SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 juin 2025
RIA DREAM’S VILLAGE PREND QUARTIER AUX PARCELLES
Dans le cadre de son programme social et sportif, l’institution Ria Money Transfer en collaboration avec l’Inter Milan a lancé une école de football aux Parcelles assainies, plus connu sous le pseudo Ria Dream’s Village
Dans le cadre de son programme social et sportif, l’institution Ria Money Transfer en collaboration avec l’Inter Milan a lancé une école de football aux Parcelles assainies, plus connu sous le pseudo Ria Dream’s Village, au profit d’une large partie de ceux qui profitent actuellement de la pratique du football. Après le Maroc et bientôt aussi en Ile Maurice, le choix a été porté sur le Sénégal à cause de la place que le pays de la Téranga occupe actuellement dans le football continental mais aussi mondial. Un projet qui vise à offrir aux 60 enfants de l’Académie des activités culturelles et sportives mettant l’accent sur des valeurs telles que le respect, la collaboration, l’endurance et la persévérance. Le lancement de ce «programme de développement communautaire» a eu lieu ce lundi au stade municipal des Parcelles assainies devant ) devant Malick Seck, directeur Ria Afrique, José Cabral, vice-président Ria Money Transfer, Sophie Camara, 1ère adjointe au maire des Parcelles, mais aussi Sébastien Frey, représentant de l’Inter Milan.
Ancien portier de club lombard, Frey se réjouit du choix du Sénégal et s’attend à voir éclore de futurs talents. «Je représente l’Inter Milan qui a créé ce partenariat via Ria. C’est le village des rêves, il s’agit de faire en sorte que beaucoup d’enfants africains qui ont un rêve dans le sport et dans la vie puissent le réaliser. Les enfants sont le présent et surtout le futur. Essayons de leur offrir un futur joyeux, heureux et plein de bonheur. C’est le premier pas qui vient d’être posé. L’Inter est beaucoup dans le social avec des académies dans le monde. Cela va nous ouvrir de belles portes. La deuxième étape sera de donner de la continuité pour pouvoir, à travers des stages, faire en sorte que les enfants prennent du plaisir, que ce soit sportivement et humainement parlant. Aujourd’hui, il y a 60 enfants. J’espère qu’il y en aura plus. Cela fait partie du projet, qu’ils soient recrutés à l’Inter. A partir de l’année prochaine, j’espère qu’il y aura des stages à l’Inter Academy. Et, pourquoi pas, dans quelques années, découvrir un nouveau Koulibaly, Sadio Mané. C’est l’honneur qu’on leur souhaite. C’est le rêve de tout footballeur comme cela a été mon cas. On parle beaucoup d’immigration, avec la collaboration avec l’Inter, le projet de Ria envoie un message de paix pour lutter contre le racisme», a affirmé l’ancien international français (2 sélections).
Le premier jalon posé ce lundi lance officiellement ce projet qui vise à aider la jeunesse par le biais du football qui unit tous les peuples.
PROJET GAZIER, KOSMOS ENERGY PREND LE CONTROLE DE YAKAAR-TERANGA
Kosmos Energy a annoncé hier avoir pris le contrôle de Yaakar-Teranga, suite au retrait de BP. La société basée aux États-Unis détient désormais 90 % du projet et en a pris la relève en tant qu’opérateur, sous réserve de l’approbation du gouvernement.
Kosmos Energy a annoncé hier avoir pris le contrôle de Yaakar-Teranga, suite au retrait de BP. La société basée aux États-Unis détient désormais 90 % du projet et en a pris la relève en tant qu’opérateur, sous réserve de l’approbation du gouvernement. L’entreprise espère développer le gisement pour répondre à la demande locale en plus d’exporter du GNL. Le champ contient environ 25 000 milliards de pieds cubes de gaz. Le plan de développement prévoit une production de gaz de 550 millions de pieds cubes par jour.
Suite au retrait de BP du secteur, Kosmos Energy détient désormais 90 % le contrôledu projet gazierYaakar-Teranga et en a pris la relève en tant qu’opérateur, sous réserve de l’approbation du gouvernement. Dans un communiqué, la société souligne que Yakaar-Teranga est l’une des plus grandes découvertes de gaz de ces dernières années et contient environ 25 000 milliards de pieds cubes de gaz. Kosmos ajoute avoir travaillé en étroite collaboration avec Petrosen et le gouvernement du Sénégal sur un concept de développement innovant qui donne la priorité au gaz compétitif sur le marché intérieur en croissance rapide. Cela est combiné à une installation offshore de gaz naturel liquéfié (Gnl) ciblant les exportations vers les marchés internationaux. « Notre objectif est que Petrosen participe en tant que partenaire égal à l’ensemble de la chaîne de valeur avec un plus grand intérêt professionnel. Kosmos et Petrosen prévoient d’évaluer des stratégies de partenariat potentielles dans le but de créer un partenariat aligné possédant l’expertise nécessaire en amont et dans le secteur intermédiaire, associé à un accès à un financement rentable et à une exposition aux marchés finaux », note le communiqué. Le concept envisagé est un développement offshore produisant environ 550 millions de pieds cubes standard de gaz par jour avec du gaz domestique transporté par pipeline jusqu’à la côte et des volumes d’exportation liquéfiés sur un navire flottant de Gnl. « Ce concept est actuellement optimisé pour répondre au mieux aux exigences nationales et internationales, après quoi le projet passera à la conception et à l’ingénierie frontales (Feed) ». Le Président-directeur général de Kosmos Energy, Andrew Inglis a déclaré que « l’augmentation de leur participation et la prise en charge de l’exploitation de Yakaar-Teranga constituent une opportunité majeure de création de valeur. « Yakaar-Teranga est l’un des joyaux de la couronne du secteur énergétique sénégalais en pleine croissance et ce partenariat aligné permet à Kosmos et à Petrosen d’accélérer le développement d’un projet gazier compétitif en termes de coûts, soutenant l’objectif du Sénégal de fournir un accès universel et fiable à une énergie à faible coût ». D’apres le directeur général de Petrosen Thierno Seydou Ly, « avec ce partenariat simplifié et aligné, la société nationale est impatiente de faire avancer le projet et d’accroître l’expertise de Petrosen grâce au transfert de connaissances et de compétences, et d’apporter des avantages économiques, sociaux et environnementaux à la population du Sénégal ». Le projet devrait également permettre de réduire les émissions en remplaçant le fioul lourd dans le mix énergétique du pays. En outre, le projet devrait permettre d’exporter des volumes de GNL vers les marchés mondiaux, faisant ainsi du Sénégal un fournisseur d’énergie important et fiable pour le monde entier.
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT AYIB !
En attendant de voir les fiches de parrainage entre ses mains, Ayib Daffé doit avoir sûrement besoin de vitamines C. Du sempiternel va-et-vient entre son domicile, la Dge et maintenant la Cena, l’homme risque d’attraper la grippe.
En attendant de voir les fiches de parrainage entre ses mains, Ayib Daffé doit avoir sûrement besoin de vitamines C. Du sempiternel va-et-vient entre son domicile, la Dge et maintenant la Cena, l’homme risque d’attraper la grippe. Seulement, à voir son gabarit de lutteur, d’aucuns diront qu’il peut se passer d’un tel dopage. Mais rien n’est sûr ! Vaut mieux prévenir que guérir, dit-on. Surtout qu’en tant que mandataire du plus célèbre détenu au Sénégal, lui-même est devenu une curiosité. Une méga star dont les faits et gestes sont auscultés jusqu’au moindre détail.
Par Abdoulaye Thiam
POURQUOI AMADOU BA ?
Un débat se pose à nous. Des voix discordantes se sont prononcées contre Amadou Ba. Venant de l’opposition, c’est tout à fait normal car, désormais, Amadou Ba est l’homme à défaire lors des prochaines joutes électorales
Un débat se pose à nous. Des voix discordantes se sont prononcées contre Amadou BA. Venant de l’opposition, c’est tout à fait normal car, désormais, Amadou BA est l’homme à défaire lors des prochaines joutes électorales. Mais du côté de BBY, c’est très peu compréhensible ! devrait-il endosser en plus l’adversité de certains de ses camarades au sein de la mouvance ? Le seul argument qu’ils opposent est qu’il pense être meilleur que lui. Mais est-ce tout à fait le cas ?
S’il nous était donné d’apprécier les raisons qui ont présidé au choix du Premier Ministre Amadou BA comme candidat à la succession de l’actuel Président de la République, nous pouvons sans risque de nous tromper soutenir que l’homme de la banlieue dakaroise est d’abord, et avant tout, soucieux du respect des institutions de la République, c’est un républicain dans l’âme avec une parfaite maitrise de tous les arcanes de l’administration. C’est en cela, entre-autres, qu’il se démarque. En effet, il est un pur produit de l’administration sénégalaise : animé donc par la discrétion, le devoir de réserve, la posture d’homme d’Etat, la loyauté, la sincérité, l’honnêteté, la transparence dans la gestion des affaires publiques et le service aux populations. Il est connu pour sa compétence et sa personnalité. C’est quelqu’un de très intègre et imbu de plusieurs valeurs.
Bien que membre de la mouvance présidentielle depuis 2012, nul n’a jusqu’ici entendu Amadou BA se prononcer publiquement sur les affaires politiques qui ont secoué le Sénégal tout entier ces dernières années. C’est dire combien l’homme fait la part entre ses fonctions d’homme d’Etat et son appartenance à une famille politique. Amadou BA est ainsi un homme d’Etat constamment à la recherche du consensus dans ces processus de prise de décision. On le voit bien car, malgré un climat politique extrêmement polarisé, le candidat de BBY, en tant que Premier Ministre, a cherché à rassembler un large éventail d’opinions, de groupes et de partis politiques pour gouverner de manière collaborative.
Peu prolixe, il est avant tout un homme qui aime s’accompagner de personnalités compétentes. Alors Ministre de l’Economie et des Finances, il s’est entouré des meilleures compétences de l’administration sénégalaise pour lancer la première phase du PSE. Son leadership a été salué lors des réformes majeures du Code Général des Impôts. Un code consensuel qui a nécessité beaucoup de négociations avec le secteur privé et les centrales syndicales. Ces dernières réformes ont abouti à l’augmentation progressive du budget national du Sénégal tout en attirant l’Investissement Direct Etranger (IDE). Avec un leadership soutenu, l’ancien Directeur Général des Impôts et Domaines a participé à donner vie au PSE et à impulser la transformation structurelle de l’économie sénégalaise.
Au-delà de ses qualités d’administrateur rompu à la tâche, les observateurs de la scène politique sénégalaise s’accordent tous à lui reconnaitre une capacité d’écoute très peu commune. En effet, Amadou BA est attentif aux préoccupations et aux opinions de toutes les parties prenantes du pays, qu’elles soient politiques, sociales, économiques ou culturelles. Il accorde une grande importance à l’écoute active.
Nous pouvons tout aussi nous rendre compte que le choix porté sur Amadou BA consacre sa capacité d’inclusion. Dans toute sa démarche de gestion, l’homme tente autant que faire se peut d’inclure un large éventail de voix et de perspectives dans le processus de prise de décisions. Il consulte beaucoup afin d’amener le maximum d’acteurs (politiques, société civile, etc.) à s’accorder autour de l’essentiel pour une plus grande efficacité.
Le respect qu’il accorde aux opinions des autres n’est pas en reste. Malgré les critiques de l’opposition et de la société civile, le Premier Ministre Amadou Ba accorde une grande importance au respect de la liberté d’expression et de l’État de droit. Il s’évertue à créer un environnement propice au dialogue et à la diversité d’opinions. Il agit ainsi de manière transparente. Est-il d’ailleurs besoin de rappeler qu’il a lui-même soutenu particulièrement la promotion du code de transparence de l’administration sénégalaise ; lequel a balisé la voie aux investisseurs et rassurer les partenaires techniques et financiers quant à la transparence dans la dépense des derniers publics (loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques). A tout cela, vient s’ajouter son riche portefeuille international.
Ses différentes expériences en tant que Ministre des Finances et Ministre des Affaires Etrangères lui ont permis de faire de la coopération et de la diplomatie internationale les piliers de l’essor économique du Sénégal. Il est respecté par les institutions financières internationales pour son pragmatisme, sa capacité à gérer les crises, son leadership inclusif, son souci permanent de la stabilité politique, sa vision à long terme. Ce parcours dans l’attelage gouvernemental fait de lui un homme de réseaux avec un carnet d’adresses bien fourni, un élément pour tout leader qui aspire à diriger un pays. Il a ses entrées au niveau de l’aéropage de la finance internationale, un positionnement avantageux, eu égard au fait qu’il peut capter des financements internationaux au profit du développement de notre économie.
Au-delà de ces caractéristiques, Amadou Bâ est « zoon politcon » au sens aristotélicien du terme. C’est-à-dire c’est un être profondément social dont les qualités humaines sont reconnues de tous ceux qui l’ont approché, en premier ces parents et sa famille élargie. Il ne rechigne jamais à être présent aux évènements heureux comme malheureux dans sa famille.
Pour toutes ces raisons, on voit donc ici que le Premier Ministre Amadou BA est bel et bien le candidat de la « Transformation Structurelle de l’Economie et de l’Industrialisation ».
La population sénégalaise fait face à des difficultés quotidiennes et cherche un candidat de l’unité nationale capable d’apporter des solutions durables à leurs problèmes comme il l’a laissé entendre lors d’un entretien « Quand on est chef du gouvernement, on est au service de l’État, de la République et des citoyens. Mon engagement et mon éthique personnelle m’imposent de conduire fermement les affaires de l’État, jusqu’au dernier jour, avec loyauté, quel que soit le contexte politique ou l’actualité du moment ». Le Sénégal a besoin d’un homme aux qualités d’humilité, d’écoute pour diriger, pour rassembler. Alors, à la vue de ce qui précède, qui mieux qu’Amadou BA ?
LA GREVE DE LA SECTION SAES-UAM DIFFERE LA REPRISE
Annoncée pour hier lundi, la réouverture de l’université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio est désormais suspendue à la levée du mot d’ordre de grève du SAES qui a décrété 48 heures (de grève) pour exiger la réouverture de toutes les universités
La réouverture du campus n’a pu avoir lieu à l’UAM de Diamniadio. La section locale du SAES a observé le mot d’ordre du syndicat. Les enseignants sont pour une reprise sur toutes les universités mais aussi le respect des accords de janvier 2023. La section locale du SAES a tenu un point de presse, hier lundi, dans l’enceinte de de l’université.
Annoncée pour hier lundi, la réouverture de l’université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio est désormais suspendue à la levée du mot d’ordre de grève du SAES qui a décrété 48 heures (de grève) pour exiger la réouverture de toutes les universités du pays et les cours en présentiel. En effet, la section SAES de l’UAM a décidé d’observer la grève, en dépit de la décision des autorités de l’université de répondre favorablement au concert de réclamations pour la reprise des cours et aussi éviter une année blanche au niveau des universités. «Nous avons annoncé l’ouverture de l’université pour ce lundi (hier, ndlr). Mais avec la grève de 48 heures décrétée par le SAES, on espère que les cours pourront reprendre à partir de mercredi», a dit Ibrahima Cissé, le recteur de l’UAM.
En effet, face à la presse, hier lundi, les représentants du personnel enseignant de l’UAM ont dénoncé une sorte de connivence entre l’Etat et des autorités universitaires pour retarder la reprise des cours, en présentiel, au niveau des universités. «L’Etat, en complicité avec certaines autorités académiques, semble jouer au dilatoire pour ne pas ouvrir les campus impactés par les évènements de juin 2023. Nous considérons que la situation actuelle des campus universitaires permet la reprise effective des enseignements en présentiel. Les autorités étatiques et académiques n’ont aucun motif valable de non réouverture des campus. Ainsi, la Coordination SAES-UAM exige la réouverture sans délais de tous les campus», a déclaré Serigne Fallou Pouye, coordonnateur de la section SAES de l’UAM.
En plus de la réouverture des campus universitaires, les responsables du SAES de l’UAM ont invité l’Etat à respecter et à matérialiser les accords de janvier 2023. Dans ce sens, ils ont demandé un recrutement de personnel enseignant et de recherche mais aussi des personnels administratifs technique et de service (PATS). Ils ont surtout invité l’Etat à accélérer les procédures pour permettre aux parents des enseignants disparus de pouvoir disposer de leurs indemnités prévues. «Dans le cadre du suivi du protocole du 06 janvier 2023, plusieurs points de revendication non satisfaits ont été constatés. Parmi lesquels, nous pouvons citer la régularisation des pensions de réversion des veuves et veufs des enseignants-chercheurs, l’achèvement et l’équipement des infrastructures pédagogiques et sociales des établissements d’enseignement supérieur, le recrutement significatif d’enseignants-chercheurs pour atteindre un taux de 70% de permanents», a soutenu Dr Serigne Fallou Pouye dans la déclaration lue devant la presse.
Et dans l’optique d’une montée en puissance effective de l’UAM, «la Coordination SAES-UAM exige : une revalorisation du budget, un recrutement significatif de Personnel d’Enseignement et de Recherche (PER) et de Personnel Administratif Technique et de Service (PATS), un achèvement de la phase 2 des chantiers et le respect strict des décisions des instances de gouvernance de l’université Amadou Makhtar Mbow», a soutenu le coordonnateur. Pour la satisfaction de toutes ces doléances, la section SAES de l’UAM est résolue à lutter aux côtés du bureau national.
LE SAES MAINTIENT LA PRESSION SUR LES AUTORITES
Reprise immédiate des cours en présentiel à l’Ucad; Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) hausse le ton contre la fermeture et l’arrêt des enseignements en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Une reprise immédiate des cours en présentiel à l’UCAD, c’est ce qu’exige le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur. Lors d’un sit-in organisé, hier lundi, devant le Rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, la coordination SAES du campus de Dakar a fustigé la fermeture des universités après les violentes manifestations de juin dernier. Selon elle, cette décision a impacté négativement sur la qualité de la formation.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) hausse le ton contre la fermeture et l’arrêt des enseignements en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Après avoir décrété deux jours de grève les lundi 6 et mardi 7 novembre 2023, la coordination SAES du campus de Dakar a organisé hier, une marche pacifique qui a pris départ devant la Faculté des Sciences juridiques et politiques et qui s’est terminée devant le rectorat de l’UCAD. «Il est alors impératif que l’UCAD se redresse par la reprise, sans délai, des enseignements en présentiel, et ce, tout au moins, pour sauver l’année académique 2022-2023», a déclaré la coordinatrice du SAES du campus de Dakar, Fatou Seck Youm.
Pour cause, selon le SAES, cinq mois «sans» cours, c’est déjà inacceptable. «Ça suffit, parce que, voilà cinq mois que l’UCAD est sortie de son sentier battu, l’enseignement en présentiel qui lui a valu sa place de première université francophone. Ça suffit, parce que, bien évidemment, ce temps de latence impacte négativement sur le quantum horaire et, par conséquent, sur la qualité de la formation. Ça suffit, parce qu’en cinq mois, nous avons noté l’atermoiement des autorités dans un dilatoire continu et savamment orchestré», a fait savoir Fatou Seck Youm.
Poursuivant son propos, elle ajoute : «Durant toute cette période, lesdites autorités n’ont posé aucun acte concret pour une reprise des enseignements en présentiel, laissant visibles les stigmates issus des saccages, nonobstant les multiples alertes de la coordination. Aussi inacceptable que cela puisse paraître, nous ne pouvons plus nous arrêter sur des atrocités commises par des malfrats, des bandits qui ont brulé notre chère université, le 1er juin 2023, car il y va de la survie de l’UCAD, en général, et de la communauté universitaire, en particulier»
Et pour obtenir gain de cause, la coordination SAES du campus de Dakar fait un rappel aux membres du Conseil académique. «Chers Doyens de Facultés, chers Directeurs d’Écoles et directeurs d’Instituts, chers représentants des enseignants-chercheurs et chercheurs, chers représentants du PATS, chers représentants des syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs, le devenir de l’UCAD est entre vos mains, vous membres du premier conseil institué au sein de l’UCAD. La situation impose que vous décidiez, le 08 novembre 2023, à l’unanimité, de la reprise effective des enseignements en présentiel», a lancé la coordinatrice du SAES campus de Dakar.
Pour rappel, les autorités avaient décidé de la fermeture des universités au mois de juin dernier. Ce, après les violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour «corruption de la jeunesse» dans l’affaire Sweat Beauté. Des bâtiments de l’université de Dakar et du matériel avaient été mis à sac et incendiés.
REVOILA LA CRISE DANS LE SECTEUR EDUCATIF
Journée «école morte» du Saemss et du Cusems, menaces du ministère de l’éducation, grève du Saes, Ce mardi 7 novembre, l’école sénégalaise risque de connaître des perturbations
La journée «Ecole morte», décrétée ce mardi 7 novembre, par le SAEMSS et le CUSEMS, les menaces du ministère de l’Education nationale, la grève du SAES : le secteur éducatif connaît une tension. Ce qui risque encore d’impacter négativement sur les enseignement-apprentissages et le quantum horaire. Alors qu’on s’achemine vers une élection présidentielle, prévue le 25 février 2024, les perturbations des enseignements risquent de s’intensifier, si l’on n’y prend pas garde.
Ce mardi 7 novembre, l’école sénégalaise risque de connaître des perturbations. Pour cause, les syndicats d’enseignants, en l’occurrence le SAEMSS et le CUSEMS, observent une journée «Ecole morte» sur l’étendue du territoire national. Ils exigent du gouvernement le respect de ses engagements et la libération des enseignants «arbitrairement» détenus dans les prisons. «L’alliance du moyen-secondaire entre le SAEMSS et le CUSEMS exige du gouvernement du Sénégal l’apurement du passif des protocoles signés à travers le parachèvement de la dématérialisation des actes et des procédures, la révision du statut des décisionnaires, le démarrage de toutes les formations à la FASTEF, le relèvement des quotas pour le paiement des rappels dus aux enseignants, le doublement du budget des établissements solaires, le paiement sans délai des indemnités de suggestion aux chefs d’établissements», avait fait savoir, vendredi dernier, le secrétaire général national du SAEMSS, El Hadj Malick Youm, lors d’une conférence de presse.
MISE EN GARDE TEINTEE DE MENACES DU MEN
En effet, cette étape du plan d’actions des organisations syndicales fait renouer le secteur de l’éducation avec les remous, près d’un mois après la rentrée scolaire. L’annonce a ainsi fait réagir le ministère de l’Education nationale (MEN). «Le Ministère de l’Education nationale constate, avec regret, des appels à une journée Ecole morte de la part d’organisations syndicales signataires du protocole d’accord du 26 février 2022, par lequel elles réaffirmaient, comme toutes les parties prenantes, leur engagement en faveur des priorités du département notamment à promouvoir un climat social apaisé dans l’espace scolaire», lit-on dans un communiqué. Toutefois, le ministère de l’Education nationale promet de «s’opposer à toutes les tentatives de déstabilisation de l’école pour des motifs inavoués»
A l’en croire, le gouvernement accorde un intérêt à la revalorisation de la fonction enseignante. En atteste, dit le MEN, les «fortes mesures» prises dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord du 26 février 2022. Face à cela, le MEN a brandit des menaces contre les syndicats d’enseignants. «Dans tous les cas, le département, qui a toujours maintenu un dialogue permanent avec les organisations syndicales, prendra, en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire. Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat, sur ses engagements, qui ont déjà couté 250 milliards de franc CFA au contribuable sénégalais, en cas de violation par la partie syndicale des termes de l’accord sans préalable», avertit le département de l’éducation.
REPLIQUE DE L’ALLIANCE SAEMSS-CUSEMS
Après les avertissements du ministère de l’Education nationale, l’alliance du moyen-secondaire entre le SAEMSS et le CUSEMS n’a pas attendu beaucoup de temps pour apporter une réplique. «L’Alliance du moyen secondaire entre le SAEMSS et le CUSEMS a pris connaissance avec beaucoup de désolation et de tristesse du communiqué du 05 novembre 2023 du Ministère de l’Education nationale qui se résume en une constellation de méprises sur les dispositions de la Loi 61-33, de tentatives d’intimidation et de fausses allégations à l’endroit des syndicats», rapporte un communiqué en date du 5 novembre 2023. La même source ajoute : «Depuis la signature des protocoles du 30 avril 2018 et du 26 février 2022, le Gouvernement verse dans le dilatoire sur les accords portant notamment sur le statut, la carrière et le plan de formation des enseignants». Non se limitant pas à cela, l’Alliance des syndicats note que «Depuis le démarrage de l’année scolaire 2023/2024, le sabotage systématique de l’école sénégalaise orchestré par le Gouvernement depuis belle lurette saute à l’œil nu avec les nombreux déficits constatés dans le système : déficit de matériels (tables-bancs, classes...), déficit de personnels enseignants et déficit budgétaire avec la réduction drastique des fonds destinés au fonctionnement des établissements. Cette dernière tentative qui met à genoux notre système éducatif et la décision illégale portant fermeture de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar illustrent à suffisance les ambitions pernicieuses du régime consistant à priver le Sénégal de ce qu’il a de plus cher, l’école publique», souligne le SAEMSS et le CUSEMS.
Sur les accusations de «non-respect de la règlementation» dénoncé par le ministère de l’Education nationale, les syndicalistes répondent : «malgré les interprétations tendancieuses contenues dans le communiqué du MEN, nous rappelons que les syndicats ont toujours inscrit leur action dans le strict respect des dispositions de la Loi 61-33 du 15 juin 1961, de la Constitution du Sénégal ainsi que des Conventions C 87 et C 98 de l’OIT qui reconnaissent le droit de grève à tout travailleur». Aussi, ont-ils précisé, «les syndicats ont toujours respecté les dispositions légales en procédant au dépôt d’un préavis dès le début de l’année et au respect du délai d’attente d’un mois avant le lancement de tout plan d’actions. Ainsi, les préavis en cours couvrent l’actuel plan d’actions».
Dans leur communiqué, le SAEMSS et le CUSEMS sont revenus sur le «véritable conflit qui oppose les syndicats au Gouvernement». Selon eux, «cela ne relève point d’un manque de respect des dispositions légales mais plutôt d’un parti pris délibéré du Gouvernement de restreindre les accords au volet financier et de leur refus systématique et manifeste d’honorer leurs engagements».
REMOUS DANS LE SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Le secteur de l’enseignement supérieur est aussi en mouvement. Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) s’insurge contre la fermeture des universités publiques du Sénégal, depuis le mois de juin dernier, après les violentes manifestations ayant suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauty. Hier, lundi 6 novembre, le SAES a organisé une marche suive de sit-in dans certains établissements d’enseignement supérieur du pays, pour exiger une «reprise immédiate et sans conditions des cours en présentiel». Ce, alors qu’il observe déjà une grève de deux jours, les lundi 6 et mardi 7 novembre. Alors qu’on s’achemine vers une élection présidentielle, prévue le 25 février 2024, les perturbations des enseignements apprentissages risquent de s’intensifier, si l’on n’y prend pas garde.
MULTIPLE PHOTOS
GREVE DU SAES, L'UGB ENTRE DANS LA DANSE
La grève de 48 heures décrétée à partir de ce lundi par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) pour exiger »la réouverture des universités publiques » a été suivie à l’université Gaston Berger de Saint-Louis
Saint-Louis, 6 nov (APS) – La grève de 48 heures décrétée à partir de ce lundi par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) pour exiger »la réouverture des universités publiques » a été suivie à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint Louis (nord), a constaté l’APS.
Le mouvement d’humeur implique un ‘’arrêt complet’’ des activités pédagogiques, portant essentiellement sur les cours, les soutenances et les délibérations, ainsi que les formations payantes, a expliqué le coordonnateur de la section SAES de l’UGB, Evrad Marie Diokel Ngom, lors d’un point de presse.
L’enseignant-chercheur signale aussi la suspension de « toute participation à des activités administratives » et invite les autorités universitaires à »prendre des mesures immédiates » pour la réouverture des universités.
Evrad Marie Diokel Ngom a fait part de la »vive inquiétude » de la section SAES de l’UGB face à la prolongation de la fermeture des universités publiques du Sénégal.
»Depuis juin 2023, la quasi-totalité de nos universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel sont inaccessibles aux étudiants, alors que la décision de fermeture était justifiée par des considérations socio-politiques », a-t -il rappelé.
Il avait été convenu, avec les conseils académiques des universités, une reprise des cours en présentiel à partir du mois d’octobre, selon le coordonnateur de la section SAES de l’UGB.
»Malheureusement, malgré nos sollicitations répétées, les autorités gouvernementales et universitaires ont invoqué des retards dans la préparation des œuvres sociales pour justifier une paralysie inacceptable qui pénalise l’avenir de nos étudiants et le développement de notre pays’’, a-t-il déploré.
Il a également fustigé les ‘’budgets insuffisants’’ alloués aux universités ainsi que le retard noté ‘’dans la régularisation des pensions des veuves et veufs. »
Une conférence nationale du SAES est convoquée le samedi 11 novembre à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, pour décider de « la suite à donner à cette grève » visant à obtenir sur « la réouverture immédiate des universités publiques ».
LES REMOUS DANS LES SYSTEMES UNIVERSITAIRE ET SCOLAIRE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi relatent les remous notés dans les écoles et les universités du pays
Dakar, 7 nov (APS) – Les remous notés dans les écoles et les universités sont en exergue dans les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Les enseignants du supérieur »haussent le ton », selon EnQuête, soulignant que la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a organisé lundi un rassemblement devant le rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour demander la reprise activités pédagogiques.
»A l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le SAES-UGB, a rué dans les brancards pour dénoncer la fermeture des universités publiques du Sénégal, le non-respect flagrant du protocole d’accord signé entre ce syndicat et le gouvernement, le 6 janvier 2023 entre autres problèmes », écrit le journal, ajoutant que les enseignants ont décrété 48 heures de grève générale à l’issue de leur assemblée générale.
Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour »corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.
Pour la reprise des cours , ‘’le SAES appelle les étudiants à un front commun’’, note le quotidien Bès Bi Le Jour qui écrit: »au moment où les enseignants du SAES ont décrété une grève de 48 heures à partir de ce lundi 6 novembre pour exiger la réouverture des universités, la coordination des étudiants a tenu lundi un sit-in et un point de presse devant le rectorat pour la même revendication’’.
»Les étudiants de l’UCAD et les enseignants membres du SAES joignent ainsi leurs forces pour la réouverture immédiate de l’université’’, ajoute la publication.
Le SAES »manifeste devant le rectorat pour la réouverture de l’UCAD », selon Le Quotidien qui rapporte que ces les enseignants ont crié leur ras-le bol et exigé la reprise immédiate des cours et en présentiel d’une université en léthargie depuis cinq mois.
»Une fois n’est pas coutume ! Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) ne traite pas, cette fois-ci, des revendications d’ordre pécuniaires ! », s’exclame WalfQuotidien. »La reprise effective des enseignements et en +présentiel+, c’est la volonté exprimée du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) qui a tenu, hier, un sit-in, devant le rectorat de l’université de Dakar » rapporte Walf.
L’école est également secouée par la »journée école morte » décrétée ce mardi par le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) sur toute l’étendue du territoire.
Selon L’As, »l’alliance SAEMSS-CUSEMS n’a pas mis du temps pour répondre au ministre de l’Education nationale Cheikh Oumar Hann qui menace de sévir contre eux. Les syndicalistes appellent les enseignants du Sénégal à se mobiliser pour la réussite de la journée école morte ».
‘’Revoilà la Crise !’’, s’exclame à sa Une Sud Quotidien qui écrit: »Le secteur éducatif connait une tension. Ce qui risque encore d’impacter négativement sur les enseignements apprentissage et le quantum horaire. Alors qu’on s’achemine vers une élection présidentielle le 25 février, les perturbations des enseignements risquent de s’intensifier’’.
LA STRATEGIE EN MARCHE
Le Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), Abdoulaye Dièye et le Directeur général de Sénégal numérique Sa, Cheikh Bakhoum ont acté hier, un accord-cadre de coopération pour faire de l’Aibd le premier hub aérien en 2035
Le Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), Abdoulaye Dièye et le Directeur général de Sénégal numérique Sa (ex Adie), Cheikh Bakhoum ont acté hier, lundi, un accord-cadre de coopération pour faire de l’Aibd le premier hub aérien en 2035.
Ledit accord-cadre qui s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie Aibd hub aérien 2035, s’appuie sur 4 piliers et se décline en quinze (15) projets-phares. Pour l’accès et la connectivité, «une part belle est accordée au programme de reconstruction/réhabilitation des aéroports régionaux afin de les mettre en phase avec les meilleurs standards en terme de sûreté et de sécurité», a déclaré le Dg de l’Aibd, Abdoulaye Dieye. En second lieu, dira-t-il, « nous souhaitons tirer partie de la technologie afin d’améliorer l’expérience des voyageurs, notamment à travers la digitalisation et la mise en œuvre d’équipements innovants pour faciliter le parcours passagers et améliorer la gestion de nos plateformes aéroportuaires ». Enfin, des pôles d’activités économiques seront développés autour de nos aéroports afin de « diversifier nos sources de revenus », a-t-il expliqué.
Ce qui met en lumière le concept « Smart City » qui s’intègre parfaitement avec le programme « Smart Senegal » que SENUM réalise actuellement. Les initiatives en cours, portées par des privés et des structures publiques comme SENUM, y contribuent fortement. A titre d’exemple, dira-t-il : « Les travaux d’installation du câble sous-marin 2Africa, qui reliera 33 pays à travers 3 continents (Europe de l’Ouest, Moyen-Orient, Afrique), viennent notamment d’être lancés ce 31 octobre ». A l’entendre, cet accord contribuera à accompagner AIBD dans la relève du défi de l’innovation et de la résilience. Avec cette infrastructure, « c’est notre capacité pour le haut débit qui sera considérablement renforcée », conclut-il.
Le Dg de Senum, Cheikh Bakhoum dira que cet accord-cadre vise à fournir à Aibd Sa des services de consultance et conseils dans les domaines de l’infrastructure, des réseaux informatiques et de télécommunication ; offrir à Aibd Sa la possibilité d’améliorer sa connectivité numérique à travers le territoire national et d’exploiter en particulier son infrastructure pour faire transiter ses données ; fournir à Aibd Sa et ses partenaires qui le souhaitent, des services d’hébergement de systèmes, d’applications et de données dans le Datacenter national notamment ; accompagner Aibd Sa dans la mise en œuvre de sa stratégie de transformation digitale ; mettre à la disposition d’Aibd Sa des licences et abonnements à des logiciels payants ; appuyer Aibd Sa dans le domaine de la cybersécurité et fournir l’accès à l’infrastructure publique de gestion des clés pour le chiffrement et la signature électronique ; proposer à Aibd Sa des modules de formation dans le domaine du numérique pour le renforcement de capacité de ses équipes ; mettre à disposition les espaces Sénégal services (46 espaces physiques à travers tout le territoire) pour servir de relais aux services éventuels de l’Aibd Sa ; et contribuer à bâtir l’image écoresponsable numérique de l’Aibd Sa en assurant le traitement des déchets des équipements électriques et électroniques (D3E) de l’Aibd Sa.