SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
25 mai 2025
À TAMBACOUNDA, LE POISSON MANQUE CRUELLEMENT
Entre pénurie et cherté, le marché au poisson de cette commune de l'Est illustre les difficultés d'approvisionnement en produits halieutiques des régions de l'intérieur, tributaires des zones de pêche côtières
Le marché aux poissons de la commune de Tambacounda est un lieu où convergent chaque matin des femmes à la recherche d’une denrée devenue rare. Tambacounda ne disposant d’aucune ouverture maritime, la région s’approvisionne à partir de Mbour, Dakar, Joal, Kafountine, entre autres points de pêche.
C’est au bout de cinq minutes de route sur une moto Jakarta, allant vers le département de Goudiry, sur la route nationale numéro 1 (le corridor Dakar-Bamako), qu’on arrive au marché au poisson, situé derrière le service de l’élevage. L’odeur qui se dégage aux alentours prouve que nous sommes bel et bien dans un marché au poisson.
Il est constitué d’un bâtiment qui abrite les bureaux de l’administration et d’un grand espace couvert de tôles, soutenu par des poteaux en ciment. C’est l’espace central du marché, là où se vend le poisson sur des tables faites en ciment et carrelées et en état de détérioration avancé.
On aperçoit clairement des tables au carrelage décapé, une image qui contraste allégrement avec l’odeur et l’état du sol sur lequel une eau noirâtre mélangée aux écailles et aux morceaux de poissons coule vers le sable en suivant le sens de la pente. Ce décor est envahi par des centaines, voire des milliers de mouches dont le ronronnement se fait entendre dans l’espace central.
« C’est dans cet état que nous travaillons », lâche Woury Kanté. On aurait pensé que la rareté des poissons sur le marché est consécutive à l’état du marché, mais ce n’est pas le cas. La période et l’éloignement des lieux d’approvisionnement y sont pour une large part. « Je suis un détaillant, ce sont les mareyeurs qui nous livrent soit des paniers, soit des bacs remplis », souligné M. Kanté.
« Mais ces temps-ci, les poissons sont rares », lâche-t-il. Cette affirmation est corroborée par le caractère vide des étales sur le marché où l’on retrouve du poisson. Mais « la quantité est insuffisante pour couvrir la demande », poursuit Woury Kanté.
La plupart des localités de l’intérieur du département, voire de la région se ravitaillent en poissons à partir de ce marché. Sa rareté entraine également une pénurie dans plusieurs autres zones. Sous les tables dont l’état laisse à désirer, on peut apercevoir ces récipients (bacs), de couleurs diverses, quelque peu ternis par un manque d’hygiène que symbolise l’odeur qui se dégage des lieux. Superposés les uns sur les autres, ils restent tristement vides.
Les poissons se raréfient en mer
La période hivernale et la fin de la saison des pluies sont selon certains vendeurs rencontrés sur le marché la période où les poissons se raréfient en mer. De ce fait, disent-t-ils, « il arrive que les pécheurs reviennent sur terre comme ils sont partis en mer », c’est-à-dire sans poissons.
Cette situation se répercute non seulement sur le marché local mais également sur le marché des localités comme Tambacounda qui en dépendent. Voilà ce qui, au-delà de l’éloignement, explique en partie la rareté de ce produit halieutique dans toute cette partie orientale du pays. Il s’y ajoute les activités des bateaux de pêche, qui écument les fonds marins de façon à accentuer la raréfaction de la ressource.
« Nous sommes aussi victimes des bateaux étrangers, qui ont des matériels sophistiqués capables de tout prendre en mer », explique Woury Kanté. Il ajoute qu’avant, il a travaillé dans des pirogues de pêche, rappelant qu’il leur est arrivé d’aller en mer, de rencontrer de « grands bateaux » qui ne leur laissent aucune chance. Ils ne reviennent généralement qu’avec « quelques kilos de poisson ».
Cela explique la rareté du poisson sur le marché national en général et le local en particulier. De ce fait, l’approvisionnement en poissons des zones éloignées des zones de pêche en est affecté, tant en disponibilité qu’en prix. Le poisson, non seulement est rare à Tambacounda, mais il reste extrêmement cher.
Venue faire ses achats pour le repas de midi, munie d’un sac plastique, Fanta Ndiaye l’agite de temps à autres pour faire fuir les mouches. Elle exprime tout son dépit sur la cherté du poisson. « Je suis arrivée avec 5000 francs, mais plus de la moitié de cette somme est utilisé pour n’acheter que ça », dit-elle, montrant quelques poissons de tailles moindres.
La jeune dame, visiblement découragée, finit par lâcher : « Je crois que je vais arrêter de cuisiner du poisson ». Selon elle, le poisson coûte « trop cher » et engloutit une bonne partie de sa dépense quotidienne.
A part quelques tas de poissons de tailles différentes, disposés çà et là sur les tables et sur des étales rudimentaires faites de seaux et de plateaux en bois ou en tôle : des tables de fortune sur lesquelles sont posés des plats contenant du poisson.
Ces dispositifs détenus par des femmes détaillantes, sont installés dans et autour du marché, tentant d’attirer la clientèle chacun à sa façon. Elles se ravitaillent toutes auprès de mareyeurs qui acheminent le poisson depuis les ports de pêche, situés à des centaines de kilomètres de là.
Le poisson hors de prix
« Nous achetons le panier chez les grossistes (mareyeurs) à 67 mille francs. C’est cher pour les petits détaillants que nous sommes », informe Aïssatou Bâ, une jeune mère trouvée sous un grand hangar derrière sa table de fortune, allaitant son bébé au milieu de ses consœurs toutes aussi vendeuses de poissons comme elle.
La jeune dame affirme qu’elle et trois de ses collègues de travail se regroupent pour prendre un panier dont elle se partage ensuite le contenu pour le vendre au détail. Elles restituent le prix d’achat à raison de 16750 francs par personne. Selon Aïssatou Ba, cette vente se fait par tas. Ceux-ci font « 1000 francs ou 2000 francs, voire plus » si ce sont des poisons de petite taille. Selon elle, les gros poissons sont « intouchables » pour les petits détaillants.
Mme Bâ relève que les poisons dits nobles comme le « thiof » et les autres gros poissons sont non seulement rares sur le marché, mais ils sont chers pour la plupart des petits revendeurs qui, selon elles, ne peuvent prendre que des paniers ou des bacs en groupe pour les revendre après avoir payé le mareyeur et gardé « des miettes ».
« C’est impossible pour nous de prendre les gros poissons », dit-elle. Son confrère, Bathi Diop, lui emboite le pas en soulignant qu’une fois le partage effectué, l’écoulement du produit peut prendre deux jours. En plus, poursuit-il, « le bénéfice n’est pas aussi important ».
La vingtaine bien révolue, le jeune homme déplore la cherté du poisson, qui fait que leur bénéfice « ne vaut presque rien ». Même s’il y a des invendus qui finissent par pourrir des fois et que les fournisseurs ne leur laissent rien, « nous payons tout quelles que soient les pertes subies », laisse entendre le jeune poissonnier.
Il ajoute qu’avec la chaleur qui règne dans la région orientale, et une chambre froide qui n’est pas fonctionnelle, il est presque impossible de conserver longtemps des poissons qui ont été pêchés depuis des semaines et transportés très loin vers des zones à forte chaleur.
« L’état du marché mérite qu’on s’y attarde », lance le vice-président du marché au poisson, Pape Ndiaye, vendeur, assis devant sa table, un morceau de tissu en main et l’agitant de temps autre pour faire fuir les mouches qui viennent voleter au-dessus des quelques tas de poissons posés sur sa table au carrelage décapé.
M. Ndiaye, la quarantaine, déplore l’odeur qui se dégage du marché, la saleté dans les toilettes et les environs envahis par les herbes, en plus de l’absence de point d’eau dans le marché. « La saleté dans le marché est due à l’absence d’eau », affirme-t-il. Selon lui, le marché n’est nettoyé que deux fois par semaine, alors que cela doit se faire tous les jours.
« Nous payons des femmes à 2500 francs pour qu’elles assurent le nettoiement par semaine », dit-il. « Chaque jour, personnellement je paie 200 francs pour qu’on me nettoie ma table », poursuit Pape Ndiaye. Pendant que la saison des pluies battait son plein, il était plus difficile d’entrer dans ce marché.
« Nous étions envahis par les asticots, ce qui rendait la venue vers le marché compliquée pour certains », déplore-t-il. Cependant, les conditions de salubrité du marché n’ont rien avoir avec la rareté des poissons. Tambacounda reste dépendante des zones de Joal, Mbour, Dakar, Kafountine, entre autres ports de pêche qui ravitaillent les régions orientales en produits halieutiques.
Cette situation de dépendance a un impact sur l’approvisionnement de la région en poissons, surtout en période d’hivernage tant redouté par les pécheurs, mareyeurs et autres acteurs du secteur de la pêche.
POURQUOI LES AVOCATS DE SONKO N’ONT PAS INTRODUIT LE RABAT D’ARRET
Le retrait de la juge Aïssata Diallo Bâ, lors du délibéré de la Cour suprême constitue une irrégularité. Mais les avocats de Sonko ne l’ont pas attaqué, en introduisant un rabat d’arrêt, pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir qui joue la montre.
Le retrait de la juge Aïssata Diallo Bâ, lors du délibéré de la Cour suprême constitue une irrégularité. Mais les avocats de Ousmane Sonko ne l’ont pas attaqué, en introduisant un rabat d’arrêt, pour ne pas tomber dans le piège du pouvoir qui joue la montre.
La décision de la Cour suprême, rendue le 17 novembre dernier sur la radiation de Ousmane Sonko du fichier électoral été frappée d’un vice à cause du retrait de la juge Aïssata Diallo Bâ, membre de la composition, lors du délibéré. Un incident que le président de la Cour avait demandé à la greffière de mentionner dans le plumitif. «Il faut noter que la conseillère Aïssata Diallo Ba s’est retirée», avait recommandé Aly Ciré Ba, premier président de la Cour suprême. Une irrégularité que les avocats de la défense avaient constatée. «C’est une violation flagrante de la loi. Il y a bel et bien une irrégularité», confie une source proche de la défense.
Mais les avocats du maire de Ziguinchor n’ont pas jugé opportun de mettre à profit cette occasion. Le rabat d’arrêt n’étant plus suspensif, ils ont décidé, pour le moment, de passer outre pour contourner le «piège du pouvoir». Ce, même si l’idée de déposer un rabat n’est pas encore à l’ordre du jour car n’ayant pas été discutée.
Un juriste contacté par WalfQuotidien affirme que la justice, c’est le principe de l’impartialité. Selon lui, les juges sont toujours en nombre impair, afin qu’il y ait une majorité en cas de vote. «Comme la juge avait participé aux débats depuis le début, la cour devait, avant de rendre sa décision constater le nombre de la composition réduite à quatre. L’audience devait être suspendue jusqu’à la nomination d’un nouveau juge. Après sa nomination, on reprend l’audience pour lui permettre d’assister aux plaidoiries. C’est à partir de ce moment et au terme des débats que la Cour pourra rendre son délibéré», explique un spécialiste.
Cette violation de la loi, estime un autre membre de la défense de Sonko, constitue un vice de forme. Selon cette source, l’introduction du rabat d’arrêt bloquerait le renvoi du dossier devant le tribunal d’instance de Dakar. Pour que la Cour puisse saisir l’autre juge, confie-t-on, il faut que le rabat d’arrêt soit jugé par l’ensemble des chambres réunies de la Cour suprême, sauf celle concernée. «Les juges desdites chambres ne vont jamais désavouer le premier président de la Cour suprême qui avait présidé l’audience du 17 novembre 2023. Par principe, on devrait l’attaquer. Mais on est en train de voir. La loi a été violée. Nous n’allons pas tomber dans le piège du pouvoir pour perdurer davantage la procédure. Les tenants du pouvoir jouent la montre. Il y a Sonko qui doit recouvrer ses droits. Nous n’allons pas les aider à l’écarter», précise un avocat.
AUCUN MEMBRE DE L’EX-PASTEF NE DEVRAIT ÊTRE CANDIDAT, SELON MOUSTAPHA DIAKHATÉ
L’annonce de la candidature de Bassirou Diomaye Faye comme plan B du Pastef n’enchante guère l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY)
L’annonce de la candidature de Bassirou Diomaye FAYE comme plan B du PASTEF n’enchante guère l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). En effet, considérant que les militants du PASTEF sont la cause de l’instabilité sociale et politique au Sénégal, Moustapha DIAKHATÉ affirme qu’ «aucun membre de l’ex-PASTEF ne devrait être candidat à l’élection présidentielle de février 2024 ».
«La candidature de Bassirou Diomaye FAYE ou d’un autre terroriste n’est que de l’agitation puérile, une diversion. Contrairement à ce que prétendent certains thuriféraires de l’ex parti terroriste, M. Faye ou un autre ne sera ni botte secrète encore moins un plan B ou C de SONKO pour la présidentielle 2024. Le recours incessant de la violation de SONKO a entraîné des dizaines de morts, des dizaines de milliards FCFA de destruction de biens publics, privés, nationaux et étrangers. Face à ces tragédies, la République n’a qu’aucun choix : celui d’en finir avec les membres de l’ex PASTEF et d’extirper du discours de praxis politiques des appels à l’insurrection, des atteintes à la sureté de l’Etat, du terrorisme, du complot contre l’autorité de l’Etat, d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sureté publique », déclare-t-il.
Par ailleurs, Moustapha DIAKHATÉ estime que cette effervescence dans la collecte de parrainage par les militants du PASTEF, «renoue avec la remobilisation des pseudo-patriotes complètement abasourdis par les revers de 115 jours d’emprisonnements, de la dissolution et du fiasco des multiples tentatives de mobilisation et empêche aux autres candidats, y compris ceux issus de la coalition Yewwi Askan Wi d’être parrainés par les partisans de SONKO ».
LE SÉNÉGAL VEUT ATTEINDRE 3 MILLIONS DE TOURISTES
Le Sénégal a lancé en fin octobre la saison touristique 2023-2024. Une saison plein d’optimisme avec un objectif d’atteindre les trois millions de visiteurs d’ici la fin de l’année.
iGFM – (Dakar) Le Sénégal a lancé en fin octobre la saison touristique 2023-2024. Une saison plein d’optimisme avec un objectif d’atteindre les trois millions de visiteurs d’ici la fin de l’année. Dans cet entretien, Mohamadou Manel Fall, directeur de la promotion touristique a ouvert un coin du voile des ambitions de faire du Sénégal » une destination privilégié de la sous-région.
Après l’ouverture officielle de la saison touristique au Cap Skiring, quelle est la particularité de cette saison?
La particularité de cette saison est marquée par le phénomène du « travel revenge » à la suite de la période post-COVID. Le Sénégal a mis en place des stratégies ciblées pour conquérir de nouveaux marchés tels que les États-Unis et le Canada. De plus, une mise en avant du tourisme éco-responsable est observée, mettant l’accent sur une approche durable. Pour accompagner cette tendance, le pays dispose d’une capacité hôtelière relativement suffisante, avec l’introduction de nouveaux établissements comme le Riu Baobab contribuant ainsi à répondre à la demande croissante des voyageurs.
Avec le contexte pré- électoral, est-ce que des dispositifs ont été pris pour le bon déroulement de la saison?
En premier lieu, le volet sécurité a été renforcé avec des descentes régulières sur les établissements et une classification effectuée par la Direction de la Réglementation Touristique, visant à évaluer la conformité aux normes et la qualité des services proposés. En parallèle, une attention particulière a été portée à l’hygiène des voyageurs, tout en instaurant un suivi continu des voyages pour recueillir les informations et suggestions des touristes. Pour faciliter les déplacements, de nouveaux aéroports, tels que celui de Saint-Louis, ont été ouverts et des infrastructures de haute qualité ont été développées. De plus, des facilités de paiement ont été proposées grâce aux fintech du Sénégal. Simultanément, une présence digitale accrue a été établie pour faciliter le choix des circuits thématiques, avec le lancement imminent de l’application « Visit Sénégal ». En outre, un nouveau code du tourisme est en cours d’élaboration pour renforcer la réglementation du secteur, établir des normes plus strictes, favoriser le développement durable, protéger le patrimoine naturel et culturel, ainsi que réguler l’industrie touristique pour assurer une expérience éthique et de qualité.
Existe-t-il une cartographie de la fréquentation Touristique ?
Le Sénégal dispose en effet d’une cartographie de la fréquentation touristique, répartie en six zones spécifiques, chacune offrant ses particularités distinctes :
Chaque zone touristique offre une variété de types de tourisme. Ainsi, on retrouve du tourisme culturel et urbain à Dakar, du tourisme balnéaire et religieux dans la Petite Côte, du tourisme naturel et pittoresque dans le Sénégal Oriental, du tourisme patrimonial et culturel à Saint-Louis, de l’écotourisme dans le Sine Saloum, et enfin, une combinaison unique de sites naturels et culturels à explorer dans la région de Casamance.
Dakar, la capitale du pays, est la première zone touristique. Elle est le cœur battant du Sénégal, une ville aux mille couleurs et aux mille visages. Entre ses ruelles animées, ses marchés colorés et ses plages de sable fin, Dakar est une ville qui respire la vie.
La Petite-Côte, quant à elle, est une bande côtière de 150 kilomètres de long, bordée de plages de sable blanc, de lagunes paisibles et de villages de pêcheurs pittoresques. C’est un véritable paradis pour les amoureux de la mer, les surfeurs et les baigneurs.
Sine Saloum : Une destination émergente prisée par les passionnés d’écotourisme, offrant des expériences axées sur la nature, avec la présence des baies et de la mangrove
La région de Saint-Louis qui est un véritable joyau historique. Elle est située au nord du pays, où le fleuve Sénégal se jette dans l’océan Atlantique. Cette région est riche en patrimoine culturel, avec ses bâtiments coloniaux, ses musées et ses festivals de renommée mondiale.
La région de Casamance, une région de verdure et de culture.
Elle est célèbre pour ses forêts luxuriantes, ses rivières paisibles et ses plages de sable blanc. C’est un endroit idéal pour se détendre, s’immerger dans la culture locale et découvrir les talents artisanaux de la région.
La région du Sénégal Oriental qui est un véritable havre de paix pour les amoureux de la nature. Cette région est située à l’est du pays et abrite le parc national du Niokolo-Koba, une réserve naturelle où l’on peut observer des espèces rares, telles que les lions, les éléphants et les chimpanzés.
En terme de promotion et de développement disposez-vous de données chiffrés et statistiques prévisionnelles contrairement aux années précédentes?
Cette année, notre stratégie de promotion et de développement s’est appuyée sur des données précises plutôt que des suppositions. Grâce à une analyse approfondie basée sur le modèle TOMSTER, nous avons identifié des tendances distinctes et des marchés porteurs tels que l’Europe avec la France, l’Italie, la Belgique, l’Espagne, l’Angleterre, et l’Allemagne en progression. Les États-Unis ont également montré un fort engouement, notamment parmi la communauté des voyageurs noirs américains, de même que le Canada. Les pays asiatiques, avec la Chine en tête, expriment un intérêt croissant, sans négliger l’importance des pays de la sous-région tels que la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Maroc. En juillet 2023, les données de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ont enregistré l’arrivée de 1 829 907 visiteurs à travers les trois principaux aéroports, dépassant nos prévisions. Ce chiffre prometteur indique une voie solide vers notre objectif de 3 millions de touristes, une cible envisageable avant la fin de l’année. Notre optimisme est renforcé par la croissance du tourisme local, laissant entrevoir la possibilité de dépasser les 3 millions de visiteurs, renforçant ainsi le statut du Sénégal en tant que destination touristique incontournable.
Après la pandémie du Covid-19 qui a fortement impacté le secteur du tourisme, quels sont aujourd’hui les défis à relever ?
Les défis du secteur du tourisme sont universels car les répercussions de la pandémie persistent à l’échelle mondiale. Cependant, l’État s’engage activement à surmonter ces difficultés en mettant en place des mesures significatives. Les effets de la pandémie continuent d’influencer les voyages et le tourisme, mais des efforts considérables sont déployés grâce au Fonds du Crédit Hôtelier pour soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur. Cet engagement vise à surmonter les défis persistants auxquels font face les acteurs du tourisme, tels que la reprise post-pandémie, la résilience des entreprises, la restauration de la confiance des voyageurs, ainsi que la création d’environnements sûrs et stables pour les visiteurs et les opérateurs touristiques. Ces initiatives visent à revitaliser l’industrie du tourisme et à soutenir sa croissance à long terme malgré les difficultés persistantes liées à la pandémie.
SERIGNE SALIOU DIA ANALYSE L'ÉLIMINATION DES LIONCEAUX
Le sélectionneur du Sénégal, Serigne Saliou Dia, a analysé l'élimination de son équipe en huitièmes de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans, devant la France.
iGFM (Dakar) Le sélectionneur du Sénégal, Serigne Saliou Dia, a analysé l'élimination de son équipe en huitièmes de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans, devant la France aux tirs au but (0-0, TAB 3-5).
"La France mérite sa victoire. Ils méritaient de passer. Mais, nous on a manqué d'efficacité. On a manqué un but qui pouvait les assommer. On les a poussés mais le but ne voulait pas arriver. Quand tu n'es pas efficace, c'est difficile de gagner. On va les (Sénégalais) féliciter et leur remobiliser. C'est un grand groupe qu'il faut préparer car c'est l'avenir du football sénégalais. Ces jeunes sont le futur des équipes nationales", a-t-il réagi à la fin du match.
AFFAIRE OUSTAZ OUMAR SALL, LE CUDIS SOUHAITE UN RÈGLEMENT À L’AMIABLE
« Sous l’égide du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal, les responsables du Collectif des talibés cheikh international, de Daara Mame Maodo et de Abnau hadrati tijani ont tenu une rencontre à la suite des plaintes déposées contre le prêcheur.
Bonne nouvelle pour Oustaz Oumar Sall ? « Sous l’égide du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), les responsables du Collectif des talibés cheikh international, de Daara Mame Maodo et de Abnau hadrati tijani ont tenu une rencontre à la suite des plaintes déposées contre le prêcheur Oustaz Oumar Sall », annonce un communiqué du Cudis.
Lequel, transmis à Emedia, ajoute que « les membres des dits collectifs ont pris la décision de retirer leur plainte à la demande des associations islamiques membres du Cudis comme le Jammatou Ibadou Rahmane et le Rassemblement Islamique du Sénégal mais aussi la Ligue des Imams et prédicateurs du Sénégal ainsi que de bonnes volontés qui ont conscience de la nécessité de préserver la paix entre les différentes communautés religieuses du pays. »
Le Cudis, qui s’est réjoui de « l’ambiance qui a prévalu lors de cette rencontre », félicite « les différentes parties qui ont fait preuve de dépassement pour la préservation de la paix sociale », et sollicite « de la part des acteurs judiciaires en charge du dossier de bien vouloir prendre les dispositions pour un règlement à l’amiable de l’affaire et les exhortent à prononcer un verdict d’apaisement » avant d’appeler « l’ensemble des acteurs religieux à de larges concertations dans le but d’échanger sur les défis qui interpellent les musulmans face aux agressions que subissent les musulmans dans leur foi et leurs valeurs ».
Pour rappel, Oustaz Oumar Sall a été placé sous mandat de dépôt après son face-à-face avec le Procureur. Il est reproché au prêcheur les délits de «diffamation et insulte commises par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes». Il avait été arrêté mercredi dernier et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité (Dsc) de la police nationale pour avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, dont la Wazifa et l’Hadaratoul Jummah.
HAUSSE DE PLUS DE 130 MILLIARDS FCFA SUR LE BUDGET DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION
Le budget du ministère de l’Education nationale est arrêté à 909 323 430 797 F CFA pour l’année 2024.
Le budget du ministère de l’Education nationale est arrêté à 909 323 430 797 F CFA pour l’année 2024. En comparaison au budget de l’année en cours qui est de 778 549 450 268 F CFA, il est noté une hausse de 130 773 980 529 F CFA, en valeur absolue et 16,8%, en valeur relative. En effet, les autorisations d’engagement (AE) sont évaluées à 944 959 363 377 CFA.
Le ministre de l’éducation nationale a signifié que ce budget est élaboré dans un contexte particulier marqué par une volonté de bâtir un système éducatif de plus en plus performant. « Le budget 2024 s’articule autour des principes fondamentaux du Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 3A) du PSE. Cela, à travers quatre stratégies que sont : le renforcement de capacités à tous les niveaux, le pilotage de la qualité à travers le dialogue de gestion aux niveaux central et déconcentré avec un accent particulier sur le Contrat de Performance unique (CDP-U), le renforcement du partenariat avec les Collectivités territoriales et les départements transversaux pour une approche systémique et inclusive et le développement des systèmes d’information », a expliqué Cheikh Oumar Anne.
Cette hausse s’explique par la prise en compte de l’impact financier issu des accords entre l’Etat et les syndicats d’enseignants estimé 109 194 954 FCFA, la mise à jour du personnel et l’impact des décisionnaires d’un montant de 381 099 492 FCFA, la mise en solde des corps émergents pour un montant de 35990457 771 FCFA, le paiement des rappels d’un montant de 75 000 000 000 FCFA, la dotation des collèges et lycées d’un montant de 169 000 000 FCFA, le renforcement des crédits de fonctionnement de l’Ecole Sénégalaise Internationale de Djeddah d’un montant de 104 551 152 FCFA, la prise en charge des constructions et équipements scolaires pour la réduction des abris provisoires et le déficit de tables-bancs d’un montant de 11 145 198 257 FCFA.
LES LIONCEAUX TOMBENT DEVANT LA FRANCE AUX TIRS AU BUT
Le dénouement cruel de l’équipe nationale U17 du Sénégal lors de ce match contre la France est certainement décevant pour les joueurs, le staff et les supporters.
Le dénouement cruel de l’équipe nationale U17 du Sénégal lors de ce match contre la France est certainement décevant pour les joueurs, le staff et les supporters. Malgré une rencontre dominée par les Lionceaux, le score est resté nul à la fin du temps réglementaire, ce qui a conduit à une séance de tirs au but. La séance de tirs au but est souvent considérée comme une loterie, car elle peut être imprévisible et ne reflète pas toujours la performance globale d’une équipe pendant le match. Malheureusement pour le Sénégal, cette séance ne s’est pas déroulée en leur faveur, avec une défaite de 5-3 contre la France.
Il est important de noter que les joueurs sénégalais ont montré une domination lors de la rencontre, ce qui souligne leur talent et leur capacité à rivaliser avec des équipes de haut niveau.
Malheureusement, le football est un sport où le résultat final est déterminé par le nombre de buts marqués, et malgré leur domination, les Lionceaux n’ont pas réussi à trouver le chemin des filets. La France, quant à elle, a réussi à se qualifier pour les quarts de finale où elle affrontera l’Ouzbékistan. Cela démontre la qualité de leur équipe et leur capacité à gérer la pression des tirs au but. Bien que ce résultat puisse être difficile à accepter pour l’équipe nationale U17 du Sénégal, il est important de souligner les aspects positifs de leur performance. Ils ont montré du talent, de la détermination et ont représenté fièrement leur pays lors de ce tournoi mondial. Ce sont des expériences précieuses qui peuvent les aider à se développer en tant que joueurs et à progresser dans leur carrière footballistique.
«JE N'AI JAMAIS VU UNE LOI AUSSI BAVARDE EN TERMES D'EXPOSE DES MOTIFS»
Pr Abdou Aziz Kébé, chef du département de droit public à l'Ucad, disséquant le projet de loi de finances de 2024, est sans langue de bois sur certains aspects de cette loi.
Disséquant le projet de loi de finances de 2024, le professeur agrégé de droit public est sans langue de bois sur certains aspects de cette loi. Rehaussant de sa présence l'atelier de formation de renforcement de capacités des journalistes sur les recettes fiscales, organisé par la Convention des Jeunes Reporters en collaboration avec le Forum civil, Pr Abdou Aziz Kébé trouve la loi très bavarde en termes d'exposé des motifs, ce qui rend anticonstitutionnel cet exposé des motifs.
Loin des chiffres grandiloquents annoncés par le ministre des Finances concernant le budget de 2024, des experts ont tiré, hier, le vrai du faux de ce projet de loi de Finances 2024. Face aux journalistes, les recettes fiscales ont été passées au crible par des spécialistes comme le consultant en fiscalité et non moins inspecteur des Impôts, Elimane Pouye, Birahime Seck coordonnateur du forum civil ou encore le professeur agrégé de droit public Abdou Aziz Kébé. Ce dernier qui est aussi le chef de département de droit public de l'UCAD, a donné sans ambages son avis sur cette loi. «Je n'ai jamais vu une loi aussi bavarde en termes d'exposé des motifs. Et elle me pose problème parce que c'est le Conseil constitutionnel lui-même qui dit que l'exposé des motifs d'une loi ne doit pas contenir les réalisations du Président», a fait savoir le directeur du Centre d'études et de recherches en ingénierie juridique et financière (CERIF), non sans indiquer que ces éléments de réalisations du Président maintenues dans le texte enlèvent à la loi son caractère impersonnel. Dans le même ordre d'idées, Pr Ķébé rappelle qu'en France, le budget est examiné chaque année par le Conseil constitutionnel. «La loi de Finances, c'est d'abord une loi et la loi, avant son entrée en vigueur, les députés peuvent provoquer une saisine devant le Conseil constitutionnel. Pour dire par exemple que la loi de Finances pour 2024 doit être déclarée non conforme parce que la loi n'est pas sincère. Par exemple, ils peuvent dire que le rythme de progression des recettes est de 300 milliards. Comment on peut atteindre 600 milliards en 2024, il faut techniquement nous expliquer», prône-t-il. À l'en croire en effet, la loi organique relative aux lois de Finances pose en son article 32 que les prévisions de recettes, le budget, doivent être sincères. Et une loi organique, c'est un texte quasi-constitutionnel. Autrement dit, lorsque vous en violez les dispositions, c'est comme si vous aviez violé la constitution», renchérit Pr Abdou Aziz Kébé.
«JE SERAI CONTENT LE JOUR OU JE VAIS VOIR UN RECOURS DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL CONCERNANT LES QUESTIONS DE FINANCES PUBLIQUES»
Insistant dans la foulée sur la possibilité de formuler ces recours, il se désole que cela n'a jamais existé au Sénégal. « Je serai content le jour où je vais voir un recours devant le Conseil constitutionnel concernant les questions de finances publiques. Là, on aura de la matière à réfléchir'', affirme l'enseignant. Et pour saisir le Conseil constitutionnel, d'après lui, c'est facile. «C'est 1/10e des députés. Ils peuvent saisir le Conseil constitutionnel par exemple pour dire que la loi de Finances 2024 contient des dispositions qui ne sont pas conformes. Et le Conseil va nous dire s'il est possible par exemple d'avoir 700 milliards de recettes supplémentaires parce que son rôle, c'est d'être le gardien de l'orthodoxie financière», renseigne le juriste devant les journalistes. De ce fait, il ajoute : «Moi si j'avais à formuler un recours au niveau du Conseil constitutionnel, j'allais dire au moins trois choses : Monsieur le juge est ce que la loi est sincère? Parce que la progression des recettes est de 300 milliards, comment peut-on atteindre 700 milliards ? Car le Conseil constitutionnel dit que les prévisions de recettes doivent être sincères, réalistes et prudentes. Deuxième chose : je vais lui dire que l'exposé des motifs est mal rédigé. Troisième chose : la charge fiscale est inégalitaire». Pour sa part, l'expert Elimane Pouye a examiné minutieusement le budget de 2024 avec les journalistes. Et dans ce cadre, il a démenti le ministre des Finances qui a annoncé lors de son passage à l'Assemblée nationale des recettes de 7 000 milliards en 2024. De l'avis de M. Pouye, ce chiffre qui est beaucoup plus de l'ordre de la communication ne reflète pas la réalité.
Arrestation d'un trafiquant d’ivoire d’éléphant
Les autorités sénégalaises sont plus que jamais déterminées dans leur combat acharné contre le trafic de faune, une menace constante pour la biodiversité et la sécurité nationale. A l’issue d’une nouvelle opération orchestrée par la Direction des Eaux et Forêts en collaboration avec un important dispositif policier de trois unités différentes et appuyé par le Projet Eagle Sénégal, elles ont mis la main sur un trafiquant d’ivoire d’éléphant en flagrant délit de détention, mise en circulation et tentative de commercialisation de deux défenses et de 90 bijoux de luxe en ivoire sculpté. D’après un communiqué parvenu à « L’As», le mis en cause de nationalité sénégalaise a été appréhendé en possession de deux défenses d'éléphant de 15 kg chacune, un poids conséquent et rare en Afrique de l’ouest. Une impressionnante quantité de bijoux de luxe en ivoire, 17 dents de léopards et autres animaux protégés ont aussi été saisies. Le document précise aussi qu’une perquisition effectuée au marché Soumbédioune, dans son magasin, a permis de découvrir des dizaines d’autres produits issus de l’éléphant et du lion, prêts à être écoulés dans le marché. Placé en garde à vue depuis samedi, il a été déféré au parquet du Tribunal de Dakar où il devra répondre de ses actes. Cette arrestation de haut vol met en lumière le commerce illicite d'ivoire d'éléphant appelé aussi « Blood Ivory » pour ses liens reconnus avec des groupes terroristes très connus comme les Jenjaouids, la LRA, les Al Shabab (Al Qaida) qui financent en partie leurs actions sanglantes grâce aux revenus générés par la vente illégale d’ivoire d’éléphant.
Pape Sané inculpé et placé sous contrôle judiciaire
Notre confrère de Walfadjri recouvre la liberté. Arrêté depuis plus d’une semaine devant les locaux du groupe de presse, Pape Sané a passé tout ce temps entre la section de Recherches de la gendarmerie et la commissariat central de police où il a été placé en garde à vue après deux retours de parquet. Présenté hier au doyen des juges d'instruction, Pape Sané est inculpé pour diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres, et placé sous contrôle judiciaire. Selon son conseil, Me Cheikh Khoureychi Ba, le procureur avait requis l'application de l'article 139 du code de procédure pénale.
Mimi Touré interpelle le ministre des Finances
L’ancienne Première ministre Aminata Touré rajoute une couche dans la polémique sur la loi des finances initiales (LFI) en examen à l’Assemblée nationale. Elle doute de la sincérité du budget à l’instar des députés Birame Soulèye Diop et Ayib Daffé. Pour Mimi Touré, le ministre des Finances et du Budget ne peut pas rester sourd face à l’interpellation de l’expert Abdou Karim Sock qui, en somme, explique très clairement que le budget annoncé de 7 003 milliards est bidouillé en utilisant une méthodologie obsolète datant de … 1960, alors que, selon la loi organique de 2020-07, le budget est en réalité de 5 755 milliards ! Il n’est pas question, aux yeux de la candidate à la présidentielle, qu’une équipe gouvernementale sortante laisse une telle équation en suspens au prochain régime qui travaillera pour la transparence des finances publiques. Elle demande aux ministres des Finances et du Budget de s’expliquer sur cette question très grave.
Air Sénégal passe de 20 à 29 destinations
La compagnie nationale Air Sénégal étale ses tentacules. Dans un communiqué parvenu à « L’As », elle annonce en effet qu’à compter de la fin janvier 2024, son offre augmentera considérablement (de près de 50%) pour désormais proposer, en propre ou avec ses différents partenaires stratégiques, un total de 29 destinations contre 20 aujourd’hui. Elle précise que cette expansion commerciale s’inscrit dans le cadre du déploiement du plan de relance et fait suite à l’obtention, en août 2023, de la certification IOSA qui lui a permis de matérialiser des partenariats majeurs avec des acteurs de premier plan. En premier lieu, souligne la même source, Air Sénégal a signé, en septembre 2023, un accord de coopération stratégique avec Royal Air Maroc. Outre des synergies opérationnelles, la compagnie indique que l’accord prévoit l’ajout de quatre fréquences hebdomadaires supplémentaires sur Casablanca en partage de code à compter de fin janvier 2024. Consécutivement, poursuit-elle, Air Sénégal a entériné un accord avec Air Côte d’Ivoire qui consacre l’intégration des réseaux respectifs des deux compagnies. D’après la compagnie, cette ambitieuse initiative est inédite de par son ampleur en Afrique de l’Ouest et Centrale. Ainsi la mise en place technique initiée depuis plusieurs mois sera concrétisée d’ici la fin janvier 2024. Par conséquent, Air Sénégal informe que les destinations de Lyon, Marseille, Barcelone et Milan seront désormais accessibles quotidiennement, à compter de fin janvier 2024, en vol indirect via Paris à la faveur d’accords avec Air France en cours de finalisation.
Célébration des journées nationales de la géomatique
Les journées nationales de la géomatique sont ouvertes. Selon le Directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo, cet événement marque une nouvelle phase dans la mise en œuvre du plan national de géomatique. Il est d’avis que la présentation des conclusions issues de ce plan et le lancement du projet « SeenSuuf » spatial, principal motif de ces journées, offre aussi une opportunité exceptionnelle d’assurer la consolidation et le renforcement de l’infrastructure géospatiale. Aussi, à ses yeux, ces journées ont également pour but une évaluation approfondie du diagnostic de base du plan et de son alignement avec les politiques publiques, son impact social et économique, mais aussi son plan d’action nationale. Pour lui, l’acceptation de ce plan permettra d’amorcer radicalement le second virage pour doter le Sénégal d’un écosystème performant, capable de relever le défi de la transformation digitale dans la gestion de ressources naturelles, grâce à l’utilisation de l’information géomatique.
4 000 lunettes médicales distribuées à Ndouloumadji
Le président du Conseil départemental de Matam, Amadou Djibril Diallo et celui des Yvelines (France), Pierre Bédié, ont procédé, à Ndouloumadji, au lancement d’une campagne de distribution de 4 000 lunettes médicales à des personnes souffrant de problèmes oculaires. Les 4 000 lunettes médicales seront distribuées à des personnes ayant des problèmes de vision dans le cadre du projet «La vue pour tous». La distribution sera menée dans les départements de Matam, Kanel, Ranérou et Podor, à l’initiative de l’association «Handi Vision» basée en France.
L’ex-Mdl-chef Marie Diagne Sène libre
Son interpellation n’a duré que 24h. Le coup de gueule de l'Union des conseillers des affaires étrangères du Sénégal (UCAES) et l’amicale des Chanceliers des affaires étrangères du Sénégal (ACAES) a fait reculer la gendarmerie. L'ex-Maréchal des logis-chef(MDL-CHEF) Marie Diagne Sène, devenue diplomate, arrêtée lundi par les pandores, a été libérée. Elle était poursuivie par le haut commandement de la Gendarmerie pour «militaire manquant à l'appel» sans autorisation de sa hiérarchie. Mais la virulente communication de structures du ministère des Affaires Étrangères a fait bouger les lignes. Le président de l'Amicale des chanceliers des affaires étrangères du Sénégal a annoncé sur les réseaux : «Heureux de vous faire part de la libération de notre collègue Marie Diagne Sène». Pour rappel, Mme Sène, alors Maréchal des logis-chef de la Gendarmerie nationale, a été autorisée par la hiérarchie militaire à se présenter au concours professionnel du cycle B de l’Ecole nationale d'administration (ENA) session 2018 qu’elle a brillamment réussi. Mais à l'issue de sa formation, selon l'Amicale des chanceliers des affaires étrangères du Sénégal, le directeur général de l’ENA n’a pas pris les dispositions nécessaires pour permettre à Mme Sène de rejoindre le corps des chanceliers. Un différend qui a été vidé par la Cour suprême.
Le nouveau directeur général des Douanes Mbaye Ndiaye, a pris fonction
Le nouveau directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye, a pris son service lors d’une cérémonie, mardi à Dakar, a appris l’Aps de la direction des relations publiques de l’administration douanière. M. Mbaye Ndiaye, inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, a été nommé à ce poste le 9 novembre, en remplacement d’Abdourahmane Dièye. La cérémonie protocolaire s’est déroulée […] sous le signe de la solennité et de la sobriété. Elle a vu la participation de l’ensemble des membres de la coordination de la direction générale des douanes. Les recettes douanières ont atteint en 2022 la barre symbolique de 1 398,5 milliards de francs CFA en termes de liquidations, a dit le coordonnateur de la direction générale des douanes, Malick Mbaye.
Un mort dans une collision entre deux motocyclistes
Un motocycliste, marié et père de quatre enfants, est décédé mardi à Bakel à la suite d’une violente collision avec un autre motocycliste, a appris l’Aps le même jour, de source sécuritaire. Il s’agit d’un accident corporel de la circulation entre une moto de type Jakarta sans immatriculation conduit par son propriétaire et une autre moto sans immatriculation. Le conducteur de la moto Jakarta est mort sur le coup, renseigne la même source. Le défunt était un commerçant basé à Bakel. Il était marié et père de quatre enfants, selon la source sécuritaire. Il a été heurté violemment par l’autre conducteur qui roulait à vive allure, selon des témoignages recueillis sur place. Âgé de 20 ans et originaire du Mali, l’autre conducteur est admis aux urgences du district sanitaire de la localité. La gendarmerie a ouvert une enquête.