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13 octobre 2025
CORRUPTION, LES SOUPÇONS D’ABDOU KARIM FOFANA SUR LE RAPPORT DU FORUM CIVIL
Le porte-parole du gouvernement et le Forum civil ne parlent pas le même langage sur la corruption au Sénégal. Abdou Karim Fofana n’a tardé à réagir au rapport de Transparency International publié mardi.
Le porte-parole du gouvernement et le Forum civil ne parlent pas le même langage sur la corruption au Sénégal. Abdou Karim Fofana n’a tardé à réagir au rapport de Transparency International publié mardi. Et le Sénégal est toujours dans la zone rouge, sur la base de l’Indice de perception de la corruption (Ipc) 2023 avec une note de 43/100.
«Cette société civile nous a habitués à ce type de publications erronées surtout en période électorale», tonne-t-il sur les ondes de la Rfm. Selon Abdou Karim Fofana, de «réelles avancées» ont été notées dans la transparence de la gouvernance depuis 2012 avec notamment la création de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), entre autres mécanismes.
«Ce que l’organisation dirigée par Birahime Seck ne dit pas, c’est que le Sénégal a la sixième meilleure note en Afrique, alors qu’il était 17ème en 2012. En effet, sur le continent, notre pays n’est devancé que par le Cap-Vert, le Rwanda, l’Île Maurice, le Botswana et est à égalité avec le Ghana», a-t-il souligné, ajoutant qu’en 2012 le Sénégal était classé 94ème place de l’indice de Transparency international avec une note de 36.
«Douze ans plus tard, le pays est classé 70ème avec une note de 43». Les résultats des enquêtes Afrobaromètre les plus récentes, menées dans 39 pays en 2021/2023, montrent qu’une majorité d’Africains affirment que la corruption a augmenté dans leur pays au cours de l’année précédente. Au Sénégal, 73% des personnes interrogées ont répondu que la corruption a «quelque peu augmenté» ou a beaucoup augmenté.
LE REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE, PROCHAINE LUTTE DU PDS
Karim Wade jubile. Au terme de la plénière de ce mercredi sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les accusations portées sur des membres du Conseil constitutionnel, le candidat recalé a réagi.
Karim Wade jubile. Au terme de la plénière de ce mercredi sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les accusations portées sur des membres du Conseil constitutionnel, le candidat recalé a réagi. Pour lui, la prochaine étape reste le report de la présidentielle.
"Nous avons remporté une première victoire décisive contre le coup d'État électoral. L'Assemblée Nationale a approuvé la création d'une commission d'enquête pour examiner les circonstances de mon élimination injuste, ainsi que celle d'autres candidats, de l’élection présidentielle du 25 février 2024. C'est une avancée majeure pour prévenir le chaos et sauvegarder la démocratie au Sénégal.
Notre prochaine lutte est le report de cette élection présidentielle, qui s'apparente à un simulacre . Nous exigeons l'instauration d'une Cour Constitutionnelle véritablement indépendante avec des juges impartiaux, honnêtes, et dévoués aux intérêts de notre nation, à l'image des grandes démocraties de ce monde. Chaque citoyen sénégalais devrait pouvoir se tourner vers cette cour pour défendre ses droits.
Ces propositions font partie de mon programme ambitieux pour le Sénégal, un programme que les actuels "sages" du Conseil Constitutionnel tentent de m'empêcher de mettre en œuvre. Il est intolérable que le Conseil Constitutionnel soit utilisé pour exclure un candidat ayant renoncé à sa double nationalité, tout en autorisant d'autres candidats binationaux à concourir. Quel scandale ! Quelle injustice !
J'attends avec impatience les conclusions de la commission d'enquête. Ce sera un moment décisif pour notre démocratie. Ce sera ainsi le début d'une ère de justice et d'équité dans notre système électoral."
41 MILLIONS DE PERSONNES ONT VOYAGÉ PAR LE TER EN 2023
Le Train express régional (TER), devenu un moyen de transport « incontournable » depuis sa mise en service en décembre 2021, a convoyé 41 millions de passagers en 2023 selon le DG de SENTER.
Dakar, 31 jan (APS) – Le Train express régional (TER), devenu un moyen de transport « incontournable » depuis sa mise en service en décembre 2021, a convoyé 41 millions de passagers en 2023, a-t-on appris mercredi du directeur général de la société nationale de gestion du patrimoine du TER (SENTER), Abdou Ndéné Sall.
« Le TER est un moyen incontournable pour transporter des personnes, structurer les territoires et accélérer le développement économique, et en 2023, 41 millions de personnes ont voyagé dans le TER », a-t-il dit dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration des deux années d’exploitation du Train express régional.
Le TER, en son stade actuel, est « une desserte de base appelée à connaitre d’autres exploitations », a-t-il annoncé.
Ce nouveau moyen de transport « […] permet de régler les problèmes de mobilité et d’anticipe sur le développement des zones futures, en mettant en service 200 trains par jour dans le confort et la régularité », a souligné Abdou Ndéné Sall.
Le TER, en étant un moyen de transport accessible, joue également « un rôle social majeur », selon lui.
Il a également indiqué que dans un contexte de réchauffement climatique, le TER représente aussi « un modèle de développement collectif et moins polluant ».
« Il apparait ainsi comme l’une des solutions majeures pour réduire les émissions de gaz CO2 », a soutenu le directeur général de la SENTER, ajoutant que le TER offre au Sénégal l’opportunité de « se conformer aux engagements internationaux » dans ce domaine.
Abdou Ndéné Sall a salué la coopération entre la SETER, la SENTER et l’ensemble des prestataires. « C’est vraiment une prestation qui fait que nous avons de meilleures opportunités et pratiques sur la chaine de valeur », a-t-il relevé.
« Vous avez pu montrer que le Sénégal est partie prenante du TER, car en effet, nous avons acheté de nombreuses prestations localement, nous avons eu plus de 700 entreprises locales qui ont contribué au TER depuis le lancement de l’exploitation », a de son côté noté Charles Civreis, directeur général de la société d’exploitation du train express régional (SETER).
Il a annoncé qu’en 2023, 341 entreprises ont été des prestataires de la SETER pour un montant de 7,5 milliards de FCFA.
L’exploitation du TER a également permis d’offrir « des centaines d’emplois », a-t-il dit, précisant que « 535 personnes s’occupent au quotidien du nettoyage des rames, des quais, plus de 500 personnes font le désherbage des voies et plus de 60 personnes s’occupent de la sécurité des emprises ; tout cela pour qu’on reste à un niveau de qualité ».
M. Civreis a de la même manière salué la qualité des prestations offerte par les employés de la SETER.
« Vous pouvez être fiers, fiers aussi de votre résilience car malgré certaines difficultés, le TER a pu rouler pendant deux ans », a-t-il dit à leur endroit, avant de demander aux employés de rester à ce niveau de performance.
« C’est important que le TER puisse conserver ce niveau de performance, donc il ne faut pas baisser la garde ; car nous constatons très souvent un phénomène de sur-confiance ; quand tout va bien, il ne faut surtout pas que cela s’installe », a-t-il insisté.
LIBERTÉ PROVISOIRE REFUSÉE À BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le doyen des juges d’instruction de Dakar, Omar Maham Diallo, a rejeté ce mercredi 31 janvier la demande de liberté provisoire introduite par Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle du 25 février prochain
Le doyen des juges d’instruction de Dakar, Omar Maham Diallo, a rejeté ce mercredi 31 janvier la demande de liberté provisoire introduite par Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle du 25 février prochain, a annoncé sa coalition.
En avril 2023, Bassirou Diomaye Faye avait été arrêté et placé en garde à vue pour « diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué ». Il lui est reproché d'avoir critiqué la célérité des magistrats qui avaient décidé de juger Ousmane Sonko dans le procès en diffamation intenté par le ministre Mame Mbaye Niang.
La Coalition « Diomaye Président » informe que « le mardi 30 janvier 2024, le doyen des juges a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire ». La coalition relève, pour le déplorer, que pour « la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne ».
Ils considèrent cette décision comme « inexplicable » et « l'achèvement d'un long processus d'atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans »
LA COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE PREND FORME
120 députés ont acté ce mercredi, la création de la commission visant à faire la lumière sur l'élimination de Karim Wade et le processus électoral en amont du scrutin. Celle-ci dispose de six mois pour enquêter
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/01/2024
Cent vingt députés ont voté en faveur de la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire qui aura pour mission "d'informer l'Assemblée sur le bien-fondé des contestations qui jalonnent le processus électoral pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024", comme le stipule l'article 2 du projet de résolution, selon les informations du site d'information Seneweb.
Les travaux de cette commission consisteront à faire la lumière sur des soupçons de collusion, de contusion et de corruption ayant conduit à l'élimination de Karim Wade de l'élection présidentielle, mais ils porteront aussi sur l'ensemble du processus électoral. Ce que des députés de l'opposition dénoncent, craignant que le champ d'intervention de la commission n'aille jusqu'à la proclamation des résultats, comme l'a affirmé le député Ayib Daffé.
Composée de onze membres issus des différents groupes parlementaires, excepté du groupe Yewwi qui a décidé de ne pas y siéger, la commission devra désigner son bureau et mener ses enquêtes dans un délai de six mois. En attendant ses conclusions, les députés du Parti démocratique sénégalais estiment que le scrutin du 25 février devrait être suspendu et reporté.
L’ESPAGNE VEUT INTERDIRE L’EMBARQUEMENT VERS MADRID DES SÉNÉGALAIS SANS VISA
L’Espagne a sollicité l’aide du Maroc pour interdire aux Sénégalais l’embarquement à partir de Casablanca sur les vols transitant ensuite par son territoire. C’est une mesure inédite
L’Espagne a sollicité l’aide du Maroc pour interdire aux Sénégalais l’embarquement à partir de Casablanca sur les vols transitant ensuite par son territoire. C’est une mesure inédite ! Le gouvernement de Pedro Sanchez a en effet sollicité l’intervention des autorités marocaines pour freiner les arrivées, à son aéroport international Madrid-Barajas, des voyageurs en provenance de pays subsahariens, selon le site marocain h24info.ma.
Ainsi donc Madrid a envoyé lundi 29 janvier aux autorités marocaines une note dite verbale, à travers sa chancellerie à Rabat, afin que les autorités marocaines empêchent l’embarquement des voyageurs sénégalais ne disposant pas d’un visa Schengen sur les vols en transit par l’Espagne, selon une information révélée par la radio espagnole Cadena Ser.
Avec cette mesure, l’Exécutif espagnol croit pouvoir contrôler les arrivées de potentiels migrants irréguliers sénégalais, ayant comme destination finale un pays tiers en dehors de l’espace Schengen, mais qui grâce à un vol avec correspondance en Espagne, ils peuvent accéder au territoire européen. Le gouvernement de Sanchez souhaite arrêter cette hémorragie au moins jusqu’à l’entrée en vigueur de l’obligation du visa de transit aéroportuaire pour les citoyens sénégalais, prévue pour le 19 février prochain.
SOUTIEN AUX PME, LE FONSIS LANCE OYASS CAPITAL
Ce fonds créé avec le truchement de la Banque mondiale et la banque allemande KFW, est un levier innovant d'une taille cible de 50 milliards de francs CFA pour soutenir les petites et moyennes entreprises.
Le Fonds souverain d'investissements stratégiques (Fonsis) a procédé, ce mardi, au lancement d’Oyass Capital. Ce fonds créé avec le truchement de la Banque mondiale et la banque allemande KFW, est un levier innovant d'une taille cible de 50 milliards de francs CFA pour soutenir les petites et moyennes entreprises.
Le Fonsis met en place un tout nouveau fonds, cette fois-ci destiné exclusivement aux petites et moyennes entreprises. À travers cette innovation, d'un montant de 50 milliards de francs CFA, la structure dirigée par l'ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, entend accélérer l'essor des PME afin qu'elles puissent mieux réussir leur mission de création de richesses. “Oyass Capital est un fonds de financement hybride public et privé géré par un gestionnaire de fonds indépendant de classe mondiale recruté par appel d'offres. Cette nouveauté investit dans deux profils de petites et moyennes entreprises. Les PME qui ont démontré un fort potentiel de croissance vont absorber 80 % des investissements. Celles qui s'apparentent à des start-up, qui disposent de contrats gouvernementaux et d'un concept à très forte valeur ajoutée vont bénéficier des 20 % restants” a présenté le directeur général du Fonsis.
Abdoulaye Diouf Sarr a ajouté qu’’’avec une taille initiale de 35 milliards F CFA au premier closing, Oyass Capital atteindra une taille cible de 50 milliards F CFA au second closing. Les tickets d’investissement varient de 200 millions à 2,6 milliards F CFA pour permettre de répondre aux besoins des PME en pleine croissance avec un capital patient et une plus grande appétence risque”.
Rappelons que ce nouveau fonds a été présenté au cours d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Allé Nar Diop. Ce dernier a aussi bien voulu y aller de son commentaire. “Aujourd’hui, grâce aux apports de la KFW (coopération allemande), de la Banque mondiale et de l’État du Sénégal, le Fonsis a pu mobiliser un financement cumulé de près de 35 milliards F CFA, soit 55 millions d’euros, pour le démarrage d’Oyass Capital. Cet instrument va faciliter l’accès au financement en capital pour les PME sénégalaises, à stimuler la croissance économique pour impacter durablement la croissance”.
Le représentant du ministre Doudou Ka d'ajouter : “L’objectif d'Oyass Capital est de créer des champions nationaux parmi les PME démontrant un fort potentiel de croissance et de création de valeur. Ce nouveau fonds est aussi attendu pour contribuer au renforcement de capacités des PME financées à travers une facilité d’assistance technique d’un montant fixé à 5 % de la taille du fonds.”
LE FORUM CIVIL SENSIBILISE SUR LE RETRAIT DES CARTES D’ÉLECTEUR
La section départementale du Forum civil de Bambey, une organisation de la société civile sénégalaise, a entamé, à travers des spots radiophoniques, une campagne de sensibilisation sur l’importance pour les citoyens de retirer leurs cartes d'électeurs.
Bambey, 31 Jan (APS) – La section départementale du Forum civil de Bambey (Diourbel centre), une organisation de la société civile sénégalaise, a entamé, à travers des spots radiophoniques, une campagne de sensibilisation sur l’importance pour les citoyens de retirer leurs cartes d’électeurs, particulièrement les jeunes appelés à voter pour la première fois l’occasion de l’élection présidentielle du 25 février.
« Ce qu’il faut noter avec regret à quelques encablures de l’élection présidentielle, c’est que beaucoup de citoyens n’ont pas encore récupéré leurs cartes d’électeur » a déploré le coordonnateur départemental du forum civil, Babacar Diouf lors d’un entretien accordé à l’APS à l’issue de l’enregistrement d’une émission de sensibilisation dans les studios de Thiapy FM, une radio communautaire.
Il n’a pas manqué de signaler que 3961 cartes ont été à ce jour retirées sur les 9376 reçues par les commissions de distribution.
« Si nous faisons le calcul, il y a 4896 cartes en souffrance dans les douze commissions réparties dans le département » a-t-il ajouté.
Fort de ce constat, M. Diouf invite les citoyens notamment les primo-votants à faire un tour dans les commissions afin de récupérer leurs cartes d’électeurs pour participer massivement à la prochaine élection présidentielle.
LA CENA AU SECOURS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a apporté mardi son soutien au Conseil constitutionnel dont certains font l’objet d’accusations de corruption présumée, en lien avec l’invalidation de la candidature de Karim Wade à la présidentielle.
Dakar, 31 jan (APS) – La Commission électorale nationale autonome (CENA) a apporté mardi son soutien au Conseil constitutionnel dont certains font l’objet d’accusations de corruption présumée, en lien avec l’invalidation de la candidature de Karim Wade à la présidentielle du 25 février prochain.
« La Commission électorale nationale autonome a travaillé sur la base du fichier général des électeurs transmis au Conseil constitutionnel par le ministère de l’Intérieur le 24 novembre 2023, et intégré, en l’état, dans le dispositif informatique de contrôle », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Il y a ensuite que « le tirage au sort déterminant l’ordre des dossiers de parrainages a été effectué en toute transparence en présence d’huissier et accepté sans réserve par tous les candidats ou représentants de candidats présents ».
Sur cette base, la CENA affirme que « les dossiers de parrainage de tous les candidats ont fait l’objet de traitement égal, effectué dans le calme et la courtoisie, sous la direction du président du Conseil constitutionnel, président de la Commission ».
« Aucune clé USB n’a fait l’objet de manipulations au détriment d’un candidat », assure la CENA, expliquant que le président du Conseil constitutionnel « a fait procéder à des corrections dans l’intérêt du candidat concerné avec l’accord de celui-ci ou de son représentant chaque fois qu’il était possible de le faire dans le respect de la loi électorale ».
La Commission électorale nationale autonome note par ailleurs un « même logiciel de contrôle [a été utilisé en sa présence] pour tous les candidats », avant de prodiguer des conseils visant à améliorer le système de contrôle et de vérification des parrainages.
Elle insiste, à ce sujet, sur la nécessité de mettre en place un service de communication au Conseil constitutionnel « pour renforcer l’information destinée au public et portant sur les aspects du processus électoral relevant de sa compétence ».
Elle suggère par ailleurs que soient précisés davantage, dans le code électoral, « le sens et la portée de certaines notions ».
De même souhaite-t-elle « la réglementation » de la question des fichiers inexploitables du fait de la modification du format initial rendant impossible le contrôle des parrainages.
Le groupe parlementaire « Liberté, démocratie et changement » a initié une procédure de saisine de l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant deux membres du Conseil constitutionnel pour « corruption supposée ».
Cette initiative vise à éclaircir, selon ce groupe parlementaire, « les circonstances troubles entourant la mise à l’écart » de Karim Wade suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024.