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24 mai 2025
TRAFIC DE DROGUE, UNE RESSORTISSANTE SUD-AFRICAINE ARRÊTÉE À L’AIBD
Les agents de la Cellule aéroportuaire anti-Trafics ont appréhendé, lundi 13 novembre 2023 à 18 heures à l’AIBD une mule ayant ingurgité des boulettes de poudre blanche.
Les agents de la Cellule aéroportuaire anti-Trafics (CAAT) ont appréhendé,lundi 13 novembre 2023 à 18 heures à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) une mule ayant ingurgité des boulettes de poudre blanche suspectée être de la drogue dure. Selon un communiqué de la Douane parvenu à Emedia qui a donné l’information, ladite mule est une dame de nationalité sud-africaine arrivée à Dakar à bord d’un vol d’une compagnie aérienne étrangère en provenance de Addis-Abeba.
Selon toujours la même source, des critères objectifs de ciblage ont été à l’origine de l’interception de la passagère en question.
ON DOIT RENDRE L’IA CAPABLE DE DETECTER UNE FAUSSE INFORMATION
Sébastien Letemple, responsable de la société Newsbridge en Afrique, a préconisé, mardi, de rendre l’Intelligence artificielle (IA) susceptible de reconnaître une fausse information, tout en mettant en place les outils pour la détecter.
Abu Dhabi, 14 nov (APS) – Sébastien Letemple, responsable de la société Newsbridge en Afrique, a préconisé, mardi, de rendre l’Intelligence artificielle (IA) susceptible de reconnaître une fausse information, tout en mettant en place les outils pour la détecter.
‘’Déjà, il faut enseigner à l’IA qu’est-ce qu’une fake news (fausse information) ? Qu’est-ce qui est considéré comme faux dans une information ? Donc, il faut qu’on aille lui dire : qu’est -ce qu’il faut, pourquoi cette vidéo est fausse, si elle est créée avec de l’intelligence artificielle ? (..). Donc, la première étape, c’est enseigner l’intelligence artificielle’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
Il a accordé cet entretien à l’APS en marge du Congrès mondial des médias (CMM) qui s’est ouvert ce mardi, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis).
Le responsable Afrique de Newsbridge suggère de mettre en place, dans les groupes de médias, les outils permettant de détecter les fausses informations.
Il s’agit de ‘’pouvoir dire aux consommateurs et aux publics que ça c’est une fake news (…). C’est aussi une question de valeur en fonction de l’organisation qui publie l’information’’, a expliqué Sébastien Letemple.
La deuxième édition du Congrès mondial des médias (CMM) a démarré, mardi, à Abu Dhabi, la capitale des Émirats Arabes Unis.
Durant la rencontre qui prend fin jeudi, les professionnels des médias discuteront de plusieurs questions concernant leur secteur d’activité.
L’ouverture du CMM a eu lieu en présence du ministre émirati de la Tolérance et de la Coexistence, Cheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, et de plusieurs représentants d’organisations de médias venus de plusieurs pays.
Le programme du congrès prévoit des panels, des expositions et des échanges entre les représentants des médias. Plus de 200 exposants prennent part à la rencontre.
LES VULNÉRABILITÉS CLIMATIQUES DU SÉNÉGAL EXPLIQUENT LE VERDISSEMENT DE SON BUDGET
L’intégration des considérations environnementales dans les finances publiques du Sénégal découle d’une analyse de ses vulnérabilités climatiques et devrait lui permettre de s’inscrire dans une perspective d’atténuation.
Dakar, 14 nov (APS) – L’intégration des considérations environnementales dans les finances publiques du Sénégal découle d’une analyse de ses vulnérabilités climatiques et devrait lui permettre de s’inscrire dans une perspective d’atténuation et d’adaptation des secteurs les plus névralgiques de son économie, a souligné, mardi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
« La vulnérabilité du Sénégal au changement climatique ne fait aucun doute et il urge, dès lors, de développer des mécanismes de mobilisation de ressources nécessaires pour soutenir les stratégies, plans et actions d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique », a-t-il déclaré lors d’un forum sur la mobilisation des financements du climat au Sénégal.
La rencontre organisée en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI) a enregistré la présence de représentants de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement, d’organismes financiers régionaux et du secteur privé national et des représentants de ministères concernés par la problématique des changements climatiques.
« La tenue de ce forum s’inscrit dans un dynamique de créer un espace de rencontres et d’échanges entre le Gouvernement, les partenaires et les acteurs du secteur privé afin de débattre (…) sur les mécanismes de financement innovants des composantes atténuation et adaptation des économies sensibles aux chocs, catastrophes et crises climatiques », a relevé M. Ba.
Le ministre des Finances et du Budget a notamment présenté aux bailleurs et partenaires techniques et financiers du Sénégal le projet de loi de finance initiale de 2024 qui intègre la dimension environnementale et climatique dans le projet appelé « budget vert ».
Evoquant la vulnérabilité du Sénégal aux changements climatiques, Mamadou Moustapha Ba a donné l’exemple de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, des infrastructures et le tourisme qui, selon lui, constituent « les secteurs clés de l’économie sénégalaise et par conséquent fortement touchés par les impacts du changement climatique ».
Partant de ce constat, « l’intégration du climat dans le processus de budgétisation constitue une priorité pour l’Etat du Sénégal », a rappelé le ministre.
Tout projet de plus de 500 millions de FCFA sera soumis à « une analyse environnementale »
Selon lui, le document annexe de la loi des finances de 2024, offre une « double approche », relativement à la politique fiscale et à l’allocation budgétaire sensibles aux changements climatiques.
Devant les bailleurs de fonds dont le directeur général adjoint du Fmi, Bo Li, Mamadou Moustapha Ba a précisé que la politique fiscale du Sénégal va se traduire, dans le cadre budget vert par « des crédits, des déductions et réductions d’impôt pour les entreprises contribuant à la préservation de l’environnement ». Il a aussi parlé de la mise en place de « taxes spécifiques » sur les biens ou matières néfastes à l’environnement.
Le ministre des Finances et du Budget a indiqué que le Sénégal a adopté une mesure selon laquelle » tout projet d’investissement supérieur à 500 millions de FCFA est soumis à une analyse environnementale avant son intégration dans le Programme d’Investissements prioritaires (PIP) ».
Se doter d’un système d’alerte précoce sur l’information climatique
Aussi, dans la phase de mise en œuvre du projet, « un suivi physico-financier infra annuel et annuel est fait afin de ressortir les résultats obtenus par rapport au plan d’atténuation et d’adaptation au changement climatique », a-t-il martelé.
La cheffe de la Division changement climatique de la Direction de l’environnement et des établissements classés, Madeleine Diouf Sarr, a insisté sur la question du financement du climat et la nécessité de s’engager vers « une transition énergétique ».
En cela, elle a plaidé pour l’installation d’un système d’alerte précoce sur « l’information climatique », en « capacitant » davantage les communautés qui s’activent dans les secteurs les plus vulnérables (santé, agriculture, pêche, élevage).
La technicienne au ministère de l’Environnement, du Développement durable et la transition écologique a aussi parlé de l’importance de la recherche qui devrait permettre de réfléchir sur « les typologies de résilience les mieux adaptées aux réalités locales ».
Le directeur général adjoint du fonds monétaire international, Bo Li, s’est félicité de cette volonté de réformes des politiques publiques entamée par les autorités sénégalaises.
Il a réitéré l’engagement du FMI à soutenir les besoins de financements du Sénégal à travers le Fonds fiduciaire du Bouclier mondial, pour le renforcement du volet »adaptation/résilience » au changement climatique.
MACKY ATTENDU A FATICK VENDREDI
Le chef de l’Etat, Macky Sall, est attendu vendredi après-midi à Fatick (centre), où il va inaugurer des infrastructures routières, a-t-on appris de source officielle.
Fatick, 13 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, est attendu vendredi après-midi à Fatick (centre), où il va inaugurer des infrastructures routières, a-t-on appris de source officielle.
En tournée économique à l’intérieur du pays depuis lundi, le président de la République restera pendant deux jours dans cette région. Il tiendra dans la capitale régionale un conseil présidentiel de développement, vendredi à partir de 16 heures, dans les locaux de la gouvernance.
Il consacrera la soirée à des audiences à partir de 21 heures.
Samedi, le chef de l’Etat procédera, à partir de 10 heures, à l’inauguration de la route Fatick – Foundiougne d’une longueur de 25 km.
Il terminera sa tournée économique dans la région de Fatick par une visite des travaux de construction de l’autoroute Mbour – Fatick – Kaolack.
« C’est l’un des derniers conseils présidentiels qu’on aura dans la région. Donc, c’est une occasion de bien l’accueillir et lui dire au revoir », a indiqué la gouverneure de Fatick, Seynabou Guèye, dans un entretien accordé à l’APS.
Elle invite » toute la population », à sortir massivement pour lui réserver un « accueil chaleureux ».
» Il est essentiel de prendre les dispositions à plusieurs niveaux, de préparer les acteurs locaux, surtout les composantes les plus représentatives à discuter avec le président de la République sur plusieurs sujets liés au développement « , a-t-elle dit.
LES EFFORTS DU SÉNÉGAL EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE SALUÉS
La représentante adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Catherine Phuong, a salué la tenue du 2e Salon des algorithmes, des sciences technologiques et de l’innovation du Sénégal.
Dakar, 14 nov (APS) – La représentante adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Catherine Phuong, a salué la tenue du 2e Salon des algorithmes, des sciences technologiques et de l’innovation du Sénégal (SALTIS 2023), estimant qu’elle traduisait les efforts du Sénégal en faveur du développement de l’intelligence artificielle.
‘’Je suis honorée de me retrouver parmi vous à l’occasion de la deuxième édition du Salon de l’intelligence artificielle, un évènement exceptionnel qui témoigne de l’engagement du Sénégal dans la quatrième révolution industrielle’’, a-t-elle indiqué à l’ouverture de la rencontre abritée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
La cheffe adjointe du PNUD au Sénégal a salué les efforts déployés pour positionner le Sénégal parmi les pionniers et acteurs clés de l’adoption et du développement de l’intelligence artificielle.
Elle a ainsi réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir de telles initiatives, en cohérence avec la promotion dans le monde d’une utilisation éthique et inclusive de l’intelligence artificielle.
‘’Ce Salon de l’intelligence artificielle est une plateforme précieuse pour catalyser le dialogue et l’innovation. Ensemble, nous pouvons exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle au profit de notre engagement à construire un avenir meilleure, plus inclusif et plus durable pour tous les Sénégalais’’, a fait valoir Catherine Phuong.
De son côté, Ndiaye Ndiaye, co-organisateur du salon a insisté sur le fait que l’évènement offrait l’occasion de réunir de grandes personnalités et acteurs qui, au Sénégal, portent l’innovation technologique dans les domaines clés de l’économie et de la société.
Il a fait savoir que des conférences plénières et tables rondes prévues lors de ce Salon permettront aux intervenants de partager leur expérience et leur vision pour éclairer le Sénégal, dans une construction maitrisée de son écosystème de l’intelligence artificielle.
Selon lui, plus de 60 startups, des responsables d’entreprises, chercheurs, universitaires, écoles de formation, porteurs de projets et près de 1000 visiteurs sont attendus à ce Salon.
L'ARMEE MALIENNE LIBERE KIDAL
L'armée malienne a pris la ville stratégique de Kidal (nord) aux séparatistes touareg après des années d'absence de ce qui était un enjeu majeur de souveraineté pour l'Etat central, ont annoncé mardi le chef de la junte au pouvoir et l'armée.
L'armée malienne a pris la ville stratégique de Kidal (nord) aux séparatistes touareg après des années d'absence de ce qui était un enjeu majeur de souveraineté pour l'Etat central, ont annoncé mardi le chef de la junte au pouvoir et l'armée.
Si elle est confirmée, la prise de Kidal est un succès symbolique significatif pour les colonels qui ont pris en 2020 la direction de ce pays confronté depuis 2012 à une crise sécuritaire et politique profonde. Elle parachève une offensive terrestre et aérienne lancée en fin de semaine passée.
"Aujourd'hui nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal", a annoncé le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, dans un message lu au cours d'un flash spécial à la télévision d'Etat.
Un haut responsable du Cadre stratégique permanent (CSP), alliance de groupes rebelles armés, a paru reconnaître la perte de Kidal.
"Nous continuons notre lutte pour l'honneur et la dignité de notre peuple avec plus de détermination. C'est la fin d'un épisode mais le feuilleton vient juste de commencer", a-t-il déclaré sous le couvert de l'anonymat.
L'étendue du contrôle exercé sur place par l'armée n'est pas claire. Les autorités n'ont pas diffusé d'image. La collecte et la vérification de l'information est compliquée par l'impossibilité d'accéder au terrain. Les rebelles séparatistes ont fait couper vendredi le réseau de téléphone alors que l'armée progressait vers la ville.
Un vieil aiguillon
Kidal, foyer historique des insurrections indépendantistes et carrefour sur la route de l'Algérie situé à plus de 1.500 km et 24 heures de route de la capitale Bamako, s'est vidée d'une grande partie de ses quelques dizaines de milliers d'habitants, indiquent des messages postés sur les réseaux sociaux.
Deux officiers ont indiqué sous le couvert de l'anonymat que les rebelles avaient quitté la ville quand les soldats y sont entrés.
Un autre officier a déclaré que l'armée contrôlait en particulier la piste aérienne et le camp récemment évacué par la mission de l'ONU.
L'armée et l'Etat maliens n'avaient quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l'époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements avec les rebelles touareg, qui avaient causé de lourdes pertes dans les rangs de l'armée.
Les rebelles, qui s'étaient soulevés deux ans plus tôt en même temps que les salafistes, avaient accepté un cessez-le-feu avec le gouvernement quelques jours après. Ils faisaient régner la sécurité et l'ordre à Kidal depuis lors. Les jihadistes, eux, ont continué à combattre l'Etat malien et toute présence étrangère, et étendu leurs agissements au centre du Mali et aux pays voisins.
Les séparatistes ont repris les hostilités en août. Le retrait de la mission de l'ONU (Minusma), poussée vers la sortie par les autorités maliennes, a déclenché une course au contrôle du territoire entre les acteurs armés du nord (armée, séparatistes, jihadistes).
L'Etat malien a signifié de longue date sa détermination à reprendre Kidal.
L'insoumission de Kidal et de sa région, où l'armée a subi de multiples défaites entre 2012 et 2014, était un motif ancien d'irritation à Bamako, y compris pour le pouvoir actuel qui a fait de la restauration de la souveraineté territoriale sa mission.
"Libérateurs"
En décrochant de Kidal le 31 octobre, la Minusma a créé un appel d'air.
Une importante colonne militaire stationnée depuis début octobre à Anéfis, à environ 110 km au sud, s'est mise en branle en fin de semaine passée en direction de Kidal. Elle a subi en route les attaques des rebelles. Aucun bilan humain et matériel n'a pu être établi de sources indépendantes.
Le colonel Assimi Goïta a parlé de "lourdes pertes" infligées à l'ennemi.
"Notre mission n'est pas achevée. Je rappelle qu'elle consiste à recouvrer et à sécuriser l'intégrité du territoire", a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a parlé sur les réseaux sociaux d'une '"avancée considérable" qui "démontre la pertinence des choix stratégiques opérés par le Mali".
Le Collectif pour la défense des militaires, un des groupes les plus actifs en soutien aux autorités maliennes, a appelé à se rassembler mardi à Bamako pour remercier les "colonels libérateurs".
PLUS DE 120 000 PARRAINS RÉCOLTÉS PAR DÉTHIÉ FALL
Abdourahmane Sall, le coordonnateur des opérations de parrainage du candidat à l’élection présidentielle Déthié Fall, a déclaré, mardi à Dakar, avoir déposé 127.453 parrains au Conseil constitutionnel.
Dakar, 14 nov (APS) – Abdourahmane Sall, le coordonnateur des opérations de parrainage du candidat à l’élection présidentielle Déthié Fall, a déclaré, mardi à Dakar, avoir déposé 127.453 parrains au Conseil constitutionnel.
‘’Dès le 12 novembre, nous avons pu collecter 127.453 parrains au niveau national, soit 116 % de nos objectifs, que nous avons déposés au Conseil constitutionnel’’, a dit M. Sall lors d’un point de presse.
‘’Dans neuf régions, nous avons obtenu le minimum requis, qui est de 3.500 parrains’’, a-t-il ajouté en présence de Déthié Fall.
La coalition DéthiéFall2024 a collecté ‘’plus de 2.000 parrains’’ à l’étranger, selon Abdourahmane Sall.
Pour être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, les candidatures au scrutin doivent réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.
Pour cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Les candidats peuvent aussi recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.
‘’Réhabilitation’’ d’Ousmane Sonko
Déthié Fall, intervenant au point de presse, appelle la Commission électorale nationale autonome (CENA), l’institution chargée de la supervision des élections, à prendre ‘’des décisions permettant d’aller vers une élection inclusive, libre et transparente’’.
Des voix s’élèvent dans l’opposition et la société civile pour dénoncer le non-respect, par le président de la République, Macky Sall, de la loi qui encadre la nomination des membres de la CENA.
Déthié Fall réclame aussi la ‘’réhabilitation’’ de son allié Ousmane Sonko, à qui la Direction générale des élections refuse de remettre les outils de collecte des parrainages en raison de sa radiation du fichier électoral.
Cette radiation a été jugée illégale par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), qui l’a annulée et a ordonné la réintégration de M. Sonko sur les listes électorales. Déthié Fall demande par ailleurs à ses compatriotes de ne pas s’adonner à l’émigration irrégulière.
‘’Nous leur demandons de cesser de prendre les pirogues pour aller à l’étranger. Ils doivent revenir parce qu’il est possible de changer ce pays et de leur trouver des emplois’’, a dit M. Fall, concernant la crise migratoire.
Il réclame également la ‘’réouverture’’ des universités publiques. Leur fermeture depuis juin dernier est ‘’inacceptable’’, selon Déthié Fall.
LA PRIERE C’EST PARTOUT !
Ce 17 novembre, la Cour suprême va dire si Sonko doit être réintégré sur les listes électorales ou non. Et là, l’Agent judiciaire de l’Etat doit prier, sinon le «patient» spécial aura l’autorisation spéciale de retirer ses fiches.
Ce 17 novembre, la Cour suprême va dire si Sonko doit être réintégré sur les listes électorales ou non. Et là, l’Agent judiciaire de l’Etat doit prier, sinon le «patient» spécial aura l’autorisation spéciale de retirer ses fiches. Sinon, le leader de l’ex-Pastef sera aussi un ex-candidat déclaré. Il faudra être géant comme Tapha Tine pour rêver d’une admission au Conseil constitutionnel. Mais, puisque des manif’ sont annoncées, ce vendredi saint ne doit pas être un vendredi «sang».
LE JOURNALISTE PAPE NDIAYE LANCE «ABS 37»
Journaliste spécialisé sur les questions judiciaires, Pape Ndiaye du Groupe WalFadjri vient de lancer l’Association Balance Sénégal (Abs 37), dédiée aux 37 maisons d’arrêt et de correction du pays.
Journaliste spécialisé sur les questions judiciaires, Pape Ndiaye du Groupe WalFadjri vient de lancer l’Association Balance Sénégal (Abs 37), dédiée aux 37 maisons d’arrêt et de correction du pays. Structure apolitique, légalement constituée, Abs 37 est officiellement reconnue par le ministère de l’Intérieur sous le récépissé n°021515/Mint/Dgat/Dldp/Dapa.
Selon son fondateur, par ailleurs ancien président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), «l’association, qui entend intervenir en milieu carcéral, a pour but l’assistance sociale et judiciaire des détenus, en collaboration avec des avocats partenaires». Abs 37va aussi œuvrer dans le cadre de la réinsertion professionnelle des ex-détenus. «Nos cibles principales sont les femmes en milieu carcéral, les mineurs en conflit avec la loi, les détenus sénégalais de la diaspora ainsi que les couches vulnérables dans les prisons. Nous interviendrons aussi dans l’assistance psychologique des mineur(e)s victimes d’abus sexuels», a expliqué le président d’Abs 37.Dans sa démarche, cette association veut se singulariser.
«Contrairement aux autres associations, la nôtre ne sera pas dans la dénonciation, mais dans les actions concrètes. Tout ce qui nous importe, c’est le bien-être des prisonniers et leur reconversion post-carcérale. D’ailleurs, l’Etat du Sénégal est notre premier partenaire. Nous lançons un appel pressant aux bonnes volontés à nous accompagner dans ce processus», ajoute-t-il. Parmi les membres du bureau national de l’Abs 37 figurent des journalistes, des étudiants et cadres ainsi que des gardes pénitentiaires à la retraite.
LA COTE D’IVOIRE GALOPE
La Côte d’Ivoire domine l’économie de la sous-région. Elle rafle près de 45 % de son PIB. Elle devance de plusieurs longueurs ses suivants immédiats dont le Sénégal. Lequel peine d’ailleurs à suivre le rythme soutenu qu’impose Abidjan.
La Côte d’Ivoire domine l’économie de la sous-région. Elle rafle près de 45 % de son PIB. Elle devance de plusieurs longueurs ses suivants immédiats dont le Sénégal. Lequel peine d’ailleurs à suivre le rythme soutenu qu’impose Abidjan. Autant dire que l’économie ivoirienne demeure la plus robuste de l’espace ouest africain.
En revanche, rien n’explique tant le succès et les résultats de la Côte d’Ivoire que sa volonté de jouer les premiers rôles en maîtrisant parfaitement les paramètres de développement. Le pays a une superficie correcte et une population vigoureuse, entreprenante et surtout résiliente.
Les Ivoiriens, faut-il le rappeler, après avoir touché le fond et atteint la lie de l’humanité, remontent à la surface et effacent les stigmates d’une décennie de crise sanglante et meurtrière. C’est dans l’épreuve qu’ils se sont forgés un mental de dépassement en se découvrant les uns les autres.
Puis ils ont appris à se connaître en explorant des voies inédites de la sagesse, de la dignité, de l’empathie du respect de l’autre et de la solidarité. Au-dessus d’eux tous surnagent un patrimoine commun : la Côte d’Ivoire. L’attachement à ces valeurs les a soudés. Indiscutablement.
Echappant ainsi au chaos, ils ont juré de pacifier le pays profond en se mobilisant autour de vertus cardinales centrées ou focalisées sur le rayonnement stratégique de leur cher pays. Ceux qui se nourrissaient du chaos en ont eu pour leur frais. Ce chapitre clos entrouvre une fierté retrouvée qui soude les Ivoiriens entre eux. Le pays a fait le choix de la croissance.
Dans ses premiers cycles d’essor, l’exubérance née de l’expansion euphorisante du café et du cacao empêchait Abidjan, pour ne pas dire Yamoussokro, d’anticiper sur les « coups d’après ». Cette fois-ci les produits du cru subissent sur place un processus de transformation. Tirant des leçons du passé, le pays se fraye un chemin singulier en traçant son propre itinéraire.
Ils s’aperçoivent que la politique ne les mène plus en bateau tant ils ont été trompés au moyen de mensonges qui ont été destructeurs à bien des égards. Grâce à leur vigilance, ces tours d’adresse ne prospèrent plus. Ce que comprenant, la classe politique se la joue modeste désormais. En vérité elle manquait de grandeur.
Laurent Gbagbo et Blé Goudé, revenus de leur purgatoire à la CPI, affichent plus de réalisme que d’ordinaire en foulant la terre natale après bien des péripéties judiciaires. Guillaume Soro, habité par la nostalgie, assouplit son discours et s’accommoderait déjà d’un retour qui mettrait fin à un fâcheux exil ponctué d’errances.
Avec l’âge, la sagesse siffle plusieurs fois. Henri Konan Bédié et Charles Konan Banny ne sont plus de ce monde. Un seul être vous manque, tout se dépeuple… Esseulé, l’actuel président Alassane Ouattara, 78 ans, travaille à différents scénarios pour laisser pour la postérité une Côte d’Ivoire apaisée, conquérante et performante à la fois. Il est pour beaucoup dans ce joli succès ivoirien.
Sa vision, sa gouvernance, son tempérament et sa parfaite maîtrise des enjeux mondiaux le prédisposent à grappiller des gains de positions au bénéfice d’une Côte d’Ivoire en mutation profonde. Elle progresse dans une relative stabilité. En d’autres termes, le pays bouillonne d’idées, de projets, de chantiers et de réalisations.
L’agriculture rebondit. Le soja, la canne à sucre, l’huile de palme, le café, le cacao et la noix de cajou inondent les grandes surface avec des produits nettement mieux fabriqués, souvent d’une stupéfiante qualité. Ces produits répondent aux standards et apparaissent comme la promesse d’une Côte d’Ivoire en expansion.
On avait cru les Ivoiriens insensibles et indifférents au sort de leur nation au plus fort de la crise sociopolitique qui l’a secouée, une décennie durant. Or cet acquis, combiné à l’habileté de Ouattara, confère au pays une crédibilité certaine saluée par la communauté des investisseurs étrangers.
Conscients de leur leadership sous régional, les Ivoiriens élèvent le niveau du débat à l’échelle régionale où ils retrouvent le Ghana et le Nigeria. L’axe Accra-Abuja se fortifie. Pas besoin d’un dessin pour comprendre le dessein envisagé au sein de la Cedeao, regroupant seize pays membres. Certes le Nigéria et le Ghana s’affrontent sur plusieurs théâtres.
Leur forte rivalité écarte néanmoins toute pusillanimité. Mieux, ils se concertent sur les affaires d’importance stratégique. Plus à l’offensive, le Nigeria, 180 millions d’habitants, tient très peu en estime la France soupçonnée d’être toujours dans la manigance sans oser afficher ses intentions premières dans ce pré-carré qui ne l’est plus d’ailleurs que de nom.
Les banques nigérianes essaiment et son très présentes dans les pays francophones, jusque-là chasse-gardée des entreprises hexagonales. On l’a vu avec le changement de tour de table de deux filiales bancaires appartenant respectivement à la Société Générale et à BNP, fleurons de la finance française.
Sur ce registre, des développements inattendus sont à prévoir dans les trimestres à venir. Beaucoup de prévisionnistes tablent sur une dynamique de croissance dans cette zone où le pouvoir d’achat se consolide. Dans ce triangle, se construit une économie adossée à une interpénétration d’acteurs de premier plan.
Les produits de base se transforment sur place. Cela crée un marché avec des circuits qui se rationalisent au gré des évolutions et de la précision des demandes de plus en plus solvables. Nigérians, Ghanéens et Ivoiriens tissent des liens d’affaires. Une telle empathie reflète leur envie de plus de proximité. Désormais, le Ghana et le Nigeria constituent la nouvelle frontière de prospérité qui galvanise les opérateurs ivoiriens.
L’objectif est de prendre le contre-pied des économies extraverties en privilégiant la consommation de ce qui se produit localement. Tout n’est pas rose cependant : des industries naissantes et très peu performantes, des approximations ou des tâtonnements dans l’élaboration des manufactures, très peu d’études de marché, donc un déficit de connaissance des goûts, des préférences et des choix du consommateur final à Accra, Abuja ou Abidjan.
Néanmoins, l’esprit d’entraide s’installe. Il faut s’en réjouir. A plusieurs, ils produisent, transforment et consomment, créant ainsi une chaîne de valeur qui rend leur tissu industriel vigoureux et actif. En se frottant aux anglo-saxons, les Ivoiriens gagnent en efficacité et réajustent leur perception de la concurrence.
Ils apprennent de leurs erreurs. Par ce biais, ils construisent les victoires de demain dans le respect des différences. Résultat : il n’est pas rare d’entendre des Ivoiriens fortunés prendre des parts significatives dans des entreprises florissantes ou dans des start up prometteuses. La langue anglaise ou l’éloignement ne constituent plus un obstacle insurmontable. Au contraire.
Ils se donnent les moyens d’être compétitifs. Au moment où nos voisins s’obstinent à bâtir des économies fortes, les Sénégalais se recroquevillent sur eux-mêmes. Prendre conscience de cet écart c’est déjà une avancée. Mais le tableau est très peu reluisant malgré des infrastructures de pointe conçues dans une perspective de maillage du pays à des fins de croissance inclusive.
Après tout, richesse et prospérité riment avec effort. Gageons que le Sénégal n’est pas lâché, loin derrière !