïmouth Daff
Kanel est en deuil. L’ancien maire de la ville, de 2009 à 2022, Haïmouth Daff, est décédé, ce dimanche, à l’hôpital Dalal jamm de Guédiawaye, selon des sources proches de la famille. Un responsable de Benno bokk yaakaar actif dans son fief. La levée du corps est prévue, ce lundi, à 10h dans cet établissement hospitalier, avant son enterrement le même jour à Kanel.
Paysage médiatique : Aïssatou Diop Fall lance une radio, un quotidien et un institut
Aïssatou Diop Fall lance sa propre structure. Ayant créé depuis quelque temps une maison de production télévisuelle dénommée «Prod’Adf», la journaliste a annoncé, samedi, le lancement d’une radio Web, d’un institut et d’un quotidien «Le public» qui paraît dès ce lundi prochain. Une annonce qui s’est déroulée en présence de doyens de la presse comme Oumar Diouf Fall, ancien directeur de Sud Fm, Adama Sow, Daouda Diouf du Groupe futurs médias, Bamba Kassé du Synpics... Fidèle à sa ligne de conduite, Aïssatou Diop Fall se fixe pour objectif d’être parmi les médias de référence au Sénégal. Elle a ainsi convié ses jeunes confrères à s’approprier ces differents projets.
Incendie à Kaffrine : Plusieurs greniers de mil ravagés
Le village de Pakala, dans le département de Koungheul, a été réveillé la nuit de ce vendredi par des flammes qui ont emporté plusieurs greniers remplis de mil. Les populations parlent d’un incendie «provoqué intentionnellement par une personne non encore identifiée». Les stocks de mil étaient constitués essentiellement de vivres pour plusieurs familles. L’incendie s’est déclaré à 1h du matin et le feu n’a été maîtrisé que vers 2h par les pompiers. Les populations appellent les autorités au secours.
Mbirkilane : 2 accidents, 2 morts
Un véhicule en provenance du marché hebdomadaire de Mbirkilane s’est renversé hier. Sur le coup, 5 personnes ont été grièvement blessées. L’une des victimes a finalement succombé en cours d’évacuation. Au même moment un autre accident est signalé à Nguer, dans le même département. Il s’agit, selon des sources concordantes, d’un malade mental qui a été percuté par un véhicule particulier et qui est décédé sur le coup.
Nomination de Directeurs régionaux de la Famille : Thiés, Diourbel, Louga et Kolda attendent
La nomination des directrices régionales de la Famille de Thiès, Diourbel, Louga et Kolda tarde à être faite. En effet, depuis le 12 juillet 2023 en conseil des ministres, celles de Dakar, Fatick, Saint-Louis, Kaffrine, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou, Kaolack, Ziguinchor et Matam ont été choisies. Des observateurs avertis s’insurgent contre le fait que ce soient seulement des femmes qui sont nommées jusqu’ici
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
MACKY SALL ET LA RHÉTORIQUE DU CHAOS
EXCLUSIF SENEPLUS - Le président est désormais perçu comme le principal artisan des forces déstabilisatrices au sein de son administration. Son obsession pour sa fortune politique après le pouvoir représente un handicap
J-100. Macky Sall comprend-il tout ce qu'il voit ?
De la part d’un “cadre casamançais”.
Ce n'est pas la première fois que le président de la République du Sénégal s'en prend à la Casamance et à ses fils. Il n'est décidément pas un président rassembleur de toute la République.
À plusieurs reprises, il réaffirme sa détermination à lutter contre le "chaos" qui s'annonce, citant à nouveau la Casamance sous l'identification des "Cadres casamançais".
Le mot "chaos" qu'il a à la bouche fait référence à des phénomènes sociaux semblant inorganisés, désordonnés ou confus. En clair, il n'y a pas d'organisateur. Donc, laissez le Pastef tranquille.
Pour comprendre véritablement la stratégie de Macky Sall, il faut recourir à la théorie du chaos dont il semble adepte. Loin de sentir un désarroi devant le chaos, il le provoque. Il l'utilise comme un outil efficace (pense-t-il) pour négocier, diriger et ultimement atteindre ses objectifs. Le chaos lui permet de déstabiliser ses adversaires et de rendre nerveux ses alliés.
Mais est-ce bien prudent ? A-t-il atteint un tel niveau d'intelligence ? On peut en douter...
Monsieur le président, comme vous, nous ne voulons pas de chaos. À quoi bon ? À trois mois de votre départ, quel intérêt ? Les Sénégalais se préparent plutôt à fêter votre départ dans la joie.
En lançant chaque jour de nouvelles controverses, Macky Sall est désormais perçu comme le principal artisan des forces déstabilisatrices au sein de son administration. Son obsession pour sa fortune politique après le pouvoir représente un handicap. Ce qui nous importe, ce sont des élections libres et inclusives dont il sera exclu.
Arrêtez ce narratif du chaos, cela n'impressionne et n'intéresse personne. Si vous avez besoin d'aide pour déménager, nous enverrons des volontaires dégager le palais sans chaos !
Bon vent.
VIDEO
TARIQ RAMADAN DÉMENT LES RUMEURS LE LIANT AU QATAR ET AUX ÉLECTIONS SÉNÉGALAISES
L'intellectuel suisse balaie farouchement les informations l'accusant d'ingérence électorale au Sénégal en soutient à Ousmane Sonko, et menace d'actions judiciaires leurs instigateurs
L'intellectuel suisse Tariq Ramadan s'est exprimé le 9 décembre 2023 pour démentir les rumeurs circulant au Sénégal selon lesquelles il serait financé par le Qatar pour soutenir l'opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle.
"Il faut que cessent les discours fantaisistes et les constructions médiatiques autour de sujets mensongers me concernant", a-t-il déclaré. Qualifiant ces accusations "d'invraisemblables", il souligne l'incohérence qu'il y aurait pour le Qatar, allié de la France en Afrique, à soutenir un candidat opposé aux intérêts français.
Tariq Ramadan menace également de poursuites judiciaires ceux qui colporteraient ces rumeurs. "Je ne reçois pas d'argent du Qatar. Je ne suis impliqué dans le soutien à aucun candidat au Sénégal et ça n'a jamais été le cas", affirme-t-il.
L'intellectuel rappelle qu'il n'a aucun lien avec les Frères Musulmans et qu'il ne fait que défendre des principes démocratiques fondamentaux. "J'ai pris parti pour la transparence démocratique et l'alternance, et pour le respect des lois et de la Constitution du Sénégal."
Face à ceux qui lui disent de "s'occuper de ses affaires", Tariq Ramadan assume son droit de dénoncer les dérives du pouvoir en place au Sénégal. "Quand on est un être humain et qu'on défend des principes, on les défend partout dans le monde."
Texte Collectif
APPEL À LA RÉOUVERTURE IMMÉDIATE DE L’UCAD
Nous appelons les établissements autonomes à défier l’unilatéralisme de l’autorité et de sa majorité mécanique au Conseil académique et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel au sein du campus pédagogique
La presse a rendu publique le 9 décembre 2023 des propos qu’auraient tenus le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation lors d’un récent point de presse sur « la situation des universités publiques ».
D’après ces comptes-rendus, le professeur Moussa Baldé s’est livré à un plaidoyer pour un enseignement « bi-modal » et, s’exprimant sur la situation de l’UCAD, il a brandi les résolutions du Conseil académique qui auraient estimé que les « conditions nécessaires pour une reprise » ne seraient pas encore réunies. Pour rappel, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), fleuron de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de notre pays et de l’Afrique francophone, est restée fermée depuis les émeutes du 01 juin 2023 qui avaient embrasé plusieurs parties du pays. Les conséquences académiques et scientifiques de cette fermeture sont catastrophiques : réduction drastique du quantum horaire, baisse de niveau des étudiant.e.s, diplômé.e.s insuffisamment qualifié.e.s, chevauchement aggravé entre les différentes années universitaires, etc. Et pour tenter d’atténuer les conséquences pédagogiques et scientifiques de cette fermeture, l’autorité et sa majorité mécanique au Conseil académique ont décidé de remplacer l’enseignement en présentiel par un simulacre d’enseignement à distance.
Réduit - surtout dans les premiers cycles des grandes facultés - à une simple insertion de supports de cours sur des plateformes virtuelles, l’enseignement à distance, décrété de façon unilatérale et totalement improvisée par l’autorité, est au fond et en la forme très éloigné de ce qu’est réellement ce type d’enseignement. Malgré toutes ses limites et son inadaptation avérée à des étudiants de premier cycle universitaire qui doivent d’abord acquérir les compétences de base des techniques d’apprentissage, le véritable enseignement à distance est qualitativement un cran au-dessus de celui qui est en train de se mettre en place à l’UCAD et qui, faut-il le souligner, est loin d’avoir la qualité d’un très mauvais MOOC.
En outre, au-delà de ce problème de fond, la décision de remplacer de façon improvisée un enseignement en présentiel qui présentait certes des limites conjoncturelles dues essentiellement à la massification, au déficit d’infrastructures et de personnel enseignant par un faux-semblant d’enseignement à distance n’est pas sans poser de sérieux problèmes logistiques. Non seulement près de la moitié des enseignants de l’UCAD ne disposent pas de bureaux mais le pays est également insuffisamment électrifié et connecté à Internet. Cette situation a ainsi entravé l’essentiel du travail du Personnel d’enseignement et de Recherche (PER) et elle a mis de fait des dizaines de milliers d’étudiants de l’UCAD dans des situations d’impossibilité d’accès au simulacre d’enseignement à distance.
Si malgré les images insoutenables d’exil forcé des étudiant.e.s qui avaient été brutalement déguerpi.e.s, mis.e.s à la rue et exposé.e.s à d’énormes difficultés de transport et de nourriture, la communauté s’était résolue - la mort dans l’âme - à accepter la décision de fermeture de l’UCAD présentée à l’époque comme « provisoire » par les autorités académiques, c’est qu’elle avait cru en toute bonne foi que les dégâts occasionnés par les émeutes étaient assez importants pour nécessiter une telle mesure et que de toute façon les enseignements en présentiel reprendraient au plus tard en octobre 2023. Mais aujourd’hui, la fermeture prolongée, injustifiée et injustifiable de l’UCAD, ajoutée au précédent de juillet 2022 qui avait vu les autorités académiques prendre brutalement et sans concertation une mesure de même nature alors qu’aucune tension n’était notée en son sein, amènent à se poser légitimement la question des véritables motivations qui font régulièrement prendre à l’autorité et à sa majorité mécanique au Conseil académique, la décision contraire à toute logique académique et scientifique de vider l’institution de ses apprenants. Faut-il le rappeler, l’université sénégalaise est une institution dont le fonctionnement est fondé sur les principes d’autonomie, de gestion démocratique et de collégialité. Ces règles de fonctionnement, consacrées par les articles 10 et 11 de la loi 94-79 sur les franchises et libertés universitaires et par la Déclaration de 1997 sur la condition du personnel d’enseignement et de recherche (PER) de l’UNESCO, sont régulièrement bafouées par les décisions à forte teneur politicienne de l’autorité de l’UCAD dont cette tendance à maintenir les apprenants hors de leur lieu naturel d’apprentissage.
Pour toutes ces raisons, les signataires de cette tribune appellent :
Les établissements autonomes à entrer en défiance contre l’unilatéralisme de l’autorité et de sa majorité mécanique au Conseil académique, à recouvrer la plénitude de leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel au sein du campus pédagogique de l’UCAD ;
Les collègues à reprendre leurs emplois du temps et à se présenter aux heures et jours indiqués dans les salles et Amphithéâtres où leurs enseignements sont programmés ;
Les étudiants à regagner l’UCAD et à y recevoir en présentiel les enseignements qui leur sont destinés ;
La communauté à faire constater toute entrave au travail des PER et à porter éventuellement plainte contre l’autorité et l’Etat du Sénégal.
PAR Alymana Bathily, Rama Salla Dieng et René Lake
VERS UNE NOUVELLE ÈRE DE GOUVERNANCE
ÉDITORIAL SENEPLUS – Le rôle vital des Assises Nationales et de la CNRI – Exiger de tous les candidats présidentiels un engagement formel, écrit et public pour la mise en œuvre de ce pacte national
Alymana Bathily, Rama Salla Dieng et René Lake |
Publication 10/12/2023
« Dix ans, et pas une ride pour les Assises nationales toujours actuelles dans leur quête de démocratie participative et de gouvernance transparente », écrivait Mame Less Camara en 2018 au moment de la célébration du dixième anniversaire de l’événement.
Et d’évoquer « cette méthodologie inédite de consultations citoyennes dont devraient s’inspirer bien des parlements » qui a permis de formuler des recommandations audacieuses, notamment à travers la Charte de Gouvernance Démocratique, et de sortir ainsi de ce « fixisme institutionnel installé par le modèle colonial qui bouche encore l’horizon de tous les pays qui l’ont enduré, y compris ceux qui ont subi la médication énergique des Conférences nationales ».
Concernant la Commission Nationale de Réformes des Institutions (CNRI), Mame Less Camara souligne qu'elle est née en 2013 à la suite d’un malentendu : le président Macky Sall l’a commanditée pour « adoucir » en quelque sorte les recommandations des Assises qui ne sont à ses yeux « ni le Coran ni la Bible, ni la Thora » alors que le président Amadou Mahtar Mbow et l’équipe chargée de la rédiger, en ont fait l’armature et le socle de la Charte de la Gouvernance Démocratique des Assises Nationales.
- De la pertinence actuelle des recommandations citoyennes -
L'objectif principal des recommandations issues des Assises Nationales et de la Commission Nationale de Réformes des Institutions (CNRI) était de préserver et de promouvoir l’État de droit, ce qui englobe la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi que le renforcement de l'indépendance de la justice. Ces recommandations visaient également à consolider et protéger les libertés publiques, à instaurer une démocratie participative et une gouvernance de qualité, fondées sur des principes de transparence, de dialogue avec les citoyens, d'équité et d'obligation pour les autorités de rendre des comptes.
Des restrictions variées sont imposées aux partis politiques d'opposition et aux organisations de la société civile, entravant l'exercice de leurs droits légaux. La presse indépendante fait face à des attaques injustifiées. De plus, l'exécutif néglige d'exécuter les décisions de justice qui visent à rectifier ces abus et manipule le système électoral, menaçant ainsi l'équité, la transparence et la régularité des élections présidentielles prévues en février 2024.
L'approche autoritaire du gouvernement a aggravé les tensions, engendrant un climat de peur et de défiance. Cette atmosphère oppressante a malheureusement poussé certains manifestants à recourir à des actions extrêmes et répréhensibles en réaction aux injustices perçues et à la restriction de leurs droits.
Dans un contexte marqué par la mauvaise gouvernance, la corruption, l'augmentation du coût de la vie et les pénuries de services et de biens essentiels, l'importance et la nécessité des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI n'ont jamais été aussi évidentes.
- De la dynamique du débat citoyen -
Il est essentiel que chacun, à son niveau et selon ses engagements, continue à lutter dès maintenant contre les atteintes à l’État de droit, les agressions contre les libertés publiques et individuelles et pour une élection présidentielle inclusive, transparente et équitable, mais nous devons aussi chercher à bâtir ensemble un nouveau pacte national capable d’assurer à terme la mise en œuvre des recommandations des AN et de la CNRI.
Comment ? D’abord par le débat citoyen. Puis par l’interpellation des candidats à l’élection présidentielle.
SenePlus, Sursaut Citoyen et Demain Sénégal ainsi que de nombreux mouvements citoyens associés ont d’ores et déjà investi le débat citoyen.
Le mouvement citoyen assurera le suivi du débat public ainsi lancé pour l’étendre aux différentes localités du pays ainsi qu’aux divers secteurs de la population.
Dans l’objectif d’alimenter et d’amplifier ce débat, SenePlus et plusieurs publications associées diffuseront les documents suivants dans les tous prochains jours :
L’intégralité de la Charte de Gouvernance Démocratique des Assises nationales.
L’intégralité des conclusions et recommandations de la CNRI.
Une série de tribunes sur les questions clés posées par les AN et la CNRI commissionnées pour alimenter le débat public pendant la période de décembre 2023 et janvier 2024.
De plus, un rapport mensuel SenePlus.com concernant la situation politique et sociale du pays sera publié en décembre 2023, ainsi qu'en janvier et février 2024.
Toutes ces publications seront largement diffusées en ligne, dans les réseaux sociaux, dans plusieurs journaux de la presse écrite mais également sur les radios et télévisions et cela dans plusieurs de nos langues nationales.
- Interpeller les candidats pour bâtir un Pacte national consensuel -
Il est également crucial de demander à chaque candidat présidentiel un engagement formel, écrit et public pour la mise en œuvre du pacte national dès le début de leur mandat, ainsi qu'à organiser un référendum dans les 200 premiers jours du mandat sur le projet de Constitution proposé par la CNRI.