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23 mai 2025
INCENDIE AU POSTE DE BEL AIR, SENELEC ANNONCE DES PERTURBATIONS
La Fourniture d’électricité risque d’être perturbée dans certaines zones de Dakar, ce mardi. En effet, la Senelec a annoncé que son poste de Bel Air a pris feu.
iGFM - (Dakar) La Fourniture d’électricité risque d’être perturbée dans certaines zones de Dakar, ce mardi. En effet, la Senelec a annoncé que son poste de Bel Air a pris feu.
La Sénelec vient d’annoncer qu’un incendie a frappé son poste positionné à Bel Air. Ce qui risque d’avoir un impact certain sur la fourniture d’électricité dans plusieurs zones de Dakar. Dans son communiqué de presse plaqué sur sa page facebook, la société signale que ces perturbations impacteront la fourniture d'électricité dans le centre-ville de Dakar et le Port de Dakar. «Les travaux sont en cours», indique la société nationale d’électricité.
DAKAR ET MADRID VEULENT INTENSIFIER LA LUTTE CONTRE « LES RÉSEAUX DE TRAFIC DE MIGRANTS »
Le Sénégal et l’Espagne travaillent ensemble pour démanteler les réseaux de trafiquants de migrants, ont indiqué lundi, à Dakar les ministres de l’Intérieur des deux pays, mettant en exergue les efforts déployés par les forces de sécurité pour endiguer ce
Dakar, 30 oct (APS) – Le Sénégal et l’Espagne travaillent ensemble pour démanteler les réseaux de trafiquants de migrants, ont indiqué lundi, à Dakar les ministres de l’Intérieur des deux pays, mettant en exergue les efforts déployés par les forces de sécurité pour endiguer ce phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernière semaines.
« La marine nationale, la gendarmerie, la police et la guardia espagnole travaillent ensemble. Nous travaillons ensemble pour démanteler le réseau de la migration irrégulière’’, a déclaré Fernado Grande Marlaska au sortir d’une réunion avec son homologue sénégalais Sidiki Kaba.
« (…) nous allons faire ensemble la lutte contre la migration irrégulière qui constitue un danger pour les personnes », a ajouté l’officiel espagnol.
Son homologue sénégalais a abondé dans le même sens.
« Nous avons pu analyser la question de l’immigration. Nous sommes convenus que c’est un défi énorme qui est posé aussi bien à l’Espagne, pour l’Union européenne et pour l’ensemble de nos partenaires. Nous sommes convenus que ce qui est à combattre avec force c’est l’immigration irrégulière », a souligné Sidiki Kaba, le ministre sénégalais de l’intérieur et de la sécurité publique.
Il a indiqué que dans ce sens que « le Sénégal a montré sa détermination, (…), en mobilisant l’ensemble des forces de défense et de sécurité, à la fois la gendarmerie, la police, les pompiers, la marine, donc les Armées (…) pour arraisonner ces bateaux qui transportent les migrants avec la complicité surtout d’un certain nombre de réseaux qui sont à l’origine de ce trafic, des réseaux qu’il faudrait combattre’’, a-t-il dit.
Selon lui, « le nombre d’arraisonnement de bateaux, de navires et pirogues clandestins a pu démontrer des résultats satisfaisants. Et pas moins de sept mille arrestations ont été réalisées ».
« C’est des chiffres très importants. Ceux qui s’adonnent à cette pratique sont arrêtés et traduits devant la justice. Ce qui montre la détermination du Sénégal à lutter contre ce phénomène », a-t-il salué.
Il s’est aussi félicité de l’état de la coopération entre le Sénégal et l’Espagne. « C’est une coopération efficiente depuis 2006 et nous nous sommes engagés ensemble pour la renforcer. Car elle est très fondamentale et importante », a-t-il dit.
« Nous sommes convenus, a-t-il ajouté, que nos deux pays doivent continuer à travailler dans le cadre de l’Union européenne pour essayer davantage de trouver les meilleures solutions à l’avenir pour que le partenariat entre nous puisse déboucher sur des résultats positifs entre nos deux pays ».
LES OUBLIES DE CISSE QUI RAYONNENT EN TURQUIE
Mbaye Niang et Mame Baba Thiam. L’un est absent depuis novembre 2019 alors que l’autre l’est depuis l’après barrages du Mondial 2022
Bés Bi le Jour |
Lamine Mandiang DIEDHIOU |
Publication 31/10/2023
L’un est absent depuis novembre 2019 alors que l’autre l’est depuis l’après barrages du Mondial 2022. Si leurs performances en club sont bonnes, Mame Baba Thiam et Mbaye Niang semblent tout de même ne plus faire partie des plans d’Aliou Cissé. Leur come-back en équipe nationale n’est non plus à l’ordre du jour à quelques mois de la Can Côte d’Ivoire 2024 même s’ils peuvent prétendre briguer une place.
Mbaye Niang, l’aune d’une résurrection
Transféré dans les derniers moments du mercato estival, Mbaye Niang réussit pour le moment ce qu’il était venu chercher à Adana Demirspor, la relance de sa carrière après ces dernières saisons en dents de scie entre Rennes, Al-Ahli (Arabie saoudite), Bordeaux et Auxerre. L’international sénégalais s’est encore illustré en marquant deux buts lors du succès de son équipe à Konyaspor samedi (3-0). Un doublé qui lui permet de comptabiliser désormais 6 buts en 10 matchs de championnat, soit un but de moins comparé à son total de la saison précédente (7 buts) en 32 matchs disputés avec l’Aj Auxerre. L’attaquant âgé de 28 ans est le quatrième meilleur buteur de la Süper Lig à égalité avec Szymanski (Fenerbahçe) et Kara (Kasimpasa).
Cette idylle naissante avec l’actuel troisième du championnat turc sonne la résurrection d’un joueur promis à un bel avenir mais qui s’est sabordé à cause de mauvais choix, problèmes de comportement et/ou d’inconstance. L’ancien joueur du Stade rennais semble avoir retrouvé de sa verve à moins de trois mois de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Attaquant attitré des Lions lors de l’édition 2019 où il avait terminé la compétition avec aucun but marqué, Mbaye (23 sélections, 4 buts et 2 passes décisives) a accusé du retard par rapport à la concurrence dans la Tanière. Boulaye Dia, Habib Diallo et Nicolas Jackson ont désormais les faveurs du technicien aux dreadlocks qui pourrait conserver ce trio de pointe pour sa liste à la Can. S’il connaît un meilleur début de saison que ces trois autres attaquants, Mbaye Niang ne devrait pas revenir dans les bonnes grâces d’un sélectionneur national qui n’a plus fait appel à lui depuis les deux premiers matchs des éliminatoires de la CAN 2022 en novembre 2019. Mis sur le banc contre le Congo, il avait déclaré forfait pour le long voyage en eSwatini où l’équipe gagnera grâce à un triplé de Famara Diedhiou. Il n’a plus été appelé depuis lors et il est difficile de songer à son retour dans la Tanière après avoir exprimé un désir de prendre du recul par rapport à la sélection nationale comme relaté par Aliou Cissé en octobre 2020. Trois ans après, la pilule n’est pas toujours pas passée. Mbaye Niang a essayé de recoller les morceaux avec cet appel du pied via une interview accordée à Record en mai 2022 pour témoigner de sa volonté de prendre part au Mondial. Une sortie qui n’a pas eu l’effet escompté puisqu’il a été zappé par l’entraîneur des Lions. En dépit de cette rédemption en Turquie, Mbaye Niang a très peu de chances d’intégrer de nouveau la Tanière. A moins d’un gros retournement de situation pour un Aliou Cissé qui n’a d’objectif la reconquête de ce Graal.
Mame Baba Thiam, troisième meilleur buteur de Turquie
Son nom est beaucoup plus connu sur une parodie de Jaaw Ketchup que sur ses performances lors de la Can 2022. Mais Mame Baba Thiam figure parmi les champions d’Afrique au Cameroun même s’il n’a pas marqué les esprits. Titularisé contre la Guinée, il a été peu influent en attaque aux côtés de Sadio Mané et Habib Diallo. Il a suivi le reste du tournoi soit sur le banc ou en tribunes. Rebelote lors des barrages du Mondial contre l’Egypte. Zappé depuis lors, Mame Baba s’est taillé une bonne réputation à Kayserispor. Après 12 buts lors de sa première saison puis 8 pour sa deuxième, il est déjà à 8 buts en dix matchs de Süper Lig cette saison. Ce qui fait de lui le troisième meilleur goleador du championnat derrière le duo Mauro Icardi – Edin Dzeko (tous les deux auteurs de 10 buts).
Des performances probantes qui ne tapent pas dans l’œil d’un Aliou Cissé qui semble avoir fait une croix sur celui qui ne compte que 4 sélections. A l’heure où Boulaye Dia, Habib Diallo et Nicolas Jackson sont inconstants en ce début de saison, Mame Baba Thiam peut rêver. La prochaine liste d’Aliou Cissé pour les deux matchs des éliminatoires du Mondial prévus en novembre édifiera sur son espoir ou son désenchantement. Mbaye Niang et Mame Baba Thiam ont des arguments pour prétendre à un retour mais ne semblent pas pouvoir convaincre El Tactico à leur redonner une nouvelle chance.
ANTA BABACAR TIRE SUR LE CANDIDAT DE LA CONTINUITE
Anta Babacar Ngom, qui inaugurait, dimanche, sa permanence à Mbacké, estime que cette continuité n’est ni plus ni moins que «la faim, le chômage endémique des jeunes, l’émigration clandestine».
Bés Bi le Jour |
Malick SY |
Publication 31/10/2023
La candidate de l’Alternative pour la relève citoyenne (Arc) prône la rupture et tire sur le candidat de la continuité, Amadou Ba, sans le nommer. Anta Babacar Ngom, qui inaugurait, dimanche, sa permanence à Mbacké, estime que cette continuité n’est ni plus ni moins que «la faim, le chômage endémique des jeunes, l’émigration clandestine».
Jusque-là, elle avait un discours moins offensif. Mais Anta Babacar Ngom a décidé d’élever le ton. Et c’est pour tirer sur le régime de Macky Sall sans le nommer. A Mbacké où elle a inauguré la permanence de son mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc), elle a appelé à la rupture avec ce qui est là. «L’Arc ne milite pas pour la continuité, mais pour la rupture. Il faut que les pratiques dont nous avons toujours souffert cessent. Ça suffit ! Ils ont dit la continuité. Dans cette élection, il y en a qui prônent la continuité et d’autres la rupture. La continuité c’est la faim, le chômage endémique des jeunes, l’émigration clandestine et son lot de morts. Or, nous voulons y mettre fin et travailler pour notre pays. On ne peut construire ce pays par des paroles. Pour développer ce pays, il faut le confier à un industriel, et c’est Anta Babacar», a dit la candidate à la Présidentielle.
Elle a justifié l’ouverture de la permanence de l’Arc à Mbacké par une volonté de se rapprocher des populations. «Elle marque une nouvelle étape de la campagne pour la candidate, qui place la proximité au cœur de ses préoccupations. C’est un signal fort envoyé à tous les citoyens. Leur voix compte et leur participation est cruciale pour façonner l’avenir du pays», a-t-elle dit. Parce que, également, dit-elle, elle «est talibé mouride et originaire du Baol ». Pour la candidate, cette permanence régionale est aussi «un acte symbolique pour le mouvement Alternative pour la relève citoyenne, dessinant encore un plus son ancrage politique. L’objectif est ici de massifier la structure, favoriser la proximité avec les militants, afin d’être au plus près de la population».
CENA, COUR SUPREME ET CEDEAO SONKO DANS L’URGENCE DE TROIS FRONTS DECISIFS
Sonko dont l’avenir présidentiel est toujours suspendu à la question de sa réintégration sur le fichier, refuse de capituler face au pouvoir en place
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 31/10/2023
A seulement trois mois d’une échéance décisive, Sonko dont l’avenir présidentiel est toujours suspendu à la question de sa réintégration sur le fichier, refuse de capituler face au pouvoir en place. Il est entre offensive de ses avocats devant la Cour de justice de la Cedeao, le pourvoi de l’Etat à la Cour suprême, la Cena.
Comme annoncé par Bés bi, dans son édition du samedi, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a répondu à Sonko, ce lundi. L’organe de contrôle et de supervision des élections a appris que la décision est pourtant tombée hier avec un courrier envoyé au ministère de l’Intérieur ou la Dge et aux avocats du maire de Ziguinchor. Seulement, la teneur est restée secrète jusqu’au moment où nous couchions ses lignes. Des deux côtés l’information n’avait pas suinté. Me Cledor Ly et Cie avaient demandé à Doudou Ndir et son équipe d’user de leurs prérogatives après le refus de la Dge de remettre des fiches de parrainage à leur client. L’avenir politique du plus célèbre détenu au Sénégal pourrait aussi prendre une autre tournure avec la sentence attendue du côté de la Cour suprême, saisie d’un pourvoi en cassation par l’agent judiciaire de l’Etat après la décision du juge du Tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Le Directeur général des élections, en dépit de cette décision de Sabassy Faye notifiée au préfet de Ziguinchor, n’a pas daigné recevoir le mandataire de Sonko, Ayib Daffé. Thiendella Fall estime que la décision n’est pas définitive puisque l’Etat a introduit un recours devant la Cour suprême. Dans quelques jours, il sera fixé puisque l’Aje a déposé son pourvoi et la défense de Sonko prépare son mémoire. Reste à savoir si la Cour suprême va confirmer ou infirmer la décision de Ziguinchor. L’autre front va se jouer à Abuja (Nigeria), ce mardi, où ses avocats Juan Branco et Ciré Clédor Ly vont plaider leur recours devant la Cour de justice de la Cedeao sur la radiation de Sonko des listes et la dissolution de son parti, le Pastef.
LEONA NIASSENE CONDAMNE ET S’EN LAVE LES MAINS
L’affaire du présumé homosexuel dont le corps a été exhumé et brûlé à Kaolack continue d’alimenter les débats.
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR |
Publication 31/10/2023
Les faits sont graves et se sont passés à Léona Niassène. Le Khalife Serigne Tidiane Khalifa Niass condamne fermement l’exhumation et l’incinération du présumé homosexuel et souligne que sa communauté n’est ni de près ni de loin impliquée dans cet «acte odieux».
L’affaire du présumé homosexuel dont le corps a été exhumé et brûlé à Kaolack continue d’alimenter les débats. C’est ainsi que Serigne Tidiane Khalifa Niass, Khalife de Léona Niassène a sorti un communiqué pour dénoncer «l’acte répréhensible» avant d’apporter des clarifications sur sa position. «En ma qualité de chef religieux et Khalife général de Léona Niassène, je tiens à exprimer notre profonde indignation et notre condamnation catégorique de l’acte répréhensible qui a été commis à l’encontre d’un individu, dont nous n’avons aucune responsabilité sur sa vie privée. Cet acte ne peut en aucun cas être justifié ni toléré. Nous souhaitons également informer l’opinion nationale et internationale que Léona Niassène n’est ni de près ni de loin impliqué dans cet acte odieux. Des informations erronées ont été relayées par des personnes dont les intentions nous sont inconnues, mais nous tenons à réaffirmer que notre communauté condamne toute forme de violence, d’intolérance et d’atteinte à la vie privée des individus», indique le document.
Selon le Khalife, le cimetière ne relève pas de la compétence de Léona Niassène. «Il ne nous incombe en aucun cas de décider qui doit être inhumé ou non dans les cimetières. Nous tenons à prendre l’opinion nationale et internationale à témoin, affirmant haut et fort que Léona Niassène ne prône en aucune manière un tel comportement. Notre foi est basée sur les enseignements de l’Islam, qui promeut la paix, la tolérance, la compassion et le respect des droits individuels. Nous condamnons toute interprétation déviante de notre religion qui justifierait de tels actes. Nous appelons à l’unité, à la compréhension mutuelle, et à la préservation de la paix et de l’harmonie au sein de notre communauté et dans le monde entier», a dit le religieux
Pour finir, le Khalife renseigne que leur engagement envers la foi et les enseignements de l’Islam reste inébranlable et ils continueront à œuvrer pour la promotion de ces valeurs fondamentales.
La Compagnie générale immobilière du Sahel (Cgis Sa) informe de la clôture du programme de commercialisation de parcelles viabilisées sur l’assiette foncière de 30 hectares prélevés sur le site de l’ancien aéroport Léopold Sedar Senghor, à distraire du titre foncier 23.463 /NGA.
Dans un communiqué, la société commercialisatrice exclusive pour le compte de la Caisse de dépôts et consignations (Cdc) révèle que les opérations de commercialisation ont généré un chiffre d’affaires global de 71 milliards de FCFA. La société dont Abdou Khafor Touré est le directeur général précise qu’à ce jour, «plus aucun lot n’est disponible».
La Cgis Sa rappelle que ce programme dénommé «La Cité du parc avait été lancé en juin 2021 et consistait à valoriser et à développer un lotissement composé de 536 lots pour des superficies de 175, 200, 300, 500 et 600 m²». Pour ce qui est de la livraison effective des parcelles et de la pleine jouissance pour les acquéreurs ayant soldé, elle informe également sa clientèle que le calendrier des formalités administratives et notariales est fixé.
«CETTE MEDAILLE DE BRONZE VAUT POUR NOUS SON PESANT D’OR...»
Le chef de l’Etat offre une prime de 5 millions de FCFA à chacun des joueurs de l’équipe nationale de football des malentendants, à leur encadrement et aux membres de la délégation officielle
Le président de la République, Macky Sall, a reçu, hier au palais, l’équipe nationale des malentendants. Ces derniers ont réalisé un parcours plus qu’honorable lors de la dernière coupe du Monde qui s’est tenu en Malaisie. Cette performance n’a pas échappé à la vigilance de son excellence le président Macky Sall qui a tenu à magnifier ce parcours. « Cette médaille de bronze vaut pour nous son pesant d’or », a-t-il soutenu devant une assistance sportive. Macky Sall a profité de cette occasion pour offrir à chacun des Lions une enveloppe de 5 millions FCFA.
Ils sont enfin honorés. Dans une de nos éditions, votre canard préféré avait insisté sur le fait que ces Lions malentendants méritaient tous les honneurs du fait de leur parcours historique et également héroïque lors de la dernière coupe du monde en Malaisie le mois dernier.
Au vu de la célèbre phrase prononcée par l’ex- président de la République du Sénégal, M. Abdou Diouf après le sacre des Lionnes du Basket, «Ku def lu reey, am lu reey», Macky Sall semble marcher dans le même sillage. Les Lions malentendants sont d’autant plus méritants qu’ils ont décroché pour la première fois le trophée continental de la catégorie en 2021 au Kenya.
En les recevant hier pour les honorer au palais de la République, Macky Sall n’a fait que perpétuer une vieille tradition républicaine. Devant une assistance sportive, le chef de l’État a surtout magnifié le parcours exceptionnel des Lions malentendants. «Je suis heureux de vous recevoir avec votre encadrement au Palais de la République après votre brillant parcours en Coupe du monde des malentendants, parcours couronné par une glorieuse médaille de bronze, une première dans l’histoire de notre football. Vous avez ainsi confirmé avec brio votre sacre continental de septembre 2021 au Kenya.
En vous recevant au Palais de la République, j’ai tenu à vous exprimer toute ma joie et ma satisfaction, et celles de la Nations tout entière. Nous sommes fiers de vous» a révélé Macky devant un parterre de sportifs. A l’en croire, les Lions ont tenu haut le flambeau des couleurs nationales match après match face à des adversaires de taille « notamment l’Argentine, la Thaïlande, les États-Unis et l’Ukraine, future championne du monde, que vous avez tenue en échec à deux reprises, ne cédant en demi-finale qu’après la fatidique séance de tirs au but (8-7)». «Puis, vous nous avez offert cette belle médaille de bronze à l’issue d’un match âprement disputé face à l’Egypte. Au regard de votre persévérance dans l’effort, cette médaille de bronze vaut pour nous son pesant d’or» a ajouté le chef de l’État.
A croire Macky Sall, «le handicap est une condition, mais pas un obstacle». «C’est pourquoi, tenant particulièrement à la justice sociale, j’ai établi la carte d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap ; parce que, quelles que soient nos conditions respectives, nous avons tous une humanité commune. Chacun doit avoir la chance de s’épanouir dans la vie (...) En reconnaissance de votre campagne réussie, j’ai le plaisir d’allouer une prime de 5 millions de F Cfa à chacun de vous : joueurs, membres de l’encadrement et de la délégation officielle» a conclu Macky Sall tout en les incitant à la persévérance.
MBAYE DIONE ELU VICE-PRESIDENT DE L’ABAO
C’est un grand honneur, assurément, qui vient d’être fait aux banquiers sénégalais ! Ce à travers l’élection de notre compatriote Mbaye Dione au poste de Deuxième Vice-président de l’Association des Banques de l’Afrique de l’Ouest
C’est un grand honneur, assurément, qui vient d’être fait aux banquiers sénégalais ! Ce à travers l’élection de notre compatriote Mbaye Dione au poste de Deuxième Vice-président de l’Association des Banques de l’Afrique de l’Ouest (ABAO). Cette élection a été notifiée le 19 octobre dernier au Directeur Général de la Banque des Institutions Mutualistes d’Afrique de l’Ouest (BIMAO) par M. Guy Laurent FONDJO, président de l’ABAO. Après lui avoir transmis ses sincères félicitations, M. FONDJO dit se réjouir dans ce courrier de travailler avec Mbaye Dione en étroite collaboration avec les autres membres du comité exécutif que sont, outre eux deux, M. Dela Alabi, premier vice-président, M. Thierno Sy, président honoraire, et Mme Shola Taylor-Pearce, secrétaire générale par intérim de l’Association des Banques de l’Afrique de l’Ouest.
Ancien de la Société générale de Banques au Sénégal (SGBS) où il a fait ses classes, Mbaye Dione a ensuite travaillé au Crédit International, une banque libanaise basée à Dakar, avant d’être appelé à la rescousse de la BIMAO qui était alors dans une situation difficile et qui a connu un redressement spectaculaire en renouant avec les bénéfices depuis qu’il en a pris les commandes. Le nouveau vice-président de la BIMAO est aussi le maire de Ngoundiane, une commune du département de Thiès. Nous lui exprimons toutes nos félicitations pour cette brillante élection !
LES PREMIERS RATS QUITTENT LE NAVIRE
Depuis la désignation d'Amadou Ba comme candidat, les défections se multiplient au sein du camp du pouvoir. Certains y voient le signe d'un naufrage électoral annoncé, d'autres évoquent des frustrations liées aux nouvelles orientations du Premier ministre
En septembre dernier, le président de la République sortant Macky Sall a confié le gouvernail du navire battant pavillon « Bby » à son Premier ministre Amadou Ba pour le conduire à bon port, c’est-à-dire à la présidentielle 2024. Malgré l’expertise managériale du nouveau capitaine, qui est chevronné et rassembleur, des rats quittent le navire les uns après les autres depuis sa désignation ! Des rats et pas des moindres puisqu’il s’agit de gros rats (ministres, anciens ministres, députés, directeurs de société, conseillers spéciaux et autres hauts cadres de l’Apr) comme s’ils avaient flairé un naufrage électoral. Pendant ce temps, les rats artistes, rats chanteurs et rats flagorneurs, qui durant 12 ans de traversée ont joué à fond la musique « Macky Dolima », se la « jouent » douce aujourd’hui le temps d’être orientés par la boussole financière.
Après 12 ans de traversée festive à bord du navire gouvernemental battant pavillon « Bby », le capitaine Macky Sall a finalement échoué dans sa tentative de prendre un troisième cap vers la présidentielle de 2024. Cette décision de « non-troisième » mandat a poussé le président de la République sortant Macky Sall à confier le gouvernail de son gigantesque, juteux et à l’équipage pléthorique à son chef du gouvernement Amadou Ba. A bien des égards, il est le mieux placé comme coach et capitaine pour maintenir le navire dans une mer très agitée afin de le conduire à bon port. C’est-à-dire les rivages de la présidentielle de février 2024. Malgré l’ouverture, l’assurance technique et l’expertise managériale du capitaine Amadou Ba, les rats quittent le navire ! Dans le lot des premiers départs, ceux qui espéraient être ministre ou Premier ministre dans son nouveau gouvernement. Un cadre en service au ministère du Commerce et de la Consommation, dirigé par Abdou Karim Fofana, dit s’attendre à d’autres défections compte tenu du mauvais système de gouvernance et de la politisation de l’administration centrale par les partis. Une politisation qui fait l’objet d’un débat permanent au sein de la fonction publique. « Et à chaque alternance du pouvoir, le débat s’amplifie au grand dam des conseillers techniques et hauts cadres qui ne seront jamais promus ministres alors qu’ils sont les chevilles ouvrières des départements ministériels. La preuve par le ministère du Commerce où le ministre a tout chamboulé pour des raisons politiques. Il ne s’occupe pas du ministère, plutôt il met en avant son statut de porte-parole pour avoir plus de visibilité politique. Ce qui justifie les nombreux échecs de la politique sociale de baisse des prix des denrées alimentaires. Car le prix d’aucun produit n’a connu une baisse, au contraire tout a augmenté » se désole ce fonctionnaire. Avant de s’emporter : « Malheureusement, pour être ministre au Sénégal, il faut faire de la politique politicienne ou s’activer dans des manœuvres médiatiques sur fond de grande gueule ! Je connais de hauts responsables politiques, hauts cadres de l’administration centrale et membres de Benno Bokk Yakaar (Bby) qui vont attendre la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel pour mieux choisir et quitter la baraque » annonce-t-il mystérieusement.
Notre interlocuteur a sans doute dû oublier que d’autres « gros rats » s’adonnent aux jeux de trous en cas de deuxième tour au regard de la position des candidats. Ainsi, ils vont se tailler des croupières, et jouer aux faiseurs de roi, en se rangeant derrière le candidat le mieux placé.
Intelligents et bons nageurs, selon les experts navigateurs, les rats pressentent les catastrophes et se jettent à l’eau avant que le bateau ne coule. Une expression employée pour désigner les lâches et les traitres qui abandonnent leurs compagnons dans des moments difficiles. Justement, le navire « Bby » conduit par un équipage « Apr » semble être dans cette situation de détresse. Les gros rats y occupant des fonctions de ministres, députés, directeurs de société, conseillers spéciaux et autres hauts cadres de l’Administration sont les premiers à le quitter après s’être très bien servis et enrichis durant la longue traversée de 12 ans. Sans oublier l’orchestre des rats constitué d’artistes, de chanteurs et flagorneurs qui, durant toute cette période, ont joué à fond l’air du « Macky Dolima » et se la « jouent » douce aujourd’hui le temps d’être orientés à nouveau par la boussole financière des candidats en lice. Pourtant, le mariage en croisière était pour le meilleur lorsque le président Macky Sall prêtait serment pour devenir le quatrième président de la République du Sénégal indépendant. Une installation à la magistrature suprême à la suite du passage d’un ouragan électoral ayant coulé le navire du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Au souvenir, le paquebot « Sopi » !
Un paquebot majestueux dont tous les météorologues et autres prévisionnistes politiques avaient juré qu’il allait résister pendant « 50 ans » à tous les vents, marées, ouragans et cyclones. Un bateau insubmersible, en somme. Autrement dit, ces devins avaient prédit que le régime du président Abdoulaye Wade allait battre le record du Parti socialiste (Ps) de Senghor et de Diouf en termes de longévité au pouvoir. Grâce à ces prédictions de longévité politique, les vastes prairies bleues wadiennes avaient attiré tout ce que le Sénégal compte comme leaders politiques, transhumants, marabouts de rang intermédiaire, hommes d’affaires, et autres forces opportunistes de la Nation.
Cette thèse de la longévité, bien qu’absurde, avait fini par convaincre l’univers des politologues sénégalais que le calcul politique n’est jamais une science exacte. Pour preuve, au lendemain du naufrage avec corps et bagages du navire « Sopi », la majorité écrasante des cadavres libéraux avait ressuscité dans les prairies beige-marron de l’Apr où ils ont trouvé encore toutes sortes de variétés d’herbes, en espèces et en nature : fonds politiques, passeports diplomatiques, lettres de recommandation, postes à « promouvoir », « diakhal », impunité judiciaire, marchés de gré à gré etc…Mais surtout, surtout, titres fonciers et autres baux pour accaparer le peu de terrains qui restent encore dans la région de Dakar.
A côté des transhumants officiels, il y avait aussi des truands à col blanc qui se refugiaient dans les étables de la présidence de la République pour se protéger des foudres du nouveau président de la République Macky Sall. Dommage que ce sont les mêmes responsables politiques, hommes d’affaires et hauts dignitaires de « Bby/Apr » au ventre infecté et ballonné de deniers publics qui quittent le navire, les uns après les autres, au lendemain de la désignation d’Amadou Ba comme dauphin suivie de la formation d’un nouveau et dernier gouvernement. Un gouvernement de campagne électorale, bien sûr. Ont-ils senti le vent tourner ? En tout cas, tous ces gens font comme si le navire « Amadou II » allait couler au soir du 24 février prochain !