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24 mai 2025
Par Guimba KONATE
PRESIDENTIELLE DE FEVRIER 2024 OU LE LAMBI GOLO NATIONAL
L’élection présidentielle de février 2024 n’a pas plutôt véritablement démarré que déjà on enregistre plus qu’une pléthore, une nuée de candidats déclarés
Bés Bi le Jour |
Guimba KONATE |
Publication 15/11/2023
L’élection présidentielle de février 2024 n’a pas plutôt véritablement démarré que déjà on enregistre plus qu’une pléthore, une nuée de Candidats déclarés. Ainsi, si Dieu leur prête vie et que le Conseil constitutionnel accepte leur dossier, ils seront donc plus de deux cents oui, vous avez bien lu, deux cents candidats à se lancer dans la course vers le Palais présidentiel. Plutôt que d’en rire, je préfère en pleurer tellement le ridicule dépasse l’entendement et insulte le simple bon sens des Sénégalais. Plus de deux cents candidats sur une population d’un peu plus de dix huit millions, Noon, le Sénégal est werement un charmant pays béni des dieux et des saints. Dans lequel chacun et chacune et tout le monde ne se voit qu’en Président de la République et rien d’autre. Bigre !
Dans ce qui est censé être la compétition populaire la plus haute, la plus noble et la plus difficile, il s’est trouvé toute une faune de prétendants de tous les pédigrées possibles et imaginables. On y trouve pêle-mêle des avocats, des chanteurs, des marabouts, des commerçants des hommes d’affaires ou plutôt des «hommes à faire et de fer», des consultants, des experts sur TOUT, en TOUT et de TOUT, des quasi analphabètes ou semi-alphabétisés, c’est selon, des paysans, des pécheurs de poissons comme de chair fraîche (suivez mon regard), des «ndongosdaaras», des saltimbanques, des journalistes, des universitaires gradés et dégradés, des aventuriers évoluant loin du territoire national depuis belle lurette, pour ne pas dire depuis très, très longtemps et qui se voient TOUS en MESSIE pour venir au chevet de notre pays exsangue et dévasté par, disent-ils tous en chœur et à l’unisson jusqu’à la vendeuse de poulets (faut pas fâcher, nous s’amuser seulement) qui bande aussi son ARC pour dénoncer plus de soixante années d’impérities et d’échecs patents dans tous les domaines ! Rien que çà ?
Chacun y allant de son slogan ou chant de guerre, c’est selon. Entre la 3ème voie proposée par certains ou «Lenène» pour d’autres pour Tekki en nous disant que «Demain c’est maintenant» pour «Dundu» et autres professions de foi plus loufoques les unes, les autres, chacun S’engage. Faites vos jeux Messieurs, Dames, citoyens de Galsen, faites vos jeux, le tour de table est vaste et il y’en a pour tous les goûts, toutes les bourses et tout et tout et tout. Du candidat de l’espoir à celui de la sécurité, en passant par la continuité, le renouveau, la renaissance, et autres déclamations de foi fantaisistes et hilarantes, la panoplie des choix n’est pas seulement vaste, elle est énorme et… indigne et embarrasse et insulte l’intelligence des Sénégalais que nous sommes.
Pour l’heure, en attendant le top départ de ce raout de si mauvais goût, il est aisé de constater que les déchirures se font béantes et deviennent des crevasses infranchissables entre ex-frères et partenaires d’hier seulement. Déjà dans BBY, le choix du candidat désigné au forceps a révélé des ambitions cachées ou tues qui n’ont pas tardé à se dévoiler pour faire cavalier seul envers et contre tout, malgré tous les risques de sanctions encourus et brandies par le Maître du «Je». Il y’aura des étincelles !! Pour sûr. Toutefois, faudrait pas trop s’en faire, on se connait bien dans ce pays. D’ici au top départ des courses, certains et ils seront très nombreux, iront à Canossa pour se faire remorquer par plus dense afin de prétendre hériter d’un strapontin douillet lors du partage final. Les abandons, jets d’éponge et autres retraits…diplomatiques ont d’ailleurs commencé. On en verra de tout c’est certain et le spectacle est garanti. Et en Mondovision encore !!! A ne surtout pas rater.
Faites vos jeux, faites vos jeux… et que le meilleur ou, au pire, le moins mauvais gagne pour un Sénégal nouveau. En attendant Février 2024, on se gausse des gesticulations, fanfaronnades, jérémiades et autres contorsions physiques et intellectuelles des aspirants candidats pour se faire plus beaux que vrais afin de séduire le bon petit peuple du Sénégal. C’est juste un Avant-première. Le SPECTACLE, le VRAI, va bientôt commencer. Et pour faire comme au PMU, l’autre religion des Sénégalais, il y’aura des favoris, des outsiders, des jamais gagnant, des surprises, des non-partants, des couplés placés et… les autres, tous les autres…
A vos places… pour ne rien rater de ce Lambi Golo national du 25 février 2024, véritable «danse des singes».. Tristesse immense. Dieu nous garde et garde le Sénégal…
F24 RECLAME LE RETRAIT DU DECRET PORTANT NOMINATION DES 12 NOUVEAUX MEMBRES DE CENA
Le mouvement des Forces vives du Sénégal F24 déclare, dans un communiqué, vouloir s’associer aux démarches visant à emmener le président de la République, Macky Sall, à retirer le décret portant nomination des 12 nouveaux membres de la CENA
Dakar, 14 nov (APS) – Le mouvement des Forces vives du Sénégal F24 déclare, dans un communiqué, vouloir s’associer aux démarches visant à emmener le président de la République, Macky Sall, à retirer le décret portant nomination des 12 nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
‘’Les conditions viennent d’être créées pour jeter un discrédit total sur la CENA. F24 s’associe à toutes les voix et démarches qui exigent le retrait de ce décret’’, soutient cette organisation constituée de partis politiques, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs.
‘’Par ce décret, le président [de la République] change les arbitres du jeu électoral […] et montre à la face du monde que force doit rester à sa volonté’’, ajoute-t-elle.
Le mouvement des Forces vives du Sénégal F24 dénonce aussi le ‘’non-respect des droits des candidats déclarés’’ à l’élection présidentielle.
‘’Les entraves aux activités de certains candidats de l’opposition mettent en péril l’équité du processus électoral, dès lors que seul le candidat du pouvoir […] a la liberté entière de mener sa pré-campagne, sous le couvert de sa fonction et avec les moyens de l’État’’, fustige F24.
Le mouvement fait allusion à l’interdiction, par les autorités administratives, de plusieurs manifestations de candidats de l’opposition dans plusieurs villes du pays.
‘’F24 s’opposera à tous les artifices juridico-politiques visant à entraver l’éligibilité des candidats’’ faisant partie de ses leaders, poursuit le communiqué.
Les leaders du mouvement réclament aussi la libération de Cheikh Oumar Diagne, un militant de l’opposition, et de l’opposant Ousmane Sonko.
Ils estiment que MM. Diagne et Sonko ‘’doivent être libérés immédiatement’’.
‘’Une élection présidentielle apaisée et inclusive’’
‘’F24 soutient toute initiative pacifique allant dans le sens de la libération des détenus politiques, dont Aliou Sané son vice-coordonnateur’’, lit-on dans le communiqué.
Avant F24, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a demandé au président de la République, dans une déclaration, de retirer le décret portant nomination des 12 nouveaux membres de la CENA et de le remplacer par un autre, qui soit ‘’conforme à nos lois et règlements’’.
D’un décret de nomination des membres de la CENA conforme à la loi ‘’dépend substantiellement une élection présidentielle apaisée et inclusive, à laquelle nous restons fermement attachés’’, fait valoir le COSCE.
Il déclare dans un communiqué avoir relevé dans le décret en question ‘’des violations manifestes de la loi’’, dont le ‘’non-respect du mandat de six ans renouvelable par tiers, tous les trois ans’’, des membres de la commission électorale.
L’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla et le magistrat Ndary Touré, tous les deux à la retraite, ont été respectivement nommés président et vice-président de la CENA, vendredi 3 novembre.
Le même jour, le président de la République a désigné 10 autres membres de cette institution administrative électorale.
Honnêteté, neutralité et impartialité
Macky Sall a pris ces décisions quelques jours après que la CENA a invité la Direction générale des élections (DGE) à mettre à la disposition du mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, ‘’et dans les meilleurs délais’’, les outils dont il a besoin pour collecter les parrainages nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
La DGE soutient que le nom de M. Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte des parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), statuant sur la radiation de l’opposant du fichier électoral, début octobre, l’a jugée illégale, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.
La CENA assure le contrôle et la supervision des élections. Ses 12 nouveaux membres ont prêté serment, lundi 13 novembre.
Ils doivent être choisis parmi les personnalités indépendantes et connues pour leur rectitude morale, leur honnêteté, leur neutralité et leur impartialité, avant d’être nommés par le président de la République, argue le COSCE en rappelant une disposition de la loi.
MALICK GAKOU SE LÂCHE
Cena, report de la présidentielle, Fite, sort de Yewwi, le cas Sonko… Entretien à Yoff avec le patron du Grand parti et candidat au scrutin de février 2024
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO & Abraham Paul POUYE |
Publication 15/11/2023
A Yoff, dans le somptueux immeuble qui abrite le siège de son «Grand parti», c’est un Malick Gakou en jean, chaussé de training, dans une chemise usée, qui enchaine réunions de travail et audiences en cette après-midi. Entouré de son staff dont Ahmed Aïdara, son directeur de campagne, et de Malamine Fall, un de ses intrépides défenseurs, le candidat déclaré à la Présidentielle tient, malgré un planning chargé, à se faire entendre sur les questions brûlantes de l’actualité. Et c’est parti pour un Entretien avec Bés bi, Itv et Iradio…
Comment expliquez-vous, à seulement trois mois de la Présidentielle, le peu d’engouement noté autour de la campagne de parrainage ?
On ne peut dire qu’il n’y a pas d’engouement. Et j’entends souvent les gens le dire dans la presse. Mais nous qui avons l’occasion de sillonner le pays sentons de l’engouement. Ce qu’il faut dire simplement, c’est que le code électoral sénégalais a changé. Puisqu’avant 2012, six mois avant l’élection, tout le monde pouvait savoir qui sont les candidats. Parce qu’il suffisait d’avoir 35 ans, la caution et un certain nombre de conditionnalités pour être candidat. Et à cette époque, les candidatures ne dépassaient pas 15 et elles sont retenues bien avant. Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel a jusqu’au 20 janvier pour publier la liste officielle des candidats. Presqu’à 40 jours de l’élection. Mais aujourd’hui, il y a une floraison de candidats. Et évidement cela doit émousser l’enthousiasme des populations et des acteurs politiques. Mais pour ceux là qui sont sûrs d’être candidats, et qui se sont donnés les moyens comme moi, je suis persuadé que je serai candidat. Puisque je vais remplir haut la main les conditionnalités pour être candidat et matérialiser nos énormes ambitions pour le changement dans ce pays.
Les nouveaux membres de la Cena viennent d’être installés dans un climat de contestation autour de leur nomination. Êtes-vous rassuré par le processus électoral ?
Nous avions demandé au gouvernement de mettre en place un ministère en charge des élections, il a refusé. Nous avions demandé un bulletin unique aux élections, pour garantir la transparence du vote, il a refusé. Nous avions demandé que le ministre de l’Intérieur n’organise plus les élections, il a refusé. Il était question aussi de réviser le rôle de la Justice dans le processus électoral, le gouvernement a encore refusé. Et maintenant, à travers le président de la République, le gouvernement nomme les membres du Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur, les membres de la Cena. Il est donc juge et partie. Ce qui ne garantit pas les conditions d’une élection transparente, démocratique encore moins une élection inclusive. C’est la raison pour laquelle nous continuons à attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la nécessité d’avoir une élection inclusive et transparente au Sénégal. Et ce qui se passe ne nous rassure pas. On ne peut pas changer les membres de la Cena juste parce qu’ils devraient être changés il y a 30 mois, vous les laisser sur place jusqu’au moment où elle a donné injonction à la Dge de remettre les fiches de parrainage à Ousmane Sonko. Et sans changer le tiers des membres mais l’intégralité. C’est inadmissible ! Car cela peut biaiser le processus démocratique, le contrôle des élections. Et c’est pourquoi l’opposition et la societé civile l’ont dénoncé de manière vive
Pourtant, lors de la prestation de serment des membres de cette Cena, le président du Conseil constitutionnel a, dans son allocution, souligné que le système électoral sénégalais est fiable pour avoir garanti deux alternances démocratiques…
Il y a une différence entre le processus électoral et le vote des Sénégalais. C’est vrai que malgré les contestations, il y a eu des alternances au Sénégal. Mais nous cherchons à être un Etat démocratique. Et un Etat démocratique, c’est un Etat où, quand on tient des élections, deux heures après le scrutin, on donne les résultats. Et des résultats incontestables. Mais au Sénégal, ce n’est pas encore le cas. Toutes les élections sont contestées. Aujourd’hui d’ailleurs, la nomination des membres de la Cena constitue le lit de futures contestations de cette élection. Mais ceci étant dit, les populations vont aller voter. Et je suis persuadé que, cette fois aussi, quelles que soient les arguties que le pouvoir va utiliser, les Sénégalais vont sortir massivement et voter pour le changement puisque c’est la volonté des populations de créer la rupture et les réformes à travers lesquelles nous allons engager le changement de moteur d’un développement socio-économique.
Quelle est votre position sur l’idée agitée d’un report de la Présidentielle ?
Solliciter le report de l’élection présidentielle, c’est manquer de respect aux Sénégalais. Un report ne peut se faire d’ailleurs que par un changement de la Constitution. Et on ne peut pas, à quatre mois de l’élection, changer les règles du jeu. Le 3 avril, le Président Macky Sall doit passer le pouvoir pour avoir terminé son deuxième et dernier mandat. Un nouveau Président sera élu et je suis persuadé que je serai le Président qui va prêter serment devant le peuple sénégalais puisque j’ai un bon programme. Mon pedigree et mon cursus politique s’imposent par rapport à tous les autres candidats. Puis, je mettrai en place une politique de rupture transformationnelle à même de mettre le Sénégal sur orbite en Afrique et dans le monde.
Quelle lecture faites-vous de la situation actuelle de Sonko dont l’éligibilité reste toujours en suspens ?
C’est un citoyen comme tout le monde et il doit participer aux élections. Car tous les candidats qui remplissent les conditions doivent y participer. Et l’Etat doit tout mettre en œuvre pour que Ousmane Sonko participe à cette élection. Mais au-delà de l’Etat, nous-mêmes au sein de l’opposition, nous nous battons tous les jours pour cela. Puisque c’est aux Sénégalais de choisir librement qui doit être leur Président. C’est la raison pour laquelle nous militons pour des élections inclusives.
Justement, à cet effet, un nouveau front de l’opposition dont vous êtes membre vient d’être lancé. N’est-ce pas là un signe d’échec et de mise à mort de votre coalition, Yewwi askan wi ?
Il faut comprendre aussi l’évolution du processus démocratique au sein de l’opposition par la mise en place d’organes pour la transparence des élections. Vous vous souvenez du Frte (Ndlr : Front de régulation pour la transparence des élections, en 2000) ? Lors de chaque élection, les candidats se réunissent et mettent en place un organe. Cela n’a rien à voir avec Yewwi askan wi qui était une coalition politique et à travers laquelle nous avions pris l’engagement d’aller ensemble aux élections locales, aux élections législatives. Et d’identifier parmi nous ceux qui voudraient être candidat à la Présidentielle avec pour seule condition que les candidats s’engagent à soutenir celui d’entre nous qui arrive au deuxième tour. Or, Yewwi continue à jouer ce rôle moteur d’expression de la volonté populaire manifeste que les populations nous ont confié à travers les élections locales et législatives.
LE DIABETE EN NETTE PROGRESSION AU SENEGAL
Le diabète est en nette progression au Sénégal où la prévalence est de 3,4% avec des disparités selon les régions.
Le diabète est en nette progression au Sénégal où la prévalence est de 3,4% avec des disparités selon les régions. Les spécialistes appellent nos compatriotes à connaitre leur statut, et les diabétiques à accepter et contrôler leur maladie pour mieux vivre avec et éviter les complications qui peuvent conduire conduisent à l’amputation de leurs membres.
Le diabète est une maladie silencieuse qui progresse d’une manière insidieuse. C’est comme une danseuse surprise que personne n’a invitée mais qui décide de rester un moment voire s’éterniser. Cette maladie redoutable est pourtant réputée être l’apanage des pays riches dont les habitants consomment de la mauvaise nourriture. C’était sans doute vrai mais ça ne l’est plus puisqu’elle ne cesse de se développer dans les pays pauvres où sont concentrés désormais 80% des diabétiques dans le monde. Selon les statistiques mondiales, plus de 700 millions de personnes sont atteintes de diabète dont 30 millions en Afrique. L’Afrique subsaharienne est la région africaine la plus touchée. Au Sénégal, l’enquête step 2015 révèle une prévalence nationale de 3,4% chez les adultes. Environ quatre adultes sur 100 sont diabétiques. Le milieu rural est aussi fortement touché. En attendant l’enquête step 2023, qui est en cours, des recherches ont été réalisées dans des régions où la prévalence est montée jusqu’à 6% voire 7%. Certaines régions dépassent même le taux national, d’après le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Mamadou Moustapha Diop. C’est le cas à Saint Louis où le taux avoisine les 15% ! Les spécialistes de la santé réclament une unité de prise en charge pour aider les diabétiques à vivre avec leur maladie. A Touba, les médecins sensibilisent sur cette maladie très présente dans la région. La pathologie touche aussi les enfants avec une prévalence très forte. Le plus grave, c’est que beaucoup de personnes ignorent leur statut sérologique. Or, « en 2023, tout le monde doit connaitre son statut », estime le directeur de la Maladie. Dr Mamadou Moustapha Diop a évoqué ce qu’il appelle les «symptômes classiques comme les urines, le soif, la faim...». Il insiste pour dire que le diabète est «une maladie silencieuse. Si tu en es atteint, tu ne ressens aucun signe ni sensation jusqu’au jour où, au cours d’un bilan pour un voyage, par exemple, tu es diagnostiqué. Pour les femmes avec des enfants de 4 kilos ou plus, c’est un signe pour la mère». Pour le spécialiste en santé publique, il doit y avoir dans chaque maison un appareil de mesure appelé glucomètre. Il rappelle tout de même que le dépistage et la confirmation se font aussi à l’hôpital, au niveau des pharmacies et centres de santé qui disposent d’outils de dépistage.
Le diabète, un combat de tous les jours
Pour beaucoup de personnes, le diabète c’est un combat de tous les jours. C’est un sommeil à la qualité aléatoire qui oblige à se lever parfois en pleine nuit. C’est aussi se sentir faible par moments et dans la journée du fait de l’hypoglycémie. C’est un poids qui fluctue vite et qui est à surveiller. C’est aussi le spectre des complications à long terme. La sédentarité, l’obésité, la mauvaise alimentation sont entre autres des facteurs de risque. « Tous ces éléments peuvent faire qu’un sujet puisse développer un diabète avec obésité, gène, un environnement inadapté, la sédentarité, l’inactivité... L’autre aspect, c’est le diabète gestationnel qui fait qu’au cours de la grossesse, la femme se retrouve avec une glycémie élevée qui peut rester toujours élevée même après l’accouchement avant de continuer et devenir un diabète de type 2. Il y a aussi le diabète qui n’est pas équilibré», explique l’endocrinologue, diabétologue et nutritionniste, Dr Ahmadou Fall Cissé. Selon lui, il y a beaucoup de types de diabète mais, bien qu’il y ait beaucoup de types de diabète, dit-il, «l’objectif est qu’il y ait un équilibre de son diabète pouvant permettre de prévenir les complications qui surviennent quand on a contracté la maladie. Pour cela, beaucoup d’éléments peuvent être mis au-devant tels que : l’activité physique, lutter contre l’obésité, revoir l’alimentation. Un bon équilibre avec une bonne éducation thérapeutique pourrait faire que le patient puisse maitriser tout ce qui est thérapeutique, les autocontrôles qui peuvent aider à mieux gérer le malade ». Si tout cela est bien géré, Dr Ahmadou Fall Cissé estime que le diabète est une maladie comme toutes les autres.
Sa collègue, Dr Sokhna Awa Balla Sall, elle aussi endocrinologie, diabétologue et nutritionniste, définit le diabète comme étant «une élévation de sucre dansle sang pendant une longue période. Celle-ci est due souvent à une absence de sécrétion de l’insuline ou à un défaut d’action de l’insuline. C’est une pathologie chronique. Une fois le diagnostic posé, il est définitif. Le terme de «traces de diabète» est beaucoup utilisé par la population maisil y a un terme beaucoup plus adapté, c’est le terme «pré-diabète». Ce qui nécessite une consultation médicale. Que ce soit un état de pré-diabète ou de diabète, l’important est de consulter un médecin pour une prise en charge précoce qui, dansla première situation, permettra d’éviter l’apparition du diabète ou de la retarder. Dans la deuxième situation, cela va permettre d’avoir un diabète qui est équilibré et donc de prévenir l’apparition des complications» confie Dr Sokhna Awa Balla Sall.
D’abord la prévention et toujours la prévention
La prise en charge du diabète, «c’est d’abord la prévention»! C’est en tout cas ce qu’estime le ministère de la Santé qui appelle à l’appropriation des éléments de prévention comme l’alimentation, le sport, mais aussi et surtout le dépistage. Le traitement du diabète de types 1 et 2 passe par une meilleure diététique, des injections d’insuline pour normaliser la glycémie. Une meilleure activité physique est aussi décisive, une pratique du sport plus que conseillée pour éviter à terme des complications cardiovasculaires, une éventuelle cécité voire une amputation. Un combat de tout le temps, de tous les instants pour une vie gagnée.
«Le régime alimentaire aussi. Mais le traitement est accessible. Des comprimés existent dans les dépôts des centres et postes de santé, et les pharmacies. «Il y a de l’insuline, des comprimés, des aliments et les ressources humaines de qualité existent... Concernant le régime, le ministère de la Santé a publié un livret de recettes contre les maladies non transmissibles et qui encourage le consommer local. Quant aux médicaments, et s’agissant plus particulièrement de l’insuline, par exemple, l’Etat a fait passer la subvention de 300 millions à 500 millions de francs. Dans les pharmacies, avec 1000 francs, on peut avoir de l’insuline. Les antidiabétiques oraux sont disponibles au niveau de la PNA et des autres pharmacies, il y a les médicaments génériques. Ce qui reste, c’est le suivi régulier des rendez-vous, le régime, le bilan «cœur, yeux, pieds...» Des examens complets pour contrer toutes légions sur le corps. Parfois, malgré tous ces efforts, il y a des complications qui conduisent à une amputation. Dr Diop déplore le fait que beaucoup de Sénégalais n’acceptent pas le traitement de longue durée. Or, estime-t-il, c’est important cette acceptation de la prise en charge à longue durée. Se voulant rassurant, il estime que « si on suit les conseils des médecins et son traitement, on peut vivre avec le diabète pendant longtemps sans...problème. Jusqu’à... 100 ans ». Toutefois, insiste-t-il, «il faut un comportement à adopter et une adhésion dans le traitement». Il recommande surtout d’éviter la négligence, de respecter son régime partout que ce soit dans la maison, dehors ou à l’étranger.
Il y a aussi un point noir qui nécessite une sensibilisation surtout pour ceux qui refusent la maladie. Sinon, bonjour les dégâts. Le diabète touche malheureusement les organes nobles du corps humain tels que le cerveau, les vaisseaux, le cœur, les reins, les yeux.... Il peut conduire à un AVC, à une crise cardiaque, à une insuffisance rénale avec dialyse, provoquer l’amputation du pied, il est source de cécité si on néglige le traitement ou si l’on refuse d’accepter le traitement parallèle au traitement médical chez les spécialistes de la maladie.
Encore une fois, disent les spécialistes, «tout le monde doit faire le dépistage et connaitre son statut. On doit bien contrôler ce que nous consommons. Malheureusement, au Sénégal, l’alimentation est trop grasse, trop salée et trop sucrée. On prend beaucoup de jus sucrés, trop de charcuterie...». Depuis sa création en 1971, la Journée mondiale du diabète reste un symbole de mobilisation collective. Elle a pour objectif de faire connaitre le diabète, sa prise en charge et les moyens de le prévenir. C’est un rappel à l’importance d’une bonne nutrition, d’un mode de vie actif et d’un soutien aux personnes atteintes de cette maladie diagnostiquée.
La journée mondiale du diabète a été commémorée hier pour sensibiliser à propos de l’impact du diabète sur la santé des personnes et souligner les possibilités de renforcer la prévention, le diagnostic et le traitement cette maladie insidieuse.
LA TOURNEE ECONOMIQUE DE MACKY SALL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les quotidien parus ce 15 Novembre abordent la tournée économique qu’effectue le président de la République dans les régions de Kédougou (sud-est), Kaffrine, Kaolack et Fatick (centre) depuis lundi.
Dakar, 15 nov (APS) – Les quotidiens abordent la tournée économique qu’effectue le président de la République dans les régions de Kédougou (sud-est), Kaffrine, Kaolack et Fatick (centre) depuis lundi.
Le Quotidien considère les infrastructures inaugurées lors de ces visites du chef de l’État comme des ‘’cadeaux d’adieu’’ qu’il fait aux populations des régions bénéficiaires.
‘’À Kédougou, le président de la République a fait le bilan des réalisations du gouvernement, dans les domaines de l’électrification et des infrastructures routières notamment. Macky Sall s’est félicité des réalisations et a fait savoir que les investissements vont se poursuivre pour l’accès universel à l’électricité et le désenclavement’’, lit-on dans le même journal.
‘’C’est la fin d’un long calvaire’’, note Le Soleil, concernant la route de 85 kilomètres reliant Kédougou à Salémata, l’un des chefs-lieux de département de cette région.
Les voyageurs passaient cinq à six heures sur cette route à cause de son mauvais état, rappelle le journal à l’occasion de son inauguration par le président de la République.
‘’Depuis plusieurs semaines, le gouvernement effectue des ‘tournées économiques’ considérées comme une précampagne [électorale] par ses détracteurs. Pendant ce temps, les vrais enjeux, tels que l’éducation et l’enseignement supérieur, sont occultés au profit de nouveaux engagements à coups de milliards de francs CFA’’, commente Sud Quotidien.
‘’Macky Sall lance de grands chantiers routiers à Kédougou’’
C’est un ‘’bouquet de projets à impact social’’ qu’offre le président de la République aux populations des régions bénéficiaires des infrastructures qu’il inaugure lors des tournées économiques, affirme Kritik’.
Vox Populi signale que ‘’Macky Sall lance de grands chantiers routiers à Kédougou’’. Il s’agit de la pose de la première pierre de plusieurs routes et d’une mosquée dans la commune chef-lieu de région.
‘’Ce qui se passe avec la CENA n’est pas rassurant’’, a déclaré à Bés Bi Le Jour l’opposant El Hadji Malick Gakou, parlant du remplacement des 12 membres de la Commission électorale nationale autonome par le président de la République, Macky Sall.
‘’Benno Bokk Yaakaar sur une mauvaise pente’’, titre Tribune, faisant état d’une ‘’intensification de la rébellion contre le choix de Macky Sall, qui fait d’Amadou Ba le candidat de la majorité présidentielle à l’élection présidentielle de février 2024’’.
WalfQuotidien affirme qu’‘’Amadou Ba divise ses camarades de parti’’.
‘’Critiqué par certains de ses camarades de l’APR, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar peut compter sur Ismaïla Madior Fall’’, écrit le même journal, relayant une tribune dans laquelle le ministre des Affaires étrangères prend fait et cause pour le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle.
Une ‘’nouvelle polémique’’
EnQuête semble se demander à quoi va servir le Front pour l’inclusivité et la transparence des élections, créé par des partis d’opposition. ‘’Cette alliance découle d’une longue tradition de l’opposition sénégalaise qui, à la veille des élections, se regroupe pour faire contrepoids au régime en place’’, ajoute-t-il.
‘’Je n’attends […] du futur président de la République qu’il s’occupe bien des populations et continue les efforts de développement du Sénégal’’, rapporte L’Observateur, citant Macky Sall.
EnQuête évoque cette ‘’nouvelle polémique’’ relative au transfert du détenu Ousmane Sonko à la prison du cap Manuel, à Dakar.
‘’Son transfert au cap Manuel résulte d’une recommandation de son médecin traitant’’, déclare la direction de l’administration pénitentiaire.
‘’L’administration pénitentiaire et les autorités […] parasitent la détention de mon client’’, rapporte EnQuête en citant Ciré Clédor Ly, l’un des avocats de l’opposant.
POURQUOI LA COMPAGNIE BP A-T-ELLE RETROCEDE SES PARTS A QUELQUES MOIS DES PREMIERES PRODUCTIONS ?
Entre leurres et lueurs - La renonciation totale par BP au bloc offshore profond (COP) est assurément une bonne nouvelle pour les Sénégalais.
La renonciation totale par BP au bloc offshore profond (COP) est assurément une bonne nouvelle pour les Sénégalais. La Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) sera ainsi bientôt le partenaire majoritaire de la future association devant exploiter les gisements gaziers de Yakaar et Téranga. Avec son impact futur sur la vie des populations notamment en termes de réduction des prix de l’électricité, du gaz, des produits industriels et du transport, entre autres, le début de l’exploitation de nos gisements d’hydrocarbures ne peut être que réjouissante en cette période de crise. Surtout si elle intervient en pleine montée en puissance de l’opérateur national que le retrait de la multinationale britannique va rendre possible. Mais à l’analyse, des questions sans réponses tempèrent les ardeurs. « Pourquoi la compagnie britannique BP a-t-elle rétrocédé ses parts à quelques mois seulement des premières productions ? Surtout après d’énormes investissements et le début de la 2e phase d’exploitation? » (de ces gisements). Avec le recul, la bonne nouvelle valse finalement entre « leurres et lueurs » !
Selon la réjouissante nouvelle qui a été relayée et débattue avec certains experts, la renonciation de la compagnie britannique BP s’accompagne d’un transfert du rôle d’opérateur à Kosmos et du transfert de ses intérêts (60%) aux deux entités restantes dans l’association (Petrosen et Kosmos), au prorata de leurs participations respectives soit 15% pour Petrosen et 45% pour Kosmos.
Toujours d’actualité avec des questions sans réponses, l’exploitation du pétrole et du gaz a suscité une forte polémique au Sénégal au tout début avec le scandale de Petrotim dénoncé en son temps par la BBC et l’organisation Transparency international qui avait demandé des enquêtes qui ne sont toujours pas faites.
Pour rappel, le projet gazier Grand Tortue Aymehim (ou GTA) est exploité par un consortium composé du géant britannique BP, de Kosmos Energy (Etats-Unis) et des sociétés nationales des deux pays concernés à savoir Petrosen (Sénégal) et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH).
Les participations de BP sont de 60% au Sénégal et de 62% en Mauritanie. Celles de Kosmos sont de 30% et de 28% respectivement. Les parts de Petrosen au Sénégal et de la SMH en Mauritanie sont de 10% chacune. Pour le projet pétrolier, la compagnie australienne Woodside Energy détient une participation de 82% en association avec Petrosen (18%). BP et Woodside sont les opérateurs de ces deux projets, c’est-à-dire les leaders
Sur la production, celle du pétrole serait de l’ordre de 100 000 barils par jour en phase de plateau, soit environ 5 millions de tonnes par an. Pour le gaz, le projet sera réalisé en phases. A l’issue de la première phase, en 2023, la production de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait être de 2,5 millions de tonnes par an. Elle pourrait atteindre 10 millions de tonnes/an à terme.
Retour sur le tollé né des présumées transactions suspectes
«Les autorités d’au moins six pays devraient ouvrir une enquête sur des transactions suspectes concernant deux importants blocs pétroliers au large des côtes du Sénégal », avait réclamé Transparency International. L’Organisation soutenait que « compte tenu de la réticence apparente des autorités sénégalaises à mener une enquête approfondie et à demander des comptes aux responsables, il est essentiel que les informations disponibles soient rapidement examinées par les autorités des pays qui ont compétence sur cette affaire. C’est-à-dire l’Australie, la Roumanie, la Malaisie, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis. » Pourquoi ? Parce qu’en 2019, des enquêtes indépendantes menées par l’Organized Crime and Corruption Reporting Project(OCCRP) et BBC Africa Eye, ont révélé des détails jusqu’alors inconnus entourant la vente en 2012 des droits de concession des blocs offshore Deep St. Louis et Deep Cayar, situés au large des côtes du Sénégal. Ces révélations mettent en cause le président actuel du Sénégal, Macky Sall, son frère, Aliou Sall, ainsi que le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Les rapports accusent le très controversé homme d’affaires roumano-australien Frank Timis, d’avoir soudoyé des fonctionnaires sénégalais afin d’obtenir l’accès à des réserves lucratives de pétrole et de gaz à des conditions extrêmement favorables. Selon ces mêmes rapports, son partenaire commercial Eddie Wong, qui détient des passeports de Malaisie et de Singapour, aurait facilité certaines de ces connexions et serait venu représenter les sociétés de Timis au moment de la vente. Timis a nié tout acte répréhensible..
La publication de ces enquêtes a entraîné des manifestations au Sénégal. En réponse à la pression publique, le frère du président, Aliou Sall, avait démissionné de ses fonctions publiques mais rejeté les allégations selon lesquelles il aurait reçu des paiements secrets. L’enquête sur le rôle d’Aliou Sall a abouti à un non-lieu en décembre 2020.» C’était la position de Transparency international.
Quand BP projetait jusqu’à 2 800 milliards de mètres cubes de gaz naturel !
Les ressources gazières récupérables dans GTA sont estimées à environ 420 milliards de mètres cubes, ce qui est déjà très important. Pour avoir une idée de l’importance de ce gisement, on peut comparer ce chiffre à la consommation gazière de l’ensemble du continent africain en 2020. Celle-ci était de 153 milliards de mètres cubes, selon la BP Statistical Review of World Energy publiée en juin 2021. Le projet pourrait, donc, et en théorie, couvrir toute la consommation gazière de l’Afrique pendant un peu moins trois ans !
BP n’excluait pas que la zone puisse contenir jusqu’à 2 800 milliards de mètres cubes de gaz naturel. « Mais il faudra plus d’exploration pour confirmer ou infirmer une telle évaluation », avait relativisé la « major » britannique. Ce qui est d’ores et déjà certain, c’est que le potentiel confirmé est suffisant pour lancer un très gros projet gazier. C’est l’une des raisons clés qui a fait que BP, la troisième plus grande compagnie pétrolière privée du monde après Exxon Mobil et Royal Dutch Shell, soit entrée dans ce projet et qu’elle ait pris la direction des opérations.
Pourquoi ce retrait à quelques mois des « premières récoltes » ?
Il y a quelques jours, Petrosen a publié un communiqué confirmant le désistement de la compagnie britannique sur le bloc Teranga Yakkar au profit de Petrosen et d’une autre entreprise inconnue présentement. Ce qui nous amène à nous demander: Pourquoi BP s’est-elle retirée ? Essayons de procéder au décryptage d’une décision « murie ».
Dans le même communiqué de Petrosen, on peut noter une cause évoquée au passage et qui concerne un désaccord avec l’Etat du Sénégal par rapport à la stratégie (divergence de vues). Il faut noter que la stratégie du Sénégal a toujours été de privilégier une liquéfaction de la majeure partie du gaz puis son exportation vers le marché mondial.
Les revenus issus de cette production devraient être utilisés pour financer les projets phares du PSE, et l’autre partie de la production pour le projet «Gazto power» (utilisation du gaz pour alimenter les centrales électriques locales). Selon l’Etat du Sénégal, le gisement de Yakkar Teranga devrait satisfaire les besoins en gaz du marché domestique à partir de 2024, ce qui entraînerait une baisse du coût de l’électricité de 50%. BP était aussi d’accord avec cette stratégie, ce qui fait que le désaccord évoqué par le communiqué de Petrosen intrigue.
Après Petrosen, nous avons retrouvé un communiqué de Kosmos faisant état d’un concept de développement actuellement envisagé qui est un développement offshore produisant environ 550 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, le gaz domestique étant transporté par gazoduc jusqu’à la côte et les volumes d’exportation étant liquéfiés sur un navire GNL flottant. La compagnie américaine dit sa volonté de contribuer aussi à l’objectif du Sénégal de fournir un accès universel et fiable à une énergie à faible coût et aussi à la vision du financement des programmes du PSE.
Si la compagnie britannique qui avait adopté cette même vision se désiste en faisant état de divergences de vues, cela ne peut bien entendu que nous laisser perplexes.
Nous avons essayé d’avoir les responsables de la compagnie britannique, qui, par téléphone puis par mail, nous ont dit qu’ils n’ont pas encore établi une communication sur ce sujet tout en promettant de nous revenir par rapport aux questions suivantes: les raisons qui ont motivé cette décision de retrait BP et les détails sur la cession de ses parts à Kosmos. De plus, nous souhaitions aussi obtenir un rapport ou des informations détaillées sur le bilan de BP depuis son implantation au Sénégal.
Un autre facteur important qui pourrait aussi être la cause de ce désistement subit pourrait être la mauvaise entente entre Kosmos et BP notée récemment sur Reuters. « Kosmos Energy KOS.N a déclaré lundi que le démarrage du projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) au large du Sénégal et de la Mauritanie, opéré par BP, pourrait être reporté au deuxième trimestre 2024 ».
Pas de signes annonciateurs d’un désaccord ou d’un possible retrait de BP
Il y a une dizaine de jours, BP a déclaré que « le projet était achevé à 90 % et qu’il devrait commencer à produire au premier trimestre, un peu plus tard que prévu à l’origine après que BP a remplacé le contractant pour son système de pipeline sous-marin. »
« Le FPSO () pour le projet GTA est en route vers le champ et devrait arriver au premier trimestre de l’année prochaine », a déclaré Kosmos dans ses résultats du troisième trimestre. La compagnie américaine a précisé que la date de démarrage de la production dépend maintenant de l’arrivée du raccordement et de la mise en service du FPSO ainsi que de l’installation flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG).
«La livraison du premier gaz au premier trimestre 2024... dépend de l’exécution de ce chantier, qui a le potentiel de glisser jusqu’au deuxième trimestre 2024».
BP a refusé de commenter cette mise à jour de Kosmos
Pourtant c’est la pétrolière britannique qui détient une participation de 56 % dans le projet GTA, tandis que Kosmos détient une part de 26,8 %. Et la phase 1 du projet produira 2,5 millions de tonnes de GNL par an. Et le 27 février 2023, la compagnie britannique avait annoncé le démarrage de la prochaine étape d’évaluation du concept de la phase 2 du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) avec une capacité totale comprise entre 2,5 et 3 millions de tonnes par an.
Ces avancées sont-elles annonciatrices des prochaines retombées ?
Au fil du temps, beaucoup d’avancées ont été notées dans l’exploitation de ces hydrocarbures. Des chiffres ont été publiés et l’Etat du Sénégal s’en glorifiait avec à côté des économistes qui ont toujours contesté que cette nouvelle richesse puisse changer la vie des Sénégalais lambda.
Le mercredi 9 mars dernier, le président de la République Macky Sall avait reçu en audience Gordon Birrell, le vice-président exécutif de BP pour la Production et les Opérations, et Massaer Cissé, Vice-président et Directeur pays pour le Sénégal en présence de la ministre de l’Energie d’alors. Les responsables de BP avaient expliqué à leurs interlocuteurs sénégalais que le développement du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) était achevé à plus de 70 %. Les échanges avaient également porté sur les opportunités de croissance offertes par le projet, y compris les efforts pour faire progresser la prochaine phase de développement, dénommée GTA 2.
Un communiqué de la société a précisé que les parties ont également évoqué la mise en œuvre d’un projet Gas-to-power à partir du champ Yakaar, situé dans le bloc Cayar Offshore Profond. « Grâce à son potentiel, il devrait permettre au pays de sécuriser une partie importante de son approvisionnement électrique pour «les décennies à venir» ajoutait le communiqué.
« Nous travaillons, avec nos partenaires de GTA à la livraison, en toute sécurité, du premier gaz et au développement de la phase 2 du projet. Conformément à notre stratégie résiliente en matière d’hydrocarbures, nous continuons également à rechercher des opportunités pour optimiser Yakaar Teranga qui représente une opportunité importante et passionnante pour fournir de l’énergie domestique au Sénégal et remplacer les formes d’énergie à plus forte intensité de carbone du secteur de l’électricité.», avait affirmé Gordon Birrell.
Une rétrocession troublante à quelques mois des premières retombées…
Dans le monde des affaires, il est inimaginable de voir un géant qui évolue depuis plusieurs décennies dans ce secteur investir des milliards de dollars dans un projet étudié à fond et décrypté parses experts, rétrocéder ses actifs après plusieurs années surtout à quelques encablures des premières retombées.
Alors pourquoi la compagnie britannique BP, la troisième plus grande pétrolière privée du monde après ExxonMobil et Royal Dutch Shell, qui est entrée dans ce projet et a pris la direction des opérations durant toutes ces années, a-t-elle brusquement décidé de renoncer et de transférer son rôle d’opérateur à Kosmos à quelques mois des premières retombées…?
La question reste toujours posée et les explications jusque-là fournies ne nous satisfont évidemment pas…
ANTA BABACAR NGOM FAIT RENAITRE L'ESPOIR D'UNE CASAMANCE DE PAIX ET DE DEVELOPPEMENT
Toujours constante dans sa démarche politique et citoyenne, Anta Babacar Ngom a conquis le cœur de la Casamance
La Présidente du Mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) Anta Babacar Ngom poursuit sa tournée de massification de sa formation politique envers la présidentielle 2024. Triomphalement accueillie à Ziguinchor, hier, mardi 14 novembre 2023 et dans la pure tradition diola, Anta Babacar Ngom a déclaré avoir trouvé les réelles alternatives de croissance économique dans cette région naturelle regorgeant d’immense potentiel de développement. Une fois élue à la tête du pays, Anta Babacar Ngom ou la candidate citoyenne de l’Arc a rassuré les populations de Casamance sur les perspectives d’une paix durable.
Toujours constante dans sa démarche politique et citoyenne, Anta Babacar Ngom a conquis le cœur de la Casamance. En tournée de massification dans le sud du pays en vue de la présidentielle 2024, le leader du Mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) a décliné son riche programme économique et social dans lequel on note la restauration de l’espoir chez les populations de la Casamance où elle a été accueillie dans la pure tradition diola « votre forte mobilisation d’aujourd’hui témoigne de l’énergie et de la conviction qui animent l’Alternative pour la Relève citoyenne » s’est réjouie Anta Babacar Ngom devant une foule nombreuse « l’accueil que vous m’avez réservé, empreint de la chaleur humaine propre à la Casamance, n’est pas seulement un honneur, mais aussi un puissant rappel de la responsabilité qui m’incombe » at-elle noté avant de dresser la cartographie des indices du potentiel culturel et économique de cette région naturelle « La Casamance, terre fertile en couleur et en histoire, est le miroir des potentialités de notre Nation, mais également de nos manquements. Sans une paix réelle et durable, les rêves de progrès et de prospérité restent hors de portée. Je suis là pour vous assurer que ma détermination à œuvrer pour la paix est aussi ferme que notre volonté de bâtir un avenir meilleur pour cette région et pour le Sénégal tout entier » a déclaré Anta Babacar Ngom devant ses nombreux militants et responsables de l’Arc/Casamance.
En cette occasion solennelle, la candidate citoyenne de l’Arc a rendu hommage à la population de Casamance pour sa bravoure, sa résilience et sa dignité face aux épreuves. Se démarquant des femmes toujours condamnées à être des outsiders en politique, étrangères au groupe dominant, Anta Babacar Ngom Diack déclare qu’elle croit à sa candidature dotée d’un riche programme synonyme de victoire au soir du 24 février prochain. Comme quoi, elle n’est pas venue vendre de l’utopie, encore moins de la politique politicienne « Je suis une actrice de développement et une ingénieure en création de valeurs. Je suis alors venue échanger avec vous, dans une approche technique, pour valider ensemble les meilleures solutions possibles, pour une sortie de crise rapide en Casamance et un développement économique et sociale efficace et bien partagé. Je suis consciente que les défis sont nombreux et que les solutions doivent être à la mesure des espoirs que vous nourrissez » a-telle indiqué tout en saluant le courage sans faille des mères de la Casamance, qui, malgré le poids du conflit, restent inébranlables dans leur quête de réconciliation et de paix.
La modernisation du secteur agricole
A l’endroit des jeunes, Anta Babacar Ngom les a rassurés dans leur espoir de trouver des milliers d’emplois décents et participer à améliorer considérablement le niveau de vie des populations. « Je ferai de la modernisation du secteur agricole en Casamance, le fondement de ma politique de renaissance de la région, largement portée par une forte industrialisation pour atteindre le plein emploi. Ce processus sera soutenu par le désenclavement des régions du Sud et la modernisation des infrastructures de transport. Une attention particulière sera réservée au renforcement de l’offre sanitaires et éducationnelle pour garantir un mieux-être des populations. Doper l’agriculture, l’agrobusiness et la pêche Grace à la pluviométrie abondante, le réseau hydrographique dense et aux terres fertiles la Casamance dispose de solides potentialités pour développer l’agriculture et l’élevage. Mon ambition est d’exploiter pleinement ce potentiel pour multiplier par dix la production agricole d’ici 2029 » a promis Anta Babacar Ngom, une fois élue. De même que la construction d’un hôpital international à Sédhiou et le déploiement d’un réseau complet de structures de santé pour garantir un accès universel à des soins de qualité dans les trois régions du sud du pays. Le désenclavement de la Casamance occupe également une place importante dans le programme de l’Arc. Afin de dynamiser la connectivité de la Casamance avec le reste du Sénégal, Anta Babacar Ngom compte exécuter un plan d’action pour la mise en œuvre d’un vaste projet de construction d’une ligne ferroviaire reliant Dakar à Ziguinchor via Kaolack, Tambacounda, Vélingara, Kolda et Sédhiou. « Cela établira un lien direct entre la capitale Dakar et les régions reculées, tout en stimulant le commerce avec les nations voisines. Dans le cadre de cette stratégie d’ouverture, Ziguinchor accueillera un aéroport international digne de ce nom, et des aérodromes modernes verront le jour à Cap Skiring, Sédhiou et Kolda, encourageant ainsi le développement des liaisons aériennes domestiques » a-t-elle fait espérer.
À l’aube de la présidentielle 2024, la présidente de l’Arc Anta Babacar Ngom convie toutes les forces vives de la Casamance à fédérer chaque voix et chaque esprit autour de son projet commun. Nous sommes les bâtisseurs d’une ère de relève générationnelle clame-t-elle, porteurs d’une vision transformatrice pour une Casamance bien aimée et pour le Sénégal tout entier. En tout cas, la digne fille de Ngom-Sedima dit convaincue que la relève est arrivée !
LE SENEGAL MET EN BRANLE SON PLAN STRATEGIQUE DE MOBILISATION DES RESSOURCES
En partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal a organisé hier, mardi 14 novembre, au CICAD de Diamniadio, à Dakar, un forum de haut niveau sur la mobilisation des financements du climat
En partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal a organisé hier, mardi 14 novembre, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, à Dakar, un forum de haut niveau sur la mobilisation des financements du climat. La rencontre visant, entre autres, à mobiliser le secteur privé national et international pour le financement des actions d’atténuation et d’adaptation des chocs catastrophiques et crises climatiques, a été également l’occasion pour l’Etat du Sénégal de présenter son Plan stratégique de mobilisation des ressources financières.
«Le ministère des Finances a mis en place toute une stratégie de mobilisation des ressources pour aller vers le financement de cette contribution qui met en avant les besoins en adaptation du Sénégal et les besoins également pour le Sénégal de réduire ses émissions, tout en étant dans des mesures gagnants-gagnants, pour le développement du Sénégal et également pour la mise en œuvre du PSE», a souligné Mme Sarr Madeleine Diop, Cheffe de la Division climat au ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique. Mme Madeleine Diop était venue représenter, à cette rencontre, le ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye, empêché. Selon la Cheffe de Division climat au ministère de l’Environnement, du Développement durable et da le Transition écologique, «Ces mécanismes de financement sont nécessaires parce que nous savons que l’adaptation coûte chère ; nous le voyons tous les jours, les inondations chaque année qui se passent au Sénégal. L’Etat met beaucoup de ressources financières.»
Ainsi, avec une hausse imminente de températures, note Mme Sarr, «nous sommes tenus d’intégrer dans nos politiques publiques de développement la question climatique. Que ça soit pour l’adaptation et pour l’atténuation mais également tout ce qui tourne au tour de ce qu’on appelle le renforcement de capacités et le transfert de technologies», a-t-elle fait savoir. Par ailleurs, face à un monde qui est appelé à émettre de moins en moins de gaz à effet de serre, la représentante du ministère de l’Environnement et du Développement durable à ce forum trouve que, «Cela mérite de préparer toute notre économie, tout en étant gagnant-gagnant, vers cette trajectoire où le monde doit aller, pour préserver notre planète.» «Il faut maîtriser les coûts de l’adaptation, les coûts des risques des catastrophes auxquels le monde va faire face. Il nous faut maîtriser la température du monde d’ici 2050», a conclu Mme Diop.
L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS DECORTIQUE LE MAL ET LIVRE SA RECETTE
Les services de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar se sont prononcés sur la nouvelle forme d’immigration irrégulière via le Nicaragua.
Les services de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar se sont prononcés sur la nouvelle forme d’immigration irrégulière via le Nicaragua. En réponse à une demande d’interview formulée par Sud Quotidien, des officiels de la mission diplomatique se sont dits conscients de l’ampleur du phénomène. Par ailleurs, ils confient qu’un millier de sénégalais a été arrêté à la frontière américaine et que certains ont été même rapatriés. Par la même occasion la représentation diplomatique du pays de l’Oncle Sam rappelle les voies légales à emprunter pour se rendre aux Etats-Unis. En toute sécurité. Mroceaux choisis.
«Les Etats-Unis sont conscients qu'un nombre croissant de Sénégalais qui tentent d'atteindre la frontière Sud des USA en passant par l'Amérique centrale et le Mexique. Le périple extrêmement dangereux et coûteux. Pis, ceux qui parviennent à atteindre les États-Unis sans visa d'immigrant sont souvent expulsés vers leur pays d'origine. Des milliers de Sénégalais ont été d’ailleurs arrêtés à la frontière américaine au cours de l'année écoulée et beaucoup d'entre eux ont été rapatriés au Sénégal.
Les États-Unis travaillent avec des partenaires dans le monde entier pour cibler les individus et les organisations qui exploitent les Sénégalais et les personnes d'autres nationalités en les faisant passer clandestinement la frontière américaine. Ces criminels proposent des itinéraires et des méthodes de voyage qui mettent la vie des migrants en danger. Sur l'itinéraire passant par l'Amérique centrale, les migrants doivent traverser le Mexique, rencontrant fréquemment des cartels de la drogue et des organisations de passeurs qui les obligent à payer des frais élevés et qui les menacent souvent, et menacent aussi les membres de leur famille, jusqu'à ce que ces frais soient payés. Les migrants doivent traverser des régions isolées et dangereuses, souvent dans des véhicules bondés qui ne sont pas conçus pour les humains. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables au cours du processus de passage clandestin. Il est tragique de constater que de nombreuses personnes meurent au cours du voyage».
UN PÉRIPLE DANGEREUX
«Il est extrêmement regrettable que les trafiquants d'êtres humains trompent les gens en leur faisant payer des sommes considérables pour se risquer à un voyage aussi difficile, qui met leur vie en danger et qui est généralement infructueux. De nombreuses organisations criminelles annoncent sur les réseaux sociaux qu'elles peuvent aider des personnes à immigrer aux États-Unis. Elles véhiculent l'idée que les migrants peuvent traverser l'Amérique centrale à bas prix et qu'ils seront bien accueillis aux ÉtatsUnis. En réalité, si les migrants survivent au voyage périlleux et atteignent finalement la frontière américaine, ils sont souvent arrêtés, renvoyés dans leur pays d'origine et interdits d'entrer aux États-Unis à l'avenir. Les États-Unis travaillent avec leurs partenaires internationaux pour identifier les trafiquants d'êtres humains à chaque étape de la route afin d'empêcher ces crimes de se produire, mais nous voudrions également exhorter nos amis sénégalais à ne pas se laisser tromper par ces criminels». «Les États-Unis et le Sénégal entretiennent un partenariat solide fondé sur des valeurs communes et des relations chaleureuses entre nos peuples. Encourager les voyages entre nos deux pays est un élément important de notre relation : cela nous aide à partager des idées et des cultures, cela stimule la croissance économique et permet aux familles et aux amis de rester en contact. Les États-Unis accueillent chaleureusement les visiteurs qui viennent dans notre pays en toute légalité. Par exemple, un citoyen américain peut parrainer un membre de sa famille qui est originaire d'un autre pays par le biais de la procédure de visa d'immigrant, ou une entreprise américaine peut parrainer un employé pour qu'il vienne travailler aux États-Unis. Il existe également des visas pour les étudiants qui souhaitent étudier aux États-Unis et des visas de tourisme pour les personnes qui souhaitent venir aux États-Unis pour de courtes vacances».
NOMBRE DE VISAS DÉLIVRÉS
«L'ambassade des États-Unis à Dakar est fière de délivrer chaque année des milliers de visas d'immigrant à des citoyens sénégalais qui remplissent les conditions requises pour immigrer légalement parce qu'ils ont un lien de parenté avec un citoyen américain. Nous accordons également chaque année de nombreux visas de diversité (parfois connus sous le nom de "loterie des visas" / visas par loterie), donnant à d'autres la possibilité de vivre et de travailler aux États-Unis même s'ils n'ont pas de famille dans le pays. En outre, notre ambassade délivre chaque année des milliers de visas non-immigrant pour les études, les affaires et le tourisme, renforçant ainsi les relations entre nos deux pays. Toutefois, ces visas sont spécifiquement destinés à des séjours limités aux États-Unis, et il est important que les demandeurs comprennent qu'il est illégal d'immigrer aux États-Unis en utilisant un visa de non-immigrant».
DIFFICULTÉS NOTÉES DANS L’OBTENTION DE RENDEZ-VOUS
«Bien que nous fassions de notre mieux pour proposer des rendez-vous aussi rapidement que possible, les délais d'attente peuvent être assez longs en raison de la très forte demande. Nous encourageons les personnes qui souhaitent se rendre aux États-Unis à déposer leur demande de visa le plus tôt possible. Pour les visiteurs qui ont déjà obtenu un visa américain par le passé, il n'est souvent pas nécessaire de prendre rendez-vous pour le renouvellement du visa et les demandeurs peuvent soumettre leurs documents par l'intermédiaire de DHL. Nous avons également établi un partenariat avec DHL afin de faciliter la récupération des visas pour nos demandeurs. Notre site internet consacré aux rendez-vous contient de plus amples informations sur tous les aspects de la procédure de demande de visa».
PRIX DES FRAIS DE VISAS ET MOTIFS DE REFUS
«Pour couvrir les frais administratifs et de personnel, nous devons faire payer les demandeurs pour le traitement des demandes de visa. Par exemple, les frais de demande du visa B1/B2, qui permet d'effectuer de courts séjours touristiques aux États-Unis, s'élèvent à 185 dollars et ne sont pas remboursables. Ces frais ne sont pas spécifiques au Sénégal ; ils sont fixés par le Département d'État américain et s'appliquent dans tous les pays. Seuls les agents du Consulat à l'ambassade des États-Unis peuvent déterminer si un demandeur remplit les conditions requises pour obtenir un visa américain. Bien que nos agents veuillent soutenir les voyages légitimes vers les États-Unis, la loi américaine fixe des conditions strictes que les demandeurs doivent remplir pour prouver leur éligibilité».
COOPÉRATION SÉNÉGALO-AMÉRICAINE
«Les États-Unis soutiennent fermement le désir des citoyens sénégalais de bénéficier d'opportunités économiques et d'une meilleure qualité de vie, et nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires sénégalais pour promouvoir le développement et les opportunités économiques ici au Sénégal. Par exemple, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) consacre 140 millions de dollars chaque année à des programmes qui ont pour objectif de renforcer la santé, l'éducation et la production agricole. Les États-Unis fournissent 550 millions de dollars par l'intermédiaire du Millenium Challenge Corporation (MCC) pour soutenir un programme qui contribuera à rendre l'électricité plus accessible et plus abordable pour tous les Sénégalais. Le département de l'agriculture des États-Unis a investi près de 50 millions de dollars pour fournir des millions de repas chauds et nutritifs à des centaines de milliers d'élèves sénégalais dans tout le pays. Au cours des 60 dernières années, le Corps de la Paix des États-Unis a envoyé plus de 4 000 volontaires au Sénégal pour travailler directement avec des membres de la communauté et des groupes communautaires afin de soutenir la sécurité alimentaire, la santé maternelle, néonatale et infantile, ainsi que les opportunités économiques et l'entrepreneuriat, en particulier pour les femmes et les jeunes».
L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS DECORTIQUE LE FLÉAU DE L'IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE
Les services de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar se sont prononcés sur la nouvelle forme d’immigration irrégulière via le Nicaragua
Les services de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar se sont prononcés sur la nouvelle forme d’immigration irrégulière via le Nicaragua. En réponse à une demande d’interview formulée par Sud Quotidien, des officiels de la mission diplomatique se sont dits conscients de l’ampleur du phénomène. Par ailleurs, ils confient qu’un millier de sénégalais a été arrêté à la frontière américaine et que certains ont été même rapatriés. Par la même occasion la représentation diplomatique du pays de l’Oncle Sam rappelle les voies légales à emprunter pour se rendre aux Etats-Unis. En toute sécurité. Mroceaux choisis.
«Les Etats-Unis sont conscients qu'un nombre croissant de Sénégalais qui tentent d'atteindre la frontière Sud des USA en passant par l'Amérique centrale et le Mexique. Le périple extrêmement dangereux et coûteux. Pis, ceux qui parviennent à atteindre les États-Unis sans visa d'immigrant sont souvent expulsés vers leur pays d'origine. Des milliers de Sénégalais ont été d’ailleurs arrêtés à la frontière américaine au cours de l'année écoulée et beaucoup d'entre eux ont été rapatriés au Sénégal.
Les États-Unis travaillent avec des partenaires dans le monde entier pour cibler les individus et les organisations qui exploitent les Sénégalais et les personnes d'autres nationalités en les faisant passer clandestinement la frontière américaine. Ces criminels proposent des itinéraires et des méthodes de voyage qui mettent la vie des migrants en danger. Sur l'itinéraire passant par l'Amérique centrale, les migrants doivent traverser le Mexique, rencontrant fréquemment des cartels de la drogue et des organisations de passeurs qui les obligent à payer des frais élevés et qui les menacent souvent, et menacent aussi les membres de leur famille, jusqu'à ce que ces frais soient payés. Les migrants doivent traverser des régions isolées et dangereuses, souvent dans des véhicules bondés qui ne sont pas conçus pour les humains. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables au cours du processus de passage clandestin. Il est tragique de constater que de nombreuses personnes meurent au cours du voyage».
UN PÉRIPLE DANGEREUX
«Il est extrêmement regrettable que les trafiquants d'êtres humains trompent les gens en leur faisant payer des sommes considérables pour se risquer à un voyage aussi difficile, qui met leur vie en danger et qui est généralement infructueux. De nombreuses organisations criminelles annoncent sur les réseaux sociaux qu'elles peuvent aider des personnes à immigrer aux États-Unis. Elles véhiculent l'idée que les migrants peuvent traverser l'Amérique centrale à bas prix et qu'ils seront bien accueillis aux ÉtatsUnis. En réalité, si les migrants survivent au voyage périlleux et atteignent finalement la frontière américaine, ils sont souvent arrêtés, renvoyés dans leur pays d'origine et interdits d'entrer aux États-Unis à l'avenir. Les États-Unis travaillent avec leurs partenaires internationaux pour identifier les trafiquants d'êtres humains à chaque étape de la route afin d'empêcher ces crimes de se produire, mais nous voudrions également exhorter nos amis sénégalais à ne pas se laisser tromper par ces criminels». «Les États-Unis et le Sénégal entretiennent un partenariat solide fondé sur des valeurs communes et des relations chaleureuses entre nos peuples. Encourager les voyages entre nos deux pays est un élément important de notre relation : cela nous aide à partager des idées et des cultures, cela stimule la croissance économique et permet aux familles et aux amis de rester en contact. Les États-Unis accueillent chaleureusement les visiteurs qui viennent dans notre pays en toute légalité. Par exemple, un citoyen américain peut parrainer un membre de sa famille qui est originaire d'un autre pays par le biais de la procédure de visa d'immigrant, ou une entreprise américaine peut parrainer un employé pour qu'il vienne travailler aux États-Unis. Il existe également des visas pour les étudiants qui souhaitent étudier aux États-Unis et des visas de tourisme pour les personnes qui souhaitent venir aux États-Unis pour de courtes vacances».
NOMBRE DE VISAS DÉLIVRÉS
«L'ambassade des États-Unis à Dakar est fière de délivrer chaque année des milliers de visas d'immigrant à des citoyens sénégalais qui remplissent les conditions requises pour immigrer légalement parce qu'ils ont un lien de parenté avec un citoyen américain. Nous accordons également chaque année de nombreux visas de diversité (parfois connus sous le nom de "loterie des visas" / visas par loterie), donnant à d'autres la possibilité de vivre et de travailler aux États-Unis même s'ils n'ont pas de famille dans le pays. En outre, notre ambassade délivre chaque année des milliers de visas non-immigrant pour les études, les affaires et le tourisme, renforçant ainsi les relations entre nos deux pays. Toutefois, ces visas sont spécifiquement destinés à des séjours limités aux États-Unis, et il est important que les demandeurs comprennent qu'il est illégal d'immigrer aux États-Unis en utilisant un visa de non-immigrant».
DIFFICULTÉS NOTÉES DANS L’OBTENTION DE RENDEZ-VOUS
«Bien que nous fassions de notre mieux pour proposer des rendez-vous aussi rapidement que possible, les délais d'attente peuvent être assez longs en raison de la très forte demande. Nous encourageons les personnes qui souhaitent se rendre aux États-Unis à déposer leur demande de visa le plus tôt possible. Pour les visiteurs qui ont déjà obtenu un visa américain par le passé, il n'est souvent pas nécessaire de prendre rendez-vous pour le renouvellement du visa et les demandeurs peuvent soumettre leurs documents par l'intermédiaire de DHL. Nous avons également établi un partenariat avec DHL afin de faciliter la récupération des visas pour nos demandeurs. Notre site internet consacré aux rendez-vous contient de plus amples informations sur tous les aspects de la procédure de demande de visa».
PRIX DES FRAIS DE VISAS ET MOTIFS DE REFUS
«Pour couvrir les frais administratifs et de personnel, nous devons faire payer les demandeurs pour le traitement des demandes de visa. Par exemple, les frais de demande du visa B1/B2, qui permet d'effectuer de courts séjours touristiques aux États-Unis, s'élèvent à 185 dollars et ne sont pas remboursables. Ces frais ne sont pas spécifiques au Sénégal ; ils sont fixés par le Département d'État américain et s'appliquent dans tous les pays. Seuls les agents du Consulat à l'ambassade des États-Unis peuvent déterminer si un demandeur remplit les conditions requises pour obtenir un visa américain. Bien que nos agents veuillent soutenir les voyages légitimes vers les États-Unis, la loi américaine fixe des conditions strictes que les demandeurs doivent remplir pour prouver leur éligibilité».
COOPÉRATION SÉNÉGALO-AMÉRICAINE
«Les États-Unis soutiennent fermement le désir des citoyens sénégalais de bénéficier d'opportunités économiques et d'une meilleure qualité de vie, et nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires sénégalais pour promouvoir le développement et les opportunités économiques ici au Sénégal. Par exemple, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) consacre 140 millions de dollars chaque année à des programmes qui ont pour objectif de renforcer la santé, l'éducation et la production agricole. Les États-Unis fournissent 550 millions de dollars par l'intermédiaire du Millenium Challenge Corporation (MCC) pour soutenir un programme qui contribuera à rendre l'électricité plus accessible et plus abordable pour tous les Sénégalais. Le département de l'agriculture des États-Unis a investi près de 50 millions de dollars pour fournir des millions de repas chauds et nutritifs à des centaines de milliers d'élèves sénégalais dans tout le pays. Au cours des 60 dernières années, le Corps de la Paix des États-Unis a envoyé plus de 4 000 volontaires au Sénégal pour travailler directement avec des membres de la communauté et des groupes communautaires afin de soutenir la sécurité alimentaire, la santé maternelle, néonatale et infantile, ainsi que les opportunités économiques et l'entrepreneuriat, en particulier pour les femmes et les jeunes».