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5 mai 2025
L’AFRIQUE, TERRAIN PRIVILÉGIÉ DES SOLDATS FRANÇAIS
Le Niger était non seulement apprécié comme zone d'entraînement, mais également pour les primes et les opportunités de carrière offertes aux officiers. Le continent est un théâtre d'opérations qui offre aux officiers la possibilité de gagner des grades
Dans un revirement inattendu, le gouvernement français a annoncé le retrait de ses 1 500 soldats stationnés au Niger, suite au récent coup d'État qui a secoué le pays. Cette décision représente un véritable coup dur pour l'armée française, qui voit ainsi une nouvelle page de son histoire se tourner en Afrique, après les événements survenus au Mali et au Burkina Faso.
Selon Le Monde, de nombreux militaires expriment leur dépit face à cette décision, considérant qu'il s'agit d'une perte significative pour l'armée française sur le continent africain, qui est depuis longtemps un terrain privilégié pour les exercices militaires. La présence de l'armée française sur le continent était justifiée jusqu'à présent au nom de la lutte antiterroriste et de la préservation de l'influence française face aux ambitions russes.
Cependant, des voix s'élèvent désormais pour dénoncer la difficulté du décrochage de l'armée française, mettant en avant des problèmes d'organisation des troupes plutôt que des raisons sécuritaires. Le Niger était non seulement apprécié comme zone d'entraînement, mais également pour les primes et les opportunités de carrière offertes aux officiers.
Ce retrait soulève également la question d'un éventuel changement de stratégie militaire de la France en Afrique, face au rejet croissant de sa politique sur le continent. L'Afrique revêt plusieurs significations importantes pour les militaires français. Tout d'abord, c'est un terrain d'entraînement apprécié en raison de ses conditions difficiles, tout en offrant un environnement francophone et relativement sécurisé. Cela permet de faire tourner les troupes, de collecter du temps de commandement et de distribuer des primes.
Le Monde indique que l'Afrique est un théâtre d'opérations valorisé dans les carrières militaires, offrant aux officiers la possibilité de s'illustrer et de gagner des grades et des médailles. En outre, la présence militaire française en Afrique est justifiée par des enjeux géostratégiques, notamment la défense de son influence face aux ambitions montantes d'autres puissances, comme la Russie.
Malgré les limites opérationnelles rencontrées, l'engagement de l'armée française en Afrique a toujours été défendu au nom du prestige et de l'identité qu'il confère à l'institution militaire. Néanmoins, la difficulté du décrochage de l'Afrique est de plus en plus dénoncée en interne, allant au-delà des discours officiels sur les enjeux sécuritaires.
L'annonce du retrait des troupes françaises au Niger a été l'un des coups les plus durs encaissés par l'institution militaire ces dernières années. Après le départ de l'opération Barkhane au Mali en 2022 et l'évacuation des troupes du Burkina Faso, certains gradés nostalgiques voient s'éloigner "le monde ancien" auquel ils étaient attachés.
Le rejet croissant de la politique française en Afrique soulève désormais des questionnements sur la stratégie militaire à adopter. La France est confrontée au défi de redéfinir ses ambitions militaires face aux changements en cours sur le continent africain. Certains militaires avaient anticipé l'instabilité au Niger, mais ils ont sous-estimé la rapidité avec laquelle la présence française a été rejetée, informe Le Monde.
Le retrait des soldats français au Niger marque donc un tournant historique pour l'armée française en Afrique. Cette décision remet en question les fondements de la présence militaire française sur le continent et nécessite une réévaluation de la stratégie de la France en matière de sécurité et d'influence en Afrique.
LE BAOBAB D’IWOL A KEDOUGOU, L’ESPRIT PROTECTEUR DES BEDIKS
A l’entrée du village d’Iwol, dans la région de Kédougou (sud-est), s’élève un baobab géant qui ne laisse aucun visiteur indifférent. Agé de plus 800 ans, cet arbre mythique est un ‘’témoin’’ de l’histoire des Bédiks
Kédougou, 3 oct (APS) – A l’entrée du village d’Iwol, dans la région de Kédougou (sud-est), s’élève un baobab géant qui ne laisse aucun visiteur indifférent. Agé de plus 800 ans, cet arbre mythique est un ‘’témoin’’ de l’histoire des Bédiks, à travers les hommages que cette ethnie y rend à ses ancêtres. Ce baobab est considéré comme l’esprit protecteur du village.
Le village d’Iwol, capitale des Bédiks, est niché sur une colline située à 23 kilomètres de la commune de Bandafassi. Les Bédiks, qui vivent le plus souvent en altitude, sont regroupés dans six villages qui se trouvent tous dans la région de Kédougou : Iwol, Ethiowar, Ethiès, Bantata, Andiel et de Mandathiès.
Ils sont partagés entre l’animismes et le christianisme, explique Jean-Baptiste Keïta, notable et natif d’Iwol.
Keïta, Camara, Samoura et Sadiakhou sont les patronymes des habitants des villages du pays bédik. ‘’Les Keïta sont les chefs de village, les Camara et Samoura organisent les fêtes et les Sadiakhou sont chargés du maintien des coutumes’’, explique Jean-Baptiste Keité.
Le baobab d’Iwol a une circonférence de 30 mètres. Âgé de plus de 800 ans, il est présenté comme l’un des plus gros du Sénégal et est désormais inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco.
Il est aujourd’hui considéré comme une référence mythique dans le respect et la perpétuation de l’histoire des Bédiks.
‘’Nous avons juste à l’entrée du village un gros baobab sacré et très mythique qui a poussé sur la tombe de l’ancêtre du village de la famille Camara (…) qu’on avait enterré là. Et cinq ans après, le baobab a poussé sur la tombe’’, renseigne Jean-Baptiste Keïta.
Ce baobab mythique, qui date du treizième siècle, est devenu un arbre symbolique des familles Bediks. Elles organisent des cérémonies rituelles autour du tronc d’arbre sacré pour les 800 habitants du village d’Iwol.
‘’Le baobab est un arbre très sacré pour nous les Bediks. Dans la langue bedik, nous l’appelons +amack+ et c’est un lieu de sacrifices et d’offrandes de la communauté bédik pour rendre un vibrant hommage à nos ancêtres’’, raconte Jean-Pierre Keïta, natif d’Iwol et enseignant catéchiste à la retraite.
Selon les traditions locales, les Bédiks ont quitté le Mali au douzième siècle après l’éclatement de l’empire de Soundjata Keïta. Ils sont venus s’établir sur la montagne d’Iwol, dans la commune de Bandafassi, où ils vivent depuis lors.
‘’Le roi Alpha Yaya a quitté la Guinée Conakry pour nous convertir à l’islam et ce qui n’a pas marché. Ensuite, la guerre a éclaté et les soldats prenaient les plus belles femmes et les plus jeunes et les amenaient de force en Guinée’’, raconte Jean-Baptiste Keïta, qui est en quelque sorte la mémoire de ce lieu de culte des Bédiks de confession animiste.
‘’Les envahisseurs égorgeaient les personnes âgées. Les rescapés sont partis se cacher dans des cavernes en dehors du village et ils ne sortent que les nuits pour aller puiser de l’eau’’, ajoute le notable.
Selon lui, les ancêtres Bédiks d’Iwol pilaient le mil et d’autres céréales à l’aide des cailloux pour éviter le bruit des pilons traditionnels.
‘’C’était la guerre et ils se sont réunis dans la caverne pour trouver l’esprit du village afin qu’il les protège. Il était très gentil et il a accepté automatiquement. Il a combattu en faveur des Bédik et nous avons eu la paix’’, dit-il.
Pas de retombées économiques pour le village
Plus de 1000 touristes viennent chaque année du Sénégal et de l’étranger visiter le baobab d’Iwol.
‘’Tout le temps dans le village, il y a des touristes qui viennent visiter le site historique d’Iwol pour comprendre l’histoire du baobab et des Bédiks qui font partie des ethnies minoritaire du pays Bassari’’, explique Mouhamadou Mbaye, directeur de l’école d’Iwol, trouvé dans son établissement.
M. Mbaye déplore toutefois l’absence de routes et le manque de salles de classe qui freinent le développement du village.
‘’Avec tous ces visiteurs qui viennent de partout, nous n’avons même pas de routes et d’écoles dignes de ce nom. Les enseignants ne veulent pas venir servir ici à cause de la montagne d’Iwol’’, insiste l’enseignant.
Les habitants du village d’Iwol ne bénéficient pas des retombées économiques du tourisme, déplore-t-il, relevant que les lieux n’ont jamais changé.
»Nous avons des guides qui viennent de partout avec beaucoup d’étrangers et de touristes, de la France, de l’Espagne, des Américains et des Sénégalais qui passent au village communautaire avant de se rendre à Iwol. Ils passent toute la journée parfois, d’autres font des jours là-bas et ils ne laissent rien du tout’’, s’offusque pour sa part Alexy Waly Diouf, directeur du village communautaire de Bandafassi.
M. Diouf a exhorté les populations du village d’Iwol à mettre en place un comité de gestion du baobab sacré qui attire beaucoup de touristes désireux de connaître la culture Bédik.
C'EST INQUIÉTANT
Le leader de Demain la République, El Hadji Ibrahima Sall, juge ‘’inquiétante’’ pour la démocratie sénégalaise la pléthore de candidatures déclarées à la présidentielle de février 2024
Dakar, 3 oct (APS) – Le leader de Demain la République, El Hadji Ibrahima Sall, juge ‘’inquiétante’’ pour la démocratie sénégalaise la pléthore de candidatures déclarées à la présidentielle de février 2024, estimant que la fonction de président de la République est une ‘’fonction grave et sérieuse’’.
‘’C’est inquiétant pour notre démocratie qu’il y ait autant de candidats et que chacun a priori puisse exercer les fonctions de président de le République’’, a-t-il dit dans un entretien paru dans le quotidien Bés Bi le jour de ce mardi.
Ancien ministre du Plan et candidat déclaré à la présidentielle février 2024, El Hadji Ibrahima Sall, rappelle que la fonction de président de le République ‘’est grave et sérieuse’’.
‘’Il faut une vingtaine d’années pour bâtir un homme d’Etat. Un pays n’est pas une tontine de quartier, ni une boutique de rue. Combien de candidats ont une expertise dans les secteurs sensibles de la défense nationale et de l’économie ? Combien de candidats ont, enfin, une expérience de direction des hommes ?’’, s’est-il demandé.
Selon lui, ‘’cette insensibilité politique constitutive à la prolifération des candidats impactera négativement et assurément la stabilité sociale et économique de notre pays. C’est une réalité qui annonce une très mauvaise saison. C’est la preuve que le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidats’’.
L’auteur du livre ‘’Un autre Sénégal est possible’’ est d’avis que ‘’le système actuel est discriminatoire et constitue une source certaine de méfiance’’.
‘’Nous aurions pu inspirer notre pays en lui faisant adopter une procédure de sélection qui prend en compte des considérations d’ordre programmatique’’, a-t-il argué, affirmant qu’il ‘’est même envisageable que l’on fît usage de procédures d’auditions publiques’’.
Il est convaincu qu’une ‘’telle innovation implique la présence d’un organe crédible, impartiale et apolitique pour prendre les décisions finales’’. Et ‘’un minimum de parcours professionnel et académique devrait être exigé de tous les candidats à la magistrature suprême’’.
‘’Quoi qu’il en soit, il est impératif de desserrer l’étau que l’argent exerce sur notre système démocratique en sélectionnant à la candidature suprême des entrepreneurs qui ont pignon sur rue et fonctionnaires qui se sont enrichis dans les régis financières de l’Etats‘’, a recommandé le leader de Demain la République.
«LE PRESIDENT A MARQUE LE PLUS BEAU BUT CONTRE SON CAMP»
Amadou lamine Ndiaye dit lamine Aysa Fall, coordonnateur du mouvement politique Actions républicaines pour la Citoyenneté, l’Humanisme et l’Equité (ArCHE/Yoon Wi), pendant longtemps coordonnateur du comité électoral de Benno Bokk Yaakaa
Amadou Lamine Ndiaye dit Lamine Aysa Fall, coordonnateur du mouvement politique Actions républicaines pour la Citoyenneté, l’Humanisme et l’Equité (ArCHE/Yoon Wi), pendant longtemps coordonnateur du comité électoral de Benno Bokk Yaakaar à thiès-Nord. En service au Prodac, il a porté son choix sur le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne et s’en explique dans cet entretien.
Vous avez longtemps été coordonnateur du comité électoral BBY de Thiès-Nord. Quelle analyse faites-vous de la flopée de candidatures sorties des flancs de la mouvance présidentielle ?
Le 3 juillet dernier, après avoir vécu sur le plan politique de forts moments de tension entre 2022 et 2023, le président de la République Macky Sall a manifesté un renoncement par rapport à une troisième candidature à la présidentielle. Ce qui a totalement changé la donne politique. Au niveau de la mouvance présidentielle, cela a réveillé toutes les ambitions possibles et imaginables et quelquefois même inimaginables car force est de constater qu’il y a ce qu’on pourrait appeler des ambitions farfelues. Une telle situation peut évidemment être profitable, mais elle peut aussi être une espèce d’épée de Damoclès. En tout cas l’inquiétude est déjà là, à travers le choix du président de la République. En ce qui nous concerne, nous avions dit, à partir même du 3 juillet, date du renoncement du président de la République, que c’est l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui était notre candidat. Nous avons soutenu cette candidature pour laquelle nous avons fait de la propagande interne comme externe, nous avons sensibilisé et informé tous nos partisans au niveau de ARCHE/Yoon wi, aussi bien à l’intérieur du pays qu’au niveau de la diaspora. Le choix a été bien accepté, mais malheureusement il n’a pas coïncidé avec celui du président de la République qui a voulu mettre en avant son Premier ministre. A notre avis, en posant cet acte, le Président Macky Sall venait de marquer un but contre son camp. Je dois dire que c’est le plus beau but dans l’histoire politique du Sénégal qu’un président de la République, chef de parti, ait pu marquer contre son camp. Si c’était le choix de la majorité présidentielle profondément, dès son annonce, tout le monde, dans tous les secteurs et tous les départements, dans tous les compartiments du parti, du sommet à la base et de la base au sommet, auraient réagi en faveur de ce choix.
Vous voulez interpréter le silence observé par certains responsables ?
En tout cas, ce que je peux dire est que les réactions sont très timides. Beaucoup de responsables du parti n’ont pas manifesté d’acceptation de ce choix. Pour moi d’ailleurs, ce n’est pas un silence, c’est un non-choix, un accord. Ce silence signifie : je ne suis pas d’accord, mais je ne peux pas réagir contre cette décision. C’est parce que justement, la liberté a un prix ; on ne peut pas gérer une direction générale et dire je ne suis pas d’accord sur le choix du président de la République. Nous le comprenons. Je suis certain qu’il y a énormément de hautes personnalités de cette république qui sont en faveur du choix de l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dionne, mais qui ne peuvent pas le dire aujourd’hui. Ceux qui ne sont pas d’accord sont donc nombreux, mais ils n’ont pas les moyens politiques pour l’exprimer. Mais je pense qu’ils doivent pouvoir le dire, comme le Président Macky Sall l’avait fait devant le Président Abdoulaye Wade. Il avait osé dire non et évidemment cela lui avait coûté ce qu’il lui avait couté. Mais Dieu récompense les hommes de valeur, ceux qui croient en quelque chose vous voulez dire que cette flopée de candidatures au sein de BBY était prévisible Pour moi, la réponse est oui. Mais cette situation ne se serait jamais créée si Boun Abdallah Dionne était choisi. J’en suis sûr et certain, il était l’homme idéal pour remplacer le Président Macky Sall et assurer la continuité dans tous les domaines. Malheureusement en politique, il y a des contingences que l’on ne maîtrise pas, comme il y a des choix qui ne s’expliquent pas, qui ont leurs raisons, mais qui ne sont pas connues.
Pourquoi Boun Dionne ?
Vous savez, c’est en réalité le Bureau Exécutif National provisoire de ARCHE/ YOON WI qui s'est penché sur la situation politique nationale marquée par le renoncement du président de la République, ce 03 juillet 2023, à briguer un troisième mandat à la tête de notre pays. Une telle situation est profondément impactée par le choix de l’actuel Premier ministre pour remplacer le président de la République à l’élection présidentielle de février 2024. Compte tenu des changements majeurs pouvant découler d’une telle situation et dont les conséquences appellent une prise de position sans ambages de notre mouvement politique ARCHE/ Yoon wi, nous avons décidé de manifester notre soutien sans équivoque au candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre de la République du Sénégal, l’une des personnalités les plus douées de cette république, les plus expérimentés, ceux qui ont le plus d’expertise dans le lot à partir duquel le Président Macky Sall pouvait opérer son choix. Nous avons découvert, il n’y a guère longtemps, qu’on pouvait bien l’appeler MBAD et comme en politique il est toujours bien d’apporter du neuf, l’enfant de Gossas devra désormais s’y habituer. Il est le seul capable d’apporter les réorientations positives nécessaires au succès du Plan Sénégal Émergent (PSE) dont lui seul détient le plus profond secret. L’ancien Premier ministre est en vérité la clé du PSE. Or, c’est le réaménagement audacieux de ce plan rigoureusement appliqué qui fera bouger les lignes dans notre pays. Sa compétence, son expertise et son expérience sont saluées de partout. Son tempérament de gagneur lui a permis de s’imposer, en très peu de temps, comme un poids lourd du gouvernement, et un modèle de longévité à la Primature de la République du Sénégal de 2014 à 2019. Il a été ministre en charge du PSE, Directeur de Cabinet du Premier ministre Macky Sall, Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée Nationale. Il a été tête de liste de BBY aux élections législatives de 2017 avec au finish une majorité de 65 députés, Directeur de campagne du Président Macky Sall en 2019 avec une réélection haut la main. Le candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne a des compétences transversales. Il est fédérateur, consensuel et résolument engagé pour un Sénégal de tous pour tous, prospère et responsable. C’est une personne très agréable avec un commerce facile, ce qui lui donne une belle entrée dans tous les foyers religieux du pays. Sa courtoisie et sa politesse ne souffrent d’aucune limite. Il est aussi adossé à sa stature internationale. Dans le landerneau politique sénégalais, il est rare de trouver plus à l'aise que lui dans les sommets internationaux ou dans les cercles des Nations unies. Ce qui fonde son confort dans les sphères internationales où se frottent et se croisent les grands de ce monde, c’est son intelligence, son habileté et son goût du dialogue constructif.
Le président Macky Sall a indiqué que tous ceux qui s’écartent de son choix se sont auto-exclus du parti. Avez-vous tenu compte de cet aspect ?
On ne peut vouloir une chose et son contraire. Avec ces élections qui pointent à l’horizon, on parle de choix d’un président de la République. Si nous ne sommes pas d’accord sur la présidence de quelqu’un, cela veut dire qu’on s’écarte évidemment de lui. C’est dire que les gens s’auto-excluent en faisant leur choix. Donc personne n’attend d’être exclu. On a cru au Président Macky Sall ; il est bon, il l’a brillamment montré et on s’est battus pour qu’il soit à ce niveau-là. Et nous allons continuer à notre battre. Si demain par exemple, il s’agissait de se battre pour qu’il remplace le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies (ONU), je serai fier de porter cette candidature car c’est un homme qui le mérite. Mais il a décliné l’offre des Sénégalais pour postuler à une troisième candidature, il a renoncé à se présenter, il a choisi quelqu’un d’autre. Mais notre choix, c’était Macky Sall et pas le choix de Macky Sall. On l’a choisi, on l’a porté dans nos cœurs jusqu’à aujourd’hui 2023, s’il se retire, qu’il nous laisse la possibilité de choisir notre candidat. Nous ne faisons aucun jugement de valeur sur son candidat, mais le bon choix reste Mahammed Boun Abdallah Dionne, il n’y en a pas un autre.
Vous êtes coordonnateur régional de Thiès des parrainages de la coalition Dionne 2024, comment atteindre vos objectifs ?
Dans chacun des trois départements (Thiès, Mbour, Tivaouane) les responsables vont s’organiser pour collecter. Nous allons les appuyer, les encadrer, les accompagner dans cette activité, suivant les orientations données par notre candidat Mahammed Boun Abdallah Dionne. C’est un exercice que nous avons plusieurs fois et c’est donc une expérience de plus que nous allons exercer. L’objectif est maintenant de collecter le maximum de parrains pour promouvoir notre candidat qui a la chance d’avoir une dimension locale, à Gossas où il a beaucoup fait, mais aussi nationale.
Quelle analyse avez-vous faite de la situation politique actuelle dans cette ville, pour mesurer les chances de votre candidat au soir du 25 février 2024 ?
La situation n’est pas compliquée à Thiès. La cité du rail n’a jamais été pour quelqu’un, même du temps de la très grande expansion du frère Idrissa Seck. Thiès n’a jamais été strictement pour quelqu’un et les dernières élections locales le prouvent à suffisance. Aujourd’hui, n’importe qui peut gagner à Thiès, donc l’essentiel, c’est de travailler, d’autant plus qu’il y a toujours des paramètres non maîtrisés. Personne n’ose lever la main pour dire : j’ai Thiès dans ma poche, comme l’avait dit Idrissa Seck dans sa grande expansion. Nous avons politiquement travaillé à Thiès depuis de longues années, nous y avons aussi des amis, des parents et le cercle visible du candidat Dionne est en train de s’agrandir. C’est vrai que le temps n’est pas à notre faveur car les élections se tiennent dans 4 mois, mais nous allons mettre le paquet pour gagner.
LA FATWA DE SERIGNE MOUNTAKHA
Désormais, le seul enseignement islamique permis à Touba est celui qui s’inspire des recommandations du fondateur du mouridisme, Serigne Touba. C’est ce qu’a indiqué hier le khalife général des mourides dans une déclaration.
Désormais, le seul enseignement islamique permis à Touba est celui qui s’inspire des recommandations du fondateur du mouridisme, Serigne Touba. C’est ce qu’a indiqué hier le khalife général des mourides dans une déclaration. Serigne Mountakha Mbacké a également expliqué que cette directive est valable pour les mosquées implantées dans la cité religieuse.
Ceux qui veulent pratiquer un autre islam ou enseigner des connaissances islamiques différentes de ce qu’a recommandé Cheikh Ahmadou Bamba ne sont pas les bienvenus à Touba. C’est ce qui ressort de la déclaration du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui semble prendre cette mesure pour barrer la route à ceux qui ont implanté des mosquées dans la cité religieuse et qui sont hostiles au mouridisme, et à certains maîtres coraniques de la ville sainte qui enseignent des doctrines contraires à celle du fondateur du mouridisme
«Touba est une localité qui marche en fonction du ndigël. Donc les gens qui ont appris l’Islam et qui veulent l’enseigner ici dans la cité religieuse doivent d’abord chercher à connaître Serigne Touba et ses recommandations. Parce que le seul enseignement religieux qu’on accepte à Touba est celui de Cheikh Ahmadou Bamba. L’enseignement de Serigne Touba englobe tout. Il ne laisse rien au hasard. Ça suffit largement pour suivre le chemin tracé par Dieu», a-t-il déclaré, invitant les mourides et ceux qui viennent à Touba pour ouvrir des écoles coraniques ou construire des mosquées à s’en tenir à sa directive. Le patriarche de Darou Miname a précisé qu’il est prêt à tout, même à y laisser sa vie, pour que cela soit respecté. Face aux récalcitrants, Serigne Mountakha promet de travailler en étroite collaboration avec les autorités étatiques pour le respect de sa directive. «La tenue des mosquées répond aussi à des exigences. Nous attachons du prix au respect de ces prescriptions. Et ce sera au prix de nos vies. Nous prévoyons d’agir face aux contrevenants avec l’aide des sévices de l’État.Nous ne badinerons pas», a-t-il ajouté
Avertissement d’Antoine Diome Cette déclaration du khalife général des mourides intervient quelques jours après celle du ministre de l’Intérieur expliquant que l’Islam confrérique est en danger au Sénégal. Représentant de l’Etat à la cérémonie officielle du Gamou à Tivaouane, Antoine Diome avait fait savoir : «Il y a des menaces qui pèsent sur l’Islam confrérique. Il y a certaines personnes qui critiquent les familles religieuses. Et pourtant s’il n’y avait pas ces illustres hommes comme El Hadj Malick Sy, l’Islam n’aurait pas connu cette expansion et son succès éclatant qu’on connait. S’il n’y avait pas ce modèle de pratique de l’Islam, on n’aurait sans doute pas développé le culte de la compréhension, de la tolérance et de paix au Sénégal. Sans cet Islam confrérique, on n’aurait pas ce sens d’acceptation des différentes religions existantes»
Le premier flic du Sénégal avait estimé qu’il est possible de défendre ses convictions religieuses sans pour autant blesser autrui et que l’Etat doit veiller à ce que chacun puisse librement exprimer sa foi. «Il est du devoir de l’Etat mais également de chaque Sénégalais de défendre sa foi par la connaissance, l’abnégation et le sens de l’engagement. L’enseignement d’El Hadj Malick Sy nous a permis de connaître le Prophète. L’université de Maodo est reconnue de tous. Il s’agit d’un grand homme de Dieu qui a participé de manière remarquable à l’expansion de la religion musulmane en implantant ses Muqadams partout», a-t-il dit.
Selon lui, les Sénégalais doivent puiser dans les enseignements des guides religieux pour acquérir des connaissances et que pour cela, le gouvernement a fait des investissements dans les cités religieuses. «Pour appuyer les villes religieuses, il faut les doter d’infrastructures destinées au savoir, de logements, entre autres où ils peuvent se retrouver pour échanger et pratiquer leur religion ; c’est dans ce sens que ces édifices ont été construits», a-t-il indiqué.
ALIOU MAMADOU DIA, REPRESENTANT RESIDENT DU PNUD AU CAMEROUN, CANDIDAT DU PUR
Après le souhait de ses disciples de faire de lui leur candidat à l’élection présidentielle de février 2024, serigne Moustapha sy, président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur), vient de dévoiler l’identité du successeur d’Issa sall
Après le souhait de ses disciples de faire de lui leur candidat à l’élection présidentielle de février 2024, serigne Moustapha sy, président du Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur), vient de dévoiler l’identité du successeur d’Issa sall. Il s’agit du représentant résident du programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au Cameroun, Aliou Mamadou Dia. Il est méconnu de la scène politique mais son nom est revenu plusieurs fois dans le discours de Serigne Moustapha Sy lors de la célébration de la nuit du Mawlid.
Aliou Mamadou DIA est le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement(PUR) à la prochaine élection présidentielle de février 2024. Fonctionnaire International, il est actuellement le représentant résident du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au Cameroun depuis avril 2023, après avoir servi de 2019 à 2023 comme Représentant résident du PNUD au Togo où il a aussi assuré les fonctions de Coordonnateur Résident du Système des Nations unies pendant plus de 2 ans. Avec près de 18 années d’expérience et de pratiques dans le domaine du développement durable en Afrique avec le PNUD et d’autres organismes des Nations unies, Aliou M. Dia dirige un vaste programme du PNUD en appui aux gouvernements togolais et camerounais dans la mise en œuvre de leurs Plans et Stratégies de Développement arrimé sur les Objectifs de Développement Durable.
En effet, son accompagnement porte, entre autres, sur la gouvernance démocratique, la décentralisation et la réforme du secteur public, l'accès à la justice et à l'état de droit, l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes, l’autonomisation et le leadership féminin, la cohésion sociale par la consolidation de la paix et de la sécurité, la stabilisation, le relèvement et la reconstruction des régions en crise, la prévention de l'extrémisme, le développement des infrastructures rurales et l’équité régionale et sociale pour l'éradication de la pauvreté et des inégalités multidimensionnelles, l'accès à l'énergie dans les communautés rurales, l'engagement du secteur privé, la construction d'infrastructures sociales de bases dans la santé, l’éducation, l’accès à l’eau, etc. D’ailleurs c’est sous son leadership que le PNUD a accompagné les pays à élaborer des mécanismes intégrés de financement innovant pour le développement afin d’accélérer les progrès vers une croissance verte, durable et inclusive.
Pour ce faire, le Fonctionnaire International a mis un accent particulier sur la transformation digitale et l’économie numérique. Avant ses deux derniers aux postes de représentant résident, il a occupé les fonctions de Team Leader Afrique du Cluster Changement Climatique, Résilience et Accès à l'Énergie du PNUD, il a aussi dirigé les programmes du PNUD en Afrique sur l’environnement, les changements climatiques, la réduction des risques de catastrophe et le relèvement, la réponse aux crises dans les situations d’urgence complexes et l’accès à l’énergie. Il a également travaillé et soutenu plus d’une trentaine de pays en Afrique et d’ailleurs dans la mise en œuvre de leurs programmes-pays et de leur Cadre de Coopération pour le Développement Durable, notamment en ce qui concerne les résultats relatifs à la durabilité environnementale, au renforcement de la résilience et à la lutte contre le changement climatique et l’accès à l’énergie. Toutes ces expériences lui ont permis de développer une approche de programmation solide sur le renforcement de la résilience et la stabilisation pour parvenir au développement durable dans les situations de crise.
PARCOURS UNIVERSITAIRE, LEADERSHIP ET COMPETENCES TECHNIQUES
Brillant intellectuel, Aliou Mamadou Dia est titulaire d’un doctorat au Département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Laboratoire de Télédétection Appliquée de l’Institut des Sciences de la Terre de la même université et au Laboratoire de Géosciences de l’université de Marne la Vallée en France. En plus de faire plusieurs missions de consultations avec des bureaux d’études internationales. Au cours des dernières années, il a aussi acquis des compétences et des capacités managériales et de leadership très solides, notamment en dirigeant de grandes équipes et complexes qui ont délivré des résultats exceptionnels au niveau régional et national. Par ailleurs, il a acquis une solide expérience professionnelle dans la gestion des situations de crises humanitaires et des urgences et la réponse aux catastrophes naturelles et notamment sur la mise en pratique du nexus développement humanitaire. Des années d’expériences qui lui ont permis de développer des partenariats fiables, diversifiés et de confiance aussi bien au sein du système des Nations unies qu’avec les Institutions de Finances multilatérales telles que la Banque Mondiale, la Banque Islamique, la Banque Africaine, etc. ainsi que les acteurs bilatéraux.
Le montant de la caution pour la présidentielle fixé à 30 millions
En plus du parrainage, le montant de la caution pour l’élection présidentielle reste aussi un filtre. Nombreux seront les candidats qui ne pourront pas dégainer 30 millions pour leur participation sans compter les frais de la campagne électorale. Le ministre de l’Intérieur a fixé le montant à 30 millions pour tout candidat désireux de participer à la présidentielle. L’argent sera versé comme d’habitude à la Caisse des dépôts et consignations. Le ministre de l’Intérieur autorise également chaque candidat à imprimer 15 000 affiches pour faire connaître le candidat (56x90), 15 000 affiches destinées à annoncer les réunions électorales de propagande et 255 000 documents de profession de foi.
Le quartier Médina Gana Sarr sans eau depuis 5 jours
L'eau ne coule plus depuis mardi dernier dans les robinets. Les habitants du quartier Médina Gana Sarr de la commune de Keur Massar Nord souffrent le martyre à cause de cette situation dont ils n'ont toujours pas une explication officielle. Dans certaines maisons, les habitants ont constaté depuis plusieurs jours une baisse de pression qui a été suivie d'une coupure totale d’eau. Une situation qui oblige plusieurs mères de famille à retourner vers les pompes pour leurs tâches ménagères. C'est un week-end long et difficile en plus de la canicule qu’ont vécue ces populations qui ont besoin de ce liquide précieux. Ils crient leur ras-le-bol et interpellent la direction générale de la Sen eau.
117 migrants dont 26 Gambiens et 92 Guinéens arrêtés
Le Sénégal est devenu une plaque tournante de l’émigration clandestine. De jeunes Gambiens et Guinéens viennent au Sénégal pour embarquer à destination des côtes espagnoles. C’est ainsi que dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la section de recherches de Saint-Louis a interpellé 117 candidats à l’émigration irrégulière dont 89 Sénégalais, 26 Gambiens et 92 Guinéens. Pour protéger leurs convoyeurs, tous les candidats ont déclaré devant les enquêteurs ne pas connaître l’organisateur du voyage qui se trouve en Espagne et coordonnerait avec eux via un groupe WhatsApp.
Baisse du nombre de chercheurs
Malgré l’érection de nouvelles universités, on note une baisse du nombre de chercheurs alors que le gap était déjà important. Le ministère de l’Enseignement Supérieur renseigne que le nombre de chercheurs (enseignants-chercheurs, chercheurs, doctorants et étudiants en master 2) dans les universités du Sénégal est de 23 166 en 2022 contre 24 936 en 2020. D’après la note dudit département ministériel, la population de chercheurs du Sénégal par catégorie d’acteurs est répartie comme suit : 62,16% de chercheurs en master ; 27,32% de doctorants ; 10,37% d’enseignants chercheurs et 0,15% de chercheurs à temps plein. D’après la même source, les écoles doctorales, au nombre de 12, ont encadré 6 329 doctorants, dont 4 233 hommes et 2 096 femmes. 493 thèses ont été soutenues, essentiellement à l’Ucad 204, à l’Uidt 120, à l’UGB 105, à l’UADB 19 et à l’UASZ 45.
La République Tchèque disposée à renouveler le parc automobile sénégalais
Le ministre des Transports de la République Tchèque, Martin Kupka, a eu hier une séance de travail avec le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye à Prague. Pendant les échanges, le ministre Tchèque des Transports a souhaité une collaboration avec le Sénégal dans le domaine des transports routiers. A cet effet, Martin Kupka a mis sur la table des propositions de projets de renouvellement du parc automobile sénégalais avec l’acheminement prochain d’un lot de plus de 400 bus de marque Ivéco, de taxis urbains et de véhicules minibus interurbains. Cette rencontre s’est tenue en marge du 27e Congrès mondial de la route auquel participe le Sénégal. Ce congrès mondial est organisé tous les quatre ans par le Piarc (Association mondiale de la route) qui regroupe 125 gouvernements du monde. Cette rencontre a permis des échanges de connaissances et d’expériences sur les routes, les politiques et les pratiques du transport routier. La délégation sénégalaise conduite par le ministre Mansour Faye est composée du Directeur général des Transports terrestres, Waldiodio Ndiaye, du Directeur général des Infrastructures routiers et du Désenclavement, Alassane Camara, du Directeur général de l’ANASER, Cheikh Oumar Gaye, du directeur de l’Ageroute etc..
Offre et cession de chanvre indien
Dans le cadre des opérations de sécurisation, la police des Parcelles assainies a interpellé un dealer récidiviste du nom de A. Sarr âgé de 24 ans. Il avait purgé une peine de 4 ans pour des faits similaires. Habitant le quartier Grand Médine de Patte d’Oie, il est tombé encore avec 10 cornets de chanvre indien. A. Sarr a été alpagué dans une zone interlope dénommée « Réseau bi » par les hommes du Commissaire Kébé. Interrogé sur la provenance de la drogue, il déclare s’être approvisionné à Tivaouane durant le Gamou. L’aveu étant la reine des preuves, il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour offre et cession de chanvre indien.
Grogne à Dakar Dem Dikk
Ça râle à la société de transport public, Dakar Dem Dikk (Ddd). Les travailleurs affiliés à l’Union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt/ 3D) dénoncent le détournement de la ferraille de la société. Le secrétaire général de l’Udt/3 D réclame la lumière sur cette affaire non sans demander au président de la République d’intervenir pour éviter la faillite de la société.
La Fgts/A contre tout report des élections de représentativité
Le secrétaire général de la centrale syndicale Fgts /A, Cheikh Alassane Sène, s’oppose à tout report des élections de représentativité des centrales syndicales, agité ces temps-ci. Il a profité du tournoi de football dédié aux vétérans pour réclamer également des correctifs dans l’organisation du scrutin. Par ailleurs, le syndicaliste invite les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour l’effectivité de la rentrée scolaire dès la semaine prochaine et le respect des accords signés avec les syndicats d’enseignants.
Total Energie retire les bouteilles de gaz du lot 28
La société Total Energie qui est visée par une plainte par les familles des victimes de l’explosion d’une bonbonne de gaz à Derklé retire certaines bouteilles du marché. Elle a produit un communiqué pour dire qu’elle procède au rappel préventif des bouteilles de gaz butane orange de 6 kg et 9 kg estampillées lot 28. Ainsi par précaution, elle va effectuer un contrôle de la bouteille de 6 kg (B6) de couleur orange estampillée Lot 28 et celle de 9 kg (B9) de couleur orange estampillée Lot 28. D’après la même source, ce retrait volontaire concerne uniquement les bouteilles mentionnées ci-dessus. Ainsi Total Energie a demandé aux personnes ayant acheté ces bouteilles de la contacter par téléphone ou via le distributeur agréé le plus proche.
Association de malfaiteurs
I. Sow et Ch. Mbaye ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit. Les susnommés ont été interpellés par les limiers des Parcelles assainies au cours d’une opération de sécurisation. Nos sources renseignent que les mis en cause avaient tendu un piège à un automobiliste du nom de D. Diouf en simulant un accident afin de détourner son attention. Ils en ont profité pour lui dérober son portable avant de prendre la fuite. Arrivée à Colobane, la victime a eu la désagréable surprise de constater que son portable avait disparu. Il emprunte le téléphone d’un ami pour appeler sur son téléphone qui était éteint. Sans perdre espoir, D. Diouf rappelle le lendemain. A sa grande surprise, il tombe sur un limier des Parcelles assainies qui l’invite alors à se présenter au commissariat. Il a retrouvé son téléphone et reconnu ses voleurs I. Sow et Ch. Mbaye, un récidiviste. Il dit avoir acheté le portable à Patte d’Oie auprès d’un inconnu. I. Sow menuisier de profession habitant Pikine âgé de 41 ans, soutient la même chose. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont les déférer au parquet pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit.
PAD : des compagnies disent niet
Le Directeur général du Port Autonome de Dakar, Mountaga Sy avait trouvé un consensus avec les compagnies maritimes, DP World et les représentants des collectifs des Transitaires, Transporteurs et Commerçants pour la décongestion du port. Mais cet accord n’engage pas les compagnies qui rejettent la circulaire du Directeur général du port. Elles ne s’y retrouvent pas. Parmi ces compagnies réfractaires, cite Dakaractu, il y a le Cma-Cgm, Maersk-Line, MSC, Hapag Lloyd, Grimaldi, Cosco et One etc.. C’est dire que ce n’est pas encore le bout du tunnel pour Mountaga Sy. Cependant, le gestionnaire DP World a accepté de suivre les mesures d’accompagnement prises lors de la rencontre entre le Directeur général du port et les acteurs portuaires. Pour rappel, dans le protocole d'accord qui avait été signé par les différentes parties, il s’agissait d’annuler les frais de surestaries et de magasinage. Les compagnies maritimes et DP World annulent tous les frais pour la période du 1er août au 20 octobre 2023. Quant aux frais liés aux détentions et immobilisations avec les discussions engagées entre les compagnies maritimes et les transporteurs, il y a espoir qu’une issue heureuse soit trouvée au plus tard le 15 octobre 2023. Mais également la signature des projets d'arrêtés ministériels ainsi que celle des projets d'arrêtés ministériels portant sur les tarifs de facturation des compagnies maritimes et des manutentionnaires seront effectives sous huitaine. Échauffourées entre pêcheurs et migrants clandestins Une embarcation qui avait à bord des candidats à l’émigration clandestine a été la cible d'attaques de pêcheurs de Rufisque. Selon les informations fournies par Pierre Mboup, responsable au quai de pêche de Rufisque, le pire a été évité de justesse dans la nuit du dimanche au lundi. A l’en croire, un moteur d’une pirogue de pêcheur qui serait volé par ces voyageurs clandestins a été la source de cette affaire. En représailles, les pêcheurs qui ont appelé des renforts ont heurté l’embarcation des migrants. Plusieurs blessés et des arrestations ont été notés dans les deux camps, rapporte Dakaractu. Une pirogue qui se trouvait sur la plage du Cap des Biches, plus précisément à Keur Baye Ada-Gor, a été incendiée en guise de représailles.
QUAND LE MINISTRE ABDOU K. FOFANA ET AUGUSTIN SENGHOR NE PARLENT PAS LE MEME LANGAGE...
Le Sénégal ne va pas abriter la CAN 2027. Les raisons qui ont fait perdre le Sénégal sont diversement appréciées par le président de la fédération Me Augustin Senghor et le ministre Abdou Karim Fofana qui a défendu le dossier du Sénégal
Le Sénégal ne va pas abriter la CAN 2027. Les autorités en charge du football africain ont préféré le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie à la place du pays champion d’Afrique en titre. Les raisons qui ont fait perdre le Sénégal sont diversement appréciées par le président de la fédération Me Augustin Senghor et le ministre Abdou Karim Fofana qui a défendu le dossier du Sénégal.
Après la désignation de l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya pour accueillir le tournoi sportif le plus prestigieux du continent, les autorités sénégalaises, en l’occurrence le ministre Abdou Karim Fofana et le président de la Fédération de Football Me Augustin Senghor, ne sont pas allées dans le même sens pour expliquer les raisons de cet «échec».
Dans les colonnes du quotidien « L’Observateur » de vendredi dernier, le ministre Fofana, qui a défendu le dossier du Sénégal devant le jury de la CAF, a d’emblée dégagé deux arguments qui ont motivé notre candidature à savoir le fait que le Sénégal est resté 35 ans sans organiser la CAN et la tenue des JOJ en 2026 dans notre pays qui va faire bénéficier le Sénégal de nouvelles infrastructures. En s’appuyant sur ces atouts pour convaincre les autorités de la CAF, la partie sénégalaise devait comprendre que ces deux arguments ne pouvaient pas peser sur la balance dès l’instant que l’Afrique de l’Est est restée plus longtemps que le Sénégal sans accueillir la compétition soit 47 ans.
S’agissant du second argument brandi, les JOJ de 2026 se tiendront à Dakar et par conséquent les infrastructures qui seront construites à cet effet n’auront aucun impact sur les autres régions. Vu sous cet angle, le Sénégal ne pouvait pas disposer plus de chances que ses trois concurrents regroupés en trio. Parlant des infrastructures, M. Fofana n’a pas voulu reconnaître leurs caractères déterminant pour le choix ; « personne n’est attributaire sur la base de l’existant », dit-il.
Une position loin d’être partagée par Me Augustin Senghor d’après qui « le Maroc et l’Algérie n’ont pas besoin de s’engager sur des travaux car tout est déjà prêt. C’est pourquoi à chaque fois qu’ils déposent leurs candidatures, ils ont une longueur d’avance sur leurs concurrents », a-t-il rappelé. C’est pourquoi malgré qu’il ait resté 25 ans sans organiser une CAN « le Maroc a continué à faire des infrastructures. Ce qui lui permet de remplir tous les agrégats pour se voir confier l’organisation de la CAN 2025 » poursuit-il. Donc vouloir soutenir que la préférence de la CAF au trio de l’Est du continent n’est pas liée à son avance sur le Sénégal par rapport aux infrastructures est d’une grande légèreté derrière laquelle se cache un refus de reconnaître l’implacable vérité. Et les résultats issus des votes le confirment puisque le Sénégal n’a récolté que 4 voix là où le trio a eu 8 voix. Au lieu de verser dans ce jeu loin d’être convaincant, nos autorités devraient plutôt s’orienter vers une politique pour réduire l’écart en infrastructures entre Dakar et le reste du territoire national. Ceci permettra d’avoir un dossier plus lourd et mieux défendable pour prétendre accueillir un évènement aussi important qu’est la CAN qui, au-delà de l’aspect sportif, revêt un caractère économique, politique, culturel et social. Autrement c’est perdu d’avance. A plus forte raison quand elle se joue à vingt-quatre nations et donc dans au moins six régions. A l’heure actuelle, l’essentiel des hôtels dont nous disposons sont concentrés entre Dakar et Saly et à un degré moindre Ziguinchor et SaintLouis. A part ces régions, c’est presque rien comme semble le reconnaître le porte-parole du gouvernement «le Sénégal d’aujourd’hui c’est: aéroports, Diamniadio, Yoff, Saint Louis, Ziguinchor, Cap-Skirring». Au plan sportif, c’est encore pire puisque les seuls stades répondant aux normes internationales sont ceux de Abdoulaye Wade de Dakar et de Lat Dior de Thiès. Hormis ces deux, l’existant ne peut servir qu’à recevoir des rencontres de championnat national ou de Navetane. Ce que n’a pas nié l’actuel ministre du Commerce. « On avait une vue claire de ce que nous voulions faire avec les infrastructures sportives». Ce qui constitue un aveu de taille dès l’instant qu’il parle de «la mise à niveau des infrastructures». Autrement dit travailler pour une politique de décentralisation permettant à toutes les régions d’être dotées d’infrastructures modernes. D’où l’appel de Me Augustin Senghor pour rectifier le tir. « Les stades qui existent sont en chantier. Ils ont considéré que ces stades ne sont pas prêts. L’autre critère déterminant c’est le déséquilibre dans le réceptif hôtelier. Ce qu’il faut corriger si nous voulons nous repositionner pour 2029 ou 2031 », a alerté le patron du football sénégalais.
Revenant sur les chances du Sénégal, M. Fofana fait dans les calculs et le conditionnel. « On est en 2023. Si le Sénégal avait été choisi, on aurait 3 ans pour réaliser tout cela...Le stade Abdoulaye Wade a été construit en 20 mois », tente-t-il de convaincre. Mais ce qu’il oublie de souligner, c’est que le temps qui nous sépare de l’échéance 2027 est plus court que cela. Avec une très possible alternance, on aura de nouveaux dirigeants qui auront besoin d’au moins six mois pour prendre leurs repères. On sera en fin 2024, donc à 24 mois de la compétition. Et si on enlève les possibilités de retard dans certains travaux nous ne serons plus dans les délais requis.
En définitive, il s’agit d’apprendre des erreurs qui nous ont valu cet échec cuisant pour rectifier le tir à la prochaine tentative. C’est d’ailleurs ce à quoi invite Me Senghor. « Notre problème, ce n’est pas Dakar mais la distribution sur l’ensemble du territoire. Il faut qu’on continue à réaliser des projets de construction de stades. Mais aussi desinfrastructures qui vont avec. De sorte que quand il y a un nouvel appel à candidature, nous ayons évolué au niveau des critères pour être entre 60 et 80% », a-t-il conseillé. Espérons que le futur président va en faire une de ses priorités.
LES AMBITIONS PRÉSIDENTIELLES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 03 Octobre 2023 mettent un accent particulier sur les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024
Dakar, 3 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour leur livraison de ce mardi.
Le Soleil parle de l’‘’extraordinaire rush noté à la direction générale des élections […] pour le retrait des fiches devant porter les parrainages des candidats’’.
Selon le même journal, 190 prétendants au mandat présidentiel ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la Direction générale des élections (DGE).
‘’Le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidatures’’, soutient l’un des candidats à la candidature, El Hadji Ibrahima Sall, dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.
Le Soleil annonce, comme d’autres journaux, que Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, a assigné la DGE en référé devant la Cour suprême, en guise de protestation contre le ‘’refus’’ de l’instance électorale de lui remettre une fiche en vue de la collecte de ses parrainages.
‘’La défense du maire de Ziguinchor vient de déposer un recours-contestation contre la décision de la direction générale des élections’’, annonce Sud Quotidien.
Ousmane Sonko a été radié des listes électorales et son parti politique a été dissous.
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a été saisi par ses avocats en vue de l’annulation de sa radiation des listes électorales, annonce Source A.
‘’Son […] candidat emprisonné et selon toute vraisemblance disqualifié, le principal parti de l’opposition multiplie les leurres. Son objectif est de faire qualifier au moins un candidat de substitution à Ousmane Sono’’, affirme Le Témoin Quotidien.
‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’
À Yewwi Askan Wi, la coalition de partis politiques dont M. Sonko est l’un des leaders, ‘’c’est chacun pour soi’’, observe WalfQuotidien.
‘’Fini la solidarité entre alliés de Yewwi. Les membres de la coalition sont entrés dans une phase de rivalité. Chaque formation politique cherche ses propres parrains, à commencer par Pastef, qui demande à ses militants de ne pas parrainer les alliés’’, lit-on dans WalfQuotidien.
‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’, la coalition de la majorité présidentielle, déclare un membre du bureau politique de ladite formation.
Selon Libération, l’auteur de cet appel à quitter Benno Bokk Yaakaar (BBY), Pape Ndiamé Dieng, proteste contre le fait qu’aucun militant du PS ne fait partie des 14, voire 15 délégués régionaux chargés de coordonner la collecte des parrainages du candidat de la majorité présidentielle.
‘’Nous avons 15 délégués régionaux. Aucun d’entre eux n’est du PS’’, rapporte Libération en citant M. Dieng.
Macky Sall, le leader de BBY, ‘’va désigner des adjoints [des coordonnateurs régionaux] pour taire les frustrations’’, annonce Vox Populi.
L’Observateur évoque le ‘’pacte d’engagement éthique et politique’’ conclu entre le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et les leaders des partis membres.
‘’Gagner ensemble, gouverner ensemble’’ est la promesse faite à ses alliés par le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, selon L’Observateur.
L’info évoque les craintes soulevées par certains mandataires de candidats. ‘’La collecte des parrainages est lancée. Déjà, des mandataires craignent que les doublons invalident certaines candidatures’’, écrit le même journal.
ABDOULAYE DIAGNE, COORDONNATEUR DES PARRAINAGES DE BBY, LA SURPRISE DU CHEF MACKY
La désignation d'Abdoulaye Diagne comme coordonnateur national des parrainages de Benno est appréciée par tous. Mais ce choix du coordonnateur du mouvement national des élèves et étudiants républicains, est loin de procéder du hasard
Abdoulaye Diagne, fils de la commune de Ndiob, ayant toujours porté avec fierté et détermination toutes les politiques de son mentor, fait partie des premiers jeunes Mackystes. Sa désignation comme coordonnateur national des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar est appréciée par tous les membres de son parti et les alliés de l’APR. Mais, ce choix du coordonnateur du mouvement national des élèves et étudiants républicains, est loin de procéder du hasard.
L’adage dit la valeur d’un homme est toujours déterminante danssa vie. Ceux qui en prennent conscience s’évertuent à donner le meilleur d’eux-mêmes, pour scintiller en plein zénith au sommet des montagnes. Ils s’illustrent à travers des actions utiles, salvatrices et porteuses pour toute une communauté. Le jeune député Abdoulaye Diagne, nouvellement désigné coordonnateur national des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar, est assurément à même d’accomplir de manière parfaite cette lourde mission qui lui est assignée. Très jeune, Abdoulaye Diagne s’est distingué de manière particulière et audacieuse dansl’assistance sociale à travers ses multiples actions de bienfaisance. En réalité, il n’a pas attendu d’être élu député pour aider ses compatriotes, et plus particulièrement les membres de sa communauté, dans le besoin. Les populations de sa commune de Ndiob en savent quelque chose.
Très modéré et équilibré dans ses prises de position, Abdoulaye Diagne, qui est aussi le chargé de l’organisation du Conseil national de la jeunesse, se donne pleinement en politique tout en refusant le défaitisme et le laxisme. Coriace et déterminé, il ne lésine pas dans l’argumentaire de défense des projets et programmes de son mentor. Face aux attaques de ses collègues de l’opposition dans l’hémicycle, il ne manque jamais d’arguments pertinents et subtils pour contre attaquer. Le tout dans un langage véridique très convaincant.
Mais encore une fois, ses responsabilités au niveau national en tant que député du Sénégal n’empêchent pas Abdoulaye Diagne de se faire le porte-voix des habitants de Ndiob dont il défend les intérêts et expose en permanence les doléances. Très sensible aux maux de sa localité, le député a permis aux femmes de sa commune de disposer de moulins à mil. De quoi alléger les très pénibles travaux de ces femmes qui trimaient dur auparavant pour piler, moudre ou transformer en céréales le mil, le maïs et le sorgho. De plus, Abdoulaye Diagne, a aussi offert une ambulance médicalisée au poste de santé de Ndiob pour l’évacuation des malades. Et récemment il a, dans le cadre des Navétanes, offert des jeux de maillots et des ballons aux 18 équipes de la commune. Toujours, dans son élan de solidarité constructive et inclusive, il a offert en même temps des tonnes de ciment et du sable pour la reconstruction de la Mosquée de Ndiob. Autant d’actions sociales qui attestent la dimension humaine du député Abdoulaye Diagne. Et expliquent sa popularité dans son terroir
Diplômé généreux et fédérateur
Le nouveau coordonnateur des parrainages de Benno Bokk Yaakar est connu pour son calme, ses qualités de fédérateur et sa générosité envers les jeunes militants de la mouvance présidentielle, en particulier, et de toute la jeunesse, en particulier. Très sollicité par les étudiants du pouvoir, mais aussi de l’opposition, Abdoulaye Diagne se donne à fond pour résoudre les problèmes qui lui sont soumis. Il faut dire qu’Abdoulaye Diagne n’est pas une tête vide. En effet, il dispose de nombreux diplômes qui lui ouvrent les portes d’une riche carrière administrative au ministère des Finances et à la Sapco. Sa récente nomination comme coordonnateur national des parrainages de Benno a rencontré l’acquiescement des membres de l’Apr et des partis alliés. Communicant subtil, constant et conséquent, Abdoulaye Diagne figure parmi les figures de proue de la jeunesse de la formation du président Macky Sall grâce à sa loyauté et aussi au sérieux et à l’abnégation qu’il met dans l’accomplissement de toutes les missions politiques qui lui sont assignées
Après ses études au lycée Basile Senghor de Fimela, Abdoulaye Diagne a rejoint l’université de Dakar où ils’est inscrit à la Faculté des sciences et techniques (Fastec). Il y décroche une licence en analyse économique, puis le Master 2 en gestion des finances publiques et un Master 2 en sciences économiques. Le « mackyste », comme l’appellent ses proches, en modèle d’humilité, de sagesse et de bonne tenue, reste une figure emblématique de la majorité présidentielle. À la tête du Mouvement national des élèves et étudiants républicains (Meer), Abdoulaye Diagne a le privilège de siéger au Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République et est en même temps responsable de la commission d’organisation du Conseil national de la jeunesse. Il est aussi un membre éminent de la Task-force républicaine et du pôle de communication de la majorité présidentielle.
Avant d’évoluer dans les hautes sphères du parti présidentiel, Abdoulaye Diagne avait été élu président de l’amicale des étudiants ressortissants de la commune de Ndiob (département de Fatick) de 2012 à 2014. Il devient, en 2017, président de la commission d’organisation du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (Cnjs). Il a aussi assuré, de 2016 à 2017, la présidence de l’amicale des étudiants de la Faseg et de 2014 à 2016, il a été président de la commission pédagogique de l’amicale des étudiants de la même Faculté.
En 2018, le nouveau coordonnateur des parrainages de Benno Bokk Yaakar a intégré la Sapco, en tant qu’agent administratif à la Direction des Etudes et de l’Acquisition foncière. Un an plus tard, il est promu délégué régional au Cap-Vert pour développer et faire la promotion du tourisme dans la zone du Lac Rose et environs. Un poste qu’il conservera jusqu’en 2020 lorsqu’il rejoint la direction générale de cette société en tant que cadre administratif au département de la Planification et du Suivi-évaluation, avant d’être porté à la tête du MEER national puis élu député à la 14e législature.