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12 octobre 2025
RETRAIT DES CARTES D'ELECTEUR DE LA DERNIÈRE RÉVISION, FAIBLE AFFLUENCE DES ÉLECTEURS
Ce n’est toujours pas le grand rush au niveau des Commissions de distribution des cartes d’électeurs. En effet, un petit tour effectué dans quatre d’entre elles a permis de constater une affluence timide des électeurs.
Ce n’est toujours pas le grand rush au niveau des Commissions de distribution des cartes d’électeurs. En effet, un petit tour effectué dans quatre d’entre elles a permis de constater une affluence timide des électeurs. De Grand-Dakar au Point E, en passant par Gueule Tapée Fass Colobane et la Médina, les présidents de commissions nous ont fait constater que les propriétaires des cartes viennent mais pas en nombre important.
Lancée depuis le 11 janvier dernier, l’opération de distribution des cartes d’électeurs de la dernière révision pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 poursuit son cours, malgré une réaction timide des populations, propriétaires de ces cartes. De la Commission de distribution de Grand-Dakar, à celle de la Médina, en passant par les commissions de Point E, Gueule Tapée-Fass-Colobane, où nous avons effectué un tour, le constat est partout le même : les propriétaires de ces cartes se font encore désirer, pour l’essentiel.
A Grand-Dakar, le président de la commission qui nous a répondu, sous le sceau de l’anonymat, déclare d’emblée : «on ne sent pas trop l’engouement chez les propriétaires de ces cartes. Depuis qu’on a débuté, il n’y a pas réellement une affluence. Sur la table, on constate qu’il y a, à peu près, une centaine de cartes qui souffrent toujours, à l’attente de leurs propriétaires».
Après Grand Dakar, nous nous sommes rendus à la commission qui se situe au Point E. Là, Mamadou Ndiaye, président de cette commission informe : «Nous avons démarré depuis le 11 janvier ; mais finalement ça se passe bien. Il y a une affluence. Les propriétaires des cartes sont en train de venir les récupérer».
A quelques encablures, se trouve la Commission de distribution de la commune de Gueule Tapé-Fass-Colobane. Dans cette commission, le président qui se réservait de nous informer sur la situation, a fini par nous confier : «les propriétaires sont en train de venir, mais de manière timide».
Même constat également au niveau de la Médina où la commission est logée au sein de l’INSEPS. Trouvé couché sur la table, le président de ladite commission nous a servi, à peu près, la même réponse. Répondant sous le sceau de l’anonymat, ce dernier révèle également que «les gens viennent, mais pas de manière conséquente. Peut-être, d’ici la clôture, on verra une forte affluence». Il faut noter que la distribution des cartes devait débuter au moins quarante-cinq (45) jours avant le premier tour du scrutin du 25 février 2024.
LA RÉGION DE MATAM, POURVOYEUR DE LIONS AU GRAND CŒUR
La région de Matam se présente comme une des mamelles de l’équipe nationale de football dont plusieurs pensionnaires viennent de cette zone nord du Sénégal depuis quelques années.
Matam, 22 jan (APS) – La région de Matam se présente comme une des mamelles de l’équipe nationale de football dont plusieurs pensionnaires viennent de cette zone nord du Sénégal depuis quelques années. La Tanière bénéficie bien évidemment du talent de ces sportifs de haut niveau, mais de nombreuses contrées tirent aussi profit des investissements sociaux et autres actions de bienfaisance de ces professionnels du ballon rond.
Comme le traduit fort bien l’expression anglo-saxonne « Give Back » (Rendre à la communauté), ces internationaux sénégalais au grand cœur sont motivés par le désir d’apporter leur contribution au développement de leur terroir d’origine.
Ils sont tous binationaux ou presque. Ils ont aussi en commun d’avoir leurs racines dans la région de Matam, une zone traditionnellement d’émigration vers la France, qui a accueilli à partir des années 1960-1970 de nombreux ressortissants de cette partie du Sénégal.
Ils se sont retrouvés par générations entières dans l’Hexagone, en quête d’une vie meilleure. Ils y ont fondé des familles sans jamais oublier leurs origines et le pays de leurs ancêtres.
La nouvelle génération de footballeurs en activité ou à la retraite, n’est pas en reste, maintenant et confortant les liens avec leur pays d’origine par diverses actions caritatives, notamment.
À la suite des Mamadou Niang et autres Moussa Sow, une nouvelle vague continue aujourd’hui de procurer du plaisir aux millions de supporteurs des Lions du football.
Sur la liste des vingt-sept joueurs appelés par le sélectionneur Aliou Cissé pour cette 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire, trois sont originaires de la région de Matam et ont tous la particularité d’être nés et d’avoir grandi en France.
Kalidou Koulibaly, le capitaine de l’équipe nationale de football, cadre de la « tanière » joue pour le pays de ses parents depuis 2015. Il offre ainsi un exemple d’intégration réussie avec les Lions.
Avant d’opter pour le Sénégal, le sociétaire d’Al Hilal (Arabie Saoudite) dont les parents sont originaires de Ngano, un village de la commune de Ouro Sidy, dans le département de Kanel, avait porté la tunique bleue chez les moins de 20 ans, totalisant 11 sélections chez les Espoirs français.
Passé par le FC Metz, « capitaine courage », comme on le surnomme, a évolué en Belgique avant d’atterrir dans le sud de l’Italie, au SS Napoli, en 2014. Il restera dans ce club italien emblématique jusqu’en 2022, avant de rallier Londres et Chelsea en Angleterre. L’Arabie Saoudite l’a accueilli il y a quelques mois après son transfert à Al Hilal.
« Capitaine » sur le terrain et en dehors
Personne n’a oublié un moment plus qu’insolite lié à la carrière de Kalidou Koulibaly, quand le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, déclarait, dans l’émission Canal Football Club de la chaine cryptée française Canal+, vouloir convoquer Kalidou Koulibaly, alors que ce dernier avait déjà obtenu le passeport sénégalais. Beaucoup en avait ri, mais cette scène est symptomatique des convoitises dont le Sénégalais faisait l’objet et des nombreuses attentes placées en lui.
Capitaine sur le terrain, Kalidou Koulibaly impose le respect de la même manière en dehors. En témoignent les nombreuses actions sociales de l’ancien défenseur du club belge KRC Genk en faveur des populations de son village d’origine.
En juin dernier, avec sa structure « Capitaine Cœur », il a offert une ambulance médicalisée au centre hospitalier régional de Ourossogui, avant d’assister, le même jour, à la cérémonie de pose de première pierre du centre de santé de Ngano.
Le 4 janvier 2024, avec un de ces partenaires publicitaires, il avait offert 200 casques à des conducteurs de moto « Jakarta » lors d’une cérémonie organisée à Ourossogui, dans le cadre d’un projet dénommé « Un casque, une vie ».
Une trajectoire dont peut facilement se réclamer Boulaye Dia, natif d’Oyonnax, une commune située en Auvergne-Rhône-Alpes, mais qui a, lui aussi, ses origines dans le même département de Kanel.
Selon un de ses proches, les parents de l’attaquant sénégalais sont originaires du village de Doundé, dans la commune d’Aouré.
Il précise que les grands-parents de l’ancien joueur du Stade de Reims et du PVFC Oyonnax sont ensuite partis habiter à Hadobéré, une localité située dans le Dandé Mayo sud et peuplée principalement de Soninkés.
« Son choix de jouer pour le Sénégal a été personnel. Ses parents n’ont eu aucune influence dans son choix de jouer pour le pays de ses parents », affirme cette source.
C’est en 2020 qu’il démarre son aventure avec les Lions du Sénégal, totalisant 26 sélections pour six buts, avec à la clé un titre de champion d’Afrique pour sa toute première Coupe d’Afrique des nations, en 2022, au Cameroun, en plus d’une participation à la Coupe du monde la même année au Qatar.
Boulaye Dia, sociétaire de l’US Salermitana (Italie) depuis 2023, a auparavant évolué en Espagne, à Villarreal CF, après avoir joué au Stade de Reims et à Jura Sud Foot.
Niang de Thiempeng, Sow de Thiodaye
Mory Diaw, dont le père est l’actuel maire de la commune de Matam, fait également partie du groupe sélectionné par Aliou Cissé pour défendre les couleurs du Sénégal en Côte d’Ivoire. Diaw dispute ainsi sa première CAN avec la ferme ambition d’aider le Sénégal à conserver son titre continental.
Fils de l’ancien député Mamadou Mory Diaw, Mory est, lui aussi, né en France, à Poissy, dans le département des Yvelines.
Âgé de 30 ans, le numéro 23 sénégalais est passé par plusieurs clubs entre la France, la Suisse et le Portugal, dont le Paris Saint-Germain, avant de rejoindre Clermont Foot, en Ligue 1, depuis 2022.
En visite récemment dans la ville natale de ses parents, Mory Diaw a annoncé vouloir y dérouler des projets sportifs, a-t-on appris d’une source locale, selon qui un fan club Mory Diaw a été installé il y a quelques mois par des jeunes de Matam.
« Il a beaucoup de projets qu’il veut dérouler dans la région et qui concernent le développement du sport, à travers la construction de terrains de football et l’appui aux équipes locales. Il a aussi une Fondation qui porte son nom, qu’il veut structurer », a fait savoir le président de son fan club, Vieux Sow.
Avant ces trois joueurs, d’autres dont les parents sont originaires de la région ont porté le maillot du Sénégal.
Il s’agit de Mamadou Niang, originaire de Thiempeng, un village du Dandé Mayo sud, dans la commune de Ouro Sidy.
Niang a joué avec beaucoup de joueurs de l’équipe nationale de la génération 2002. Il a disputé au total quatre CAN entre 2004 et 2012, portant même le brassard lors de sa dernière participation, au Gabon et en Guinée Équatoriale.
L’ancien attaquant marseillais avait côtoyé dans l’équipe nationale du Sénégal Moussa Sow, dont les parents sont originaires du village d’Agnam Thiodaye, toujours dans la région de Matam.
Sow a évolué à Lille, Rennes, avant de jouer en Turquie. Il a disputé toutes les CAN auxquelles le Sénégal a pris part entre 2012 et 2017.
Bien que nés en France, ces binationaux sénégalais gardent des relations particulières avec les localités d’origine de leurs parents.
VERS UNE CAN 2023 PROLIFIQUE AVEC 65 BUTS DÉJÀ INSCRITS
Un total de soixante-cinq buts ont été inscrits à l’issue des matchs de la deuxième journée des phases de poule de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations 2023 qui se poursuit en Côte d’Ivoire, contre quarante-neuf lors de l'édition précédente.
Yamoussoukro, 22 jan (APS) – Un total de soixante-cinq buts ont été inscrits à l’issue des matchs de la deuxième journée des phases de poule de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations 2023 qui se poursuit en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), contre quarante-neuf lors de la précédente édition.
À l’issue de la première journée qui a pris fin mercredi dernier, 27 buts avaient été inscrits, contre 11 lors de l’édition de 2022 au Cameroun.
La deuxième journée s’est terminée dimanche avec 38 nouveaux buts, portant à 65 le nombre de buts marqués en deux journées, soit 16 de plus que lors de la CAN 2021.
Aucun des 24 matchs joués lors de ces deux premières journées ne s’est terminé sur un score nul et vierge. En 2021, au même stade de la compétition, on comptait les deux matchs nuls du Sénégal contre la Guinée et le Malawi.
Le Cap-Vert et le Sénégal, champion en titre, avec deux victoires en autant de sorties, ont d’ores et déjà obtenu leur ticket pour le prochain tour de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations.
Le Mali, le Maroc, la Guinée, le Nigeria sont bien placés, mais devront attendre la dernière journée des matchs de poule pour valider leur qualification au prochain tour de compétition.
De grandes nations africaines de football que sont l’Algérie, la Tunisie et le Cameroun ont raté leurs deux premiers matchs et sont sous la menace d’une élimination.
Quatre cartons rouges ont été distribués depuis le début de la compétition, dont deux dans la poule C que le Sénégal partage avec la Gambie, le Cameroun et la Guinée-Conakry.
CAN, LE SILY NATIONAL AU MENU DES LIONS MARDI
Le Sénégal et la Guinée vont s’affrontent mardi pour la troisième journée de la phase des poules de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), un match représentant la 48ᵉ confrontation entre les deux équipes depuis leur première rencontre amicale en 1963.
Yamoussoukro, 22 jan (APS) – Le Sénégal et la Guinée vont s’affrontent mardi pour la troisième journée de la phase des poules de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations (CAN), un match représentant la 48ᵉ confrontation entre les deux équipes depuis leur première rencontre amicale en 1963.
Les Lions du Sénégal comptent 22 victoires au total, contre 13 pour le Sily national, les deux équipes s’étant quittées sur un nul à 12 reprises.
Mardi, elles vont s’opposer pour la 48e fois, soit la quatrième rencontre entre les deux équipes en phase finale de la CAN.
Le premier match ayant opposé le Sénégal et la Guinée dans cette compétition date de 1994. Les Lions s’étaient imposés, 2-1, en match de poule.
Le Sénégal était aussi venu à bout de la Guinée, 3-2, lors des quarts de finale de la CAN 2006.
Le sélectionneur actuel de la Guinée, Kaba Diawara, avait marqué le premier but de cette rencontre, au stade stade Haras El-Hedood d’Alexandrie, à la 24ᵉ mn.
Seize matchs amicaux
La troisième et dernière confrontation entre les deux pays en CAN date de la précédente édition à Bafoussam, au Cameroun, en 2022, pour la phase des poules. Cette rencontre s’est soldée par un nul vierge.
Deux des confrontations entre le Sénégal et la Guinée ont eu lieu lors d’éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations.
La Guinée a éliminé le Sénégal des CAN de 1970 et 1972, des Jeux africains de 1973 également.
La première opposition entre les deux voisins a eu lieu le 15 février 1963. C’était un match amical, qui s’est terminée par un nul, 1-1.
Les deux équipes se sont affrontées au total 15 fois pour des rencontres amicales. On peut citer celles du 16 mars 1965 et du 17 mai 1970, lors desquelles la Guinée a été sans pitié pour le Sénégal, 5-0, 4-0.
Les deux équipes se sont croisées 11 fois en Coupe Amílcar-Cabral et une fois en Coupe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 1985.
LA LISTE DÉFINITIVE DES CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 22 janvier commentent la publication de la liste des candidatures à l’élection présidentielle déclarées recevables par le Conseil constitutionnel.
Dakar, 22 jan (APS) – Les quotidiens commentent la publication de la liste des candidatures à l’élection présidentielle déclarées recevables par le Conseil constitutionnel.
‘’Les dés sont irrémédiablement jetés pour la présidentielle du 25 février, avec la publication de la liste définitive des 20 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Une liste vraiment définitive, si l’on sait que les décisions du Conseil [constitutionnel] ne sont pas susceptibles de recours’’, commente L’info.
‘’Ils n’ont aucune chance d’être remis en course’’, soutient-t-il, concernant l’opposant Ousmane Sonko et l’ancien ministre Karim Wade.
Sa double nationalité a valu à M. Wade l’invalidation de sa candidature, celle de M. Sonko ayant été rejetée en raison de sa condamnation à une peine de prison pour diffamation et injure publique, affirment plusieurs journaux en citant le Conseil constitutionnel.
L’invalidation de la candidature de Karim Wade fait du Parti démocratique sénégalais, qui l’a désigné candidat, ‘’une dame très courtisée’’ par les 20 prétendants, selon Bés Bi Le jour.
Le PDS exige l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur l’invalidation de la candidature de Karim Wade, selon plusieurs journaux.
Ngagne Demba Touré, le coordonnateur de la Jeunesse patriotique du Sénégal, une instance de Pastef, réclame la libération de Bassirou Diomaye Faye en raison de la campagne électorale que l’opposant doit mener à partir du 4 février.
‘’Comme en 2019, le PDS ne verra pas son candidat concourir, le 25 février prochain […] Entre absence, communication virtuelle et boycott, comment pouvait-il espérer tirer son épingle du jeu ?’’ écrit EnQuête, concernant Karim Wade.
La ‘’phobie inouïe de voir le PDS revenir aux affaires’’
‘’Va-t-il mener le combat depuis le Qatar ?’’ s’interroge Le Quotidien, M. Wade, qui vit dans ce pays depuis sept ans, jurant qu’il va participer d’‘’une manière ou d’une autre au scrutin’’ présidentiel.
Selon Vox Populi, le militant des droits de l’homme Alioune Tine juge l’arbitrage rendu par le Conseil constitutionnel sur les candidatures ‘’bien conforme au droit’’.
M. Tine déplore toutefois l’invalidation des candidatures d’Ousmane Sonko et de Karim Wade.
L’Observateur estime que ‘’Karim Wade n’a jamais su endosser cette carrière politique que le Parti démocratique sénégalais a voulu lui faire porter’’.
Un sociologue interrogé par WalfQuotidien sur l’invalidation de sa candidature relève cette ‘’phobie inouïe de voir le PDS revenir aux affaires’’, au pouvoir.
Le Soleil affirme que ‘’les juges constitutionnels ont administré un cinglant et retentissant désaveu à tous ceux qui les accusaient d’agir sous la dictée du pouvoir’’.
Le fait d’avoir déclaré recevable la candidature de l’opposant Bassirou Diomaye Faye est une preuve de neutralité des membres du Conseil constitutionnel, selon Le Soleil.
Le rejet des recours introduits par Amadou Ba, le candidat de la majorité présidentielle, en vue de l’invalidation de la candidature de Cheikh Tidiane Dièye est également une preuve de bonne conduite des membres de cette institution, ajoute le même journal.