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24 juin 2025
PLUSIEURS FOYERS DE FEUX DE BROUSSE SIGNALES DANS LA REGION DE TAMBA
La région de Tambacounda est confrontée à des foyers de feux de brousse ‘’précoces’’ favorisés par plusieurs facteurs dont la densité du tapis herbacé, a-t-on appris de l’Inspecteur régional des Eaux et forêts (IREF), le colonel Mamadou Gaye.
Tambacounda, 6 nov (APS) – La région de Tambacounda est confrontée à des foyers de feux de brousse ‘’précoces’’ favorisés par plusieurs facteurs dont la densité du tapis herbacé, a-t-on appris de l’Inspecteur régional des Eaux et forêts (IREF), le colonel Mamadou Gaye.
‘’À l’heure actuelle, il y a plusieurs localités de la région qui ont enregistré des feux de brousse. C’est le cas dans le département de Bakel, où on a le plus grand nombre de feux de brousse signalés, suivi de celui de Koumpentoum, de Tambacounda et Goudiry, dans une moindre mesure’’, a dit M. Gaye lors d’un entretien accordé à l’APS.
Il a indiqué que dans le département de Tambacounda, »un violent feu de brousse s’est déclaré dimanche dernier à Botou, une localité située à une dizaine de kilomètres de la commune de Tambacounda’’.
‘’Ce feu de brousse de Botou a été finalement éteint grâce aux moyens humains et matériels dépêchés par le service des Eaux et forêts’’, a-t-il soutenu, ajoutant que ‘’ces flammes ont été détectées grâce au système d’alerte précoce mis en place par l’IREF, et qui a permis de circonscrire le feu, de protéger ainsi les récoltes et les habitations de ce village’’.
Le colonel Mamadou Gaye a expliqué que le regain de ces feux de brousse, dans la région, est lié à plusieurs facteurs dont la densité actuelle du tapis herbacé.
‘’Cette année, dit-il, avec la bonne pluviométrie enregistrée durant l’hivernage, la région a enregistré un bon développement du tapis herbacé qui constitue le combustible moteur pour accélérer les feux de brousses’’.
‘’C’est pourquoi, cette année, très tôt on a constaté des feux de brousse’’, a-t-il encore expliqué, précisant qu’on a affaire ici ‘’ à des feux précoces et non tardifs’’.
Les feux de brousse, a-t-il poursuivi, sont causés aussi dans la région par les activités des éleveurs transhumants. Il a rappelé que la zone de Tambacounda accueille également du bétail qui vient de la zone nord.
‘’Ces éleveurs transhumants utilisent du feu lors de leurs déplacements dans la zone. Il arrive malheureusement qu’ils oublient d’éteindre les flammes après leur passage. Ce qui peut causer des départs de feux dans notre formation forestière’’, a-t-il-fait savoir.
L’origine des feux de brousse est également liée à la carbonisation, aux activités de chasse des enfants sans parler des actes de certains pyromanes criminels, a-t-il encore indiqué.
‘’Ce sont tous ces facteurs qui font que chaque année, malgré tous les efforts consentis, dans la lutte, la zone de Tambacounda continue d’enregistrer des feux de brousse’’, a-t-il déclaré.
Il a en outre indiqué que le service forestier de Tambacounda est assez outillé au plan logistique pour combattre les incendies de brousses, grâce à l’appui de l’Etat et ses partenaires.
‘’Aujourd’hui, on a des équipements de dernière génération, une dizaine d’unités légères dans la région, des drones, (…) qui nous permettent, à travers nos bureaux, d’avoir des informations sur les départs de feux en temps réel et d’intervenir à temps’’, a-t-il énuméré.
Toutefois, il a averti qu’en dépit de tout cet arsenal, ‘’si les populations, les collectivités locales », ne s’impliquent pas, »le combat contre les feux de brousse ne sera pas gagné d’avance ».
‘’Cela veut dire qu’il faut une sensibilisation de grande envergure des populations, de l’ensemble des acteurs pour que les gens, dans leurs activités quotidiennes, fassent attention pour ne pas créer des feux », a plaidé le colonel Gaye.
LE XIXE SOMMET DE LA FRANCOPHONIE SE TIENDRA EN FRANCE
Au terme de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie (Cmf) qui s’est tenue à Yaoundé, les 4 et 5 novembre 2023, la France a reçu de la Tunisie la présidence de la Cmf pour les deux prochaines années, au titre de pays hôte du XIXe Sommet
Au terme de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie (Cmf) qui s’est tenue à Yaoundé, au Cameroun, les 4 et 5 novembre 2023, la France a reçu de la Tunisie la présidence de la Cmf pour les deux prochaines années, au titre de pays hôte du XIXe Sommet de la Francophonie qu’elle accueillera en octobre 2024. La délégation française à Yaoundé était emmenée par la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Madame Catherine Colonna.
Selon un communiqué de presse de l’Oif, aux côtés de la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, la Secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou, a présenté les enjeux de ce prochain Sommet aux États et gouvernement membres de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Le prochain Sommet de la Francophonie s’ouvrira, le 4 octobre 2024, à la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, lieu entièrement dédié à la langue française et aux cultures francophones, inauguré le 30 octobre dernier par le Président de la République, Emmanuel Macron. Le Sommet se poursuivra à Paris le 5 octobre 2024.
Le XIXème Sommet de la Francophonie sera un événement majeur, tant sur le plan diplomatique, que politique, économique et culturel, avec la langue française en trait d’union. En France, il sera l’un des temps forts internationaux de l’année 2024 avec l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.
La France et l’Oif nourrissent l’ambition de promouvoir une Francophonie au service des peuples, d’en démontrer les dynamiques et les opportunités.
La France et l’Oif sont convenus que la créativité, l’innovation et l’entreprenariat dans la diversité de l’espace francophone seront placées au cœur de l’événement. La Francophonie est en effet un formidable vecteur de débats intellectuels, de création et d’emploi et le monde francophone est porteur de talents et d’opportunités dont nous devons être fiers. La thématique retenue invitera chacune et chacun à « Créer, innover et entreprendre en français ».
Pour illustrer ce thème, la France a souhaité organiser, en marge du Sommet, un Festival de la francophonie, afin de valoriser une Francophonie dynamique auprès des Françaises et des Français et de l’ensemble de la communauté francophone. Ce Festival, bâti en dialogue avec l’Oif, ses Etats membres et les sociétés civiles, contribuera à la perception d’une francophonie ouverte, vivante, plurilingue, contemporaine, utile et attractive. Il permettra de valoriser la vitalité des scènes culturelles, académiques, scientifiques et entrepreneuriales francophones, et s’étendra à tout le territoire métropolitain et ultramarin, mais aussi en ligne et dans tout l’espace francophone.
À Paris, il intégrera un Village de la Francophonie, organisé conjointement avec l’Organisation internationale de la Francophonie et ses Etats et gouvernements membres participant au Sommet.
CONFLIT ISRAËL-HAMAS, UNE HAUSSE DE 6% DU COÛT DU PETROLE
Les cours du pétrole ont augmenté de 6% depuis le début du conflit au Moyen-Orient, estime la Banque mondiale dans son dernier rapport »Commodity Markets Outlook »
Dakar, 6 nov (APS) – Les cours du pétrole ont augmenté de 6% depuis le début du conflit au Moyen-Orient, estime la Banque mondiale dans son dernier rapport »Commodity Markets Outlook », ajoutant qu’‘’une escalade du conflit en cours » dans cette partie du monde, « qui vient s’ajouter aux bouleversements causés par l’invasion russe de l’Ukraine, risque d’entraîner les marchés mondiaux des matières premières en terrain inconnu’’.
‘’Les cours du pétrole ont augmenté de 6 % environ depuis le début du conflit, tandis que les prix des produits agricoles, de la plupart des métaux et des autres matières premières ont à peine bougé’’, lit-on dans le document.
Les turbulences sur les marchés de l’énergie pourraient aggraver l’insécurité alimentaire, alerte la Banque mondiale. En effet, ‘’un choc pétrolier sévère aggraverait l’inflation des prix alimentaires, qui est déjà élevée dans de nombreux pays en développement’’, poursuit-elle.
‘’Fin 2022, plus de 700 millions de personnes étaient sous-alimentées, soit près d’un dixième de la population mondiale. Une escalade du conflit intensifierait l’insécurité alimentaire, non seulement dans la région, mais aussi dans le monde entier’’, avertit le rapport Commodity Markets Outlook.
Une crainte que partage Ayhan Kose, chef adjoint et directeur de la cellule Perspectives à la Banque mondiale, cité dans le document consulté par l’APS. ‘’La hausse des cours du pétrole, quand elle se maintient, se traduit inévitablement par une augmentation du prix des denrées alimentaires’’, explique-t-il.
‘’Si le conflit s’intensifie, les responsables des pays en développement devront prendre des mesures pour gérer une hausse potentielle de l’inflation globale’’, prévient le rapport.
Il estime par ailleurs que, ‘’compte tenu du risque d’aggravation de l’insécurité alimentaire, les gouvernements devraient éviter les restrictions commerciales telles que les interdictions d’exportation de denrées et d’engrais’’.
MULTIPLE PHOTOS
LE SAES EXIGE LA REOUVERTURE DES UNIVERSITES
La coordination Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de l’université Assane Seck de Ziguinchor (sud) a organisé, lundi, une marche pour exiger la réouverture sans délai de toutes les universités publiques du Sénégal
Ziguinchor, 6 (APS) – La coordination Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de l’université Assane Seck de Ziguinchor (sud) a organisé, lundi, une marche pour exiger la réouverture sans délai de toutes les universités publiques du Sénégal, a constaté l’APS.
»Nous ne pouvons pas comprendre que jusqu’à présent certaines universités publiques du Sénégal soient fermées. Cela dépasse l’incompréhension. Nous demandons la réouverture sans délai de toutes les universités publiques », a déclaré le coordonnateur de la coordination SAES de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Alexandre Coly.
Il a ajouté qu’après »plusieurs interpellations des autorités académiques et du gouvernement » pour la réouverture des universités, le SAES, »malgré sa bonne volonté d’oeuvrer à la pacification de l’espace universitaire », constate »avec regret le dilatoire orchestré sous prétexte que les œuvres sociales pourtant au service du pédagogique, ne seraient pas prêtes ».
»Nous réitérons de manière ferme que les universités publiques ne peuvent pas être animées à un agenda électorale », a t-il poursuivi.
Le syndicaliste a évoqué d’autres sujets notamment des accords ‘’non respectés’’ par le gouvernement depuis le mois de janvier sur la question des veuves et veufs du personnel d’enseignement et de recherche (PER).
Il a invité les autorités compétentes à « respecter la parole donnée » et à sécuriser les espaces des universités publiques du Sénégal.
Le SAES a décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures, les lundi 6 et mardi 7 novembre avec cessation des activités pédagogiques.
Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.
NEUF MORTS DANS L'OPÉRATION COMMANDO À LA PRISON DE CONAKRY
Au moins neuf personnes ont été tuées samedi à Conakry dans l'opération commando au cours de laquelle des hommes lourdement armés ont fait provisoirement sortir de prison Moussa Dadis Camara.
iGFM - (Dakar) Au moins neuf personnes ont été tuées samedi à Conakry dans l'opération commando au cours de laquelle des hommes lourdement armés ont fait provisoirement sortir de prison l'ex-dictateur Moussa Dadis Camara et trois co-détenus, a indiqué le parquet général lundi matin.
Parmi ces morts figurent trois assaillants présumés, quatre membres des forces de sécurité et deux occupants d'une ambulance, apparemment des civils, selon un bilan encore provisoire avancé dans un communiqué par le procureur général Yamoussa Conte.
La presse avait fait état de civils atteints à bord d'une amabulance par les échanges nourris de tirs à l'arme automatique.
Des hommes ont attaqué samedi aux premières heures la prison centrale dans le coeur de la capitale et en ont extrait Moussa Dadis Camara et trois autres prisonniers, tous les quatre actuellement jugés pour un massacre commis en 2009 sous sa présidence.
Trois d'entre eux, dont le capitaine Dadis Camara, ont été repris le jour même, sans qu'apparaisse clairement s'ils s'étaient évadés ou s'ils avaient été emmenés contre leur gré comme le disent leurs avocats.
Un quatrième homme, Claude Pivi, qui figure également parmi les principaux accusés du procès, est toujours en fuite.
Le procureur général a indiqué dans son communiqué lancer des poursuites contre Moussa Dadis Camara et ses trois co-détenus pour assassinat de membres des forces de sécurité et homicide involontaire.
Moussa Dadis Camara et dix responsables militaires et gouvernementaux répondent depuis septembre 2022 devant un tribunal d'une litanie de meurtres, actes de torture, viols et autres enlèvements commis le 28 septembre 2009 et les jours suivants par les forces de sécurité dans un stade de la banlieue de Conakry, où s'étaient réunis des dizaines de milliers de sympathisants de l'opposition, et aux alentours.
Au moins 156 personnes ont été tuées et des centaines blessées, et au moins 109 femmes violées, selon le rapport d'une commission d'enquête mandatée par l'ONU.
La junte qui a pris le pouvoir par la force en septembre 2021 a publié dimanche soir une série de textes prononçant la radiation de dizaines de militaires et d'agents de l'administration pénitentiaire.
LE REVE INACHEVE
Le ministères des Affaires étrangères a annoncé que le rapatriement par la voie terrestre de migrants sénégalais secourus depuis quelques jours par les autorités mauritaniennes a démarré, samedi.
Le ministères des Affaires étrangères a annoncé que le rapatriement par la voie terrestre de migrants sénégalais secourus depuis quelques jours par les autorités mauritaniennes a démarré, samedi.
Sept cent soixante-dix (770) migrants sénégalais dont des enfants et des femmes ont été secourus et pris en charge en territoire mauritanien depuis quelques jours, a-t-on appris du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, soulignant que treize (13) migrants décédés ont été inhumés sur place.
Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ‘’informe que sept cent soixante-dix (770) compatriotes, parmi lesquels des enfants et des femmes, candidats à l’émigration irrégulière ont été secourus et pris en charge en territoire mauritanien depuis quelques jours’’.
Il signale que ‘’douze (12) parmi eux sont hospitalisés et malheureusement treize (13) décès ont été enregistrés et les corps inhumés sur place’’.
Le ministère présente les condoléances du gouvernement aux familles éplorées et assure que ses services compétents, sous la coordination du Ministre en charge des Sénégalais de l’Extérieur, ‘’ont débuté le rapatriement par la voie terrestre de ces compatriotes le samedi 04 novembre ».
Le ministère remercie les Autorités mauritaniennes pour ‘’leur franche collaboration’’.
Il attire l’attention des candidats à l’émigration irrégulière ‘’sur les dangers liés à ce phénomène et invite leurs parents et proches à davantage de sensibilisation dans ce sens’’.
COUR DE LA CEDEAO : LE JUGE REFUSE UN RENVOI A L'ÉTAT DU SÉNÉGAL
Ce lundi, à la Cour de Justice de la Cedeao, l'Agent judiciaire de l'Etat a souhaité un nouveau renvoi. Ce que le Juge n'a pas accepté.
Ce lundi, à la Cour de Justice de la Cedeao, l'Agent judiciaire de l'Etat a souhaité un nouveau renvoi. Ce que le Juge n'a pas accepté. Il a décidé que seront traitées les mesures provisoires, la procédure accélérée et même le fond.
À la Cour de justice de la Cedeao, l’audience sur le recours de Ousmane Sonko est en cours. En effet, l’Etat du Sénégal a encore souhaité un renvoi, surtout du débat dans le fond. «Aujourd’hui on n’était pas encore préparés pour le fond parce que vous aviez dit la dernière fois qu’on allait prévoir une autre audience pour les autres procédures», a indiqué l’agent judiciaire de l’Etat.
Me Ciré Clédor Ly s’est dit surpris : «S’ils disent aujourd’hui qu’ils ne sont pas prêts pour le fond, nous sommes surpris. 30 jours ce n’était pas pour les mesures provisoires, c’était pour qu’ils soient préparés sur le fond. Je suis vraiment désolé, leur argument ne tient pas», a craché l’avocat de Ousmane Sonko.
La Cour a estimé que l’affaire devrait être traitée. Aussi bien s’agissant des mesures provisoires que la procédure accélérée et même le fond, a décidé le Juge.
«Rien ne nous garantit que demain la connexion sera bonne. Donc la connexion ne peut être considérée comme un motif de renvoi. Donc on a la chance que tout le monde est connecté aujourd’hui on va en profiter. La Cour demande à l’Etat du Sénégal de faire le fort, on les connait ils sont très puissants, de faire le fort, de plaider», ajoute le Juge
FALLA FLEUR RECOUVRE LA LIBERTÉ
Le délibéré a été rendu ce lundi 6 novembre 2023 dans l’affaire du deuxième procès de la militante de Pastef. Cependant Ndèye Fatou Fall, dite Falla Fleur, a déjà purgé sa peine donc elle recouvre la liberté.
Ndèye Fatou Fall, alias « Falla Fleur », a été reconnue coupable par le tribunal qui l’a condamnée à un mois de prison dont 10 jours ferme pour « tentative de sortie irrégulière de correspondance » .
Le délibéré a été rendu ce lundi 6 novembre 2023 dans l’affaire du deuxième procès de la militante de Pastef. Cependant Ndèye Fatou Fall, dite Falla Fleur, a déjà purgé sa peine donc elle recouvre la liberté.
Pour rappel, lors du deuxième procès de Ndèye Fatou Fall alias "Falla Fleur", le procureur avait requis six mois, dont trois mois de prison ferme contre la prévenue.
LE SENEGAL INVITE A SUSPENDRE SES RELATIONS AVEC ISRAËL
Lors de la manifestation de soutien à la cause palestinienne, tenue ce samedi à Dakar, Madièye Mbodj a demandé à l'État du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec l'israël.
Lors de la manifestation de soutien à la cause palestinienne, tenue ce samedi à Dakar, Madièye Mbodj a demandé à l'État du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec l'israël.
Ils étaient des centaines à se bousculer, samedi à Dakar, pour protester contre les bombardements de l'armée israélienne à Gaza. Devant l'esplanade de l'Institut islamique au sein de la Grande mosquée de Dakar, il y avait plusieurs nationalités dans la foule, qui ont répondu à l'appel de l'Alliance nationale pour la cause palestinienne au Sénégal. L'association dit soutenir «la résistance islamique dans la bataille de l'inondation d'Al Aqsa face au terrorisme de l'Etat sioniste». Elle a multiplié les prières pour la «victoire finale» de la Palestine sur l'Israël.
«Cette manifestation, c'est pour montrer à Israël que ce combat interpelle aussi le peuple sénégalais et qu'il est prêt à en découdre avec lui», a déclaré l'un des organisateurs devant le tout nouvel ambassadeur de la Palestine au Sénégal, Dr Nasser Jadallah qui a présenté ses lettre de créances en octobre 2023. Dans son allocution, le représentant de la société civile à la manifestation a appelé le gouvernement sénégalais à renvoyer l'ambassadeur de l'État hébreux à Dakar. «Il sera beaucoup demandé à celui à qui on a beaucoup donné. Depuis 1975, le Sénégal préside le comité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. Vu la situation actuelle de la guerre, l'Etat du Sénégal devrait interrompre ses relations diplomatiques avec Israël», a appelé Madièye Mbodj qui rappelle qu'en 2016, Israël avait rappelé son ambassadeur à Dakar pour consultation parce que le Sénégal avait parrainé une résolution des Nations unies contre l'occupation illégale des terres de la Palestine par l'État hébreux.
Pour lui, le Sénégal devait faire de même et renvoyer l'ambassadeur d'Israël à Dakar. «Il symbolise un État criminel. Israël est le champion en crime. L'État sioniste compte, à son actif, crimes de guerre, crimes de génocide, crimes contre l'humanité, crimes d'apartheid etc.», accuse Madièye Mbodj.
Sous ce rapport, dans une déclaration lue devant la presse, l'Alliance nationale pour la cause palestinienne a demandé à l'État du Sénégal de se départir systématiquement de toute position de neutralité ambiguë dans ses réactions face à la tragédie en cours à Gaza et plus généralement en Palestine. «Nous appelons le Sénégal et l'Afrique toute entière à adopter la position correcte qui consiste à condamner les actions des sionistes en Palestine, et à utiliser tous les moyens possibles pour faire pression sur les parties capables de mettre fin à la guerre destructrice à Gaza», a écrit l'association dans sa lettre de protestation. Elle exige, en outre, l'arrêt immédiat et inconditionnel du terrible massacre perpétré contre le peuple palestinien, sans aucune restriction ni condition. «Nous les exhortons à agir rapidement pour mettre fin à ce massacre qui a dépassé toutes les limites en termes de brutalité et de nombre de victimes, y compris parmi les enfants, les femmes et les personnes âgées», a-t-elle appelé, non sans tenir les Etats-Unis et ses alliés responsables de la situation à Gaza.
Enfin, l'Alliance demande à la communauté internationale, y compris les institutions et les organisations régionales et mondiales, de condamner entièrement et sans équivoque la colonisation, l'apartheid, le terrorisme d'Etat et le génocide comme autant des crimes contre l'humanité, en cours en Palestine en général, à Gaza en particulier.
MAX MBARGANE : "L’ERREUR FATALE DE AMA BALDÉ..."
Spécialiste de la lutte, Max Mbargane a décortiqué la défaite de Ama Baldé contre Modou Lô, dimanche à l'Arène Nationale.
iGFM (Dakar) Spécialiste de la lutte, Max Mbargane a décortiqué la défaite de Ama Baldé contre Modou Lô, hier à l'Arène Nationale.
"Ama a commis des erreurs qui lui ont coûté cher et Modou Lô a su en profiter. Ils se sont bagarrés puis Modou Lô est allé le chercher mais a trébucher. À cet instant Ama Baldé avait la meilleure position mais n’a pas su envelopper son adversaire. Il a tenté de faire un "mbott" mais Modou Lô a été plus réactif pour se relever, le ceinturer avant de le rouer de coups. Après consultation de la Var, les arbitres ont décidé d’accorder la victoire à Modou Lô parce que Ama Baldé a fait 4 appuis. L’erreur fatale de Ama Baldé était de tenter un "mbott" alors qu’il n’avait pas une bonne prise", a analysé l'ancien lutteur et manager de lutte à l’écurie Lansar.
Pour rappel, Modou Lo a conservé son titre de Roi des Arènes après victoire sur Ama Baldé en 52 secondes.