Le président d’Afrika Jom Center se dit convaincu que le président Macky Sall doit faire un ultime dialogue pour une bonne fin de règne. En effet, se fondant sur l’annonce de la nomination de Macky Sall après ses mandats à la tête de l’Etat comme envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Alioune Tine l’exhorte à engager un dialogue pendant qu’il est encore temps. «Macky Sall a désormais une image, un prestige et une posture à défendre. Il est condamné désormais à réussir sa sortie et tout le monde doit le soutenir », estime-t-il.
« Pour qui sait lire et interpréter, cette nomination, alors qu’il traverse une fin de mandat particulièrement difficile, est une injonction implicite à agir dans ce sens. C’est la toute la finesse de l’initiative de Macron. Son parti et sa coalition doivent désormais surveiller et neutraliser l’action des faucons et des prédateurs, qui peuvent par leur zèle et leur méchanceté entacher l’image du président. Il faut engager le dialogue de la dernière chance, avec l’ensemble des acteurs dans la sérénité, toute la société civile ainsi que tous les chefs religieux vont vous soutenir et vous accompagner pour une bonne fin de mission, pour réaliser une belle jonction entre le leadership international, panafricain et surtout national », écrit-il.
Selon Alioune Tine, la balle est dans le camp de Macky Sall pour une sortie honorable. « Macron ne peut pas t’aimer mieux que nous », lance-t-il.
UN AUTRE CHRONIQUEUR DE WALF CONVOQUÉ À LA SECTION DE RECHERCHES
La navette des chroniqueurs de WalFadjri devant les enquêteurs ne s’estompe pas. Après Pape Ndiaye, Serigne Barra Ndiaye, c’est au tour de Pape Sané d’être convoqué
La navette des chroniqueurs de WalFadjri devant les enquêteurs ne s’estompe pas. Après Pape Ndiaye, Serigne Barra Ndiaye, c’est au tour de Pape Sané d’être convoqué. Le chroniqueur a reçu ce lundi 13 novembre, une convocation lui demandant de déférer à la Section de recherches de la Gendarmerie sise à Colobane.
Pour le moment, les raisons de sa convocation ne sont pas connues mais, au moment où ces lignes sont écrites, Pape Sané est en route pour Colobane.
PLUS DE 5000 PARRAINAGES REMIS À ABDOU KARIM FOFANA
Dans le cadre des opérations de collecte des parrainages, Thierno Ndiaye, le responsable de Benno Bok Yakaar à Gueule Tapée Fass Colobane, a procédé à la remise de près de 6000 parrainages.
Dans le cadre des opérations de collecte des parrainages, Thierno Ndiaye, le responsable de Benno Bok Yakaar à Gueule Tapée Fass Colobane, a procédé à la remise de près de 6000 parrainages.
Thierno Ndiaye, responsable de Benno Bok Yakaar à Gueule Tapée Fass Colobane, par ailleurs le Président du Conseil d'administration de la Société africaine de raffinage (Sar), qui s’est fixé un objectif de 10 000 parrainages, en a remis un premier lot de 5540 parrainages au Ministre Abdou Karim Fofana, dimanche.
Ce dernier, n’a pas manqué de saluer le travail abattu par monsieur Thierno Ndiaye et les responsables de Benno de la commune de Gueule Tapée Fass Colobane. «Je ne peux que vous féliciter, et féliciter encore une fois les populations qui continuent à nous faire confiance au nom du Coordonnateur national, monsieur Abdoulaye Diagne, du délégué régional Abdoulaye Diouf Sarr, de notre candidat Amadou Ba et du président de la République son Excellence Macky Sall», s’est réjoui le ministre.
Dans son discours, M. Ndiaye a tenu à rassurer le ministre quant à leur engagement à poursuivre le travail de collecte : «La population nous fait confiance et cette collecte nous permet de mesurer le degré d’engagement et de confiance de nos militants et surtout de nos concitoyens. De plus, il permet de compter nos forces sous le postulat que les parrains voteront pour notre Candidat Amadou BA», a-t-il indiqué.
MODOU LÔ ET AMA BALDE RÉCOMPENSÉS POUR LEUR FAIR-PLAY
Une cérémonie s’est tenue dans les locaux du Comité national de gestion (Cng) de lutte, ce lundi après-midi, 13 novembre, en présence de Modou Lô et d’Ama Baldé, récompensés pour leur fair-play.
Une cérémonie s’est tenue dans les locaux du Comité national de gestion (Cng) de lutte, ce lundi après-midi, 13 novembre, en présence de Modou Lô et d’Ama Baldé, récompensés pour leur fair-play, lors du combat royal qui les a opposé le 5 novembre dernier.
Bira Sène, le président de l’instance dirigeante du sport de chez nous, explique que « cette cérémonie de mérite est destinée à récompenser les lutteurs » qui se sont distingués avant de se réjouir : « Modou Lô et Ama Baldé se sont comportés en véritables gentlemen. »
Ainsi, a-t-il poursuivi, « à titre symbolique, le ministre des Sports, Lat Diop, tient à immortaliser le geste o combien beau dans les coeurs et dans les esprits que les adversaires ont bien voulu nous gratifier, montrant ainsi à la face du monde que le sport de chez nous est aussi du fair play. Dès lors, il nous revient de leur dire solennellement et avec force pour que toutes les générations de la lutte le retiennent et s’en inspirent ».
Les deux lutteurs ont reçu des cadeaux.
LE MAIRE DE KÉDOUGOU PLAIDE POUR UNE AUGMENTATION DES INVESTISSEMENTS
Le maire de la commune de Kédougou, Ousmane Sylla a plaidé lundi, pour une augmentation des investissements destinés à l’éclairage public et à l’aménagement.
Kédougou 13 nov (APS) – Le maire de la commune de Kédougou, Ousmane Sylla a plaidé lundi, pour une augmentation des investissements destinés à l’éclairage public et à l’aménagement afin d’ériger sa commune en métropole.
‘’Nous voulons plus d’investissements dans l’aménagement de la ville en rapport avec son projet d’extension en métropole’’ a-t-il déclaré lors des travaux du Conseil présidentiel de développement de Kédougou présidé par le président de la République Macky Sall.
Le premier ministre Amadou Bâ, le gouverneur de la région de Kédougou, Mariama Traoré ainsi que plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre.
‘’ Nous voulons aussi l’électrification des quartiers trypano, Ndiormi et du village de Kénioto ‘’ a-t-il ajouté.
Au plan sportif, Ousmane Sylla, a souligné que la jeunesse de Kédougou veut un stade régional qui prend en compte toutes les pratiques sportives.
‘’Dans le domaine de l’éducation, a-t-il poursuivi, la région souffre d’un manque crucial d’enseignant surtout dans le moyen secondaire avec un nombre important de départs pour des arrivées très faibles. »Nous souhaitons à ce sujet une discrimination positive pour Kédougou dans le recrutement et l’affectation des enseignants, a-t-il exprimé.
Concernant les infrastructures routières, l’édile de Kédougou, a insisté sur la nécessité de construire la route Kédougou-Fongolimbi qui demeure »une vielle doléance des populations. »
Le bitumage des axes routiers Bembou-Sabodala et Saraya-Missira Sirimana, demeure également une nécessité, a-t-il ajouté.
A propos de l’exploitation des mines de fer de la Falémé et du marbre de Bandafassi, il a soutenu, qu’ il constitue une solution à la question de l’employabilité des jeunes.
‘’Compte tenu de ces richesses minières, la population de Kédougou attend la construction d’un complexe sidérurgique où l’on pourrait exploiter 400 000 tonnes de fer par an’’ a-t-il- renseigné, saluant les importants investissements réalisés dans les secteurs socio-économiques depuis 2012.
‘’Parmi ces réalisations nous pouvons citer, la réhabilitation de la route Tambacounda-Kédougou, la construction du pont reliant Kédougou à Fongolimbi, sur le fleuve Gambie , le bitumage de la route Kédougou-Salémata et la construction de l’hôpital régional Amath Dansokho’’ a-t-il ajouté.
BAÏDY AGNE PROPOSE LA MISE EN PLACE D’UN FONDS D’INVESTISSEMENT ET DE CAPITAL RISQUE
Le président du Conseil national du patronat sénégalais (CNP), Baïdy Agne, a proposé, lundi, la création d’un fonds d’investissement et de capital risque pour le financement des startups génératrices d’emplois.
Dakar, 13 nov (APS) – Le président du Conseil national du patronat sénégalais (CNP), Baïdy Agne, a proposé, lundi, la création d’un fonds d’investissement et de capital risque pour le financement des startups génératrices d’emplois.
‘’Le Conseil national du patronat et le secteur privé tout entier compte œuvrer avec l’ensemble des parties prenantes privées comme publiques pour la création par exemple de fonds d’investissement et de capital risque nécessaires pour le financement des startups génératrices d’emplois productifs’’, a-t-il déclaré.
M. Agne participait à l’ouverture du lancement de la ‘’Semaine mondiale de l’entreprenariat’’ organisé par Jokkolabs, un réseau d’espaces d’innovation, sur le thème »Entrepreneuriat des jeunes : Innovation et croissance économique ».
Selon M. Agne, »il nous faut agir sur plusieurs leviers pour régler cette question d’emplois qui est multidimensionnelle à travers la formation, la productivité du travail, la commande publique, la politique de développement locale et entrepreneuriale et surtout de nos jours l’innovation technologique’’.
Il estime que »le Sénégal ne peut se contenter d’observer l’évolution du numérique sans chercher les opportunités offertes en termes de création de richesses et d’emplois ou tout simplement en termes de croissance économique’’.
‘’Nous devons pousser notre pays à s’industrialiser un peu plus, a-t-il dit, le potentiel est là’’, a t-il insisté.
Selon lui, ‘’l’innovation technologique modifie le mode de fonctionnement des entreprises, des administrations, des collectivités, créent de nouveaux emplois, de métiers dans tous les secteurs d’activités publiques et privées’’.
‘’Il remet aussi, selon lui, en cause tout un emploi ou métier peu innovant et improductif, bouleverse l’organisation du travail avec l’émergence du travail indépendant et à distance’’.
Pour Baïdy Agne, ‘’il devient ainsi urgent avec cette transformation, d’identifier les opportunités et les menaces liées à l’insertion des jeunes dans le secteur productif’’.
Il recommande aussi de ‘’faire la synthèse des dispositifs d’accompagnement en milieu professionnel, d’offrir aux jeunes entrepreneurs cette opportunité indispensable de réseautage, de mentorat pour le développement de leur activité créative d’emploi et de richesse’’.
L’INDUSTRIE DU LIVRE CHERCHE SON SOUFFLE
À l'occasion d'une réunion organisée par l'Association de la presse culturelle sénégalaise, un panel a été organisé pour examiner les multiples facettes de la critique littéraire.
''La critique littéraire : pluralité des perspectives et place dans la chaîne du livre''. À l'occasion d'une réunion organisée par l'Association de la presse culturelle sénégalaise (APCS), un panel composé de journalistes, d’universitaires, de critiques, de professeurs de français et de lecteurs s'est réuni, ce samedi, pour examiner les multiples facettes de la critique littéraire.
La critique littéraire, traditionnellement, s'effectue après la sortie d'un livre. Cependant, l'écrivain Idrissa Sow Gorkoodio propose de rompre avec cette approche.
Selon lui, pour donner toute sa dimension à la critique, il est essentiel de l'intégrer dès la phase de création de l'ouvrage. "Il est souhaitable, dit-il, d'avoir une diversité de textes littéraires et que la critique littéraire ne se limite pas à une évaluation finale, mais qu'elle intervienne dès le stade initial". Selon lui, en intégrant la critique dès le processus de fabrication, cela permettrait une meilleure compréhension et appréciation de l'œuvre, tout en offrant aux auteurs l'opportunité de bénéficier des retours et des perspectives variées dès les premières étapes de leur travail.
Il donne l'exemple d'un de ses travaux avec une maison d'édition. ''Avec les éditions Aminata Sow Fall, nous avons en chantier une anthologie qu’on a titré : ‘3 juin 2023, l’appel de Rabat pour un Sénégal de paix et de prospérité.’ On a fait d’abord la couverture. On a envoyé la maquette à une dizaine de critiques littéraires et à tous les auteurs de l'anthologie pour qu'en amont, ils critiquent cette couverture'', a-t-il révélé, hier, lors d'un panel organisé par l'Association de la presse culturelle sénégalaise sur le thème "La critique littéraire : pluralité des perspectives et place dans la chaîne du livre".
Le retour qu'il a eu a permis d'améliorer le projet. ''On est en train de poursuivre la même chose avec le texte. Le comité scientifique est en train d'y travailler. Moi, je suis pressé, en tant qu'éditeur, mais on me dit qu’il faut attendre qu’on corrige le texte'', dit-il. L'approche adoptée consiste d'abord à solliciter les critiques littéraires et les auteurs de l'anthologie pour évaluer en amont la couverture.
Selon lui, si la critique littéraire est intégrée à ce stade, cela permet à l'éditeur de résoudre de nombreux problèmes, de sorte que, lors de la sortie du livre, moins de défauts seront soulignés. L'auteur pourrait également adopter une approche similaire, en soumettant son texte à des proches ou à des professeurs de langue. De même, l'imprimeur pourrait solliciter des retours sur les épreuves, avant même la parution de l'ouvrage. Enfin, le libraire pourrait impliquer le critique littéraire dans la sélection des ouvrages, contribuant ainsi à une meilleure qualité de choix.
Ainsi, en intégrant la critique littéraire à différents niveaux du processus, tous les acteurs de la chaîne du livre pourraient bénéficier d'une amélioration continue, favorisant une plus grande qualité et une meilleure réception des œuvres littéraires.
L'écrivain Idrissa Sow Gorkoodio souligne que la critique littéraire occupe une place importante dans le domaine de la littérature, tout comme l'évaluation joue un rôle clé dans la pédagogie de l'intégration. Selon lui, en pédagogie de l'intégration, l'évaluation est une démarche systématique visant à évaluer le niveau de connaissance acquis par l'élève. Cette démarche comprend plusieurs étapes telles que la collecte, l'organisation et l'interprétation des données. Ensuite, l'enseignement et l'apprentissage se déroulent de manière globale, où une évaluation est effectuée après un certain nombre d'apprentissages globaux.
En effet, M. Sow propose que la littérature et la critique littéraire adoptent une approche similaire à celle de la pédagogie de l'intégration. Cela signifie que l'évaluation et l'analyse critique des œuvres littéraires devraient suivre une démarche rigoureuse et systématique, permettant de mesurer et d'apprécier le niveau de qualité et d'impact d'une œuvre. Cette approche favoriserait une compréhension approfondie de la littérature et permettrait aux auteurs et aux critiques de développer leurs compétences et leurs connaissances de manière plus holistique.
"La première démarche consiste à envisager la critique d'un texte littéraire dans une perspective transversale et disciplinaire. Cela signifie que, au-delà du champ littéraire, on peut faire appel à l'histoire, à la sociologie, etc. Le critique littéraire pourrait emprunter le regard du metteur en scène Pape Faye, de l'historien comme Alioune Diop, du sociologue, etc. S'il ne possède pas cette compétence, il pourrait demander à des spécialistes d'éclairer ces perspectives", soutient l'écrivain.
La pluralité des perspectives, un merveilleux facteur d'enrichissement des œuvres''
De son côté, le critique littéraire et fondateur de la maison d'édition Nuit et Jour, Waly Ba, a souligné d'emblée que "l'art est aisé, c'est la critique qui est difficile". Selon lui, le critique littéraire, logiquement, s'appuie sur des bases théoriques élaborées par un courant critique et il ne doit pas perdre de vue que son propos sur l'œuvre doit faire autorité. Et pour être autoritaire, il doit se distinguer d'une manière ou d'une autre.
Pour Waly Ba, pour que la diversité soit efficace, elle doit nécessairement reposer sur le socle de l'originalité. ''La pluralité des perspectives en matière de critique est un merveilleux facteur d'enrichissement des œuvres et de leurs auteurs. Des œuvres, parce qu'elles leur révèlent des valeurs ou des failles dont elles ne se savaient pas porteuses et des auteurs, parce qu'elles les promènent comme des touristes venus de loin sur des sites qu'ils ont eux-mêmes créés'', indique le critique.
''Par ailleurs, poursuit-il, nous ne devons jamais oublier que la quête d'originalité en matière de critique littéraire a presque toujours un coût ; un coût qui peut bien être en défaveur de l'agent critique. Un critique littéraire, qui connait bien son métier, s'il pense qu'il a raison par rapport à un travail précis, ne doit pas hésiter à nager à contre-courant et à se soustraire à toutes les tutelles critiques connues. Il doit négliger les risques encourus et rester fort devant les attaques pour sécuriser définitivement sa position''.
Waly Ba de souligner que sur une même œuvre, celle de Camara Laye, ‘’L'enfant noir’’, Mongo Béti et Senghor ont eu des positions diamétralement opposées et se sont laissés entrainer dans une mémorable guerre des mots. ''Chacun a eu ses pro et ses anti. Aujourd'hui, plus de 60 ans après, que retenons-nous de cette querelle ? Une seule chose : Béti et Senghor ont eu tous les deux raisons !'', a indiqué le fondateur de la maison d'édition Nuit et Jour.
Qu'en est-il maintenant de la place de la critique littéraire dans la chaine du livre ? ''Récemment, il m'a été donné d'entendre Abou Thioubalo se plaindre auprès du célèbre animateur Sidate Thioune que si les résurrections qu'il a tentées ces dernières années n'ont pas abouti, c'est parce que des animateurs comme lui n'ont pas parlé des opus qu'il a sortis. La même plainte pourrait légitimement être portée par tous les auteurs qui sortent à longueur d'année des livres qui meurent dans le plus triste anonymat'', soutient Waly Ba, soulignant qu'un livre a besoin d'être jugé.
A ses yeux, c'est un impératif esthétique et éthique.
Selon M. Ba, puisque le critique littéraire fait métier d'interpréter, d'analyser, il peut, par son aventure herméneutique, arriver à polariser les attentions autour du produit. Il invite à faire attention : ''La responsabilité du critique littéraire n'est pas forcément de faire aimer l'œuvre. Elle consiste essentiellement à susciter l'intérêt à son encontre. Il en est ainsi, même si le discours critique cherche à détruire l'œuvre ciblée, à la rejeter dans ce grand Néant d'où elle vient.''
Il note que les grandes aventures littéraires ont été accompagnées par de prodigieuses initiatives critiques, soit pour les soutenir ou pour les dénigrer. Pour s'en convaincre, fait-il remarquer, ''il suffit de se demander ce que serait le 'Nouveau roman' sans Gérard Genette, Jean Ricardou et tant d'autres figures de proue du structuralisme. Ce que seraient les créations des poètes de la Négritude sans Wolé Soyinka, Jean Baptiste, Tati Loutard et autres Stanislas Adotevi, avec son fameux 'Négritude et négrologues'. Ce que serait la littérature africaine de façon générale sans les contributions bienveillantes de Jacques Chevrier, George Ngal, Lilyan Kesteloot, Locha Mateso, Pius Ngandu Nkashama''.
A noter qu'en marge de ce panel dont l'objectif a été, entre autres, de promouvoir la première édition de la rentrée littéraire au Sénégal, l'APCS a eu à remettre des diplômes d’honneur et des écharpes aux parrains et conseillers spéciaux : Fatimatou Diallo Ba, Gacirah Diagne, Baba Diop, Sada Kane, Pape Faye, Alassane Cissé, Alioune Diop, Kalidou Kassé, Lamine Ba, Aboubacar Demba Cissokho et Fadel Lô.
ABDOU KARIM FOFANA AVERTIT LES ACTEURS POLITIQUES
Abdou Karim Fofana a informé « qu'ils ont eu écho » que certains acteurs politiques souhaitent semer le chaos à Dakar, le 17 novembre, à l'issue de la décision de justice sur l'affaire Ousmane Sonko.
À l'occasion de la cérémonie de remise de parrainages organisée par un responsable politique de BBY dans la commune de Fass-Gueule Tapée-Colobane, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a informé qu'ils ont eu écho que certains acteurs politiques souhaitent semer le chaos à Dakar, le 17 novembre, à l'issue de la décision de justice sur l'affaire Ousmane Sonko. Il avertit que l'État fera face à toutes sortes de tentatives de perturbation ou de subversion.
Le responsable politique de la mouvance présidentielle de la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée, Thierno Ndiaye, a organisé, hier, une grande rencontre de remise de parrainages au ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Venu présider la cérémonie, Abdou Karim Fofana a informé l'opinion publique nationale qu'ils ont entendu, sur les réseaux sociaux, que certains acteurs politiques veulent créer le chaos à Dakar, après la décision de la Cour suprême du 17 novembre prochain.
"Nous rappelons à tous ces acteurs que l'État du Sénégal fera face à toutes sortes de tentatives de perturbation ou de subversion. Au-delà de l'État du Sénégal, nous, populations de Dakar, ne laisserons personne mettre à sac la capitale, notre capitale, notre ville", a averti le porte-parole du gouvernement. "Nous ferons face à tous ces fossoyeurs de la République, à tous ces perturbateurs, à tous ces oiseaux de mauvais augure, ceux qui ne croient pas à la démocratie et à la République. Nous continuerons à maintenir la stabilité et le développement du Sénégal avec le président Macky Sall et le candidat de Benno Bokk Yaakaar Amadou Ba", a déclaré Abdou Karim Fofana.
Remise de parrainages
Dans la même veine, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME s'est félicité de la détermination et de l'engagement de la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée pour leur mobilisation exceptionnelle dans le cadre du parrainage. "Aujourd'hui, la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée, avec ses responsables, a fait preuve d'engagement. Ils m'ont remis, ce jour, 5 540 parrainages pour le candidat de Benno Bokk Yaakaar à Médina. Je salue ce geste d'engagement et de détermination", s’est-il réjoui.
Ainsi, il a appelé tous les responsables du département de Dakar à être unis, mobilisés, engagés pour élire leur candidat, Amadou Ba, le 25 février 2024. "Pour élire notre candidat, il nous faut être sur le terrain. Il nous faut aller rendre visite aux populations de Dakar, aux électeurs et leur donner la bonne information, ne pas laisser les électeurs à la merci des manipulateurs, de ceux qui utilisent les réseaux sociaux et les médias pour créer le chaos au Sénégal", a lancé le ministre.
Pour sa part, le responsable politique de Benno Bokk Yaakaar dans ladite commune, Thierno Ndiaye, a salué le travail exceptionnel de ses équipes sur le terrain et la mobilisation remarquable de sa commune. Il a également invité tous ceux qui le soutiennent à soutenir Amadou Ba jusqu'à sa victoire au soir du 25 février 2024.
"Pour gagner au premier tour, il faut faire des parrainages de qualité. Il faut qu'on ait un nombre substantiel assez conséquent pour montrer que le Benno Bokk Yaakaar est capable d'aller vers cette victoire", a-t-il ajouté.
In fine, Thierno Ndiaye a réaffirmé son engagement pour une campagne fondée sur l'unité et la qualité des parrainages, avec une vision optimiste pour l'avenir du Sénégal sous la direction du BBY.