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13 octobre 2025
Par le Collectif des Actionnaires Salariés des ICS SA
LETTRE OUVERTE AU CHEF DE L’ETAT DU SENEGAL
Nous n’avons jamais été convoqués à une Assemblée générale, nous n’avons jamais été informés de la gestion de la société et enfin, ils nous ont ôté notre droit préférentiel de souscription à toute augmentation de capital…
I. La Direction générale des Industries chimiques du Sénégal d’alors a manifesté sa volonté de cession d’actions aux membres du personnel exclusivement en exploitant la Lettre Sfi (Société financière internationale) en date du 24 jan 2000. Rappelant leurs courriers des 28 et 31 août 1998 confirmant leur décision de cession de 32 763 actions à 12 913 FCfa, valeur au 30 sept 1999.
Les Dirigeants des Ics Sa ont négocié durant 2 ans pour obtenir, le 25 juillet 2002, l’autorisation de vente du Ca, approuvé par l’Ag en faveur des membres du personnel exclusivement, suite à la renonciation du droit préférentiel de souscription des autres actionnaires.
La Sfi accepte le prix de cession à (5000) F Cfa des 32 763 actions pour un montant total de 163 815 000 F Cfa, payable en dollars.
Une note de cession d’actions au personnel, Réf. DF/MD/ADB/661 du 10 oct. 2002, est émise pour indiquer toutes les modalités.
Le règlement à Sfi ou Ifc (International Finance Corporation) est effectué par virement de 163 815 000 F Cfa en date du 26 fév. 2003. Cette somme a été collectée auprès du personnel, par l’intermédiaire d’un Groupement d’épargne et de crédit sigle Gecics (qui est devenu comme par miracle, Groupement d’épargne, de crédit et d’investissement) dont ils sont membres ou par prêt ou par prélèvement sur salaire ou par chèque…
Le nombre d’acquéreurs est de 2056 sur un effectif de 2072, soit presque les 99%. Ce qui prouve le succès de l’opération.
II. Une nouvelle Direction générale arrive, après le remplacement de M. Ousmane Ndiaye, avec une volonté manifeste d’annulation des actions du personnel à des fins inavouées…
II.1 Par privation de nos droits d’actionnaires
Nous n’avons jamais été convoqués à une Assemblée générale, nous n’avons jamais été informés de la gestion de la société et enfin, ils nous ont ôté notre droit préférentiel de souscription à toute augmentation de capital…
II.2 Par la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire
Le 5 février 2008, pour décider de «l’annulation du nombre des actions»… Ils ont eu l’audace de mentionner que «chaque actionnaire renonçant à ses droits à l’égard de la Société»… sous le motif que les pertes de la société étaient d’environ 141 milliards sur un capital de 130 milliards…
Cependant, l’Art.594 de l’Acte uniforme sur les sociétés commerciales et du Gie dispose que «l’actionnaire qui renonce à son droit préférentiel de souscription doit en aviser la société, par lettre au porteur contre récépissé ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, avant l’expiration du délai d’ouverture de la souscription».
Ensuite, à la septième résolution, dernier alinéa du Pv de l’Age, il est dit : «… Concernant l’actionnariat du personnel, le président de séance, M. Mamadou Ndiaye, né le 17 juillet 1958 à Gandiaye, Dir. Cab au département des Mines et de l’industrie d’avril 2007 à avril 2008, demande au représentant du Gecics de faire confiance à l’Etat qui ne manquera pas d’examiner attentivement notre problème.» Donc le personnel est bien actionnaire !
II.3 Confirmation de la volonté de supprimer l’actionnariat
Nous rappelons qu’en 1989, le capital était de 25 milliards et les pertes de 70 milliards, soit près de 2, 5 fois, mais le capital n’a pas été annulé, au contraire, il a été augmenté et un plan de redressement a sauvé la société. Ceci a permis à la société d’avoir une excellente santé financière au point d’absorber la (Cspt) la Compagnie sénégalaise des phosphates de Taïba en 1996 et de réaliser 19 milliards de bénéfices en 1999. Avec en prime, le début de la réalisation du projet de doublement des installations pour atteindre la capacité de production de 660 000 tonnes d’acide phosphorique. Projet évalué à 300 millions de dollars Us et les Ics devaient s’autofinancer à hauteur de 118 millions de dollars Us.
III. Faits bizarres
L’avenant no2 à la convention d’actionnaires entre l’Etat du Sénégal et Iffco (remarquer qu’il n’y a pas consortium)
En son article 2.1, «l’Etat donne son agrément à la composition du Consortium Iffco le 7 septembre 2007…».
Senfer Africa Ltd a été créée le 31 décembre 2007, et c’est cette Société qui complète le Consortium Iffco. En plus, Iffco n’a qu’environ 19% du capital, mais le consortium porte son nom alors que Senfer a 66%…
En plus, cet avenant n’est signé que par le ministre des Finances, M. Abdoulaye Diop, et le ministre des Mines et de l’industrie, M. Madické Niang, donc nous nous demandons, monsieur le chef de l’Etat, est ce que vous étiez au courant ?
L’Assemblée générale… décide de réserver l’intégralité de l’augmentation du capital au Consortium Iffco, constitué de Iffco et de Senfer Africa Ltd. Senfer Africa Ltd a été créée le 31 déc. 2007 à Limassol à Chypre, avec un capital de 100 000 euros, soit 36 jours avant l’Age du 05/02/2008. Quant à Senfer Investments Limited, même capital, elle a été aussi créée à Limassol à Chypre le 11 avril 2008 et elle détient les 100% du capital de Senfer Africa Ltd. (La fille est plus âgée que la mère)…
Comment l’Etat de L’Inde est resté actionnaire après «renonciation de tous les actionnaires…» – Droit de Préemption ?
Enfin, l’Etat du Sénégal détenait 47% du capital des Ics Sa avant la tenue de l’Age, mais après l’Age, il se retrouve avec seulement 15%, le Consortium Iffco détenant 85 %… Ce n’est pas bizarre ?
IV. Après avoir constaté que les droits de plus de 2000 employés avaient été clairement bafouillés, l’affaire a été portée devant le Tribunal du commerce de Dakar. Pour tout moyen de défense, les Ics ont consacré l’essentiel de leur argumentation sur l’irrecevabilité de notre action. Le Tribunal du commerce s’est prononcé sur la question en déclarant notre action irrecevable. Le motif invoqué est que nous n’avons pas de statut d’actionnaires. Que seul le Gecics est actionnaire et nous n’avons pas prouvé que nous en sommes membres ni n’avons eu mandat d’eux pour ester en Justice. Vous noterez que nous n’avons jamais été informés que le Gecics avait signé un accord de cession d’actions pour le personnel. La note de vente ne mentionne nulle part Gecics. Dès lors, ou nous sommes actionnaires ou nous avons été escroqués. Au demeurant, étant conscients que nous sommes dans un Etat de Droit, nous avons exercé la voie de recours nécessaire et l’action est actuellement pendante devant la Cour commune de justice et d’arbitrage.
Monsieur le chef de l’Etat, si nous avons tenu à vous informer de cette situation, ce n’est pas pour solliciter votre intervention dans une affaire pendante devant les Cours et tribunaux puisque nous savons votre ardent désir de respecter le principe de la séparation des pouvoirs. Cependant, nous estimons qu’il est inconcevable que devant une situation comme celle que nous venons de vous présenter, qu’une Direction générale puisse opposer à ses employés et ex-employés, qui ont consacré plus de la moitié de leur existence à servir une société, un argument d’irrecevabilité de ce que nous pouvons considérer comme une fiction juridique. Car, en effet, comment peut-on dire qu’une action est irrecevable alors que des membres détenteurs de parts sociales d’une société ont saisi légalement une juridiction pour faire valoir leur droit en présentant leurs titres de propriété.
V. Pour conclure :
Ni le bon sens ni l’équité ne peuvent admettre cette situation de fait puisque, jusqu’au moment où nous vous parlons, tous les membres du personnel ont la preuve irréfutable de leur qualité d’actionnaire. Vouloir leur dénier cette qualité sur la base d’une simple fiction juridique, relève de notre point de vue, d’un abus de droit de la part des Ics.
C’est justement pour mettre fin à cet abus exercé par une entité puissante sur de simples mais fidèles et braves travailleurs, que nous vous avons saisi dans le but d’obtenir juste et équitable réparation.
Nous pensons mériter votre intervention dans ce dossier, d’une part, puisque votre capacité de discernement vous permet d’apprécier à leur juste valeur, les sacrifices consentis par des travailleurs d’Industries chimiques, jusqu’à l’âge de la retraite, et d’autre part, parce que l’actionnariat du personnel peut servir à récupérer les Ics Sa.
Dans l’espoir que notre lettre captera toute votre attention, nous vous prions de croire, Monsieur le chef de l’Etat, à l’expression de notre très haute et respectueuse considération.
Collectifs des Actionnaires Salariés des ICS SA
M. Boucounta MBENGUE & Consorts
VILLAGE DE BOMIZAMBO, DANS L’UNIVERS DU PAGNE BAOULE
Situé à 34 km au nord de Yamoussoukro, le village de Bomizambo est différent des autres en Côte d’Ivoire. Fief de tisserands, il est réputé pour la fabrication du pagne Baoulé très prisé en Côte d’Ivoire, mais aussi dans d’autres pays africains.
Situé à 34 km au nord de Yamoussoukro, le village de Bomizambo est différent des autres en Côte d’Ivoire. Fief de tisserands, il est réputé pour la fabrication du pagne Baoulé très prisé en Côte d’Ivoire dans les cérémonies traditionnelles, mais aussi dans d’autres pays africains. Dans cette bourgade peuplée de Baoulés, ethnie majoritaire du pays, l’art ancestral du tissage se transmet de père en fils pour la pérennisation du métier. En pleine Can, Sud Quotidien vous emmène à la découverte de cette localité qui donne vie au patrimoine artisanal ivoirien.
Le voyage vers le village situé à 34 km au nord de Yamoussoukro en direction de la ville de Bouaké, dure environ 40 minutes en taxi. Tout au long de la route, la beauté de la nature séduit avec ses cocotiers, ses bananiers, ses papayers ou encore ses plantations de manioc. On aperçoit aussi des ateliers de tisserands et des groupes de femmes s’affairant autour de la production de l’attiéké. Des vendeurs de fruits devant quelques patelins longeant la route s’ajoutent au décor. Sur les lieux, sous un grand hangar au bord de la route, des pagnes tissés de tous genres et de toutes sortes de couleurs s’offrent à nous. Bienvenue à Bomizambo, la capitale du pagne Baoulé. Ce tissu traditionnel africain est porté lors des baptêmes, des weekends de Pâques et des cérémonies de dot en Côte d’Ivoire et au-delà même des frontières ivoiriennes.
Dans ce village peuplé de Baoulés, ethnie majoritaire de la Côte d’Ivoire représentant 30% de la population, le tissage du pagne Baoulé est la principale activité économique des populations.
Il est 9h30 ce samedi 27 janvier. Le climat est un peu doux. Sous l’ombre de plusieurs arbres, derrière le hangar d’exposition, des hommes de tout âge tissent inlassablement. Assis sur des planches à bois, les pieds sur les pédaliers, ils effectuent des allers-retours incessants avec leurs mains tenant fermement une navette en bois poli. D’autres, assis par terre, forment les bobines de fils qui s’étendent plusieurs mètres. L’accueil des villageois est chaleureux, l’air enjoué de recevoir et de pouvoir faire découvrir leur pagne à des étrangers.
« Le tissage est notre principale activité. On ne connaît que ce métier. On nous l’apprend très tôt. Ici, on travaille de 4h jusqu’à 18h. Près de 200 personnes travaillent ici chaque jour. Chacun est dans son atelier qu’on appelle entreprise 4 bois où il tisse par bandes. Les bandes ainsi obtenues sont assemblées par l’aide d’une machine pour former un pagne qu’on expose ensemble sous le hangar. C’est une sorte de coopérative du village. On fait des pagnes de 1,80m et la personne qui est très expérimentée, peut faire une bande en deux jours et au maximum deux semaines pour faire un pagne», explique Bonaventure, jeune tisserand.
Le tissage, de père en fils
Bomi comme l’appellent les gens (terre de bonheur en Baoulé) s’est, en effet, construit une renommée avec son mythique pagne tissé. Ici, le savoir-faire se transmet de père en fils depuis des générations. «On initie les enfants au tissage à l’âge de six ou sept ans même si tu fais l’école française. Du coup, lorsque l’enfant ne réussit pas dans ses études, au moins, il a son métier. La majeure partie des gens qui travaillent ici, ont fait l’école française mais par manque de moyens, ils ont abandonné et se sont mis dans le tissage», confie Bonaventure. Le pagne Baoulé se fait en fils de coton, en polyester ou encore en soie. « Le coton avec lequel on fait les fils, s’appelle kognami. On l’achète à Bouaké. On utilise aussi les fils synthétiques pour faire des pagnes. Ce sont les moins chers », nous fait savoir un autre tisserand du nom d’Hervé. Il ajoute : «Nous avons plusieurs variétés de pagne Baoulé. Il y a le pagne Baoulé de grande qualité. Le nonkanfian par exemple qui est fait à base du coton. Il est le plus cher des pagnes. Pour la qualité moyenne, il y a le pkêta qu’on donne aux enfants qui viennent apprendre le tissage. On leur donne pour qu’il puisse s’entrainer là-dessus. On a aussi bénitiagnon et pour les motifs simples, il y a, entre autres, kloualama, awlimba ».
Motifs variés, couleurs diversifiées, chacun y trouve pour son goût des tarifs qui dépendent de la qualité. Et selon qu’on soit homme ou femme, les pagnes se différencient par leurs motifs et se vendent par deux. « Les prix varient de 190 000 Fcfa pour le nonkanfian à 15 000 F pour le pkêta. Le adjalédor qui est utilisé dans les cérémonies religieuses et coutumières, coûte 160 000 F», nous renseignent les artisans. Ils écoulent leurs produits en détails ou à travers des commandes.
A Bomizambo, seuls les hommes tissent
A Bomizambo, seuls les hommes tissent. Histoire de respecter la tradition. « Ce sont nos arrières parents qui l’avaient voulu ainsi. Selon eux, une femme ne doit jamais tisser dans le village. Ça fait partie de nos us et coutumes. Par contre, ailleurs, vous pouvez rencontrer des femmes qui tissent », renseigne Hervé.
Malgré le fait que le pagne tissé Baoulé soit très prisé en Côte d’Ivoire et dans certains pays africains, le tissage se fait toujours de manière artisanale. «Je suis là, il y a plus de 20 ans mais je n’ai jamais vu quelqu’un venir ici pour nous parler d’installation d’usine. Tout le travail est fait à la main, le dévidage de rouleaux, la teinture, la confession du design, le tissage. Parfois, c’est pénible mais on est habitués. Le tissage, c’est notre sport préféré », confie Bonaventure. Cependant, le jeune artisan n’est pas contre les techniques modernes de fabrication du tissu.
Le pagne Baoulé est, en effet, révélateur de la tradition du peuple Baoulé. Chez eux, porter ce pagne est un signe de richesse et de prospérité. Devenu un atout incontournable dans l’expression de la culture ivoirienne, le tissu est aussi utilisé dans la décoration pour faire des produits «Made in Côte d’Ivoire». Depuis 2015, le village de Bomizambo accueille chaque année un festival dénommé «Tchin Dan» (Grand jour, en Baoulé) qui a pour but de promouvoir le pagne Baoulé.
Par Mariama Djigo, Omar Diaw, Abdoulaye Thiam (Envoyés spécaux) et K.A.GUEYE (Correspondance particulière)
LES AGENTS DE L’ADMINISTRATION PREVOIENT UNE GREVE GENERALE EN FEVRIER
Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise est très remonté contre le Premier ministre Amadou Ba. A l’en croire, ce dernier n’a pas respecté les directives du président Macky Sall du 23 décembre 2023...
Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise est très remonté contre le Premier ministre Amadou BA. A l’en croire, ce dernier n’a pas respecté les directives du président Macky SALL du 23 décembre 2023 de prendre en compte leurs revendications.
Ainsi, ce 30 janvier, ils ont organisé une journée de port de brassards rouges à la sphère ministérielle Habib THIAM de Diamniadio pour dénoncer le mutisme du chef du gouvernement.
Le collectif a décidé de décréter une grève générale dans toute l’administration si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
A en croire les agents, une paralysie générale de l’administration sera faite à partir du 11 février 2024.
LES TRAVAILLEURS DES ICS SENEGAL OBTIENNENT GAIN DE CAUSE
La direction générale des Industries chimiques du Sénégal (Ics) remet 2 milliards 850 millions aux travailleurs. Après quelques jours d’arrêt de travail, les travailleurs des ICS reprennent la tâche.
La direction générale des Industries chimiques du Sénégal (Ics) remet 2 milliards 850 millions aux travailleurs. Après quelques jours d’arrêt de travail, les travailleurs des ICS reprennent la tâche. La direction générale a finalement accepté d’accompagner les syndicalistes pour de meilleures conditions de travail. Un protocole d’accord a été signé ce mardi 30 janvier à la gouvernance de Thiès et une enveloppe de 2 milliards 850 millions a été remise au central syndical.
« C’est la plus grande augmentation jamais obtenue » par les travailleurs des ICS a dit Ousmane Ndiaye, représentant du central syndical qui se réjouit de la signature de ce protocole d’accord après avoir franchi » une montagne russe ». Il reconnaît l’effort de la direction et espère que dans le futur, cette situation ne va plus se reproduire, tout en encourageant les deux parties à assainir le climat social.
Le directeur général des Industries chimiques du Sénégal, Alassane Diallo a, pour sa part, remercié le gouverneur de la région de Thiès qui a joué un rôle de médiation et de grand commis de l’État. » Si cette rencontre est bien possible aujourd’hui, c’est grâce à vous », a-t-il dit. Il reconnaît aussi qu’une entreprise ne peut prospérer sans la culture de la paix.
Cette augmentation des salaires va améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs dont le nombre tourne autour de 1200 agents. Et aura aussi un impact positif d’où l’ augmentation de la productivité.
Le syndicat des travailleurs ainsi que les membres de l’administration des industries chimiques du Sénégal tous présents dans la Salle de délibération de la gouvernance de Thiès, ont à l’unanimité acclamé le gouverneur Oumar Mamadou Baldé pour le rôle déterminant qu’il a joué pour réconcilier les deux parties.
Ce dernier a avoué que durant toute sa carrière de service auprès des populations, cette situation a été parmi les plus difficiles à résoudre au cours de ses différentes interventions. Ajoutant que les deux parties étaient à bord de la rupture. » Il a fallu six à sept longues rencontres pour en arriver là.
Il se félicite de l’attitude du syndicat qui est toujours resté correct vis-à-vis de l’autorité durant ces jours de négociation. Et des efforts qu’ils ont accepté de faire dans le but de trouver des solutions.
Enfin le gouverneur de la région a réaffirmé sa disposition envers la direction ainsi que les travailleurs en les invitant au respect mutuel. « Pour une entité comme les ICS fonctionne correctement, il faut que la direction générale respecte les travailleurs. Quant aux délégués, le radicalisme et l’extrémisme ne mènent à rien », conseille-t-il.
Pour rappel, les travailleurs des Industries chimiques du Sénégal (ICS) avaient décidé d’un arrêt total de travail d’une semaine, le 23 janvier dernier, en assemblée générale, pour exiger le paiement de 6 milliards 290 millions de francs CFA représentant, selon eux, 1% du bénéfice réalisé par l’usine durant ces trois dernières années.
SE RELEVER VITE !
Tenant du titre, le Sénégal, sorti par le pays-hôte, s’est arrêté en 8es de finale de la Can 2023. Une grosse déception pour les Lions qui visaient le «back to back».
Tenant du titre, le Sénégal, sorti par le pays-hôte, s’est arrêté en 8es de finale de la Can 2023. Une grosse déception pour les Lions qui visaient le «back to back». Aujourd’hui, après avoir tiré les leçons de cette débâcle, il faut vite se relever car la suite des éliminatoires du Mondial 2026, c’est dans quelques mois.
Dans ses différentes sorties d’avant-Can, Aliou Cissé a souvent interpellé sur la malédiction du champion sortant. Une question qui se comprend si on sait que depuis le triplé historique de l’Egypte en 2006, 2008 et 2010, aucun des tenants du titre de la Can n’a réussi le doublé lors de l’édition suivante.
En effet, depuis cette année 2010, aucun champion en titre à la Can n’a réussi à passer l’épreuve des huitièmes de finale. En 2012, l’Egypte, championne en titre, ne s’est pas qualifiée à la Can. En 2013, la Zambie, championne en 2012, s’est arrêtée en phase de groupe. Le Nigeria, qui a remporté cette Can 2013, ne s’est même pas qualifié en 2015.
Quid de la Côte d’Ivoire qui accueille cette 34e édition ? Vainqueurs en 2015, les Eléphants se sont arrêtés en phase de poule en 2017. Le Cameroun, champion en 2017, a été éliminé en huitième de finale lors de la Can suivante. Et l’Algérie, championne en 2019, n’est même pas sortie de sa poule à la Can 2021.
Dans sa réponse, Aliou Cissé a toujours affiché son ambition de réussir le «back to back», malgré la malédiction du champion dans l’épreuve.
«Je ne suis ni Dieu ni prophète. Je suis entraîneur et je n’ai pas de baguette magique pour changer les choses. La seule chose que je peux aujourd’hui, c’est faire de mon mieux. La seule chose que l’on peut, nous, c’est faire de notre mieux. Et c’est ce que nous sommes en train de faire. A chaque fois qu’il y a des échéances importantes, vous le savez, on fera toujours de notre mieux», a-t-il promis. Avant d’ajouter : «Quand je vois aujourd’hui l’Egypte avec 7 étoiles, alors que nous, nous avons une seule étoile, vous comprendrez pourquoi on a envie d’aller gagner, et encore gagner, continuer encore à gagner.»
Aujourd’hui, avec l’élimination des Lions par la Côte d’Ivoire dès les 8es de finale, les faits confirment cette malédiction avec ce chat noir qui rôde toujours autour du nid des champions en titre. Un échec d’autant plus amer que les coéquipiers de Sadio Mané avaient débuté la Can ivoirienne pied au plancher, avec un parcours parfait en matchs de poule, marqué par un carton plein historique, avec 8 buts inscrits pour seulement un encaissé.
Prochain adversaire, la Rd Congo, toujours en course à la Can
Evidemment, il s’agira de tirer les enseignements au lendemain de cette élimination prématurée qui fait désordre, par rapport à la dynamique de victoires du football sénégalais avec ses 5 trophées remportés au niveau de toutes les catégories.
Mais après le bilan d’aprèsCan, il va falloir se pencher sur les prochaines échéances. D’abord en éliminatoires du Mondial 2026 avec la suite des matchs prévue en juin prochain. Leader de son groupe, le Sénégal reçoit l’un de ses plus farouches adversaires, la Rd Congo. Surtout que les Léopards, toujours en course pour la Can, rêvent de la première place du Groupe B, après leur plainte déposée contre le Soudan auprès de la Caf, au sujet de l’éligibilité du joueur Justif Ali. Le même mois, les Sénégalais vont rendre visite à la Mauritanie, une des révélations de la 34e édition. En attendant la suite de ces éliminatoires calée en novembre 2025
Pour la 35e édition de la Can, que le Maroc va accueillir en principe en juin-juillet 2025, les Lions seront en lice qu’après les préliminaires qui auront lieu entre le 18 et le 26 mars 2024. La Caf ayant fixé les deux premières journées des éliminatoires pour le mois de septembre 2024.
Donc le mois de juin prochain est la première échéance. Ce sera dans 5 mois. C’est si loin, si près. Donc vivement que le Sénégal se relève de la chute de Yamoussoukro.
CAN 2023, UN AUTRE GEANT AU TAPIS
C’est décidément la Can de toutes les surprises où tous les statuts sont balayés. Après le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal, un autre géant est passé à la trappe. Demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, le Maroc n’ira pas jusqu’au bout de son rêve..
C’est décidément la Can de toutes les surprises où tous les statuts sont balayés. Après le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal, un autre géant est passé à la trappe. Demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, le Maroc n’ira pas jusqu’au bout de son rêve de décrocher sa deuxième étoile, près de 50 ans après la première en 1976. Comme lors des éliminatoires, les Lions de l’Atlas ont été piégé par de coriaces Bafana-Bafana. Ces derniers ont percé le verrou marocain à la 57ème minute grâce à Makgopa. Le Maroc va pousser pour l’égalisation mais va manquer de sérénité avec ce penalty envoyé sur la barre par Achraf Hakimi à la 85ème minute. Pour ne rien arranger, Amrabat se fera exclure sept minutes plus tard sur une faute en position de dernier défenseur. Sur le coup franc, l’Afrique du Sud ne va pas louper l’occasion de porter ce coup Ko avec une frappe magistrale Mokoena à la 95ème minute qui n’a laissé aucune chance à Bono. La nation arc-en-ciel retrouve ainsi les quarts comme en 2019 après avoir raté celle de 2021. Elle croisera le Cap-Vert dans un quart de finale qui s’annonce plus qu’ouvert et dont le vainqueur croisera le fer avec le vainqueur du quart de finale entre le Nigeria et l’Angola.
Le Mali retrouve la Côte d’Ivoire
Dans l’autre huitième de finale du jour, le Mali s’est défait du Burkina (2-1). Les Aigles ont rapidement pris la rencontre par le bon bout en ouvrant le score dès la 3ème minute sur un but contre son camp d’Edmond Tapsoba. Ils doubleront la mise deux minutes après la reprise grâce à Lassine Sinayoko. Les Etalons réduiront le score sur penalty grâce à Bertrand Traoré à la 57ème minute mais n’arriveront jamais à revenir à hauteur. Huitièmes de finaliste lors des deux dernières éditions, les Aigles retrouvent les quarts et se frotteront à la Côte d’Ivoire pour un derby sous haute tensions. Un mythe tombera forcément pour ce match avec Le Mali n’a jamais battu la Côte d’Ivoire à la Can. Un pays organisateur n’a jamais battu le Mali à la Can. Un mythe devra tomber alors que le Mali n’a jamais battu la Côte d’Ivoire à la Can alors qu’un pays organisateur n’a jamais aussi battu le Mali à la Can. Le vainqueur de ce derby ouest-african affrontera celui du duel entre la Rd Congo et la Guinée.
Par contre, avec cette élimination du Burkina, aucun des demi-finalistes de la dernière édition ne sera présent en quarts de finale de cette Can 2023. Un symbole d’une édition pleine de surprises et de rebondissements.
Par Mohamed GUEYE
METTRE EN VALEUR LES ATOUTS DE LA CEDEAO
La demande du Maroc avait créé un appel d’air. A la suite du royaume chérifien, l’Algérie, la Tunisie, et à leur suite, la Mauritanie, avaient également exprimé le besoin d’intégrer l’organisation sous-régionale ouest-africaine.
Les charognards rôdent déjà autour du mourant. En 2016-17, le Royaume du Maroc avait créé la sensation en demandant à intégrer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Une demande accueillie, semble-t-il, avec beaucoup de bienveillance de la part de plusieurs dirigeants de l’Afrique de l’Ouest, mais qui avait surpris beaucoup d’observateurs, du fait que ce pays n’a aucune frontière terrestre avec aucun pays de la Cedeao. La chose était encore plus étonnante en ce sens que le Tchad, qui est frontalière de l’Afrique de l’Ouest, s’était vu recalé au motif qu’il n’est pas situé dans la sous-région.
La demande du Maroc avait créé un appel d’air. A la suite du royaume chérifien, l’Algérie, la Tunisie, et à leur suite, la Mauritanie, avaient également exprimé le besoin d’intégrer l’organisation sous-régionale ouest-africaine. Toutes ces manœuvres ont été arrêtées avec le lancement de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf). Les pays du Maghreb, ainsi que les autres, se sont sans doute dit qu’il n’était plus nécessaire de se mettre en quatre pour intégrer un marché économique qui leur sera bientôt très grandement ouvert. D’ailleurs, il ne s’agissait au plus que de formaliser certaines choses. Les intérêts marocains, entre autres, sont déjà bien présents dans la sous-région, surtout dans le domaine de la finance -sous toutes ses formes- et des Btp, infrastructures et immobilier notamment. Le Maroc est également un acteur plus ou moins important dans le secteur agricole, notamment au Sénégal.
Tout cela n’a pas empêché que dès l’annonce de la volonté des 3 Etats membres de la nouvelle Association des Etats du Sahel (Aes), le Mali, le Burkina et le Niger, de se retirer de la Cedeao, le Maroc, à travers des officiels et des hommes d’affaires, s’est empressé de leur offrir ses services. Sachant qu’il s’agit ici de 3 pays enclavés, sans aucun débouché maritime, le pays du Roi Mohammed 6 leur fait miroiter tous les avantages qu’ils pourraient tirer de ses infrastructures portuaires, pour contourner un éventuel embargo qui les frapperait de la part des pays membres de la Cedeao. Une attitude on ne peut plus cavalière, mais somme toute juste. Bien avant Charles de Gaulle, on a toujours su que les pays n’avaient pas d’amis, rien que des intérêts. Ceux qui n’ont pas compris cela ont toujours été en proie à de fortes désillusions.
Il faut se rappeler que c’est la Mauritanie, principalement, qui a aidé le Mali à contourner l’embargo que lui avaient imposé les pays de la Cedeao. A l’époque déjà, nos voisins du Nord avaient compris que c’était une belle occasion, pour leurs ports de Nouadhibou et de Nouakchott, de prendre des parts de marché au Port de Dakar. Le Sénégal d’ailleurs, qui est le premier client du Mali et sa principale voie d’accès au monde, a fortement ressenti les contrecoups de cet embargo et des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa.
Cela pour dire que, si l’on estime que les pays «dissidents», qui ont décidé de prendre leur destin en main, vont souffrir de leur mise à l’écart des institutions communautaires, le niveau des relations économiques et sociales tissées depuis des siècles fait que leurs voisins ne trouvent pas matière à se féliciter de ce qui leur arrive. Les ports de Cotonou au Bénin et de Lagos au Nigeria ne sont pas contents de la forte baisse de trafic qu’ils connaissent du fait de l’embargo décidé contre le Niger.
Ce pays, comme les deux autres, se retrouvent dans cette situation à cause des putschs militaires qui ont imposé des changements violents de régime politique, ce que les membres des institutions communautaires n’ont pas accepté. L’ironie de l’affaire est de voir que, si la Cedeao et l’Uemoa étaient restées ces «syndicats des chefs d’Etat» que tout le monde critiquait à une certaine période, ils n’auraient pas mis les nouveaux dirigeants de ces pays au ban de la communauté et on n’aurait pas connu ces difficultés. C’est d’avoir voulu imposer des principes de bonne gouvernance qui a conduit à la situation actuelle. Et ces 3 dirigeants, Goïta, Traoré et Tchiani, ont pensé que claquer la porte réglerait leurs problèmes. Cela n’est pas évident, et ils s’en rendront compte très rapidement.
Pour le moment, le plus grand souci de ceux qui restent, est de tout faire pour éviter la dislocation. Des forces centrifuges, jalouses des réussites de la communauté économique, voudraient ramener tous les pays en arrière, et il faut les mettre en échec. Mais cela ne se fera pas à coups de concessions. Il faudra au contraire que les pays acceptent de donner encore plus de pouvoirs à la Cedeao, notamment à sa commission. Que cette dernière cesse d’être une coquille vide, ou un appendice des pouvoirs d’Abuja et d’Accra, principalement. De manière pratique, faire de la libre circulation des personnes et des biens une réalité concrète, en supprimant les barrières humaines et les rackets plus ou moins officiels.
Les pays doivent également mettre en application le Tarif extérieur commun, en favorisant la circulation des marchandises produites dans la sous-région, et croître le niveau des échanges entre les différents pays. Les différentes interconnexions de l’électricité, du téléphone devraient pouvoir aller plus loin, en y ajoutant l’eau et les échanges médicaux, entre autres. Des efforts sont faits dans ce sens, mais on a besoin de faire encore plus, et beaucoup plus vite. Plein de choses ont été entamées, même sur le plan économique. Il serait même temps d’avancer enfin sur la question de la monnaie unique, censée nous débarrasser du Cfa. Et surtout, ne pas adopter l’Eco du couple Ouattara-Macron. La Cedeao n’est pas encore moribonde, et la mariée a encore plein d’atours. Aux dirigeants des différents pays de les mettre en valeur.
Par Mohamed GUEYE
LIGUE 1 , LE JARAAF ARRACHE LA VICTOIRE (1-2) FACE A LA LINGUERE ET S’EMPARE DE LA TETE
Le Jaraaf de Dakar s’est emparé de la tête du classement de la Ligue 1 de football, en battant la Linguère de Saint-Louis, mardi, pour le compte de la 13ᵉ journée du championnat.
Saint-Louis, 31 jan (APS) – Le Jaraaf de Dakar s’est emparé de la tête du classement de la Ligue 1 de football, en battant la Linguère de Saint-Louis, mardi, pour le compte de la 13ᵉ journée du championnat.
Le club de la Médina a su capitaliser sa bonne entame de match.
Les visiteurs ont réussi à ouvrir le score dès la 9ᵉ minute de cette rencontre jouée au stade Mawade Wade, Souleymane Cissé, un ancien de la Linguère, reprenant de la tête un joli centre de Remi Bocandé.
La Linguère obtient un penalty à la 19ᵉ minute. Il est exécuté par son capitaine Ahmad Makha Ba qui a manqué sa tentative.
Après la pause, la Linguère revient des vestiaires avec de biens meilleures ambitions concrétisées à la 49ᵉ minute de jeu par un but de Amadou Tidiane Kébé.
Il a fallu attendre la 90ᵉ minute (+ 5 temps additionnel) pour voir Abdoulaye Faty marquer le but du break (1-2), synonyme d’une victoire pour le Jaraaf.
Le Jaraaf totalise désormais 23 points (+8), ce qui place l’équipe de la Médina en tête du classement de la Ligue de football.
VERS LE RETOUR DES DONNEES SANITAIRES DU SENEGAL
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signé mardi avec Sénégal numérique SA, une convention de partenariat devant permettre le rapatriement de données sanitaires du Sénégal hébergées jusqu’ici à l’étranger ...
Dakar, 30 jan (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signé mardi avec Sénégal numérique SA, une convention de partenariat devant permettre le rapatriement de données sanitaires du Sénégal hébergées jusqu’ici à l’étranger, suite à la digitalisation des services de certains hôpitaux de Dakar et de l’intérieur du pays.
« Dans cette convention, nous avons repris les activités avec notamment l’hébergement des données de santé parce que jusqu’ici, une partie de ces données étaient hébergées à l’étranger, elles vont désormais être hébergées au Sénégal notamment dans les centres nationaux de ressources », a déclaré Cheikh Bakhoum lors de la signature de cette convention de partenariat avec le département de la Santé.
« En unissant nos forces avec le ministère en charge de la Santé, nous manifestons notre volonté commune de placer la technologie au service des politiques de santé publique, afin d’optimiser les processus, d’améliorer les diagnostics et de renforcer la qualité des soins » a dit M. Bakhoum.
Selon le DG de Sénégal numérique SA, la signature de cette convention va permettre de « numériser et sauvegarder les archives du ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses structures rattachées, puis de rendre accessibles les dossiers, en veillant à la sécurité des données ».
« Au-delà des défis actuels, cette collaboration entre Sénégal Numérique S.A et le ministère de la Santé et de l’Action sociale trace la voie vers une santé numérique intégrée, où l’innovation technologique soutient la prise de décision médicale, améliore l’accès aux soins et renforce la résilience de notre système de santé », a-t-il expliqué.
Se réjouissant d’une telle avancée, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye a soutenu que son département « a encore besoin, aujourd’hui plus qu’hier, de l’appui de la SENUM SA ».
« Cette digitalisation intégrale de la santé implique des besoins importants en capacités d’hébergement et en bandes passantes » a-t-elle indiqué, ajoutant que dix dossiers relevant de la santé digitale, à travers différents domaines, sont en train d’être pris en charge par son département, certains étant « à un stade de maturation très avancée ».
« Il s’agit entre autres du dossier du patient unique partagé, dont la phase pilote d’implémentation a déjà démarré dans 6 établissements publics de santé (EPS), de Dakar et des régions depuis fin décembre 2023. Il s’agit des hôpitaux d’Abass Ndao, Idrissa Pouye et Fann (Dakar), de Kaolack, Matam, et de Touba » a énuméré Mme Ndiaye.
A cela s’ajoutent d’autres dossiers concernant la télémédecine, la gestion électronique du courrier, la digitalisation des procédures de demandes d’ouverture d’officines privées de pharmacie et d’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Elle a aussi évoqué la gestion électronique des informations sanitaires et sociales, la plateforme logicielle open-source ( DHIS2) pour la collecte, la gestion et l’analyse des données, mais aussi la digitalisation de la matrice des sources de financement en santé.
DIOURBEL ACCUEILLE UNE CARAVANE POUR UNE ELECTION PRESIDENTIELLE APAISEE
La région de Diourbel (centre) a accueilli, mardi, une caravane de sensibilisation pour une élection présidentielle apaisée à l’initiative de la Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité.
Diourbel, 31 jan (APS) – La région de Diourbel (centre) a accueilli, mardi, une caravane de sensibilisation pour une élection présidentielle apaisée à l’initiative de la Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité.
»Aujourd’hui, le rendez-vous électoral au Sénégal se prépare dans un climat laissant présager de potentielles tensions. L’élection présidentielle à venir revêt a cet effet un caractère particulier avec de grands enjeux pour notre pays », a déclaré la présidente nationale la plateforme, Penda Seck Diouf, en marge de cette caravane dite »Etu Jamm » (Espace de paix en wolof).
Selon elle, « cette caravane de sensibilisation, de plaidoyer et de dialogue se veut un cadre d’échange avec toutes les sensibilités notamment les femmes, les autorités religieuses, coutumières et les élus locaux pour un climat social apaisé. »
La plateforme a-t-elle précisé, mise sur une synergie d’actions en vue d’une élection présidentielle »apaisée, transparente, démocratique et inclusive ».
Bineta Diop, Envoyée spéciale de l’Union africaine sur les questions de femmes, paix et sécurité a pour sa part invité les femmes à se mobiliser en utilisant le bulletin de vote comme leur arme pour que leurs revendications puissent être prises en compte par le futur président de la République.
Elle a demandé aux jeunes de contribuer à la paix et non à la violence pour »le bien de tous ». « Nous sommes entourés par un cercle de feu et aujourd’hui, plus que jamais, le Sénégal a besoin d’un dialogue fructueux pour qu’au lendemain du scrutin les populations vaguent à leurs occupations en toute tranquillité », a indiqué Mme Diop.