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16 juillet 2025
UN COMPROMIS SUR UNE TRANSITION VERS UNE SORTIE DES ÉNERGIES FOSSILES TROUVÉ À DUBAÏ
Le document très discuté par les délégués appelle à ‘’opérer une transition vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable.
Dubaï, 13 déc (APS) – La Cop 28 s’est conclue, mercredi à Dubaï, par l’adoption d’un accord appelant à une transition vers une sortie des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
Le document très discuté par les délégués appelle à ‘’opérer une transition vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément aux préconisations scientifiques’’.
Dans son discours de clôture, le président de la COP 28, Dr. Sultan Al Jaber a déclaré que ‘’le monde devait trouver une nouvelle voie’’.
‘’En suivant notre étoile polaire, nous avons trouvé cette voie. Nous avons travaillé très dur pour assurer un avenir meilleur à nos populations et à notre planète. Nous devrions être fiers de notre réussite historique’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, ‘’il s’agit d’un plan équilibré qui s’attaque aux émissions, comble le fossé en matière d’adaptation, réinvente la finance mondiale et résout les pertes et les dommages’’.
L’accord ‘’est construit sur un terrain commun. Il est renforcé par l’inclusivité et par la collaboration. Il s’agit d’un ensemble de mesures historiques renforcé, équilibré, mais ne vous y trompez pas, visant à accélérer l’action climatique’’, a déclaré Dr. Sultan Al Jaber.
En dehors du bilan mondial, la Cop 28 a obtenu des résultats historiques pour opérationnaliser les pertes et dommages, avec 792 millions de dollars d’engagements anticipés.
Dans le cadre du Programme d’action de la Cop 28, plus de 85 milliards de dollars de financement ont été mobilisés et 11 engagements et déclarations lancés.
Ouverte le 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, la 28e Conférence des parties a pris fin ce mercredi.
La 29e Conférence des parties est prévue en 2024.
TOURNOI DE MONTÉE, GUÉDIAWAYE BASKET ACADÉMIE SACRÉ
Guédiawaye Basket Académie (GBA) est sacré champion du Tournoi féminin de montée en première division, suite à sa victoire devant l’US Rail (73-34), ce mercredi au stadium Marius Ndiaye de Dakar.
iGFM (Dakar) Guédiawaye Basket Académie (GBA) est sacré champion du Tournoi féminin de montée en première division, suite à sa victoire devant l’US Rail (73-34), ce mercredi au stadium Marius Ndiaye de Dakar.
Déjà assurés de retrouver l’élite la veille après un succès sur Larry Diouf BC en demi-finale, les joueuses de Malick Bachir Diop ont écrasé la concurrence avec un score fleuve.
Un succès honorable pour le club du président Pathé Keita qui hisse filles et garçons dans l'élite du basketball sénégalais.
A noter que la saison 2023-2024 devrait démarrer en mi-janvier.
LIBÉRATION DE 17 «PATRIOTES» DONT UN GARDE DU CORPS DE SONKO
Yarga SY et plusieurs détenus de l’ex parti Pastef sont à présent libres. Ils avaient été arrêtés lors des émeutes relatives au procès du 16 mars opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.
Dix-sept détenus de l'ex-parti Pastef les patriotes ont été libérés ce mercredi, après neuf mois de détention.
Yarga SY et plusieurs détenus de l’ex parti Pastef sont à présent libres. Ils avaient été arrêtés lors des émeutes relatives au procès du 16 mars opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.
Pour Me Abdoulaye Tall, l’heure n’est point à la réjouissance : «Je ne suis pas du tout satisfait de cette mesure puisque des centaines de "détenues politiques" sont en prison sans aucun motif valable", a-t-il martelé.
Les détenus libérés sont entre autres : Yarga SY, Mame Pathé, Mass Diop, Ibrahima Diallo, Ansou Sané, Mouhamadou Moustapha Gueye, Moussa Sadio, cheikh Ibrahima Dieng, Massar Diagne, Elimane Mouhamadou Thiello, Salif Ngom, Mouhamed Baldé, Babacar Sy, Fallou Danfa, Issa DIOP, Ousseynou Ndiaye, Ibrahima Lô.
GAZÉE À PODOR, ANTA BABACAR NGOM NE LÂCHE PAS L’AFFAIRE
"Notre mouvement condamne fermement ces actes répressifs et témoigne sa solidarité envers tous ses militants victimes de cette répression."
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Des femmes joyeuses, applaudissant et dansant derrière un véhicule de sonorisation ont été gazées et malmenées. Cette scène digne des républiques bananières s’est déroulée au Sénégal, à Podor où, comme tous les partis engagés dans la campagne de collecte de parrainages, le mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) déroulait ses activités. Ainsi, pris à partie par la gendarmerie, le convoi dudit mouvement a été disloqué et dispersé. Se disant profondément préoccupés par cette violence exercée eux, Anta Babacar Ngom et ses partisans estiment que cette « utilisation disproportionnée de gaz lacrymogènes, contre des citoyens en plein exercice de leurs droits constitutionnels de libre circulation, est inacceptable dans un pays démocratique tel que le Sénégal ».
« Notre mouvement condamne fermement ces actes répressifs et témoigne sa solidarité envers tous ses militants victimes de cette répression. Notre foi en la démocratie, la liberté d’expression, et en un processus pré-électoral équitable et transparent demeure inébranlable. Nous rappelons que la paix et le respect des droits humains sont les piliers de notre société, particulièrement pendant cette période cruciale », dénonce l’ARC dans un communiqué.
Ainsi, Anta Babacar Ngom et ses partisans interpelle les autorités pour la cessation de cette violence exercée contre eux en Casamance hier, aujourd’hui à Ziguinchor. « Nous appelons les autorités à faire respecter rigoureusement l’obligation impérieuse de la protection nos droits fondamentaux de libre exercice de nos activités politiques et d’expression de nos opinions, que nous voulons toujours respectueuses des lois et règlements de la République », soulignent-ils.
Et l’ARC de rappeler que « l’opposition, tout comme le parti au pouvoir, possède des droits égaux dans un système démocratique. Chaque voix, opinion et mouvement politique doit être respecté et entendu ».
Le mouvement qui n’abdique pas, se déterminé à poursuivre ses activités stoïquement pour un Sénégal où règnent la paix, la justice et la liberté ».
BARTHELEMY DIAS DEVANT LA COUR SUPRÊME LE 22 DÉCEMBRE PROCHAIN
Tournant décisif pour le maire de Dakar. Jugé et condamné deux fois, Barthélémy Dias fera face une nouvelle fois aux juges dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf.
Tournant décisif pour le maire de Dakar. Jugé et condamné deux fois, Barthélémy Dias fera face une nouvelle fois aux juges dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce sera vendredi 22 décembre 2023 devant la Cour suprême.
Jugé en appel et condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme, le 21 septembre 2022 par la troisième chambre correctionnelle du Tribunal de Dakar, Barthélémy Dias pourrait perdre son poste de député si ce verdict est confirmé par la Cour Suprême.
UN VILLAGE DU CENTRE DU MALI CIBLE D’UNE ATTAQUE MEURTRIÈRE
Au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.
Dakar, 13 déc (APS) – Farabougou, un village du centre du Mali, a été, mardi, la cible d’une attaque meurtrière attribuée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un des groupes de la mouvance djihadiste active au Mali, a-t-on appris de source médiatique.
Le site de Radio France international (RFI) rapporte qu’au moins une quarantaine de soldats maliens et de chasseurs traditionnels Dozos auraient été tués lors de l’attaque de cette localité de la région de Ségou, dans le centre du pays.
Les insurgés se réclamant d’Al-Qaïda seraient arrivés en nombre entre 14 et 15 heures et seraient parvenus à décimer le détachement de l’armée sur place avant de parvenir à se retirer vers 17 heures, d’après la chronologie des évènements relatée par le site de RFI.
Des sources sécuritaires et civiles locales avancent un bilan d’une cinquantaine de soldats maliens et de chausseurs traditionnels tués et une quinzaine de blessés, selon le site de RFI.
LES 10 ROMANS FINALISTES DU PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE 2024
Réunis le 7 décembre 2023 en visioconférence, les représentants des 6 comités de lecture* du Prix des cinq continents de la Francophonie ont procédé à la sélection de 10 ouvrages sur les 226 reçus lors de cette édition.
Réunis le 7 décembre 2023 en visioconférence, les représentants des 6 comités de lecture* du Prix des cinq continents de la Francophonie ont procédé à la sélection de 10 ouvrages sur les 226 reçus lors de cette édition.
Selon les comités, « cette riche moisson témoigne des potentiels pluriels de la langue française, capable de traduire avec vitalité les vibrations des sociétés anciennes et actuelles. » Les comités ont salué « la maîtrise des auteurs et autrices à subtilement tisser des cultures entre elles ».
Après échanges et discussions, ils ont sélectionné les 10 œuvres finalistes suivantes :
La musique déréglée du monde de Karim AKOUCHE (Canada – Québec), éditions Druide (Canada-Québec)
Ainsi pleurent nos hommes de Dominique CELIS (Belgique – Rwanda), éditions Philippe Rey (France)
Ce que je sais de toi d’Eric CHACOUR (Canada-Québec – Egypte), éditions Alto (Canada-Québec)
La prophétie de Dali de Balla FOFANA (France – Mali), éditions Grasset et Fasquelle (France)
Rives d’où je vous veille de Jean Baptiste LANNE (France), éditions Présence africaine (France)
Evocation d’un mémorial à Venise de Khalid LYAMLAHY (Maroc), éditions Présence africaine (France)
Peine des Faunes de Annie LULU (Congo – Roumanie), éditions Julliard (France)
Chocolaté de Samy MANGA (Cameroun), éditions Ecosociété (Canada-Québec)
Une somme humaine de Makenzy ORCEL (Haïti), éditions Rivages (France)
Les marins ne savent pas nager de Dominique SCALI (Canada-Québec), éditions La Peuplade (Canada-Québec)
Le jury du Prix des 5 continents désignera le lauréat en février 2024. La remise du Prix se fera durant le mois de mars 2024, en marge de la Journée internationale de la Francophonie. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) assurera ensuite sa promotion sur la scène littéraire internationale durant une année entière.
* Les 6 comités de lecture : l’Association Passa Porta (Belgique), l’Association Culture Elongo (Congo), le Camp littéraire Félix (Québec), l’Association des écrivains du Sénégal, l’Association du Prix du jeune écrivain de langue française (France) et le comité de lecture du Vietnam.
TROIS CAS DE CHIKUNGUNYA ET UN CAS DE ZIKA DÉTECTÉS DANS LA RÉGION DE SÉDHIOU
Le Chikungunya et le Zika font leur apparition à Sédhiou. Quatre cas ont été détectés dans la région. La direction régionale de la santé à pied d’œuvre pour contenir les deux pathologies.
Le Chikungunya et le Zika font leur apparition à Sédhiou. Quatre cas ont été détectés dans la région. La direction régionale de la santé à pied d’œuvre pour contenir les deux pathologies.
Les domiciles des trois patients ont été saupoudrés tout comme la ville de Sédhiou.
« Le 24 novembre, nous avons compté un cas de patient et les résultats envoyés à l’institut Pasteur, confirme un cas de Chikungunya. Après ce premier cas, nous avons mené une investigation qui nous a permis de compter deux (2) cas dans l’environnement du premier cas.
Ce qui porte le nombre de cas de Chikungunya à trois (3) cas », a confié au micro de Radio Sénégal, Amadou Yeri Camara, directeur régional de la santé de Sédhiou.
Le Chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques Aedes (ou moustique tigre). Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères.
Pour contenir cette pathologie, la direction régionale de la santé a engagé plusieurs opérations de saupoudrage pour désinfecter la ville afin de contrer cette maladie dangereuse.
Au-delà des trois cas de Chikungunya, un cas de Zika (virus responsable de troubles neurologiques et de microcéphalie) a été aussi détecté dans la région. La situation reste sous contrôle, selon Amadou Yeri Camara.
AFFAIRE MARIE DIAGNE SÈNE, LES CHANCELIERS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SORTENT DE LEUR RÉSERVE
Marie Diagne Sène fait encore parler d’elle. La gendarmerie ne lâche pas son ancien élément. Elle vient encore une fois de la mettre aux arrêts.
Marie Diagne Sène fait encore parler d’elle. La gendarmerie ne lâche pas son ancien élément. Elle vient encore une fois de la mettre aux arrêts. Celle-ci a eu lieu le lundi 04 décembre passé après celle du 20 novembre opérée dans les mêmes circonstances. D’où la profonde indignation de l’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal (UCAES) et l’Amicale des Chanceliers des Affaires étrangères du Sénégal (ACAES). Depuis le 04 décembre 2023, informe un communiqué des deux Amicales, « des démarches sont entreprises en vain, auprès des Autorités sénégalaises, aux fins de la libération de leur collègue, dont la nomination dans le Corps des Chanceliers (4ème Classe, 1er échelon) vient d’être actée par arrêté n°36207/MFPTSP/DGFP/DGC/DF/B2 du 07 décembre 2023 du Ministre chargé de la Fonction publique, seule autorité délégataire des pouvoirs d’administration du personnel dont est investi le président de la République ».
Pour rappel Marie Diagne Sène, alors Maréchal des Logis-Chef (MDL-Chef), a été formellement autorisée par la Hiérarchie militaire à se présenter au concours professionnel du cycle B de l’École nationale d’Administration (ENA, Section Diplomatie, Session 2018), qu’elle a brillamment réussi avant d’être déclarée admise par le jury à l’issue d’une formation de vingt-quatre (24) mois.
Au terme de cette formation, renseigne le communiqué des deux amicales, « le Directeur général de l’ENA a transmis son dossier au Haut Commandant de la Gendarmerie nationale plutôt qu’au ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public. Or, traitant Madame Sène différemment des élèves brevetés de l’ENA se trouvant dans la même situation (en l’occurrence ceux de sa promotion), le Directeur général de l’ENA a, comme le reconnaît l’arrêt n°53 du 10 novembre 2022 de la Cour suprême, méconnu le sens et la portée de l’article 69 du décret 2011-1704 du 06 octobre 2011 portant création de l’ENA. Malgré cette décision de justice et les actes administratifs subséquemment pris par l’Administration publique, la Gendarmerie nationale s’est ingéniée, par Acte n°080/4/EM/OPS du 27 septembre 2023, à considérer Marie Diagne Sène comme « Agent manquant à l’appel ».
Déclenchant une procédure disciplinaire contre la collègue, la Gendarmerie a mis la pression sur l’intéressée pour l’obliger, à tort, à démissionner de ce Corps sans aucune garantie légale, alors qu’il appartenait aux Autorités de ladite Institution de prendre les mesures idoines pour permettre à Madame Sène de rejoindre définitivement le Corps des Chanceliers. Ces mesures s’imposaient d’autant plus que le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire avait, par lettre n°4000/2/HC/EM/RH du 03 mai 2019, fait part au Directeur général de l’ENA que Madame Sène pourrait, au terme de sa formation, occuper sans restriction les emplois auxquels donne droit son nouveau statut. »
Poursuivant, le communiqué ajoute « Considérant que la démission, du reste superfétatoire, a été déposée par Marie Diagne Sène sur insistance de la Gendarmerie, les deux Amicales sont au regret de constater qu’aucune mesure concrète n’a, à leur connaissance, été prise pour une libération effective de leur collègue. En outre, Madame Sène, non seulement subit un traitement médical incompatible avec un maintien en détention, mais également allaite un enfant d’un (01) an. Sa situation devrait objectivement entrainer la suspension de l’exécution de cette « sanction disciplinaire » qui, somme toute, demeure sans objet, puisqu’elle s’applique à un fonctionnaire civil qui appartient au Corps des Chanceliers depuis le 06 juillet 2023, date d’effet de l’arrêté susmentionné du ministre chargé de la Fonction publique, mettant explicitement fin à l’ancienne situation de MDL-Chef de Madame Sène et abrogeant « toutes dispositions antérieures et contraires » à l’acte de nomination en question. »
C’est la raison pour laquelle, « À la lumière de ce qui précède, l’UCAES et l’ACAES condamnent une nouvelle fois, avec la plus grande fermeté, cette forfaiture qui, au-delà de porter atteinte à l’honorabilité de leur collègue et de tous les fonctionnaires du Cadre des Affaires étrangères, viole le caractère exécutoire des décisions de justice ainsi que les principes d’unité et d’indivisibilité de l’Administration publique. Outrées par ces agissements, les Amicales du Cadre des Affaires étrangères exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Madame Marie Diagne Sène».
CONFÉRENCE DE L’OMC, MACKY SALL PLAIDE POUR DES RUPTURES PROFONDES
"Le commerce va mal chaque fois qu’un de ces paramètres est rompu. C’est dans cet esprit que l’Accord général sur le Tarif et le Commerce d’octobre 1947, et son successeur en janvier 1995, l’OMC, ont été instaurés."
Le chef de l’État a pris part à la conférence présidentielle mondiale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dont le thème porte sur « du commerce mondial inclusif et durable, un enjeu majeur pour le présent et le futur ». Dans son discours, le président Sall a insisté sur le fait que « le commerce crée des affinités et rapproche les peuples. S’il n’empêche pas le méfait de la guerre, il démontre les bienfaits de la paix. À l’ère moderne, le système commerce mondial a radicalement changé par son volume, sa complexité et les multiples enjeux qui lui sont attachés. Mais sa finalité reste toujours la même : établir la sécurité juridique et créer entre les parties les conditions de confiance et d’avantages mutuellement bénéfiques. »
Pour Macky Sall, « le commerce va mal chaque fois qu’un de ces paramètres est rompu. C’est dans cet esprit que l’Accord général sur le Tarif et le Commerce d’octobre 1947, et son successeur en janvier 1995, l’Organisation mondiale du Commerce, ont été instaurés. »
Avec 164 États membres représentant 98% du commerce mondial, l’OMC de l’avis du chef de l’État, « a gagné en universalité et ses acquis sont importants, comme l’adoption récente de l’Accord sur les subventions à la pêche, après deux décennies de laborieuses négociations. En concluant cet accord historique, les États membres ont marqué un grand pas en avant pour la durabilité des océans, en interdisant les subventions préjudiciables à la pêche, face à la rareté des ressources halieutiques.
Il est heureux que l’Accord ait pris en compte les besoins spécifiques de la pêche artisanale, et prévu une période de transition en faveur des Pays les moins avancés (PMA) pour la mise en œuvre de certaines de ses dispositions. Il est important que le Fonds d’assistance technique et de renforcement des capacités, établi par l’Accord, soit effectivement opérationnel après l’entrée en vigueur du texte pour aider à son application par les pays bénéficiaires. »
Pour lui « le Sénégal reste pleinement engagé dans la deuxième phase des négociations portant sur les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche. » Il n’a pas manqué de saluer « les résultats significatifs de la 12e Conférence ministérielle, en particulier ceux concernant la réponse urgente à l’insécurité alimentaire et à la préparation aux crises sanitaires futures, notamment l’Accord sur les aspects des droits de la propriété intellectuelle touchant au commerce ».
Toutefois, Macky Sall reste convaincu que « le commerce ne peut être durable quand ceux qui ont plus, gagnent toujours plus, et ceux qui ont moins, perdent toujours plus encore moins ne peut être durable quand la libre circulation des personnes, des biens et services, censée être régulée par les vertus de la loi du marché, est faussée par la loi du plus fort ». Il faudra aussi pour qu’il soit durable « que, quand, par la guerre commerciale, des mesures nationales à effets extraterritoriaux portent préjudice à des tierces, quand des subventions agricoles abusives violent les règles de concurrence loyale au détriment de millions de petits producteurs. Le commerce ne peut être durable quand des pays développés, principaux pollueurs, continuent d’utiliser le charbon et interdisent le financement à l’étranger des sources d’énergie fossile, y compris le gaz, pourtant beaucoup moins polluant que le charbon. Ce n’est ni juste, ni équitable »
il s’est réjoui de « l’Accord historique de l’OCDE d’octobre 2021, sur l’impôt minimum mondial de 15%. La vocation du système commercial international est de réguler les échanges au bénéfice de tous. Si le système ne répond pas à sa raison d’être principale, il creuse les inégalités au lieu de les réduire ; il accentue les tensions au lieu de les apaiser ; il multiplie les contentieux au lieu de les résoudre ; il aggrave les risques de sa contestation et crée les conditions de sa remise en cause ». Et Macky Sall de plaider « pour la réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, afin qu’elle soit plus juste et plus inclusive ».