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25 mai 2025
5 DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX LÂCHENT BOUN DIONNE
« Nous délégués régionaux de Kolda, Matam, Saint-Louis, Tamba et Louga actons notre démission de la coalition Dionne 2024 pour rejoindre, avec nos bases respectives, le candidat Amadou BA et la coalition Benno Bokk Yaakar »,
« Nous délégués régionaux de Kolda, Matam, Saint-Louis, Tamba et Louga actons notre démission de la coalition Dionne 2024 pour rejoindre, avec nos bases respectives, le candidat Amadou BA et la coalition Benno Bokk Yaakar », telle est la décision prise par Aliou Kandé, Délégué régional Kolda, Ciré Talla, Délégué régional Matam, Mohamet El Bachir Ndiaye, Délégué régional Saint-Louis Abdoul Aziz Diongue, Délégué régional de Tamba, El Hadj Abdoulaye Ndour, Délégué régional de Louga et Modou Bara Kassé, Délégué de Louga Commune.
Dans un communiqué transmis, ils indiquent que : « notre démarche est purement guidée par l’amour du Sénégal et notre ferme volonté de participer à la marche de notre nation vers des lendemains meilleurs. C’est d’ailleurs ce que nous promettait le chef de file de la coalition Dionne 2024 mais à notre grande surprise, nous avons constaté que toute sa communication et toutes ses actions étaient basées sur un ressentiment tenace que nous ne comprenons pas. Mahammed Boun Abdallah Dionne ne nous a pas proposé un programme sur lequel nous pouvons nous appuyer pour convaincre les sénégalais du bien-fondé de sa candidature et de l’intérêt de voter pour lui ». Et d’ajouter : « au contraire, il passe son temps à dénigrer le Président Macky Sall et un bilan dont il est pourtant l’un des principaux artisans. Un bilan qu’il a défendu urbi et orbi.
Nous avons également noté que notre ex-candidat se donnait beaucoup de peine pour peindre un tableau sombre de ses adversaires politiques notamment le Premier Ministre Amadou BA alors que les valeurs et les convictions qui sont à la base de la coalition nous dictent une démarche basée sur une politique saine ».
C’est forts de ces constats et rassurés par la posture d’homme d’État du Premier Ministre Amadou BA, qu’ils ont décidé de le soutenir sans condition en rejoignant la coalition Benno Bokk Yaakar. Un choix réfléchi et validé par leur base. « Une base qui nous a d’ailleurs demandé de veiller à la sauvegarde de ses données personnelles. Ainsi nous mettons en garde Monsieur Mahammed Boun Abdallah Dionne contre toute utilisation d’une partie des parrainages qu’il a en sa possession. Même si nous détenons la grande majorité des fiches, nous tenons à préserver les données de nos électeurs qui ont choisi Amadou BA pour être leur Président au soir du 25 février 2024. Ainsi, l’objectif de 2000 à 3000 parrains que nous avions dans notre ex-coalition, nous le portons à 5.000 parrainages minimum par région, au profit de Amadou BA », ont-ils déclaré. Toutefois, ils invitent les Sénégalaises et Sénégalais, soucieux du devenir de la nation, à rejoindre Amadou BA pour un Sénégal de paix, de tolérance, de stabilité et de prospérité.
DES CHANGEMENTS NOTOIRES À L’OFNAC
Le Conseil des ministres a examiné et adopté deux projets de loi, hier. Il s’agit de celui modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).
Le Conseil des ministres a examiné et adopté deux projets de loi, hier. Il s’agit de celui modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Le second projet est celui modifiant la loi n° 2014 – 17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine. Pour ce dernier projet de loi, il faut noter que la déclaration de patrimoine a fait l’objet de beaucoup de supputations et même d’incompréhensions. L’on se souvient que l’ancienne présidente Nafi Ngom Keita n’avait pas manqué de s’offusquer de la réticence de certaines personnalités qui géraient des budgets de plus d’un milliard et qui refusaient de s’y soumettre. Cette réforme reste une grosse curiosité.
DE LA RESPONSABILITE DES MEDIAS, A LA FOIS ACTEURS DE LA DEMOCRATIE ET CIBLES
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), en partenariat avec la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a effectué, avant-hier mardi, une tournée dans la région de Diourbel.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), en partenariat avec la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a effectué, avant-hier mardi, une tournée dans la région de Diourbel. Il s’agit d’une tournée d’information et de sensibilisation des médias sur la couverture médiatique de la campagne électorale de la présidentielle du 25 février 2024.
Plus d’une vingtaine de professionnels des médias de la région de Diourbel ont pris part à l’atelier de renforcement de capacités sur le thème de la couverture médiatique de la campagne électorale. Il s’agit d’une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la tournée nationale d’information et de sensibilisation des médias sur la couverture médiatique de la campagne électorale de la présidentielle du 25 février 2024.
Selon le président du CNRA, Babacar Diagne, «l’organe de régulation, dans la supervision et le contrôle de la couverture médiatique des élections, est chargé par la réglementation, de veiller au respect des principes d’égalité, d’équité et d’équilibre, surtout de veiller à une couverture médiatique responsable du processus électoral. Les médias, par le rôle dans la formation et la construction de l’opinion publique, lors des propagandes électorales, constituent un maillon important du processus électoral. Ils ont une position unique à la fois transformateur et destinataire de l’information qui peut jouer un rôle important de garde-fous, favorisant la responsabilisation des acteurs de la transparence du processus. Leur message peut façonner l’opinion. Des médias responsables et utilisés de manière appropriée permettront de renforcer le processus démocratique et contribueront à des élections plus crédibles et apaisées». Cependant, il s’empresse de relever cela fait des médias des cibles et les expose également. «Cette position des médias peut en faire une cible. Les médias peuvent être récupérés, coptés et peuvent être utilisés pour influencer l’opinion publique en faveur de telle ou telle question dans certains contextes ; ce qui a alimenté des conflits, la violence liés aux élections. Les journalistes et les maisons de presse peuvent être victimes d’intimidation voir de maltraitance. Une information biaisée ou partisane peut affecter le processus. Nous pouvons être la source de la violence comme nous pouvons être les diffuseurs voir les amplificateurs de cette violence. La diffusion de la violence, dans tous les pays du monde, est encadrée, surtout quand cette diffusion implique des adolescents. L’organe de régularisation ne saurait se soustraire à l’obligation de veiller scrupuleusement sur cette question.»
«PRIVILEGIER LE DIALOGUE SUR LA SANCTION»
A en croire Babacar Diagne, «le CNRA, privilégiant l’accompagnement, le dialogue, les échanges et la concertation sur la sanction, a initié un vaste programme d’information, de sensibilisation des acteurs des médias au processus électoral. Nous en avons fait d’une position d’autorité, une position d’influence parce que nous voulons privilégier le dialogue sur la sanction c’est-à-dire la prévention sur la répression», a-t-il indiqué, notant que la loi portant création du CNRA fixe les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant la campagne électorale. En outre, M. Diagne rappelle que «tous les médias sont dans le champ de compétences du CNRA. Il est interdit aux radios communautaires de programmer, de couvrir ou de rendre compte des activités liées à la campagne électorale. Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, invite les journalistes à «une couverture responsable pendant les périodes de la pré-campagne, de la campagne électorale, le jour du scrutin et la proclamation des résultats. Le Code a énoncé deux principes fondamentaux que sont l’égalité et l’équilibre entre les candidats. Nous nous engageons à vous accompagner dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle», a-t-il conclu.
«LES BUDGETS 2023 ET 2024 SONT FAUX PARCE QUE...»
Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du tout premier gouvernement du président Macky Sall, par ailleurs président du parti Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), trouve faux les budgets 2023 et 2024 puisque bâtis sur des données fausses.
Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du tout premier gouvernement du président Macky Sall, par ailleurs président du parti Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), trouve faux les budgets 2023 et 2024 puisque bâtis sur des données fausses. Dans cet entretien accordé à Sud Quotidien, l’ancien directeur général de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) revient aussi sur les tournées économiques du président de la République, des actes qu’il qualifie de «mesquins». Candidat déclaré à la candidature pour la présidentielle de février 2024, Abdoul Mbaye se propose de faire un «mandat de transition de 5 ans» comptable pour restaurer la République et élaborer une nouvelle Constitution, conformément aux conclusions de la CNRI.
Dans une de vos sorties, vous affirmez que le budget 2024 n’est pas sincère. Sur quoi vous vous fondez pour une telle assertion?
Tout d’abord, il est important de rappeler que la donnée principale pour l’établissement d’un budget, c’est le Produit intérieur brut (PIB) nominal projeté pour l’année à venir puisqu’on est dans un budget et qu’on parle de futur (de prévisions). Sur cette base, les recettes sont calculées en fonction du Pib nominal et principalement en fonction d’un taux de pression fiscale. Ensuite viennent les dépenses. Et de ce point de vue, on attend d’un gouvernement responsable qu’il évite des dépenses excessives pouvant conduire à un déficit excessif, avec des problèmes de financement que cela peut causer. Pour rappel, en 2023, nous étions en année électorale. Et le budget avait été bâti sur un Pib nominal de 10,1% ; du jamais vu au Sénégal. Je crois également que, d’ailleurs, en termes de Pib réel au niveau de la sous-région, c’était quelque chose d’incroyable, qui avait été faussement justifié par le démarrage de l’exploitation du pétrole sur le dernier trimestre de l’année. Ce démarrage n’ayant pas eu lieu, en toute logique, il était nécessaire, dès lors qu’on a constaté que ce taux de croissance n’allait pas pouvoir être atteint, que le pétrole n’allait pas pouvoir démarrer son exploitation, une Loi de finances rectificative (LFR) s’imposait de facto. Et en toute cohérence, il était nécessaire de revoir les choses, en initiant une Loi de finances rectificative (LFR) dès lors qu’il apparaissait claire que ce taux de croissance n’allait pas pouvoir être atteint, puisque l’exploitation du pétrole n’allait pas pouvoir démarrer. Et c’est comme ça que ça se passe dans tous les pays du monde. Pour dire que vous aviez un budget, vous l’établissez à partir d’une prévision d’évolutions du Pib nominal, donc du Pib réel et du taux d’inflation, et ce, en fonction de l’évolution en cour d’année, s’il y a grosse mise en cause, que vous puissiez réviser votre budget pour le rendre réaliste. L’illogique dans tout ça, c’est qu’il n’y a pas eu de LFR. Et pourtant, ils ont considéré que le taux de croissance allait être limité à 4,1%. Sous ce rapport, c’est totalement anachronique, totalement irréaliste. La conséquence qui découle de tout ça, c’est qu’en réalité on ne peut pas aujourd’hui avoir des chiffres exacts concernant les vraies recettes perçues et surtout le vrai déficit.
A combien se chiffre le déficit ?
Ce déficit était évalué à 1045 milliards de francs CFA. Mais, aujourd’hui, on ne sait pas ce qu’il en est devenu réellement, compte tenu du fait qu’il y a eu moins de recettes attendues, à cause de la baisse de la croissance en 2023. Fort de tout cela, la présentation du budget 2024 aurait dû être l’occasion pour le gouvernement de partir des chiffres réalistes. Mais, puisqu’il n’y a pas eu de LFR, ils ont considéré comme base de calcul, pour 2024, les données de la LFI de 2023. Donc, le budget 2023 est faux, puisque eux-mêmes ils ont dit que c’est faux, parce que calculé sur une prévision de croissance de 10,1% ; alors qu’elle est attendue à 4,1%. De ces données fausses, ils ont construit un château de cartes irréel et fragile, sur la base de données fausses non corrigées non réajustées, pour le budget 2024. Vous dites que le budget 2024 est faux puisque bâti sur la base des données de celui de 2023 qui, elles-mêmes, sont fausses. Quelles peuvent être les conséquences de tout cela sur les populations ? Je pense que ça empêche un pilotage objectif et ça soumet la décision à des priorités qui ne sont plus celles du peuple mais plutôt celles de certains de nos gouvernants. Ça va dans tous les sens et, évidemment, c’est le peuple qui trinque.
Présenter un faux budget, est-ce une volonté de plaire au prince ou alors un vouloir du roi ?
Il n’y a qu’un seul exécutif, un seul budget présenté en Conseil des ministres pour approbation. Ce budget est approuvé en Conseil des ministres, avant d’être examiné pour ensuite être adopté par l’Assemblée nationale. Donc, c’est l’exécutif qui est responsable. Et je pense sincèrement que ces incohérences ne peuvent pas passer sous le nez du Premier ministre et du président de la République puisqu’ils ont dans leurs cabinets respectifs des conseillers capables de lire et de relever ces incohérences. De ce point de vue, il est inacceptable qu’à ce niveau de responsabilité qu’on laisse passer certaines choses.
Vous soutenez mordicus que le budget de 7003,6 milliards est faux et pourtant il vient d’être adopté par l’Assemblée nationale. Quelles peuvent être les répercutions ?
Ce budget adopté est tout simplement une catastrophe. Certes, le taux de croissance du Pib a été révisé à la baisse, mais ils ont conservé le montant du Pib, chiffrés à 19 008 milliards. Ce qui veut dire que cette base est fausse. Sur cette base du Pib fausse, ils ont appliqué un taux de croissance de 9,2%, qui lui-même est irréaliste. Mais, même à supposer que le réalisme du taux puisse donner lieu à débat, au moins la base est fausse. Et eux-mêmes le confirment puisqu’ils disent que ce n’est pas un taux de 10,1% mais un taux de 4,1%. Donc, la base est fausse. Ce qui veut dire que le Pib nominal retenu pour 2024 est faux. Et malheureusement, c’est à partir de ça qu’ils déterminent le niveau de recettes, le niveau de dépenses, et le niveau de déficit. En clair, ils ont sous-estimé le niveau de déficit. A regarder de près le budget, il apparaît des choses notoirement fausses et des chiffres qu’ils cachent. Par exemple, le taux d’endettement, le stock de la dette qui habituellement était indiqué.
A quatre mois de quitter le pouvoir, le président Macky Sall initie des tournées économiques, promettant des investissements massifs aux populations. Quelle lecture vous en faites ?
Je suis vraiment atterré. D’abord parce qu’il y a une forme d’injustice et une façon de donner une longueur d’avance à son candidat par rapport à l’opposition. Je rappelle que ces pratiques ne sont pas nouvelles puisque, dans le passé, ils l’ont fait en éliminant, en bloquant d’autres. Ce sont des actes mesquins. Donc, il n’y a rien de surprenant en eux. Toutefois, ils oublient que les Sénégalais n’aiment pas l’injustice. Et ils le réaliseront au soir du 25 février 2024. Ce qui est étonnant dans tout ça, on a l’impression que c’est le président Macky Sall qui est en campagne alors qu’il a choisi son candidat. Tout ceci porte à croire qu’il a échoué ou alors il n’est pas prêt à quitter.
Dans les régions de Kédougou, Kaolack… le président de la République a annoncé des investissements à coût de milliards en 3 ans, alors qu’il quitte le pouvoir sous peu. Quel commentaire ?
C’est à ce niveau qu’il y a problème. Injecter des montants aussi importants en trois ans me parait irréalisable, au moment où le Sénégal cherche à réduire son taux d’endettement pour le ramener à un niveau soutenable. Donc, inférieur à moins de 70%, tel que préconisée par la norme de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA). Très sincèrement, je ne vois pas comment il serait possible de mobiliser ces montants dans une perspective triennale. Certes, étant déjà en pré-campagne, il lui est loisible de promettre pour son dauphin. Mais, je dois avouer qu’il sera très difficile d’y arriver en temps de raréfaction de ressources.
Certaines voix s’élèvent pour émettre l’idée d’un report de la présidentielle de février 2024. Qu’en pensez-vous ?
Venant d’un membre de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), qui propose qu’on joue les prolongations, alors qu’on a perdu le match, ça peut se comprendre aisément. Par contre, je ne pense pas que cela puisse être la posture d’un opposant. C’est ma position et je l’exprime de façon très claire parce que les causes évoquées pour justifier un éventuel report de la présidentielle, pour valider le maintien du président Macky sall au pouvoir, sont des causes crées par Macky Sall lui-même. Donc, je ne vois pas comment on peut lui dire reste au pouvoir, pour avoir créé les conditions d’y rester. Lui-même sait que le report ne dépend pas de lui. Nous se sommes pas prêt pour un quelconque report de la présidentielle. Je crois que le Sénégal doit s’engager dans une nouvelle ère et ça devient impératif. Et, à cet égard, il doit tout faire pour qu’il y ait une alternance, prenant en charge la solution des problèmes posés par son régime.
L’opposition malmenée semble se perdre elle-même dans des coalitions ou synergies interminables. Pensez-vous que les Sénégalais s’y retrouveront ?
Moi-même, de l’autre côté, je m’y serai perdu. Parce que ça semble aller un peu dans tous les sens. Nous avons Yewwi, Wallu, F24, FITE et je pense qu’on n’aurait dû faire un peu l’économie d’un nouveau groupe en restant dans des coalitions dont la configuration est acceptée par le public. A ce propos, il faut admettre que la coalition BBY a réussi à maintenir cette unité pendant de longues années. Pour l’opposition, tout allait bien jusqu’au moment où d’aucuns ont décidé d’aller au dialogue et d’autres non. Franchement, j’admets que les sensibilités sont différentes, mais il est bien possible de s’unir pour l’essentiel.
Pour cette présidentielle, on dénombre une pléthore de candidats déclarés. Comment cautionner cela ?
A ce jour, nous sommes à près de 260 candidats à la candidature, si je ne m’abuse. Et c’est un marathon de 100 km. Certains vont renoncer et d’autres seront candidats. Parce que les obstacles à franchir vont l’être sous peu. Et la configuration finale sera connue. Et on saura véritablement qui est candidat et ne l’est pas. Pour ma part, j’avoue que nous avons un projet assez spécifique qui, si nous passons l’obstacle des parrainages, nous serons candidat pour un mandat de transition de cinq ans. Un mandat de transition parce que nous considérons que la démocratie a été trop malmenée. L’Etat de droit du Sénégal a trop souffert pour qu’on puisse faire l’économie d’une transition visant à restaurer notre démocratie. Et à remettre notre économie sur les bons rails. Ce mandat sera bien comptable.
Pourquoi un mandat de transition ?
Parce qu’elle serait en ce moment-là consacrée à la mise en place d’une nouvelle Constitution. Nous en avons besoin parce que celle-ci a été malmenée pour avoir connu six modifications en douze ans. C’est énorme! Dès lors, il est important qu’on revienne à une Constitution de qualité. Un travail important a été fait dans ce sens par la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI). Bref, cette nouvelle Constitution tendra vers la réduction des pouvoirs du président de la République, pour qu’il ne se prenne plus comme un roi capable de tout faire, et aller également vers la redevabilité du président de la République dans l’exercice de ses fonctions, allant même jusqu’à sa destitution en cas de non-respect de ses charges, de même que le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale.
PLUS DE 303 MILLIARDS FCFA ALLOUÉS AU MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fait face aux parlementaires pour l’examen du budget. Pour l’année 2024, ledit budget est arrêté à 346 711 832 357 FCFA
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation fait face aux parlementaires pour l’examen du budget. Pour l’année 2024, ledit budget est arrêté à 346 711 832 357 FCFA en Autorisations d’engagement et à 303 431 815 229 FCFA en Crédits de paiement.
Le ministre des Finances et du Budget a souligné l’importance de ce ministère et les grands défis à relever. Selon Mamadou Moustapha Ba, « le budget du ministère de l’enseignement supérieur, à certains égards, se révèle insuffisant et ce, nonobstant les moyens substantiels à lui affecter depuis quelques années ».
Par ailleurs, le ministre a rappelé que le budget de ce département est passé de 102, 3 milliards FCFA en 2012 à 346 711 832 357 de FCFA.
A LA DECOUVERTE DE LA MAISON DES NATIONS UNIES DE DIAMNIADIO
La Maison des Nations-Unies sera inaugurée ce jeudi par le chef de l’Etat sénégalais. C’est un bâtiment construit sur 13 ha au pôle urbain de Diamniadio.
La Maison des Nations-Unies sera inaugurée ce jeudi par le chef de l’Etat sénégalais.
C’est un bâtiment construit sur 13 ha au pôle urbain de Diamniadio.
« C’est un bâtiment très écologique. Les matériaux utilisés répondent aux plus hauts standards, garantissant une durabilité sur plusieurs décennies », a notamment expliqué Ismaïla Ndiaye, le directeur technique de Envol lors d’une visite de presse organisée à la veille de l’inauguration de cette infrastructure par le président Macky Sall.
La maison des Nations Unies est appelée à accueillir à terme les 34 agences du système des NU basées au Sénégal. Elle a capacité d’accueil de plusieurs milliers de personnes et dispose d’un espace fonctionnel pour le personnel.
Le bâtiment dispose également d’un centre de conférence d’une capacité de 500 places, équipée d’une sonorisation autonome et d’un système de visio-conférence. On y retrouve quatre secteurs dont la partie tertiaire comprend 1800 postes de travail, d’après les explications du directeur technique de Envol.
Le secteur public comprend des espaces de consultation documentaire, de salles de réunion ou formation, une banque, etc.
Le côté officiel abrite un amphithéâtre, des salles de séminaires, de réunions ou encore des salons VIP entre autres.
Selon un document remis à la presse, la construction de ce bâtiment a pour objectif non seulement de mettre en place de la vision ‘’One Un’’ au Sénégal, mais aussi, de permettre une meilleure collaboration et une gestion efficiente des ressources.
Elle a aussi pour objectif de réduire les charges locatives et de gestion des agences des Nations-Unies au Sénégal.
LE DÉLÉGUÉ RÉGIONAL DE BBY À MATAM DÉPOSE 181.867 PARRAINS
Le délégué régional des parrainages de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Matam (nord), Mamadou Talla, a remis 181.867 parrains au coordonnateur national des parrainages de ladite coalition, Abdoulaye Diagne, mercredi, à Dakar.
Dakar, 22 nov (APS) – Le délégué régional des parrainages de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Matam (nord), Mamadou Talla, a remis 181.867 parrains au coordonnateur national des parrainages de ladite coalition, Abdoulaye Diagne, mercredi, à Dakar.
‘’On nous avait fixé un objectif de 150.000 parrains. Nous avons réussi à en collecter 181.867’’, a déclaré M. Talla.
‘’Les parrainages se sont déroulés normalement, dans les meilleures conditions’’, a-t-il ajouté lors de la remise des parrains à M. Diagne, au siège de l’Alliance pour la République, le parti au pouvoir.
Des militants des partis politiques membres de BBY à Matam étaient présents à la remise des parrains destinés à la candidature d’Amadou Ba, le Premier ministre, à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Le chef du gouvernement y était, lui aussi.
Amadou Ba a annoncé, par ailleurs, une tournée économique qu’il va effectuer dans la région de Matam. ‘’Nous irons à Matam prochainement, dans le cadre d’une tournée économique, pour revisiter les chantiers et les réalisations du gouvernement dans cette région’’, a-t-il dit.
Pour qu’elles soient jugées recevables par le Conseil constitutionnel, les candidatures au scrutin présidentiel doivent réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.
Pour cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Les candidats peuvent aussi recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.
ANNETTE SECK NDIAYE VA REPRÉSENTER MACKY SALL AU 5E SOMMET CONSULTATIF DU C10 DE L’UA
Annette Seck Ndiaye, la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, va représenter le président Macky Sall au cinquième sommet consultatif du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité
Dakar, 22 nov (APS) – Annette Seck Ndiaye, la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, va représenter le président Macky Sall au cinquième sommet consultatif du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies (C10), prévu en Guinée Équatoriale vendredi 24 novembre, a appris l’APS de source officielle.
‘’Mme Annette Seck Ndiaye, ministre auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, représentera le Chef de l’Etat, au Cinquième Sommet consultatif du Comité des dix Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, prévu le 24 novembre 2023 à Oyala, en Guinée Équatoriale’’, rapporte notamment un communiqué des services du ministère.
Le département ministériel en charge des Sénégalais de l’extérieur rappelle que le Comité des dix Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, sur la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, a pour mandat de présenter, défendre et vulgariser la position commune Africaine qui milite en faveur de ‘’deux sièges permanents avec droit de veto pour l’Afrique, en plus de deux non permanents supplémentaires’’.
L’Algérie, le Congo, la Guinée Équatoriale, le Kenya, la Libye, la Namibie, le Sénégal, la Sierra Leone et l’Ouganda, soit deux pays par sous-région africaine sont les membres dudit Comité », a signalé la source.
Elle précise que le Comité est placé sous la coordination de la Sierra Leone.
L’ETAT VEUT ORIENTER LES 30% DES SORTANTS DU CYCLE FONDAMENTAL VERS LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Le gouvernement du Sénégal travaille sur une stratégie d’orientation dont l’objectif est de diriger quelque 30% des sortants du cycle fondamental (BFEM) vers la formation professionnelle
Dakar, 23 nov (APS)- Le gouvernement du Sénégal travaille sur une stratégie d’orientation dont l’objectif est de diriger quelque 30% des sortants du cycle fondamental (BFEM) vers la formation professionnelle, a annoncé, mercredi la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion Mariama Sarr
S’exprimait devant les députés à l’occasion de l’examen et du vote du budget de son département pour l’année 2024, Mariama Sarr a relevé que cette stratégie d’orientation devrait permettre « d’orienter davantage les élèves titulaires du brevet de fin d’études moyennes (BFEM) vers la formation professionnelle ».
Elle a annoncé à cet effet la mise en place prochaine d’un Comité interministériel entre son département et celui du ministère de l’Education nationale pour la mise en œuvre de cette stratégie d’orientation.
Cette perspective d’orienter les élèves vers la formation professionnelle à partir du cycle fondamental sera également élargie aux sortants des daaras (écoles arabo-islamiques traditionnelles), a fait observer le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
Elle a indiqué que son département a rencontré des acteurs de cette offre éducative au mois de mars dernier, à la suite de laquelle quelque 111 écoles coraniques ont été enrôlées avec 1 340 talibés formés.
Mariama Sarr a aussi annoncé aux députés qu’un projet dénommé ‘’Daara-Atelier’’ est en phase d’expérimentation.
Arrêté à 92 milliards 251 millions 181 mille 798 FCFA, le budget du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion au titre de l’année 2024 a été adopté par l’Assemblée nationale à la majorité.
A TIVAOUANE, UN COLLECTIF MARCHE POUR DÉNONCER L’ÉTAT DU STADE MUNICIPAL
Un collectif dénommé « Sama sport sama avenir » a marché, mercredi à Tivaouane, pour dénoncer l’état du stade municipal de ladite commune, devenu impraticable depuis quatre ans.
Tivaouane, 23 nov (APS) – Un collectif dénommé « Sama sport sama avenir » a marché, mercredi à Tivaouane, pour dénoncer l’état du stade municipal de ladite commune, devenu impraticable depuis quatre ans.
Le collectif impute cette situation de l’infrastructure sportive à la mairie de Tivaouane.
“C’est toute la jeunesse de Tivaouane qui réclame son stade aujourd’hui. Pour une pratique correcte de toutes les disciplines (sportives), nous invitons le maire Demba Diop Sy à revoir son attitude“, a dit le coordonnateur du collectif, Papa Bâ lors d’une marche autorisée, qui a été encadrée par la police.
Bâ s’est désolé de l’ “agonie de toutes disciplines (sportives) qui faisaient la fierté des fils de Tivaouane“, avec des basketteurs “obligés de louer un stade pour accueillir leurs adversaires dans leur propre ville“.
Tivaouane était avec Rufisque l’une des deux villes du Sénégal qui étaient “très respectées pour leur pratique d’un handball de haut niveau“, mais “ne voit plus son nom sur ce tableau très select“, a-t-il encore regretté.
Il a noté que le maire Demba Diop Sy avait pourtant promis un stade aux sportifs de Tivaouane, depuis quatre ans, soit avant qu’il ne soit élu à la tête de la commune.
L’ancien ministre des Sports, Yankhoba Diattara, avait déclaré à l’Assemblée nationale l’année dernière que le stade de Tivaouane figurait sur la liste d’infrastructures sportives que son département ministériel entendait rénover, a rappelé le collectif, relevant que depuis lors, il avait juste visité l’infrastructure au mois de février, lors du séjour du président dans la région de Thiès.
Le président de la commission sportive de la mairie de Tivaouane soupçonne un “parfum de règlement de comptes politique“ à travers ces revendications.
Selon lui, la mairie a déjà délibéré sur un site à Keur Ndiobo pour la construction d’un stade départemental.
Seck a annoncé que le maire de Tivaouane Demba Diop, dit Diop Sy, “va bien reconstruire le stade municipal, mais bien à son rythme“ et selon le calendrier retenu par son conseil municipal, qui prévoit l’ouverture de l’infrastructure le 2 décembre.
Gora Seck appelle à “dépassionner le débat“ en “dépolitisant de manière urgente la pratique sportive“, le sport étant destiné à “réunir autour de l’essentiel et non à diviser“.