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20 juillet 2025
QUALIFICATIONS CAN 2024, LE SÉNÉGAL DOMINE L’ÉGYPTE
L'équipe nationale féminine du Sénégal s’est imposée (4-0) contre l’Egypte, jeudi au stade Lat Dior de Thiès, en match aller comptant pour le 2e tour des qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations de football Maroc 2024.
iGFM (Dakar) L'équipe nationale féminine du Sénégal s’est imposée (4-0) contre l’Egypte, jeudi au stade Lat Dior de Thiès, en match aller comptant pour le 2e tour des qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations de football Maroc 2024.
Ce large succès permet aux Lionnes de prendre une sérieuse option en vue de la qualification à la prochaine CAN féminine. Rendez-Vous le 05 décembre au Caire pour la manche retour.
LA RECHERCHE SÉNÉGALAISE EST PORTEUSE D’ESPOIR
La recherche sénégalaise est « porteuse d’émergence et d’espoir », a affirmé, jeudi, à Diamniadio, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Diamniadio, 30 nov (APS) – La recherche sénégalaise est « porteuse d’émergence et d’espoir », a affirmé, jeudi, à Diamniadio, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
»(…) on voit des Sénégalais gagner des prix ici mais aussi à l’étranger (…). Donc, notre recherche est porteuse d’émergence et d’espoir », a déclaré Moussa Baldé, à la cérémonie de clôture de la première Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation (BRII) en Afrique.
Selon lui, »la biennale 2023 a été bien vécue » et »on espère que la biennale 2025 sera plus grandiose et plus fantastique’’. »Je pense que dans 10 ans, ce sera notre 5e biennale, la recherche va changer et le Sénégal même aura changé. C’est le but du jeu’’, a-t-il indiqué.
Pour le professeur Baldé, »le Sénégal méritait cette biennale » comme l’Afrique aussi »mérite sa biennale ». Selon lui, la recherche et l’innovation »progressent » en Afrique même si »ce n’est pas très bien visible ». »C’est l’occasion de le montrer un peu. Il faut le montrer davantage’’, a-t-il estimé.
La biennale a atteint ses objectifs »tant sur le plan de la mobilisation que de la recherche scientifique et de la communication », a salué Pr Ibrahima Badiane, responsable du comité d’organisation, soulignant que les représentants de 11 nationalités ont pris part à l’évènement.
Pour le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), c’est »un exploit d’organiser cette biennale et de l’avoir réussie’’.
En marge de cette première édition, s’est tenu un concours des startsups, qui a réuni 11 projets dont 03 ont été retenus.
Il s’agit de »Pastololait », un projet portant sur la nutrition du bétail qui vise un lait de qualité et la santé du bétail. Le deuxième projet dénommé »Afia » est une application qui a pour objectif d’éviter les longues files d’attente dans les structures de santé. »Captus innovation » est un projet portant sur l’utilisation de l’engrais pour des produits bio.
Chacun des lauréats a reçu une enveloppe de 150 000 FCFA et un ordinateur portable.
LA CDC N’A PAS RESPECTÉ LE CODE ÉLECTORAL SELON NGOUDA MBOUP
Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre.
Suite au rejet de la caution de Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et des consignations (Cdc), la réaction du juriste Ngouda Mboup, proche de Ousmane Sonko, ne s’est pas fait attendre. Selon lui, la CDC n’a pas respecté la constitution et le code électoral.
« La Caisse des dépôts et consignations doit respecter la Constitution et le Code électoral. Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature.
La caisse des dépôts et consignations ne peut outrepasser ses compétences pour s'arroger les compétences du Conseil constitutionnel. Rien n'est plus dangereux que la confusion des pouvoirs ! Ousmane SONKO est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » martèle t’il.
LA CDC REJETTE LE CHÈQUE DE SONKO
Le mandataire de Ousmane Sonko avait annoncé, il y a peu, qu’il avait déposé la caution de son leader à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), en vue de la présidentielle de 2024. Mais, la Cdc a finalement annoncé avoir rejeté le chèque
Ayib Daffé, le mandataire de Ousmane Sonko avait annoncé, il y a peu, qu’il avait déposé la caution de son leader à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), en vue de la présidentielle de 2024. Mais, la Cdc a finalement annoncé avoir rejeté le chèque du chef de file des «patriotes». Ci-dessous les explications de Makhtar Diop, Directeur de la Communication de la Cdc.
«Nos services ont vérifié si Ousmane Sonko peut déposer une caution ou pas. Quand nous avons vérifié la liste des personnes autorisées pour le parrainage, nous n’avons pas vu le nom de Monsieur Sonko.
C’est pourquoi nous avons appelé monsieur Ayib Daffé pour lui renvoyer le chèque de Ousmane Sonko et lui notifier que Monsieur Ousmane Sonko ne peut, pour le moment, pas déposer de caution à la Cdc.
Nous ne lui avions pas donné d’attestation, mais juste une quittance de dépôt. Car dans la procédure, au dépôt on décerne une quittance. Mais l’attestation définitive n’est délivrée qu’après vérification.»
PRÉSIDENTIELLE, LA CAUTION DE SONKO DÉPOSÉE
L’administration électorale ne lui a toujours pas délivré de fiche de collecte de parrainages pour son candidat. Mais, le mandataire de Ousmane Sonko a déposé, ce jeudi, la caution de son mandant.
iGFM - (Dakar) L’administration électorale ne lui a toujours pas délivré de fiche de collecte de parrainages pour son candidat. Mais, le mandataire de Ousmane Sonko a déposé, ce jeudi, la caution de son mandant.
«Nous venons de déposer la caution du candidat Ousmane Sonko pour l'élection présidentielle du 25 février 2024», a annoncé Ayib Daffé, député et madataire de Ousmane Sonko. Une information confirmée par El Malick Ndiaye, responsable de la communication des "patriotes".
LA CCCNUCC PRÉSENTE UNE NOUVELLE VISION DE L’ACTION CLIMATIQUE
Simon Stiell, a décliné jeudi, à Dubaï, à l’ouverture de la 28ème conférence des parties sur le climat, une nouvelle vision biennale de l’action climatique et des stratégies de lutte contre les changements climatiques.
Dubaï, 30 nov (APS) – Le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell, a décliné jeudi, à Dubaï, à l’ouverture de la 28ème conférence des parties sur le climat, une nouvelle vision biennale de l’action climatique et des stratégies de lutte contre les changements climatiques.
‘’En 2025, les pays doivent verser de nouvelles contributions déterminées au niveau national », a-t-il déclaré en appelant les pays à commencer à travailler dessus dès maintenant.
Il s’exprimait en présence du président de la COP 28, l’émirati Dr Sultan Al-Jaber, et de plusieurs représentants et délégués de plusieurs Etats ou Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
‘’Cela nous amène à la COP30, où chaque engagement en matière de financement, d’adaptation et d’atténuation doit être conforme à un monde à 1,5 degré’’, a-t-il ajouté.
Le Secrétaire exécutif de la CCNUCC a relevé que d’après les experts, »il nous reste environ six ans avant d’épuiser la capacité de la planète à faire face à nos émissions de gaz à effet de serre, avant de dépasser la limite de 1,5 degré ».
»Nous sommes redevables aux jeunes et à la société civile de nous avoir poussés jusqu’ici. Ces derniers comptent sur nous pour assumer la responsabilité d’accélérer les choses’’, a-t-il encore déclaré appelant à être »transparents dans les actions et les décisions, que nous prenons ici, les uns avec les autres à cette 28e COP ».
Il a indiqué qu’en 2024, »les pays soumettront leur premier rapport biennal sur la transparence ».
»Avec ce rapport sur la transparence, cela signifie que la réalité des progrès individuels ne pourra pas être cachée », a-t-il dit, soulignant qu’ à la COP29, »nous verrons comment financer ce changement massif, avec le nouveau Finance goal ».
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) compte 197 pays signataires.
BOUBACAR CAMARA DÉMISSIONNE DES DOUANES DU BÉNIN
Le leader du Parti de la construction et de la solidarité/ Jengu Tabax quitte le Benin. Boubacar Camara a, en effet, démissionné des Douanes du Bénin où il occupait jusque-là le poste de Directeur général adjoint
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, le leader du Parti de la construction et de la solidarité/ Jengu Tabax quitte le Benin. Boubacar Camara a, en effet, démissionné des Douanes du Bénin où il occupait jusque-là le poste de Directeur général adjoint. C’est lui-même qui l’annonce sur son compte X (ex Twitter).
« Je quitte la douane béninoise, merci pour tout ! Je porte à votre connaissance qu’après deux années (21 octobre 2021-24 novembre 2023) à la Direction générale des Douanes du Bénin en qualité de Directeur général adjoint, je quitte la douane béninoise. Cette mission exercée en tant que Sénégalais et ancien directeur général des douanes de mon pays (2000-2004), est un exemple de solidarité africaine à l’actif du président de la République Patrice Talon qui a très tôt compris que l’expertise n’a pas de frontières », écrit Boubacar Camara.
L’ancien général des Douanes sénégalaises (2000 à 2004) n’a pas donné les raisons de son départ du Bénin, mais en tant que Candidat déclaré à la présidentielle de 2024 au Sénégal, il ne pouvait certainement pas garder son poste.
PRÉSIDENTIELLE 2024, UNE ÉQUIPE DE LA CEDEAO EN MISSION AU SÉNÉGAL
Le président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray, "a déployé une mission d’information préélectorale qui séjournera au Sénégal du 27 novembre au 3 décembre 2023."
Le Sénégal se prépare à tenir l’élection présidentielle le 25 février 2024. Ainsi, conformément aux dispositions du protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de la Cedeao, indique un communiqué transmis, le président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray, «a déployé une mission d’information préélectorale qui séjournera au Sénégal du 27 novembre au 3 décembre 2023. La mission est dirigée par l’Ambassadeur Dr Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité».
La délégation est composée de plusieurs experts des Etats membres de la Cedeao. Il s’agit de Mme Awa Amadou Aboudou Nana, ancienne présidente de la Cour de Justice de la Communauté et membre du Conseil des Sages de la Cedeao ; de Nassirou Bako Arifari, ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin, membre du Parlement de la Cedeao ; Joao Ribeiro Butiam Co-représentant permanent de la République de Guinée Bissau auprès de la Cedeao, membre du Comité des Représentants Permanents ; de Roland Kouassi Amoussouga Gero, ancien directeur des Affaires politiques au Bureau du Représentant du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel basé à Dakar et de Mamlan Victoire Alley, experte juriste de la Côte d’Ivoire.
D’après toujours la même source, la mission a pour objet de «tenir des consultations avec les acteurs politiques et les parties prenantes au processus électoral du Sénégal en vue d’évaluer le niveau de préparation du pays pour les élections, les défis à surmonter, et les aspects pour lesquels un appui de la Cedeao serait nécessaire afin de soutenir les efforts visant à établir le consensus nécessaire à un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques et crédibles au Sénégal».
A cet effet, l’ambassadeur Abdel-Fatau Musah et sa délégation ont rencontré Pr Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, pour lui présenter la Mission et «reconnaitre le rôle que joue le Sénégal dans la consolidation de la démocratie en Afrique de l’Ouest». Le ministre des Affaires étrangères «a rassuré la délégation de la Cedeao que, malgré les défis actuels, le pays est prêt à organiser des élections pacifiques, transparentes et crédibles».
TOUS LES DÉPUTÉS DE BENNO ONT PARRAINÉ AMADOU BA
C’est fait. Les candidats issus de Benno Bokk Yakaar qui comptaient sur le parrainage des députés de la majorité peuvent déchanter.
C’est fait. Les candidats issus de Benno Bokk Yakaar qui comptaient sur le parrainage des députés de la majorité peuvent déchanter. Tous les députés du groupe ont donné leur parrainage à Amadou BA. La remise a eu lieu, ce jeudi, à l’Assemblée nationale en présence du président du Groupe parlementaire, Abdou MBOW, et du délégué national du Parrainage Abdoulaye DIAGNE.
Abdou MBOW a aussi donné la participation “symbolique” des députés au Parrainage citoyen.
C’est dire que Macky SALL a eu vent de l’information qui circule prêtant la volonté à certains députés de Benno Bokk Yakaar de parrainer Mouhamed Boun DIONE et Aly Ngouille NDIAYE.
Avec ce parrainage des députés, l’herbe est coupée sous les pieds de ces derniers. Ils sont maintenant obligés de recourir au parrainage citoyen pour passer.
POUR HAMIDOU BA, LE SÉNÉGAL N'EST PAS UN PAYS DÉMOCRATIQUE
Alors que le Sénégal est souvent cité en exemple pour sa stabilité politique, l’enseignant-chercheur remet en question la qualité démocratique du régime. Selon lui, le pluralisme politique et la liberté d'expression y font défaut
Souvent donné en exemple en Afrique en matière de gestion des affaires publiques et de par sa stabilité, le Sénégal n’est pourtant pas ce qu’il prétend être. En d’autres termes, ce n’est pas «un pays démocratique». C’est la position affirmée de l’enseignant-chercheur, Hamidou Ba, du Centre des hautes études de défense et de sécurité. Il a argumenté sa position hier lors du Forum sur l’état de la démocratie au Sénégal, organisé par l’institut Ejicom, en partenariat avec la fondation allemande Heinrich Böll.
Bien que le Sénégal n’ait jamais connu de coup d’Etat militaire et que le pays a connu deux transitions politiques pacifiques, il n’en est pour autant pas une démocratie. C’est en tout cas l’avis de Hamidou Ba. Enseignant-chercheur, chargé de cours à l’Ism, l’Ugb et l’Ejicom, il estime que «le Sénégal n’est pas un pays démocratique. Il n’a jamais fonctionné comme il devrait l’être». Invité à partager sa réflexion sur l’état de la démocratie, lors du forum éponyme organisé par l’Ejicom, Hamidou Ba base sa pensée sur 3 éléments que sont l’égalité des citoyens devant la loi, la liberté d’expression et le sort réservé aux opposants.
Pour lui, sur ces 3 tableaux, le Sénégal traîne les pieds. «Dans l’histoire du Sénégal, on n’a jamais eu de pluralisme politique, même si actuellement on parle de plus de 300 partis politiques. Dans le pluralisme, il y a des règles à respecter. Avec cette bipolarisation opposition-pouvoir, selon le bord où vous vous trouvez, on accepte ou pas votre pensée. Le pluralisme permet d’alimenter en termes d’idées politiques, la direction à prendre. Car ça permet d’enrichir les décisions politiques, de vider les dissidences, les désaccords», a-t-il fait valoir hier. Avant de préciser : «On n’est pas dans la liberté d’expression. On est dans un régime de délit d’opinion. Toutes les opinions devraient être acceptées sauf celles sur le racisme, le sexisme, sur des choses contre la construction de la Nation. Des journalistes, dans le cadre de leur travail, ont été emprisonnés. Des opposants ont manifesté leurs désaccords et se ont retrouvés en prison.» L’enseignant-chercheur indique que les événements de mars 2021 et de juin dernier ne sont pas une exception. «Cela se vérifie depuis Senghor en passant par Diouf et Wade, sans oublier Macky Sall. Abdoulaye Wade a fait les meilleurs progrès par rapport aux autres présidents. Au Sénégal, il y a systématiquement de la violence contre les opposants. C’est structurel. En 1962, on a vu comment Mamadou Dia a été emprisonné pour 10 ans. Ensuite, il y a eu Oumar Blondin Diop, Moustapha Lô qui, en moins de 3 mois, a été jugé, condamné à mort et placé devant un peloton d’exécution de 12 personnes. Wade a eu des méthodes beaucoup plus détournées, mais on a vu comment il s’y est pris», a-t-il avancé.
Cette «absence de démocratie» n’est pas sans conséquence sur la bonne marche des institutions. Sengane Senghor de la Raddho a rappelé les propos de l’Union des magistrats du Sénégal en 2017. «La justice n’est pas indépendante», a-t-il rapporté pour répondre à la question de savoir s’il y a une séparation des pouvoirs au Sénégal. Pour lui, il ne peut y avoir de séparation des pouvoirs si l’Exécutif a une mainmise sur la carrière des fonctionnaires de la Justice. «Si l’Exécutif peut procéder à des changements de poste par nécessité de service, cela ne peut garantir une liberté aux magistrats, surtout carriéristes» a-t-il ajouté. Mais à la question de savoir si le Président devrait siéger ou non au Conseil supérieur de la magistrature, Senghor répond par l’affirmative. «Nous savons lire les décisions de Justice. Il faut une autorité politique pour ramener de l’ordre. C’est une nécessité», a-t-il répondu.