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5 mai 2025
LE POUVOIR AMÉRICAIN SOUS LE JOUG DE LA DROITE TRUMPIENNE
René Lake analyse sur le plateau de VOA TV le chaos en cours à la Chambre des représentants des États-Unis, symbole de la caporalisation progressive du pouvoir politique américain par un groupuscule d'ultra-conservateurs
René Lake revient au micro de VOA, sur le chaos en cours à la Chambre des représentants des États-Unis, symbole de la caporalisation progressive du pouvoir politique américain par un groupuscule d'ultra-conservateurs fidèle à la doctrine de l'ancien président.
Intervention à suivre à partir de 6mn30.
MACKY SALL POUR UNE RENTRÉE AVANCÉE
En Conseil des ministres, le président a rappelé au gouvernement ‘’la nécessité de poursuivre ses investissements, déjà très importants, dans le secteur et de renforcer le management global de l’école sénégalaise’
Le président de la République a demandé, mercredi, au Premier ministre et aux ministres concernés de ‘’prendre les dispositions requises pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024 sur l’étendue du territoire national’’.
En Conseil des ministres, Macky Sall a, à cet effet, rappelé au gouvernement ‘’la nécessité de poursuivre ses investissements, déjà très importants, dans le secteur et de renforcer le management global de l’Ecole sénégalaise’’.
L’objectif, étant, selon lui, ‘’d’asseoir la transformation, la stabilité sociale et les performances durables du système éducatif, gages de l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE)’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Le chef de l’Etat a, en outre, indiqué au gouvernement, ‘’l’impératif du renforcement de la vocation républicaine de l’Ecole à former, dès le cycle élémentaire, des citoyens modèles avec la généralisation dans les programmes des cours d’instruction civique et de promotion de la citoyenneté’’.
Il a, dans cette perspective, a invité le gouvernement à accentuer ‘’l’amélioration du cadre de vie dans les établissements scolaires (avec une architecture, des bâtiments et équipements modernes et adaptés) et la maitrise stratégique de la carte scolaire (en relation avec la carte universitaire)’’.
Macky Sall a également insisté sur ‘’la transformation digitale intensive du système éducatif national ; la formation professionnelle et technique (avec le renforcement notable de l’orientation des jeunes vers des formations et métiers conformes aux besoins de de la Nation) ; le développement du Sport à l’école et de l’éducation artistique et culturelle ; l’émergence et la consolidation académique des lycées d’excellence et des classes préparatoires’’.
Il a invité le gouvernement à accentuer ‘’la plan de réforme des examens et concours (notamment le Baccalauréat et le BFEM) en cohérence avec le calendrier scolaire et universitaire ; l’évaluation de la mise en œuvre des onze (11) décisions issues du Conseil présidentiel du 06 août 2015 sur les conclusions des Assises de l’Education et de la Formation’’.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 5 OCTOBRE
SenePlus publie ci-dessous les nominations prononcées au Conseil des ministres du mercredi 4 octobre 2023.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de la Justice:
le Colonel Abdoulaye DIAGNE, précédemment Chef de la Chaine Administration logistique à l’Etat Major du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire, en remplacement du colonel Jean Bertrand BOCANDE, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur :
Madame Ramatoulaye Bâ FAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Tunisie, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté WillemAlexander, Roi des Pays-Bas, en remplacement de Monsieur Momar GUEYE, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Cheikh Mouhamadou Bamba LO, Conseiller des Affaires étrangères, Directeur de Cabinet du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevé au rang d’Ambassadeur.
Monsieur Ibrahima CISSE, Conseiller des Affaires étrangères, Directeur de Cabinet du Ministre auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargé des Sénégalais de l’Extérieur, est élevé au rang d’Ambassadeur.
Madame Dieynaba Touré BATHILY, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Türkiye, est nommé Directeur des Affaires juridiques et consulaires au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec rang d’Ambassadeur, en remplacement de Monsieur Kémoko DIAKITE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Ousmane Camara NDIONGUE, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Portugal, est nommé Directeur Europe, Amérique Océanie au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec rang d’Ambassadeur, en remplacement de Monsieur Paul Benoît Barka SARR, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Intérieur :
Monsieur William MANEL, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Kaffrine, est nommé Directeur général de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Oumar Mamadou BALDE, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Tambacounda, est nommé Gouverneur de la Région de Thiès, en remplacement de Monsieur Alioune Badara MBENGUE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Guédji DIOUF, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Ziguinchor, est nommé Gouverneur de la Région de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou BALDE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur El hadji Bouya AMAR, Administrateur civil Principal, précédemment Gouverneur de la Région de Louga, est nommé Gouverneur de la Région de Kaffrine, en remplacement de Monsieur William MANEL, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Ndèye Nguénare MBODJI, Administrateur civil Principal, précédemment Préfet du Département de Louga, est nommée Gouverneur de la Région de Louga, en remplacement de Monsieur El Hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mor Talla TINE, Administrateur civil Principal, précédemment Préfet du Département de Dakar, est nommé Gouverneur de la Région de Ziguinchor, en remplacement de Monsieur Guédji DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Serigne Babacar KANE, Administrateur civil Principal, précédemment Préfet du Département de Rufisque, est nommé Gouverneur de la Région de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Papa Demba DIALLO, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération:
Monsieur Souleymane DIALLO, Ingénieur Statisticien Economiste, précédemment Coordonnateur de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE), est nommé Directeur général de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de monsieur Monsieur Mouhamadou Bamba Diop, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
Madame Awa Ndiaye DIOP, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima NIASS (USSEIN), poste vacant.
Au titre du Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME :
Madame Ndèye Oumou NDIAYE, Juriste, est nommée Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) en remplacement de Monsieur Bathie CISS, appelé à d’autres fonctions."
BENNO CONTRE BENNO
Avec plus de dix candidats à la candidature, dont au moins six maires de communes importantes, la majorité présidentielle court de sérieuses menaces dans le cadre de la présidentielle
Au moins 10 candidats à la candidature, et pas des moindres, issus des rangs de Benno Bokk Yaakaar et de l’Alliance pour la République. Jusque-là, la chronique a fait état des dissidences fracassantes d’Aly Ngouille Ndiaye, de Mame Boye Diao et de Mahammed Boun Abdallah Dionne. Mais dans la course aux parrainages, il faudra aussi compter sur d’autres fortes personnalités de la majorité présidentielle. Parmi elles, il y a au moins six élus. Outre les deux premiers cités (Aly et Mame Boye), respectivement maires de Linguère et de Kolda, il y a : le maire de Louga et non moins ministre de la République, le très influent maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, l’édile socialiste de Grand Dakar Jean-Baptiste Diouf, l’indéboulonnable patron de Noto Alioune Sarr (ancien ministre et présenté jusqu’à récemment comme n°2 de l’AFP)…
À côté de ces élus, d’autres figures de Benno et de l’Alliance pour la République sont dans les starting-blocks. Il s’agit notamment de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane, l’ancienne ministre chargé du Commerce Aminata Assome Diatta, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk Omar Boun Khatab Sylla, l’ancien directeur général de la Solde Charles Émile Abdou Ciss, sans parler des anciens proches collaborateurs du président de la République que sont Youssou Ndour et El Hadj Ibrahima Sall. La liste n’est peut-être pas exhaustive. Bien avant eux, l’ancienne Première ministre Aminata Touré avait balisé la voie.
Ces candidatures peuvent d’autant plus inquiéter que certains sont enregistrés dans les bastions électoraux de la majorité présidentielle. Ainsi, dans le Djolof, le Ndiambour et le Fouladou, le camp présidentiel perd, si les tendances se confirment, trois de ses principaux lieutenants. À la Présidentielle de 2019, la majorité avait remporté la bataille du département de Linguère avec plus de 80 %, Louga à 61 %. Pour ce qui est de la capitale du Fouladou, Kolda, Macky Sall avait gagné avec un score de 67 %. Parti seul aux locales, Mame Boye Diao avait triomphé devant le candidat soutenu par le président Macky Sall.
Autant de raisons qui poussent à croire que ces dissidences, même si on tente de les minimiser, ne sont pas de nature à permettre une préparation de la Présidentielle dans les conditions optimales.
Mais chez les tenants de la majorité, on tient surtout à relativiser. ‘’Il faut savoir que tous, autant qu’ils sont, ont été élus pour l’aura du président de la République, soit directement parce que porté par la coalition, soit indirectement parce que ce sont des candidats qui ont battu campagne avec le bilan de la majorité, avec les couleurs du président de la République’’.
En tout cas, du côté du chef de la majorité, il n’y a aucune ambigüité quant au choix du candidat. À maintes reprises, le président de la majorité a martelé que l’actuel Premier ministre est le seul et unique candidat. ‘’Quiconque déclare sa candidature alors qu’il appartient au parti ou à la même coalition, ne fait plus partie de notre organisation politique, car ne s’étant pas conformé au choix entériné’’, menaçait-il récemment. Avant cette déclaration, le chef de l’État avait posé des actes forts pour dissuader toute tentative de remise en cause de son choix, en limogeant l’ancien directeur de la Caisse des dépôts et consignations aussitôt après sa déclaration de candidature.
Mais ces mises en garde ne semblent pas ébranler les dissidents, qui continuent de braver les mesures du chef. A tel enseigne que beaucoup parlent du syndrome du canard boiteux, qui frappe le président de la République. De plus en plus, les décisions qu’il prend sont en tout cas l’objet de contestation, même chez ses soutiens les plus fidèles. On se rappelle le projet de modification de l’article 87 sur la dissolution de l’Assemblée nationale retirée pour des menaces de rejet même par des députés de la majorité ; la rébellion du ‘’double bouton’’, les sorties incendiaires de l’ancien ministre conseiller Abdoul Aziz Diop, voire les réserves et défiances du député Abdoul Mbow.
Défaut de loyauté et incohérence
Dans les rangs de la majorité, l’on dénonce plutôt un défaut de loyauté et une incohérence dans la démarche. L’ancien député de la diaspora, El Hadj Demba Babel Sow, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer ces actes de défiance. Il peste : ‘’Je pense que c’est des décisions crypto-personnelles. Moi, je me demande plutôt comment ces gens vont expliquer leur candidature. Peuvent-ils contester le bilan du régime ? Vont-ils contester le président de la République ? Sont-ils contre tout ce qui a été fait par ce régime ? Ces gens ne peuvent avoir aucune raison de contester de manière objective les actes de régime, avec lequel ils ont eu tous les privilèges entre 2012 et maintenant. Ils n’ont aucune raison de ne pas suivre la décision du président de la République.’’
De l’avis du responsable de l’Alliance pour la République en France, les dissidents devraient faire profil bas, d’autant plus qu’ils ont eu tous les privilèges du régime, au moment où d’autres, non moins méritants, n’ont rien eu. ‘’Quand on s’engage en politique, on doit mettre en avant les intérêts du peuple sénégalais, pas nos intérêts personnels et nos égos. Et puis, s’ils sont un peu lucides, ils vont se rendre compte qu’il n’y a aucune adhésion à leur candidature. Comme l’a dit le président, ceux qui prennent de tels actes doivent assumer leurs responsabilités ; on peut considérer qu’ils ne font plus partie de la majorité. En ce qui nous concerne, nous allons nous battre pour le triomphe du candidat de la majorité, le candidat choisi par le président de la République’’.
Pour des observateurs, certaines de ces candidatures ne sont motivées que par une volonté de monter les enchères et de pouvoir négocier la recomposition en vue dans le camp de la majorité. Pour d’autres, l’on chercherait plutôt à se sauver d’éventuelles poursuites et représailles politico-judiciaires. Il faut noter qu’en cette veille de l’élection présidentielle très incertaine de 2024, certains n’hésiteront pas à chercher les voies et moyens de ne pas tomber avec le régime.
Mais pour participer à la Présidentielle et discuter de leur sort dans un éventuel second tour, il faudra passer le cap des parrainages qui peuvent être un excellent levier pour le régime pour leur barrer la route.
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AU COEUR DU PLUS GRAND SCANDALE DU FOOT AFRICAIN
Des graves révélations mettent en lumière les pratiques d'abus sexuels impliquant notamment des mineurs dans le football gabonais. Une culture choquante de prédation tue par les autorités, dont la Fifa
#BBCAfricaEye enquête sur les accusations selon lesquelles la FIFA n'aurait pas pris de mesures efficaces lorsqu'elle a été informée des abus sexuels commis sur de jeunes footballeurs au Gabon.
Au Gabon, la plupart des jeunes footballeurs rêvent de jouer au niveau international. Mais en 2022, un entraîneur de longue date des équipes nationales cadettes a reconnu les faits de viol et d'agression sexuelle sur mineurs. Il risque jusqu'à 30 ans de prison.
Pour BBC Africa Eye, Khadidiatou Cissé se rend au Gabon pour enquêter sur l'un des plus grands scandales d'abus sexuels de l'histoire du football. Elle s'entretient avec des victimes et des témoins qui révèlent une culture choquante d'abus sexuels et de désespoir, affirmant que beaucoup de gens étaient au courant et sont pourtant restés silencieux.
Nous suivons aussi un entraîneur qui, au péril de sa vie, est déterminé à faire changer les choses. La FIFA est accusée de ne pas avoir pris de mesures efficaces, dans le cadre du scandale des abus sexuels.
par Moussa Sylla
QU’EST-CE QUE LA CONFORMITÉ BANCAIRE ET QUELLE EST SON IMPORTANCE ?
Aujourd’hui, une banque est tenue de se conformer aux règles et d’agir avec éthique et déontologie. Pour cela, la conformité est un bien nécessaire ; elle apporte une grande valeur ajoutée à une banque qui lui accorde de l’importance
Les banques évoluent dans un secteur d’activité réglementé. Ainsi, elles sont assujetties à des normes (lois, circulaires, règlements, instructions) qu’elles doivent respecter.
Les banques au Sénégal et dans la zone UMOA doivent tout d’abord obtenir un agrément avant de pouvoir exercer.
Après avoir obtenu leur agrément, les banques doivent respecter un certain nombre de réglementations, comme nous l’avons écrit plus haut. Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, elles font partie des personnes assujetties. Dès lors, elles doivent mettre en place un dispositif de lutte contre ces deux fléaux, en connaissant leur clientèle (KYC), en surveillant leurs transactions, en filtrant les personnes qui effectuent des transactions dans leurs livres, et en déclarant à la CENTIF toutes les opérations en espèces égales ou supérieures à 15 millions de francs CFA et les transactions suspectes…
Toutefois, les banques ne sont pas les seules personnes assujetties à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ; celle-ci doit être un effort collectif. Sinon, nous en pâtissons tous.
Il y a un fort soupçon que le boom immobilier que connaît le Sénégal est dû au blanchiment de capitaux. Si les notaires, les agents immobiliers ne jouent pas aussi leur rôle pour combattre le blanchiment de capitaux, le Sénégal y sera toujours en proie, et les classes moyennes continueront d’éprouver de grandes difficultés pour se procurer un logement.
Cela est également valable pour la corruption qui fait partie des infractions sous-jacentes du blanchiment de capitaux. Un pays qui connaît une forte corruption est un pays très vulnérable face au blanchiment de capitaux. Si le Sénégal ne combat pas avec force la corruption, il sera utopique de penser qu’il pourra éradiquer le blanchiment de capitaux.
Les banques doivent également respecter les réglementations relatives au dispositif prudentiel, faire preuve de loyauté envers leurs clients en leur vendant des produits et services adaptés à leurs besoins, et procéder, avant d’exécuter un transfert à l’étranger, à des vérifications telles que requises par la Réglementation sur les relations financières extérieures de l’Union…
Si elles ne respectent pas toutes ces réglementations, les banques s’exposent à des sanctions financières et disciplinaires de la part de la Commission bancaire, qui est leur organe régulateur. À l’échelle mondiale, les sanctions peuvent être très dures ; récemment, une banque allemande, Deutsche Bank, a été sanctionnée d’un montant de 186 millions de dollars par le régulateur américain pour non-respect du dispositif réglementaire de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Dans la zone UMOA, depuis juin 2022, des banques ont été sanctionnées de montants allant jusqu’à 300 millions de francs CFA pour non-respect de diverses réglementations qui leur sont applicables.
Les sanctions ont un impact important, parce qu’elles entraînent la mauvaise réputation d’une banque, ce qui peut faire fuir ses clients ou pousser ses correspondants bancaires à cesser toute relation avec elle. Dans la zone UMOA, les sanctions sont pour le moment anonymes, mais cela changera certainement dans le futur. À l’échelle internationale, le nom de la banque sanctionnée est publié, et tous les grands médias en parlent, nuisant à son image et à sa réputation.
Le rôle de la conformité est de s’assurer que toutes les réglementations qui sont applicables à une banque sont respectées, en son sein. Pour cela, la fonction conformité ou compliance doit identifier toutes les normes qui régissent une banque, les diffuser à l’ensemble du personnel et établir des contrôles pour s’assurer de leur respect. Par ailleurs, elle doit former et sensibiliser l’ensemble du personnel sur le respect des règles. Pour assurer son indépendance, elle doit rendre compte au Conseil d’administration et ne doit pas exercer des fonctions opérationnelles ou génératrices de revenus pour éviter tout conflit d’intérêts.
Les banques sont tenues de disposer « d’une fonction conformité permanente » dans la zone UMOA, selon la circulaire 05/2017/CB/C. C’est une chose d’en disposer d’une, c’en est une autre que ses avis soient sollicités et écoutés. Certaines entreprises mettent en place une fonction conformité cosmétique, parce que la réglementation le leur exige. Cependant, elles n’écoutent pas l’avis de la fonction conformité, et même, le marginalisent. Aussi dit-on que la conformité commence par le sommet, le Conseil d’administration et la Direction générale d’une entreprise, ce que les Anglo-Saxons appellent le « tone from the top », ou le ton donné par le sommet.
Les dirigeants d’une banque doivent montrer, à travers leurs mots et leurs actes, que la conformité est importante pour eux, qu’elle fait partie intégrante de l’entreprise. Pour cela, ils doivent lui octroyer des ressources humaines suffisantes et les ressources matérielles nécessaires afin qu’elle puisse être efficace dans ses tâches. La fonction conformité à elle seule ne peut faire respecter les règles dans une entreprise. Si elle n’a pas le soutien du top management, aussi volontaire et compétente soit-elle, elle sera inefficace.
C’est le sens des mots de Peter B. Driscoll, directeur de l’Office of Compliance Inspections and Examinations du Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur américain de la Bourse, dans un discours qu’il prononça le 19 novembre 2020, intitulé « The Role of CCO[1] – Empowered, Senior and With Authority :
« L’un des aspects les plus importants d’un programme de conformité efficace consiste à faire en sorte que le top management soutienne la Conformité et donne à son directeur les moyens d’accomplir son travail efficacement. Sans le soutien de la Direction générale, aucun directeur de la conformité, aussi diligent et compétent soit-il, ne peut être efficace (…)
La cause ou le blâme d’un problème ou d’un échec de conformité n’incombe généralement pas uniquement au directeur de la Conformité et peut ne pas être dû en totalité au directeur de la Conformité. »[2]
Dans notre livre La conformité bancaire au Sénégal et dans la zone UMOA, nous insistons sur l’importance que le top management doit accorder à la fonction conformité. Pourquoi ? Les travaux de Robert Cialdini, dans son livre Influence et manipulation, montrent que l’autorité fait partie des mécanismes de persuasion les plus efficaces. Les subalternes sont influencés par leurs supérieurs. Quand ces derniers montrent l’exemple, non pas juste par leurs mots, mais aussi par leurs actions, se diffusera, au sein d’une entreprise ou d’une banque, une culture de conformité. Cela entraînera que les règles y seront respectées, parce que cela fait partie de la culture d’entreprise.
À défaut, comme nous l’avons vu plus haut, une entreprise ou une banque sera sanctionnée, et si ces sanctions sont diffusées nommément, sa réputation sera ébranlée. La réputation fait partie des actifs les plus importants d’une entreprise.
Ce livre a été écrit pour aider les banques de la zone UMOA à se conformer à leurs obligations réglementaires. Il leur montre comment implanter un dispositif de conformité et comment l’appliquer. L’époque où une banque pouvait accepter n’importe quel dépôt sans demander des justificatifs sur la provenance des fonds et s’assurer de leur licéité est révolue, l’époque où elle pouvait vendre à sa clientèle des produits et services inadaptés à ses besoins est aussi révolue – les clients peuvent transmettre une réclamation à une banque, et celle-ci est tenue d’y répondre dans un délai d’un mois. Dans le cas contraire, ils peuvent saisir la Commission Bancaire à l’adresse web suivante : (https://www.cb-umoa.org/index.php/fr/reclamation).
Aujourd’hui, une banque est tenue de se conformer aux règles et d’agir avec éthique et déontologie. Pour cela, la conformité est un bien nécessaire ; elle apporte une grande valeur ajoutée à une banque qui lui accorde de l’importance.
Moussa Sylla est auteur du livre La conformité bancaire au Sénégal et dans la zone UMOA
HADJIBOU SOUMARÉ DÉCLARE OFFICIELLEMENT SA CANDIDATURE
L’ancien Premier ministre du Sénégal, Cheikh Hadjibou Soumaré vient de déclarer sa candidature pour la prochaine élection présidentielle de février 2024. Il l’a fait savoir ce mercredi matin en marge d’un point de presse.
L’ancien Premier ministre du Sénégal, Cheikh Hadjibou Soumaré vient de déclarer sa candidature pour la prochaine élection présidentielle de février 2024. Il l’a fait savoir ce mercredi matin en marge d’un point de presse. « Mes fonctions politiques et administratives que j’ai exercé m’ont permis de mesurer les servitudes de la charte de servir le Sénégal et les populations les plus démunies. L’acuité des problèmes qui assaillissent les familles en besoin de santé, d’éducation et même de survie, suppose que le porteur d’espoir de tout un peuple d’ici quelques mois, ne dois pas être dans le tâtonnement ni de réaction spontanée face aux écueils de la mondialisation mais d’action en toute connaissance de cause », a dit l’ancien président de la commission de l’UEMOA.
Selon lui, son action s’inscrit dans la logique et il demande aux sénégalais de porter leur choix sur sa personne afin de sortir notre pays de sa « détresse ». « Je me ferai l’obligation, une fois Président de développer des discussions sincères avec toutes les forces politiques du Sénégal. Nous devons bannir la violence. Le Sénégal a toujours été un exemple de paix et de stabilité et aussi un phare de la démocratie. Je suis le candidat de l’espérance, votre candidat » a-t-il aussi déclaré avant d’inviter la population à s’unir autour du projet de développement « Avenir pour notre pays ».
IMAM, MUEZZIN ET L’APPEL DU NICARAGUA
Ce n’est pas la Corrida, mais on peut emprunter à Francis Cabrel son étonnement : « Est-ce que ce monde est sérieux ? ». Quand des imams, qui dirigent la prière se dirigent vers Nicaragua...
Ce n’est pas la Corrida, mais on peut emprunter à Francis Cabrel son étonnement : « Est-ce que ce monde est sérieux ? ». Quand des imams, qui dirigent la prière se dirigent vers Nicaragua... Quand l’appel du Nicaragua devient plus audible que l’appel des muezzins... Comme si la nouvelle direction de la prière, c’était cette voie qui mène aux Etats-Unis ! Le nouveau Penkou quoi. Qui donc pour faire les « khoutba » à cette jeunesse qui a perdu tout espoir ? A ce rythme, ça sera un pays sans foi ni loi. Est-ce que ce Sénégal est sérieux ?
MULTIPLE PHOTOS
STIGMATES DU CONFLIT EN CASAMANCE, NIAGUIS PEINE A PANSER SES BLESSURES DU PASSE
L’un des villages reflétant mieux la diversité ethnique de la Casamance, Niaguis, est aussi une contrée qui a payé un lourd tribut à la rébellion indépendantiste.
L’un des villages reflétant mieux la diversité ethnique de la Casamance, Niaguis, est aussi une contrée qui a payé un lourd tribut à la rébellion indépendantiste. Sa population qui n’a jamais connu de déplacement vit toujours hantée par les démons de la division et par la dévastation de son environnement.
Les stigmates du conflit qui a éclaté en Casamance en 1982 sont encore perceptibles chez certains habitants de Niaguis, situé à dix kilomètres de la commune de Ziguinchor. Cette localité où vivent près de 4.000 âmes est traversée par la route nationale numéro 6 qui la sépare en deux. Certains le considèrent comme le plus long village de la zone. Mais, « Niaguis, c’est un passé triste », se désole le chef de village, Alassane Ndiaye, dont la maison donne juste sur la route nationale. Les habitants n’ont jamais quitté leurs maisons, malgré l’intensité du conflit durant la décennie 1990. « Si l’on avait bougé, tout l’arrondissement allait s’effondrer », ajoute M. Ndiaye à la tête du village depuis 2013.
Situé sur la rive gauche du fleuve Casamance, cet ancien peuplement Baïnouk souffre toujours de blessures de la rébellion en Casamance. Délation anonyme, calomnie, enlèvements, en somme, les multiples règlements de compte entre habitants éclaboussent le quotidien de ses résidents pendant les heures sombres de la rébellion (1998). Cette plaie a affecté les relations. « Ce qui fait mal dans cette affaire, au-delà du problème d’indépendance, c’est le climat de suspicion qui a brisé la cohésion sociale et installé le village dans la terreur. Les rumeurs selon lesquelles tel a tué ton père, un tel a fait cela, restent toujours gravées dans certains esprits », confie-t-il, la mine triste. Ce phénomène a jeté à la vindicte populaire certaines familles. Une étape douloureuse qui n’aide pas le retour de la quiétude, d’autant plus qu’il y a des gens qui sont toujours marginalisés. D’autres qui ont préféré tout bonnement s’installer ailleurs, abandonnant leur terre.
De la crise de l’autorité
Pour Alassane Ndiaye, revenir sur la crise elle-même n’est pas important. Au-delà des blessures psychologiques engendrées par la méfiance et la haine, la guerre a fait naître une autre crise : celle de l’autorité parentale. Ici, il était courant de voir des responsables de famille fuir devant leurs enfants, voire fondre en larme, car humiliés par des porteurs d’armes. Des pratiques monnaie courantes qui ont démystifié des pères de famille et leur ont fait perdre l’autorité. « Nous, les chefs de village, en savons quelque chose », dit-il. Selon lui, l’enfant pense que son père, c’est le pouvoir. Quand il a besoin d’être protégé, il court toujours vers ce dernier. Quand il voit son père verser des larmes ou prendre ses jambes à son cou parce qu’on a tapé à sa porte, il perd ce pouvoir.
Guidel paralysé par le conflit
Derrière la végétation de mangrove, juste à l’entrée du village de Niaguis, se cache une structure massive, surplombée par un résidu de ferraille. Le barrage de Guidel, du nom d’un village établi à quelques encablures de la frontière avec la Guinée Bissau. L’infrastructure est installée entre 1978 et 1979. Mais, « elle n’a jamais bénéficié aux populations, car, jamais fonctionnelle », avoue Paul Mendy, habitant à Baraka Bounao, un village arrosé par un affluent du fleuve Casamance. Selon M. Ndiaye, « il était prévu des aménagements annexes ». Mais, trois (3) ans après sa construction, la crise a éclaté, « finalement les gardiens avaient quitté les lieux. Tout s’est arrêté », se souvient le responsable de Niaguis. Le lieu était devenu un point de passage des groupes armés. Proche de la route nationale, des assaillants y faisaient parfois irruption et arrachaient impunément les biens d’autrui.
Cependant, le dysfonctionnement du barrage de Guidel provoqué par la crise a eu une conséquence écologique sur toute cette étendue de végétaux. Les aménagements inadaptés aux bas-fonds n’ont pas permis de freiner la salinisation des terres dont le constat a été fait depuis la sècheresse de 1968. Habituellement, l’eau de pluie lessivait la vallée, ce mouvement étant interrompu, le taux de sel à augmenter. L’eau ne circule plus normalement d’un marais à un autre. Les palmiers à huile commencent à jaunir à partir des feuilles.
Au moment de la réhabilitation de la RN6, le pont a été barré. « On pouvait marcher même sur ce qui fut une profondeur de 5 mètres, mais l’entreprise de construction de ce tronçon, Arezki, ne l’a pas curée à la fin des travaux », affirme le représentant des résidents. Les autorités ont été saisies sans succès. Lors d’une visite des chantiers, Abdoulaye Daouda Diallo, alors Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Alassane Ndiaye a souligné le problème, et l’agent de Arezki avait promis que sa société allait enlever le sable sous le pont, « mais jusque-là rien ». Aujourd’hui, l’eau de nombreux puits du village de Niaguis sont saumâtres, posant avec acuité l’équation de l’eau potable dans la zone.
Population paysanne, la crise a aussi modifié les méthodes culturales et les spéculations. La production de riz et de l’arachide constituait l’activité phare des autochtones. Face au crépitement des armes, raids des éléments armés et attaques sporadiques, personne n’avait le temps de rester dans un champ d’arachide ou de riz. À la place du binage, sarclage autour des billons, les populations ont tout simplement choisi de planter des anacardes estimant que la tâche sera moins ardue et le risque d’être surpris par les bandes armées réduit. Cette situation a suscité la spéculation foncière dans la zone. Aujourd’hui, « à cause des plantations d’anacarde, nous n’avons plus d’espace pour cultiver, alors que la commercialisation des noix ne nourrit pas convenablement les producteurs », se plaint le chef du village de Niaguis, Alassane Ndiaye qui invite l’État à prendre en charge la fixation du prix des noix d’anacarde.
CIMETIERE BAKHIYA DE TIVAOUANE : ICI, REPOSENT DE GRANDES FIGURES DE LA TIDJANIA
Plusieurs grandes figures de la Tidjania sont enterrées au cimetière de Bakhiya situé au cœur du quartier Khalkhouss à 500m de la maison des hôtes du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.
Le cimetière de Bakhiya de Tivaouane fait partie des lieux de recueillement de la cité de Mawdo Malick Sy. Même s’il n’est pas aussi visité que les mausolées des différents khalifes généraux ou encore de la grande mosquée lors de la célébration du Gamou, plusieurs figures de la Tidjania y sont enterrées.
TIVAOUANE– Plusieurs grandes figures de la Tidjania sont enterrées au cimetière de Bakhiya situé au cœur du quartier Khalkhouss à 500m de la maison des hôtes du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour. Parmi eux, Mamadou Welle qui maitrise bien l’histoire de la cité religieuse cite Mame Abdou Bolli Fall, un grand frère à Seydi El Hadj Malick Sy, Serigne Habib Sy ibn Serigne Babacar Sy, des Moukhadames de Seydi El hadji Malick Sy dont Serigne Alioune Guèye, Serigne Saybatou Fall, Mame Mber Sy, Serigne Makhtar Sall, Mbaye Dondé, entre autres. Ce cimetière qui s’étend sur une superficie de 3 hectares 700 a été créé vers 1899 par Seydi El Hadji Malick Sy, selon toujours Mamadou Wellé. Le site qui abrite actuellement ce cimetière a été indiqué par un saint homme du nom de Samba Toucouleur. Il a permis à Seydi El Hadji Malick et Mame Mohamed Bou Kounta de s’installer non loin de là. L’un à Ndiassane et l’autre à Tivaouane. Alors qu’il ne faisait que passer, Samba Toucouleur prit le soin de prier sur le terrain vague d’alors. Il déclara avoir senti l’odeur du paradis. Il avait prédit que plusieurs hommes de Dieu auront leur sépulcre sur ce site, et tout ceci avant même que Seydi El Hadji Malick Sy ne s’installe définitivement à Tivaouane, en 1897, a expliqué Mamadou Wellé. Cette zone était, en effet, un lieu de recueillement des anciens. D’ailleurs juste en face du cimetière, se trouve un grand terrain vague réservé aux grandes prières de la Tabaski et de la Korité. Seydi El Malick Sy, Serigne Babacar Sy, El Hadji Mansour y dirigeaient également les prières pendant ces fêtes religieuses. C’est sur ce site que Serigne Babacar Sy avait prié Dieu pour qu’il mette fin à une longue période de sécheresse, appelée « Bawnane ». Avant de terminer la prière, le ciel y avait abondamment ouvert ses vannes. « Ce site a toujours été béni », se réjouit Mamadou Wellé.
Gestion du cimetière
Le cimetière Bakhiya de Tivaouane a connu une extension sous Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. C’est ainsi qu’il a confié la gestion de l’infrastructure à Serigne Babacar Sy Abdou qui ne ménage aucun effort pour prendre en charge l’entretien mais aussi le paiement des gardiens des lieux. Serigne Babacar Sy Abdou a désigné, à son tour, un groupe de personnes qui coordonne toutes les tâches à exécuter, comme la construction d’une morgue, la réalisation du mur de clôture, les opérations de nettoiement et le désherbage, entre autres activités. Tout cela sous la responsabilité de Mbaye Ndiaye Mbaye. Même s’il y a de l’éclairage dans le cimetière, Mamadou Wellé indique qu’il y a encore nécessité de renforcer cela surtout dans certains coins.
A. Wellé rappelle que jusqu’à présent, la prise en charge des membres du comité de gestion des cimetières relève directement de Serigne Babacar Sy Abdou. C’est pourquoi, il invite les autorités municipales de la ville de Tivaouane à s’impliquer dans la gestion de ce cimetière afin de soutenir les efforts de Serigne Babacar Sy Abdou.
Notre interlocuteur se dit préoccupé par l’anarchie qui règne au cimetière de Bakhiya surtout dans la disposition des tombes. « Il n’y a pas de plan d’organisation. Parfois les gens sont obligés de marcher sur des tombeaux pour se frayer un passage, ce qui n’est pas souhaitable », a regretté M. Wellé. Toutefois, il reconnait que c’est un problème qui ne sera pas facile à régler avec des constructions anarchiques un peu partout.