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5 mai 2025
par Madiambal Diagne
ON N'EST JAMAIS TRAHI QUE PAR LES SIENS
Macky et Sonko vont se résigner à partager le même sort, on le devine cruel pour un homme politique, d’être condamné à rester en spectateur de combats épiques que se disputeront officiellement des candidats qui se seront plus ou moins imposés à eux
Macky Sall et Ousmane Sonko ont constitué les deux principales figures politiques du pays, depuis l’élection présidentielle de 2019. Le chef de l’Etat a été réélu de fort belle manière, mais la prouesse de son jeune farouche opposant, arrivé troisième à ce scrutin, laissait augurer un duel en perspective des joutes électorales suivantes. Ce fut le cas, d’autant que le candidat arrivé deuxième à cette élection, Idrissa Seck, avait fini par rallier à nouveau le camp de la majorité pour laisser ainsi la place de chef de l’opposition au leader du parti Pastef. Ce même parti sera la locomotive d’une coalition politique Yewwi askan wi (Yaw) qui a pesé sur le débat politique et a imposé un véritable rapport de forces à la majorité, notamment aux élections locales et législatives de 2022.
Mais le duel ultime ou le combat final, entre Macky Sall et Ousmane Sonko, qu’on présageait pour la Présidentielle prochaine dont le premier tour est prévu pour le 25 février 2024, n’aura pas lieu, du moins pas directement à travers les urnes. Tous les deux vont se résigner à partager le même sort, on le devine cruel pour un homme politique, d’être condamné à rester en spectateur de combats épiques que se disputeront officiellement des candidats qui se seront plus ou moins imposés à eux.
Macky Sall, un «canard boiteux»
L’histoire lui a donné raison d’avoir attendu jusqu’au dernier moment pour annoncer sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. En effet, dès que l’annonce est faite, le 3 juillet 2023, qu’il confirme définitivement son engagement, de toujours, de ne pas demander un troisième mandat de président de la République du Sénégal en 2024, Macky Sall a observé des réactions qu’il devait être loin de s’imaginer. Des actes de rébellion ou de défiance ont été posés par nombre de ses collaborateurs qui, pourtant, lui montraient un zèle trop excessif pour être sincère. Assurément, aurait-il annoncé plus tôt sa décision de ne pas chercher à rempiler, qu’il n’aurait pas gouverné le Sénégal ces dernières années. C’est comme si désormais, tout le monde pouvait se permettre l’inobéissance, l’outrecuidance désinvolte, parce que simplement Macky Sall ne pourrait plus jouer de manière évidente sur le destin ou l’avenir des gens. Le plus tragique dans l’histoire est que ces comportements et attitudes ne sont observés que de la part de personnes qui mordent la main qui les aura nourries.
On observe en effet qu’elles ont toutes été «fabriquées» par le président Sall qui les aura sorties de l’anonymat. Franchement, quelle était l’épaisseur politique ou l’étoffe d’un Mahammed Dionne, d’un Abdoulaye Daouda Diallo, d’un Moustapha Diop, d’un Mame Boye Diao, avant de bénéficier d’un décret du Président Macky Sall ? Quels étaient les états de services dont ils pouvaient se prévaloir pour légitimer leurs positions dans l’appareil institutionnel de l’Etat ? Et même nommées à de hautes fonctions, ces différentes personnes n’ont point révélé de véritables compétences qui légitimeraient ou justifieraient a postériori les choix du chef de l’Etat. La surprise est que jamais aucune de ces personnes n’a eu auparavant à montrer du caractère devant le même Macky Sall, dans aucune situation politique ou administrative.
A la vérité, leurs qualités communes restaient l’obéissance aveugle, la platitude ou la veulerie. Sans doute que le chef voulait un personnel de cet acabit. Mais il le paie au prix fort car on observe que Moustapha Diop ne méritait point que Macky Sall se fasse autant violence pour présenter de plates excuses à des magistrats de la Cour des comptes, offensés par son ministre ; tout comme il devra réaliser s’être lourdement fourvoyé, s’il s’imaginait que le zèle que montrait Mahammed Dionne traduisait une volonté de rachat, de donner des gages pour ses trahisons et autres coups bas de 2008 !
Avec Mame Boye Diao, Macky Sall doit également avoir bien appris que les alertes, mises en garde ou objections formulées, pour l’amener à mieux mûrir sa décision avant de l’élever à certaines hautes fonctions, ne relevaient point d’un ostracisme coupable.
Il doit aussi avoir réalisé que pendant douze bonnes années de présence au niveau des plus hautes sphères de l’Etat, Abdoulaye Daouda Diallo trouvera difficilement à exhiber une prise de position publique pour défendre le régime de Macky Sall. Pourtant, à toutes ces personnes, Macky Sall aura donné tout ce qu’il pouvait leur offrir comme faveurs et avantages. Il ne manquera pas de réaliser enfin que la Convergence Avec Moustapha (Cam), initiée avec des groupements féminins, depuis le temps où ce dernier était ministre délégué à la Microfinance, poursuivait des objectifs politiques à long terme. Dire qu’on riait des ambitions présidentielles qu’on pouvait prêter à Moustapha Diop ! Le Président Sall, qui aura défendu et protégé plus que de raison ces différentes personnes, peut donc s’estimer être mal payé en retour. Mais qu’à cela ne tienne, il ne devra s’en vouloir qu’à lui-même ! Encore qu’il aura élevé toutes ces personnes à la dignité de présidentiable et leur aura offert une exposition médiatique, quand il leur a permis, dans une volonté d’inclusion, de se porter candidats à la candidature de la Coalition Benno bokk yaakaar.
L’histoire est encore plus suppliciante que tous ces rebelles à Macky Sall apparaissent bien riches et font un étalage bien indécent de telles fortunes et que chacun d’entre eux se mettrait dans une logique de l’utiliser, estimant certainement qu’elle pourrait lui permettre d’acheter un fauteuil de président de la République du Sénégal. Allez savoir quels étaient les états de leurs avoirs ou patrimoines avant qu’ils n’accèdent à de hautes fonctions dans l’appareil d’Etat, à la faveur de nominations décidées par Macky Sall ! «Il y a de ces services qu’on ne peut payer que par l’ingratitude», professa Dumas. Pour sa part, Aly Ngouille Ndiaye garde la décence de ne pas insulter Macky Sall. Sans doute que sa valeur intrinsèque ne l’y autorise pas encore.
Mais tout compte fait, le sort personnel de Macky Sall apparaît moins douloureux que celui de Ousmane Sonko qui, on le devine bien, doit être, du fond de sa cellule de prison, bourré de ressentiments et de frustrations. En effet, «mieux vaut être boiteux que toujours assis».
Ousmane Sonko, le supplice de réaliser qu’il n’était point si indispensable que cela !
Il paie sa folle fuite en avant et la naïveté de croire que sans lui le soleil ne se lèverait plus à l’Est du Sénégal. C’est une lapalissade de dire que Ousmane Sonko ne s’imaginait point que le pays ne serait pas à feu et à sang, comme du reste il en menaçait tout le Sénégal, au cas où il serait arrêté pour ses bravades et incartades. Il a épuisé tous les artifices, combines ou manœuvres, que sa situation n’aura pas changé. Il est cloîtré dans un cachot, encore qu’il pourrait s’estimer heureux ou privilégié d’être mieux traité que tout autre détenu au Sénégal, mais sans aucune perspective de libération dans un court terme. Tous ses alliés qui lui faisaient le serment, avec une sincérité touchante, de l’accompagner en prison, continuent de vaquer à leurs occupations, comme si de rien n’était. Pire, ils semblent même profiter de sa situation d’infortune pour chercher à lui ravir la vedette, lui voler son électorat. Ainsi rivalisent-ils d’impatience à laisser apparaître au grand jour leurs ambitions. Les candidatures à l’élection présidentielle de 2024, de Déthié fall, Khalifa Ababacar Sall, Aïda Mbodji, Habib Sy, Dame Mbodji, Aminata Touré et on en oublie, révèlent que tous ces alliés ont fini de conjuguer Ousmane Sonko au passé ; après que la dynamique de leur Coalition Yaw aura pourtant permis, à la plupart d’entre eux, d’obtenir des mandats électifs ou des positionnements politiques majeurs.
Mais c’est la course effrénée des militants du parti Pastef de souche, Birame Soulèye Diop, Abass Fall, Bassirou Diomaye Faye, Guy Marius Sagna, à se porter candidats, à la place de leur leader qui lui-même chercherait encore à l’être, qui doit rendre encore plus incrédule Ousmane Sonko. Tous ceux qui clamaient ne jamais envisager une candidature autre que celle de Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, se mettent dans la course pour leurs propres comptes et ont tenu à retirer déjà les documents nécessaires à la collecte des parrainages.
Ousmane Sonko ne manque pas alors de vivre une tragédie personnelle, mais cette situation révèle un fait notoire que nous n’avons eu de cesse de souligner à travers ces colonnes. En effet, le parti Pastef reste constitué par un conglomérat d’obédiences, de courants ou d’intérêts les plus opposés ou les plus antagoniques possibles ; leur seul liant aura été que la personne de Ousmane Sonko pouvait être le bélier qui leur forcerait les portes du pouvoir. Ainsi y retrouve-t-on, côte à côte, des indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), des salafistes et autres islamistes assumés qui préconisent l’avènement d’un Etat théocratique au Sénégal, même au prix de la violence armée, des démocrates avérés, fourvoyés ou abusés, des révolutionnaires à la petite semaine, nourris et entretenus par des intérêts étrangers qui travaillent ouvertement à supplanter les alliés traditionnels du Sénégal que sont la France, l’Union européenne, les Etats-Unis d’Amérique et les pays musulmans dont la pratique religieuse est proche de celle de la majorité des Sénégalais et, enfin, une bande d’affairistes à tout crin, si pressés de dépecer la bête Sénégal et la dévorer à belles dents. «Ousmane Sonko avait pu constituer un parfait client pour tout ce beau monde. Il était un gros épouvantail dressé face au régime du Président Macky Sall. Les opposants de tout acabit trouvaient en lui la personne qui pouvait tout dire sans scrupules, comme mentir, calomnier, affabuler, et ainsi susciter l’aversion des populations et les braquer contre Macky Sall. La fin justifiant les moyens.»
COUP BAS CONTRE LES DISSIDENTS
La collecte des parrains pour la Présidentielle pourrait être une tâche ardue pour les candidats déclarés Mahammed Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao
La collecte des parrains pour la présidentielle pourrait être une tâche ardue pour les candidats déclarés Mahammed Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao. L’option prise par le candidat de Benno de s’offrir le parrainage citoyen en est la cause. Ainsi, Amadou Ba, qui dispose d’une large avance, est parti pour briser le rêve présidentiel de ses 2 frères de parti.
La tâche risque de ne pas être facile pour les candidats Mahammed Boun Abdallah Dionne et Mame Boye Diao. Ces responsables de l’Apr, qui ont refusé de s’aligner derrière le candidat choisi par le président de la République, risquent de faire face à des difficultés pour réunir le nombre de parrains requis afin de «compétir» le 25 février prochain. La raison est que le candidat de la Coalition Benno bokk yaakaar, Amadou Ba, a opté pour le parrainage citoyen, alors qu’il a la possibilité de bénéficier du parrainage des élus (maires, députés et conseillers municipaux), qui lui est très favorable. Est-ce une volonté de couper l’herbe sous les pieds de ses frères de parti devenus des adversaires ? Tout porte à le croire, car cette volonté de Amadou Ba d’aller chercher le parrainage citoyen pourrait compromettre les chances de Boun Abdallah Dionne et de Mame Boye Diao, qui ne peuvent que puiser dans le même vivier politique que le Pm, qui part avec la faveur des pronostics, puisqu’ayant à sa disposition les moyens de l’Etat, l’appareil politique qu’est l’Apr et les alliés regroupés autour de Benno et de la grande majorité présidentielle.
Pourtant, ces deux candidats sortis des rangs de Benno bokk yaakaar pouvaient s’y attendre. Car, après avoir porté son choix sur la personne du Premier ministre, le chef de l’Etat avait indiqué sa préférence pour le parrainage citoyen. Il avait dit que le candidat de Benno devrait «mouiller le maillot» en descendant sur le terrain pour recueillir le parrainage de ses concitoyens.
Mais cette option, qui s’écarte de la voie de la facilité, n’est pas gratuite. Le fait d’aller chercher le parrainage des citoyens jusque dans le Sénégal des profondeurs permettra à Amadou Ba non seulement de se jauger, mais aussi de prendre rendez-vous avec le peuple, si l’on sait que la présidentielle, c’est le rendez-vous d’un homme avec son peuple.
En tout cas, Amadou Ba n’est pas dans les dispositions de faire des cadeaux à ses adversaires politiques, surtout ceux issus du même camp politique que lui. Avec ce parrainage citoyen, c’est la guerre des tranchées qui est lancée. Et aucune concession ne sera faite à… l’«ennemi».
L'ECOLE PRÉCAIRE
La région de Sédhiou (sud) totalise pour l’ensemble des cycles d’enseignement 673 salles de classe en abris provisoires dont 498 dans un « mauvais état », a révélé lundi l’inspecteur d’académie de la région de Sédhiou Papa Gorgui Ndiaye.
Sédhiou, 2 oct (APS) –La région de Sédhiou (sud) totalise pour l’ensemble des cycles d’enseignement 673 salles de classe en abris provisoires dont 498 dans un « mauvais état », a révélé lundi l’inspecteur d’académie de la région de Sédhiou Papa Gorgui Ndiaye.
Interrogé par l’APS pour faire le point sur l’état des salles de classes dans la région, M. Ndiaye a précisé que le nombre d’abris provisoires est ‘’important dans la région’’ aussi bien à l’élémentaire, au moyen secondaire qu’au collège.
“Pour l’ensemble des cycles d’enseignement, la région comptabilise 673 salles de classe en abris provisoires dont 498 dans un, mauvais état, 150 plus ou moins acceptable et seulement 25 d’entre en bon état’’, a poursuivi l’inspecteur d’académie de Sédhiou.
Le département de Goudomp compte le plus d’abris abris provisoires avec 305 classes non bâties, suivi de Sédhiou avec 231 abris provisoires puis le département de Bounkiling qui compte 137 classes également non construites, selon Papa Gorgui Ndiaye.
C’est à l’élémentaire, a-t-il souligné, qu’on dénombre plus d’abris provisoires dans la région avec 489 classes, le collège avec 140 abris provisoires et le moyen secondaire qui compte 80 salles en abris provisoires.
“Pour le primaire à travers la région, 93 salles en abris provisoire sont acceptables, 10 en bon état et 386 en mauvais état’’, a précisé l’IA.
“Au moyen les 49 salles en abris provisoires sont dans un état de délabrement très avancé, 28 dans un état acceptable et seuls trois abris sont en bon état’’, a-t-il fait observer.
Au secondaire, la région compte 63 abris provisoires en mauvais état, 29 abris acceptables et 12 dans un bon état’’, a renseigné l’autorité accadémique.
LE SENEGAL MIS DEVANT SES RESPONSABILITES
Accès à l’information, Africa Freedom of information centre (AFIC), Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Federation of African Journalists (FAJ) ont lancé conjointement un appel à l’action.
Le 28 septembre dernier a été célébrée la Journée internationale de l’accès universel à l’information (JIAUA). A cette occasion, Africa Freedom of information centre (AFIC), Article 19 Sénégal et Afrique de l’Ouest, Federation of African Journalists (FAJ) ont lancé conjointement un appel à l’action. ‘’Nous appelons de toute urgence le Gouvernement du Sénégal à adopter une loi sur l’accès à l’information, conforme aux principes énoncés dans les instruments juridiques, les normes et les standards internationaux et régionaux’’, ont fait savoir ces organisations dans une note reçue à EnQuête.
Elles rappellent qu’en septembre 2015 avec le lancement des ODD, ‘’tous les Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), y compris le Sénégal, se sont engagés à “adopter et mettre en œuvre des garanties constitutionnelles, réglementaires et/ou politiques pour l’accès du public à l’information."
Aussi, ‘’l’accès à l’information est un droit fondamental consacré par six traités de l’Union africaine (UA), y compris la Charte africaine sur les droits de l’homme et des peoples, la charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance, la charte africaine sur les valeurs de l’administration du service public, la convention de l’union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, la charte africaine de la Jeunesse, et la charte africaine sur les statistiques’’.
Elles soulignent que l’accès à l’information est ‘’un droit qui renforce le pouvoir des citoyens et promeut la transparence, la redevabilité, l’engagement citoyen et des sociétés inclusives’’.
Elles indiquent, par ailleurs, que ‘’le Sénégal et la Guinée Bissau sont les rares pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’espace Cedeao à ne pas disposer d’une loi d’accès à l’information jusqu’à ce jour. Nous reconnaissons les efforts du Gouvernement du Sénégal en faveur de cet agenda, comme en atteste le projet de loi sur l’accès à l’information de 2021. Cependant, nous sommes conscients que ce projet n’a pas encore été adopté par le Gouvernement (Conseil des Ministres) pour être soumis aux députés pour le vote et l’adoption définitive de la loi malgré le plaidoyer incessant de la société civile et les engagements internationaux de l’Etat du Sénégal’’.
Tout contraint le Sénégal à faire avancer ce processus. ‘’En tant que membre du Partenariat pour le Gouvernement ouvert (PGO) et conformément à l’engagement N°1 de son plan d’action national (PAN Sénégal-PGO), le Sénégal a l’opportunité et la responsabilité de montrer l’exemple et de remplir son engagement de promouvoir la transparence, la redevabilité et la gouvernance ouverte. Nous saisissons cette occasion historique pour rappeler et exhorter le Gouvernement du Sénégal à adopter et mettre en œuvre de toute urgence une législation nationale sur l’accès à l’information dans le respect des standards de la loi modèle sur l’accès à l’information en Afrique’’, ajoute-t-on.
L’EX-CAPITAINE SEYDINA OUMAR TOURE POUR LA RECONCILIATION DE L’AFRICAIN AVEC SA PATRIE
Le champ politique sénégalais s’agrandit avec le lancement du mouvement politique de l’ex-capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré : Le Mouvement Union pour un Sénégal juste
Le Mouvement Union pour un Sénégal juste a été officiellement lancé samedi dernier à Dakar. L’objectif de cette formation politique, selon son initiateur, l’ex-capitaine de la gendarmerie Seydina Oumar Touré, est de lutter contre toute forme d’injustice. Mais également de réconcilier l’homme africain avec sa patrie
Le champ politique sénégalais s’agrandit avec le lancement du mouvement politique de l’ex-capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré : Le Mouvement Union pour un Sénégal juste. Il s’agit, à travers ce rassemblement citoyen, dit-il, de réconcilier l’Africain avec sa patrie. En effet, l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a mis le curseur sur la situation sociopolitique, mais également sur la manière dont fonctionne la justice dans notre pays. De son avis, les Sénégalais souffrent de maux qui ont pour noms : «l'extrême pauvreté qui a fini de s'installer même chez les populations assises sur une mine d'or, l'absence d'équité territoriale pour certaines localités, une justice à deux vitesses qui a fini de déchirer le contrat de confiance liant l'institution au justiciable, la violation flagrante et répétitive des droits de l'Homme, le bâillonnement d'une certaine presse, la cherté de la vie et le faible niveau de vie que rien ni personne ne peut justifier de bonne foi, et le désespoir qui a fini de gagner du terrain dans notre pays avec son lot de malheureuses conséquences car il n'a pas de rêve sénégalais».
Selon lui, tous ces maux précités l’ont inspiré à mettre en place ce mouvement pour lutter contre toute forme d’injustice. «Ce mouvement ne tourne pas autour de moi seul. Ni mon travail ni ma carrière ne me prédestinait aujourd’hui à prendre ce chemin. Je suis officier de la gendarmerie depuis 2012 et on m’a radié en 2021. Mais depuis, on ne m’a jamais entendu me plaindre de cette radiation. Durant cette période, on m’a proposé d’être député mais j’ai refusé la proposition parce que j’étais tenu à un dossier qui doit être vidé. C’est pourquoi après que le dossier a été vidé, j’ai discuté avec des personnes pour mettre sur pied ce mouvement. Nous nous sommes inspirés de mon parcours», a fait savoir M. Touré.
Il lance un appel aux Sénégalais afin de créer des centres de réflexion dans tous les domaines et de trouver des solutions. «A travers ce rassemblement citoyen, nous envisageons de réconcilier l'homme africain avec sa patrie en créant un cadre d'actions et d'échanges de jeunes, de femmes et de personnes âgées. Nous voulons aussi bâtir une nouvelle citoyenneté centrée sur la loyauté et la patrie, l'honneur, la justice, les idéaux de la démocratie, la responsabilité, l'amour de l'Afrique et de l'Africain et la solidarité africaine», a dit l'ancien officier de la gendarmerie.
GUY MARIUS SAGNA DE PLUS EN PLUS PRESSENTI COMME LE PLAN B DE L’EX-PASTEF
Tout porte à croire que le député de Yewwi Askan-Wi et membre fondateur du mouvement Frapp–France Dégage sera le seul parmi les différents Pastefiens déclarés, à bénéficier du parrainage des élus
Depuis vendredi dernier, les différents candidats à la candidature pour la Présidentielle de 2024 se relaient à la Direction générale des élections (DGE) pour récupérer les fiches de collecte de parrainages. L’ex-Pastef a surpris plus d’un en envoyant quatre mandataires pour récupérer chacun un document. Ce qui consolide l’idée selon laquelle les Patriotes ont déjà planifié un plan B pour le scrutin du 25 février prochain. Et tout porte à croire que c’est Guy Marius Sagna qui, selon nos sources, sera le seul parmi les différents Pastefiens déclarés, à bénéficier du parrainage des élus
Même dissous, Pastef est toujours très bien organisé aussi bien au niveau des structures que dans la réflexion stratégique. La preuve, les Patriotes ont surpris plus d’un en présentant quatre candidats à la candidature pour la présidentielle 2024.
Mieux encore, l’état-major dirigeant de la formation a donné instruction à ses coordinations de ne pas encore entamer les campagnes de collecte de parrainages en attendantla finalisation de la stratégie, suite à la nouvelle donne etles orientations du Président Ousmane Sonko. «Le parrainage, une course de fond et non de vitesse. Ensemble, nous vaincrons», soutiennent-ils dans une note dont nous avons copie. Sur ce, ils ont demandé à ce qu’aucune initiative locale ne soit prise. Non sans informer à leurs membres que les règles du parrainage ont changé avec la personnalisation via un numéro attribué à chaque candidat à la candidature etinscrit sur la fiche de collecte. «Il ne sert à rien d’envoyer vos pièces d’identité sur des groupes WhatsApp parce qu’il faut impérativement signer la fiche. Il faut impérativement attendre les directives des Instances de Pastef qui supervisent et centralisent toutes les collectes», a averti l’état-major de la formation qui invite ses membres à attendre le signal du parti uniquement. Mais selon nos informations, Pastef a déjà des orientations claires par rapport au processus lié au parrainage. Notre source d’informer que la formation a déjà opté pour le parrainage des élus pour Guy Marius Sagna tandis que les autres en l’occurrence Birame Soulèye Diop, Bassirou Diomaye Faye et Abass Fall, vont faire du parrainage citoyen. Juste que, renseigne toujours la source, Birame Soulèye n’est pas d’accord pour le moment pour une telle option parce qu’ «il considère qu’en tant que président de groupe parlementaire, il serait plus judicieux qu’il bénéficie du parrainage des élus».
UNE BATAILLE SUR DEUX FRONTS !
En attendant d’y voir clair, il faut relever que le fait que Guy Marius Sagna soit choisi pour le parrainage des élus est assez édifiant. Il renseigne davantage sur le fait que le leader de FRAPP est pressenti pour être le plan B au cas où Ousmane Sonko serait écarté de la course. Et tout porte à croire que Guy Marius Sagna pourrait être une bonne option vu son aura au plan national et international et son ascension fulgurante sur la scène politique sénégalaise. Le député, actuellement en tournée à l’international, continue certes de plaider pour une candidature de Sonko et de réfuter toute idée selon laquelle il pourrait y avoir un plan B ; mais la tournure des évènements devraient le pousser bientôt à relativiser son discours et à intégrer l’idée d’être le plan B de Pastef et par conséquent, de concourir pour la présidence de la République. Ce qui est sûr, c’est que sa tournée actuellement en Europe est une très grande réussite. Il est adulé partout où il passe par la diaspora sénégalaise et africaine. Il est également très respecté par les hommes politiques européens. Mais tout cela ne réduira en rien le combat que l’ex-Pastef va mener pour la participation d’Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024. Les Patriotes seront ainsi obligés de jouer sur deux tableaux : celui de vendre les candidats remplaçants et celui de se battre pour la participation du candidat titulaire. Pour ce dernier cas, ils sont déjà dans les «hostilités» en attaquant à la Cour suprême la décision de la DGE qui a refusé catégoriquement de remettre une fiche de collecte de signatures à la coalition Sonko 2024. L’organe chargé d’organiser les élections s’est basé sur la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales pour prendre sa décision.
A rappeler que cette inéligibilité a été prononcée suite à la condamnation du leader des Patriotes à deux ans de prison ferme le 1er juin pour «corruption de la jeunesse», dans l'affaire Adji Sarr qui l'accusait de viols et menaces de mort.
L’APR MOBILISE SES TROUPES ET REUNIT SON CONSEIL NATIONAL LE 29 OCTOBRE PROCHAIN
Après le lancement de la collecte des parrainages pour la présidentielle, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a tenu une réunion en présence du président Macky Sall pour sonner la mobilisation
Pour aller à la conquête du pouvoir, le Premier ministre Amadou Ba ne marchera pas seul. Suite au démarrage de la collecte des parrainages, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) s’est réussi ce samedi pour remobiliser les troupes. Présidant la rencontre, le chef de l’État a profité de l’occasion pour convoquer le Conseil national du parti le 29 octobre prochain.
Après le lancement de la collecte des parrainages pour la présidentielle, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a tenu une réunion en présence du président Macky Sall pour sonner la mobilisation. À l’issue de la rencontre, le parti au pouvoir a rendu public un communiqué pour exhorter tous les membres de l’APR à poursuivre la mobilisation et l’animation à la base pour une collecte de parrainage «réussie, comme il est de tradition dans notre parti et la Coalition». «Le SEN demande à tous les sympathisants, militants et responsables, tous les Sénégalais épris de leadership responsable, de stabilité, de sécurité, de consolidation de notre démocratie, de préservation de notre république ainsi que de réalisations pertinentes et bénéfiques à tous, de travailler résolument à la victoire du Premier ministre M. Amadou Ba», informe le document. Lors de la réunion, «après avoir adopté une résolution en hommage au leadership décisif du Président Macky Sall, et soutenu sa décision de réunir le Conseil National du Parti le 29 octobre 2023, le SEN a salué debout, et avec enthousiasme, le choix porté sur le camarade Amadou Ba, candidat de la Coalition BBY et de la Grande Coalition de la majorité Présidentielle».
Selon l’APR, les qualités de compétence, de loyauté éprouvée, et d’homme consensuel du Premier ministre Amadou Ba, constituent sans nul doute, des atouts majeurs, soutenus par le bilan élogieux du Président Macky Sall, pour une victoire éclatante, dès le premier tour de l’élection de février 2024. Dans le même élan, rapporte le texte, le SEN «a enregistré avec beaucoup d’attention, les propos forts de gratitude et d’engagement du candidat de BBY, à perpétuer et renforcer les idéaux de solidarité, d’équité, d’inclusion, de responsabilité et de générosité qui ont toujours sous-tendu les réalisations et les résultats éclatants de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE), sous le leadership du Président Macky SALL». Dans une résolution, le SEN de l’APR a également félicité «vivement» le chef de l’État pour la conduite inclusive du processus de choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) et lui réitère sa totale confiance. Il réjouit aussi de l’engament sans réserve des camarades, frères et sœurs qui ont accepté de renoncer à leur candidature pour soutenir le candidat unique de BBY et de la Grande Coalition de la Majorité Présidentielle.
REUNION DU CONSEIL NATIONAL DU PARTI LE 29 OCTOBRE 2023
Le document précise que l’APR exhorte tous les responsables, militants et sympathisants à poursuivre la mobilisation, dans l’unité et la solidarité, pour la victoire de notre candidat, le camarade Amadou Ba, le 25 février 2024, dès le premier tour du scrutin. «Le SEN rend un vibrant hommage au Président Macky Sall pour son leadership, exemplaire, clairvoyant et fédérateur, reconnu de par le monde ; salue à nouveau son œuvre monumentale à la tête du Sénégal, aujourd’hui résolument engagé dans la dynamique de l’émergence ; soutient la décision du Président Macky Sall de réunir le Conseil National du parti le 29 octobre 2023 , renseigne le texte. Le Conseil National (CN) est composé de délégués des Délégations Départementales et des Délégations des Sénégalais de l’extérieur, des Organismes Internes et Organismes affiliés, des Coordonnateurs des Conventions régionales, de l’ensemble des membres des instances nationales du parti ; des parlementaires, des présidents de Conseil régional et des maires membres du parti. Le CN compte au moins 200 membres.
Ces maux de l’école à Dakar et sa banlieue
Le personnel de l’Education nationale reprend le chemin de l’école aujourd’hui en attendant les élèves pour jeudi prochain. Cependant, la rentrée des classes semble déjà compromise dans plusieurs écoles de la région de Dakar. Pour cause, les inondations, l’absence de toilettes, le manque d'eau potable etc.. Plusieurs écoles sont actuellement inondées, sans eau potable et de blocs sanitaires fonctionnels. Les autorités académiques ont indiqué, lors du comité régional de développement (Crd), avoir constaté que pour la rentrée scolaire, 168 écoles sont inondées dans la région de Dakar dont 68 à l'Inspection d’académie (AI) de Dakar qui polarise les 19 communes du Département de Dakar, 51 établissements à l'IA de Pikine-Guédiawaye et 49 écoles à l'IA de Rufisque. A noter que parmi ces écoles inondées, 103 sont de l’élémentaire. Les établissements sans points d'eau fonctionnels sont au nombre de 33 dont 03 à l'IA de Dakar, 14 à l'IA de Pikine Guédiawaye dont 08 dans le Département de Guédiawaye et 16 à l'IA de Rufisque.
Menaces de perturbations de la rentrée scolaire
Restons à l’école pour dire qu’il y a des risques de perturbations de la rentrée des classes. Des syndicats d'enseignants dont le Cusems authentique de Dame Mbodj, celui des professeurs d'éducation physique et sportive, menacent d’aller en grève. Ils exigent le respect des accords signés par le gouvernement et le règlement de la contractualisation des enseignants décisionnaires. Toutefois, les autorités étatiques lors du conseil interministériel sur la rentrée scolaire avaient donné des gages.
L’ex-maire de Thiès gèle ses activités dans le Rewmi
Si Lamine Diallo, ancien maire de la commune de Thiès Nord et Coordonnateur du parti Rewmi dans ladite commune franchit le Rubicon, ce sera une lourde perte pour le candidat Idrissa Seck, en direction de la prochaine élection présidentielle. En effet, dans un communiqué rendu public hier, il écrit : « après 28 bonnes années (1995- 2023) de compagnonnage ininterrompu avec le président Idrissa, j'ai décidé de geler toutes mes activités, pour convenance personnelle, dans le parti Rewmi ». Tout laisse croire d’ailleurs qu’il est dans une posture de claquer définitivement la porte, car il a signé la déclaration « Lamine Diallo, ancien coordonnateur de Rewmi Thiès nord ». En tout état de cause, c’est déjà un coup dur pour le candidat Idrissa Seck qui avait également perdu récemment une grosse pointure au niveau de Thiès-Est, en l’occurrence Cissé Bèye coordonnateur du comité électoral du centre de vote de l’école Demba Diakhaté. L’ex-maire Lamine Diallo a cependant rendu hommage à Idrissa Seck, non sans «formuler des prières de succès à ce grand homme politique sénégalais, pétri de talent et de compétence».
Lettre ouverte au président Karim Wade
La polémique autour des renouvellements, qui ont engendré un lot de frustrations à Thiès, vaut au président Karim Meissa Wade une lettre ouverte à lui adressée par Maguèye Sarr, secrétaire général élu de la Section PDS ThièsEst. Selon lui, l’heure n’est pas à la dispersion contre-productive des forces du parti, au contraire, il faut cimenter davantage les relations entre frères de parti, consolider la dynamique du Gnibissi (retour dans le parti des frustrés). Mais tout cela doit se faire dans la diversité et l’harmonie la plus totale. Cependant, souligne-t-il dans la lettre, « on ne peut pas ne pas dénoncer la gestion clanique, les manœuvres dangereuses et les entreprises de magouille et de copinage de Saliou Dieng et de ses sbires. Le PDS et son candidat Karim Meïssa Wade ne méritent pas ça : le parti doit plus de respect et de loyauté aux militants de la base. Si le PDS a survécu à tant de brimades, c’est parce qu’il y a des militants traditionnels (anciens comme vieux) qui sont restés fidèles à la ligne du parti et qui n’ont jamais hésité dans leurs choix. Il ne faut donc pas que, maintenant que nous sommes presque au bout du tunnel, les démons de la division, la gestion solitaire et clanique viennent ébranler tous les acquis et surtout les piliers sur lesquels le parti a toujours reposé. Nous invitons à plus de respect pour les anciens et fidèles compagnons dont la foi reste intacte aux idéaux du parti. Rajeunir et moderniser une structure humaine et jeter par-dessus bord ce qui a permis de la bâtir, c’est une illusion dangereuse ».
Sileye Gorbal Sy plaide en faveur de l’éducation numérique
Prenant part à la semaine de l’apprentissage numérique et à la journée internationale de l’alphabétisation organisée par l’Unesco à Paris, le président de la Coalition nationale de l’Éducation pour Tous (Cnept) a fait un plaidoyer fort en faveur de l’éducation numérique mais surtout pour le financement de l’alphabétisation qui demeure le parent pauvre de notre système éducatif. En marge de ses conférences, Silèye Gorbal Sy a rencontré les responsables de l’alphabétisation de l’Unesco, le ministère de l’éducation de la France, la diaspora sénégalaise, l’ambassade du Sénégal à Paris, des associations françaises actives en Éducation et des communes comme celle de Vigneux sur Seine. Il a échangé avec eux sur le partenariat avec la Cnept mais surtout du panel international de haut niveau qu’il compte organiser prochainement à Paris.
BBY-Kédougou vote Amadou Ba
Les actes d’allégeance au Premier ministre Amadou Ba, candidat du pouvoir à la prochaine élection présidentielle, se poursuivent. Lors d’une rencontre hier, les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de la région de Kédougou ont exprimé leur adhésion à la décision du Président Macky Sall et vont par conséquent soutenir l’actuel chef du gouvernement pour lui permettre de prendre le pouvoir à l’issue des joutes électorales du 25 février prochain. Prenant la parole, Ousmane Sylla, maire de Kédougou et Directeur Général de Dakar Dem Dikk, a affirmé qu’Amadou Ba est le choix du développement, de la stabilité, de la paix. Il a estimé que l’arrivée du Premier ministre au pouvoir va rendre la région de Kédougou beaucoup plus prospère et que le contexte politique dans cette zone du Sénégal appelle à travailler davantage autour de l’essentiel qui est le développement socio-économique de Kédougou. Ousmane Sylla a ainsi juré la main sur le cœur que l’ensemble des responsables politiques, tous les militants et militantes de BBY de la région de Kédougou, ont réaffirmé avec vigueur et sans réserve leur adhésion et leur détermination à soutenir cette candidature pour assurer une victoire éclatante dès le premier tour au soir du 25 février 2024. Le maire de Kédougou a aussi profité de l’occasion pour exhorter toutes les populations de la région à soutenir totalement le candidat Amadou Ba. S’adressant aux responsables de BBY, il leur demande de travailler dans l’unité, la solidarité et l’engagement derrière l’actuel chef du gouvernement.
Les députés de Bby se félicitent du choix d’Abdoulaye Diagne
Choisi par le Président Macky Sall comme coordonnateur national du parrainage, le député Abdoulaye Diagne peut bien compter sur ses collègues députés du groupe parlementaire de Bby. Dans un communiqué parvenu à L'As, Me Omar Youm et cie s'engagent à ne ménager aucun effort pour l'accompagner dans cette mission. Ils sont d’avis en effet que cette désignation vient consacrer la compétence et le dévouement d’un collègue qui a fini de faire la preuve de son engagement loyal au service du groupe et de la coalition. Par ailleurs, les députés dudit groupe parlementaire ont réitéré leurs félicitations sur le processus démocratique, participatif et inclusif ayant abouti au choix du Premier ministre Amadou BA, comme candidat de leur coalition à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ils endossent ce choix conforme aux exigences de compétence, d’expérience et de probité morale que requiert l’exercice de la fonction de président de la République. Rappelant l’engagement pris par le groupe parlementaire, les députés du groupe BBY ont séance tenante démarré le parrainage du seul et unique candidat de la coalition en l’occurrence Amadou Ba.
201 migrants dont 4 femmes arrivés ce week-end en Espagne
Il n’y a rien qui dissuade les jeunes de rester au pays. Ils continuent de braver la mer pour rejoindre les côtes espagnoles. Hier, une pirogue transportant 138 personnes dont 2 femmes est arrivée à Gran Canaria. Une autre embarcation ayant 63 personnes dont 2 femmes à bord, a accosté aussi à El Hierro.Au total 201 migrants sénégalais sont arrivés en Espagne.
La gendarmerie interpelle 31 migrants clandestins
Restons avec l’émigration clandestine pour dire que la gendarmerie est en train de briser le rêve de beaucoup de jeunes. Hier, les éléments de la brigade de gendarmerie de Nianing ont interpellé 31 candidats à l’émigration clandestine dont un organisateur vers 2h du matin à la plage de Point Sarène. Les pandores ont également saisi le camion qui servait de transport aux migrants.
Deux pirogues de 262 migrants arraisonnées par la Marine
Ne quittons pas la migration clandestine sans signaler que la Marine nationale a annoncé que son patrouilleur Walo a arraisonné samedi deux pirogues avec 262 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime. «Le patrouilleur Walo a arraisonné le 30 septembre 2023 deux pirogues avec 262 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime. 26 femmes et 13 mineurs se trouvaient parmi les passagers», a indiqué la Marine sur son compte X (ancien twitter). Elle a ajouté que les migrants ont été débarqués à la Base navale Amiral Faye Gassama (BNAFG) et remis aux services compétents de l’Etat. En coordination avec des moyens de l’Armée de l’Air, le patrouilleur Walo a arraisonné vendredi, à 100 km au large de Dakar, «deux pirogues avec 272 candidats à l’émigration irrégulière par voie maritime», selon toujours la Marine. Elle signale que 16 femmes et 7 enfants se trouvaient parmi les passagers. Ces candidats à l’émigration irrégulière ont été remis aux services compétents de l’Etat.
Déguerpissement des mécaniciens de l’ancienne piste
Les autorités ont déguerpi hier les mécaniciens et autres squatteurs à l’ancienne piste de Mermoz. Les gendarmes ont tout rasé sous le regard impuissant des mécaniciens et autres occupants des lieux.Ils ne savent plus où aller.
Le ministre Moustapha Diop rentre dans les rangs
Le ministre maire de Louga avait déclaré son intention de briguer les suffrages des Sénégalais à la présidentielle de 2024. Finalement, Moustapha Diop est revenu sur sa décision. Contrairement à l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye qui étaient absents, l’édile de Louga a pris part samedi à la réunion du secrétariat exécutif permanent (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr). Le Président Macky Sall a annoncé lors de la rencontre que Moustapha Diop est rentré dans les rangs. Le président du parti présidentiel a salué l’esprit de dépassement de l’édile de Louga qui soutient désormais la candidature d’Amadou Ba. Le Président Macky Sall qui continue par ailleurs de mobiliser ses troupes en perspective de la présidentielle, va réunir aujourd’hui le secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar. La rencontre va porter sur les stratégies à mettre en place et fixer la date d’investiture d’Amadou Ba. Car la mouvance présidentielle va tenir dans les prochains jours un meeting d’investiture du candidat de Benno. Remaniement gouvernemental avant mercredi Le remaniement gouvernemental qui a été annoncé depuis quelque temps ne va plus tarder. Il est imminent, du moins si l’on en croit nos interlocuteurs. Sauf changement de dernière minute, le Président Macky Sall va remanier l’attelage gouvernemental avant mercredi prochain, jour du conseil des ministres
65 CONSEILLERS MUNICIPAUX SUR LES 80 APPROUVENT, SOUS HAUTE TENSION
Le Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a voté et validé avant-hier, samedi 30 septembre, le projet de dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall.
Le Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a voté et validé avant-hier, samedi 30 septembre, le projet de dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall. Cela s’est fait lors de sa 3ème session ordinaire tenue à l’hôtel de ville sous haute tension entre camp au pouvoir et opposition. Sur les 80 conseillers municipaux que compte la commune, 65 ont donné un avis favorable.
L a troisième session ordinaire de l’année 2023 du Conseil municipal de la commune de Saint-Louis a duré plusieurs tours d’horloge dans la grande salle de l’hôtel de ville. En effet, le vote qui s’est déroulé sous haute tension a été sécurisé les éléments de la police qui ont été déployés sur place pour calmer les conseillers ainsi que leurs partisans regroupés en deux camps (pouvoir et opposition). Bien que minoritaires dans ce Conseil municipal de Saint-Louis, les conseillers membres de l’opposition se sont présentés dans la salle munis de foulards et de brassards rouges. Ceci pour exprimer leur strict désaccord quant à la volonté du maire Mansour Faye de rebaptiser l’avenue Général De Gaulle au nom du Président Macky Sall. Une contestation qui n’a pas empêché les conseillers membres de la Coalition Benno Bokk Yaakar, qui sont majoritaires, de voter à l’unanimité cette dénomination de l’avenue Général De Gaulle qui porte désormais le nom du Président Macky Sall. « Nous nous sommes réunis en session ordinaire pour aborder sept points qui étaient à l’ordre du jour en plus des divers. Parmi ces sept points, l’un portait sur la dénomination de rues ou voies. Et cela concernait quatre voies qu’on devait rebaptiser aux noms du Président Macky Sall (avenue De Gaulle), l’ancien maire Bécaye Sow (vers Léona), Sérigne Abass Sall, érudit de l’Islam (vers Corniche) et leur collègue Balla Sidy Guèye (vers Santhiaba ou « Ndartoute »).
La session s’est déroulée parfaitement et nous avons écouté sereinement nos collègues de l’opposition mais nous avons aussi donné tous les argu ments qui plaident pour que le Conseil municipal donne le nom du Président Macky Sall à l’avenue Général De Gaulle », a dit Alioune Badara Diop, conseiller municipal et adjoint au maire. Il a exprimé sa fierté d’avoir voté et validé ce projet avec surtout enthousiasme. Cependant, le Président Macky Sall est invité à œuvrer pour rendre cette avenue très attrayante.
LE NOBEL DE MÉDECINE DÉCERNÉ AUX SCIENTIFIQUES DERRIÈRE LES VACCINS ARNM ANTI-COVID
Katalin Karikó et Drew Weissman, ont été honorés pour leurs découvertes révolutionnaires qui ont ouvert la voie à la mise au point de ces vaccins innovants
Le prix Nobel de médecine a été décerné ce lundi 2 octobre à deux scientifiques pour leurs contributions majeures dans le développement des vaccins à ARNm contre la COVID-19. Katalin Karikó, professeure à l'Université de Sagan en Hongrie et professeure adjointe à l'Université de Pennsylvanie, ainsi que Drew Weissman, ont été honorés pour leurs découvertes révolutionnaires qui ont ouvert la voie à la mise au point de ces vaccins innovants.
Le comité Nobel a souligné que les travaux de Karikó et Weissman ont fondamentalement changé notre compréhension de la façon dont l'ARNm interagit avec notre système immunitaire. Leurs recherches ont permis une avancée majeure dans le domaine des vaccins, en permettant la conception rapide et efficace des vaccins à ARNm contre la COVID-19. Ces vaccins ont joué un rôle crucial dans la lutte mondiale contre la pandémie, offrant une lueur d'espoir dans des moments difficiles.
Les scientifiques ont exprimé leur gratitude et leur étonnement à l'annonce du prix Nobel. Thomas Perlmann, secrétaire de l'Assemblée Nobel, a déclaré que les deux lauréats étaient "submergés" par la nouvelle du prix lorsqu'il les a contactés avant l'annonce officielle. Leur travail a été salué pour son impact significatif sur la santé humaine et son potentiel à sauver des vies, en particulier pendant les premières phases de la pandémie.
Cette distinction vient s'ajouter à la reconnaissance déjà accordée l'année dernière au scientifique suédois Svante Paabo, qui a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses découvertes sur l'évolution humaine et l'ADN néandertalien. Les recherches de Paabo ont fourni des informations clés sur notre système immunitaire, y compris notre vulnérabilité à des maladies graves telles que la COVID-19.
Les annonces des prix Nobel se poursuivront cette semaine, avec les prix de physique, de chimie et de littérature, qui seront dévoilés respectivement mardi, mercredi et jeudi. Le prix Nobel de la paix sera annoncé vendredi et le prix d'économie le 9 octobre.
Les récipiendaires des prix Nobel reçoivent une récompense en espèces de 11 millions de couronnes suédoises (environ 1 million de dollars). Cette somme provient du legs d'Alfred Nobel, l'inventeur suédois à l'origine de ces prestigieuses récompenses, décédé en 1896.
La cérémonie de remise des prix aura lieu le 10 décembre, date anniversaire du décès d'Alfred Nobel. La remise du prix Nobel de la paix se déroulera à Oslo, conformément à ses souhaits, tandis que les autres cérémonies auront lieu à Stockholm.