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26 mai 2025
LE SÉNÉGAL RETIRE SON RECOURS CONTRE LES U17 DE LA FRANCE
La Fsf n’ira pas plus loin dans cette affaire. Elle a décidé de renoncer à son recours formulé contre l’équipe U17 de la France, suite à l’affaire Yanis Ali Issoufou Abdoul Khadre.
Le Fédération sénégalaise de football (Fsf) n’ira pas plus loin dans cette affaire. Elle a décidé de renoncer à son recours formulé contre l’équipe U17 de la France, suite à l’affaire Yanis Ali Issoufou Abdoul Khadre. L’annonce a été faite par le secrétaire général de l’instance dirigeante du football sénégalais dans un document dont nous vous proposons ci-dessous.
La Fédération sénégalaise de Football (Fsf), qui avait déposé un recours contre l’équipe des U17 de la France, a décidé d’y renoncer. Elle a adressé un courrier au Directeur de la Compétition de la Coupe du Monde U-17 Indonésie 2023 pour l’en informer.
Mais, avant de lâcher l’affaire, les autorités fédérales sénégalaises ont tenu à battre en brèche les arguments avancés par la Fifa, qui leur a opposé les termes de l’article 9.3 du règlement de la compétition. Ce dernier suppose que le recours doit être déposé à 5 jours avant la compétition.
«Nous précisions que l'article 9.3 du Règlement de la Compétition est impertinent, car, comment une équipe peut faire une réclamation cinq jours avant une compétition sur une fraude qu'elle ignore et qui n'est établie d'ailleurs qu'à partir du moment où le joueur a effectivement participé à un match de ladite compétition et pas avant ?», souligne Victor Seh Cissé, secrétaire général de la Fsf.
Dans son document, il souligne que le fait de retirer le joueur pour les matches suivant l'infraction aux règlements ne change rien à la donne car la violation est déjà actée. «Les éléments relatés dans votre courriel laissent au contraire entrevoir le sens de la décision qui est de ne pas sanctionner», ajoute M. Cissé.
AMINATA TOURÉ A RÉCUPÉRÉ SON COMPTE FACEBOOK
Ouf de soulagement pour l’ancien Premier ministre. Après le piratage de son compte Facebook, Aminata TOURE se réjouit de l’avoir récupéré. A l’en croire, ses équipes techniques sont parvenues à le rétablir.
Ouf de soulagement pour l’ancien Premier ministre. Après le piratage de son compte Facebook, Aminata TOURE se réjouit de l’avoir récupéré. A l’en croire, ses équipes techniques sont parvenues à le rétablir.
« Après plus de 48 heures de piratage, j’ai finalement pu récupérer mon compte Facebook, grâce au travail acharné des techniciens de mon équipe de communication. Par le biais de ce message, je tiens à les remercier pour leur dévouement. Le combat continue, restons engagés pour le Sénégal », écrit l’ancien garde des Sceaux.
A noter El Malick NDIAYE du PASTEF a également déploré le piratage de ses comptes Facebook et Twitter. Ce qui laisse croire qu’il s’agit d’une tactique pour saborder la communication de certains opposants.
POURQUOI BOUN ABDALLAH DÉRANGE LE CAMP DU POUVOIR
Le candidat de la coalition Dionn 2024 , du nom de l’ancien Premier ministre de Macky Sall dit faire l’objet d’une sorte de concurrence déloyale de la part de ses anciens “camarades” de parti par une sorte de “faux” débauchages de hauts responsables.
Le candidat de la coalition Dionn 2024 , du nom de l’ancien Premier ministre de Macky Sall dit faire l’objet d’une sorte de concurrence déloyale de la part de ses anciens “camarades” de parti par une sorte de “faux” débauchages de hauts responsables de ses chargés de collecte de ses parrainages. Il accuse ses adversaires de promettre argent, promotion professionnelle et autres biens fonciers à ceux là qui soutiennent ses candidature. vrai ou faux, on attend la réplique du camp du candidat de Benno Bokk Yaakaar. Mais une chose il est évident que de tous les quatre candidats issus de la majorité présidentielle, Bounn Abdallah Dionn est l’ennemi à abattre. Et pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il constitue un mystère pour ses anciens camardes qui font des mains et des pieds pour l’empêcher de réunir le nombre de parrains exigés. Et là, ils sont confrontés à une grande équation: celle de voir l’ancien Premier ministre de faire parrainer par 13 députés de la mouvance présidentielle. C’est pourquoi il est engagé une grosse campagne d’infiltration des parlementaires de Benno bokk yaakaar pour savoir qui est qui et qui est avec le candidat de Macky Sall ou qui ne l’est pas.
L’autre raison qui empêche à Macky et ses camarades de dormir est la cote de popularité de son ancien Premier ministre et ancienne tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux législatives de 2017 qui avait remporté haut la main ces joutes électorales. Il part donc avec un avantage certain pour avoir parcouru tout seul le Sénégal à la pêche aux voix. Contrairement à son adversaire Amadou Ba, peu connu dans le Sénégal des profondeurs et dont la force de frappe est encore sujette à moult interrogations dans son propre centre de vote aux Parcelles Assainies. Il y a été battu aux dernières élections locales par un locataire.
Autre argument et pas des moindres: Bounn Abdallah Dionn bénéficie d’une grande respectabilité et confiance au sein de Benno Bokk Yaakaar que son challenger . “Personne ne peut dire au sein Benno avoir eu un quelconque différend avec Bounn Abdallah Dionn pendant tout le temps qu’il a passé dans la mouvance présidentielle. Malgré les hautes responsabilités qu’il a eu à occuper. il est resté le même jusqu’à sa déclaration de candidature. Aujourd’hui plus que jamais nous avons confiance en lui. Et on ose espérer qu’à son for intérieur , Macky Sall regrette d’avoir choisi Amadou Ba”, confie un ex responsable membre de Benno aujourd’hui dans le camp de l’ancien Premier ministre.
L’avenir nous édifiera.
OFNAC, LE OUI-MAIS DE BIRAHIME SECK DU FORUM CIVIL
La loi portant création de l’Ofnac va connaître un changement. Idem pour celle relative à la déclaration de patrimoine. Au forum civil, ils espèrent que les parlementaires vont suivre cette initiative gouvernementale en adoptant ces deux projets de textes
La loi portant création de l’Ofnac va connaître un changement. Idem pour celle relative à la déclaration de patrimoine. Au forum civil, ils espèrent que les parlementaires vont suivre cette initiative gouvernementale en adoptant ces deux projets de textes.
Le projet de loi modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et celui modifiant la loi n° 2014 – 17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine vont connaitre des changements. De quelle nature ? Le coordonnateur général du Forum civil attend de voir les différents contenus avant de pouvoir s’épancher davantage. Mais Birahime Seck fait un rappel : «Après une évaluation de la loi sur la déclaration de patrimoine, nous avons constaté qu’il y avait une faiblesse au niveau de la sanction, mais également qu’il n’y a pas mal d’assujettis qui n’étaient pas pris en compte dans le cadre de cette
loi. Il y a des propositions qui ont été effectuées. En ce qui concerne la loi sur l’Ofnac, en réalité, l’Ofnac n’avait pas d’officier de police judiciaire en tant qu’instance qui doit effectuer des investigations et des enquêtes. Ce sont ces faiblesses qui ont été constatées. Et, il y en a d’autres. Ensuite, nous avons porté le plaidoyer par des déclarations, des rencontres avec les autorités, des séances de travail avec l’Ofnac au niveau opérationnel, mais également au niveau stratégique».
En attendant de «disposer du contenu des deux lois», il applaudit et crie victoire après leur adoption en Conseil des ministres, ce mercredi. Il rappelle que récemment, le Forum civil avait produit une déclaration suite au prêt consenti par le Fmi à l’Etat du Sénégal pour demander au Gouvernement de respecter ses engagements en matière de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.
«Le Gouvernement vient de poser un pas important dans ce sens. Nous espérons que les parlementaires vont suivre cette initiative gouvernementale en adoptant ces deux projets de textes. Nous
voyons un plaidoyer du Forum Civil qui a porté ses fruits», a-t-il ajouté. Birahime Seck promet de revenir «en profondeur» sur les enjeux de la redevabilité en matière de déclaration de patrimoine. Une vieille revendication du Forum civil puisque Birahime Seck en avait fait état dans un entretien avec Bès bi.
MACKY SALL INTRONISÉ GRAND LAMTORO
"Finalement Macky Sall est le plus senghorien de nos Présidents".
« Finalement Macky Sall est le plus senghorien de nos Présidents. L’intronisation de Macky Sall comme Grand Lamtoro International relève de l’enracinement alors que le prix que lui a décerné la Ligue Islamique mondiale pour contribution exceptionnelle à l’Islam relève de l’ouverture ». C’est ce que nous apprend un communiqué parvenu à Emedia. Au-delà de la tradition, précise le texte, « ce titre de Grand Lamtoro est un facteur d’intégration car le Grand Lamtoro règne sur un territoire qui s’étend sur 7 pays dont le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, les 2 Guinées, le Mali et le Bukina Faso. Les pays de la sous-région étaient représentés à la cérémonie. Nous pouvons signaler, entre autre, la présence de Oumou Sall, maire de Goudam au Mali ». Dans son premier discours en tant que Grand Lamtoro, le Président de la République a insisté sur les vertus de la tradition qui fondent notre africanité.
EMPLOI, LE GOUVERNEMENT ITALIEN CONTRIBUE AU FINANCEMENT DE DEUX PROJETS SÉNÉGALAIS
Le Sénégal a signé avec l’Italie deux accords en vertu desquels ce pays d’Europe va fournir une contribution de 4 milliards de francs CFA au financement de deux initiatives gouvernementales sénégalaises dédiées à l’emploi et à la protection de l’enfance.
Dakar, 24 nov (APS) – Le Sénégal a signé avec l’Italie deux accords en vertu desquels ce pays d’Europe va fournir une contribution de 4 milliards de francs CFA au financement de deux initiatives gouvernementales sénégalaises dédiées à l’emploi et à la protection de l’enfance, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.
Le financement italien sera destiné au Projet d’appui à la territorialisation des politiques d’insertion professionnelle des jeunes et des femmes (PATIP-JF).
Le Programme d’amélioration de l’accès et de la qualité des services socioéducatifs de protection de l’enfant (PAQ-SPE) va également en bénéficier.
‘’C’est un grand honneur pour moi de signer les accords de financement pour deux nouvelles initiatives de coopération entre le Sénégal et l’Italie’’, a dit Giovanni Umberto De Vito, l’ambassadeur d’Italie au Sénégal.
En signant les accords de financement avec le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, il a décrit le Sénégal comme ‘’un partenaire prioritaire’’ pour son pays.
L’ambassadeur salue en même temps la ‘’stabilité politique’’ et la ‘’tradition démocratique’’ du Sénégal.
Les fonds alloués par l’Italie seront destinés à l’éducation, à l’insertion professionnelle, à la création d’emplois et à la protection des enfants mineurs, a précisé Giovanni Umberto De Vito.
L’Italie prévoit 68 milliards de francs CFA pour le financement de projets sénégalais, de 2024 à 2026
Le financement destiné au PAQ-SPE, d’un montant de près de 2 milliards de francs CFA, va renforcer les services socioéducatifs fournis aux ‘’mineurs en danger et/ou en conflit avec la loi’’, a-t-il ajouté.
La contribution financière italienne va servir en même temps à ‘’améliorer les services d’accueil et la qualité de la prise en charge’’ de ces enfants par le ministère de la Justice, selon l’ambassadeur d’Italie au Sénégal.
Le PATIP-JF bénéficie, en vertu des accords signés, d’une ‘’donation’’ de plus de 2,5 milliards de francs CFA de l’Italie.
Ce projet va permettre à l’État du Sénégal de créer des opportunités d’emplois dans plusieurs régions et d’aider à administrer les collectivités territoriales, a dit Giovanni Umberto De Vito.
Un programme de coopération sénégalo-italien pour la période 2024-2026 a été élaboré, a-t-il annoncé, précisant qu’il prendra en charge l’‘’insertion professionnelle des jeunes Sénégalais’’.
Doudou Ka s’est réjoui des ‘’efforts’’ fournis par le gouvernement italien pour venir en aide à celui du Sénégal dans l’exécution de ses politiques publiques.
Selon M. Ka, l’Italie a prévu un budget de 68 milliards de francs CFA pour le financement des projets publics qu’il va soutenir au Sénégal de 2024 à 2026.
VERS L’ÉRECTION D’UN LABORATOIRE D’ANALYSES MÉDICALES DE RÉFÉRENCE DANS CHAQUE RÉGION
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale souhaite ériger dans chaque région du pays un laboratoire d’analyses médicales de référence pour éviter aux populations les longs déplacements
Dakar, 24 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale souhaite ériger dans chaque région du pays un laboratoire d’analyses médicales de référence pour éviter aux populations les longs déplacements, a indiqué vendredi le directeur des laboratoires, Pr Amadou Moctar Dieye.
‘’La volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale, c’est de développer encore un peu plus le système médical avec l’érection de laboratoire d’excellence dans chaque capitale régionale, afin que personne ne quitte une région pour aller dans une autre pour faire des analyses médicales’’, a déclaré le professeur Amadou Moctar Diéye.
Il présidait le Congrès international de la biologie portant sur le thème »Le laboratoire, outil de décision incontournable pour la détection et le contrôle des menaces sanitaires ». Cette rencontre s’est ouverte au Centre de recherche et de la formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour instaurer la couverture sanitaire universelle et atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, ‘’il est indispensable d’améliorer la disponibilité des services de diagnostic et d’en élargir l’accès’’’, a préconisé Pr Dièye.
Il a rappelé que les ressources humaines de qualité demeurent l’un des piliers fondamentaux du système des laboratoires. Les techniciens en biologie médicale, dit-il, sont ‘’incontournables pour assurer la réalisation technique des analyses, la gestion des réactifs, la maintenance surtout préventive des équipements ».
Il a affirmé que c’est »grâce aux laboratoires d’analyses médicales que la plupart des maladies sont diagnostiquées, traitées et guéries efficacement ».
La détection des maladies à potentiel épidémique est essentielle, dans le cadre de la veille sanitaire et de la riposte face aux épidémies, a-t-il déclaré.
Le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale assure que »le Sénégal dispose d’un réseau dense de laboratoires biomédicaux publics et privés, civils, militaires et paramilitaires, à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ».
Ces structures sont implantées essentiellement dans les centres de santé, les établissements publics de santé de niveaux 1,2 et 3, les universités et les instituts de recherche, avec comme principales activités, le diagnostic, la recherche, la formation et la surveillance épidémiologique, a-t-il précisé.
Le directeur du Centre de recherche et de la formation en géomatique appliquée et surveillance sanitaire (CIGASS), Daouda Ndiaye, a plaidé pour le renforcement de la direction des laboratoires, afin qu’elle puisse assurer les missions qui lui sont dévolues.
‘’Si la direction des laboratoires est plus appuyée par le système et que les moyens sont disponibles, on peut aller vers les normes qui permettront d’avoir assez de ressources humaines au niveau des structures de santé’’, a-t-il soutenu.
»Il faut essayer de pousser le système pour prouver son leadership en Afrique en mettant autant de ressources humaines et un système technique de plateforme normé, de haut niveau qui nous permet de diagnostiquer toutes les pathologies’’, a-t-il suggéré.
LE FORUM DE DAKAR, UN ESPACE DE RENCONTRE DES ACTEURS DES RELATIONS INTERNATIONALES
Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont la neuvième édition s’ouvre lundi, à Dakar, est un « espace de rencontre des acteurs des relations internationales ».
Dakar, 24 nov (APS) – Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont la neuvième édition s’ouvre lundi, à Dakar, est un « espace de rencontre des acteurs des relations internationales », a soutenu, vendredi, le coordonnateur de sa commission scientifique, l’ancien recteur de l’université de Dakar, Saliou Ndiaye.
‘’Depuis son lancement en 2013, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique est devenu une agora, un arbre à palabres de la coopération internationale, un espace de rencontre des acteurs des relations internationales’’, a-t-il expliqué.
Selon lui, cet évènement mondial en terre africaine constitue un ‘’investissement sur la paix de la part du président Macky Sall’’. ‘’Qui dit paix, dit stabilité et qui dit stabilité dit état de droit’’, a-t-il ajouté.
Cette neuvième édition du forum, qui aura lieu lundi et mardi, est placée sous le thème ‘’L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et l’instabilité institutionnelle’’.
‘’Ce forum est une occasion pour l’Afrique de montrer qu’elle est une force de propositions de solutions aux problèmes globaux qui assaillent le monde’’, a indiqué le président de la commission scientifique du Forum, le général de brigade Jean Diémé, par ailleurs directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).
Deux sessions plénières, dont un panel de haut niveau qui verra la participation du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, et six ateliers thématiques sont au menu de ces deux jours de réflexion.
Les thèmes débattus porteront sur la cybersécurité, l’instabilité institutionnelle, l’extrémisme violent, la sécurité, la gouvernance, etc.
‘’Les recommandations issues des travaux seront consignées dans les +Actes du forum+, qui seront publiés d’ici deux mois’’, a indiqué le directeur du CHEDS, chargé de l’animation de la Commission scientifique.
LA CULTURE EST INDISPENSABLE AU DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
Le développement territorial passe par la culture, à travers la valorisation de toute une chaîne de métiers gravitant autour d’elle, ont souligné, vendredi, des experts du secteur réunis autour d’un panel
Dakar, 24 nov (APS) – Le développement territorial passe par la culture, à travers la valorisation de toute une chaîne de métiers gravitant autour d’elle, ont souligné, vendredi, des experts du secteur réunis autour d’un panel axé sur le thème de ‘’l’impact de la culture dans une collectivité territoriale’’, organisé dans le cadre de la quatrième édition du Carnaval de Dakar.
‘’Ce panel pose le diagnostic des contraintes qui freinent l’envol de la culture tout en invitant à l’identification des pistes pertinentes pour une meilleure prise en charge’’, a déclaré Abdoulaye Ba, représentant de la direction du patrimoine du ministère de la Culture et du Patrimoine historique à la rencontre.
Il estime que le développement territorial est avant tout culturel. ‘’Le sujet fournit aux experts et acteurs culturels un moyen de réfléchir aux voies et moyens idoines, pour faire de la culture un véritable moteur de développement territorial’’, a-t-il indiqué.
Selon lui, l’Etat du Sénégal semble l’avoir compris en dotant chaque région d’un équipement culturel digne de ce nom. »Un développement territorial porté par la culture offre d’innombrables opportunités car étant vecteur de paix, outil de transmission de savoir et de savoir-faire, écosystème économique pourvoyeur d’emplois décents », déclare-t-il.
Vydia Tamby, conseillère culturelle à la maire de Dakar, a plaidé pour un ‘’renouvèlement de nos politiques culturelles’’.
‘’Nous avons la conviction que pour une prise en charge de nos nouvelles réalités spatiales, sociales, sociétales et économiques, il ne faut plus mettre la culture aux marges des priorités publiques mais en faire une priorité de politique publique’’, a-t-elle suggéré.
‘’Promouvoir la culture pour penser et accompagner les changements de société, c’est introduire une forte rupture et une rupture de cette sorte ne se résume pas à un crédo idéologique, elle suppose aussi de mettre en place des outils, a-t-elle soutenu.
Le secrétaire exécutif de l’Ong « Ndef Leng », Babacar Diouf, a insisté sur le ‘’déphasage entre nos réalités culturelles et la façon dont ce secteur est géré par les autorités’’.
Administration souvent calquée sur le modèle occidental
‘’Nous avons souvent une administration calquée sur le modèle occidental, chargée de ne gérer essentiellement que quelques aspects de la culture, en l’occurrence les arts et lettres, à l’exclusion des rapports intercommunautaires’’, a-t-il déploré.
Il souligne aussi que malgré le transfert de compétences aux collectivités territoriales, les services existants pour le financement ne sont pas équitablement distribués dans l’espace culturel.
« La culture, c’est cette lumière que l’homme projette sur le monde pour le révéler, le recréer et le transfigurer selon sa sensibilité’’, a indiqué Abdou Khadre Gaye, président de l’Entente des mouvements et associations de développement (EMAD). Il estime que la force de l’art et de la culture, c’est aussi de créer des passerelles.
Une conviction partagée par Patricia Diagne, directrice de la Fondation Sococim pour qui « la culture était considérée comme une chose à part ».
« On se rend compte que la culture, c’est ce que nous sommes tous, car la manière dont on se salue est culturel, ce qu’on mange est culturel, notre habillement aussi’’, a-t-elle dit.
‘’C’est un levier de développement qui permet à d’autres secteurs d’exister’’, a-t-elle conclu.
La quatrième édition du Carnaval de Dakar, qui prend fin dimanche, démarre officiellement ce vendredi dans la commune de Yoff, sous le signe de la diversité des terroirs.
LES JOURNÉES SCIENTIFIQUES DE SÉDHIOU ONT DÉMARRÉ CE VENDREDI
Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges
Sédhiou, 24 nov (APS) – Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges, a constaté l’APS.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du préfet du département de Sédhiou, de l’inspecteur d’académie, du professeur Balla Moussa Daffé, membre fondateur de l’ANSTS, des acteurs du système éducatif et des parents d’élèves des lycée Ibou Diallo et Balla Moussa Daffé.
« Nous sommes venus pour offrir, apprendre et réfléchir avec vous sur les maux de notre système éducatif, et surtout, sur l’érosion des matières scientifiques dans les lycées de manière générale », a déclaré dans son discours d’ouverture le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Professeur Moctar Touré.
Ce dernier pense que ces journées apporteront leur contribution pour relever le niveau de culture scientifique des élèves et des enseignants.
Cette rencontre de deux jours vise, entre autres, à susciter des vocations de scientifiques chez les jeunes des lycées et collèges, a-t-il précisé. Il estime qu’aucun pays ne peut se développer sans accepter d’investir dans le développement des sciences, donnant l’exemple de la Chine qui, dit-il, a fait d' »excellents bonds » dans les domaines des sciences et techniques.
« Notre académie attend beaucoup de cette première sortie d’ampleur hors de Dakar pour avoir une base solide au sortir de ces journées pour mieux promouvoir les sciences », a-t-il ajouté. Il dit espérer que les élèves qui se sont mobilisés pour assister aux conférences pourront devenir de futurs académiciens pour maintenir le flambeau des sciences.
Selon un document remis aux journalistes, « pendant ces deux jours, quatre conférences grand public sur l’utilité des sciences fondamentales seront animées par d’éminents professeurs ainsi que des ateliers de production et panels avec les clubs et les autorités académiques. »
Les statistiques sont très faibles, Sédhiou faisant partie des six régions où on a moins d’élèves dans les filières scientifiques, a pour sa part souligné le secrétaire général de l’inspection d’académie (IA), Lamine Sylla.
Pour ces filières, sur les 16 académies du pays, l’IA de Sédhiou figure à la treizième place. Toutefois, il espère que la donne va changer avec la construction du Lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité de Sédhiou dont les travaux sont en cours.
« Avec le lycée d’intégration nationale, nous espérons pouvoir renverser la tendance pour faire de Sédhiou un temple d’apprentissage des sciences, mathématiques et techniques. », déclare-t-il