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17 juillet 2025
ÉMISSIONS MONDIALES DE CO2, LE SENEGAL FROLE 12 MILLIONS DE TONNES
8 huit ans après l’accord de Paris sur le climat, où en est le Sénégal dans la courbe mondiale des CO2 ? En 2022, il a émis 0,03 % c’est-à-dire près de 12 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
8 huit ans après l’accord de Paris sur le climat, où en est le Sénégal dans la courbe mondiale des CO2 ? En 2022, il a émis 0,03 % c’est-à-dire près de 12 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Pendant ce temps, le continent reste à 4 % d’après le rapport du réseau international sur le carbone.
C’est l’un des moments phares de la vingt-huitième Conférence des Parties à Dubaï. L’enjeu : faire pour la première fois l’état des lieux des émissions de dioxyde de carbone depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2015.
Constat : la courbe mondiale est en hausse de 1.1 degrés Celsius par rapport à l’année 2022. Une situation globale peu reluisante qui nous pousse à jeter un regard sur l’Afrique et le Sénégal. Le continent reste à 4 % et le pays de la Teranga est à 0, 03 %.
Autrement dit en 2022, il a produit près de 12 millions de tonnes de Co2. Comparés à la Chine, à l’Inde ou à l’Europe, l’Afrique et le Sénégal ne représentent qu’une infime partie dans la balance des émissions néfastes au climat. Mais attention aux conclusions simplistes ! Ce qui est en jeu, c’est l’accord de Paris sur le climat, averti Docteur Ousmane Ndiaye. « La part d’émission de l’Afrique est faible. Mais depuis l’accord de Paris, il n’y a pas de petit émetteur. C’est pourquoi à Paris, les pays se sont engagés à travers la contribution déterminée nationale à dire exactement quelles sont leurs émissions ? que font-ils pour les diminuer ? » rappelle le point focal du Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’évolution du Climat. C’est pourquoi, le Directeur de l’exploitation météorologique de l’ANACIM invite les pays à surmonter leurs obstacles notamment sur les énergies fossiles.
ILIMAN NDIAYE SUSPENDU POUR TROIS MATCHS FERMES
La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a infligé « trois matchs de suspension ferme » à l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille, Iliman Ndiaye, expulsé dimanche dernier, lors du match contre Rennes.
Dakar, 7 déc (APS) – La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a infligé « trois matchs de suspension ferme » à l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française), Iliman Ndiaye, expulsé dimanche dernier, lors de la victoire (2-0) de son équipe contre Rennes comptant pour la 14e journée.
Le milieu de terrain de 24 ans avait écopé d’un carton rouge à la 67e mn suite à son mauvais geste sur le défenseur rennais, Jeanuël Belocian.
Iliman Ndiaye devrait faire son retour le 20 décembre prochain contre Montpellier, a l’occasion de la 17e journée.
LES ETATS-UNIS D’AMÉRIQUE, PAYS INVITÉ D’HONNEUR DU DAK’ART 2024
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.
Dakar, 6 déc (APS) – L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.
‘’Nous sommes très honorés de cette invitation que nous avons acceptée avec plaisir. Nous nous réjouissons de partager dans les jours à venir, nos programmes de participation à la Biennale’’, a notamment déclaré le diplomate dans un communiqué rendant compte d’une exposition d’art organisée dans sa résidence.
L’exposition met en vedette des artistes américains et sénégalais.
L’ambassadeur américain a dévoilé treize œuvres d’artistes américains et sénégalais lors du vernissage de cette exposition organisée, mardi, pour célébrer le partenariat artistique et culturel durable entre les États-Unis et le Sénégal, rapporte le document parvenu à l’APS.
‘’C’est une collection de la résidence de l’ambassadeur qui présente une sélection des œuvres d’art de sept artistes américains de renoms. Il s’agit de Nanette Carter, Wesley Clark, Moses Hamborg, Miki Rodriguez, Felandus Thames, Kehinde Wiley et Modou Dieng Yacine’’, signale le texte.
Il souligne que Ousmane Niang, Soly Cissé, Kiné Aw, Seyni Awa Camara, Serigne Ibrahima Dièye et Moussa Traoré sont six célèbres artistes sénégalais dont les œuvres d’art figurent dans cette exposition.
Dans des propos rapportés par le communiqué, Michael Raynor a estimé que les œuvres d’art ne sont pas seulement visuellement impressionnantes. ‘’Elles véhiculent également des messages profonds touchant aux droits de l’homme, à la préservation culturelle et à la justice sociale’’, a-t-il fait observer en rappelant que l’exposition faisait partie du programme ‘’Art in Embassies’’ (AIE) du Département d’Etat américain.
L’AIE créé en 1963, précise-t-il, ‘’promeut les échanges culturels à travers des expositions temporaires et permanentes, des programmes d’artistes et des publications’’.
Il ajoute que l’engagement de l’AIE à présenter l’art contemporain des Etats-Unis et des pays hôtes offre au public international un aperçu de la riche tapisserie de l’expression artistique et de la diversité culturelle aux Etats-Unis et au-delà.
L’ambassadeur Michael Raynor fait savoir que les œuvres vont rester exposées dans la résidence pendant la durée de son séjour à Dakar, au cours duquel des milliers de visiteurs du Sénégal, des Etats-Unis et d’ailleurs continueront d’avoir ‘’le privilège’’ de découvrir ensemble.
La cérémonie a réuni des représentants du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, notamment le secrétaire général du département Habib Léon Ndiaye, de la communauté artistique et du corps diplomatique du Sénégal.
MATAM ACCUEILLE UNE DELEGATION DE DE LA VILLE DE FIRMINY
La commune de Matam reçoit depuis mardi une délégation de la ville de Firminy, une commune française située dans le département de Loire, en région Auvergne Rhône-Alpes, dans le cadre de la coopération liant les deux villes
Matam, 6 déc (APS) – La commune de Matam reçoit depuis mardi une délégation de la ville de Firminy, une commune française située dans le département de Loire, en région Auvergne Rhône-Alpes, dans le cadre de la coopération liant les deux villes et ayant abouti à la création de l’association « Matam à Cœur ».
Ousmane Bâ, conseiller municipal en charge de l’éducation et de la coopération décentralisée, le début de la coopération entre les deux villes remonte à 2011, avec la création de cette association.
»La ville de Firminy appuie depuis plus de dix ans celle de Matam dans des secteurs, comme l’éducation, la santé, l’agriculture et la microfinance », a expliqué Ousmane Bâ, qui a accueilli la délégation française en compagnie du premier adjoint au maire de la « capitale du Fouta ».
Au programme de ce séjour, des visites de courtoisie auprès des autorités administratives, politiques et religieuses. Il est également prévu une rencontre avec les jeunes de la commune, suivie d’une soirée culturelle.
Ousmane Bâ signale qu’une réunion entre la délégation française et la mairie de Matam se tiendra samedi pour faire le bilan de la coopération liant Matam à la ville de Firminy.
La délégation venue de Firminy est dirigée par Jacques Bessy, président de l’association « Matam à Cœur ».
En dix ans de coopération, cette association a équipé une crèche de la commune de Matam et offert deux bus scolaires à la mairie pour le transport des élèves et trois autres pour assurer le transport public au sein de la ville.
‘’Créée en 2011, l’association Matam à Cœur a pour but d’accompagner la coopération décentralisée entre les communes de Firminy et Matam. Beaucoup d’actions ont été réalisées en micro-crédits, achat de motopompes, réfection de toitures de deux établissements scolaires et envoi de trois containers composés de lits médicalisés, bureaux d’écoliers, livres et jeux’’, indique un document remis à la presse.
MUSÉE DES CIVILISATIONS NOIRES INCITE À LA CULTURE MUSÉALE
Le Musée des civilisations noires a marqué, mercredi, ses cinq ans d’existence par une journée portes ouvertes visant à amener ‘’les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale’’ .
Dakar, 7 déc (APS) – Le Musée des civilisations noires a marqué, mercredi, ses cinq ans d’existence par une journée portes ouvertes visant à amener ‘’les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale’’, a indiqué le secrétaire général de l’institution, Christian Diatta.
‘’Cette journée portes ouvertes s’inscrit dans le cadre d’une stratégie tendant à amener les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale, parce qu’on s’est rendu compte que nos compatriotes n’ont pas l’habitude de fréquenter les musées’’, a-t-il dit.
Pour M. Diatta, beaucoup de Sénégalais pensent que la visite des Musées est réservée aux élites.
‘’Certes, l’entrée est payante pour les visiteurs, mais on fait tout pour réduire les tarifs dans le but d’encourager les Sénégalais, surtout les jeunes, à s’intéresser à ce qui est exposé au musée’’, a t-il expliqué.
Des touristes venus visiter les objets d’art ont salué la richesse du Musée.
Pour, Sami Alami, un étudiant franco-marocain, ‘’c’est toujours important de visiter les Musées et d’apprendre la culture locale et en général la culture africaine’’, fait-il valoir déplorant ainsi un manque d’affluence en cette journée portes ouvertes.
Il pointe du doigt une »absence » de communication autour de l’évènement.
‘’Depuis que je suis là, je n’ai croisé que trois à quatre personnes alors que le Musée est aujourd’hui gratuit. Tous ces objets d’arts méritent d’être vus. Et je vois plus de touristes’’, constate-t-il.
Seyni Dieng, un des rares visiteurs sénégalais, accompagné de ses camarades, affirme ne pas être au courant d’un évènement marquant le cinquième anniversaire du Musée inauguré le 6 décembre 2018 par le président Macky Sall en présence de nombreux invités.
‘’J’ai l’habitude de venir ici. Mais aujourd’hui nous n’étions pas au courant de la journée portes ouvertes. Nous étions même sur le point de payer, mais c’est à partir de ce moment qu’on nous a informé que c’est gratuit aujourd’hui’’, a déclaré l’étudiant fréquentant la Maison des cultures urbaines de Ouakam.
Il a déploré le manque de communication. ‘’Je suis le Musée sur les plateformes digitales, mais je n’ai lu aucune information relative à cette journée portes ouvertes aujourd’hui’’, a dit M. Dieng.
Il estime que beaucoup de gens veulent visiter les lieux, mais faute de moyens, ils ne peuvent pas venir.
‘’Si les responsables du Musée avaient communiqué sur cet évènement, les gens allaient venir massivement’’, lance Seyni Dieng.
Pour le peintre et sculpteur français, Karl Kareoba, l’idée, selon laquelle, les gens ne s’intéressent pas à l’art n’est pas fondée.
Il pointe plutôt du doit le manque de sensibilisation de la part des autorités sur l’importance de l’art et de la culture.
‘’Il faut déplacer les objets d’art dans les villes et les quartiers pour faire aimer aux jeunes générations leur culture qui est très riche’’, suggère-t-il.
Les festivités du cinquième anniversaire ont été reportées au 12 décembre prochain, ont annoncé les autorités du Musée.
La journée portes ouvertes n’est qu’une étape de cette commémoration, indiquent-elles.
PARRAINAGES, LES LEÇONS DE 2019
Le dépôt des parrainages pour la présidentielle de 2024 démarre le 12 décembre. Un exercice délicat lors duquel de nombreux candidats avaient mordu la poussière en 2019. Retour sur ces cas qui illustrent les pièges à éviter
Le dépôt des parrainages des candidats déclarés va démarrer le 12 décembre prochain. Ce sera donc le premier tamis avant le dépôt des dossiers de candidatures. Que de subtilités, de détails et d’écueils pour franchir cette avant-dernière haie. En 2019, sur la centaine qui avait retiré leurs fiches à la Dge, moins de 30 avaient déposé leurs parrainages. Au moins 22 avaient été rejetés pour divers motifs. Pour cette élection de février 2024 aussi, il n’en restera que quelques-uns. Bés bi revisite les «cas pratiques» de la Présidentielle de 2019.
Le cas Gakou
Comme en 2019, il y a une phrase qui reviendra dans la décision du Conseil constitutionnel après la vérification par la commission de contrôle des parrainages : «(…) N’ayant obtenu ni le nombre minimal de parrainages d’électeurs du fichier électoral général, ni le nombre minimal de 2000 parrains par région dans sept au moins, il y a lieu de déclarer sa candidature irrecevable». Nombre du pléthore de candidats ayant retiré leurs fiches à la Direction générale des élections (Dge), plus de 260, seront éliminés par ce manquement. Une vingtaine avaient été mis à la touche pour ce motif et d’autres. El Hadj Malick Gakou, lui, avec sa «Grande coalition de l’Espoir (Gce/Suxxali Senegaal), avait déposé «un nombre de parrainages supérieur au maximum autorisé par la loi», même si le juge constitutionnel ne lui avait pas tenu rigueur. Mais après régularisation, il n’avait pu valider que 52 911 électeurs domiciliés sur le minimum de 53 457. Le leader du Grand parti a ainsi été recalé alors qu’il avait fait mieux que nombre de ses adversaires sur les régions. Comme quoi rien ne sert à courir toutes les régions, il faut faire le plein sur quelques-unes !
Guirassy et la discordance entre sa fiche électronique et le papier
Il y aura sans doute plusieurs cas comme celui qui avait frappé la candidature de Moustapha Guirassy. Ce dernier s’était retrouvé avec «des informations portées sur le format papier de la liste de parrainages» et qui «ne figuraient pas sur le fichier électronique». Cette «discordance entre les deux fichiers, ajoutée à la non-conformité du fichier électronique au modèle réglementaire, a(vait) rendu impossible le traitement du fichier électronique», selon le Conseil constitutionnel.
La mention «Personne non-inscrite sur le fichier électoral»
Il y a quelques subtilités, des détails à la limite, qui éliminent facilement un candidat. Le candidat Moustapha Mbacké Diop avait vécu cette amère expérience en 2019 en se retrouvant avec la carte dont la photocopie produite comporte la mention «Personne non-inscrite sur le fichier électoral». Les 7 «Sages» avaient alors décidé que cette mention ne pouvait «de ce fait tenir lieu de carte d’identité biométrique faisant office de carte d’électeur». Mais, ce n’était pas le seul souci pour ce candidat puisque que ses «trois classeurs» ne contenaient que 1182 parrainages sur plus de 53 000 requis.
Amsatou Sow Sidibé, la caution et le nom de sa mère
C’était l’un des faits insolites de cette liste de rejet de candidatures en 2019. Après vérification par le dispositif de parrainages, le Conseil constitutionnel s’est rendu compte que «les prénom et nom de la mère (Fatou Hane) figurant sur le certificat de nationalité ainsi que sur l’extrait n°3 du casier judiciaire d’Amsatou Sow Sidibé ne correspondent pas à ceux figurant sur l’acte d’état civil et sur la déclaration de candidature». Mais en plus, la candidate de Car Leneen a déposé un «fichier électronique comportant des anomalies rendant impossible son exploitation».
Mansour Sy Djamil et sa quittance sans attestation comme Sonko
Le cas Mansour Sy Djamil peut bien coller à l’actualité du dépôt de la caution de Ousmane Sonko, la semaine dernière, et le chèque que la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) a retourné à son mandataire. Le Dg de la Cdc a bien précisé la différence entre la quittance et l’attestation. En 2019, le Conseil constitutionnel avait fait remarquer que le candidat de Bés dou niakk n’avait pas «l’attestation du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations confirmant le versement de la caution, la photocopie du chèque de banque jointe à la déclaration de candidature ne pouvant remplacer l’attestation qui fait défaut»
Mamadou Diop et l’expiration des délais
Cette fois-ci, il n’y aura pas de bousculade devant le Conseil constitutionnel puisque ce sera un tirage au sort pour le passage à la vérification du parrainage. C’est parce que justement, en 2019, Aminata Touré et Malick Gakou avaient failli en venir aux mains. Parmi les motifs de rejet, il y a aussi un cas pratique qui s’est posé en 2019. Il s’agit du candidat Mamadou Diop qui avait déposé son dossier «le 27 décembre 2018, à une heure dix minutes, donc, après l’expiration des délais légaux de dépôt». Voilà donc autant de «cas pratiques» pour les candidats à la Présidentielle de février 2024 qui vont commencer à déposer leurs parrainages à partir du 12 décembre.
Par Ameth GUISSE
UNE CHAPE DE PLOMB !
Arriérés de remboursement de l’Etat aux sociétés de distribution pétrolière - La dette de l’Etat du Sénégal envers le secteur pétrolier devient hélas une récurrence.
A nouveau, je reprends ma plume pour inviter l’Etat à éponger les arriérés de remboursement dus aux sociétés de distribution pétrolière. Je ne pensais pas devoir encore user de cet exercice…
La dette de l’Etat du Sénégal envers le secteur pétrolier devient hélas une récurrence.
Aujourd’hui, cette dette est à plus de 140 milliards de F Cfa au titre des pertes commerciales et de la péréquation de transport des produits pétroliers.
Pour rappel, la péréquation de transport des produits pétroliers, ce mécanisme qui permet d’égaliser le prix du carburant sur l’étendue du territoire, tarde à être remboursée sur l’année 2023 qui s’achève bientôt !
Le différentiel de transport entre le prix réel payé aux transporteurs et le prix fixé dans la structure des prix est à la charge de l’Etat. Aujourd’hui, le montant à rembourser par l’Etat est à plus de 5 milliards F Cfa. Les sociétés de distribution pétrolière ne sauraient attendre le remboursement de l’Etat pour s’acquitter de leurs créances vis-à-vis des sociétés de transport. Nous prenons sur nous cette charge de trésorerie pour ne pas crisser la chaîne d’approvisionnement.
Au titre des pertes commerciales, les importateurs suppléent l’Etat dans l’approvisionnement du pays et au prix fort. La guerre d’Ukraine et les troubles géopolitiques, qui ont rythmé la scène internationale, ont fortement secoué l’approvisionnement du pays. Grâce aux importateurs alliés à leurs sociétés-mères, nous avons surmonté ces épreuves.
A notre réunion du 18 avril 2022, le ministère du Pétrole et des énergies insistait particulièrement sur la continuité de l’approvisionnement du pays et pour ce faire, misait sur les importateurs
Toutefois, cet effort a un prix et à ce jour, malgré le concours du gouvernement, les arriérés de remboursement se sont reconstitués et avoisinent plus de 135 milliards de F Cfa si nous y incluons le remboursement des clients exonérés.
Et pourtant, pendant ce temps :
- L’Etat met une pression énorme aux sociétés pétrolières de s’acquitter de leurs devoirs de contribuables envers la Dgid en imposant l’attestation de paiement de la Tpp (Taxe spécifique des produits pétroliers) tous les 15 du mois sous peine de blocage de toutes leurs livraisons aussi bien aux stations-services qu’aux industriels. Cette nouvelle disposition a été introduite dans le nouveau Code général des impôts 2023 publié dans le Journal officiel du 31 décembre 2022.
- L’Etat leur impose de s’acquitter des droits de douane sous peine aussi de bloquer les sorties des camions pour approvisionner lesdits clients.
Cette situation pressure les sociétés à qui l’Etat doit des arriérés énormes. L’Etat est le garant de l’équité et à ce titre, se doit à tout moment de comparer sa dette due au sous-secteur par rapport à ce que celui-ci lui doit. La pérennité des entreprises en découle.
Cet état de fait menace à terme l’approvisionnement du pays de même que la distribution du carburant à un prix équitable sur l’ensemble du territoire.
Les sociétés de distribution pétrolière souffrent et en appellent au sens de l’équité de l’Etat.
Les échéances électorales à venir risquent de prolonger les délais de remboursement. Et pourtant, malgré ce calendrier, le pays doit continuer de fonctionner comme dans toutes les démocraties
A ce titre, nous en appelons au sens de responsabilité de l’Etat. Au nom du soutien au sous-secteur de la distribution pétrolière, nous l’invitons à trouver une formule de compensation des arriérés dus avec les taxes à payer via le Fonds de soutien au secteur de l’énergie (Fse). Ceci soulagerait énormément la trésorerie des sociétés de distribution pétrolière présentement étranglées par la pression fiscale et douanière
«En ces temps difficiles, il faut maximiser la souplesse pour la recherche de solution «en bas». Certainement pas créer de coûteuses nouvelles illusions «en haut»», écrivait l’économiste Emmanuel Martin.
Ameth GUISSE
Président Association Sénégalaise des Pétroliers
Par Ibou FALL
UN AUTHENTIQUE SENEGALAIS AU PALAIS
Comme tout bon Sénégalais, l’argent est son aphrodisiaque, pour résumer. Caresser une liasse de francs Cfa frais et tranchants peut provoquer chez lui un début d’érection
Comme tout bon Sénégalais, l’argent est son aphrodisiaque, pour résumer. Caresser une liasse de francs Cfa frais et tranchants peut provoquer chez lui un début d’érection.
Le pouvoir politique, il s’en fiche comme de sa première couche-culotte. Son amour pour l’argent n’est pas immodéré : il est indécent.
Quand la petite délégation de politiciens endimanchés débarque chez lui à un an de la Présidentielle pour lui demander de briguer la fonction suprême, il se dit que c’est une bande d’escrocs qui n’en veulent qu’à ses économies.
Il les écoute à peine, ces gagne-petit…
Et puis, au moment où ce cirque commence à l’ennuyer sérieusement, pendant qu’il cherche à écourter l’audience, une phrase apparemment anodine le fait basculer : «Le budget total des cinq futurs mandats s’estime à trente-cinq mille milliards de francs Cfa.»
Son sang ne fait qu’un tour.
A ses yeux, le petit ramassis de politicards en mal de porte-drapeau retrouve des couleurs, surtout lorsque le gang des futurs braqueurs du Trésor public annonce sa mise : ils sont prêts à risquer douze milliards de misérables francs Cfa pour l’installer au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor
C’est connu, la chair est faible…
Cela fait quelque temps qu’ils le surveillent, avouent-ils : il est la coqueluche de la jet-set et fait rêver dans les bas-fonds. Les journaux «people» vendent mieux quand il en fait la «une» ; une soirée qu’il ne parraine pas n’en est pas vraiment une ; et l’actualité dans laquelle son petit doigt ne trempe pas, n’est qu’un ragot de bas étage.
Ses femmes, ses enfants, sa mère, son père, ont leurs sagas fantasques que leurs exubérances mondaines enrichissent au quotidien.
Sa tribu, à force de dépenses folles, agace les bourgeois coincés auxquels elle fait de l’ombre dans les conversations en haut lieu, et inspire les fantasmes des familles du ghetto de banlieue…
Ah, les voyages à La Mecque des géniteurs, annoncés devant un parterre de journalistes dociles et d’influenceurs mal élevés, et les baptêmes de la marmaille qui finissent à grands coups de pistolets dont les munitions sont des billets de dix mille francs Cfa alignés dans le chargeur.
Les débats font rage et le pays se partage en deux lors des épousailles de la médiatique niârêl, assaisonnées du clinquant lot de consolation pour la âwo qui gagne, pour sa peine, un titre foncier exhibé en public, un carrosse à zéro kilomètre au compteur et un chèque en blanc à neuf chiffres minimum.
Dans les cercles où le ragot règne sans partage, les griots multiplient les anecdotes pour magnifier son geste. C’est connu : «Il est beau, il est riche, il est gentil et il donne de l’argent !»
Le tri des soupirantes qui guignent la très disputée place de niârêl sera plus que féroce.
Les charlatans chanceux en ruineront quelques-unes, et pas des plus moches. Et, à l’occasion, ils se payent même sur la bête.
Quand on peut éviter le gaspillage, pourquoi se gêner, n’est-ce pas ?
Pour tout dire, il n’y a pas plus Sénégalais que notre loustic, et les entrepreneurs politiques qui ont du nez, malgré leurs fiascos électoraux répétés depuis cinq décennies, ne s’y trompent pas : c’est le bon poulain pour la prochaine course !
Marché conclu : l’homme de la situation scelle un pacte avec les situationnistes de la saison. Ça ne peut pas mieux tomber. Dorénavant, son patronyme se précède du titre suprême : Président.
Autant s’y habituer tout de suite. Il reste quelques, euh, inclinations à gommer : sa tendance à déblatérer sous le contrôle de l’alcool frelaté qu’un fidèle sous-fifre lui ramène sous le sabador le soir, quand tous les rats sont noirs.
Une longue querelle des anciens et des modernes à ce scabreux propos aboutit à un accord dynamique : ce n’est pas à lui de changer de discours, mais à son staff de transformer son pet malodorant en parfum enivrant. C’est aussi cela, la politique !
Le sort en est jeté, et ça roule tout seul durant la campagne : ça fait tellement longtemps que le Sénégalais ordinaire entend parler de lui et rêve de le voir en vrai… Ses meetings refusent du monde et ses paroles sont bues goulûment par un Peuple avide de rêves surréalistes. Passons au programme…
Promettre des emplois fictifs et de l’argent facile à la cantonade ; des conjoints aux célibataires timides ; des mosquées inachevées à chaque coin de rue ; des prix d’amis pour tout ce qui frétille dans les marchés ; les factures internet, l’eau et l’électricité en moratoires différés indéfiniment ; les «Yâssa» au poulet de week-ends offerts en fin de mois ; le lundi férié une semaine sur deux ; le mouton de Tabaski gratis ; les deuxièmes épousailles subventionnées ; des condamnations avec sursis aux agresseurs sexuels et grâces présidentielles aux détourneurs de deniers publics…
Que veut de plus le Peuple ?
Bien entendu, il faudra quelques mesures qui fâchent pour incarner l’autorité… Primo : ne pas parler wolof sera un délit passible d’expulsion du territoire. Les noms de famille, hormis Ndiaye et Diop, feront l’objet d’une enquête poussée sur la nationalité de l’impétrant. Le Bazin passe d’étoffe importée à patrimoine culturel national.
Inutile de le préciser, depuis la nuit des temps, nous sommes musulmans… Tout ce qui ressemble à un païen devient prohibé. Ne sont tolérées que les pratiques occultes clandestines que l’on nie devant son marabout
destines que l’on nie devant son marabout. Précision d’importance : tout Sénégalais qui ne se soumet pas à l’autorité d’une chapelle confrérique est excommunié avant de se voir déchu de sa nationalité.
La seule couleur de peau tolérée est le noir de jais. On admet à peine l’adoucissement qui permet de virer du noir impénétrable au blanc lymphatique.
En un mot, le khêssal.
Ses produits seront réglementés, soumis à autorisation, comme l’importation du riz au temps des socialistes. D’autres produits de consommation courante connaitront le même standing : les mèches de cheveux «naturels», les faux ongles, les faux cils, les fausses hanches.
Pour simplifier, il y a un bonus pour tout ce qui stimule la baise chez les éjaculateurs précoces…
Sérieux : vous pensez que nos compatriotes résisteront à pareil candidat ?
PR MARY TEUW NIANE VEUT CORRIGER LE DEPHASAGE CULTUREL DU SYSTEME EDUCATIF
Dans un entretien spécial accordé à L'As tv, Pr Mary Teuw Niane non moins président du Mouvement pour la transformation nationale (Mtn/MotnA) est revenu sur les grands axes de son programme, tout en mettant le curseur sur la réforme du système éducatif.
L'ancien ministre de l'Enseignement Supérieur veut un système éducatif adapté aux réalités socioculturelles du Sénégal. Dans un entretien spécial accordé à L'As tv, Pr Mary Teuw Niane non moins président du Mouvement pour la transformation nationale (Mtn/MotnA) est revenu sur les grands axes de son programme, tout en mettant le curseur sur la réforme du système éducatif.
Universitaire, ancien recteur de l'UGB et ex ministre de l'Enseignement Supérieur, Pr Marie Teuw Niane aurait manifestement commis un crime de lèse majesté de ne pas mettre l'accent sur l'éducation, dans son programme. C'est pourquoi le président du Mouvement pour la Transformation nationale (MTN/MOTNA) et candidat à l'élection présidentielle compte mettre l'éducation au cœur de ses priorités s'il est élu président de la République. «J'ai une vision de l'ensemble du système éducatif. J'ai une vision de l'enseignement supérieur que j'avais commencée à dérouler jusqu'en 2019. Mais j'ai une vision du système en entier», a fait savoir Pr Marie Teuw Niane lors de cet entretien accordé à l'AS TV avant d'ajouter : «Notre système, il est d'abord en déphasage avec ce que nous sommes. Nous parlons nos langues nationales, ce n'est pas dans le système. Nous sommes des croyants musulmans, chrétiens ou religieux traditionnels, ce n'est pas à l'école. Nous avons des valeurs de culture et de civilisation que nous ont laissées nos ancêtres, ça aussi, ce n'est pas à l'école. Il y a d'abord ce premier grand déphasage.» Le deuxième grand déphasage, d'après lui, c'est que pour construire le développement d'un pays, il faut des gens compétents et surtout une jeunesse compétente. «Or nous avons défavorisé la formation professionnelle. Donc il faut redresser cette insuffisance», prône-t-il en outre. Mettant toujours en évidence les grands axes de son programme sur le plan éducatif, l'ancien ministre déclare : «C'est pourquoi notre système éducatif introduira dès le début les langues nationales, l'enseignement des religions. L'enfant musulman apprendra sa religion musulmane. L'enfant chrétien apprendra sa religion chrétienne.» Dans les réformes qu'il prône aujourd'hui pour un système éducatif adapté, il y a, selon lui, l'introduction des valeurs de culture et de civilisation.
Dans le même ordre d'idées, il a indiqué aussi que son programme prendra en charge l'enseignement des métiers. Soulignant dans la foulée que l'Etat a péché sur ce plan. Déclinant toujours sa vision, Pr Mary Teuw Niane a estimé qu'il va soutenir l'Entrée en sixième. «En CM2 on ne fera que le certificat. Il faut permettre à tous les jeunes d'aller jusqu'au niveau de 10 ans. Mais en CM2, on les divise en deux. Une moitié va faire les cursus actuels mais renforcée en sciences et en technologie et en initiation à un métier, et l'autre moitié va faire ce qu'on appelle les collèges polyvalents de formation professionnelle et technique», renseigne le membre de l'Académie nationale sciences et techniques. Par ailleurs, il signale qu'après le Bac, il y aura, s'il est élu président de la République, les universités telles qu'elles existent aujourd'hui, les ISEP. «Et nous aurons les universités nationales technologiques. Et nous voulons en créer cinq. À Matam, à Mbacké, à Mbour, à Vélingara et à Tambacounda», promet-il non sans indiquer qu'ilfaudra introduire aussi le numérique dès le primaire.
S'exprimant par la même occasion sur la fermeture de plusieurs universités, l'ex-patron de l'enseignement supérieur affirme : «Je suis très peiné par la fermeture des universités qui est une très mauvaise chose. Pour nous, le socle de la transformation nationale que nous voulons, c'est l'éducation et la formation. C'est grave que la plus grande université sénégalaise puisse fermer ses portes depuis presque 6 mois.» Et de son avis, les mêmes causes ont produit les mêmes effets, à savoir la massification des universités. «Lorsque j'étais arrivé au ministère de l'Enseignement Supérieur en 2012, j'avais trouvé une université de Dakar autour de 100 mille étudiants, et l'une des premières préoccupations que j'ai eues, c'est de réduire le nombre d'étudiants en jouant sur l'orientation des bacheliers, en jouant aussi sur le fait qu'une partie des bacheliers était orientée vers le privé pour que l'université puisse accueillir un nombre correct d'étudiants. Quand je quittais, le cadre était à 76 mille étudiants. Mais malheureusement quand j'ai quitté, dès la rentrée suivante, le gouvernement a pris la décision de ne plus orienter les bacheliers dans le privé», révèle Pr Niane
«L'ETAT EST COUPABLE»
A l'en croire, l'État est d'abord coupable. «Parce que c'est l'Etat qui a produit la massification», s'insurge-t-il. Toutefois, il trouve inadmissibles les événements qui se sont passés à l'UCAD. Le temple du savoir, insiste-t-il, c'est ce qu'on a de mieux et la jeunesse, c'est le besoin qu'elle a : «le besoin de formation. Maintenant, il est du rôle de l'Etat de pacifier l'espace universitaire», trouve le candidat à l'élection présidentielle. Poursuivant son diagnostic, il précise: «On était arrivé à normaliser la situation. Et c'est ce retour en arrière qui est incompréhensible.»
«ON NE PEUT PAS ENLEVER LA POLITIQUE A L'UNIVERSITE »
Il rappelle aussi que c'est illusoire de vouloir enlever la politique de l'université. «Parce que d'abord, c'est là où on forme les cadres qui vont diriger la nation. S'ils n'apprennent pas la politique à l'université, où est-ce qu'ils vont l'apprendre ? Ça a été toujours comme ça et dans tous les pays du monde. Mais autant on a des idées politiques, autant l'université n'est pas un espace de confrontations partisanes. Il faut éviter d'en faire un espace de confrontations partisanes», recommande l'enseignant. Citant les exemples de Me Abdoulaye Wade, Cheikh Anta Diop, Abdoulaye Bathily, il pense que les professeurs membres de partis politiques sont nombreux. «Le débat n'est pas dans le fait qu'il y ait de la politique à l'université. Le débat, c'est d'éviter de faire de l'espace universitaire un espace de confrontations partisanes», prône-t-il.
Revenant sur sa candidature, il a fait savoir qu’à l'heure actuelle, ils ont dépassé les 50 mille parrains. Nous avons dépassé aussi les 8 régions où nous avons les 2 000 parrains. Donc nous remplissons les conditions pour être éligible au niveau de la présidentielle de 2024», rassure le candidat. Toutefois, il a demandé pour la prochaine fois que les candidats qui ont des députés ne puissent pas participer au parrainage citoyen.
Marche des impactés du TER
Les impactés du Train express régional (TER) de Pikine à Sébikotane comptent marcher le 16 décembre prochain à Sébikotane. Ils s'indignent des lenteurs de l'affectation des sites de recasement au Lac Rose et à Sébikotane et le paiement des chèques de vulnérabilité, d'accompagnements sociaux et de pertes de revenus locatifs. Ils ont d'ailleurs déposé une lettre d'information sur la table des autorités préfectorales.
Macky Sall à Brazzaville, à Doha…
Le président de la République a quitté hier Dakar. Il va participer au 21e Forum de Doha ouvert depuis le 2 octobre et qui prend fin le 28 mars prochain. Au Qatar, Macky Sall va présider, le 10 décembre, la journée nationale dédiée au Sénégal qui se déroulera en deux temps : un moment officiel et le forum économique. Le Forum économique verra la participation du secteur privé des deux pays, des institutions gouvernementales et des organisations internationales. Mais avant de fouler le sol du Qatar, Macky Sall va faire une escale à Brazzaville. Seulement les services de la présidence sénégalaise n’ont rien évoqué sur son agenda au pays de Dénis Sassou Nguesso.
…puis à Genève et regagne Dakar, le 13 décembre
Restons avec le Président Macky Sall qui est aussi attendu à Genève. Dans la capitale helvétique, le chef de l’État prendra part, sur invitation du Haut-Commissaire aux droits de l'Homme des Nations unies, à la commémoration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme sur le thème : « L'avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité ». Le Président Sall répondra également, selon la présidence sénégalaise, à une invitation de la Directrice générale de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) pour s'adresser au Conseil général de l'OMC sur le thème du « Commerce mondial inclusif et durable ». Le retour du Chef de l'État est prévu pour le 13 décembre.
Alioune Diouf quitte Benno pour Boun Dionne
Un départ des prairies marron beige à Kaolack. Après avoir suspendu dernièrement toutes ses activités politiques au sein de la mouvance présidentielle, le responsable politique apériste à Kaolack, Dr Alioune Diouf a décidé de tourner définitivement le dos à ses ex-camarades pour soutenir la candidature Mouhammad Boun Abdallah Dionne. Il invite tous les Sénégalais et particulièrement les populations de Kaolack à le rejoindre dans sa nouvelle dynamique pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Dr Diouf avait, dans une note rendue publique, dénoncé un manque de considération et de reconnaissance de la part du top management de l’Alliance pour la République à son égard.
Innocence Ntap Ndiaye au groupe de travail de Haut niveau de l’Onu
La présidente du Haut conseil du dialogue social a pris part, hier, à une réunion de Haut niveau du Groupe de travail des Nations unies. La réunion portait sur «Entreprise et Droits humains». Dans sa communication, Innocence Ntap Ndiaye a évoqué les mesures pouvant aider à prévenir les «instabilités politiques» dans les pays où existent des ressources extractives comme le Pétrole et le Gaz. Il faut rappeler que le Groupe de travail des Nations unies a présenté en octobre dernier un rapport sur les entreprises et les droits humains, qui vise à fournir des orientations pratiques aux États membres des Nations unies. L’objectif est d’attirer l’attention des États membres en vue de promouvoir un dialogue inclusif afin d’éviter certains conflits aux conséquences désastreuses. La présidente du Haut conseil du dialogue social a, à cet effet, mis en exergue la démarche d’anticipation des autorités sénégalaises pour prévenir les conflits à travers des concertations inclusives avec toutes les parties prenantes au processus. Innocence Ntap Ndiaye a, sous ce rapport, cité l’engagement à un plus haut niveau de l’Etat du Sénégal pour instaurer un dialogue sincère avec les parties prenantes dans le règlement des conflits dans les institutions et entreprises sénégalaises.
Synatracom en tournée
Le syndicat autonome des travailleurs du commerce (Synatracom) était hier en tournée dans certaines entreprises pour expliquer les enjeux des élections de représentativité des centrales syndicales. Le responsable du syndicat invite les travailleurs à voter l'Unsas pour la révision de la convention collective du Commerce qui date du 16 novembre 1956. Snats renforce les rangs de l’Udts/Fo L'Union démocratique des travailleurs du Sénégal/ Forces ouvrières (Udts/Fo) de feu Seyni Mbaye Ndiaye, qui compte prendre part aux élections de représentativité des centrales syndicales sous sa propre bannière, a enregistré hier un soutien de taille en la personne de Mor Diop, secrétaire général du syndicat national des auxiliaires du transport du Sénégal (Snats). Les responsables de ladite centrale ont tenu hier un point de presse pour se prononcer sur la situation du monde du travail. Ils n’ont pas manqué de dénoncer l'échec des centrales syndicales représentatives sortantes qui ne se préoccupent pas des travailleurs. Ils appellent à l’alternance générationnelle.
Sit-in des travailleurs de la Cbao
Les agents de la Compagnie bancaire de l'Afrique occidentale (Cbao) poursuivent leur bras de fer avec la direction générale. Ils ont tenu hier un sit-in pour étaler encore leurs doléances dont la révision à la hausse de leurs salaires et de certaines primes. Le secrétaire général du collège des délégués du personnel de l’institution financière promet le déroulement d’une série d'actions.
Colère du député Mamadou Lamine Diallo
Le député Mamadou Lamine Diallo est moins chanceux que les autres leaders de l’opposition. Selon le président du mouvement Tekki, on lui a refusé le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, dit-il, les juges d’instruction l’avaient autorisé à rendre visite à Birame Soulèye Diop, président du groupe parlementaire Yewwi et au maire des Parcelles Assainies, Jamil Sané de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba ? s’interroge Mamadou Lamine Diallo.
Inauguration du sanctuaire marial de Popenguine
Le nouveau sanctuaire marial de Popenguine sera inauguré samedi prochain. L’annonce a été faite par le chef de l’Etat en conseil des ministres. A cet effet, il a rappelé la priorité accordée à la construction et à la modernisation des édifices religieux, dont la réalisation du nouveau sanctuaire marial de Popenguine. Le Président Sall félicite la communauté chrétienne, les entreprises sénégalaises et le Bureau d’Architecture et de Conservation des Palais nationaux, qui ont permis l’aboutissement de cet important projet. Il demande au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur de veiller au bon déroulement de la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine, en présence du Secrétaire d’Etat du Saint Siège, le Cardinal Pietro Parolin, représentant du Pape François.
Malick Sarr nommé DAGE du ministère de l’Économie
Malick Sarr atterrit au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération après avoir travaillé pendant longtemps au ministère de l’Environnement. Spécialiste en finances publiques et en passation des marchés publics, il a été nommé hier Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement (DAGE) au ministère de l’Économie, en remplacement d’Ousmane Ngom. Ce dernier, spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement Modou Bara Ndiaye. Aziz Fall, expert en management, est promu coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du développement du secteur privé et des partenariats au ministère de l’Économie. Pr Magaye Diop, Directeur des Classes préparatoires aux grandes écoles Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, Magaye Diop est promu Directeur des Classes préparatoires aux grandes écoles. Ibrahima Guèye, lui, est nommé Directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, au ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants. Pape Cheikh Guèye devient Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au ministère de l’Élevage et des Productions animales, en remplacement de Mamadou Guèye. Aïssatou Liwane Dogue, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil. Son collègue Moussa Diagne est nommé inspecteur technique à l’inspection de l’Administration centrale et territoriale du ministère de l’Intérieur.
Baye Modou Fall alias Boy «Djinné» arrêté à nouveau
Retour à la case prison de Baye Modou Fall alias Boy « Djinné ». Le récidiviste élargi de prison au mois d'août 2023, Boy Djinné, est à nouveau interpellé par la Gendarmerie nationale dans la nuit du 05 au 06 décembre 2023 sur l'autoroute à péage, aux environs de 04 heures 30 minutes. Selon la gendarmerie nationale, Baye Modou Fall et ses complices avaient planifié le cambriolage d'une maison à Touba. Ayant écho de la préparation du coup, les éléments de la compagnie de Thiès ont déjoué le plan avant de procéder à l'arrestation de son initiateur avec du matériel qui pourrait faciliter la manœuvre. Les pandores ont saisi un laser coupant, un chalumeau, des marteaux et des brins, un lot de cagoules et de gants et un véhicule de marque Audi A4 sans papiers.
Réplique de Nata Samb Mbacké à Mimi Touré
Réponse du berger à la bergère. La réplique de l’administrateur du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), Nata Samb Mbacké à l’ancien Première ministre n’a pas tardé. Aminata Touré avait soutenu qu’il fallait avoir des connaissances à la FAISE pour obtenir un financement. Toute honte bue, Mme Touré crache à la soupe qu’elle a mangée depuis 11 ans, déclare Nata Samb Mbacké dans un communiqué reçu à «L’As». A l’en croire, malgré les stations qu’elle a eu à occuper, Mimi Touré ne maîtrise pas l’acronyme du FAISE qui n’est pas « un fonds d’aide» mais un « fonds d’appui» en faveur de nos compatriotes établis à l’étranger. Elle souligne que le budget du FAISE a été multiplié par dix en 2017 avec l’instauration du financement des femmes de la diaspora qui accompagne désormais le financement des Sénégalais de l’Extérieur (FSE) qui a accompagné 643 projets porteurs implantés dans les 14 régions du Sénégal. A son actif, ajoute Nata Samb Mbacké, le FAISE, dans le cadre du financement des femmes de la diaspora, a financé plus de 3 000 projets pour 8 000 femmes établies dans 40 pays. Elle précise, par contre, qu’il n’appartient pas au FAISE de désigner ceux ou celles qui désirent obtenir les financements. Mme Mbacké fustige la sortie d’Aminata Touré dont l’objectif est de jeter l’opprobre sur une institution
L’incendie du marché de Boucotte a fait perdre à 1,5 milliard
L’incendie survenu mardi au marché Saint Maur de Ziguinchor, communément appelé marché Boucotte, a entraîné des dégâts matériels et financiers évalués provisoirement à 1, 5 milliard de francs CFA, a révélé, mercredi, le secrétaire général dudit marché, Serigne Kassé. « Le bilan est lourd. Nous avons subi des pertes qui sont estimées provisoirement à 1,5 milliard de francs CFA pour près de 200 commerçants impactés », a-t-il précisé lors d’un point de presse. Cet incendie a ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4 000 mètres carrés. Serigne Kassé a fait savoir qu’une réunion de crise entre les responsables du marché de Boucotte et la mairie de Ziguinchor s’est tenue ce mardi, jour où s’était déclaré l’incendie. Cette rencontre a permis de tomber d’accord sur la destruction des cantines qui obstruent les voies d’accès, la création des conditions d’un accès en permanence aux bouches d’incendie et le relogement des commerçants impactés par l’incendie, at-il ajouté.