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17 juillet 2025
LA FEDERATION SENEGALAISE DE HAND BALL ENVISAGE REMPORTER LA CAN 2024
La Fédération sénégalaise de handball envisage de ‘’renforcer’’ l’effectif de l’équipe nationale féminine afin de lui donner davantage de chance de remporter son premier championnat d’Afrique féminin de la discipline en 2024, en RDC
Dakar, 12 déc (APS) – La Fédération sénégalaise de handball envisage de ‘’renforcer’’ l’effectif de l’équipe nationale féminine afin de lui donner davantage de chance de remporter son premier championnat d’Afrique féminin de la discipline en 2024, en République démocratique du Congo, a indiqué son président, Seydou Diouf.
‘’Le groupe doit être renforcé sur sa base arrière et au niveau du poste de gardienne. Nous avons des pistes assez importantes sur lesquelles nous sommes en train de travailler. Nous voulons aussi maintenir l’entraîneur et son staff et aller de l’avant’’, a-t-il dit.
‘’Il faut que les filles travaillent très dur. Le poste de gardienne requiert beaucoup de souplesse et de mobilité. Après ce mondial, les joueuses se sont fait respecter dans le monde. A elle de se faire respecter en club pour avoir plus de temps de jeu’’, a-t-il soutenu.
Il s’exprimait lors d’un entretien avec la presse au lendemain du match de la troisième journée du tour principal du Championnat du monde de handball (29 novembre-17 décembre). Ce match a été remporté par le Sénégal aux dépens du Cameroun, 22-20.
Les Sénégalaises se sont qualifiées pour la première fois au second tour d’un championnat mondial de hanbdall. Elles ont perdu leurs deux premiers matchs contre la Hongrie (20-30) et le Monténégro (21-29). Les Lionnes terminent à la 18e place de cette compétition à laquelle ont pris part 32 équipes.
‘’Le Sénégal a fourni de gros efforts pour se qualifier au tour principal. Quand on bâtit une équipe et qu’on va dans les compétitions, c’est pour gagner et le prochain objectif, c’est le Championnat d’Afrique. Le Sénégal est en train de se positionner pour décrocher son premier titre continental en fin novembre, début décembre 2024 à Kinshasa’’, a-t-il dit.
Selon lui, si l’équipe nationale veut gagner cette compétition, il faudra qu’elle y aille avec ses qualités et sa capacité à jouer de très gros matchs sur des intervalles très courts.
‘’Nous avons un groupe très homogène même s’il y a une transition qui est en train de se faire entre les anciennes et nouvelles. Nous avons des matchs en Afrique très physiques et requiert beaucoup de mobilité et cela l’entraîneur l’a intégré dans sa stratégie de préparation’’, a dit Seydou Diouf.
Depuis quelques années, rappelle-t-il, la fédération travaille sur cette équipe féminine pour améliorer ses performances et lui permettre d’atteindre le niveau des grandes nations de handball.
‘’Nous nous en rapprochons. Nos filles ont la capacité de rivaliser avec de grands pays européens. C’est une équipe qui gagne en maturité et en mental’’, a-t-il dit.
YACINE FAL NOMMEE REPRESENTANTE SPECIALE DU PRESIDENT DE LA BAD AUPRES DE L’AFRICA INVESTMENT FORUM
L’avocate sénégalaise, Yacine Fal, a été nommée, mardi, par le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, pour être sa représentante spéciale auprès de l’Africa Investment Forum
Dakar, 12 dec (APS) – L’avocate sénégalaise, Yacine Fal, a été nommée, mardi, par le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, pour être sa représentante spéciale auprès de l’Africa Investment Forum, a appris l’APS de l’institution financière.
Mme Fal qui prendra fonction à partir du 15 décembre travaillera également en étroite collaboration avec la directrice principale de l’Africa Investment Forum Chinelo Anohu et le groupe de coordination de l’Africa Investment Forum, la première place de marché pour les investissements dans les projets en Afrique.
‘’Les responsabilités de Mme Fal en tant que représentante spéciale [du président de la BAD] engloberont le conseil, la coordination et la collaboration, la gestion des partenariats, la création d’alliances stratégiques et les tâches de reporting et d’évaluation’’, lit-on dans le communiqué.
Il ajoute que, dans son nouveau rôle, Mme Fal rendra directement compte au président de la BAD.
Titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université de Dakar et d’un diplôme de troisième cycle en droit international de l’Université de Paris X, elle capitalise plus de vingt ans d’expérience dans les domaines bancaire et juridique et dans le domaine de la passation des marchés, et a occupé différentes fonctions au sein du Groupe de la Banque africaine de développement.
Évoquant sa nomination, Mme Fal a déclaré : ‘’Je suis très honorée de la confiance que m’accorde le président Adesina en me nommant à ce nouveau poste de représentante spéciale pour l’Africa Investment Forum. Je mettrai à profit mes connaissances et mon expérience de la Banque et de ses partenaires pour aider la Banque et son écosystème à assurer une plus grande efficacité et un meilleur impact de cette excellente plateforme pour l’Afrique.’’
Lancé en 2018, l’Africa Investment Forum est une plateforme multipartite et multidisciplinaire qui fait progresser les projets jusqu’à des stades bancables, lève des capitaux et accélère les transactions jusqu’à la clôture financière, afin de réduire le déficit d’investissement dans les infrastructures du continent, renseigne son site internet.
Ses partenaires fondateurs sont le Groupe de la Banque africaine de développement, Africa50, Afreximbank, l’Africa Finance Corporation, la Banque de développement de l’Afrique australe, la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement et la Banque de commerce et de développement.
‘’Mme Fal s’efforcera ainsi de renforcer les engagements stratégiques avec les partenaires fondateurs de l’Africa Investment Forum, d’élargir la participation de nouveaux partenaires et de soutenir le président dans ses activités de sensibilisation sur la plateforme’’, souligne le communiqué.
«LES RELATIONS REPRENNENT DE PLUS BELLE ENTRE LE QATAR ET LE SENEGAL»
Les relations entre Doha et Dakar se normalisent davantage. C’est la conviction de Zahra Iyane Thiam, directrice générale de l’Asepex faisait une évaluation de la participation du Sénégal au forum de Doha auquel le président de la République était invité
Les relations entre Doha et Dakar se normalisent davantage. C’est la conviction de Zahra Iyane Thiam. La directrice générale de l’Asepex faisait une évaluation de la participation du Sénégal au forum de Doha auquel le président de la République avait pris part en tant qu’invité d’honneur.
La Journée nationale du Sénégal à l’Exposition de Doha a été marquée par la présence du Président Macky Sall. Pouvez-vous nous partager les moments forts et les réalisations significatives de la représentation sénégalaise lors de cette journée mémorable?
Vous dites trois moments forts, mais je dirais un moment fort. Le moment fort, c’est la présence du chef de l’État qui nous a permis vraiment d’ouvrir un boulevard et d’avoir la perspective de l’atteinte de nos différents résultats. Parmi ces résultats que la participation sénégalaise visait, c’est d’abord avoir une ouverture de coopération avec l’État du Qatar, que ce soit au niveau opportunité d’affaires, mais également une opportunité commerciale, par rapport au Made in Sénégal. Donc, le moment fort de notre participation sénégalaise à l’exposition internationale Doha 2023, c’est bien évidemment la présence du chef de l’État que nous magnifions à sa juste valeur et nous le remercions. Au-delà de cela, exactement, pour participer à cette semaine nationale et particulièrement la journée nationale, cela s’est fait en trois temps. Nous avons d’abord eu la cérémonie officielle, présidée par M. le Président de la République, M. Macky Sall, qui montre encore une fois son engagement et sa participation à avoir une coopération bilatérale, multilatérale, approfondie avec tous les pays, mais également qui montre sa vision d’avoir un Sénégal inclusif, avec des populations qui se développent au niveau des terroirs.
Ensuite, nous avons, nous, en tant qu’acteurs, essayé de matérialiser cela à travers un forum économique où il était question de partager entre le secteur privé sénégalais et le secteur privé qatarien. Nous l’avons commencé. Il s’agira maintenant de l’approfondir autour de notre forum pour mieux élargir et avoir plus de champs d’actions, puisque notre forum a coïncidé avec le forum économique de Doha et nos attentes ne sont pas totalement atteintes à ce niveau-là. Nous allons les reprendre. Je préfère le dire parce que nous savons que l’attente des Sénégalais doit être une forte attente et nous-mêmes, en tant que résultat que nous voulons profiter de toutes les opportunités qu’offre l’état du Qatar. Nous savons que ce sont des opportunités qui sont énormes.
Donc, nous verrons, en plus de ce que l’APIX a fait, en plus de ce que le BOS a fait, en plus de ce que l’ANAT a fait, en présentant d’abord l’environnement des affaires du Sénégal, en présentant les conditions qui permettaient d’avoir une coopération très avantageuse pour nos partenaires, mais également en présentant les projets structurants que nous avions au niveau du Plan Sénégal Emergent à travers le PAP3, et également en montrant que nous avons une planification maîtrisée avec l’aménagement du territoire, avec les métropoles qui peuvent être créées, avec les infrastructures qui accompagnent ces investissements-là. Je pense que tout cela participe à vendre le Sénégal au-delà du Made in Sénégal qui a été porté par les artisans. Et donc, nous avons une appréciation à mi-parcours de la participation du Sénégal très appréciable parce que nous savons que nous ne pourrons pas avoir un tremplin aussi important, aussi utile que la présence du chef de l’État qui a grandement participé à crédibiliser la participation du Sénégal, mais surtout à montrer que l’État était derrière. Ça peut promettre une bonne perspective de coopération.
Le Chef de l’État a souligné l’importance du packaging pour améliorer la compétitivité. Dans le cadre de la mission de service public de l’ASEPEX visant à favoriser un environnement des affaires optimales, pouvez-vous nous informer sur les initiatives prises pour renforcer le packaging afin de stimuler davantage les exportations ?
Le président Macky Sall a mis l’accent sur le packaging. C’est un élément parmi les constats que nous avons faits, parce qu’une participation assise, il ne s’agit pas de faire croire que tout est beau, tout est rose. Nous avons nous-mêmes pu, au niveau de l’ASEPEX, diagnostiquer qu’il y avait un élément important qui freinait un peu la promotion de nos produits à l’étranger, et c’est la présentation. La présentation, ça va du packaging, aux modalités de l’offre. Comment nous offrons notre produit. Et là, l’ASEPEX va réfléchir après cette exposition-là. Nous allons, en rapport avec des professionnels, voir comment nous offrons notre produit. Aujourd’hui, la qualité ne se limite pas seulement aux produits, mais doit également inclure la qualité de la présentation et du discours qui est offert. C’est vrai que l’ASEPEX, pour faire de la promotion, dispose d’outils et utilise des mécanismes tels que les foires, les expositions et les salons. Là encore, il s’agira pour nous de bien les sélectionner et de faire la différence, car c’est différent entre un salon, une foire et une exposition. Les objectifs à atteindre doivent donc correspondre au contenu des événements. Sur tous ces aspects, il y aura une autre orientation, une réflexion plus approfondie avec des professionnels pour vraiment nous permettre d’améliorer de manière significative l’offre de services de l’agence.”
L’ASEPEX a accordé une tribune à l’APIX, à l’ANAT et au BOS/PSE pour présenter l’environnement des affaires lors du forum économique. Pourriez-vous nous dire s’il y a eu des retours concrets de la part des investisseurs signalant leur intention d’investir, et si oui, dans quels secteurs ces investisseurs manifestent-ils un intérêt particulier?
En termes de retour, je ne pourrais rien vous dire. Parce que pour le moment, c’est vrai que nous sommes dans le feu de l’action. Mais le retour, ce sera plutôt du côté de l’ambassade. Parce qu’également, c’est ça la voie normale, la voie officielle. Et d’après les propos de l’ambassadeur, il y a déjà des retours. Puisqu’il y a un intérêt sur certaines présentations dans certains secteurs. Même j’ai eu des collègues commissaires généraux. Parce que c’est ça aussi, peut-être qu’on ne parle pas assez des acteurs. Mais au-delà du secteur qatari, nous avons également les ambassadeurs. Il y a beaucoup d’ambassadeurs qui sont présents. Nous avons les collègues commissaires généraux également qui représentent leur pays. J’ai eu des collègues commissaires généraux qui sont venus vers moi pour me proposer un partenariat ou une forme d’organisation commune d’activité. Pour approfondir les bases qui ont été jetées. Sur ça également, nous allons voir. Ce qui est sûr, c’est que les relations reprennent de plus belle entre le Qatar et le Sénégal. Nous avons vu avec l’audience que l’émir et le président de la République ont eue sur des sujets. Nous avons même vu la place qui a été donnée au président Macky Sall lors du forum de Doha. C’était une place d’invité d’honneur. Et tout cela démontre qu’il y a quelque chose de fort qui se passe. Maintenant, à nous de l’explorer. Sur également certaines difficultés que certains de nos compatriotes avaient. Là également, cette plateforme a permis de faire une revue de la coopération globale entre le Sénégal et le Qatar. Et je pense que c’est ça le plus important.
Par la suite, les différents relais prendront chacun en ce qui le concerne. Nous, c’était juste la porte. Nous avons ouvert maintenant aux autres de s’y engouffrer. Et de voir, de prendre ce qu’il y a à prendre. Aujourd’hui, nous, en tant qu’agence, après mars 2024, on sera sur une autre activité. Ça veut dire que le travail de l’ASEPEX, ce n’est pas devenu dédié exclusivement au Qatar. Qatar, Qatar, Qatar. Qatar, on en a fini maintenant. On a d’autres activités en perspective. On a d’autres secteurs en perspective. On a d’autres continents en perspective. Il nous faudra pour chaque activité, tirer les enseignements et les améliorer pour d’autres défis.
LE PROCES DE LA RADIATION D’OUSMANE SONKO DU FICHIER ELECTORAL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi commentent le procès d’Ousmane Sonko contre l’Agent judiciaire de l’État, concernant la radiation de l’opposant du fichier électoral.
Dakar, 13 déc (APS) – Les quotidiens commentent le procès d’Ousmane Sonko contre l’Agent judiciaire de l’État, concernant la radiation de l’opposant du fichier électoral.
Le tribunal hors classe de Dakar a mis en délibéré à jeudi sa décision sur la réintégration ou non de M. Sonko dans le fichier électoral.
Il est chargé de juger cette affaire judiciaire après que la Cour suprême a cassé la décision du tribunal de Ziguinchor (sud) annulant la radiation de l’opposant et ordonnant sa réintégration sur les listes électorales.
De ‘’chaudes empoignades entre avocats’’, titre L’info, ajoutant : ‘’On a assisté à des plaidoiries musclées. Les avocats de l’opposant se sont évertués à démonter les arguments de l’État…’’
‘’La salle 7 où a eu lieu l’examen de la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation contre Ousmane Sonko était remplie de militants de Pastef (son parti politique, qui a été dissous). Chapelets, exemplaires du saint Coran, ‘La Citadelle du musulman’, etc. Ils n’ont rien oublié en venant assister à l’audience’’, lit-on dans Source A.
EnQuête note que ‘’les joutes ont été âpres, hier, au tribunal, entre les avocats d’Ousmane Sonko et ceux de l’État’’.
‘’Ousmane Sonko n’est plus maître du temps’’, affirme Le Quotidien, ajoutant qu’un éventuel pourvoi pourrait prolonger la procédure.
Il existe des ‘’risques de forclusion’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, puisque les parrainages des candidats à l’élection présidentielle doivent être déposés au plus tard le 26 décembre, signale Le Quotidien.
‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’
EnQuête évoque les mêmes risques, concernant la candidature de M. Sonko, en parlant d’‘’une infime chance entre les mains du juge’’.
Bés Bi Le Jour s’est intéressé au parcours de l’avocat et opposant Moussa Diop, placé en garde vue après avoir cité les noms de plusieurs personnalités, dont Macky Sall, dans un présumé scandale d’exploitation minière au Sénégal.
Le journal le présente comme un ‘’brillant rebelle’’.
Il y a eu un ‘’jeu de ping-pong entre Me Moussa Diop et les enquêteurs à propos de l’authenticité des documents’’ sur la base desquels il a mis en cause Macky Sall et d’autres personnalités.
Ils ont rejeté toute responsabilité dans cette affaire.
Le Soleil évoque le ‘’discours saisissant’’ de Macky Sall à Genève, à l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
‘’Une seule aire civilisationnelle ne peut définir la manière dont tout le monde doit se comporter en droits en devoirs’’, rapporte le journal, citant le président de la République.
‘’Oui aux valeurs partagées, non aux valeurs imposées’’, a dit Macky Sall.
Vox Populi annonce la ‘’mesure sociale exceptionnelle’’ prise par le chef de l’État d’octroyer ‘’2 à 5 millions de francs CFA à 2.238 militaires invalides à la retraite’’.
VERS LA CELEBRATION DES 10 ANS DU PROGRAMME NATIONAL DE BOURSES DE SECURITE FAMILIALE
La Délégation générale à la protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) a décidé de célébrer prochainement les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale dans une dynamique inclusive et participative
Dakar, 12 déc (APS) – La Délégation générale à la protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) a décidé de célébrer prochainement les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale dans une dynamique inclusive et participative, a appris l’APS.
L’annonce a été faite, mardi, par la Déléguée générale Aminata Sow, lors d’une rencontre avec la presse en prélude de cet évènement.
»La DGPSN compte célébrer dans une dynamique inclusive et participative les 10 ans du Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF). Une célébration qui sera centrée sur la réflexion scientifique et la revue technique pour mieux apprécier les réussites, les leçons apprises, les difficultés et les perspectives du programme », a déclaré Mme Sow.
Il s’agira à cette occasion d’informer et d’échanger sur les résultats du Programme national de bourses de sécurité familiale après dix ans d’existence, de présenter quelques »suces stories » du Programme.
Mme Sow a annoncé l’organisation d’une exposition sur les activités économiques des »suces stories », de présenter les projets de protection sociale adaptative pour une autonomisation économique des ménages bénéficiaires du PNBSF.
En outre un cadre de réflexion et d’échanges va être instauré sur la problématique de la protection sociale, a t-elle ajouté.
Entre autres activités durant cette célébration, figurent le financement des programmes et projets de protection sociale auprès des partenaires et la capitalisation du PNBSF après dix ans d’existence.
Pour la Déléguée générale, ‘’célébrer les 10 ans de ce programme est une occasion pour revenir sur sa vie, ses impacts, ses points forts et ses faiblesses d’une part mais aussi, explorer les stratégies d’extension de la protection sociale, afin de renforcer les capacités de résilience du système face à des chocs tels que la pandémie de la Covid-19, l’inflation, en sus des chocs classiques notamment la sécheresse, les inondations et incendies entre autres ».
Au plan scientifique, trois thèmes ont été identifiés en raison de leur intérêt grandissant pour les différentes catégories d’acteurs en particulier l’administration, les partenaires au développement, la société civile et le secteur privé, a indiqué Mme Sow.
Il s’agit de »la stratégie nationale de la protection sociale et ses composantes », »le financement durable de la protection sociale » et »le PNBSF comme moteur résilience ».
Ainsi, a-t-elle ajouté, des panels seront organisés autour de ces thèmes pour échanger sur les enjeux et défis y afférents.
Aminata Sow a invité toutes les régions à venir massivement échanger avec les autorités et présenter leurs »suces stories » car, ‘’nous voulons aussi que cet évènement revête une dimension nationale’’, a t-elle déclaré.
Elle estime qu’en plus d’avoir ainsi enrichi l’armature institutionnelle de la protection sociale, le président de la République a ‘’suffisamment’’ armé la DGPSN pour bien l’engager dans la lutte contre la vulnérabilité et pour la résilience.
‘’Parmi ces armes de lutte contre l’exclusion sociale et la vulnérabilité, figure en bonne place le Registre national unique (RNU) qui est l’outil unique de ciblage des programmes et projets sociaux destinés aux ménages pauvres et/ou vulnérables’’, a expliqué la Déléguée générale.
TAUX D’ADHESION TRES BAS
Elections générales de représentativité des centrales syndicales, Des joutes parsemées d’embûches avec un fort taux d’abstention, mais aussi de retard dans le démarrage des élections.
Les travailleurs sont allés hier, mardi 12 décembre, aux urnes pour choisir les centrales syndicales qui vont siéger à la table des négociations avec le gouvernement et les institutions internationales. Des joutes parsemées d’embûches avec un fort taux d’abstention, mais aussi de retard dans le démarrage des élections.
La mise en place des bureaux de vote a connu un retard important dans plusieurs localités de Dakar. L’installation du matériel a beaucoup affecté le démarrage du vote. Un tour dans plusieurs bureaux a permis de constater que la majorité a ouvert vers 09h. Cependant, il faut faire remarquer que tout le dispositif a été bien mis en place allant des bulletins des candidats à l’isoloir en passant par la sécurité.
Pour Cheikh Seck, chargé de la communication de la coordination nationale des travailleurs du Sénégal Cnts-Fc, trouvé au ministère du Travail, du dialogue social et des relations avec les institutions, des couacs ont été relevés dans l’organisation. « On peut comprendre que des présidents de bureau s’absentent mais, on a un délai très rapide pour trouver des remplaçants. Malheureusement, dans certaines zones comme l’Isra et à Dakar lnter sécurity, on nous a fait savoir que jusqu’à 14h, il n’y avait pas de démarrage de vote. A l’Isra, ce n’est pas un problème de matériel électoral mais les gens qui avaient en charge d’organiser ces élections n’étaient pas là-bas ». Au niveau de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff qui a abrité des bureaux de vote. Cheikh Seck a renseigné qu’il y a eu des omissions. « Le centre Idrissa Pouye a connu des omissions, le Cem de Grand Yoff devait voter là-bas avec 50 enseignants mais au niveau de la liste, aucun enseignant n’était inscrit là-bas. Malheureusement, durant toute la journée jusqu’à 15h, on s’est retrouvé au ministère du Travail pour que cela soit corrigé. Ils ont envoyé la liste tardivement. Cependant, il faut noter que beaucoup n’habitent pas à Dakar mais dans la banlieue. Le véritable problème n’est pas que les gens ne veulent pas voter mais ils sont éloignés des bureaux de vote ». Au niveau des centres, la mobilisation n’est pas des meilleures, malgré que dans beaucoup d’écoles surtout dans le privé, les cours ont été suspendus à 13h pour permettre aux enseignants d’aller voter. Malgré cette décision, beaucoup ont préféré rentrer. Les élections sont passées presque inaperçues à cause du faible taux de participation
Ils sont en vérité nombreux et même très nombreux les travailleurs qui n’ont pas voté rendant ainsi le taux de participation très faible. Si au niveau du bureau de vote installé à la mairie de Grand Dakar, les organisateurs étaient à un taux de participation avoisinant les 10%, au ministère du Travail, les responsables parlent de 07% vers 16h. A l‘hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff, la mobilisation a été plus importante. Pour Amidou Diallo venu voter : « c’est désolant que les travailleurs ne soient pas sortis pour voter. Les centrales devraient revoir leur manière de faire afin de redonner confiance aux travailleurs ».
PEU D’ORGANES DE PRESSE INSCRITS
Le Sénégal recèle beaucoup d’organes de presse. Un nombre qui dépasse les deux cent toutes catégories confondues, presse, visuel, en ligne et audio. Dans les listes électorales, cinq maisons ont été identifiées mais malheureusement la grande majorité du personnel n’a pas répondu à l’appel des centrales syndicales.
Pour rappel, 12 centrales étaient en compétition pour l’atteinte des 10% qui leur permet de prendre part à la table des négociations nationales et internationales. Il s’agissait de la Coordination nationale des travailleurs du Sénégal -FC (Cnts-Fc) de Cheikh Diop, de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) de Mody Guiro, la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa) de Elimane Diouf, de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal force ouvrière (Udts-FO) de Mamadou Babacar Sarr, de l’Union des travailleurs libres du Sénégal (Utls-b), de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal force du changement B (Cnts Fc-B) de Ndèye Bakhaw Diongue, de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) de Mademba Sock, de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts-b), de la Fgts-A de Cheikh Alassane Sène, de l’Union nationale des travailleurs démocratiques (Untd) de Ismala Guèye, de la Confédération démocratique des syndicats libres du Sénéégal (Cdsl), de Ibrahima Sarr et enfin de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts).
KEEMTAAN GI- PEUR PANIQUE
Le jeu doit en valoir la chandelle. Pensez-vous, mobiliser toutes les forces de sécurité comme si le pays devait faire face à une menace terroriste d’envergure, mobiliser toute l’administration territoriale, enrôler des avocats gracieusement payés par le contribuable, interdire la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs, transformer le palais de justice de Dakar en camp retranché et mettre en première ligne l’agent judiciaire de l’Etat ! Ce procès devait revêtir un enjeu crucial pour la République. L’homme pour qui toute cette armada est déployée doit décidément être très dangereux. Du moins, il pourrait se révéler très cruel pour ceux qui lui réservent un tel traitement de faveur. Tout cela pour priver un citoyen du droit de se présenter à la mère des élections dans son pays. Celle qui permet de choisir le président de la République. Voir des avocats cracher du venin et l’agent judiciaire de l’Etat (donc de nous tous en principe et pas seulement de l’APR-Benno) se démener comme un beau diable toujours dans le but de s’opposer à la réinscription de ce citoyen — il est vrai pas comme les autres! — sur les listes électorales… comme cela nous semble étrange ! Mais de quoi ont-ils donc peur vu que, comme ils le fanfaronnent, leur Chef a bien travaillé et est particulièrement aimé par son bon peuple ? Il y a quelque chose qui nous échappe dans tout cela, apparemment. Beaucoup de spécialistes du droit — pour ne pas dire la majorité d’entre eux et parmi les plus brillants — soutiennent que l’opposant le plus célèbre du pays garde intacts ses droits d’être candidat à la présidentielle. On pourrait alors se demander de quoi a bien peur l’Etat pour s’opposer avec hargne à ce qu’un citoyen qui n’est ni un détourneur de nos deniers publics ni un criminel, puisse prétendre à la magistrature suprême. La brave procureure Marieme Diop Guèye avait bien raison de les apostropher sur ce point. Qu’est-ce que cela pourrait bien leur coûter de remettre à Ousmane Sonko ses fiches de parrainage ? Ce dès lors que, s’il ne remplit pas les conditions pour être candidat, le Conseil Constitutionnel le recalera. Encore une fois, qu’est-ce qui explique leur peur ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY A GENEVE : LA PRESIDENTIELLE DE 2024 SERA DEMOCRATIQUE, LIBRE ET TRANSPARENTE»
Ce mardi à Genève où il participait à la célébration du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le président Macky Sall évoquait le thème de « L’avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité » (voir par ailleurs). Seulement comme il le fait sur toutes les scènes internationales, le chef de l’Etat a voulu rassurer sur le modèle démocratique sénégalais. « Comme je l’ai indiqué en septembre dernier devant la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, notre pays tiendra son élection présidentielle le 25 février 2024, conformément à sa constitution. Comme les scrutins précédents, cette élection sera démocratique, libre et transparente ; et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur, confiant que notre pays continuera sa trajectoire, porté par les valeurs de démocratie, de liberté et de respect des droits humains » a souligné le président Macky Sall. Il a oublié de préciser que le principal adversaire au candidat qu’il s’est choisi, c’est-à-dire le leader de l’opposition, est en prison où il l’a jeté tout en manœuvrant ferme pour qu’il ne participe pas à la prochaine présidentielle !
GUERILLA JUDICIAIRE LE SENEGAL TRANSFORME EN…NORD-KIVU
Partout à travers le monde, singulièrement en Afrique, les enjeux géopolitiques ou économiques liés au pétrole ou aux minéraux précieux sont la source de nombreux conflits armés. D’où la malédiction du pétrole ! La preuve par le Nord-Kivu, une province de la République Démocratique du Congo (Rdc) occupée depuis deux décennies par des groupes armés qui se disputent les zones minières (pétrole, or et diamant). Touchons du bois et que Dieu nous en garde ! Par contre depuis la déclaration de Me Moussa Diop, le Sénégal est transformé en « Nord-Kivu » suite une guérilla « judiciaire » sans précédent. En dehors de la plainte « fast track» de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye constate « Le Témoin », d’autres hommes d’affaires et industriels cités dans l’affaire ont également décidé d’ester en justice Me Moussa Diop pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Comme au « Nord-Kivu », toutes les plaintes et autres débats ou conversations au Sénégal tournent autour de l’or et du diamant. Décidément !
VOIES «BRT» «MAUVAIS» EXEMPLE DES POLICIERS
Il y a quelques semaines, Le Témoin quotidien avait dénoncé l’indiscipline des conducteurs de scooters ou « deux-roues » qui squattaient déjà les voies dédiées aux Bus rapid transit (Brt). Dans ces voies réservées, les motocyclistes y faisaient des « micmac » pour ne pas dire zigzag pour contourner les embouteillages. En tout cas, ils étaient en passe de transformer le réseau « Brt » en une deuxième voie d’indiscipline ou de pagaille. Hier 12 décembre 2023, aux environs de 19 heures 30, deux cars de police se sont distingués sur ces deux voies « Brt » où ils roulaient à vive allure. Nos braves policiers ont illégalement emprunté la voie « Brt » à partir du rond-point Collège Sacré-Cœur pour se diriger vers le carrefour dit Boulangerie Jaune. S’il y avait des manifestations de « sonkistes » ou de « forces occultes » dans le secteur nécessitant une intervention rapide, « Le Témoin » allait comprendre. Mais rien de tout cela ! Donc nous invitons nos amis policiers à donner le bon exemple afin que règnent l’ordre et la discipline sur les voies dédiées aux bus rapides.
LE JUGE MAHAM DIALLO «REFUSE» DE DONNER A MIMI UN PERMIS DE VISITE A SONKO
Le 29 novembre dernier, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, « munie de son autorisation de visite en bonne et due forme », s’était rendue au Camp pénal pour rendre visite à Ousmane Sonko. Installée dans la salle d’attente en compagnie de M. Déthié Fall et du député Ayib Daffé, Aminata Touré avait été éconduite après « 40 minutes d’attente par un agent de l’Administration pénitentiaire qui est venu lui dire qu’elle ne pourra pas effectuer la visite car le tampon sur l’autorisation n’était pas… nettement visible. » Aminata Touré était ainsi obligée de rentrer chez elle sans avoir pu rencontrer Ousmane Sonko. Mais le leader du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (Mimi2024) semble obstinée à voir le leader de Pastef. Hier matin, Mimi est encore allée au tribunal de Dakar pour chercher un permis de visite auprès du juge Maham Diallo. Sans succès puisqu’elle n’a pas pu obtenir le précieux sésame. « Monsieur le Juge Makham Diallo, je me suis déplacée pour venir dans vos bureaux solliciter personnellement un permis de visite à Ousmane Sonko. Je suis au regret de constater qu’en tant qu’ancienne Garde des Sceaux, vous ne m’ayez pas fait la courtoisie de me recevoir pour me motiver votre refus de me délivrer le dit permis », a déploré l’ancienne ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aminata Touré. Ah si elle était encore ministre de la Justice, avec quel plaisir l’honorable Makham Diallo se serait précipité pour lui dérouler le tapis rouge !
MIMI AU JUGE MAHAM DIALLO
Poursuivant, l’ancienne Première ministre a invité le juge Diallo à « cultiver l’élégance républicaine, marque des grands magistrats qu’a connus le Sénégal et vous demande conformément à la loi de me délivrer un permis de visite à Ousmane Sonko ». Encore une fois, ça se voit que la promotion dudit juge Diallo ne dépend plus d’elle…
UN MANUEL POUR JOURNALISTES NULS EN WOLOF
L’année 2023 se termine bien en termes de nouvelles sur le plan littéraire. Le colonel Moumar Guèye, vigie et gendarme de la bonne orthographe en langue wolof, va faire paraître un ouvrage dans cette langue. Un livre dédié aux médias. Le titre du livre se veut très provocateur. Il est ainsi intitulé: « Manuel pour journaliste nul en Wolof! Trop nul 0 /20 ». En tout cas, ce sera un précieux document pour les journalistes de tous les médias radio, télévision, presse en ligne et presse écrite qui ne cessent d’écorcher cette belle langue qu’est celle de Ndiadiane Ndiaye et de Kocc Barma Fall! Au fait, mon colonel, comment s’écrivent ces deux noms en wolof : Njaajan Njaay et Kocc Barma Faal ou Fàl ?
SADA KANE, GRAND-CROIX DE L’ORDRE DU MERITE
L’autre bonne nouvelle est assurément la distinction décernée à notre confrère Sada Kane. Plus de trente ans qu’il fait la promotion de la littérature sénégalaise et d’ailleurs à travers son émission «Regard» à la télévision nationale, RTS, et aujourd’hui à travers l’émission « Impressions » sur la 2 Stv. Il symbolise l’engagement volontaire d’un homme au service de la littérature. Sada Kane recevra, ce vendredi 15 décembre, à la Présidence de la République la distinction de Grand-Croix de l’ordre du Mérite. Toutes nos félicitations à notre confrère qui mérite un grand hommage du monde des Lettres.
MILITAIRES INVALIDES
Les 2238 militaires invalides peuvent jubiler en cette fin d’année. Leurs préoccupations d’une allocation d’une indemnité forfaitaire spéciale ont été prises en charge par le président Macky Sall. « Une indemnité forfaitaire spéciale est accordée aux militaires invalides à la retraite. Cette mesure sociale exceptionnelle vise à améliorer les conditions de vie des personnes concernées », informe un communiqué de la Dirpa reçu à la Rédaction. Les montants alloués, indique le document, « varient selon le taux d’invalidité, entre cinq millions (5.000.000) et deux millions (2.000.000) de francs CFA». Le paiement a débuté et se poursuit d’après le communiqué qui souligne que « l’effectif des anciens militaires invalides concernés par cette mesure est de 2238 ». Ces soldats qui se sont sacrifiés pour la Nation vont pouvoir passer des fêtes de Noel avec leurs familles dans une ambiance radieuse. Le 11 octobre dernier les membres de l’Association des anciens militaires invalides du Sénégal avaient passé une journée terrible avec la Police suite à leur volonté de manifester à la Place de l’Indépendance. Ils voulaient se rendre au ministère des Finances et du budget pour demander le paiement de leurs indemnités. Mais, ils ont été barrés au niveau de la Place de l’Indépendance par des policiers anti-émeutes, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les repousser. Certains, parmi eux, ont été arrêtés avant d’être libérés quelques heures plus tard
10 ANS DE BOURSES DE SECURITE FAMILIALE
Les bourses de sécurité familiale, une trouvaille du président Macky Sall vont fêter en 2024 leurs 10 ans d’existence. De 50.000 attributaires au départ, ces derniers tournent désormais autour de 356.000 bénéficiaires qui reçoivent un soutien trimestriel de 35.000 frs. Auparavant, c’était 25.000 frs. Alors au niveau de la Délégation générale à la Solidarité nationale, on veut préparer les 10 ans d’existence des bourses de sécurité familiale. Cette somme d’argent apparemment minime a permis à de nombreuses familles de sortir de l’extrême pauvreté. Des témoignages de femmes sorties du cercle vicieux de l’extrême pauvreté ont été projetés hier par vidéo aux journalistes qui prenaient part au déjeuner de presse organisé par Aminata Sow, la Déléguée générale. Cette dernière a expliqué que la célébration des 10 ans sera un cadre de réflexion et d’échanges sur la problématique de la protection sociale, pour mieux réfléchir et favoriser le financement des programmes et projets de protection sociale auprès des partenaires et une capitalisation du PNBSF. « Célébrer les 10 ans de ce programme est, d’une part, une occasion pour revenir sur sa vie, ses impacts, ses points forts et ses faiblesses. Mais aussi, d’explorer les stratégies d’extension de la protection sociale, afin de renforcer les capacités de résilience du système face à des chocs tels que la pandémie de la COVID-19, l’inflation, en sus des chocs classiques (sécheresse, inondation, incendie etc.) », a ajouté la Déléguée générale du PNBSF. Au plan scientifique, elle annonce que trois thèmes ont été identifiés, en raison de leur intérêt grandissant pour les différentes catégories d’acteurs, en particulier l’Administration, les Partenaires au Développement, la société civile et le secteur privé. « Nous voulons aussi que cet évènement revête une dimension nationale, en invitant toutes les régions à venir massivement échanger avec leurs autorités et présenter, au niveau des expositions qui seront tenues, leurs succès stories », mentionne-t-elle également.